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Ferhat Abbas
algeriedrs :: Histoire et actualité Algérienne :: Histoire de l'Algérie :: Grandes figures de la nation Algérienne
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Ferhat Abbas
Ferhat Abbas (1899 - 1985) (en arabe : فرحات عباس, en kabyle: Ferḥat Σabbas), de son vrai nom Ferhat Mekki Abbas, était un homme politique algérien, leader nationaliste et membre du FLN durant la guerre d'indépendance de l'Algérie. Premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de 1958 à 1961, il est élu, après l'indépendance du pays, président de l'Assemblée nationale constituante devenant ainsi le premier Chef d'État de la République algérienne démocratique et populaire.
Lutte contre l'idéologie coloniale
Ferhat Abbas est d'abord favorable à la politique d'assimilation avec un maintien du statut personnel, il milite activement au Mouvement de la Jeunesse Algérienne, qui réclame l’égalité des droits dans le cadre de la souveraineté française.
En 1931, il publie le livre Le Jeune Algérien, regroupant notamment ses articles écrits dans les années 1920, et dont la thèse se rapporte à la lutte contre la colonisation pour assurer l'entente entre les Français et musulmans. Il dénonce notamment 100 ans de colonisation française. Dans ce livre, il est aussi question d'« algérianité », de convoitise des colons, d'État Algérien et d'Islam : « Nous sommes chez nous. Nous ne pouvons aller ailleurs. C’est cette terre qui a nourri nos ancêtres, c’est cette terre qui nourrira nos enfants. Libres ou esclaves, elle nous appartient, nous lui appartenons et elle ne voudra pas nous laisser périr. L’Algérie ne peut vivre sans nous. Nous ne pouvons vivre sans elle. Celui qui rêve à notre avenir comme à celui des Peaux-Rouges d’Amérique se trompe. Ce sont les Arabo-berbères qui ont fixé, il y a quatorze siècles, le destin de l’Algérie. Ce destin ne pourra pas demain s’accomplir sans eux »[3].
Diplômé docteur en pharmacie en 1933, il s’établit à Sétif où il devient rapidement une importante figure politique en devenant conseiller général en 1934, conseiller municipal en 1935 puis délégué financier. Il adhère à la « Fédération des élus des musulmans du département de Constantine » en tant que journaliste au sein de son organe de presse, l'hebdomadaire L’Entente franco-musulmane (communément appelé L’Entente), et se fait très tôt remarquer par son président le docteur Bendjelloul qui le promeut, en 1937, rédacteur en chef du journal.
Plus radical dans son combat et dans ses revendications, dénonçant notamment le « code de l'indigénat », il fonde son propre parti en 1938, l’Union populaire algérienne. L'Entente devient alors une véritable tribune politique pour Ferhat Abbas[4].
Vers la cause nationaliste
Engagé volontaire dans l’armée française en 1939, déçu par le régime de Pétain, la Seconde guerre mondiale a mis un terme à ces espoirs d'« égalité dans le cadre d’une souveraineté française », le convainquant que le colonialisme était « une entreprise raciale de domination et d'exploitation » dans laquelle même les élites républicaines françaises les plus éclairées étaient entièrement impliquées[5].
Après le débarquement allié (voir Opération Torch), Ferhat Abbas profite de la nouvelle audience que donne le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) aux Algériens, et publie, le 10 février 1943, un manifeste demandant un nouveau statut pour l’Algérie : le « Manifeste du peuple algérien »[6], suivi d'un additif en mai, un « Projet de réformes faisant suite au Manifeste du Peuple algérien » faisant notamment allusion à une nation algérienne. Le projet est alors soumis à la « Commission des réformes économiques et sociales musulmanes » tout juste créée par le gouverneur général Peyrouton. Mais son successeur, le général Georges Catroux, bloque le projet et rejette les initiatives prises par Ferhat Abbas qui est, de septembre à décembre, assigné à résidence à In Salah par le général de Gaulle[7].
Le 14 mars 1944 il crée l’association des Amis du manifeste de la liberté (AML) soutenu par le cheikh Brahimi de l'Association des oulémas et Messali Hadj. En septembre 1944, il crée l’hebdomadaire Égalité (avec pour sous-titre Égalité des hommes - Égalité des races - Égalité des peuples)[8]. Au lendemain des émeutes de Sétif de mai 1945, tenu pour responsable avec Mohammed Bachir et Chérif Saâdane , il est arrêté et l'AML est dissoute. Libéré en 1946, Ferhat Abbas et son compagnon de cellule Chérif Saâdane également arrêté pour le massacre de Sétif fondent l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA). En juin, le parti obtient 11 des 13 sièges du deuxième collège à la seconde Assemblée constituante et Ferhat Abbas est élu député de Sétif.
Combat indépendantiste
Après le refus à deux reprises de son projet sur le statut de l'Algérie, il démissionne de l'assemblée en 1947. Il durcit alors ses positions, l’hebdomadaire l’Égalité devient, en février 1948, Égalité - République Algérienne puis République Algérienne en juin de la même année[8]. Alors qu'il y annonce dès 1953 une rupture imminente et définitive[9], le Front de libération nationale (FLN) lance le 1er novembre 1954 les premières actions armées[10] et marque le début de la « révolution algérienne ».
Il rejoint, d'abord secrètement, en mai 1955 le FLN, après plusieurs rencontres avec Abane Ramdane et Amar Ouamrane, puis annonce publiquement son ralliement et la dissolution officielle de l'UDMA lors d'une conférence de presse au Caire le 25 avril 1956. Dès le 20 août 1956, à l'issue du congrès de la Soummam, il devient membre titulaire du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne), puis entre au CCE (Comité de coordination et d'exécution) en 1957. Ferhat Abbas devient ensuite président du premier Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à sa création le 19 septembre 1958, puis du second GPRA, élu par le CNRA en janvier 1960. En août 1961, considéré comme n’étant pas assez ferme face au gouvernement français[7], il est écarté du GPRA et remplacé par Ben Youcef Ben Khedda.
À l'indépendance de l'État algérien, lors de la « crise de l’été 1962 »[11], opposant le GPRA de Ben Khedda et le bureau politique du FLN, Ferhat Abbas rallie le 16 juillet les partisans de Ben Bella, tout en désapprouvant le principe de parti unique retenu par le programme du congrès de Tripoli[12]. Il succède à Abderrahmane Farès, président de l'Exécutif provisoire, et devient le président, élu par 155 voix contre 36 blancs ou nuls, de la première assemblée nationale constituante (ANC) fixée le 20 septembre. Le 25 septembre 1962, il proclame la naissance de la République algérienne démocratique et populaire[13].
Militant démocrate
quitte ses fonctions le 15 septembre 1963 suite à son profond désaccord avec la politique de « soviétisation » de l'Algérie par Ahmed Ben Bella dénonçant « son aventurisme et son gauchisme effréné »[14] qui l'exclura du FLN et l'emprisonnera à Adrar dans le Sahara la même année. Il est libéré en mai 1965, à la veille du putsch du 19 juin par Houari Boumédiène.
Retiré de la vie politique, mais toujours militant et fervent démocrate, il rédige avec Ben Youcef Ben Khedda, Hocine Lahouel, ex-secrétaire général du PPA-MTLD, et Mohamed Kheireddine, ex-membre du CNRA, en mars 1976, un « Appel au peuple algérien »[15], réclamant des mesures urgentes de démocratisation et dénonçant « le pouvoir personnel » et la Charte Nationale élaborée par Boumédiène. Il est alors une nouvelle fois assigné à résidence jusqu’au 13 juin 1978. En 1980, il publie ses mémoires dans Autopsie d’une guerre puis, en 1984, dans L’Indépendance confisquée, virulente dénonciation de la corruption et de la bureaucratie, qui régnait en Algérie, engendrée par les régimes successifs de Ben Bella et Boumédiène[7]. Il est décoré au nom du président alors en exercice, Chadli Bendjedid, le 30 octobre 1984, de la médaille du résistant dans sa villa du quartier de l'Hussein Dey .Ferhat Abbas est mort à Alger le 24 décembre 1985. Il est enterré au Carré des martyrs du cimetière El Alia d'Alger.
wikipedia
Lutte contre l'idéologie coloniale
Ferhat Abbas est d'abord favorable à la politique d'assimilation avec un maintien du statut personnel, il milite activement au Mouvement de la Jeunesse Algérienne, qui réclame l’égalité des droits dans le cadre de la souveraineté française.
En 1931, il publie le livre Le Jeune Algérien, regroupant notamment ses articles écrits dans les années 1920, et dont la thèse se rapporte à la lutte contre la colonisation pour assurer l'entente entre les Français et musulmans. Il dénonce notamment 100 ans de colonisation française. Dans ce livre, il est aussi question d'« algérianité », de convoitise des colons, d'État Algérien et d'Islam : « Nous sommes chez nous. Nous ne pouvons aller ailleurs. C’est cette terre qui a nourri nos ancêtres, c’est cette terre qui nourrira nos enfants. Libres ou esclaves, elle nous appartient, nous lui appartenons et elle ne voudra pas nous laisser périr. L’Algérie ne peut vivre sans nous. Nous ne pouvons vivre sans elle. Celui qui rêve à notre avenir comme à celui des Peaux-Rouges d’Amérique se trompe. Ce sont les Arabo-berbères qui ont fixé, il y a quatorze siècles, le destin de l’Algérie. Ce destin ne pourra pas demain s’accomplir sans eux »[3].
Diplômé docteur en pharmacie en 1933, il s’établit à Sétif où il devient rapidement une importante figure politique en devenant conseiller général en 1934, conseiller municipal en 1935 puis délégué financier. Il adhère à la « Fédération des élus des musulmans du département de Constantine » en tant que journaliste au sein de son organe de presse, l'hebdomadaire L’Entente franco-musulmane (communément appelé L’Entente), et se fait très tôt remarquer par son président le docteur Bendjelloul qui le promeut, en 1937, rédacteur en chef du journal.
Plus radical dans son combat et dans ses revendications, dénonçant notamment le « code de l'indigénat », il fonde son propre parti en 1938, l’Union populaire algérienne. L'Entente devient alors une véritable tribune politique pour Ferhat Abbas[4].
Vers la cause nationaliste
Engagé volontaire dans l’armée française en 1939, déçu par le régime de Pétain, la Seconde guerre mondiale a mis un terme à ces espoirs d'« égalité dans le cadre d’une souveraineté française », le convainquant que le colonialisme était « une entreprise raciale de domination et d'exploitation » dans laquelle même les élites républicaines françaises les plus éclairées étaient entièrement impliquées[5].
Après le débarquement allié (voir Opération Torch), Ferhat Abbas profite de la nouvelle audience que donne le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) aux Algériens, et publie, le 10 février 1943, un manifeste demandant un nouveau statut pour l’Algérie : le « Manifeste du peuple algérien »[6], suivi d'un additif en mai, un « Projet de réformes faisant suite au Manifeste du Peuple algérien » faisant notamment allusion à une nation algérienne. Le projet est alors soumis à la « Commission des réformes économiques et sociales musulmanes » tout juste créée par le gouverneur général Peyrouton. Mais son successeur, le général Georges Catroux, bloque le projet et rejette les initiatives prises par Ferhat Abbas qui est, de septembre à décembre, assigné à résidence à In Salah par le général de Gaulle[7].
Le 14 mars 1944 il crée l’association des Amis du manifeste de la liberté (AML) soutenu par le cheikh Brahimi de l'Association des oulémas et Messali Hadj. En septembre 1944, il crée l’hebdomadaire Égalité (avec pour sous-titre Égalité des hommes - Égalité des races - Égalité des peuples)[8]. Au lendemain des émeutes de Sétif de mai 1945, tenu pour responsable avec Mohammed Bachir et Chérif Saâdane , il est arrêté et l'AML est dissoute. Libéré en 1946, Ferhat Abbas et son compagnon de cellule Chérif Saâdane également arrêté pour le massacre de Sétif fondent l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA). En juin, le parti obtient 11 des 13 sièges du deuxième collège à la seconde Assemblée constituante et Ferhat Abbas est élu député de Sétif.
Combat indépendantiste
Après le refus à deux reprises de son projet sur le statut de l'Algérie, il démissionne de l'assemblée en 1947. Il durcit alors ses positions, l’hebdomadaire l’Égalité devient, en février 1948, Égalité - République Algérienne puis République Algérienne en juin de la même année[8]. Alors qu'il y annonce dès 1953 une rupture imminente et définitive[9], le Front de libération nationale (FLN) lance le 1er novembre 1954 les premières actions armées[10] et marque le début de la « révolution algérienne ».
Il rejoint, d'abord secrètement, en mai 1955 le FLN, après plusieurs rencontres avec Abane Ramdane et Amar Ouamrane, puis annonce publiquement son ralliement et la dissolution officielle de l'UDMA lors d'une conférence de presse au Caire le 25 avril 1956. Dès le 20 août 1956, à l'issue du congrès de la Soummam, il devient membre titulaire du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne), puis entre au CCE (Comité de coordination et d'exécution) en 1957. Ferhat Abbas devient ensuite président du premier Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à sa création le 19 septembre 1958, puis du second GPRA, élu par le CNRA en janvier 1960. En août 1961, considéré comme n’étant pas assez ferme face au gouvernement français[7], il est écarté du GPRA et remplacé par Ben Youcef Ben Khedda.
À l'indépendance de l'État algérien, lors de la « crise de l’été 1962 »[11], opposant le GPRA de Ben Khedda et le bureau politique du FLN, Ferhat Abbas rallie le 16 juillet les partisans de Ben Bella, tout en désapprouvant le principe de parti unique retenu par le programme du congrès de Tripoli[12]. Il succède à Abderrahmane Farès, président de l'Exécutif provisoire, et devient le président, élu par 155 voix contre 36 blancs ou nuls, de la première assemblée nationale constituante (ANC) fixée le 20 septembre. Le 25 septembre 1962, il proclame la naissance de la République algérienne démocratique et populaire[13].
Militant démocrate
quitte ses fonctions le 15 septembre 1963 suite à son profond désaccord avec la politique de « soviétisation » de l'Algérie par Ahmed Ben Bella dénonçant « son aventurisme et son gauchisme effréné »[14] qui l'exclura du FLN et l'emprisonnera à Adrar dans le Sahara la même année. Il est libéré en mai 1965, à la veille du putsch du 19 juin par Houari Boumédiène.
Retiré de la vie politique, mais toujours militant et fervent démocrate, il rédige avec Ben Youcef Ben Khedda, Hocine Lahouel, ex-secrétaire général du PPA-MTLD, et Mohamed Kheireddine, ex-membre du CNRA, en mars 1976, un « Appel au peuple algérien »[15], réclamant des mesures urgentes de démocratisation et dénonçant « le pouvoir personnel » et la Charte Nationale élaborée par Boumédiène. Il est alors une nouvelle fois assigné à résidence jusqu’au 13 juin 1978. En 1980, il publie ses mémoires dans Autopsie d’une guerre puis, en 1984, dans L’Indépendance confisquée, virulente dénonciation de la corruption et de la bureaucratie, qui régnait en Algérie, engendrée par les régimes successifs de Ben Bella et Boumédiène[7]. Il est décoré au nom du président alors en exercice, Chadli Bendjedid, le 30 octobre 1984, de la médaille du résistant dans sa villa du quartier de l'Hussein Dey .Ferhat Abbas est mort à Alger le 24 décembre 1985. Il est enterré au Carré des martyrs du cimetière El Alia d'Alger.
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Re: Ferhat Abbas
Cérémonie de recueillement à la mémoire de Ferhat Abbas
Une cérémonie de recueillement à la mémoire de Ferhat Abbas a eu lieu jeudi à Alger au Carré des martyrs (cimetière d'El Alia) en présence de la famille et d'anciens compagnons du premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de 1958 à 1961.
Cette commémoration intervient à l'occasion du 24e anniversaire du décès (1899 - 1985) du premier président de l'Assemblée nationale constituante, originaire de la Kabylie que ses parents avaient quitté pour Taher (Jijel), après la révolte d'El Mokrani.
Son neveu, Nassim Abbas, a expliqué que c'est à la demande de ses compagnons que cette commémoration a eu lieu, qualifiant son oncle d'"un des plus grands hommes politiques d'Afrique et père de la démocratie et de la liberté en Algérie".
Son compagnon, l'officier de l'Armée de libération nationale (ALN), Abdelkrim Hassani, qui l'a connu durant la Révolution armée, a affirmé qu'il était "un grand homme, connu pour son intégrité morale, sa bonté et son patriotisme, doublé d'une grande culture".
"J'ai beaucoup appris de ce cet ancien président de l'Amicale des étudiants musulmans d'Afrique du Nord (1927-1931) qui a de tout temps milité pour l'Algérie", a-t-il témoigné, ajoutant que ce docteur en pharmacie (1933), fondateur l'association des Amis du manifeste de la liberté (AML), soutenu par l'Association des oulémas, a été un "exemple de patriotisme et de désintéressement".
De son côté, son compagnon Abdelkader Dhob a considéré Ferhat Abbas, co-fondateur de l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) après les événements du 8-Mai 1945, de "géant de l'histoire". Ses compagnons et sa famille ont annoncé leur intention d'organiser une grande cérémonie à la mémoire de ce militant démocrate, en 2010, à l'occasion du quart de siècle de son décès.
http://www.elmoudjahid.com
Une cérémonie de recueillement à la mémoire de Ferhat Abbas a eu lieu jeudi à Alger au Carré des martyrs (cimetière d'El Alia) en présence de la famille et d'anciens compagnons du premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de 1958 à 1961.
Cette commémoration intervient à l'occasion du 24e anniversaire du décès (1899 - 1985) du premier président de l'Assemblée nationale constituante, originaire de la Kabylie que ses parents avaient quitté pour Taher (Jijel), après la révolte d'El Mokrani.
Son neveu, Nassim Abbas, a expliqué que c'est à la demande de ses compagnons que cette commémoration a eu lieu, qualifiant son oncle d'"un des plus grands hommes politiques d'Afrique et père de la démocratie et de la liberté en Algérie".
Son compagnon, l'officier de l'Armée de libération nationale (ALN), Abdelkrim Hassani, qui l'a connu durant la Révolution armée, a affirmé qu'il était "un grand homme, connu pour son intégrité morale, sa bonté et son patriotisme, doublé d'une grande culture".
"J'ai beaucoup appris de ce cet ancien président de l'Amicale des étudiants musulmans d'Afrique du Nord (1927-1931) qui a de tout temps milité pour l'Algérie", a-t-il témoigné, ajoutant que ce docteur en pharmacie (1933), fondateur l'association des Amis du manifeste de la liberté (AML), soutenu par l'Association des oulémas, a été un "exemple de patriotisme et de désintéressement".
De son côté, son compagnon Abdelkader Dhob a considéré Ferhat Abbas, co-fondateur de l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) après les événements du 8-Mai 1945, de "géant de l'histoire". Ses compagnons et sa famille ont annoncé leur intention d'organiser une grande cérémonie à la mémoire de ce militant démocrate, en 2010, à l'occasion du quart de siècle de son décès.
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Re: Ferhat Abbas
Ferhat Abbas - Moderniste et visionnaire (1)
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Re: Ferhat Abbas
Ferhat Abbas - Moderniste et visionnaire (2)
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Re: Ferhat Abbas
FERHAT ABBAS AU MAROC 1959
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Re: Ferhat Abbas
FERHAT ABBAS À PÉKIN
http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/guerre-d-algerie/video/AFE04002855/ferhat-abbas-a-pekin.fr.html
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