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Forces armées de la fédération de Russie
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algeriedrs :: Forces conventionnelles et non-conventionnelles dans le monde :: Forces classiques dans le monde :: Forces armées dans le monde
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Forces armées de la fédération de Russie
Les forces armées de la fédération de Russie ((ru): Вооружё́нные Си́лы Росси́йской Федера́ции Translittération: Voruzhonnije Síly Rossíyskoj Federátsii) sont nées le 7 mai 1992 par un décret du président Eltsine qui plaçait toutes les forces de l'ex-armée soviétique présentes sur le territoire russe sous le commandement du nouveau ministère russe de la Défense. De par l'Article 87 de la Constitution, le président de la Fédération de Russie est le commandant en chef suprême des forces armées. La Russie est également membre de l'Organisation du traité de sécurité collective.
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Organisation générale
Dans l'organisation soviétique, le ministère de la Défense avait un rôle administratif, le commandement des troupes étant assuré par le chef de l'état-major général. Maintenant, le ministre assure de plus en plus, le commandement effectif des forces armées.
Effectifs
Avec 1 037 000 militaires dans le service actif et 21 000 000 de réservistes, l'armée russe est la cinquième plus grande armée du monde.
La conscription obligatoire
Le recrutement d'engagés n'atteint que 17 % de l'objectif fixé par le gouvernement dans la région de Moscou et de 45 % dans le Nord-Caucase.
Sur l’ensemble du territoire, neuf jeunes sur dix parviennent à éviter la conscription obligatoire, dont Vladimir Poutine a réduit la durée de 24 à 12 mois en 2006.
Les différentes forces
Les forces armées sont divisées en trois grandes branches :
Les forces terrestres
L'armée de l'Air
La Marine
Les trois services indépendants
Les troupes de missiles stratégiques ;
Les troupes aéroportées ;
Les troupes spatiales.
Les forces indépendantes
Ces forces ne dépendent aucunement des autres forces citées ci-dessus. Elle possèdent leur propre commandement et leurs propres moyens.
Troupes de missiles stratégiques
Composante terre de la force de dissuasion, les Troupes de missiles stratégiques étaient fortes en 2006 de 80 000 hommes.
Potentiel nucléaire
La Russie est aussi l'un des cinq pays reconnus officiellement comme possédant l'arme nucléaire. C'est d'ailleurs elle qui possède le plus vaste et le plus puissant arsenal nucléaire au monde.
Forces spatiales
Les Forces spatiales de la fédération de Russie ont pour tâches principales sont la lutte antimissile et la collecte d'informations au moyen de satellites de reconnaissances.
Troupes aéroportées
Les Troupes aéroportées sont placées sous le commandement du colonel général Valeri Evguenievitch Evtoukhovitch.
Les districts militaires
Ces troupes susdites sont réparties en six districts militaires :
Le district militaire de Moscou (Московский, Moskovsky)
Le district militaire de Léningrad (Ленинградский, Leningradsky)
Le District militaire du Nord-Caucase (Северо-Кавказский, Severo-Kavkazsky)
Le district militaire Volga-Oural (Приволжско-Уральский, Privolzhsko-Uralsky) (Il inclut la 15e brigade de fusiliers motorisés, qui a participé à l'exercice « Normandie-Niemen 07 » en avril 2007 avec la 1re brigade mécanisée).
Le district militaire sibérien (Сибирский, Sibirsky)
Le district militaire d’Extrême-Orient (Дальневосточный, Dalnevostochny)
Il existe aussi, une région militaire spéciale de Kaliningrad, sous l'autorité de la flotte de la Baltique.
Budget
Moscou a reservé, en 2006, un budget estimé à 413,7 milliards de roubles, soit 23,6 milliards de dollars.
Doctrine militaire
La doctrine militaire de la Fédération de Russie est héritière de la réforme organisée par Mikhaïl Frounze à la fin des années 1920 : une armée populaire permanente destinée à protéger le pays des agressions extérieures. Depuis 2005, cette doctrine est en cours de révision sous l'autorité du général Makhmout Gareev. Les menaces ne seraient plus les armées contre-révolutionnaires mais :
L'instabilité de certains États déchirés par des conflits ethniques ;
L'aventurisme militaire des États-Unis à la recherche de ressources énergétiques.
Les forces armées devraient donc être capables, non seulement de défendre la patrie, mais aussi de peser dans le monde comme arbitre géopolitique en évitant tout affrontement direct avec les États-Unis.
La nouvelle doctrine militaire russe, adoptée le 21 avril 2000, multipliant les références à la crise du Kosovo, évoque abondamment l’ensemble des facteurs qui ont provoqué la dégradation des perceptions que les responsables russes ont de l’Occident. Néanmoins, la Tchétchénie et les instabilités dans la périphérie sud de la Russie sont également présentes dans la doctrine. Et différents éléments, dans ce texte comme dans la politique aujourd’hui mise en œuvre par le Kremlin, permettent de relativiser l’idée selon laquelle la Russie est revenue à des postures anti-occidentales.
L'armée russe est structurellement à l'heure de la modernisation par la professionnalisation de son contingent, et donc à la diminution globale de ses effectifs. De 4 à 5,3 millions de soldats et officiers dans les années 1980, elle passe à 2,1 millions en 1994, 1,3 millions en 2000, 850 000 en 2003, et 1 027 000 en 2006.
En 2007, 50 % des sergents et recrues sont ainsi professionnalisés. Il est prévu qu'un quart des effectifs soient placés sous contrat en 2008. Cette réforme concerne également l'organisation des académies militaires : de 79 écoles en 2004, 57 seulement seront ouvertes en 2008 avec une tendance à la spécialisation pour retenir les jeunes officiers.
Perspectives
À la fin de l'ère soviétique, la Russie s'est retrouvée avec un important stock d'armes en tout genres mais avec très peu de moyens pour les entretenir. Passé la dure période des années 90-2000, le gouvernement lance le programme de réarmement 2007-2015 qui prévoit principalement l'achat de nouveaux matériels et dans une moindre mesure, la mise à niveau des anciens.
Voici quelques exemples d'acquisitions prévues par le programme:
66 complexes Topol-M, environ soixante Iskander et plusieurs dizaines de systèmes S-400 Triumph.
20 lance-roquettes multiples Smersh, remplacement de 40 bataillons de chars (1 400 unités) et de plusieurs centaines de blindés de type BMP-4, BMD-4 et BTR-90.
58 chasseur-bombardiers Su-34, 200 Su-25SM, 300 hélicoptères Mil Mi-28 (qui deviendra le principal hélicoptère d'attaque de l'armée russe) et 30 Ka-52.
Plusieurs sous-marins de classe Boreï ainsi que 12 navires de surface de divers types.
Exercices et manœuvres
L'armée russe participe activement, tant à l'intérieur de ses frontières (Mobilité 2004 ou Centre 2006), qu'à l'étranger (Mission de paix 2005, Bouclier de l'union 2006).
Depuis quelque temps, l'armée de l'air a recommencé ses patrouilles qui avait cessés dans les années 90. On a ainsi pu voir des bombardiers Tu-160 et Tu-95 au-dessus de l'Atlantique et du Pacifique. Deux Tu-160 ont participé aux manœuvres communes au Vénézuela en 2008.
wikipedia
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Organisation générale
Dans l'organisation soviétique, le ministère de la Défense avait un rôle administratif, le commandement des troupes étant assuré par le chef de l'état-major général. Maintenant, le ministre assure de plus en plus, le commandement effectif des forces armées.
Effectifs
Avec 1 037 000 militaires dans le service actif et 21 000 000 de réservistes, l'armée russe est la cinquième plus grande armée du monde.
La conscription obligatoire
Le recrutement d'engagés n'atteint que 17 % de l'objectif fixé par le gouvernement dans la région de Moscou et de 45 % dans le Nord-Caucase.
Sur l’ensemble du territoire, neuf jeunes sur dix parviennent à éviter la conscription obligatoire, dont Vladimir Poutine a réduit la durée de 24 à 12 mois en 2006.
Les différentes forces
Les forces armées sont divisées en trois grandes branches :
Les forces terrestres
L'armée de l'Air
La Marine
Les trois services indépendants
Les troupes de missiles stratégiques ;
Les troupes aéroportées ;
Les troupes spatiales.
Les forces indépendantes
Ces forces ne dépendent aucunement des autres forces citées ci-dessus. Elle possèdent leur propre commandement et leurs propres moyens.
Troupes de missiles stratégiques
Composante terre de la force de dissuasion, les Troupes de missiles stratégiques étaient fortes en 2006 de 80 000 hommes.
Potentiel nucléaire
La Russie est aussi l'un des cinq pays reconnus officiellement comme possédant l'arme nucléaire. C'est d'ailleurs elle qui possède le plus vaste et le plus puissant arsenal nucléaire au monde.
Forces spatiales
Les Forces spatiales de la fédération de Russie ont pour tâches principales sont la lutte antimissile et la collecte d'informations au moyen de satellites de reconnaissances.
Troupes aéroportées
Les Troupes aéroportées sont placées sous le commandement du colonel général Valeri Evguenievitch Evtoukhovitch.
Les districts militaires
Ces troupes susdites sont réparties en six districts militaires :
Le district militaire de Moscou (Московский, Moskovsky)
Le district militaire de Léningrad (Ленинградский, Leningradsky)
Le District militaire du Nord-Caucase (Северо-Кавказский, Severo-Kavkazsky)
Le district militaire Volga-Oural (Приволжско-Уральский, Privolzhsko-Uralsky) (Il inclut la 15e brigade de fusiliers motorisés, qui a participé à l'exercice « Normandie-Niemen 07 » en avril 2007 avec la 1re brigade mécanisée).
Le district militaire sibérien (Сибирский, Sibirsky)
Le district militaire d’Extrême-Orient (Дальневосточный, Dalnevostochny)
Il existe aussi, une région militaire spéciale de Kaliningrad, sous l'autorité de la flotte de la Baltique.
Budget
Moscou a reservé, en 2006, un budget estimé à 413,7 milliards de roubles, soit 23,6 milliards de dollars.
Doctrine militaire
La doctrine militaire de la Fédération de Russie est héritière de la réforme organisée par Mikhaïl Frounze à la fin des années 1920 : une armée populaire permanente destinée à protéger le pays des agressions extérieures. Depuis 2005, cette doctrine est en cours de révision sous l'autorité du général Makhmout Gareev. Les menaces ne seraient plus les armées contre-révolutionnaires mais :
L'instabilité de certains États déchirés par des conflits ethniques ;
L'aventurisme militaire des États-Unis à la recherche de ressources énergétiques.
Les forces armées devraient donc être capables, non seulement de défendre la patrie, mais aussi de peser dans le monde comme arbitre géopolitique en évitant tout affrontement direct avec les États-Unis.
La nouvelle doctrine militaire russe, adoptée le 21 avril 2000, multipliant les références à la crise du Kosovo, évoque abondamment l’ensemble des facteurs qui ont provoqué la dégradation des perceptions que les responsables russes ont de l’Occident. Néanmoins, la Tchétchénie et les instabilités dans la périphérie sud de la Russie sont également présentes dans la doctrine. Et différents éléments, dans ce texte comme dans la politique aujourd’hui mise en œuvre par le Kremlin, permettent de relativiser l’idée selon laquelle la Russie est revenue à des postures anti-occidentales.
L'armée russe est structurellement à l'heure de la modernisation par la professionnalisation de son contingent, et donc à la diminution globale de ses effectifs. De 4 à 5,3 millions de soldats et officiers dans les années 1980, elle passe à 2,1 millions en 1994, 1,3 millions en 2000, 850 000 en 2003, et 1 027 000 en 2006.
En 2007, 50 % des sergents et recrues sont ainsi professionnalisés. Il est prévu qu'un quart des effectifs soient placés sous contrat en 2008. Cette réforme concerne également l'organisation des académies militaires : de 79 écoles en 2004, 57 seulement seront ouvertes en 2008 avec une tendance à la spécialisation pour retenir les jeunes officiers.
Perspectives
À la fin de l'ère soviétique, la Russie s'est retrouvée avec un important stock d'armes en tout genres mais avec très peu de moyens pour les entretenir. Passé la dure période des années 90-2000, le gouvernement lance le programme de réarmement 2007-2015 qui prévoit principalement l'achat de nouveaux matériels et dans une moindre mesure, la mise à niveau des anciens.
Voici quelques exemples d'acquisitions prévues par le programme:
66 complexes Topol-M, environ soixante Iskander et plusieurs dizaines de systèmes S-400 Triumph.
20 lance-roquettes multiples Smersh, remplacement de 40 bataillons de chars (1 400 unités) et de plusieurs centaines de blindés de type BMP-4, BMD-4 et BTR-90.
58 chasseur-bombardiers Su-34, 200 Su-25SM, 300 hélicoptères Mil Mi-28 (qui deviendra le principal hélicoptère d'attaque de l'armée russe) et 30 Ka-52.
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L'armée russe participe activement, tant à l'intérieur de ses frontières (Mobilité 2004 ou Centre 2006), qu'à l'étranger (Mission de paix 2005, Bouclier de l'union 2006).
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Re: Forces armées de la fédération de Russie
Military Parade in Moscow 9 may 2009 Mixed / Desfile militar en Rusia (hell march)
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Re: Forces armées de la fédération de Russie
День Победы, Victory day Moscow 9.may 2009 the weapons.
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Re: Forces armées de la fédération de Russie
Bases et garnisons russes à l'étranger (2009)
La Russie possède plusieurs centaines de bases, soldats, chars et avions de tout genre répartis surtout dans les pays de l'ancienne Union soviétique ainsi que dans certains pays alliés (Syrie, par exemple). Voici une liste des principales bases ne se trouvant pas sur son territoire :
Abkhazie : 1 700 militaires russes début 2010 dont au moins 4 bases.
Azerbaïdjan : la Russie y possède la station radar de Darial (à Gabala).
Arménie: la Russie y possède la 102e base militaire (à Gyumri) ; la base abrite en garnison 5 000 soldats russes.
Biélorussie : la Russie y dispose de la station radar Volga et du 43e nœud de transmission de la marine russe ; la Russie y entretient en garnison 300 soldats russes.
Kazakhstan : la Russie y dispose du 5e cosmodrome d'essai (rattaché à la base de Baïkonour), d'un régiment d'aviation (à Koustanaï) et d'un nœud radiotechnique des Forces spatiales (situé au polygone de Sarishagan à Prioziorsk).
Kirghizistan : la Russie y dispose de la base aérienne de Kant et du centre d'essai d'armement anti-sous-marins (basé à Karakol) ; la Russie y entretient en garnison 500 soldats russes.
Ouzbékistan : la Russie y dispose de la base aérienne de Karshi-Hanabad.
Tadjikistan: la Russie y dispose d'un centre de contrôle de l'espace cosmique (à Nourek) ; la Russie y entretient en garnison 7 800 soldats russes.
Ukraine: la Russie dispose d'une partie du port de Sébastopol qui est également le QG de la Flotte de la mer Noire ; la Russie y entretient en garnison 1 600 soldats russes et 380 bâtiments de guerre.
Moldavie : la Russie y entretient en garnison 1 200 soldats de la XIV°armée ainsi que 684 soldats russes issus de la mission JKF de maintien de la paix de la CEI à la frontière moldavo-transnistrienne (ces derniers sont accompagnés par 500 militaires transnistriens).
Ossétie du Sud : des accords entre l'Ossétie du Sud et la Russie sont en cours sur les bases et les soldats russes y stationnant.
Syrie : la Russie y dispose de la base navale de la ville de Tartus et y stationne une garnison de 150 hommes.
Soudan : la Russie y a envoyé 146 hommes à l'occasion de la mission MINUS de maintien de la paix de l'ONU.
Wiki
La Russie possède plusieurs centaines de bases, soldats, chars et avions de tout genre répartis surtout dans les pays de l'ancienne Union soviétique ainsi que dans certains pays alliés (Syrie, par exemple). Voici une liste des principales bases ne se trouvant pas sur son territoire :
Abkhazie : 1 700 militaires russes début 2010 dont au moins 4 bases.
Azerbaïdjan : la Russie y possède la station radar de Darial (à Gabala).
Arménie: la Russie y possède la 102e base militaire (à Gyumri) ; la base abrite en garnison 5 000 soldats russes.
Biélorussie : la Russie y dispose de la station radar Volga et du 43e nœud de transmission de la marine russe ; la Russie y entretient en garnison 300 soldats russes.
Kazakhstan : la Russie y dispose du 5e cosmodrome d'essai (rattaché à la base de Baïkonour), d'un régiment d'aviation (à Koustanaï) et d'un nœud radiotechnique des Forces spatiales (situé au polygone de Sarishagan à Prioziorsk).
Kirghizistan : la Russie y dispose de la base aérienne de Kant et du centre d'essai d'armement anti-sous-marins (basé à Karakol) ; la Russie y entretient en garnison 500 soldats russes.
Ouzbékistan : la Russie y dispose de la base aérienne de Karshi-Hanabad.
Tadjikistan: la Russie y dispose d'un centre de contrôle de l'espace cosmique (à Nourek) ; la Russie y entretient en garnison 7 800 soldats russes.
Ukraine: la Russie dispose d'une partie du port de Sébastopol qui est également le QG de la Flotte de la mer Noire ; la Russie y entretient en garnison 1 600 soldats russes et 380 bâtiments de guerre.
Moldavie : la Russie y entretient en garnison 1 200 soldats de la XIV°armée ainsi que 684 soldats russes issus de la mission JKF de maintien de la paix de la CEI à la frontière moldavo-transnistrienne (ces derniers sont accompagnés par 500 militaires transnistriens).
Ossétie du Sud : des accords entre l'Ossétie du Sud et la Russie sont en cours sur les bases et les soldats russes y stationnant.
Syrie : la Russie y dispose de la base navale de la ville de Tartus et y stationne une garnison de 150 hommes.
Soudan : la Russie y a envoyé 146 hommes à l'occasion de la mission MINUS de maintien de la paix de l'ONU.
Wiki
Syfou- Adminstrateur
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Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
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Localisation : Dans un autre repère !
Re: Forces armées de la fédération de Russie
11/06/2010
AFP/ Kazbek Basayev
Par Ilia Kramnik, RIA Novosti
La réforme militaire aborde une étape nouvelle : la Russie renonce aux Régions militaires qui existent depuis près d’un siècle et demi et passe aux Commandements opérationnels stratégiques.
Les six Régions militaires seront remplacées par quatre Commandements opérationnels stratégiques (COS) avec des états-majors situés à Khabarovsk, Ekaterinbourg, Saint-Pétersbourg et Rostov-sur-le-Don. La direction de ces groupements sera assurée par des commandants dont relèveront toutes les forces, y compris la Marine de guerre, les forces aériennes et la défense anti-aérienne.
Bien entendu, les Commandements seront bien plus vastes que les Régions militaires actuelles. Le Commandement Est comprendra la Région militaire d’Extrême-Orient russe et une partie de la Région militaire de Sibérie, ainsi que la Flotte du Pacifique. Les Régions militaires de Moscou et de Leningrad fusionneront au sein du Commandement Ouest. Le Commandement Sud sera créé sur la base de la Région militaire du Caucase du Nord et comprendra aussi la Flotte russe de la mer Noire, dont les effectifs seront légèrement réduits, et la flottille de la Caspienne.
La nécessité d’une réforme prévoyant la création de Commandements interarmées en remplacement des Régions militaires se faisait sentir depuis longtemps mais le mécanisme de réalisation pose de nombreuses questions. La première d’entre elles porte sur la capacité des officiers et des généraux russes à gérer des structures interarmes aussi diverses. La seconde est de savoir si ces structures seront aptes à réagir à toutes les sortes de menaces qui surgissent dans la vaste zone de responsabilité qui est la leur sur le territoire du pays et au-delà de ses frontières ? Cela concerne surtout le commandement de la flotte, y compris sur les théâtres d’opérations éloignés : dans l’océan Indien, en Méditerranée et dans d’autres régions d’importance stratégique.
Pour que ce commandement soit efficace, le rôle des officiers de Marine doit être considérablement accru dans les Commandements interarmées, sinon la flotte perdra, en fait, son statut de force armée indépendante, pour devenir une « unité maritime de l’armée », ce qui rendrait impossible l’accomplissement de la majeure partie des missions qui incombent à la Marine.
L’équipement des troupes et des états-majors en matériel moderne de commandement et de communication pose aussi des questions importantes. La réorganisation des structrues interarmes sans disposer des moyens techniques appropriés n’apportera pas le résultat requis et, plus grave, abaissera considérablement l’efficacité de commandement des troupes même par rapport à la situation actuelle qui semble loin d’être idéale.
L’équipement des troupes en matériel de combat moderne est un problème non moins important, bien que le rythme et les volumes des livraisons aient commencé à s’accroître ces derniers temps. Ce problème est aggravé par les contradictions inhérentes au système russe de gestion des commandes militaires de l’Etat qui comporte deux départements parallèles – Rosoboronzakaz et Rosoboronpostavka – dont les fonctions sont en concurrence. La confusion qui règne dans les commandes militaires de l’Etat jointe à la crise financière de 2009 a perturbé les délais de conclusion de nombreux contrats, tandis que la transparence du système et sa fermeté face à la corruption restent insuffisantes.
L’équipement des troupes en systèmes modernes de commandement et de communication, ainsi que la construction d’aéronefs ultramodernes pour les forces aériennes et de navires pour la Marine de guerre russe accusent un retard particulier sur ce plan car les délais prévus sont souvent reportés. D’ailleurs, il convient de souligner que la responsabilité en incombe souvent dans ces cas-là non pas seulement au ministère de la Défense, mais aussi aux entreprises qui exécutent les commandes.
AFP/ Kazbek Basayev
Par Ilia Kramnik, RIA Novosti
La réforme militaire aborde une étape nouvelle : la Russie renonce aux Régions militaires qui existent depuis près d’un siècle et demi et passe aux Commandements opérationnels stratégiques.
Les six Régions militaires seront remplacées par quatre Commandements opérationnels stratégiques (COS) avec des états-majors situés à Khabarovsk, Ekaterinbourg, Saint-Pétersbourg et Rostov-sur-le-Don. La direction de ces groupements sera assurée par des commandants dont relèveront toutes les forces, y compris la Marine de guerre, les forces aériennes et la défense anti-aérienne.
Bien entendu, les Commandements seront bien plus vastes que les Régions militaires actuelles. Le Commandement Est comprendra la Région militaire d’Extrême-Orient russe et une partie de la Région militaire de Sibérie, ainsi que la Flotte du Pacifique. Les Régions militaires de Moscou et de Leningrad fusionneront au sein du Commandement Ouest. Le Commandement Sud sera créé sur la base de la Région militaire du Caucase du Nord et comprendra aussi la Flotte russe de la mer Noire, dont les effectifs seront légèrement réduits, et la flottille de la Caspienne.
La nécessité d’une réforme prévoyant la création de Commandements interarmées en remplacement des Régions militaires se faisait sentir depuis longtemps mais le mécanisme de réalisation pose de nombreuses questions. La première d’entre elles porte sur la capacité des officiers et des généraux russes à gérer des structures interarmes aussi diverses. La seconde est de savoir si ces structures seront aptes à réagir à toutes les sortes de menaces qui surgissent dans la vaste zone de responsabilité qui est la leur sur le territoire du pays et au-delà de ses frontières ? Cela concerne surtout le commandement de la flotte, y compris sur les théâtres d’opérations éloignés : dans l’océan Indien, en Méditerranée et dans d’autres régions d’importance stratégique.
Pour que ce commandement soit efficace, le rôle des officiers de Marine doit être considérablement accru dans les Commandements interarmées, sinon la flotte perdra, en fait, son statut de force armée indépendante, pour devenir une « unité maritime de l’armée », ce qui rendrait impossible l’accomplissement de la majeure partie des missions qui incombent à la Marine.
L’équipement des troupes et des états-majors en matériel moderne de commandement et de communication pose aussi des questions importantes. La réorganisation des structrues interarmes sans disposer des moyens techniques appropriés n’apportera pas le résultat requis et, plus grave, abaissera considérablement l’efficacité de commandement des troupes même par rapport à la situation actuelle qui semble loin d’être idéale.
L’équipement des troupes en matériel de combat moderne est un problème non moins important, bien que le rythme et les volumes des livraisons aient commencé à s’accroître ces derniers temps. Ce problème est aggravé par les contradictions inhérentes au système russe de gestion des commandes militaires de l’Etat qui comporte deux départements parallèles – Rosoboronzakaz et Rosoboronpostavka – dont les fonctions sont en concurrence. La confusion qui règne dans les commandes militaires de l’Etat jointe à la crise financière de 2009 a perturbé les délais de conclusion de nombreux contrats, tandis que la transparence du système et sa fermeté face à la corruption restent insuffisantes.
L’équipement des troupes en systèmes modernes de commandement et de communication, ainsi que la construction d’aéronefs ultramodernes pour les forces aériennes et de navires pour la Marine de guerre russe accusent un retard particulier sur ce plan car les délais prévus sont souvent reportés. D’ailleurs, il convient de souligner que la responsabilité en incombe souvent dans ces cas-là non pas seulement au ministère de la Défense, mais aussi aux entreprises qui exécutent les commandes.
col.chibani- Invité
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Re: Forces armées de la fédération de Russie
Pourquoi Moscou renforce et modernise ses forces armées par Viktor Litovkine Dans une étude réalisée à l’attention de la conférence Axis for Peace 2005, Viktor Litovkine s’attache à évaluer le relèvement militaire de la Russie. Pour le célèbre expert, il ne s’agit pas là de répondre au réarmement des États-Unis, ni de préparer une aventure impériale, mais de se doter des moyens indispensables pour résister aux pressions et chantages de Washington. Ce réarmement, qui viserait à garantir une nouvelle multipolarité du monde, est d’ailleurs opéré en coopération avec d’autres grandes puissances. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | Après la longue crise des années 90 du siècle dernier, les forces armées russes et l’industrie de la défense reprennent peu à peu vigueur. Le potentiel militaire se revigore. Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré le 9 novembre dernier au cours d’une conférence tenue au ministère de la Défense en présence des hautes instances dirigeantes de l’armée et de la marine : « Il m’est agréable de relever qu’en matière de construction militaire les forces armées travaillent désormais à un rythme régulier ». Propos d’ailleurs avérés … Au début du mois de novembre, le ministre de la Défense Sergueï Ivanov et le chef de l’état-major général des forces armées russes, le général d’armée Youri Balouïevski, avaient informé le président des essais réussis du nouveau missile stratégique Topol-M (SS-X-27 Sickle selon la classification occidentale). Les têtes de ce missile, tiré depuis le polygone de Kapoustin Yar, à la frontière des régions de Volgograd et d’Orenbourg, ont frappé plusieurs cibles disposées sur le territoire du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Sergueï Ivanov et Youri Balouïevski ont ainsi annoncé que le pays disposait désormais d’un nouveau missile mirvé. Les têtes de ce missile se déplacent à vitesse supersonique et même hypersonique, en suivant une trajectoire imprévisible. Elles sont capables de percer n’importe quelle défense antimissile, même celle de demain. Le ministre de la Défense et le chef de l’état-major général ont également annoncé au président russe qu’une ogive mirvée de ce type équipera le nouveau missile naval stratégique Boulava-30 (SS-NX-30), conçu à l’Institut moscovite de thermotechnique et actuellement à l’essai. Les forces de dissuasion de la Marine de guerre en prendront livraison à partir de 2008, ils seront installés sur les sous-marins nucléaires en chantier à l’usine de construction mécaniques de Severodvinsk (non loin de la ville d’Arkhangelsk). Youri Dolgorouki est le premier de cette série de six submersibles lance-missiles. Lors de la conférence des instances supérieures de l’armée et de la marine que nous avons déjà évoquée, le président Vladimir Poutine a tenu à mettre l’accent sur l’affinement du potentiel nucléaire de dissuasion. Ce sont précisément les missiles stratégiques naval Boulava-30 et terrestre Topol-M ensilé et mobile, qui doivent constituer le fer de lance futur des forces nucléaires de dissuasion de la Russie et remplacer les missiles stratégiques obsolètes des Troupes de missiles et de la Marine de guerre : SS-18 Satan, SS-19 et SS-25 Sickle ainsi que les missiles navals RSM-54 et RSM-52. Une cinquantaine de Topol-M sont déjà ensilés en prise d’alerte près de la localité de Tatichtchevo, non loin de Saratov. Au cours de cette conférence Sergueï Ivanov a annoncé pour l’année prochaine, l’achat de six autres missiles stratégiques intercontinentaux Topol-M. Cette fois il s’agira de missiles ensilés et mobiles. Ils seront livrés à la division de Troupes de missiles stratégiques déployée près de la localité de Vypolzovo, dans la région de Tver. En outre, les troupes entreront en possession d’un autre bombardier stratégique à réaction Tu-160. Avec les 15 autres bombardiers analogues déployés à Engelsk, dans la région de Saratov, les bombardiers stratégiques à hélices Tu-95MS et les missiles de croisière supersoniques à long rayon d’action X-55 constitueront la composante aérienne de la triade des forces stratégiques de dissuasion. La Russie a besoin de cette suffisance minimale (l’expression du ministre Ivanov) du potentiel de ces forces non pas pour faire la guerre mais en tant qu’instrument important permettant aux dirigeants du pays de défendre les intérêts nationaux de l’État. Et ce alors que les forces stratégiques nucléaires de dissuasion sont soumises en permanence à des réductions. D’ores et déjà, les Troupes stratégiques sont amputées chaque année d’une ou deux divisions, chacune alignant pas moins de 40 missiles intercontinentaux. Le dernier exemple en date est la dissolution en 2005 de la division des Troupes de missiles stratégiques déployée dans la région de Tcheliabinsk, dotée de missiles stratégiques lourds Voevoda (SS-18 Satan) et de la division ferroviaire de Kostroma équipée de missiles Molodets et SS-24 Scalpel. Selon le traité russo-américain sur la réduction des potentiels stratégiques offensifs, d’ici à 2012, ceux-ci ne devront plus comporter que 1750-2200 missiles. Si le bouclier nucléaire reste l’élément majeur de la protection de la sécurité et des intérêts de l’État russe, il ne serait pas pleinement efficace sans les autres forces armées. Comme l’a souligné le président, « elles sont un attribut très important de la structure étatique, de la garantie de la souveraineté de notre pays... prêtes à assurer la stabilité globale, à défendre la Russie contre toute tentative de pression militaro-politique et de chantage musclé ». C’est à ces fins que Moscou modernise ses Troupes de missiles stratégiques et de défense aérospatiale, sa Marine de guerre, élabore des projets aéronautiques ambitieux comme le chasseur de cinquième génération qui, pour reprendre Mikhaïl Pogossian, le directeur général du consortium Sukhoï où il est en gestation, devrait surpasser tous les appareils analogues existants dans les autres pays (en ayant probablement en vue les États-Unis où ces appareils commencent à être fabriqués), crée le nouveau missile sol-air S-400 Trioumf, accroît la mobilité des troupes aéroportées et d’autres armes, achète des matériels de guerre et des armements permettant de livrer combat dans l’espace, dans l’air et sur terre. Qui plus est, depuis quelque temps les exercices tactiques et opérationnels avec tirs réels se multiplient. Les Troupes terrestres en ont mené 31 au niveau régimentaire et un à celui de la division. La Marine de guerre a effectué 11 exercices et effectué 28 croisières de longue durée. De grandes manœuvres internationales ont eu lieu avec la Chine, l’Inde et l’Ouzbékistan ; des exercices se sont tenus dans le cadre du Système unifié de la défense antiaérienne des pays de la Communauté des États indépendants (CEI) et dans celui de l’Organisation du Traité de sécurité collective. Des manœuvres ont eu lieu dans un espace allant de la mer Baltique jusqu’à l’océan Pacifique et de la mer de Barents jusqu’aux frontières méridionales de la CEI. Les généraux russes portent une très grande attention au passage des unités opérationnelles au principe du recrutement contractuel, à la formation d’officiers subalternes à même de former des soldats très professionnels. Le ministre de la Défense Sergueï Ivanov a par ailleurs avancé une nouvelle thèse du renforcement de la capacité défensive de l’État russe, selon laquelle le « ministère de la Défense préconise l’application du principe de la prévention en matière de défense et de sécurité du pays. Par prévention nous entendons non seulement des frappes portées contre des bandes armées et des groupes de terroristes, mais aussi d’autres actions à caractère préventif, dans le but de prévenir l’apparition de périls divers avant que la prise de mesures extrêmes ne devienne nécessaire pour les neutraliser », a dit le ministre. « Mieux, ces derniers temps on constate une tendance très stable à la diversification des tâches de la force armée, notamment à la suite de la multiplication des menaces qui pèsent sur la sécurité internationale et nationale » a déclaré Serguéi Ivanov qui a précisé : « Le ministère de la Défense doit être une structure souple et adaptée à sa vocation qui transformerait les tâches nationales en des décisions administratives réfléchies et pondérées, visant à stopper l’évolution de toute tendance dangereuse dans le domaine de la défense et de la sécurité ». Les experts soulignent que pour la première fois depuis ces dernières années la Russie a parlé ouvertement de la possibilité d’employer des méthodes musclées pour régler les problèmes qui surgissent et faire face à la pression non dissimulée exercée par certains États. D’où la croissance des commandes militaires publiques, du nombre et du niveau des exercices militaires. En effet, le pays a augmenté considérablement les fonds destinés à la réalisation des plans d’achat d’armements. Le budget des commandes publiques pour 2006 s’est accru d’emblée de 54 milliards de roubles ( 2 milliards de dollars) pour atteindre 237 milliards de roubles (un peu plus de 9 milliards dollars), chiffre supérieur à celui de l’année dernière et au montant des recettes des ventes d’armes sur le marché mondial. Ce principe permettra, selon le chef du ministère de la défense, de cesser de faire des achats isolés de modèles expérimentaux d’armements et de matériel de guerre pour pratiquer des acquisitions en série. « Si nous avons employé toutes les années précédentes à prendre des options sur les travaux de recherche, maintenant nous pouvons acheter deux bataillons de chars T-90, une escadrille d’avions neufs, de nouveaux systèmes d’artillerie pour équiper nos batteries et faire d’autres achats », a commenté Serguéi Ivanov. Le ministre a expliqué qu’en 2006, outre les six missiles balistiques intercontinentaux mentionnés plus haut, l’armée russe sera dotée de six appareils spatiaux et douze fusées porteuses, 31 chars T-90 (soit un bataillon blindé), 125 véhicules blindés de transport de troupes (de quoi motoriser quatre bataillons d’infanterie), 3770 véhicules automobiles multirôle. En ce qui concerne l’armée de l’air, elle recevra neuf avions dont un bombardier stratégique Tu-160. « À noter que 70 % de l’enveloppe de la défense (soit 164 milliards de roubles ou 5,5 milliards de dollars) seront employés pour acheter et réparer les armements et le matériel, ce qui nous permettra d’augmenter de 1,5 fois en moyenne, et de plus de deux fois pour l’armé de l’air, le financement des achats de série », a souligné le ministre. Il est vrai que ces plans risquent d’avorter si les conditions nécessaires ne sont pas créées pour surmonter la « divergence d’intérêts » qui existe entre le ministère militaire, les différents secteurs industriels et l’industrie d’armement, ce dont le chef d’état-major général, le général d’armée Youri Balouevski, a parlé à la réunion qui s’est tenue au siège du ministère de la Défense. À cause de cette divergence les plans d’achats, pour l’armée, de nouveaux missiles antiaériens S-400 Triumf et d’un groupe de missiles tactiques Iskander-M n’ont pas été remplis en 2005 et le ministère de la Défense n’a pas obtenu le nouvel avion Tu-214, répondant aux normes de l’OACI, et d’autres matériels de combat et spéciaux. Le président Poutine a promis aux militaires de résoudre ce problème. Pour ce faire, il a nommé le ministre de la Défense, Sergueï Ivanov, vice-Premier ministre. La nomination est intervenue au lendemain de la réunion du haut commandement de l’armée et de la marine. Quant à savoir si le nouveau vice-Premier ministre parviendra à faire disparaître le « décalage » dans le fonctionnement des administrations militaires, on le verra avec le temps, mais aujourd’hui il y a lieu de noter que le renforcement du potentiel miliaire de l’État russe ne prouve pas que le Kremlin prépare des plans agressifs ou qu’il cherche à faire pression, à la faveur de sa force armée, sur des pays voisins ou éloignés. Pas plus qu’il n’a d’ambitions impériales. Loin de là. Il y a à cela plusieurs explications. L’une de ces explications est que, malgré les progrès évidents, tout ce potentiel militaire reste prisonnier de très nombreux problèmes qui méritent un débat à part, et il le restera encore pendant longtemps, d’où l’impossibilité physique d’exercer une pression musclée sur qui que ce soit. Par exemple sur l’OTAN ou sur des pays membres de l’Alliance. D’ailleurs, la Russie n’en a pas besoin en principe. Le Kremlin mise sur une coopération sincère et durable avec l’Alliance atlantique dans le cadre du Conseil Russie-OTAN, ainsi que sur le partenariat bilatéral avec les membres de l’Alliance dans les domaines les plus divers. Y compris dans la lutte contre le terrorisme international, la prolifération des armes de destruction massive et des technologies balistiques et le trafic de drogue, dans la création d’un système européen de défense antimissile de théâtre… On peut aussi citer d’autres buts et tâches. Le problème est ailleurs : ce potentiel militaire minimal mais parfaitement suffisant permet au Kremlin d’« assurer la stabilité globale et protéger la Russie contre toute tentative de pression militaro-politique ou de chantage musclé », selon l’expression du président Poutine. « Nous constatons malheureusement l’existence de telles méthodes de politique extérieure. Elles sont encore pratiquées dans le monde », a fait remarquer le président russe. Vladimir Poutine n’a pas cité le pays et les dirigeants qui mettent en œuvre une telle « politique ». Les spécialistes sensés savent qu’il s’agit de l’État et de son administration qui fondent leur politique extérieure sur le paradigme du « monde unipolaire », qui n’ont pas l’habitude et refusent de compter avec les intérêts nationaux et même avec la souveraineté des autres pays, qui agissent en cow-boys sans remarquer que non seulement ils portent un préjudice énorme à leur propre réputation de démocrates mais aussi sacrifient injustement la vie de milliers d’habitants de leur propre pays à leur politique aventuriste. Il en a été ainsi en mars 2003 lorsque, sous le faux prétexte de la lutte contre le terrorisme et du démantèlement des stocks d’armes de destruction massive, les États-Unis ont agressé l’Irak. Et ce malgré le désaccord et la résistance qui leur ont été opposés à l’ONU par la France, l’Allemagne, la Russie et d’autres pays du monde, notamment par la Chine, dont les dirigeants se rendaient compte qu’en Mésopotamie Washington ne cherchait ni le « dictateur Saddam », ni « le réseau Al-Qaida auquel il est lié », mais uniquement le pétrole irakien. Résultat : les terroristes et Al Qaida sont venus en Irak après le renversement de Hussein, les États-uniens n’ont encore pas mis la main sur le pétrole irakien (les incessants attentats terroristes empêchent de lancer la production de brut), les cours des hydrocarbures proche-orientaux ont presque doublé et tout cela au prix de plus de deux mille vies de jeunes États-uniens. Pour que cela ne se répète pas sur le continent eurasiatique, la Russie renforce son potentiel militaire et développe ses relations politiques, économiques, techniques, commerciales, militaro-techniques et d’autres avec les plus grands pays du monde, dont la France, l’Allemagne, l’Inde, la Chine… Avec ces pays, elle bâtit un monde multipolaire capable de repousser une agression et de s’opposer à la politique de la force dans les relations internationales. Tout compte fait, estime-t-on à Moscou, la paix et la sécurité, la stabilité et la possibilité de se développer ne sont pas nécessaires qu’à la Russie, mais également à ses voisins, à ses alliés, à ses partenaires. De ce point de vue, les forces armées russes renaissantes, appelées à les garantir, ne diffèrent en rien des armées et des marines des autres États civilisés. Réseau Voltaire. |
col.chibani- Invité
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Re: Forces armées de la fédération de Russie
VOSTOK 2010 : Exercices stratégiques dans l'Extrême-Orient Russe - Inquiétude du Japon .
Depuis le 29 juin 2010 se déroulent dans l'Extrême-Orient Russe les exercices stratégiques inter-armes VOSTOK 2010 .
L'objectif principal de ces exercices est de tester les nouvelles structures organisationnelles des forces armées Russes et de leur inter-opérabilité [ structure à trois niveaux ] .
Ces exercices ont aussi pour objectifs de vérifier les capacités opérationnelles des systèmes d'aide au commandement , de télécommunications et les systémes de gestion et de supervision du champ de bataille [" Acacia " - " Акация " et " Constellation " - " Созвездие ] ainsi que la nouvelle organisation des districts militaires Russes .
Le ministre de la défense Anatoli Serdioukov a placé ces exercices dans la continuité des exercices Zapad 2009 , Kavkaz 2009 et Ladoga 2009 évoqués sur ce blogue .
Il a précisé que ces exercices seront complétés par d'autres manoeuvres en 2011 afin de finaliser la nouvelle organisation des forces armées Russes et les nouvelles chaînes de commandement .
Ils ont été marqués par plusieurs records : A la veille des exercices , deux Su-24 Fencer ont effectué un vol de 8000 Km tandis qu'hier des Su-34 sont partis depuis des aérodromes situés dans la partie Européenne de la Russie pour rejoindre des bases dans l'Extrême-Orient .
Le CEMA Nikolai Makarov a précisé que les Su-24 ont necessité trois ravitaillements en vol ta,dis que les Su-34 n'ont eu besoin seulement que de deux ravitaillements .
Ces exercices ont lieu alors que le Président Russe Dmitri Medvedev effectue une visite dans l'Extrême-Orient Russe . Il ya souligné la necessité de " repeupler l'Extrême-Orient " - Un objectif qu'il qualifie de " stratégique " et plus important que la Sibérie -
tout en critiquant sévérement la passivité des responsables locaux dans la mise en oeuvre des réformes ordonnées par le Kremlin et les services du Premier-Ministre .
Au cours d'une réunion publique il a ainsi pratiquement jetté à la figure d'un responsable local le rapport illustré de graphiques en camemberts et en bâtons présenté par celui-ci aprés l'avoir à peine parcouru des yeux .
Il a ainsi regretté que le manque de spécialistes qualifiés retarde la mise en valeur des fabuleuses ressources de la région .
Le président Russe a aussi souligné la nécessité de renforcer le contrôle des frontières afin d' y maîtriser les flux de personnes et de marchandises . L'Extrême-Orient Russe est victime d'un trafic illégal de grumes à destination de la Chine , du Japon et de la Corée du Sud ainsi que d'une immigration illégale en provenance de Chine .
Au cours de sa visite le Président Russe a invoqué deux fois , à Blagovochensk et Vladivostock , la figure contreversée [ surtout en Pologne ... ]* du comte Nicolas Mouraviev-Amoursky qui a été le " rassembleur de terres Russes " dans la région .
Aujourd'hui Dmitri Medvedev a assisté à une école à feu et à des exercices de lutte ASM à bord du croiseur Piotr Velikyi dans la Mer d'Okhotsk
qui est le " bastion naval " de la Russie en l'Extrême-Orient .
Lors de ces exercices Vostok 2010 ont été simulées des attaques d'infrastructures militaires " sensibles " par des groupes de saboteurs et bien que la planification de ces manoeuvres se fait longtemps à l'avance on ne peut s'empêcher de faire le lien avec l'arrestation des activistes de la bande des " partisans du Primorié " .
La " destruction des bandes armées illégales " est un thème récurrent des exercices Russes ces dernières années . Lors des exercices Zapad 2009 ils ont été interprétés par les chefs politiques et militaires Polonais comme un entrainement à la répression des minorités Polonaises vivant au Bélarus en cas de troubles lors d'élections .
Tout comme les exercices Zapad 2009 qui ont vu une protestation Polonaise , les exercices Kavkaz 2009 qui ont inquiété la Géorgie , les exercices Ladoga 2009 qui ont soulevé des inquiétudes dans les états riverains de la Baltique , les exercices Vostok 2010 ont soulevé des réactions internationales . Le Japon a ainsi demandé l'annulation d'une partie des exercices devant se faire à proximité des îles Kouriles et dans la Mer du Japon .
L'annonce du déploiement éventuel de deux BPC de la classe Mistral au sein de la Flotte du Pacifique et les exercices amphibies repétés de la Russie dans la région
soulévent des doutes et des inquiétudes au sein de la classe politique Japonaise quand aux intentions de la Russie dans la région alors que les chefs politiques et militaires Russes ne cessent de souligner le caractère défensif de ces manoeuvres qui " ne visent aucun ennemi en particulier " .
L'annonce par le MAE Russe Serguei Lavrov de la possibilité de faire du 2 septembre - date de la capitulation du Japon - une journée commémorative en Russie à l'égale du 9 mai ne va certainement pas contribuer à appaiser les tensions sur le dossier des Kouriles . Les exercices Vostok 2010 se termineront le 8 juillet 2010 .
Sources : Medias Russes , Site du président de la FR , Ria Novosti , Vesti.ru , TeleKanal Zvezda .
Depuis le 29 juin 2010 se déroulent dans l'Extrême-Orient Russe les exercices stratégiques inter-armes VOSTOK 2010 .
L'objectif principal de ces exercices est de tester les nouvelles structures organisationnelles des forces armées Russes et de leur inter-opérabilité [ structure à trois niveaux ] .
Ces exercices ont aussi pour objectifs de vérifier les capacités opérationnelles des systèmes d'aide au commandement , de télécommunications et les systémes de gestion et de supervision du champ de bataille [" Acacia " - " Акация " et " Constellation " - " Созвездие ] ainsi que la nouvelle organisation des districts militaires Russes .
Le ministre de la défense Anatoli Serdioukov a placé ces exercices dans la continuité des exercices Zapad 2009 , Kavkaz 2009 et Ladoga 2009 évoqués sur ce blogue .
Il a précisé que ces exercices seront complétés par d'autres manoeuvres en 2011 afin de finaliser la nouvelle organisation des forces armées Russes et les nouvelles chaînes de commandement .
Ils ont été marqués par plusieurs records : A la veille des exercices , deux Su-24 Fencer ont effectué un vol de 8000 Km tandis qu'hier des Su-34 sont partis depuis des aérodromes situés dans la partie Européenne de la Russie pour rejoindre des bases dans l'Extrême-Orient .
Le CEMA Nikolai Makarov a précisé que les Su-24 ont necessité trois ravitaillements en vol ta,dis que les Su-34 n'ont eu besoin seulement que de deux ravitaillements .
Ces exercices ont lieu alors que le Président Russe Dmitri Medvedev effectue une visite dans l'Extrême-Orient Russe . Il ya souligné la necessité de " repeupler l'Extrême-Orient " - Un objectif qu'il qualifie de " stratégique " et plus important que la Sibérie -
tout en critiquant sévérement la passivité des responsables locaux dans la mise en oeuvre des réformes ordonnées par le Kremlin et les services du Premier-Ministre .
Au cours d'une réunion publique il a ainsi pratiquement jetté à la figure d'un responsable local le rapport illustré de graphiques en camemberts et en bâtons présenté par celui-ci aprés l'avoir à peine parcouru des yeux .
Il a ainsi regretté que le manque de spécialistes qualifiés retarde la mise en valeur des fabuleuses ressources de la région .
Le président Russe a aussi souligné la nécessité de renforcer le contrôle des frontières afin d' y maîtriser les flux de personnes et de marchandises . L'Extrême-Orient Russe est victime d'un trafic illégal de grumes à destination de la Chine , du Japon et de la Corée du Sud ainsi que d'une immigration illégale en provenance de Chine .
Au cours de sa visite le Président Russe a invoqué deux fois , à Blagovochensk et Vladivostock , la figure contreversée [ surtout en Pologne ... ]* du comte Nicolas Mouraviev-Amoursky qui a été le " rassembleur de terres Russes " dans la région .
Aujourd'hui Dmitri Medvedev a assisté à une école à feu et à des exercices de lutte ASM à bord du croiseur Piotr Velikyi dans la Mer d'Okhotsk
qui est le " bastion naval " de la Russie en l'Extrême-Orient .
Lors de ces exercices Vostok 2010 ont été simulées des attaques d'infrastructures militaires " sensibles " par des groupes de saboteurs et bien que la planification de ces manoeuvres se fait longtemps à l'avance on ne peut s'empêcher de faire le lien avec l'arrestation des activistes de la bande des " partisans du Primorié " .
La " destruction des bandes armées illégales " est un thème récurrent des exercices Russes ces dernières années . Lors des exercices Zapad 2009 ils ont été interprétés par les chefs politiques et militaires Polonais comme un entrainement à la répression des minorités Polonaises vivant au Bélarus en cas de troubles lors d'élections .
Tout comme les exercices Zapad 2009 qui ont vu une protestation Polonaise , les exercices Kavkaz 2009 qui ont inquiété la Géorgie , les exercices Ladoga 2009 qui ont soulevé des inquiétudes dans les états riverains de la Baltique , les exercices Vostok 2010 ont soulevé des réactions internationales . Le Japon a ainsi demandé l'annulation d'une partie des exercices devant se faire à proximité des îles Kouriles et dans la Mer du Japon .
L'annonce du déploiement éventuel de deux BPC de la classe Mistral au sein de la Flotte du Pacifique et les exercices amphibies repétés de la Russie dans la région
soulévent des doutes et des inquiétudes au sein de la classe politique Japonaise quand aux intentions de la Russie dans la région alors que les chefs politiques et militaires Russes ne cessent de souligner le caractère défensif de ces manoeuvres qui " ne visent aucun ennemi en particulier " .
L'annonce par le MAE Russe Serguei Lavrov de la possibilité de faire du 2 septembre - date de la capitulation du Japon - une journée commémorative en Russie à l'égale du 9 mai ne va certainement pas contribuer à appaiser les tensions sur le dossier des Kouriles . Les exercices Vostok 2010 se termineront le 8 juillet 2010 .
Sources : Medias Russes , Site du président de la FR , Ria Novosti , Vesti.ru , TeleKanal Zvezda .
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Re: Forces armées de la fédération de Russie
Bilan intermédiaire de la réforme
La réunion du 23 septembre à Saint-Pétersbourg du ministère de la Défense était consacrée à l’un des plus importants éléments de la réforme militaire : la mise en place des nouveaux districts militaires et des commandements stratégiques interarmées. Le thème principal de la discussion concernait la création du tout premier de ces districts, celui de l’Ouest, regroupant les districts de Moscou et de Saint-Pétersbourg et les flottes de la Baltique et du Nord. On ignore les détails de la discussion à ce sujet mais le nouveau principe des districts suscite un grand intérêt.
Nouveaux districts : une nouvelle voie
La mise en place des nouveaux districts et la formation des commandements stratégiques interarmées (CSI) sont considérées, à juste titre, par les experts comme la principale réussite de la réforme militaire. La réforme des districts militaires " classiques " est abordée depuis longtemps, les premières mesures pour la création des structures similaires aux CSI actuels étaient déjà appliquées en URSS. Ce type de structures permettant une gestion unique de diverses armées à la fois sont la base de la gestion militaire des principaux pays de l’Occident. Cela permet de coordonner de manière plus efficace les actions, ainsi que de réduire considérablement la chaîne de commandement militaire, contrairement à la structure traditionnelle d’état-major. Les structures de commandement stratégique interarmées couronnent la hiérarchie des commandements opérationnels subordonnés qui dirigent les unités interarmées supervisant directement les troupes dans la zone de conflit et qui correspondent pratiquement à l’ancienne armée interarmées. Enfin, les brigades, en bas de l’échelle de commandement, sont les nouvelles formations opérationnelles et tactiques principales.
L’achèvement de la formation des nouveaux districts et des éléments de structure est insuffisant en soi pour tirer des conclusions sur les résultats de la réforme. Premièrement, il est nécessaire de créer les autres districts et structures de CSI. Deuxièmement, il faudra du temps pour accumuler de l’expérience, pour coordonner les schémas d’interaction, pour tirer des conclusions au niveau théorique avant que les nouvelles unités commencent à travailler de manière suffisamment coordonnée.
Certaines conclusions pourront être faites après les exercices de ces prochaines années, et selon les résultats, le système sera plus ou moins corrigé. Dans 10-15 ans, au plus tôt, après l’apparition de la nouvelle génération d’officiers supérieurs, on pourra tirer des conclusions définitives sur l’efficacité de la nouvelle structure militaire de commandement. Évidemment, cela n’est possible que si la réforme actuelle se déroule sans changements importants.
La question financière
Le succès du fonctionnement des CSI dépend de nombreux autres facteurs. L’un des principaux concerne le financement du budget militaire. À la veille de la réunion du ministère de la Défense, le président russe Dmitri Medvedev a établi le financement du Programme gouvernemental d’armement pour 2011-2020 à hauteur de 22 500 milliards de roubles, dont plus de 19 000 seront destinés aux besoins des armées, et le reste aux autres départements armés. Au début de l’été 2010, on annonçait des prévisions pour ce programme de 13 000 milliards de roubles, somme clairement insuffisante, selon les déclarations des représentants du ministère de la Défense.
La version de 19 000 milliards est intermédiaire. La somme nécessaire à la satisfaction de tous les besoins du département militaire pour les dix prochaines années et annoncée en été 2010 en tant que " meilleure version " atteint 36 000 milliards de roubles.
On connaît les secteurs bénéficiaires des allocations. Tout d’abord, cela concerne l’entretien des forces stratégiques nucléaires opérationnelles, ainsi que le renouvellement des équipements de l’armée de l’air et des systèmes de défense antiaérienne. La marine devrait également bénéficier de nouveaux équipements. Toutefois, le renouvellement de l’armée de terre semble être relégué au second plan. Les troupes blindées et les fantassins devront se contenter des réparations capitales et de modernisation des véhicules en dotation. L’armée de terre recevra tout de même de nouveaux équipements, avant tout des systèmes de gestion militaire et de communication, indispensables à l’interaction dans le cadre des nouvelles unités interarmées.
En partant du fait qu’en ayant des capacités limitées il faut sacrifier quelque chose, cette approche s’avère juste. La menace d’une guerre au sol contre un adversaire puissant, doté d’équipements et d’armements modernes n’est pas pertinente aujourd’hui, compte tenu des relations de la Russie avec les voisins puissants, l’OTAN à l’ouest et la Chine à l’est. Par contre, la menace de conflits locaux au sud du pays, en particulier en Asie centrale est bien réelle. La victoire dans ces régions ne nécessite pas des chars de pointe, mais il est crucial, comme pour tout type d’affrontement, de posséder un système efficace et moderne de gestion des troupes qui permettrait de combattre avec des pertes minimales.
Qui est responsable de la tragédie de Bouïnaksk ?
Après la réforme militaire, le conseil a abordé la réaction des forces armées aux récents attentats à Bouïnaksk. Avant le début de la réunion on savait déjà que le département militaire avait l’intention de prendre des mesures pour renforcer la sécurité de ses installations, mais le chef de l’Etat-major général Nikolaï Makarov a déclaré que c’est " l’irresponsabilité et la négligence de certains responsables " qui avaient causé la tragédie. Selon Makarov, le ministère de la Défense s’apprête à renvoyer les responsables.
La réaction brusque du ministère de la Défense est tout à fait légitime mais le renvoi des responsables devrait être, tout d’abord, accompagné par le renforcement réel des mesures de sécurité, surtout dans les régions sud du pays, et deuxièmement, par le changement de l’atmosphère psychologique au sein des armées pour que ces mesures soient efficaces, mais cela sera beaucoup plus difficile et prendra bien plus de temps.
Qui sera sous les drapeaux ?
Après l’achèvement du conseil du ministère de la Défense, une autre question vitale de la réforme militaire, particulièrement douloureuse pour la Russie ces dernières années, a été abordée à la réunion avec les représentants des organisations des droits de l’Homme : la question des effectifs militaire.
Le ministre de la Défense a de nouveau reconnu que l’augmentation du pourcentage des soldats et des sergents sous-contrat était actuellement impossible pour des raisons financières. Toutefois, avec l’amélioration de la situation financière globale dans le pays, le ministère de la Défense serait prêt à revoir cette question, d’autant plus que la prolifération des technologies modernes dans les armées nécessite un plus grand nombre de personnel qualifié.
Pourtant c’est l’organisation du service et de la préparation militaire des appelés, n’effectuant désormais que le service militaire d’une année seulement, qui demeure l’un des principaux problèmes de l’armée. Les conditions du service militaire, selon certains spécialistes, ont été considérablement améliorées par rapport à il y a 10-15 ans. Toutefois, la dedovchtchina (bizutage) et le harcèlement en général demeure l’un des plus importants problèmes des forces armées. Dans ces conditions, la proposition d’Anatoli Serdioukov aux défenseurs des droits de l’Homme d’accompagner les appelés du bureau de recrutement à l’affectation en unité pourrait être considérée comme une mesure juste.
Notons que le ministère de la Défense n’a pas l’intention d’augmenter le service militaire annuel, malgré les difficultés de recrutement. Ici, les facteurs sociaux et politiques sont bien plus importants que les militaires. Une année de service militaire, dans les conditions d’intensité accrue de la préparation militaire dans la majorité des unités et d’amélioration des conditions de vie, permet globalement de maintenir l’état opérationnel des troupes. Selon les spécialistes, l’augmentation du service militaire jusqu’à deux ans provoquerait une augmentation spectaculaire de réfractaires.
La réforme est loin d’être terminée. Il faut encore achever la formation des nouveaux districts et structures de CSI, mettre au point la préparation des corps d’officiers et des sous-officiers, et, enfin, déterminer le taux des contractuels au sein de l’armée. De toute évidence, la volonté politique de poursuivre la réforme et la crédibilité du ministère de la Défense auprès des autorités existent. Il ne reste plus qu’à attendre le résultat.
Par Ilia Kramnik, RIA Novosti
Les dépenses militaires atteindront 2,9% du PIB en 2011
En 2011, les dépenses militaires en Russie atteindront 2,9% du PIB contre 2,6% en 2010, a annoncé jeudi le vice-ministre des Finances Anton Silouanov devant les députés de la Douma (chambre basse).
"Si en 2010, les dépenses pour la défense nationale se montent à 2,6% du PIB, elles seront portées à 2,9% en 2011et à 3% en 2012 pour atteindre 3,2% au cours des prochaines années", a déclaré le vice-ministre interrogé par les députés sur la façon dont le gouvernement envisageait de stimuler le développement du complexe militaro-industriel du pays.
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D’ici le 1er décembre 2010, le nombre des six Régions militaires sera réduit en vue de leur substitution par quatre Commandements opérationnels stratégiques.
Source: Ilia Kramnik, RIA Novosti /RIA Novosti. Ivan Rudnev
La réunion du 23 septembre à Saint-Pétersbourg du ministère de la Défense était consacrée à l’un des plus importants éléments de la réforme militaire : la mise en place des nouveaux districts militaires et des commandements stratégiques interarmées. Le thème principal de la discussion concernait la création du tout premier de ces districts, celui de l’Ouest, regroupant les districts de Moscou et de Saint-Pétersbourg et les flottes de la Baltique et du Nord. On ignore les détails de la discussion à ce sujet mais le nouveau principe des districts suscite un grand intérêt.
Nouveaux districts : une nouvelle voie
La mise en place des nouveaux districts et la formation des commandements stratégiques interarmées (CSI) sont considérées, à juste titre, par les experts comme la principale réussite de la réforme militaire. La réforme des districts militaires " classiques " est abordée depuis longtemps, les premières mesures pour la création des structures similaires aux CSI actuels étaient déjà appliquées en URSS. Ce type de structures permettant une gestion unique de diverses armées à la fois sont la base de la gestion militaire des principaux pays de l’Occident. Cela permet de coordonner de manière plus efficace les actions, ainsi que de réduire considérablement la chaîne de commandement militaire, contrairement à la structure traditionnelle d’état-major. Les structures de commandement stratégique interarmées couronnent la hiérarchie des commandements opérationnels subordonnés qui dirigent les unités interarmées supervisant directement les troupes dans la zone de conflit et qui correspondent pratiquement à l’ancienne armée interarmées. Enfin, les brigades, en bas de l’échelle de commandement, sont les nouvelles formations opérationnelles et tactiques principales.
L’achèvement de la formation des nouveaux districts et des éléments de structure est insuffisant en soi pour tirer des conclusions sur les résultats de la réforme. Premièrement, il est nécessaire de créer les autres districts et structures de CSI. Deuxièmement, il faudra du temps pour accumuler de l’expérience, pour coordonner les schémas d’interaction, pour tirer des conclusions au niveau théorique avant que les nouvelles unités commencent à travailler de manière suffisamment coordonnée.
Certaines conclusions pourront être faites après les exercices de ces prochaines années, et selon les résultats, le système sera plus ou moins corrigé. Dans 10-15 ans, au plus tôt, après l’apparition de la nouvelle génération d’officiers supérieurs, on pourra tirer des conclusions définitives sur l’efficacité de la nouvelle structure militaire de commandement. Évidemment, cela n’est possible que si la réforme actuelle se déroule sans changements importants.
La question financière
Le succès du fonctionnement des CSI dépend de nombreux autres facteurs. L’un des principaux concerne le financement du budget militaire. À la veille de la réunion du ministère de la Défense, le président russe Dmitri Medvedev a établi le financement du Programme gouvernemental d’armement pour 2011-2020 à hauteur de 22 500 milliards de roubles, dont plus de 19 000 seront destinés aux besoins des armées, et le reste aux autres départements armés. Au début de l’été 2010, on annonçait des prévisions pour ce programme de 13 000 milliards de roubles, somme clairement insuffisante, selon les déclarations des représentants du ministère de la Défense.
La version de 19 000 milliards est intermédiaire. La somme nécessaire à la satisfaction de tous les besoins du département militaire pour les dix prochaines années et annoncée en été 2010 en tant que " meilleure version " atteint 36 000 milliards de roubles.
On connaît les secteurs bénéficiaires des allocations. Tout d’abord, cela concerne l’entretien des forces stratégiques nucléaires opérationnelles, ainsi que le renouvellement des équipements de l’armée de l’air et des systèmes de défense antiaérienne. La marine devrait également bénéficier de nouveaux équipements. Toutefois, le renouvellement de l’armée de terre semble être relégué au second plan. Les troupes blindées et les fantassins devront se contenter des réparations capitales et de modernisation des véhicules en dotation. L’armée de terre recevra tout de même de nouveaux équipements, avant tout des systèmes de gestion militaire et de communication, indispensables à l’interaction dans le cadre des nouvelles unités interarmées.
En partant du fait qu’en ayant des capacités limitées il faut sacrifier quelque chose, cette approche s’avère juste. La menace d’une guerre au sol contre un adversaire puissant, doté d’équipements et d’armements modernes n’est pas pertinente aujourd’hui, compte tenu des relations de la Russie avec les voisins puissants, l’OTAN à l’ouest et la Chine à l’est. Par contre, la menace de conflits locaux au sud du pays, en particulier en Asie centrale est bien réelle. La victoire dans ces régions ne nécessite pas des chars de pointe, mais il est crucial, comme pour tout type d’affrontement, de posséder un système efficace et moderne de gestion des troupes qui permettrait de combattre avec des pertes minimales.
Qui est responsable de la tragédie de Bouïnaksk ?
Après la réforme militaire, le conseil a abordé la réaction des forces armées aux récents attentats à Bouïnaksk. Avant le début de la réunion on savait déjà que le département militaire avait l’intention de prendre des mesures pour renforcer la sécurité de ses installations, mais le chef de l’Etat-major général Nikolaï Makarov a déclaré que c’est " l’irresponsabilité et la négligence de certains responsables " qui avaient causé la tragédie. Selon Makarov, le ministère de la Défense s’apprête à renvoyer les responsables.
La réaction brusque du ministère de la Défense est tout à fait légitime mais le renvoi des responsables devrait être, tout d’abord, accompagné par le renforcement réel des mesures de sécurité, surtout dans les régions sud du pays, et deuxièmement, par le changement de l’atmosphère psychologique au sein des armées pour que ces mesures soient efficaces, mais cela sera beaucoup plus difficile et prendra bien plus de temps.
Qui sera sous les drapeaux ?
Après l’achèvement du conseil du ministère de la Défense, une autre question vitale de la réforme militaire, particulièrement douloureuse pour la Russie ces dernières années, a été abordée à la réunion avec les représentants des organisations des droits de l’Homme : la question des effectifs militaire.
Le ministre de la Défense a de nouveau reconnu que l’augmentation du pourcentage des soldats et des sergents sous-contrat était actuellement impossible pour des raisons financières. Toutefois, avec l’amélioration de la situation financière globale dans le pays, le ministère de la Défense serait prêt à revoir cette question, d’autant plus que la prolifération des technologies modernes dans les armées nécessite un plus grand nombre de personnel qualifié.
Pourtant c’est l’organisation du service et de la préparation militaire des appelés, n’effectuant désormais que le service militaire d’une année seulement, qui demeure l’un des principaux problèmes de l’armée. Les conditions du service militaire, selon certains spécialistes, ont été considérablement améliorées par rapport à il y a 10-15 ans. Toutefois, la dedovchtchina (bizutage) et le harcèlement en général demeure l’un des plus importants problèmes des forces armées. Dans ces conditions, la proposition d’Anatoli Serdioukov aux défenseurs des droits de l’Homme d’accompagner les appelés du bureau de recrutement à l’affectation en unité pourrait être considérée comme une mesure juste.
Notons que le ministère de la Défense n’a pas l’intention d’augmenter le service militaire annuel, malgré les difficultés de recrutement. Ici, les facteurs sociaux et politiques sont bien plus importants que les militaires. Une année de service militaire, dans les conditions d’intensité accrue de la préparation militaire dans la majorité des unités et d’amélioration des conditions de vie, permet globalement de maintenir l’état opérationnel des troupes. Selon les spécialistes, l’augmentation du service militaire jusqu’à deux ans provoquerait une augmentation spectaculaire de réfractaires.
La réforme est loin d’être terminée. Il faut encore achever la formation des nouveaux districts et structures de CSI, mettre au point la préparation des corps d’officiers et des sous-officiers, et, enfin, déterminer le taux des contractuels au sein de l’armée. De toute évidence, la volonté politique de poursuivre la réforme et la crédibilité du ministère de la Défense auprès des autorités existent. Il ne reste plus qu’à attendre le résultat.
Par Ilia Kramnik, RIA Novosti
Les dépenses militaires atteindront 2,9% du PIB en 2011
En 2011, les dépenses militaires en Russie atteindront 2,9% du PIB contre 2,6% en 2010, a annoncé jeudi le vice-ministre des Finances Anton Silouanov devant les députés de la Douma (chambre basse).
"Si en 2010, les dépenses pour la défense nationale se montent à 2,6% du PIB, elles seront portées à 2,9% en 2011et à 3% en 2012 pour atteindre 3,2% au cours des prochaines années", a déclaré le vice-ministre interrogé par les députés sur la façon dont le gouvernement envisageait de stimuler le développement du complexe militaro-industriel du pays.
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D’ici le 1er décembre 2010, le nombre des six Régions militaires sera réduit en vue de leur substitution par quatre Commandements opérationnels stratégiques.
Source: Ilia Kramnik, RIA Novosti /RIA Novosti. Ivan Rudnev
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Re: Forces armées de la fédération de Russie
L'armée russe sera dotée de drones russes ( état-major )
"Rianovosti
Les forces armées russes seront dotées de drones de fabrication nationale, a annoncé mercredi aux journalistes le chef de l'Etat-major général, Nikolaï Makarov.
Fin juin, un haut responsable du complexe militaro-industriel russe avait déclaré à RIA Novosti que les autorités du pays ne finançaient plus depuis deux ans la conception d'avions de combat sans pilote. Il avait notamment souligné que "le ministère de la Défense de Russie ne savait pas quelle attitude adopter: continuer à acheter des drones à l'étranger ou financer leur construction en Russie".
"Rianovosti
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Re: Forces armées de la fédération de Russie
Flotte De La Mer Noire : Plusieurs Exercices Prévus En Méditerranée Pour 2011.
Le Chef d'Etat-Major de la Flotte russe de la mer Noire, le vice-Amiral Alexandre Troïan, a annoncé que des navires russes effectueraient plusieurs sorties en Méditerranée d'ici la fin de l'année 2011, notamment à l'occasion d'exercices internationaux .
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"Cette année, le Flotte de la mer Noire effectuera un certain nombre de sorties en Méditerranée, et participera à des exercices internationaux avec des escales dans les ports de pays étrangers de la région. Il est ainsi prévu que le grand navire de débarquement Azov [Projet 775/III, classe Ropucha II, ndlr] effectue une escale en Grèce" a indiqué le vice-Amiral. Le navire de lutte ASM Smetlivy [Projet 61, classe Kashin, ndlr] et le navire de sauvetage Epron doivent participer à l'exercice russo-italien IONEX-2011 en mer Ionienne ainsi que réaliser des escales en Italie. La Flotte de la mer Noire doit également gérer cette année le groupe de coopération navale international Black SeaFor en mer Noire. Ces exercices impliqueront notamment un grand navire de débarquement russe qui visitera les ports des pays impliqués dans Black SeaFor.
Le vice-Amiral a ajouté que la présence de navires russes lors de ces exercices sera régulière : " Des navires russes visiteront des ports étrangers pratiquement tous les deux mois".
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Le Chef d'Etat-Major de la Flotte russe de la mer Noire, le vice-Amiral Alexandre Troïan, a annoncé que des navires russes effectueraient plusieurs sorties en Méditerranée d'ici la fin de l'année 2011, notamment à l'occasion d'exercices internationaux .
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"Cette année, le Flotte de la mer Noire effectuera un certain nombre de sorties en Méditerranée, et participera à des exercices internationaux avec des escales dans les ports de pays étrangers de la région. Il est ainsi prévu que le grand navire de débarquement Azov [Projet 775/III, classe Ropucha II, ndlr] effectue une escale en Grèce" a indiqué le vice-Amiral. Le navire de lutte ASM Smetlivy [Projet 61, classe Kashin, ndlr] et le navire de sauvetage Epron doivent participer à l'exercice russo-italien IONEX-2011 en mer Ionienne ainsi que réaliser des escales en Italie. La Flotte de la mer Noire doit également gérer cette année le groupe de coopération navale international Black SeaFor en mer Noire. Ces exercices impliqueront notamment un grand navire de débarquement russe qui visitera les ports des pays impliqués dans Black SeaFor.
Le vice-Amiral a ajouté que la présence de navires russes lors de ces exercices sera régulière : " Des navires russes visiteront des ports étrangers pratiquement tous les deux mois".
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Re: Forces armées de la fédération de Russie
Missiles de 5e génération: l'armée russe se rééquipe (RVSN)
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Les troupes russes de missiles stratégiques (RVSN) sont actuellement équipées à 25% de missiles de 5e génération, ce pourcentage devant progressivement augmenter, a annoncé mercredi à RIA Novosti le porte-parole des RVSN, le colonel Vadim Koval.
"La part de missiles de 5e génération au sein des troupes de missiles stratégiques est de 25%", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Auparavant, il a été annoncé que l'unité de Teikovo (région d'Ivanovo, à 250 km au nord-est de Moscou) a été la première à être rééquipée de systèmes de missiles Topol-M et Iars. Cette année, les troupes ont commencé les préparatifs visant à rééquiper de missiles Iars les unités de Novossibirsk (Sibérie occidentale) et de Kozelsk (région de Kalouga, à 200 km au sud-ouest de Moscou).
Par ailleurs, l'unité de Tatichtchev (région de Saratov, 750 km au sud-est de Moscou) sera équipée de missiles Topol-M basés au sol, selon le colonel.
Le missile Topol-M (code OTAN SS-27 Sickle B1) est le premier missile développé par la Russie après la fin de l'URSS. Doté d'une grande manœuvrabilité (il franchit n'importe quel bouclier antimissile), très discret et facile à déployer, le Topol-M existe en version mobile et stationnaire.
Le RS-24 Iars (code OTAN SS-X-29), missile à propergol solide et à trois étages, est une version modernisée du missile monobloc RS-12M2 Topol-M. Il est doté d'ogives multiples de 150 à 300 kt à guidage individuel et a une portée de 11.000 km Prochainement, le RS-24 constituera, avec le Topol-M monobloc (RS-12M2), le noyau des forces nucléaires russes.
La puissance d'une ogive du missile Iars ou Topol-M (en équivalent TNT) est 50 fois supérieure à celle des bombes atomiques utilisées contre Hiroshima et Nagasaki.
http://fr.ria.ru
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Les troupes russes de missiles stratégiques (RVSN) sont actuellement équipées à 25% de missiles de 5e génération, ce pourcentage devant progressivement augmenter, a annoncé mercredi à RIA Novosti le porte-parole des RVSN, le colonel Vadim Koval.
"La part de missiles de 5e génération au sein des troupes de missiles stratégiques est de 25%", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Auparavant, il a été annoncé que l'unité de Teikovo (région d'Ivanovo, à 250 km au nord-est de Moscou) a été la première à être rééquipée de systèmes de missiles Topol-M et Iars. Cette année, les troupes ont commencé les préparatifs visant à rééquiper de missiles Iars les unités de Novossibirsk (Sibérie occidentale) et de Kozelsk (région de Kalouga, à 200 km au sud-ouest de Moscou).
Par ailleurs, l'unité de Tatichtchev (région de Saratov, 750 km au sud-est de Moscou) sera équipée de missiles Topol-M basés au sol, selon le colonel.
Le missile Topol-M (code OTAN SS-27 Sickle B1) est le premier missile développé par la Russie après la fin de l'URSS. Doté d'une grande manœuvrabilité (il franchit n'importe quel bouclier antimissile), très discret et facile à déployer, le Topol-M existe en version mobile et stationnaire.
Le RS-24 Iars (code OTAN SS-X-29), missile à propergol solide et à trois étages, est une version modernisée du missile monobloc RS-12M2 Topol-M. Il est doté d'ogives multiples de 150 à 300 kt à guidage individuel et a une portée de 11.000 km Prochainement, le RS-24 constituera, avec le Topol-M monobloc (RS-12M2), le noyau des forces nucléaires russes.
La puissance d'une ogive du missile Iars ou Topol-M (en équivalent TNT) est 50 fois supérieure à celle des bombes atomiques utilisées contre Hiroshima et Nagasaki.
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