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Derrière les troubles en Algérie
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algeriedrs :: Histoire et actualité Algérienne :: Actualité Politique Algérienne :: Algérie défis et perspectives
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Derrière les troubles en Algérie
La Kabylie
La vérité de la mentalité kabyle est loin de revendiquer l'amélioration de la situation sociaux-économique , mais bel est bien de semer les troubles pour déstabiliser l'intégrité nationale
Et pourquoi se drapeau .
En premier lieu, drapeau berbère est considéré comme symbole de la revendication identitaire juste aprés l'indépendance mais l'époque de la france coloniale çà n'était pas le cas !
La rébelion de Hocine Ait Ahmed et Mohand Oulhadj en 28 septembre 1963
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La vérité de la mentalité kabyle est loin de revendiquer l'amélioration de la situation sociaux-économique , mais bel est bien de semer les troubles pour déstabiliser l'intégrité nationale
Et pourquoi se drapeau .
En premier lieu, drapeau berbère est considéré comme symbole de la revendication identitaire juste aprés l'indépendance mais l'époque de la france coloniale çà n'était pas le cas !
La rébelion de Hocine Ait Ahmed et Mohand Oulhadj en 28 septembre 1963
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Dernière édition par sphinx le Jeu 17 Fév - 23:15, édité 3 fois (Raison : Akid lotfi /14/02/11 ::SAINT VALENTIN A L'ALGERIEN)
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Re: Derrière les troubles en Algérie
la demission d'un ministre (ait ahmad ) la seul dans l'hisoire d'algerie independante
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Re: Derrière les troubles en Algérie
les preuves de l'implication du pouvoir algérien
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Evenements de Kabylie; Ait hamouda dit ses quatre vérités
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Ratissage en Kabylie
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Re: Derrière les troubles en Algérie
De dérive en dérive, Ferhat Mehenni annonce la création d’un Gouvernement provisoire kabyle
Ferhat Mehenni qui a participé à la destruction de la Kabylie et la division des populations de cette région en prenant part à la création du RCD, au boycott de la marche du MCB du 25 janvier 1990, à la création du MCB coordination nationale (proche du RCD), du MCB Rassembelement national et enfin du Mouvbement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), vient d'annoncer la création d'un gouvernement provisoire kabyle (GPK). “Il aura pour mission de mettre en place les institutions officielles de la Kabylie et de représenter celle-ci auprès de la communauté internationale. Il durera jusqu’à la reconnaissance officielle de la Kabylie en tant que peuple et en tant que nation par l’Etat algérien”, a affirmé Ferhat ce matin à Paris. Agissant en dictateur que la Kabylie n'a jamais chargé de réprésenbter ni en Algérie ni ailleurs, Ferhat Mehenni a confié l'architecture et le fonctionnement du GPK à une Commission de réflexion présidée par Lyazid Abid.
“Pour en renforcer la légitimité, j’ai créé une Commission de Dialogue et de Consultations (CDC) pour prendre langue avec les organisations politiques, le monde associatif et les personnalités kabyles susceptibles de donner noms, avis et conseils pour la constitution de ce Gouvernement dans un délai ne pouvant excéder un mois”. “En France, j’en ai confié la responsabilité à Mme Djouhra Abouda. Elle sera secondée par MM : Idir Djouder, Mouloud Merhab. En Kabylie, la présidence en revient au président du Conseil National du MAK, Mohand Larvi Tayyev. En ce 21 avril 2010, en vertu des responsabilités historiques qui sont les miennes, devant les hommes et devant l’Histoire, je proclame la création du premier Gouvernement Kabyle. Par cette proclamation, nous confirmons la prophétie de Mouloud Mammeri confiée à la plume de Tahar Djaout: «Quels que soient les obstacles que l’histoire lui apportera, c’est dans le sens de sa libération que mon peuple ira !».
Actualités Algérie
Ferhat Mehenni qui a participé à la destruction de la Kabylie et la division des populations de cette région en prenant part à la création du RCD, au boycott de la marche du MCB du 25 janvier 1990, à la création du MCB coordination nationale (proche du RCD), du MCB Rassembelement national et enfin du Mouvbement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), vient d'annoncer la création d'un gouvernement provisoire kabyle (GPK). “Il aura pour mission de mettre en place les institutions officielles de la Kabylie et de représenter celle-ci auprès de la communauté internationale. Il durera jusqu’à la reconnaissance officielle de la Kabylie en tant que peuple et en tant que nation par l’Etat algérien”, a affirmé Ferhat ce matin à Paris. Agissant en dictateur que la Kabylie n'a jamais chargé de réprésenbter ni en Algérie ni ailleurs, Ferhat Mehenni a confié l'architecture et le fonctionnement du GPK à une Commission de réflexion présidée par Lyazid Abid.
“Pour en renforcer la légitimité, j’ai créé une Commission de Dialogue et de Consultations (CDC) pour prendre langue avec les organisations politiques, le monde associatif et les personnalités kabyles susceptibles de donner noms, avis et conseils pour la constitution de ce Gouvernement dans un délai ne pouvant excéder un mois”. “En France, j’en ai confié la responsabilité à Mme Djouhra Abouda. Elle sera secondée par MM : Idir Djouder, Mouloud Merhab. En Kabylie, la présidence en revient au président du Conseil National du MAK, Mohand Larvi Tayyev. En ce 21 avril 2010, en vertu des responsabilités historiques qui sont les miennes, devant les hommes et devant l’Histoire, je proclame la création du premier Gouvernement Kabyle. Par cette proclamation, nous confirmons la prophétie de Mouloud Mammeri confiée à la plume de Tahar Djaout: «Quels que soient les obstacles que l’histoire lui apportera, c’est dans le sens de sa libération que mon peuple ira !».
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Saïd Saadi en ligne de mire du DRS
Le pouvoir algérien a très mal pris la publication par le leader politique kabyle, Saïd Saadi, de son livre retraçant la liquidation du colonel Amirouche (Kabyle), un des chefs historiques de la révolution algérienne, par l’ancien président Houari Boumdiène et le général Boussouf, fondateur des MALGS (renseignements algériens de l’époque).
Un des responsables du DRS (ancienne Sécurité Militaire) a répété devant Ali Kafi, lui aussi cité dans le livre, que Said Saadi, qui roule pour les services français a franchi, cette fois-ci, la ligne rouge. D’autant plus la publication du livre intervient la veille de la commémoration du «Printemps Amazigh», ce qui revient à jouer avec le feu. Les responsables sécuritaires algériens estiment que Said Saadi connait mieux que quiconque les limites de la tolérance du pouvoir. Une source bien informée dans la capitale algérienne, juge que la publication du livre du patron du RCD est une réaction de ce dernier contre la perte de ses appuis au sein du DRS qui aurait choisi un autre Kabyle, l’actuel premier ministre Ahmed Ouyahyia, pour l’avenir.
http://www.maghreb-intelligence.com
Le pouvoir algérien a très mal pris la publication par le leader politique kabyle, Saïd Saadi, de son livre retraçant la liquidation du colonel Amirouche (Kabyle), un des chefs historiques de la révolution algérienne, par l’ancien président Houari Boumdiène et le général Boussouf, fondateur des MALGS (renseignements algériens de l’époque).
Un des responsables du DRS (ancienne Sécurité Militaire) a répété devant Ali Kafi, lui aussi cité dans le livre, que Said Saadi, qui roule pour les services français a franchi, cette fois-ci, la ligne rouge. D’autant plus la publication du livre intervient la veille de la commémoration du «Printemps Amazigh», ce qui revient à jouer avec le feu. Les responsables sécuritaires algériens estiment que Said Saadi connait mieux que quiconque les limites de la tolérance du pouvoir. Une source bien informée dans la capitale algérienne, juge que la publication du livre du patron du RCD est une réaction de ce dernier contre la perte de ses appuis au sein du DRS qui aurait choisi un autre Kabyle, l’actuel premier ministre Ahmed Ouyahyia, pour l’avenir.
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Printemps berbère
Le Printemps berbère, (en berbère Tafsut Imazighen) désigne l'ensemble des manifestations réclamant l'officialisation de la langue tamazight et la reconnaissance de l'identité et de la langue berbère en Algérie à partir de mars 1980 en Kabylie et à Alger. Il s'agit du premier mouvement populaire d'opposition aux autorités depuis l'indépendance du pays en 1962.
Les causes
Les berbérophones représentent de un quart à un tiers de la population algérienne. Depuis l'indépendance de ce pays, l'arabe succède au français comme langue officielle. La politique linguistique algérienne se traduit par une arabisation massive de l'administration et de l'enseignement.
La réflexion sur la situation linguistique est d'abord le fait d'intellectuels expatriés (Taos Amrouche, Mouloud Mammeri et des membres de l'Académie berbère).
À l'intérieur du pays, c'est en Kabylie que se trouve la plus importante concentration de berbérophones. L'université de Tizi-Ouzou, créée dans cette région en 1977, est un lieu d'échange, y compris sur le plan culturel. Comme ailleurs, l'organisation de débats et de concerts, ainsi que la représentation de pièces en langue berbère y sont soumises à autorisation — par ailleurs souvent refusées.
Les événements
10 mars 1980 : les responsables de la Wilaya de Tizi Ouzou annulent une conférence de l'écrivain Mouloud Mammeri sur la poésie kabyle ancienne. Les personnes à l'origine de cette décision refusent de s'expliquer — il s'agirait "d'un ordre émanant d'Alger".
11 mars : manifestations à Tizi Ouzou, grèves en Kabylie et à Alger.
7 avril : imposante manifestation à Alger. La répression est féroce et la journée se solde par une centaine d'arrestations, de nombreux blessés et peut-être un mort. D'autres rassemblements ont lieu dans plusieurs villes en Kabylie.
7 avril : début de la grève à l'université de Tizi Ouzou.
8 avril : une autre manifestation converge vers Alger, mais sans réactions violentes des forces de police.
10 avril : grève générale en Kabylie. Le syndicat étudiant (UNJA) proche du gouvernement, dénonce des manifestants « téléguidés de l'extérieur ».
17 avril : dans un discours, le président algérien Chadli Bendjedid déclare que l'Algérie est un pays « arabe, musulman, algérien », et que « la démocratie ne signifie pas l'anarchie ». Le même jour, les grévistes sont expulsés de l'hôpital de Tizi Ouzou et des locaux de la SONELEC.
20 avril : suite une répression sur tous les lieux occupés (université, hôpital, usines) de Tizi-Ouzou, une grève générale spontanée est déclenchée par la population de la ville : plus aucune enseigne en arabe ne subsiste, ni plaque de rues. La Kabylie est désormais coupée du monde.
23 avril : l'université de Tizi Ouzou est prise d'assaut par les forces de l'ordre au cours de l'opération Mizrana.
Le mouvement se poursuit en faveur des 24 détenus
Saïd Saadi,
Ferhat Mehenni,
Mouloud Lounaouci,
Mustapha Bacha,
Saïd Khellil,
Djamel Zenati,
Ali Brahimi,
Salah Boukrif,
Arezki Abboute,
Mohand Ouamar Oussalem,
Idir Ahmed Zayed,
Aziz Tari,
Gerard Idriss Lamari,
Arezki Ait Larbi,
Ahmed Aggoune,
Mokrane Chemim,
Achour Belghezli,
? Stiet,
? Helat,
Rachid Ait Ouakli,
Maamar Berdous,
M'hamed Rachedi et
Mohand Ameziane Bencheikh.
Il parvient à les faire libérer au mois de juin.
Dès lors, le mouvement berbère tiens des assises au mois d'août lors du Séminaire de Yakouren. Il décide de capitaliser l'avancée de ses idées dans le corps social en multipliant les activités de terrain par la voie pacifique.
C'est ainsi que, dès la rentrée universitaire d'octobre 1980, chaque campus universitaire du centre du pays se dote d'un collectif culturel en charge de la promotion des activités culturelles berbères en milieu universitaire. Dès janvier 1981, de nombreux lycées suivent.
Théâtre, chansons engagées foisonnent et expriment un bouillonnement inattendu chez les descendants de « l'Eternel Jugurtha ». Mais c'est le succès considérable des "cours sauvages de berbère" animés par Salem Chaker à la Faculté Centrale d'Alger et par Mustapha Benkhemou à l'Université de Bab Ezzouar et dans les Instituts de Boumerdès qui pousse les autorités algériennes à mettre le holà.
Une grossière provocation policière est le prétexte à l'arrestation de 22 étudiants dont 3 récidivistes (Arezki Ait Larbi, Mustapha Bacha et Salah Boukrif), ainsi que Mustapha Benkhemou et Abderrezzak Hamouda (le fils du colonel Si El Haoues) de M'chounech dans les Aurès. A Béjaia un grand soulèvement commencera à partir du 19 mai 1981 autour de la revendication amazigh à laquelle s'est ajouté la dénonciation du détournement du projet d'université vers une autre wilaya. La répression a été féroce et des dizaines de jeunes essentiellement des lycéens ont été arrêtés. Figurent parmi les personnes arrêtées trois étudiants de Tizi-Ouzou et ancien détenus de Berrouaghia (parmi les 24) il s'agit de Tari Aziz, Idriss Lamari et Djamel Zenati.
Le Printemps berbère, (en berbère Tafsut Imazighen) désigne l'ensemble des manifestations réclamant l'officialisation de la langue tamazight et la reconnaissance de l'identité et de la langue berbère en Algérie à partir de mars 1980 en Kabylie et à Alger. Il s'agit du premier mouvement populaire d'opposition aux autorités depuis l'indépendance du pays en 1962.
Les causes
Les berbérophones représentent de un quart à un tiers de la population algérienne. Depuis l'indépendance de ce pays, l'arabe succède au français comme langue officielle. La politique linguistique algérienne se traduit par une arabisation massive de l'administration et de l'enseignement.
La réflexion sur la situation linguistique est d'abord le fait d'intellectuels expatriés (Taos Amrouche, Mouloud Mammeri et des membres de l'Académie berbère).
À l'intérieur du pays, c'est en Kabylie que se trouve la plus importante concentration de berbérophones. L'université de Tizi-Ouzou, créée dans cette région en 1977, est un lieu d'échange, y compris sur le plan culturel. Comme ailleurs, l'organisation de débats et de concerts, ainsi que la représentation de pièces en langue berbère y sont soumises à autorisation — par ailleurs souvent refusées.
Les événements
10 mars 1980 : les responsables de la Wilaya de Tizi Ouzou annulent une conférence de l'écrivain Mouloud Mammeri sur la poésie kabyle ancienne. Les personnes à l'origine de cette décision refusent de s'expliquer — il s'agirait "d'un ordre émanant d'Alger".
11 mars : manifestations à Tizi Ouzou, grèves en Kabylie et à Alger.
7 avril : imposante manifestation à Alger. La répression est féroce et la journée se solde par une centaine d'arrestations, de nombreux blessés et peut-être un mort. D'autres rassemblements ont lieu dans plusieurs villes en Kabylie.
7 avril : début de la grève à l'université de Tizi Ouzou.
8 avril : une autre manifestation converge vers Alger, mais sans réactions violentes des forces de police.
10 avril : grève générale en Kabylie. Le syndicat étudiant (UNJA) proche du gouvernement, dénonce des manifestants « téléguidés de l'extérieur ».
17 avril : dans un discours, le président algérien Chadli Bendjedid déclare que l'Algérie est un pays « arabe, musulman, algérien », et que « la démocratie ne signifie pas l'anarchie ». Le même jour, les grévistes sont expulsés de l'hôpital de Tizi Ouzou et des locaux de la SONELEC.
20 avril : suite une répression sur tous les lieux occupés (université, hôpital, usines) de Tizi-Ouzou, une grève générale spontanée est déclenchée par la population de la ville : plus aucune enseigne en arabe ne subsiste, ni plaque de rues. La Kabylie est désormais coupée du monde.
23 avril : l'université de Tizi Ouzou est prise d'assaut par les forces de l'ordre au cours de l'opération Mizrana.
Le mouvement se poursuit en faveur des 24 détenus
Saïd Saadi,
Ferhat Mehenni,
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Mustapha Bacha,
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Idir Ahmed Zayed,
Aziz Tari,
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? Stiet,
? Helat,
Rachid Ait Ouakli,
Maamar Berdous,
M'hamed Rachedi et
Mohand Ameziane Bencheikh.
Il parvient à les faire libérer au mois de juin.
Dès lors, le mouvement berbère tiens des assises au mois d'août lors du Séminaire de Yakouren. Il décide de capitaliser l'avancée de ses idées dans le corps social en multipliant les activités de terrain par la voie pacifique.
C'est ainsi que, dès la rentrée universitaire d'octobre 1980, chaque campus universitaire du centre du pays se dote d'un collectif culturel en charge de la promotion des activités culturelles berbères en milieu universitaire. Dès janvier 1981, de nombreux lycées suivent.
Théâtre, chansons engagées foisonnent et expriment un bouillonnement inattendu chez les descendants de « l'Eternel Jugurtha ». Mais c'est le succès considérable des "cours sauvages de berbère" animés par Salem Chaker à la Faculté Centrale d'Alger et par Mustapha Benkhemou à l'Université de Bab Ezzouar et dans les Instituts de Boumerdès qui pousse les autorités algériennes à mettre le holà.
Une grossière provocation policière est le prétexte à l'arrestation de 22 étudiants dont 3 récidivistes (Arezki Ait Larbi, Mustapha Bacha et Salah Boukrif), ainsi que Mustapha Benkhemou et Abderrezzak Hamouda (le fils du colonel Si El Haoues) de M'chounech dans les Aurès. A Béjaia un grand soulèvement commencera à partir du 19 mai 1981 autour de la revendication amazigh à laquelle s'est ajouté la dénonciation du détournement du projet d'université vers une autre wilaya. La répression a été féroce et des dizaines de jeunes essentiellement des lycéens ont été arrêtés. Figurent parmi les personnes arrêtées trois étudiants de Tizi-Ouzou et ancien détenus de Berrouaghia (parmi les 24) il s'agit de Tari Aziz, Idriss Lamari et Djamel Zenati.
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Les conséquences
Politiquement, le Printemps berbère est le premier mouvement populaire spontané. Il ouvre la voie à une remise en cause du régime algérien. Ces émeutes préfigurent celles de Constantine en 1986 et d'Alger en 1988.
Sur le plan social, le mouvement traduit l'émergence d'une génération d'intellectuels engagés dans le combat démocratique (Tahar Djaout, Ferhat Mehenni...).
Sur le plan culturel, le Printemps berbère brise le tabou linguistique et culturel : il est la traduction d'une remise en cause de l'arabisation intensive de l'administration au détriment du berbère. Cette prise de conscience identitaire a également touché le Maroc voisin, où ces événements sont commémorés chaque année par les étudiants berbérophones.
La reconnaissance de la langue Tamazight
Apres ce combat intellectuel qui a duré plus de 20 ans, la langue berbère est maintenant reconnue comme langue nationale de l'Algérie. Le premier ministre algérien d'origine kabyle, Ahmed Ouyahia, et quelques députés ont même prononcé une partie de leurs discours en tamazight. Depuis 1995, un haut commissariat à l'amazighité (HCA) existe, créé par Liamine Zeroual, avec pour mission de soutenir académiquement et administrativement l'enseignement de tamazight. Un établissement critiqué pour son immobilisme par les leaders du mouvement berbère. La télévision publique diffuse, depuis 20 ans, un journal télévisé en langue amazighe à 19h, copie conforme de l'édition arabophone du JT protocolaire de 20h. Depuis ces deux dernières années, la langue tamazigh est étudiée dans les établissements scolaires primaires et secondaires, et sera même en examen de BAC et cela dans la kabylie. Une chaîne de télévision (Tamazight TV) a été lancée, dans la foulée de l'élection présidentielle d'avril 2009, débouchant sur la reconduction de Abdelaziz Bouteflika. Son audience est inconnue jusque là.
wikipedia
Politiquement, le Printemps berbère est le premier mouvement populaire spontané. Il ouvre la voie à une remise en cause du régime algérien. Ces émeutes préfigurent celles de Constantine en 1986 et d'Alger en 1988.
Sur le plan social, le mouvement traduit l'émergence d'une génération d'intellectuels engagés dans le combat démocratique (Tahar Djaout, Ferhat Mehenni...).
Sur le plan culturel, le Printemps berbère brise le tabou linguistique et culturel : il est la traduction d'une remise en cause de l'arabisation intensive de l'administration au détriment du berbère. Cette prise de conscience identitaire a également touché le Maroc voisin, où ces événements sont commémorés chaque année par les étudiants berbérophones.
La reconnaissance de la langue Tamazight
Apres ce combat intellectuel qui a duré plus de 20 ans, la langue berbère est maintenant reconnue comme langue nationale de l'Algérie. Le premier ministre algérien d'origine kabyle, Ahmed Ouyahia, et quelques députés ont même prononcé une partie de leurs discours en tamazight. Depuis 1995, un haut commissariat à l'amazighité (HCA) existe, créé par Liamine Zeroual, avec pour mission de soutenir académiquement et administrativement l'enseignement de tamazight. Un établissement critiqué pour son immobilisme par les leaders du mouvement berbère. La télévision publique diffuse, depuis 20 ans, un journal télévisé en langue amazighe à 19h, copie conforme de l'édition arabophone du JT protocolaire de 20h. Depuis ces deux dernières années, la langue tamazigh est étudiée dans les établissements scolaires primaires et secondaires, et sera même en examen de BAC et cela dans la kabylie. Une chaîne de télévision (Tamazight TV) a été lancée, dans la foulée de l'élection présidentielle d'avril 2009, débouchant sur la reconduction de Abdelaziz Bouteflika. Son audience est inconnue jusque là.
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Printemps noir
Le Printemps noir (en kabyle Tafsut taberkant [θæfsuθ θævərçænt]) est le nom donné aux violentes émeutes qui ont éclaté en Kabylie, région berbère du nord de l'Algérie, et leur répression par l'armée algérienne entre avril 2001 et avril 2002.
Chronologie
Le 18 avril 2001, Massinissa Guermah, un jeune lycéen, est tué d'une rafale d'arme automatique par les gendarmes dans les locaux de la gendarmerie de Beni Douala (At Dwala) en Grande Kabylie. Cet évènement — qui s'inscrit dans une série de manifestations hostiles à la jeunesse de la part des forces de l'ordre — sera l'élément déclencheur de l'insurrection kabyle.
Le 22 avril, le ministre de l'Intérieur, reprenant les informations du communiqué rendu public par le commandement de la gendarmerie nationale sur la mort de Guermah, déclare que ce dernier était « un délinquant de 26 ans ». À la suite de cette déclaration, la presse publie le bulletin de naissance de Massinissa prouvant qu'il s'agissait en réalité d'un lycéen de 16 ans.
wikipedia
De violentes émeutes ont lieu pour dénoncer les injustices et les abus d'autorité. De nombreux bâtiments officiels sont détruits par le feu ou pris d'assaut par les jeunes émeutiers. Ces manifestations sont réprimées par les forces de l'ordre, notamment la gendarmerie nationale, qui tirent à balles réelles sur les manifestants qui sont, pour la plupart, des collégiens ou des lycéens. On décompte plus d'une quarantaine de morts et des centaines de blessés, rien que pour les journées du 25 au 28 avril 2001.
Durant le mois de mai, et en l'absence d'une réaction politique rapide et réfléchie pour ramener le calme, les affrontements se font d'une rare intensité et la répression est tout aussi violente, émaillée par le pillage de magasins et de domiciles en représailles.
Les gendarmes font 15 nouvelles victimes et des dizaines de blessés. Le mouvement s'organise et crée la « Coordination des âarchs, daïras et communes » (CADC).
Le 14 juin, une imposante marche converge vers Alger pour remettre au président Abdelaziz Bouteflika un texte de revendication : la « Plate-forme d'El Kseur ». Les manifestants ne sont pas reçus et sont stoppés par les forces de l'ordre. La répression fait 8 victimes, et 130 personnes sont portées disparues — elles seront soit retrouvées mortes, soit hospitalisées dans les alentours, soit mises en garde-à-vue. De nombreux affrontements vont succéder à cette manifestation, entraînant des dizaines de morts, des centaines de blessés et de multiples arrestations. Le premier ministre Ali Benflis tente d'ouvrir le dialogue avec les âarchs, mais sans succès. Au cours de cette manifestation plusieurs bâtiments publics et privés ont été détruits par les manifestants.
Aussi les forces de l'ordre vont-elles piller des maisons et des magasins, et organiser des raids nocturnes dans les villages, à la recherche des émeutiers, notamment ceux identifiés comme étant les meneurs du mouvement.
Au cours du mois de mars 2002, les attaques répétées organisées par de jeunes émeutiers, sont souvent suivies d'incendies volontaires, touchant les symboles du pouvoir — les mairies, les daïras, les centres des impôts, les tribunaux, les brigades de gendarmerie et les commissariats de police, et même les structures appartenant à des partis politiques, etc. En réaction à cette furie jamais égalée auparavant, des arrestations musclées suivies de tortures et de brimades humiliantes, sont perpétrées par les forces de l'ordre. Le 12 mars, le président de la république annonce de nouvelles mesures allant dans le sens de l'apaisement — dont le statut de « langue nationale », accordé au tamazight. Mais les affrontements ne cessent pas entre les forces de l'ordre et les manifestants. Des villes, comme Azazga, sont assiégées par les gendarmes pour y mener des expéditions punitives. De simples passants sont tabassés, des opposants politiques et des journalistes sont maltraités et des dizaines de responsables de comités de villages (délégués des âarchs) sont arrêtés.
L'arrivée de Ahmed Ouyahia au poste de premier ministre permet la reprise du dialogue : en octobre 2003, le chef du gouvernement rouvre les discussions avec les âarchs. Une grande partie des revendications de la « Plate-forme d'El Kseur » est accordée.
Le bilan de ces émeutes est de 132 morts et plus de 5 000 blessés .
Le Printemps noir (en kabyle Tafsut taberkant [θæfsuθ θævərçænt]) est le nom donné aux violentes émeutes qui ont éclaté en Kabylie, région berbère du nord de l'Algérie, et leur répression par l'armée algérienne entre avril 2001 et avril 2002.
Chronologie
Le 18 avril 2001, Massinissa Guermah, un jeune lycéen, est tué d'une rafale d'arme automatique par les gendarmes dans les locaux de la gendarmerie de Beni Douala (At Dwala) en Grande Kabylie. Cet évènement — qui s'inscrit dans une série de manifestations hostiles à la jeunesse de la part des forces de l'ordre — sera l'élément déclencheur de l'insurrection kabyle.
Le 22 avril, le ministre de l'Intérieur, reprenant les informations du communiqué rendu public par le commandement de la gendarmerie nationale sur la mort de Guermah, déclare que ce dernier était « un délinquant de 26 ans ». À la suite de cette déclaration, la presse publie le bulletin de naissance de Massinissa prouvant qu'il s'agissait en réalité d'un lycéen de 16 ans.
wikipedia
De violentes émeutes ont lieu pour dénoncer les injustices et les abus d'autorité. De nombreux bâtiments officiels sont détruits par le feu ou pris d'assaut par les jeunes émeutiers. Ces manifestations sont réprimées par les forces de l'ordre, notamment la gendarmerie nationale, qui tirent à balles réelles sur les manifestants qui sont, pour la plupart, des collégiens ou des lycéens. On décompte plus d'une quarantaine de morts et des centaines de blessés, rien que pour les journées du 25 au 28 avril 2001.
Durant le mois de mai, et en l'absence d'une réaction politique rapide et réfléchie pour ramener le calme, les affrontements se font d'une rare intensité et la répression est tout aussi violente, émaillée par le pillage de magasins et de domiciles en représailles.
Les gendarmes font 15 nouvelles victimes et des dizaines de blessés. Le mouvement s'organise et crée la « Coordination des âarchs, daïras et communes » (CADC).
Le 14 juin, une imposante marche converge vers Alger pour remettre au président Abdelaziz Bouteflika un texte de revendication : la « Plate-forme d'El Kseur ». Les manifestants ne sont pas reçus et sont stoppés par les forces de l'ordre. La répression fait 8 victimes, et 130 personnes sont portées disparues — elles seront soit retrouvées mortes, soit hospitalisées dans les alentours, soit mises en garde-à-vue. De nombreux affrontements vont succéder à cette manifestation, entraînant des dizaines de morts, des centaines de blessés et de multiples arrestations. Le premier ministre Ali Benflis tente d'ouvrir le dialogue avec les âarchs, mais sans succès. Au cours de cette manifestation plusieurs bâtiments publics et privés ont été détruits par les manifestants.
Aussi les forces de l'ordre vont-elles piller des maisons et des magasins, et organiser des raids nocturnes dans les villages, à la recherche des émeutiers, notamment ceux identifiés comme étant les meneurs du mouvement.
Au cours du mois de mars 2002, les attaques répétées organisées par de jeunes émeutiers, sont souvent suivies d'incendies volontaires, touchant les symboles du pouvoir — les mairies, les daïras, les centres des impôts, les tribunaux, les brigades de gendarmerie et les commissariats de police, et même les structures appartenant à des partis politiques, etc. En réaction à cette furie jamais égalée auparavant, des arrestations musclées suivies de tortures et de brimades humiliantes, sont perpétrées par les forces de l'ordre. Le 12 mars, le président de la république annonce de nouvelles mesures allant dans le sens de l'apaisement — dont le statut de « langue nationale », accordé au tamazight. Mais les affrontements ne cessent pas entre les forces de l'ordre et les manifestants. Des villes, comme Azazga, sont assiégées par les gendarmes pour y mener des expéditions punitives. De simples passants sont tabassés, des opposants politiques et des journalistes sont maltraités et des dizaines de responsables de comités de villages (délégués des âarchs) sont arrêtés.
L'arrivée de Ahmed Ouyahia au poste de premier ministre permet la reprise du dialogue : en octobre 2003, le chef du gouvernement rouvre les discussions avec les âarchs. Une grande partie des revendications de la « Plate-forme d'El Kseur » est accordée.
Le bilan de ces émeutes est de 132 morts et plus de 5 000 blessés .
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Gouvernement provisoire kabyle, investissements étrangers : les réponses d’Ahmed Ouyahia
L’annonce de la création du Gouvernement provisoire kabyle (GPK) est un « tintamarre », a déclaré, mercredi 2 juin, à la presse le premier ministre Ahmed Ouyahia en marge de l’inauguration de la Foire internationale d’Alger. C’est la première réaction officielle à l'annonce mercredi de la création du GPK par le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) de Ferhat Mehenni.
Par ailleurs, M. Ouyahia qui a inauguré la FIA en présence de tous les ministres excepté le vice-premier ministre Yazid Zerhouni, a indiqué que « l’Algérie n’était pas qu’un marché, mais aussi un pays. On ne va pas mettre 286 milliards de dollars pour les importations. On va les utiliser pour le développement de notre économie ».
L’Algérie a adopté fin mai un plan d’investissements publics de 286 milliards de dollars pour la période 2010-2014.
« J’espère que cette foire sera une belle occasion pour que les acteurs de la vie économique nouent des contacts », a ajouté M. Ouyahia qui a mis l’accent sur « l’importance du marché algérien ».
L’Algérie dispose de « cartes gagnantes et veut négocier avec ses partenaires dans son propre marché », a-t-il dit. Le gouvernement a pris en 2009 une série de mesures visant à réduire la facture d’importation qui a atteint 40 milliards de dollars en 2008, notamment en interdisant le crédit à la consommation et en instaurant le crédit documentaire comme unique moyen de payement des importations. L’Algérie a décidé également de garder la majorité (51%) du capital dans les projets d’investissements impliquant des étrangers.
http://www.tsa-algerie.com
L’annonce de la création du Gouvernement provisoire kabyle (GPK) est un « tintamarre », a déclaré, mercredi 2 juin, à la presse le premier ministre Ahmed Ouyahia en marge de l’inauguration de la Foire internationale d’Alger. C’est la première réaction officielle à l'annonce mercredi de la création du GPK par le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) de Ferhat Mehenni.
Par ailleurs, M. Ouyahia qui a inauguré la FIA en présence de tous les ministres excepté le vice-premier ministre Yazid Zerhouni, a indiqué que « l’Algérie n’était pas qu’un marché, mais aussi un pays. On ne va pas mettre 286 milliards de dollars pour les importations. On va les utiliser pour le développement de notre économie ».
L’Algérie a adopté fin mai un plan d’investissements publics de 286 milliards de dollars pour la période 2010-2014.
« J’espère que cette foire sera une belle occasion pour que les acteurs de la vie économique nouent des contacts », a ajouté M. Ouyahia qui a mis l’accent sur « l’importance du marché algérien ».
L’Algérie dispose de « cartes gagnantes et veut négocier avec ses partenaires dans son propre marché », a-t-il dit. Le gouvernement a pris en 2009 une série de mesures visant à réduire la facture d’importation qui a atteint 40 milliards de dollars en 2008, notamment en interdisant le crédit à la consommation et en instaurant le crédit documentaire comme unique moyen de payement des importations. L’Algérie a décidé également de garder la majorité (51%) du capital dans les projets d’investissements impliquant des étrangers.
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Re: Derrière les troubles en Algérie
L’Algérie à l’heure des répressions
Le champ de l’expression se rétrécit davantage par l’arrivée massive de phénomènes sinistres qui engloutissent le verbe et sa teneur en vérité.
Dans ce pays, il est facile d’enfreindre les lois, d’assassiner des âmes que de dénoncer la dérive même dangereuse des responsables. Cet acte reste des plus répréhensibles. Le code pénal approuvé par les députés témoigne clairement de l’intention des tenants du pouvoir d’isoler l’intellectuel, de dompter les lettrés et bâillonner la presse afin d’assurer une mort certaine de la citoyenneté.
Renoncer à la lutte pour notre cause émancipatrice du joug tyrannique, est une démarche des plus pusillanimes.
Le peuple, las d’être dévié par des idéologies rétrogrades, demeure interné dans une psychose inédite, en voyant tous ceux qui s’emparent indûment de son destin, dévoient abusivement sa liberté et confisquent sa légitimité, tout en assistant à ceux qui ont combiné ses propres obsèques à travers cette vulgaire façon de s’imposer pour infliger au pays le plus dangereux cataclysme de tous les temps qu’est l’obscurantisme. Les récents appels au lynchage voire à la liquidation de tous ceux qui prônent le civisme, déconseillent la gaucherie spirituelle, propagent la conscience politique ne sont en fait qu’un prélude à une barbarie aiguillonnée par le cercle du régime actuel.
Cette grave disposition à agir en qualité de mandataires de ce peuple prouve que le souci de la chaise prime sur l’intérêt national. L’usage purement dogmatique des mosquées aux fins de mobiliser une partie de ce peuple contre une autre relève de la parfaite manipulation voire de la démence, à l’ère où le monde entier s’évertue à abolir la violence sous toutes ses formes. Cette stratégie à laquelle recourt monsieur le président en usant de ses vénaux propagateurs pour intimider, menacer et exécuter nos journalistes, démontre distinctement sa fausse apparence d’homme de paix, comme il prétend l’être, tout en arborant sa véritable nature fasciste.
La machine de l’usurpation continue de sévir encore sur notre terre, en menaçant même notre atavisme. L’envahissement de l’Algérie par des courants plutôt par des doctrines exterminatrices de notre empreinte héréditairement algérienne, a fait de ce pays un champ pour toute cette guerre qui ne cesse de générer une sorte d’instabilité qui profite aux mercenaires fanatiques du panarabisme. Cette nation reste la grande victime de ses institutions, une victime à laquelle on persiste à reconnaître le droit d’être réduite à une secte catéchisée par des préceptes passéistes.
Les prêches religieux plutôt terroristes émanant de tous ces lieux de culte et publiquement cautionnés par le « Khalifa » de la tutelle sont sujets à être rejetés de par tous les citoyens préoccupés par le péril de ces homélies.
Notre primordiale réaction est de répondre à tous ces dépassements ignominieux, pilotés par ces officiels qui sont censés représenter un Etat, à travers une action plus décisive qu’est l'épaulement et le soutien aux hommes visés dans ces sermons qui portent un message dérivatif à la religion. En contemplant l’actualité politique algérienne une sorte de pessimisme jaillit aux tréfonds de ma personne. Tous les présages d’un dérapage se manifestent sans qu’aucune réaction n’émerge pour enrayer sa marche vers notre république.
L’état du pays déjà affaibli par la morbide gestion administrative, est soumis à affronter les différentes tentatives de déstabilisation de par tous ces assoiffés du pouvoir en l’occurrence cet actuel collectif du gouvernement. Du criant style de tromperie à l’usage de la violence, ce président s’offre déjà toutes les chances de victoire au prochain scrutin avec comme moyen les basses manœuvres et les médias qui restent prohibés aux autres compétiteurs en lice, ce qui illustre clairement cette détermination à régner anticonstitutionnellement pour concrétiser les projets dévastateurs de l’Algérie.
Ce auquel le peuple n’a pas assisté depuis l’indépendance du pays s’exerce aujourd’hui en toute indécence. Une gabegie exhaustive émaille le quotidien des algériens, une indignité choquante ronge la vie du citoyen. Nos politiques se plaisent dans le fait de se confiner dans une opulence criminelle ce qui a laissé dangereusement l’accès à ces charlatans pour reconvertir ce peuple en un cheptel docile au profit de la vassalité. Des rôles de complicité se jouent visiblement au profit d’un autre règne plus calamiteux : l’achat massif des voix avec les deniers publics, l’entrave de la collecte des signatures d’autres candidats, en usant des embûches d’ordre administratif.
Des agissements médiévaux refont surface comme pour ensorceler tout ce peuple afin de garantir une pérennité dans le métier d’opprimer tous ceux qui portent des idées opposées à celle du régime bouteflékien. L’équipe accapareuse du pouvoir durant onze ans de pouvoir infructueux, a décidé d’incendier le pays pour un autre mandat ravageur au préjudice de notre souveraineté. La concorde nationale que vante monsieur le monarque pour affermir son obédience fondamentaliste qui consiste à tendre la main aux tueurs des innocents, n’est pas au service de tout ce peuple, le temps où la question kabyle demeure une problématique intensifiée par le dépit et le complexe du président vis à vis de cette région irréductible de l’Algérie.
L’acte d’accorder une amnistie patibulaire aux assassins de la nation, sans condescendre à écouter les revendications, pourtant pacifiques, des citoyens kabyles, ces fondateurs du nationalisme, explique clairement le caractère ségrégatif de Bouteflika. Les élections prochaines, en dépit de la fraude institutionnalisée, peindront à jamais notre combat en insignifiant si nous demeurons ainsi des otages du mutisme. Même si la « dynastie » détentrice de tous les moyens falsificateurs des vérités peut indubitablement sévir contre tout effort revendicateur de la légalité, nous devrons continuer à exhiber notre ténacité à fonder une mûre démocratie quelques-soient les brigues de nos contempteurs.
Chekri Rachid.
Enseignant-écrivain.
Akbou.
Le champ de l’expression se rétrécit davantage par l’arrivée massive de phénomènes sinistres qui engloutissent le verbe et sa teneur en vérité.
Dans ce pays, il est facile d’enfreindre les lois, d’assassiner des âmes que de dénoncer la dérive même dangereuse des responsables. Cet acte reste des plus répréhensibles. Le code pénal approuvé par les députés témoigne clairement de l’intention des tenants du pouvoir d’isoler l’intellectuel, de dompter les lettrés et bâillonner la presse afin d’assurer une mort certaine de la citoyenneté.
Renoncer à la lutte pour notre cause émancipatrice du joug tyrannique, est une démarche des plus pusillanimes.
Le peuple, las d’être dévié par des idéologies rétrogrades, demeure interné dans une psychose inédite, en voyant tous ceux qui s’emparent indûment de son destin, dévoient abusivement sa liberté et confisquent sa légitimité, tout en assistant à ceux qui ont combiné ses propres obsèques à travers cette vulgaire façon de s’imposer pour infliger au pays le plus dangereux cataclysme de tous les temps qu’est l’obscurantisme. Les récents appels au lynchage voire à la liquidation de tous ceux qui prônent le civisme, déconseillent la gaucherie spirituelle, propagent la conscience politique ne sont en fait qu’un prélude à une barbarie aiguillonnée par le cercle du régime actuel.
Cette grave disposition à agir en qualité de mandataires de ce peuple prouve que le souci de la chaise prime sur l’intérêt national. L’usage purement dogmatique des mosquées aux fins de mobiliser une partie de ce peuple contre une autre relève de la parfaite manipulation voire de la démence, à l’ère où le monde entier s’évertue à abolir la violence sous toutes ses formes. Cette stratégie à laquelle recourt monsieur le président en usant de ses vénaux propagateurs pour intimider, menacer et exécuter nos journalistes, démontre distinctement sa fausse apparence d’homme de paix, comme il prétend l’être, tout en arborant sa véritable nature fasciste.
La machine de l’usurpation continue de sévir encore sur notre terre, en menaçant même notre atavisme. L’envahissement de l’Algérie par des courants plutôt par des doctrines exterminatrices de notre empreinte héréditairement algérienne, a fait de ce pays un champ pour toute cette guerre qui ne cesse de générer une sorte d’instabilité qui profite aux mercenaires fanatiques du panarabisme. Cette nation reste la grande victime de ses institutions, une victime à laquelle on persiste à reconnaître le droit d’être réduite à une secte catéchisée par des préceptes passéistes.
Les prêches religieux plutôt terroristes émanant de tous ces lieux de culte et publiquement cautionnés par le « Khalifa » de la tutelle sont sujets à être rejetés de par tous les citoyens préoccupés par le péril de ces homélies.
Notre primordiale réaction est de répondre à tous ces dépassements ignominieux, pilotés par ces officiels qui sont censés représenter un Etat, à travers une action plus décisive qu’est l'épaulement et le soutien aux hommes visés dans ces sermons qui portent un message dérivatif à la religion. En contemplant l’actualité politique algérienne une sorte de pessimisme jaillit aux tréfonds de ma personne. Tous les présages d’un dérapage se manifestent sans qu’aucune réaction n’émerge pour enrayer sa marche vers notre république.
L’état du pays déjà affaibli par la morbide gestion administrative, est soumis à affronter les différentes tentatives de déstabilisation de par tous ces assoiffés du pouvoir en l’occurrence cet actuel collectif du gouvernement. Du criant style de tromperie à l’usage de la violence, ce président s’offre déjà toutes les chances de victoire au prochain scrutin avec comme moyen les basses manœuvres et les médias qui restent prohibés aux autres compétiteurs en lice, ce qui illustre clairement cette détermination à régner anticonstitutionnellement pour concrétiser les projets dévastateurs de l’Algérie.
Ce auquel le peuple n’a pas assisté depuis l’indépendance du pays s’exerce aujourd’hui en toute indécence. Une gabegie exhaustive émaille le quotidien des algériens, une indignité choquante ronge la vie du citoyen. Nos politiques se plaisent dans le fait de se confiner dans une opulence criminelle ce qui a laissé dangereusement l’accès à ces charlatans pour reconvertir ce peuple en un cheptel docile au profit de la vassalité. Des rôles de complicité se jouent visiblement au profit d’un autre règne plus calamiteux : l’achat massif des voix avec les deniers publics, l’entrave de la collecte des signatures d’autres candidats, en usant des embûches d’ordre administratif.
Des agissements médiévaux refont surface comme pour ensorceler tout ce peuple afin de garantir une pérennité dans le métier d’opprimer tous ceux qui portent des idées opposées à celle du régime bouteflékien. L’équipe accapareuse du pouvoir durant onze ans de pouvoir infructueux, a décidé d’incendier le pays pour un autre mandat ravageur au préjudice de notre souveraineté. La concorde nationale que vante monsieur le monarque pour affermir son obédience fondamentaliste qui consiste à tendre la main aux tueurs des innocents, n’est pas au service de tout ce peuple, le temps où la question kabyle demeure une problématique intensifiée par le dépit et le complexe du président vis à vis de cette région irréductible de l’Algérie.
L’acte d’accorder une amnistie patibulaire aux assassins de la nation, sans condescendre à écouter les revendications, pourtant pacifiques, des citoyens kabyles, ces fondateurs du nationalisme, explique clairement le caractère ségrégatif de Bouteflika. Les élections prochaines, en dépit de la fraude institutionnalisée, peindront à jamais notre combat en insignifiant si nous demeurons ainsi des otages du mutisme. Même si la « dynastie » détentrice de tous les moyens falsificateurs des vérités peut indubitablement sévir contre tout effort revendicateur de la légalité, nous devrons continuer à exhiber notre ténacité à fonder une mûre démocratie quelques-soient les brigues de nos contempteurs.
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Kabylie : au coeur de la révolte
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Ait Ahmed Argaz
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Re: Derrière les troubles en Algérie
AUX ORIGINES DE LA REVOLTE KABYLE (1/5)
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Re: Derrière les troubles en Algérie
AUX ORIGINES DE LA REVOLTE KABYLE (2/5)
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Re: Derrière les troubles en Algérie
AUX ORIGINES DE LA REVOLTE (3/5)
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Re: Derrière les troubles en Algérie
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Re: Derrière les troubles en Algérie
AUX ORIGINES DE LA REVOLTE (5/5)
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Re: Derrière les troubles en Algérie
Marche du MAK yennayer 2010)
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Re: Derrière les troubles en Algérie
INTERVIEW DE HOCINE AIT AHMED contre Ben Bella et la corruption des arrivistes du pouvoir
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Re: Derrière les troubles en Algérie
De Gaulle en kabylie d'algérie
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Re: Derrière les troubles en Algérie
La france ou le pouvoir français alimente ses enfants de la Kabylie conte les ALGERIENS
De toutes les façons le mal vient biensur de PARIS regardez et analysez bien
Boudiaf mohamed Algérie Les Assassins Du Président Boudiaf
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AIT AHMED JE LE SOUPSONNE QU'IL AVAIT ET A DES RELATIONS AVEC SA MERE; LA FRANCE
De toutes les façons le mal vient biensur de PARIS regardez et analysez bien
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Syfou- Adminstrateur
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Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
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Localisation : Dans un autre repère !
Re: Derrière les troubles en Algérie
Chaque politique a ces qualités comme ces défaut, et c'est valable partout dans le monde entier, l'optimisme et la volonté suivi par des interventions pousse aux changements taux ou tard;
Ceux qui ont le pouvoir ne sont pas obliger de manifester leurs stratégies politiques et objectifs jusqu'à présence de résultat, je pense que s'ils sont arrivés jusqu'à ce niveau de pouvoir, ce n'est pas parce qu'ils sont bêtes!!! je pense aussi que je vais changer de métier et être historien ça m'aidera a réécrire l'histoire. et je veillerais est ce que je dis pas (l'Algérie Française).
Ceux qui ont le pouvoir ne sont pas obliger de manifester leurs stratégies politiques et objectifs jusqu'à présence de résultat, je pense que s'ils sont arrivés jusqu'à ce niveau de pouvoir, ce n'est pas parce qu'ils sont bêtes!!! je pense aussi que je vais changer de métier et être historien ça m'aidera a réécrire l'histoire. et je veillerais est ce que je dis pas (l'Algérie Française).
Droit_De_l'Homme- Adm
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Age : 43
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Date d'inscription : 22/07/2010
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