algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Ferhat Abbas 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Ferhat Abbas 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/
algeriedrs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Sondage
Derniers sujets
» National security2 of Algéria
Ferhat Abbas EmptyMer 29 Nov - 18:51 par ZIGHOUD15

»  Direction de la Sécurité Intérieure (D.S.I)
Ferhat Abbas EmptyMar 7 Mar - 19:34 par ZIGHOUD15

» National security2 of Algéria
Ferhat Abbas EmptyLun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15

» Les exercices militaires russo-biélorusse
Ferhat Abbas EmptyMer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15

» nouvelle grille de lecture du monde
Ferhat Abbas EmptySam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15

» Lobbyisme et démocratie
Ferhat Abbas EmptySam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15

» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Ferhat Abbas EmptyJeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15

» BRICS
Ferhat Abbas EmptyJeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15

» LA MATRICE DU TERRORISME
Ferhat Abbas EmptyVen 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15

» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Ferhat Abbas EmptySam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15

» Définition et conception ?!
Ferhat Abbas EmptyLun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek

» Gendarmerie Nationale
Ferhat Abbas EmptySam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek

» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Ferhat Abbas EmptyMer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek

» إنتخابات الجزائر الجددة
Ferhat Abbas EmptyMar 24 Sep - 1:02 par Sphinx

» Zouaves ! qui sont ?
Ferhat Abbas EmptyDim 22 Sep - 22:22 par Sphinx

» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Ferhat Abbas EmptyMar 25 Juin - 22:18 par Sphinx

» Carthage et l'occident ...
Ferhat Abbas EmptyVen 21 Juin - 21:38 par Sphinx

» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Ferhat Abbas EmptyLun 17 Juin - 23:35 par Sphinx

» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Ferhat Abbas EmptySam 6 Oct - 19:16 par Sphinx

» dépenses militaires mondiales
Ferhat Abbas EmptyDim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15

» algerian barkhane la citadelle
Ferhat Abbas EmptyVen 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15

» cabale
Ferhat Abbas EmptyMer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15

» L'emir Abdelkader et le monde antique ....
Ferhat Abbas EmptyLun 4 Déc - 20:26 par Sphinx

Galerie


Ferhat Abbas Empty
Mars 2024
DimLunMarMerJeuVenSam
     12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930

Calendrier Calendrier

Connexion

Récupérer mon mot de passe

Le deal à ne pas rater :
TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 Hz Google TV (Via ODR ...
499 €
Voir le deal
-20%
Le deal à ne pas rater :
(Adhérents Fnac) Enceinte Bluetooth Marshall Stanmore II Noir
199.99 € 249.99 €
Voir le deal

Ferhat Abbas

Aller en bas

Personne à contacter Ferhat Abbas

Message par Sphinx Sam 26 Déc - 0:41

Ferhat Abbas (1899 - 1985) (en arabe : فرحات عباس, en kabyle: Ferḥat Σabbas), de son vrai nom Ferhat Mekki Abbas, était un homme politique algérien, leader nationaliste et membre du FLN durant la guerre d'indépendance de l'Algérie. Premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de 1958 à 1961, il est élu, après l'indépendance du pays, président de l'Assemblée nationale constituante devenant ainsi le premier Chef d'État de la République algérienne démocratique et populaire.

Lutte contre l'idéologie coloniale

Ferhat Abbas est d'abord favorable à la politique d'assimilation avec un maintien du statut personnel, il milite activement au Mouvement de la Jeunesse Algérienne, qui réclame l’égalité des droits dans le cadre de la souveraineté française.

En 1931, il publie le livre Le Jeune Algérien, regroupant notamment ses articles écrits dans les années 1920, et dont la thèse se rapporte à la lutte contre la colonisation pour assurer l'entente entre les Français et musulmans. Il dénonce notamment 100 ans de colonisation française. Dans ce livre, il est aussi question d'« algérianité », de convoitise des colons, d'État Algérien et d'Islam : « Nous sommes chez nous. Nous ne pouvons aller ailleurs. C’est cette terre qui a nourri nos ancêtres, c’est cette terre qui nourrira nos enfants. Libres ou esclaves, elle nous appartient, nous lui appartenons et elle ne voudra pas nous laisser périr. L’Algérie ne peut vivre sans nous. Nous ne pouvons vivre sans elle. Celui qui rêve à notre avenir comme à celui des Peaux-Rouges d’Amérique se trompe. Ce sont les Arabo-berbères qui ont fixé, il y a quatorze siècles, le destin de l’Algérie. Ce destin ne pourra pas demain s’accomplir sans eux »[3].

Diplômé docteur en pharmacie en 1933, il s’établit à Sétif où il devient rapidement une importante figure politique en devenant conseiller général en 1934, conseiller municipal en 1935 puis délégué financier. Il adhère à la « Fédération des élus des musulmans du département de Constantine » en tant que journaliste au sein de son organe de presse, l'hebdomadaire L’Entente franco-musulmane (communément appelé L’Entente), et se fait très tôt remarquer par son président le docteur Bendjelloul qui le promeut, en 1937, rédacteur en chef du journal.
Plus radical dans son combat et dans ses revendications, dénonçant notamment le « code de l'indigénat », il fonde son propre parti en 1938, l’Union populaire algérienne. L'Entente devient alors une véritable tribune politique pour Ferhat Abbas[4].

Vers la cause nationaliste

Engagé volontaire dans l’armée française en 1939, déçu par le régime de Pétain, la Seconde guerre mondiale a mis un terme à ces espoirs d'« égalité dans le cadre d’une souveraineté française », le convainquant que le colonialisme était « une entreprise raciale de domination et d'exploitation » dans laquelle même les élites républicaines françaises les plus éclairées étaient entièrement impliquées[5].

Après le débarquement allié (voir Opération Torch), Ferhat Abbas profite de la nouvelle audience que donne le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) aux Algériens, et publie, le 10 février 1943, un manifeste demandant un nouveau statut pour l’Algérie : le « Manifeste du peuple algérien »[6], suivi d'un additif en mai, un « Projet de réformes faisant suite au Manifeste du Peuple algérien » faisant notamment allusion à une nation algérienne. Le projet est alors soumis à la « Commission des réformes économiques et sociales musulmanes » tout juste créée par le gouverneur général Peyrouton. Mais son successeur, le général Georges Catroux, bloque le projet et rejette les initiatives prises par Ferhat Abbas qui est, de septembre à décembre, assigné à résidence à In Salah par le général de Gaulle[7].

Le 14 mars 1944 il crée l’association des Amis du manifeste de la liberté (AML) soutenu par le cheikh Brahimi de l'Association des oulémas et Messali Hadj. En septembre 1944, il crée l’hebdomadaire Égalité (avec pour sous-titre Égalité des hommes - Égalité des races - Égalité des peuples)[8]. Au lendemain des émeutes de Sétif de mai 1945, tenu pour responsable avec Mohammed Bachir et Chérif Saâdane , il est arrêté et l'AML est dissoute. Libéré en 1946, Ferhat Abbas et son compagnon de cellule Chérif Saâdane également arrêté pour le massacre de Sétif fondent l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA). En juin, le parti obtient 11 des 13 sièges du deuxième collège à la seconde Assemblée constituante et Ferhat Abbas est élu député de Sétif.

Combat indépendantiste

Après le refus à deux reprises de son projet sur le statut de l'Algérie, il démissionne de l'assemblée en 1947. Il durcit alors ses positions, l’hebdomadaire l’Égalité devient, en février 1948, Égalité - République Algérienne puis République Algérienne en juin de la même année[8]. Alors qu'il y annonce dès 1953 une rupture imminente et définitive[9], le Front de libération nationale (FLN) lance le 1er novembre 1954 les premières actions armées[10] et marque le début de la « révolution algérienne ».

Il rejoint, d'abord secrètement, en mai 1955 le FLN, après plusieurs rencontres avec Abane Ramdane et Amar Ouamrane, puis annonce publiquement son ralliement et la dissolution officielle de l'UDMA lors d'une conférence de presse au Caire le 25 avril 1956. Dès le 20 août 1956, à l'issue du congrès de la Soummam, il devient membre titulaire du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne), puis entre au CCE (Comité de coordination et d'exécution) en 1957. Ferhat Abbas devient ensuite président du premier Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à sa création le 19 septembre 1958, puis du second GPRA, élu par le CNRA en janvier 1960. En août 1961, considéré comme n’étant pas assez ferme face au gouvernement français[7], il est écarté du GPRA et remplacé par Ben Youcef Ben Khedda.

À l'indépendance de l'État algérien, lors de la « crise de l’été 1962 »[11], opposant le GPRA de Ben Khedda et le bureau politique du FLN, Ferhat Abbas rallie le 16 juillet les partisans de Ben Bella, tout en désapprouvant le principe de parti unique retenu par le programme du congrès de Tripoli[12]. Il succède à Abderrahmane Farès, président de l'Exécutif provisoire, et devient le président, élu par 155 voix contre 36 blancs ou nuls, de la première assemblée nationale constituante (ANC) fixée le 20 septembre. Le 25 septembre 1962, il proclame la naissance de la République algérienne démocratique et populaire[13].

Militant démocrate

quitte ses fonctions le 15 septembre 1963 suite à son profond désaccord avec la politique de « soviétisation » de l'Algérie par Ahmed Ben Bella dénonçant « son aventurisme et son gauchisme effréné »[14] qui l'exclura du FLN et l'emprisonnera à Adrar dans le Sahara la même année. Il est libéré en mai 1965, à la veille du putsch du 19 juin par Houari Boumédiène.

Retiré de la vie politique, mais toujours militant et fervent démocrate, il rédige avec Ben Youcef Ben Khedda, Hocine Lahouel, ex-secrétaire général du PPA-MTLD, et Mohamed Kheireddine, ex-membre du CNRA, en mars 1976, un « Appel au peuple algérien »[15], réclamant des mesures urgentes de démocratisation et dénonçant « le pouvoir personnel » et la Charte Nationale élaborée par Boumédiène. Il est alors une nouvelle fois assigné à résidence jusqu’au 13 juin 1978. En 1980, il publie ses mémoires dans Autopsie d’une guerre puis, en 1984, dans L’Indépendance confisquée, virulente dénonciation de la corruption et de la bureaucratie, qui régnait en Algérie, engendrée par les régimes successifs de Ben Bella et Boumédiène[7]. Il est décoré au nom du président alors en exercice, Chadli Bendjedid, le 30 octobre 1984, de la médaille du résistant dans sa villa du quartier de l'Hussein Dey .Ferhat Abbas est mort à Alger le 24 décembre 1985. Il est enterré au Carré des martyrs du cimetière El Alia d'Alger.

wikipedia
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Ferhat Abbas

Message par Sphinx Sam 26 Déc - 0:42

Cérémonie de recueillement à la mémoire de Ferhat Abbas

Une cérémonie de recueillement à la mémoire de Ferhat Abbas a eu lieu jeudi à Alger au Carré des martyrs (cimetière d'El Alia) en présence de la famille et d'anciens compagnons du premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de 1958 à 1961.
Cette commémoration intervient à l'occasion du 24e anniversaire du décès (1899 - 1985) du premier président de l'Assemblée nationale constituante, originaire de la Kabylie que ses parents avaient quitté pour Taher (Jijel), après la révolte d'El Mokrani.
Son neveu, Nassim Abbas, a expliqué que c'est à la demande de ses compagnons que cette commémoration a eu lieu, qualifiant son oncle d'"un des plus grands hommes politiques d'Afrique et père de la démocratie et de la liberté en Algérie".
Son compagnon, l'officier de l'Armée de libération nationale (ALN), Abdelkrim Hassani, qui l'a connu durant la Révolution armée, a affirmé qu'il était "un grand homme, connu pour son intégrité morale, sa bonté et son patriotisme, doublé d'une grande culture".
"J'ai beaucoup appris de ce cet ancien président de l'Amicale des étudiants musulmans d'Afrique du Nord (1927-1931) qui a de tout temps milité pour l'Algérie", a-t-il témoigné, ajoutant que ce docteur en pharmacie (1933), fondateur l'association des Amis du manifeste de la liberté (AML), soutenu par l'Association des oulémas, a été un "exemple de patriotisme et de désintéressement".
De son côté, son compagnon Abdelkader Dhob a considéré Ferhat Abbas, co-fondateur de l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) après les événements du 8-Mai 1945, de "géant de l'histoire". Ses compagnons et sa famille ont annoncé leur intention d'organiser une grande cérémonie à la mémoire de ce militant démocrate, en 2010, à l'occasion du quart de siècle de son décès.

http://www.elmoudjahid.com
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Ferhat Abbas

Message par Sphinx Sam 26 Déc - 0:45

Ferhat Abbas - Moderniste et visionnaire (1)

[url]