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Forces armées françaises
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algeriedrs :: Forces conventionnelles et non-conventionnelles dans le monde :: Forces classiques dans le monde :: Forces armées dans le monde
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Forces armées françaises
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L'Armée française (ou Forces armées françaises) est composée des armées de terre, de mer, de l'air et de la Gendarmerie nationale, ainsi que de divers services interarmées sous la direction du chef d'État-Major des armées. Les armées françaises sont aujourd'hui composées de militaires professionnels (la conscription ayant été suspendue par la loi no 97-1019 du 28 octobre 1997 portant réforme du service national), de militaires réservistes (anciens militaires de l'active ou volontaires issus du civil) et de personnels civils.
L'Armée française dispose d'un effectif de 442 122 civils et militaires en 2007, dont 362 485 personnels militaires en activité et 100 132 gendarmes. L'Armée française occupe le 14e rang mondial en nombre de troupes. Parmi les pays dont les dépenses militaires sont connues, la France est, en 2009, au troisième rang mondial (budget militaire équivalent à 65,74 milliards de dollars US) devançant le Royaume-Uni . C'est également la 3e puissance nucléaire mondiale (dans la mesure où un tel classement en nombre d'armes nucléaires ou en mégatonnes revêt une signification), derrière la Russie et les États-Unis. Elle est en tout cas la troisième puissance qui se soit équipée d'une force nucléaire indépendante (premier test en février 1960).
L'Armée française comprend des organismes interarmées et quatre composantes principales. Il s'agit de :
l'Armée de terre ;
la Marine nationale ;
l'Armée de l'air ;
la Gendarmerie nationale (qui est rattachée pour emploi au ministère de l'Intérieur à partir du 1er janvier 2009, mais qui garde son statut de force de police militaire et qui est soumise pour l'exécution des missions militaires au ministère de la Défense) .
Commandement
Les articles 20 et 21 de la Constitution de 1958 placent les forces armées sous l'autorité exclusive du Gouvernement : « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de la force armée » (art. 20) ; « le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il nomme aux emplois militaires. Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres » (art. 21). Cependant, du fait que par l'article 15 de la Constitution de 1958, le président de la République porte le titre symbolique de « chef des armées », il en est souvent résulté de la part des commentateurs une ambiguïté entre le rôle du Président et celui du Gouvernement, voire du Commandement, en matière militaire, cette ambiguïté n'a pas lieu d'être.
À la tête des différentes armes se trouve un chef d'état-major (un directeur général pour la gendarmerie nationale), responsables devant le ministre de la Défense de la préparation de leur armée en vue de leur mise en œuvre.
La décision politique de leur mise en œuvre opérationnelle est du ressort du Gouvernement. Le commandement de toute opération militaire conduite par des éléments des forces armées est assurée par le chef d'État-Major des armées (CEMA), qui dispose également d'organismes interarmées, dont, en particulier :
l'État-Major des armées (EMA) ;
la Direction du renseignement militaire (DRM) ;
le Commandement des opérations spéciales (COS) ;
la Direction centrale du service de santé des armées (DCSSA) ;
la Direction centrale du service des essences des armées (DCSEA).
Missions
Les forces armées ont pour missions de détenir et mettre en œuvre les armes de la France. Ceci, sur décision du Gouvernement, dans le but de :
préserver les intérêts vitaux de la France (le maintien de l'intégrité du territoire national, le libre exercice de la souveraineté et la protection de sa population et de ses ressortissants) ;
contribuer à la sécurité et à la défense de l'espace européen et méditerranéen ;
contribuer aux actions en faveur de la paix et du droit international.
L'Armée française (ou Forces armées françaises) est composée des armées de terre, de mer, de l'air et de la Gendarmerie nationale, ainsi que de divers services interarmées sous la direction du chef d'État-Major des armées. Les armées françaises sont aujourd'hui composées de militaires professionnels (la conscription ayant été suspendue par la loi no 97-1019 du 28 octobre 1997 portant réforme du service national), de militaires réservistes (anciens militaires de l'active ou volontaires issus du civil) et de personnels civils.
L'Armée française dispose d'un effectif de 442 122 civils et militaires en 2007, dont 362 485 personnels militaires en activité et 100 132 gendarmes. L'Armée française occupe le 14e rang mondial en nombre de troupes. Parmi les pays dont les dépenses militaires sont connues, la France est, en 2009, au troisième rang mondial (budget militaire équivalent à 65,74 milliards de dollars US) devançant le Royaume-Uni . C'est également la 3e puissance nucléaire mondiale (dans la mesure où un tel classement en nombre d'armes nucléaires ou en mégatonnes revêt une signification), derrière la Russie et les États-Unis. Elle est en tout cas la troisième puissance qui se soit équipée d'une force nucléaire indépendante (premier test en février 1960).
L'Armée française comprend des organismes interarmées et quatre composantes principales. Il s'agit de :
l'Armée de terre ;
la Marine nationale ;
l'Armée de l'air ;
la Gendarmerie nationale (qui est rattachée pour emploi au ministère de l'Intérieur à partir du 1er janvier 2009, mais qui garde son statut de force de police militaire et qui est soumise pour l'exécution des missions militaires au ministère de la Défense) .
Commandement
Les articles 20 et 21 de la Constitution de 1958 placent les forces armées sous l'autorité exclusive du Gouvernement : « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de la force armée » (art. 20) ; « le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il nomme aux emplois militaires. Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres » (art. 21). Cependant, du fait que par l'article 15 de la Constitution de 1958, le président de la République porte le titre symbolique de « chef des armées », il en est souvent résulté de la part des commentateurs une ambiguïté entre le rôle du Président et celui du Gouvernement, voire du Commandement, en matière militaire, cette ambiguïté n'a pas lieu d'être.
À la tête des différentes armes se trouve un chef d'état-major (un directeur général pour la gendarmerie nationale), responsables devant le ministre de la Défense de la préparation de leur armée en vue de leur mise en œuvre.
La décision politique de leur mise en œuvre opérationnelle est du ressort du Gouvernement. Le commandement de toute opération militaire conduite par des éléments des forces armées est assurée par le chef d'État-Major des armées (CEMA), qui dispose également d'organismes interarmées, dont, en particulier :
l'État-Major des armées (EMA) ;
la Direction du renseignement militaire (DRM) ;
le Commandement des opérations spéciales (COS) ;
la Direction centrale du service de santé des armées (DCSSA) ;
la Direction centrale du service des essences des armées (DCSEA).
Missions
Les forces armées ont pour missions de détenir et mettre en œuvre les armes de la France. Ceci, sur décision du Gouvernement, dans le but de :
préserver les intérêts vitaux de la France (le maintien de l'intégrité du territoire national, le libre exercice de la souveraineté et la protection de sa population et de ses ressortissants) ;
contribuer à la sécurité et à la défense de l'espace européen et méditerranéen ;
contribuer aux actions en faveur de la paix et du droit international.
Syfou- Adminstrateur
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Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !
Re: Forces armées françaises
Cadre d'emploi
Le cadre d'emploi des forces armées recouvre :
des opérations de soutien de la paix et du droit international sous mandat de l’ONU ;
des interventions au sein d'une alliance ou d’une coalition multinationale, notamment au sein de l'OTAN ou de l'Union européenne ;
des opérations dans un cadre national, par exemple dans le cadre des accords bilatéraux de défense.
Fonctions stratégiques
Dissuasion nucléaire :
La dissuasion repose sur la perception par un adversaire potentiel des risques inacceptables que lui ferait prendre une agression contre la France ou ses intérêts. La doctrine nucléaire reste celle du non-emploi. La capacité nucléaire française est constituée de :
missiles balistiques qui équipent les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins SNLE ;
missiles aérodynamiques (ASMP) pour la composante aéroportée dont font partie des avions de l'Armée de l'air et de l'Aviation navale.
Prévention :
La prévention consiste à anticiper l'émergence de crises afin de les maintenir à un niveau le plus bas possible et de prévenir l'usage de la force. D'un point de vue militaire, elle repose sur :
des services de renseignements (DGSE, DRM) disposant de moyens humains et techniques (interception des télécommunications et satellites d'observation) ;
des dispositifs de coopération militaire pour aider les pays avec lesquels la France a des accords à se doter de moyens autonomes de résolution des conflits ;
des forces prépositionnées à l'extérieur des frontières permettant d'intervenir le plus rapidement possible.
Projection de forces et de puissance :
Si les actions de préventions n'ont pu empêcher le déclenchement d'une crise, il peut être nécessaire d'intervenir. L'engagement peut varier de la simple présence, à la démonstration de force avec des actions de rétorsions avec des armes modernes tirées à grande distance.
La France se dote de forces d'intervention projetables à plusieurs milliers de kilomètres dans un bref délai, ainsi que des moyens pour les soutenir dans la durée.
Protection :
Cette fonction se traduit en particulier par l’action permanente de sécurité des forces de gendarmerie (surveillance, neutralisation…), la posture permanente de sauvegarde maritime et la posture permanente de sauvegarde aérienne (assistance aux aéronefs, détection et intervention…).
Position internationale
La doctrine militaire française est fondée sur l'indépendance nationale, la dissuasion nucléaire et l'auto-suffisance militaire. La France est membre de l'OTAN, mais a quitté de 1966 à 2009 son organisation militaire intégrée. Récemment, elle a activement travaillé avec ses alliés à adapter ses forces (intérieurement et extérieurement) au nouvel environnement international dû à la fin de la guerre froide. Elle est aussi membre de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
En dehors de l'OTAN, la France a activement participé à diverses opérations de maintien de la paix en Afrique, au Moyen-Orient et dans les Balkans.
La France a pris des mesures majeures de restructuration de son armée pour la professionnaliser. L'Armée française peut se permettre d'être plus petite mais elle doit être capable de se déployer plus rapidement en dehors de la France. En 2006, l'Armée française compte plus de 350 000 (dont 100 000 gendarmes) hommes dont près de 35 000 hors métropole.
Depuis la fin de la guerre froide, la France privilégie le contrôle et la non-prolifération des armes nucléaires. En 1992 la France a signé le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qui est entré en vigueur en 1995 après une série de six derniers essais à Moruroa. Elle a également signé, en 1996, le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires et la Convention sur l'interdiction des armes chimiques . Depuis, la France a créé un moratoire sur la production, l'export et l'utilisation des mines anti-personnel qu'elle souhaiterait faire interdire.
Le cadre d'emploi des forces armées recouvre :
des opérations de soutien de la paix et du droit international sous mandat de l’ONU ;
des interventions au sein d'une alliance ou d’une coalition multinationale, notamment au sein de l'OTAN ou de l'Union européenne ;
des opérations dans un cadre national, par exemple dans le cadre des accords bilatéraux de défense.
Fonctions stratégiques
Dissuasion nucléaire :
La dissuasion repose sur la perception par un adversaire potentiel des risques inacceptables que lui ferait prendre une agression contre la France ou ses intérêts. La doctrine nucléaire reste celle du non-emploi. La capacité nucléaire française est constituée de :
missiles balistiques qui équipent les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins SNLE ;
missiles aérodynamiques (ASMP) pour la composante aéroportée dont font partie des avions de l'Armée de l'air et de l'Aviation navale.
Prévention :
La prévention consiste à anticiper l'émergence de crises afin de les maintenir à un niveau le plus bas possible et de prévenir l'usage de la force. D'un point de vue militaire, elle repose sur :
des services de renseignements (DGSE, DRM) disposant de moyens humains et techniques (interception des télécommunications et satellites d'observation) ;
des dispositifs de coopération militaire pour aider les pays avec lesquels la France a des accords à se doter de moyens autonomes de résolution des conflits ;
des forces prépositionnées à l'extérieur des frontières permettant d'intervenir le plus rapidement possible.
Projection de forces et de puissance :
Si les actions de préventions n'ont pu empêcher le déclenchement d'une crise, il peut être nécessaire d'intervenir. L'engagement peut varier de la simple présence, à la démonstration de force avec des actions de rétorsions avec des armes modernes tirées à grande distance.
La France se dote de forces d'intervention projetables à plusieurs milliers de kilomètres dans un bref délai, ainsi que des moyens pour les soutenir dans la durée.
Protection :
Cette fonction se traduit en particulier par l’action permanente de sécurité des forces de gendarmerie (surveillance, neutralisation…), la posture permanente de sauvegarde maritime et la posture permanente de sauvegarde aérienne (assistance aux aéronefs, détection et intervention…).
Position internationale
La doctrine militaire française est fondée sur l'indépendance nationale, la dissuasion nucléaire et l'auto-suffisance militaire. La France est membre de l'OTAN, mais a quitté de 1966 à 2009 son organisation militaire intégrée. Récemment, elle a activement travaillé avec ses alliés à adapter ses forces (intérieurement et extérieurement) au nouvel environnement international dû à la fin de la guerre froide. Elle est aussi membre de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
En dehors de l'OTAN, la France a activement participé à diverses opérations de maintien de la paix en Afrique, au Moyen-Orient et dans les Balkans.
La France a pris des mesures majeures de restructuration de son armée pour la professionnaliser. L'Armée française peut se permettre d'être plus petite mais elle doit être capable de se déployer plus rapidement en dehors de la France. En 2006, l'Armée française compte plus de 350 000 (dont 100 000 gendarmes) hommes dont près de 35 000 hors métropole.
Depuis la fin de la guerre froide, la France privilégie le contrôle et la non-prolifération des armes nucléaires. En 1992 la France a signé le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qui est entré en vigueur en 1995 après une série de six derniers essais à Moruroa. Elle a également signé, en 1996, le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires et la Convention sur l'interdiction des armes chimiques . Depuis, la France a créé un moratoire sur la production, l'export et l'utilisation des mines anti-personnel qu'elle souhaiterait faire interdire.
Syfou- Adminstrateur
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Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
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Localisation : Dans un autre repère !
Re: Forces armées françaises
Format des forces armées
Forces projetables (modèle Livre blanc)
Armée de terre : l'Armée de terre doit être capable de projeter, à 7 ou 8 000 kilomètres, 30 000 hommes en 48 heures.
Marine nationale : un groupe aéronaval et une force sous-marine
Armée de l'air : 70 avions de combat avec leur environnement et 2 bases aériennes projetables
Des états-majors interarmées projetables
L'ensemble des armées doit être capable de projeter à l'intérieur du territoire 10 000 hommes pour des missions de sécurité civile.
Déploiements récents
Formats globaux (modèle Livre blanc)
Armée de terre : une force blindée, une force d'intervention blindée rapide, une force d'intervention dans l'urgence soit 130 600 militaires et civils mettant en œuvre 250 chars Leclerc, en plus de char légers , 650 véhicules blindés VBCI, 2350 autres blindésVBMR et 150 VBHM, 80 hélicoptères de combats (Tigres), 130 hélicoptères de manœuvres (EC-725), 131 AUF1 TA, 77 CAESARS, 84 TRF1 de 155 mm et 44 lance-roquettes multiple.
Marine nationale : une force de surface avec un porte-avions (un second sera peut être construit à partir de 2011), 60 avions de combats, une force amphibie, 18 frégates (de premier rang) et 4 bâtiments de commandement, une force sous-marine (10 sous-marins), 4 portes-hélicoptères du type Mistral, une aviation de patrouille maritime ainsi que 44 000 militaires et 11 000 civils. La flotte devrait dépasser les 500 000 t (avec un second porte-avions et la force sous-marine) ;
Armée de l'air : 300 avions de combats (Rafales et Mirage 2000-D), 4 AWACS, 14 MRTT et 50 avions de transports (A400M) ainsi que 50 000 militaires et 7 000 civils ;
Gendarmerie nationale : 96 000 militaires et 2 000 civils ;
Réserve : 80 000 réservistes.
Soutiens interarmées
Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale et le processus dit de Révision générale des politiques publiques (RGPP) ont conduit à mettre en place une nouvelle architecture de soutiens interarmées au niveau local, avec notamment, la constitution progressive de bases de défense. Les bases de défense expérimentales (BdDe), créées pour certaines dès le 1er janvier 2009, constituent l'échelon local de la chaîne interarmées des soutiens. Elles correspondent à une aire géographique au sein de laquelle se trouvent des groupements de soutien de bases de défense expérimentales (GSBdDe) et les formations ou organismes soutenus par les BdDe.
Personnels
Les forces armées françaises sont actuellement constituées de personnels militaires professionnels, la conscription ayant été suspendue depuis 2001, ainsi que de personnel civil.
En 2007, elles comptaient 437 000 personnels dont 355 000 militaires soumis au statut général des militaires (38 000 officiers, 200 000 sous-officiers, 92 000 militaires du rang et 25 000 volontaires) et 83 000 civils (fonctionnaires, contractuels et ouvriers d'État). Les réservistes étaient au nombre de 56 000 ; ils devaient être plus de 60 000 fin 2007 pour atteindre l'effectif cible de 94 000 en 2012.
En comparaison, en 1991 l'Armée française comptait 300 643 militaires de carrière, 241 716 appelés et 127 778 civils soit un total de 670 137 hommes répartis comme suit :
Armée de terre : 318 080 hommes dont 106 814 militaires, 173 504 appelés et 37 762 civils (47,5 % des effectifs).
Armée de l’air : 98 264 hommes dont 57 418 militaires, 35 443 appelés et 5 403 civils (14,6 % des effectifs).
Marine nationale : 72 425 hommes dont 46 197 militaires, 19 098 appelés et 7 130 civils (10,8 % des effectifs).
Gendarmerie nationale : 90 245 hommes dont 78 676 militaires, 10 602 appelés et 967 civils (13,5 % des effectifs).
Services communs : 91 123 hommes dont 11 538 militaires, 3 069 appelés et 76 516 civils (13,6 % des effectifs).
Budget
L'Armée française est (avec l'Armée britannique) l'une des plus dotées financièrement en Europe. Son budget de la défense en 2007 est de 54 milliards de dollars (deuxième budget avec le Royaume-Uni). La France consacre environ 2,4 % par an de son PIB à sa défense. En 2005, la France finance 6,40 % du budget de l'OTAN, soit plus de 110 millions d'euros. Le budget de 2006 et 2007 est de 47,7 milliards d'euros.
Toujours à titre de comparaison, le budget de la défense de 1991 s'élevait à 194,548 milliards de francs (29,65 milliards d'euros), avec une moyenne de 3,7 % de son PNB durant la période 1985-1990.
Archives
Jusqu'à présent, les archives des armées de terre et de l'air et de la marine sont installées au château de Vincennes, celles de l'armement à Châtellerault, celles de la gendarmerie à Maisons-Alfort, l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense occupe le fort d'Ivry-sur-Seine et les archives des anciens combattants se trouvent à Caen. À terme, tout sera réuni à Vincennes, sauf les archives de l'armement qui demeureront à Châtellerault.
En général, un dossier est ouvert au bout de 30 ans, ceux qui sont susceptibles de nuire à la sécurité de l'État subissent un embargo de 60 ans. Les procès et les dossiers d'état civil ne sont consultables qu'au bout de 100 ans, et les dossiers individuels au bout de 120 ans.
Wikipedia
Forces projetables (modèle Livre blanc)
Armée de terre : l'Armée de terre doit être capable de projeter, à 7 ou 8 000 kilomètres, 30 000 hommes en 48 heures.
Marine nationale : un groupe aéronaval et une force sous-marine
Armée de l'air : 70 avions de combat avec leur environnement et 2 bases aériennes projetables
Des états-majors interarmées projetables
L'ensemble des armées doit être capable de projeter à l'intérieur du territoire 10 000 hommes pour des missions de sécurité civile.
Déploiements récents
Formats globaux (modèle Livre blanc)
Armée de terre : une force blindée, une force d'intervention blindée rapide, une force d'intervention dans l'urgence soit 130 600 militaires et civils mettant en œuvre 250 chars Leclerc, en plus de char légers , 650 véhicules blindés VBCI, 2350 autres blindésVBMR et 150 VBHM, 80 hélicoptères de combats (Tigres), 130 hélicoptères de manœuvres (EC-725), 131 AUF1 TA, 77 CAESARS, 84 TRF1 de 155 mm et 44 lance-roquettes multiple.
Marine nationale : une force de surface avec un porte-avions (un second sera peut être construit à partir de 2011), 60 avions de combats, une force amphibie, 18 frégates (de premier rang) et 4 bâtiments de commandement, une force sous-marine (10 sous-marins), 4 portes-hélicoptères du type Mistral, une aviation de patrouille maritime ainsi que 44 000 militaires et 11 000 civils. La flotte devrait dépasser les 500 000 t (avec un second porte-avions et la force sous-marine) ;
Armée de l'air : 300 avions de combats (Rafales et Mirage 2000-D), 4 AWACS, 14 MRTT et 50 avions de transports (A400M) ainsi que 50 000 militaires et 7 000 civils ;
Gendarmerie nationale : 96 000 militaires et 2 000 civils ;
Réserve : 80 000 réservistes.
Soutiens interarmées
Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale et le processus dit de Révision générale des politiques publiques (RGPP) ont conduit à mettre en place une nouvelle architecture de soutiens interarmées au niveau local, avec notamment, la constitution progressive de bases de défense. Les bases de défense expérimentales (BdDe), créées pour certaines dès le 1er janvier 2009, constituent l'échelon local de la chaîne interarmées des soutiens. Elles correspondent à une aire géographique au sein de laquelle se trouvent des groupements de soutien de bases de défense expérimentales (GSBdDe) et les formations ou organismes soutenus par les BdDe.
Personnels
Les forces armées françaises sont actuellement constituées de personnels militaires professionnels, la conscription ayant été suspendue depuis 2001, ainsi que de personnel civil.
En 2007, elles comptaient 437 000 personnels dont 355 000 militaires soumis au statut général des militaires (38 000 officiers, 200 000 sous-officiers, 92 000 militaires du rang et 25 000 volontaires) et 83 000 civils (fonctionnaires, contractuels et ouvriers d'État). Les réservistes étaient au nombre de 56 000 ; ils devaient être plus de 60 000 fin 2007 pour atteindre l'effectif cible de 94 000 en 2012.
En comparaison, en 1991 l'Armée française comptait 300 643 militaires de carrière, 241 716 appelés et 127 778 civils soit un total de 670 137 hommes répartis comme suit :
Armée de terre : 318 080 hommes dont 106 814 militaires, 173 504 appelés et 37 762 civils (47,5 % des effectifs).
Armée de l’air : 98 264 hommes dont 57 418 militaires, 35 443 appelés et 5 403 civils (14,6 % des effectifs).
Marine nationale : 72 425 hommes dont 46 197 militaires, 19 098 appelés et 7 130 civils (10,8 % des effectifs).
Gendarmerie nationale : 90 245 hommes dont 78 676 militaires, 10 602 appelés et 967 civils (13,5 % des effectifs).
Services communs : 91 123 hommes dont 11 538 militaires, 3 069 appelés et 76 516 civils (13,6 % des effectifs).
Budget
L'Armée française est (avec l'Armée britannique) l'une des plus dotées financièrement en Europe. Son budget de la défense en 2007 est de 54 milliards de dollars (deuxième budget avec le Royaume-Uni). La France consacre environ 2,4 % par an de son PIB à sa défense. En 2005, la France finance 6,40 % du budget de l'OTAN, soit plus de 110 millions d'euros. Le budget de 2006 et 2007 est de 47,7 milliards d'euros.
Toujours à titre de comparaison, le budget de la défense de 1991 s'élevait à 194,548 milliards de francs (29,65 milliards d'euros), avec une moyenne de 3,7 % de son PNB durant la période 1985-1990.
Archives
Jusqu'à présent, les archives des armées de terre et de l'air et de la marine sont installées au château de Vincennes, celles de l'armement à Châtellerault, celles de la gendarmerie à Maisons-Alfort, l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense occupe le fort d'Ivry-sur-Seine et les archives des anciens combattants se trouvent à Caen. À terme, tout sera réuni à Vincennes, sauf les archives de l'armement qui demeureront à Châtellerault.
En général, un dossier est ouvert au bout de 30 ans, ceux qui sont susceptibles de nuire à la sécurité de l'État subissent un embargo de 60 ans. Les procès et les dossiers d'état civil ne sont consultables qu'au bout de 100 ans, et les dossiers individuels au bout de 120 ans.
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Re: Forces armées françaises
11e brigade parachutiste
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La 11e brigade parachutiste (11e BP) est une unité de l'armée de terre française, à dominante infanterie, composée de troupes aéroportées et spécialisée dans le combat aéroporté et l'assaut par air. Sa vocation prioritaire est la projection dans l'urgence afin de fournir une première réponse à une situation de crise. Unité d'élite de l'armée française, elle est commandée par un général de brigade dont l'état-major est basé à Balma, près de Toulouse. Ses soldats et marsouins portent un béret rouge (amarante) sauf les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) qui portent le béret vert de la Légion étrangère. La 11e BP est l'héritière de la 10e DP et 25e DP, dissoutes après la guerre d'Algérie.
Création et différentes dénominations
24e DP - 24e Division Parachutiste
Création : 16 juillet 1945.
Dissolution : 15 octobre 1945.
25e DAP - 25e Division AéroPortée
Création : 1er février 1946 par fusion de la 24e DP et de la 25e DI.
Dissolution : 18 juin 1947.
25e DIAP - 25e Division d'Infanterie Parachutiste
Création :
Dissolution :
25e DP - 25e Division Parachutiste
Création : 1er juin 1956.
Dissolution : 30 avril 1961.
10e DP - 10e Division Parachutiste
Création : 1er juillet 1956 à partir du GPI (Groupement Parachutiste d’Intervention).
Dissolution : 30 avril 1961.
11e DLI - 11e Division Légère d’Intervention
Création : 1er mai 1961 suite à la dissolution de la 11e DI et des 10e et 25e DP.
Dissolution : 1er décembre 1963.
11e Division
Création : 1er décembre 1963 par fusion de la 11e DLI et de la 9e Brigade.
Dissolution : 1er avril 1971.
11e DP - 11e Division Parachutiste
Création : 1er avril 1971 à partir de la 11e Division.
Dissolution : 1999.
11e BP - 11e Brigade Parachutiste
Création : 1999 à partir de la 11e DP.
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La 11e brigade parachutiste (11e BP) est une unité de l'armée de terre française, à dominante infanterie, composée de troupes aéroportées et spécialisée dans le combat aéroporté et l'assaut par air. Sa vocation prioritaire est la projection dans l'urgence afin de fournir une première réponse à une situation de crise. Unité d'élite de l'armée française, elle est commandée par un général de brigade dont l'état-major est basé à Balma, près de Toulouse. Ses soldats et marsouins portent un béret rouge (amarante) sauf les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) qui portent le béret vert de la Légion étrangère. La 11e BP est l'héritière de la 10e DP et 25e DP, dissoutes après la guerre d'Algérie.
Création et différentes dénominations
24e DP - 24e Division Parachutiste
Création : 16 juillet 1945.
Dissolution : 15 octobre 1945.
25e DAP - 25e Division AéroPortée
Création : 1er février 1946 par fusion de la 24e DP et de la 25e DI.
Dissolution : 18 juin 1947.
25e DIAP - 25e Division d'Infanterie Parachutiste
Création :
Dissolution :
25e DP - 25e Division Parachutiste
Création : 1er juin 1956.
Dissolution : 30 avril 1961.
10e DP - 10e Division Parachutiste
Création : 1er juillet 1956 à partir du GPI (Groupement Parachutiste d’Intervention).
Dissolution : 30 avril 1961.
11e DLI - 11e Division Légère d’Intervention
Création : 1er mai 1961 suite à la dissolution de la 11e DI et des 10e et 25e DP.
Dissolution : 1er décembre 1963.
11e Division
Création : 1er décembre 1963 par fusion de la 11e DLI et de la 9e Brigade.
Dissolution : 1er avril 1971.
11e DP - 11e Division Parachutiste
Création : 1er avril 1971 à partir de la 11e Division.
Dissolution : 1999.
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Re: Forces armées françaises
Historique des garnisons, campagnes et batailles
La 11e BP est fondée en 1999, sur la base de la 11e division parachutiste (11e DP), à l'occasion de la restructuration des armées.
En 1956 sont créées les 10e et 25e divisions parachutistes, respectivement aux ordres des généraux Massu et Sauvagnac. La 10e DP participe à la bataille de Suez et à celle d'Alger.
Des officiers de la 10e D.P. sont mis en cause par Henri Alleg comme étant ceux qui ont pratiqué la torture sur lui et Maurice Audin. Dans La question, Henri Alleg fait dire à l'un de ces officiers :
« Tu vas parler ! Tout le monde doit parler ici ! On a fait la guerre en Indochine, ça nous a servi pour vous connaître. Ici, c'est la Gestapo ! Tu connais la Gestapo ? Puis, ironique : Tu as fait des articles sur les tortures, hein, salaud ! Eh bien ! maintenant, c'est la 10e D.P. qui les fait sur toi »
Suite au putsch des Généraux, lorsque en particulier le commandant Hélie de Saint Marc engage le 1er REP, membre de la 10e DP, dans la tentative de coup d'État, les deux divisions sont dissoutes et réorganisées sous le nom de 11e division légère d'intervention. Celles-ci disparaît en 1971 pour former la 11e DP.
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La 11e BP est fondée en 1999, sur la base de la 11e division parachutiste (11e DP), à l'occasion de la restructuration des armées.
En 1956 sont créées les 10e et 25e divisions parachutistes, respectivement aux ordres des généraux Massu et Sauvagnac. La 10e DP participe à la bataille de Suez et à celle d'Alger.
Des officiers de la 10e D.P. sont mis en cause par Henri Alleg comme étant ceux qui ont pratiqué la torture sur lui et Maurice Audin. Dans La question, Henri Alleg fait dire à l'un de ces officiers :
« Tu vas parler ! Tout le monde doit parler ici ! On a fait la guerre en Indochine, ça nous a servi pour vous connaître. Ici, c'est la Gestapo ! Tu connais la Gestapo ? Puis, ironique : Tu as fait des articles sur les tortures, hein, salaud ! Eh bien ! maintenant, c'est la 10e D.P. qui les fait sur toi »
Suite au putsch des Généraux, lorsque en particulier le commandant Hélie de Saint Marc engage le 1er REP, membre de la 10e DP, dans la tentative de coup d'État, les deux divisions sont dissoutes et réorganisées sous le nom de 11e division légère d'intervention. Celles-ci disparaît en 1971 pour former la 11e DP.
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Re: Forces armées françaises
Chefs de corps
24e DP
25e DAP
Général Bonjour
Général Demetz
25e DIAP
Général Noiret (8/53 à 7/54)
Général Gilles (7/54)
25e DP
Général Gilles (1/6/56)
Général Sauvagnac (1956)
Général Ducourneau (1958)
Général Autrand (1960 et 1961)
10e DP
Général Massu (1/7/56 à 3/2/59)
Général Gracieux (3/2/59 à 12/5/60)
Général Saint Hillier (12/5/60 à 1961)
11e DLI
Général Marzloff (1961)
11e DP
Général Le Borgne (1973-1975)
Général de Foïard (1975-1977)
Général Lacaze (1977-1979)
Général Godinot (?-1996)
11e BP
Général Jean-Pierre Bosser
Composition
Environ 8 500 hommes et femmes répartis dans un État-major et 8 régiments situés dans le sud-ouest de la France sauf pour le 2e REP qui se trouve à Calvi en Corse.
État-major à Balma (centre de gravité de la brigade)
11e Compagnie de Commandement et de Transmissions Parachutiste (11e CCTP) à Balma
1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) à Pamiers
1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) à Tarbes
1er régiment du train parachutiste (1er RTP) à Toulouse
2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) à Calvi
3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) à Carcassonne
8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) à Castres
17e régiment de génie parachutiste (17e RGP) à Montauban
35e régiment d'artillerie parachutiste (35e RAP) à Tarbes
La 11e BP possède aussi sous son commandement le Groupement des Commandos Parachutistes (GCP) : une unité d'élite opérationnelle appartenant au deuxième cercle des Forces spéciales Françaises.
Wiki
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1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) à Tarbes
1er régiment du train parachutiste (1er RTP) à Toulouse
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8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) à Castres
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Re: Forces armées françaises
Service de santé des armées
Actualités
Formation
Médecine & Armées
Consultations médicales
Anciens personnels des centres d'essais nucléaires
http://www.defense.gouv.fr/sante/dossiers/centres-d-essais-nucleaires-suivi-medical
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Médecine & Armées
Consultations médicales
Anciens personnels des centres d'essais nucléaires
Les anciens militaires, personnels civils ou retraités du ministère de la Défense ayant séjourné sur les sites d’expérimentation nucléaires français peuvent bénéficier d'une consultation médicale gratuite dans les centres médicaux des armées et les hôpitaux militaires.
D’anciens militaires, personnels civils ou retraités du ministère de la Défense ayant séjourné sur les sites d’expérimentation nucléaires français, ont exprimé à Monsieur Hervé Morin, ministre de la Défense, le souhait de bénéficier d’une consultation médicale auprès du service de santé des armées.
Le ministre a répondu favorablement à ces demandes en donnant des directives, fin janvier 2008, pour que ces personnes puissent consulter dans les centres médicaux des armées.
Depuis le 1er juillet 2009, cette consultation est également ouverte au sein des neuf hôpitaux militaires. Le rendez-vous doit être pris auprès du service de médecine du personnel.
A l’occasion de cette consultation médicale gratuite, réalisée selon les bonnes pratiques médicales et réglementaires, par un médecin généraliste militaire, les consultants seront informés sur les démarches leur permettant d’accéder à leurs dossiers médical et dosimétrique.
Si les intéressés le souhaitent, un courrier sera adressé à leur médecin traitant en vue de la réalisation d’éventuels examens complémentaires.
Coordonnées des services hospitaliers de médecine du personnel
- HIA du Val-de Grâce à Paris (75) : 01 40 51 40 81
- HIA Bégin à Saint-Mandé (94) : 01 43 98 50 66
- HIA Percy à Clamart (92) : 01 41 46 61 01
- HIA Legouest à Metz (57) : 03 87 56 24 22
- HIA Desgenettes à Lyon (69) : 04 72 36 61 24
- HIA Laveran à Marseille (13) : 04 91 61 74 22
- HIA Sainte-Anne à Toulon (83) : 04 83 16 24 19
- HIA Robert Picqué à Bordeaux (33) : 05 56 84 73 78
- HIA Clermont-Tonnerre à Brest (29) : 02 98 43 72 39
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Re: Forces armées françaises
Les militaires engagés en Afghanistan auront le bénéfice de la campagne double
Le Premier ministre, François Fillon, a annoncé, ce 12 février, sur le porte-avions Charles de Gaulle, une mesure qui va mettre fin à ce que l’on pouvait considérer comme une injustice, eu égard à la réalité du terrain en Afghanistan, où 53 militaires français ont perdu la vie.
En effet, sur proposition du ministre de la Défense, Alain Juppé, François Fillon a « décidé d’accorder le bénéfice de la campagne double » aux militaires français envoyés sur le théâtre d’opérations afghan.
« Je salue leur bravoure, leur professionnalisme et leur abnégation » a-t-il déclaré, en évoquant les « combattants français en Afghanistan ».
Concrètement, cette mesure aura un impact sur les bonifications pour les pensions des militaires. Actuellement, il existe trois régime : demi-campagnes, campagnes simples et campagnes doubles.
Avant la décision annoncée par le Premier ministre, la mission d’un militaire français en Afghanistan était considérée comme une « campagne simple », c’est à dire qu’un an passé là-bas valait une année de bonification.
Désormais, avec le bénéfice de la campagne double, deux ans de bonification sont octroyés, ce qui correspond à trois ans de service pour un an de mission en Afghanistan.
http://www.opex360.com/
Le Premier ministre, François Fillon, a annoncé, ce 12 février, sur le porte-avions Charles de Gaulle, une mesure qui va mettre fin à ce que l’on pouvait considérer comme une injustice, eu égard à la réalité du terrain en Afghanistan, où 53 militaires français ont perdu la vie.
En effet, sur proposition du ministre de la Défense, Alain Juppé, François Fillon a « décidé d’accorder le bénéfice de la campagne double » aux militaires français envoyés sur le théâtre d’opérations afghan.
« Je salue leur bravoure, leur professionnalisme et leur abnégation » a-t-il déclaré, en évoquant les « combattants français en Afghanistan ».
Concrètement, cette mesure aura un impact sur les bonifications pour les pensions des militaires. Actuellement, il existe trois régime : demi-campagnes, campagnes simples et campagnes doubles.
Avant la décision annoncée par le Premier ministre, la mission d’un militaire français en Afghanistan était considérée comme une « campagne simple », c’est à dire qu’un an passé là-bas valait une année de bonification.
Désormais, avec le bénéfice de la campagne double, deux ans de bonification sont octroyés, ce qui correspond à trois ans de service pour un an de mission en Afghanistan.
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Re: Forces armées françaises
Un militaire du 7ème Bataillon de Chasseurs alpins tué en Afghanistan
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Le chasseur de 1ère classe Clément Chamarier, appartenant au 7ème Bataillon de Chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice, a été tué le 19 février lors d’une attaque de sa compagnie dans le village de Landakhel, en vallée de Kapisa.
L’unité du 7ème BCA, qui arme principalement le Battle Group Allobroges, a été prise sous le feu des insurgés alors qu’elle rejoignait la base opérationnelle avancée de Nijrab, après une intervention de sécurisation effectuée dans la vallée d’Alasay au profit d’une équipe d’instructeurs auprès de l’armée nationale afghane (ANA).
Au cours de cette attaque, un véhicule de l’avant-blindé (VAB) a été la cible d’un tir d’une arme anti-char blessant trois militaires se trouvant à bord du blindé, dont deux gravement.
Malgré l’intervention rapide des secours, le chasseur de première classe Chamarier a succombé à ses blessures. Le second blessé, qui appartient au 132ème Bataillon cynophile de Suippes, a quant à lui été gravement touché aux jambes. Mais ces jours ne sont pas en danger. Le troisième occupant du VAB, un caporal-chef du 7ème BCA, a pu réintégrer son unité.
Le chasseur de 1ère classe Clément Chamarier s’était engagé au 7ème BCA en février 2009, à l’âge de 18 ans. Après sa formation initiale, il avait été affecté à la 3ème compagnie en qualité de tireur antichar AT4. Il est le 54ème militaire français tué en Afghanistan depuis la fin 2001.
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Le chasseur de 1ère classe Clément Chamarier, appartenant au 7ème Bataillon de Chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice, a été tué le 19 février lors d’une attaque de sa compagnie dans le village de Landakhel, en vallée de Kapisa.
L’unité du 7ème BCA, qui arme principalement le Battle Group Allobroges, a été prise sous le feu des insurgés alors qu’elle rejoignait la base opérationnelle avancée de Nijrab, après une intervention de sécurisation effectuée dans la vallée d’Alasay au profit d’une équipe d’instructeurs auprès de l’armée nationale afghane (ANA).
Au cours de cette attaque, un véhicule de l’avant-blindé (VAB) a été la cible d’un tir d’une arme anti-char blessant trois militaires se trouvant à bord du blindé, dont deux gravement.
Malgré l’intervention rapide des secours, le chasseur de première classe Chamarier a succombé à ses blessures. Le second blessé, qui appartient au 132ème Bataillon cynophile de Suippes, a quant à lui été gravement touché aux jambes. Mais ces jours ne sont pas en danger. Le troisième occupant du VAB, un caporal-chef du 7ème BCA, a pu réintégrer son unité.
Le chasseur de 1ère classe Clément Chamarier s’était engagé au 7ème BCA en février 2009, à l’âge de 18 ans. Après sa formation initiale, il avait été affecté à la 3ème compagnie en qualité de tireur antichar AT4. Il est le 54ème militaire français tué en Afghanistan depuis la fin 2001.
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Re: Forces armées françaises
Mort chahid en défendant les interets française laaaaaaaa bas
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Re: Forces armées françaises
Le porte-avions Charles de Gaulle est de retour à Toulon
Après quatre mois passés en mer, le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle a retouvé son port d’attache, à Toulon, ce 21 février. Le bâtîment le plus imposant de la Marine nationale était parti le 30 octobre dernier pour un déploiement dans l’Océan Indien, dans le cadre de la mission Agapanthe 2010.
Les avions embarqués à bord du Charles de Gaulle ont ainsi effectué 240 sorties au-dessus de l’Afghanistan, pour le compte de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), dont 138 missions de Close Air Support et 10 autres de reconnaissance. Cela a été l’occasion d’utiliser pour la première fois, et en conditions opérationnelles, la nacelle Reco NG, laquelle permet d’obtenir en temps réel des images en haute résolution des objectifs survolés.
Cette mission aura été mouvementée. Outre le départ du porte-avions retardé en raison d’un défaut sur une soupape de sécurité de son circuit de propulsion, un Rafale a été perdu le 28 novembre et un Super Etendard a été endommagé après que son train s’est dérobé après un apontage lors de l’exercice Varuna avec la marine indienne. Sans oublier l’abordage du Charles de Gaulle par le pétrolier-ravitailleur Meuse au cours d’une manoeuvre de ravitaillement à la mer (RAM), le mois dernier.
Au total, le porte-avions et son groupe aéronaval auront parcouru 31.136 nautiques, soit 56.045 km. Les avions embarqués ont été catapultés à 2.078 reprises et effectués 3.280 heures de vol. C’est aussi au cours de cette mission que le seuil des 25.000 appontage à bord du Charles de Gaulle a été atteint, grâce à un E2C-Hawkeye de la flotille 4F.
21 février 2011 – 18:59
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Après quatre mois passés en mer, le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle a retouvé son port d’attache, à Toulon, ce 21 février. Le bâtîment le plus imposant de la Marine nationale était parti le 30 octobre dernier pour un déploiement dans l’Océan Indien, dans le cadre de la mission Agapanthe 2010.
Les avions embarqués à bord du Charles de Gaulle ont ainsi effectué 240 sorties au-dessus de l’Afghanistan, pour le compte de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), dont 138 missions de Close Air Support et 10 autres de reconnaissance. Cela a été l’occasion d’utiliser pour la première fois, et en conditions opérationnelles, la nacelle Reco NG, laquelle permet d’obtenir en temps réel des images en haute résolution des objectifs survolés.
Cette mission aura été mouvementée. Outre le départ du porte-avions retardé en raison d’un défaut sur une soupape de sécurité de son circuit de propulsion, un Rafale a été perdu le 28 novembre et un Super Etendard a été endommagé après que son train s’est dérobé après un apontage lors de l’exercice Varuna avec la marine indienne. Sans oublier l’abordage du Charles de Gaulle par le pétrolier-ravitailleur Meuse au cours d’une manoeuvre de ravitaillement à la mer (RAM), le mois dernier.
Au total, le porte-avions et son groupe aéronaval auront parcouru 31.136 nautiques, soit 56.045 km. Les avions embarqués ont été catapultés à 2.078 reprises et effectués 3.280 heures de vol. C’est aussi au cours de cette mission que le seuil des 25.000 appontage à bord du Charles de Gaulle a été atteint, grâce à un E2C-Hawkeye de la flotille 4F.
21 février 2011 – 18:59
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Re: Forces armées françaises
Rennes. La gendarmerie détruit 40 années de fiches de renseignements
« C’est un moment historique et un tournant pour la gendarmerie » explique le général de division Serge Caillet, commandant la région de gendarmerie de Bretagne. Cet après-midi, au groupement de gendarmerie de Rennes, a été entièrement détruit le fichier alphabétique de renseignement qui existait depuis 1971. Des dizaines de milliers de fiches papier nominatives.
« Ce fichier avait pour vocation de permettre aux militaires des unités opérationnelles d’acquérir une connaissance approfondie de leur population résidente. » Un système de fichier devenu obsolète et qui sera remplacé par la base de données de sécurité publique (BDSP) en conformité avec le droit actuel. Toutes les gendarmeries de France ont déjà détruit leurs fichiers. Celui d’Ille-et-Vilaine était le dernier.
« C’est un moment historique et un tournant pour la gendarmerie » explique le général de division Serge Caillet, commandant la région de gendarmerie de Bretagne. Cet après-midi, au groupement de gendarmerie de Rennes, a été entièrement détruit le fichier alphabétique de renseignement qui existait depuis 1971. Des dizaines de milliers de fiches papier nominatives.
« Ce fichier avait pour vocation de permettre aux militaires des unités opérationnelles d’acquérir une connaissance approfondie de leur population résidente. » Un système de fichier devenu obsolète et qui sera remplacé par la base de données de sécurité publique (BDSP) en conformité avec le droit actuel. Toutes les gendarmeries de France ont déjà détruit leurs fichiers. Celui d’Ille-et-Vilaine était le dernier.
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Re: Forces armées françaises
Quelle sera la facture des opérations en Libye?
Alors que le ministère français de la Défense doit trouver 3,6 milliards d’euros d’économies afin de participer à l’effort de réduction des dépenses publiques, l’on peut s’interroger sur le coût de missions actuellement menées dans le cadre de l’opération Harmattan et de son impact sur le budget alloués aux forces armées.
Ainsi, il est estimé qu’une heure de vol d’un Rafale coûte environ 39.000 euros. Pour les autres appareils engagés (Mirage 2000, AWACS, C135FR, sans oublier les avions de transport), il faut compter entre 15.000 à 30.000 euros de l’heure. La mobilisation du porte-avions Charles de Gaulle et de son groupe aéronaval a aussi son prix, qui est plus compliqué à évaluer. A cela s’ajoute le coût des munitions : le tir d’un missile (A2SM) revient à 250.000 euros, ce qui est à comparer aux 650.000 dollars d’un Tomahawk américain.
Pour le moment, les opérations en cours n’auront pas – ou peu – d’incidences sur les moyens des armées françaises. Seules les munitions qui ont été tirées devront être remplacées. Pour le reste, l’on peut considérer que les missions au-dessus de la Libye sont en un entraînement grandeur nature. Cependant, il ne faudrait pas que cette situation s’inscrive dans la durée… Or, une zone d’exclusion aérienne s’imposera tant qu’une solution à la guerre civile libyenne n’aura pas été trouvée. Et au vu de la détermination du colonel Kadhafi à rester au pouvoir et aux difficultés des insurgés à prendre le dessus militairement, c’est bel et bien ce qu’il risque de se passer.
Le coût des opérations en Libye est aussi une préoccupation outre-Manche, à l’heure où Londres impose des réductions drastiques (8% d’ici 2015) des moyens alloués à ses forces armées, avec des déficits capacitaires à la clé. Certains commentateurs n’ont d’ailleurs pas hésité à mettre en lumière la contradiction à tailler dans les dépenses militaires tout en s’engageant sur un nouveau front.
Avec un coût horaire des Eurofighter deux fois plus important que celui des Rafale et un heure de vol d’un Tornado estimée à 35.000 livres sterling, sans oublier le prix des missiles utilisées – 800.000 livres l’unité – le Royal United Services Intitute (RUSI) estime que l’opération Aube de l’Odyssée devrait coûter environ 115 millions d’euros pour 4 à 6 semaines de missions.
Cette évaluation a été toutefois minorée par le ministère britannique de la Défense (MoD), qui parle de dizaines de millions de livres, lesquels devraient être ponctionnés sur le budget prévu pour les « imprévus ».
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Alors que le ministère français de la Défense doit trouver 3,6 milliards d’euros d’économies afin de participer à l’effort de réduction des dépenses publiques, l’on peut s’interroger sur le coût de missions actuellement menées dans le cadre de l’opération Harmattan et de son impact sur le budget alloués aux forces armées.
Ainsi, il est estimé qu’une heure de vol d’un Rafale coûte environ 39.000 euros. Pour les autres appareils engagés (Mirage 2000, AWACS, C135FR, sans oublier les avions de transport), il faut compter entre 15.000 à 30.000 euros de l’heure. La mobilisation du porte-avions Charles de Gaulle et de son groupe aéronaval a aussi son prix, qui est plus compliqué à évaluer. A cela s’ajoute le coût des munitions : le tir d’un missile (A2SM) revient à 250.000 euros, ce qui est à comparer aux 650.000 dollars d’un Tomahawk américain.
Pour le moment, les opérations en cours n’auront pas – ou peu – d’incidences sur les moyens des armées françaises. Seules les munitions qui ont été tirées devront être remplacées. Pour le reste, l’on peut considérer que les missions au-dessus de la Libye sont en un entraînement grandeur nature. Cependant, il ne faudrait pas que cette situation s’inscrive dans la durée… Or, une zone d’exclusion aérienne s’imposera tant qu’une solution à la guerre civile libyenne n’aura pas été trouvée. Et au vu de la détermination du colonel Kadhafi à rester au pouvoir et aux difficultés des insurgés à prendre le dessus militairement, c’est bel et bien ce qu’il risque de se passer.
Le coût des opérations en Libye est aussi une préoccupation outre-Manche, à l’heure où Londres impose des réductions drastiques (8% d’ici 2015) des moyens alloués à ses forces armées, avec des déficits capacitaires à la clé. Certains commentateurs n’ont d’ailleurs pas hésité à mettre en lumière la contradiction à tailler dans les dépenses militaires tout en s’engageant sur un nouveau front.
Avec un coût horaire des Eurofighter deux fois plus important que celui des Rafale et un heure de vol d’un Tornado estimée à 35.000 livres sterling, sans oublier le prix des missiles utilisées – 800.000 livres l’unité – le Royal United Services Intitute (RUSI) estime que l’opération Aube de l’Odyssée devrait coûter environ 115 millions d’euros pour 4 à 6 semaines de missions.
Cette évaluation a été toutefois minorée par le ministère britannique de la Défense (MoD), qui parle de dizaines de millions de livres, lesquels devraient être ponctionnés sur le budget prévu pour les « imprévus ».
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Re: Forces armées françaises
Décès du général Antoine Lecerf
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Le général Antoine Lecerf, qui était à la tête du Commandement des forces terrestres avant ses adieux aux armes en juillet 2010, est décédé des suites du longue maladie, le 22 avril.
Admis à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1972, Antoine Lecerf choisit de servir dans l’arme de l’infanterie. En 1975, il est affecté au 2ème Régiment Etranger d’Infanterie (REI) en qualité de chef de section.
Après un passage au 3ème REI, en Guyane, l’officier retrouve le 2ème REI et participe aux opérations au Liban en 1983 avant de devenir l’aide de camp du général commandant la 2ème Région Militaire puis le 3ème Corps d’Armée.
En 1985, Antoine Lecerf part aux Etats-Unis pour suivre les cours du Command and General Staff College de Fort Leavenworth. Il est par la suite admis à l’Ecole supérieure de guerre.
A l’issue de ces années de formation, l’officier retrouve le 2ème REI, avec lequel il participe aux opérations Epervier (Tchad), Requin (Gabon) et Daguet (Arabie Saoudite). Il devient alors le commandant en second du régiment.
Après un passage au cabinet du ministre de la Défense, à Paris, Antoine Lecerf devient le chef de corps du 2ème REI en 1994. A partir d’août de cette année, il prend le commandement du détachement français d’assistance opérationnelle en République centrafricaine puis, de juin à novembre 1995, celui du bataillon interarmes français de la brigade internationale déployée en Bosnie-Herzégovine.
En 1995, il est affecté en tant que professeur au Collège intarmées de défense (CID, aujourd’hui, Ecole de Guerre) puis il devient auditeur de la 50ème session de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN).
Les années suivantes, l’officier occupe différentes fonctions à l’Etat-major des armées avant de prendre le commandement de l’Etat-major des Forces n°4 (EMF) de Limoges. De juin 2006 à juillet 2007, il est à la tête de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire. A l’issue, il est nommé commandant de la Force d’action terrestre, dont l’état-major est à Lille.
Le général Antoine Lecerf était un personnage au caractère bien trempé et entier. Alors qu’il était encore en activité, il n’avait pas hésité à pousser un coup de gueule remarqué lorsque la FNAC de Nice avait primé une photographie sur laquelle le drapeau tricolore était outragé.
« Je ne peux, comme Français, comme officier et comme commandant des forces terrestres, accepter que la Fnac prime une photo abjecte », s’était-il alors indigné, dans un courrier adressé au chef d’état-major de l’armée de Terre. « J’ose espérer qu’une réaction aux plus hauts niveaux de notre institution (président, ministre, chef d’état-major des armées) a été initiée, tant sur un plan judiciaire que par le biais d’une déclaration formelle aux médias. Si tel n’était pas le cas, je n’exclus pas l’hypothèse d’une action personnelle »avait-il poursuivi.
Le général Lecerf était Grand officier de la Légion d’Honneur, commandeur de l’Ordre national du mérite, Croix de guerre des TOE avec étoile de vermeil et Croix de la Valeur militaire, avec deux étoile de bronze.
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Le général Antoine Lecerf, qui était à la tête du Commandement des forces terrestres avant ses adieux aux armes en juillet 2010, est décédé des suites du longue maladie, le 22 avril.
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Après un passage au 3ème REI, en Guyane, l’officier retrouve le 2ème REI et participe aux opérations au Liban en 1983 avant de devenir l’aide de camp du général commandant la 2ème Région Militaire puis le 3ème Corps d’Armée.
En 1985, Antoine Lecerf part aux Etats-Unis pour suivre les cours du Command and General Staff College de Fort Leavenworth. Il est par la suite admis à l’Ecole supérieure de guerre.
A l’issue de ces années de formation, l’officier retrouve le 2ème REI, avec lequel il participe aux opérations Epervier (Tchad), Requin (Gabon) et Daguet (Arabie Saoudite). Il devient alors le commandant en second du régiment.
Après un passage au cabinet du ministre de la Défense, à Paris, Antoine Lecerf devient le chef de corps du 2ème REI en 1994. A partir d’août de cette année, il prend le commandement du détachement français d’assistance opérationnelle en République centrafricaine puis, de juin à novembre 1995, celui du bataillon interarmes français de la brigade internationale déployée en Bosnie-Herzégovine.
En 1995, il est affecté en tant que professeur au Collège intarmées de défense (CID, aujourd’hui, Ecole de Guerre) puis il devient auditeur de la 50ème session de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN).
Les années suivantes, l’officier occupe différentes fonctions à l’Etat-major des armées avant de prendre le commandement de l’Etat-major des Forces n°4 (EMF) de Limoges. De juin 2006 à juillet 2007, il est à la tête de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire. A l’issue, il est nommé commandant de la Force d’action terrestre, dont l’état-major est à Lille.
Le général Antoine Lecerf était un personnage au caractère bien trempé et entier. Alors qu’il était encore en activité, il n’avait pas hésité à pousser un coup de gueule remarqué lorsque la FNAC de Nice avait primé une photographie sur laquelle le drapeau tricolore était outragé.
« Je ne peux, comme Français, comme officier et comme commandant des forces terrestres, accepter que la Fnac prime une photo abjecte », s’était-il alors indigné, dans un courrier adressé au chef d’état-major de l’armée de Terre. « J’ose espérer qu’une réaction aux plus hauts niveaux de notre institution (président, ministre, chef d’état-major des armées) a été initiée, tant sur un plan judiciaire que par le biais d’une déclaration formelle aux médias. Si tel n’était pas le cas, je n’exclus pas l’hypothèse d’une action personnelle »avait-il poursuivi.
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Re: Forces armées françaises
Aude Le 3e RPIMa de Carcassonne de retour de Côte d’Ivoire
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Déployée au Gabon en octobre 2010, la 3e compagnie du 3e régiment
de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) est rentrée
le samedi 30 avril à Carcassonne après six mois de mission.
Si son retour était initialement prévu fin février, la compagnie a vu
son mandat exceptionnellement prolongé de deux mois du fait de la situation
en Côte d’Ivoire. Dans la nuit du 6 au 7 avril 2011, les militaires carcassonnais
avaient ainsi intégré l’opération Licorne pour contribuer à la sécurité des ressortissants français à Abidjan.
Ce dimanche, la 1ère compagnie devait rejoindra la Guyane pour
quatre mois de mission et la 4e compagnie partira quant à elle début juin au Tchad.
Source:*http://midilibre.fr
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Déployée au Gabon en octobre 2010, la 3e compagnie du 3e régiment
de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) est rentrée
le samedi 30 avril à Carcassonne après six mois de mission.
Si son retour était initialement prévu fin février, la compagnie a vu
son mandat exceptionnellement prolongé de deux mois du fait de la situation
en Côte d’Ivoire. Dans la nuit du 6 au 7 avril 2011, les militaires carcassonnais
avaient ainsi intégré l’opération Licorne pour contribuer à la sécurité des ressortissants français à Abidjan.
Ce dimanche, la 1ère compagnie devait rejoindra la Guyane pour
quatre mois de mission et la 4e compagnie partira quant à elle début juin au Tchad.
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Re: Forces armées françaises
Un 62e soldat français mort en Afghanistan
L'homme, qui appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, a été tué par les insurgés afghans en Kapisa.
Un chasseur-parachutiste de première classe appartenant au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège) a été tué samedi après-midi en Kapisa, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué publié peu après 21 heures.
Des tirs insurgés se sont produits alors qu'une patrouille effectuait une mission de reconnaissance à pied au sud de Tagab. Il s'agissait d'une patrouille mixte, formée d'éléments du Battle Group Raptor, constitué principalement par le 1er RCP, et d'éléments du Battle Group Quinze-Deux, dont l'ossature est fournie par le 152e régiment d'infanterie de Colmar. L'accrochage s'est produit vers 15 heures, lorsque les soldats français ont été pris sous le feu des armes légères d'un groupe d'insurgés. Le parachutiste blessé a été immédiatement pris en charge par l'élément médical accompagnant la patrouille, nous a indiqué l'état-major des armées. Il a été transporté au poste de combat avancé 52, d'où il a été évacué par un hélicoptère et transporté à l'hôpital militaire français de Kaboul, où il est décédé. Toutes causes confondues (combats, accidents, suicides), cette disparition porte à 62 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le début de l'intervention française en 2001.
Source:*http://lepoint.fr
L'homme, qui appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, a été tué par les insurgés afghans en Kapisa.
Un chasseur-parachutiste de première classe appartenant au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège) a été tué samedi après-midi en Kapisa, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué publié peu après 21 heures.
Des tirs insurgés se sont produits alors qu'une patrouille effectuait une mission de reconnaissance à pied au sud de Tagab. Il s'agissait d'une patrouille mixte, formée d'éléments du Battle Group Raptor, constitué principalement par le 1er RCP, et d'éléments du Battle Group Quinze-Deux, dont l'ossature est fournie par le 152e régiment d'infanterie de Colmar. L'accrochage s'est produit vers 15 heures, lorsque les soldats français ont été pris sous le feu des armes légères d'un groupe d'insurgés. Le parachutiste blessé a été immédiatement pris en charge par l'élément médical accompagnant la patrouille, nous a indiqué l'état-major des armées. Il a été transporté au poste de combat avancé 52, d'où il a été évacué par un hélicoptère et transporté à l'hôpital militaire français de Kaboul, où il est décédé. Toutes causes confondues (combats, accidents, suicides), cette disparition porte à 62 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le début de l'intervention française en 2001.
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Re: Forces armées françaises
Un soldat français a été tué en Afghanistan et quatre autres blessés
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Un nouveau soldat français a été tué en Afghanistan
et quatre autres blessés, jeudi 11 août, lors d'une opération militaire
dans la province de Kapisa, a annoncé l'Elysée.
http://www.intervalle-dz.com/t798-guerre-en-afghanistan#16653
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Un nouveau soldat français a été tué en Afghanistan
et quatre autres blessés, jeudi 11 août, lors d'une opération militaire
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Re: Forces armées françaises
Un soldat Français d’origine comorienne tué en Afghanistan
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Les pertes françaises en Afghanistan s’intensifient avec trois nouveaux soldats, dont un caporal-chef du 19è Régiment du génie de Besançon d’origine comorienne, Facrou Housseini Ali, tués en moins d’une semaine à l’approche des dix ans de présence du contingent français au sein de la force internationale déployée dans le pays après les attentats du 11 septembre 2001.
Après la semaine noire du 14 juillet, au cours de laquelle sept soldats ont trouvé la mort, dont cinq dans un attentat suicide, deux légionnaires ont été tués dimanche lors d’un affrontement avec les talibans. Jeudi, c’est un caporal chef du 19è Régiment du génie de Besançon, Facrou Housseini Ali, 32 ans, qui a été tué par un engin explosif, qui a fait quatre blessés. Ce décès porte à 73 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis fin 2001, dont 21 pour la seule année 2011. Près de 30% des pertes françaises en dix ans de conflit ont été enregistrés au cours des huit derniers mois et les Français s’habituent à voir sur leurs écrans les cérémonies d’hommage aux morts d’Afghanistan. Une intensification des pertes françaises, mais aussi de l’ensemble des forces internationales - notamment américaines, avec cinq morts jeudi, quelques jours après la perte d’un hélicoptère abattu par des insurgés qui a fait 30 morts parmi les soldats américains, qui intervient après l’annonce par Washington et Paris du début de retrait de leurs troupes. Officiellement, si les pertes sont plus élevées c’est parce que la force internationale (Isaf) marque des points contre les insurgés. "On note un regain d’attaques, mais ce sont souvent des attaques kamikazes ou avec des engins piégés ce qui prouve (...) que finalement aujourd’hui les Afghans n’osent plus s’affronter directement à nous", expliquait hier sur France Info le président de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, Guy Teissier (UMP). Les Français ont "fait d’énormes progrès" dans les zones de l’est de l’Afghanistan où ils se trouvent, a-t-il souligné : "Ces progrès sont fragiles, ils sont réversibles, mais ils existent". Avec l’annonce par le président Sarkozy du retrait d’ici fin 2012 d’un quart des 4 000 soldats français, et la pression de l’opposition qui réclame un retrait accéléré, chaque nouveau mort suscite pourtant des interrogations. "La question est : qu’est-ce qu’on fait là-bas ?", soulignaient jeudi plusieurs participants à l’hommage organisé sur le pont Alexandre III. Et l’annonce par l’état-major qu’une partie des pertes enregistrées dimanche ont peut-être été le fait de "tirs amis" ajoutait au malaise. Pour les forces françaises, l’enjeu est de réussir la "transition", avec le transfert de la responsabilité de la sécurité dans leurs zones à l’armée et à la police afghanes. Le transfert du district de Surobi, à l’est de Kaboul, où la situation est globalement stabilisée, devrait intervenir avant la fin de l’année
Lire le reste de l'article....http://www.clicanoo.re/11-actualites/36-france/293241-un-soldat-francais-d-origine.html
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Re: Forces armées françaises
Afghanistan : un soldat français tué par un tir d'insurgé
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Un soldat français a été tué, dimanche, par un tir d'insurgé au cours d'une mission d'appui à l'armée nationale afghane, en Kapisa, au nord-est de l'Afghanistan. Il s'agit d'un lieutenant du 152è Régiment d'infanterie de Colmar.
Lire la suite sur :
http://lci.tf1.fr/monde/asie/afghanistan-un-soldat-francais-tue-par-un-tir-d-insurge-6640469.html
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Re: Forces armées françaises
Deux cents soldats français vont quitter l'Afghanistan
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PARIS (Reuters) - Près de 200 militaires français doivent quitter l'Afghanistan ce mercredi, conformément au calendrier annoncé par l'Elysée qui prévoit un retrait complet d'ici 2014.
Il s'agit pour la plupart de légionnaires du 2e Régiment étranger parachutiste basé à Calvi, en Corse. Ils devaient partir mercredi de l'aéroport militaire de Kaboul à bord d'un Airbus, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées.
Avant de rejoindre la France, ils passeront quelques jours en "sas de décompression" sur l'île de Chypre, comme tous les militaires français quittant le théâtre afghan.
Ce retrait va porter à environ 3.800 le nombre de soldats français déployés en Afghanistan, où la France est présente depuis 2001. Les opérations militaires en Afghanistan ont coûté la vie à 75 soldats français depuis cette date.
Un nouveau groupe de 200 autres militaires français devrait quitter le pays d'ici la fin de l'année.
"C'est la volonté du président de la République", a dit le ministre de la Défense, Gérard Longuet, sur France Inter. "Nous opérons un retrait proportionnel" au retrait américain, a-t-il ajouté. "Les secteurs dont nous avons la charge vont être transférés à l'armée afghane."
Les militaires en partance mercredi étaient basés dans le district de Surobi, au nord-est de Kaboul.
"C'est la suite logique de l'amélioration de la situation en Surobi et de la montée en puissance de l'armée nationale afghane", a déclaré le colonel Thierry Burckhard, porte-parole de l'état-major des armées.
Nicolas Sarkozy a annoncé un retrait progressif d'Afghanistan, dans le sillage des Etats-Unis qui comptent rapatrier un tiers de leurs 100.000 hommes d'ici la fin de l'été 2012. La France prévoit le départ d'un millier d'hommes d'ici la fin 2012 et un retrait définitif deux ans plus tard.
"En 2014, tous les soldats français seront partis d'Afghanistan, tout sera transféré aux Afghans", avait déclaré Nicolas Sarkozy le 12 juillet dernier à Kaboul.
La plupart des soldats français sont déployés en Surobi et dans la province voisine de Kapisa, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la capitale.
http://actualite.portail.free.fr
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PARIS (Reuters) - Près de 200 militaires français doivent quitter l'Afghanistan ce mercredi, conformément au calendrier annoncé par l'Elysée qui prévoit un retrait complet d'ici 2014.
Il s'agit pour la plupart de légionnaires du 2e Régiment étranger parachutiste basé à Calvi, en Corse. Ils devaient partir mercredi de l'aéroport militaire de Kaboul à bord d'un Airbus, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées.
Avant de rejoindre la France, ils passeront quelques jours en "sas de décompression" sur l'île de Chypre, comme tous les militaires français quittant le théâtre afghan.
Ce retrait va porter à environ 3.800 le nombre de soldats français déployés en Afghanistan, où la France est présente depuis 2001. Les opérations militaires en Afghanistan ont coûté la vie à 75 soldats français depuis cette date.
Un nouveau groupe de 200 autres militaires français devrait quitter le pays d'ici la fin de l'année.
"C'est la volonté du président de la République", a dit le ministre de la Défense, Gérard Longuet, sur France Inter. "Nous opérons un retrait proportionnel" au retrait américain, a-t-il ajouté. "Les secteurs dont nous avons la charge vont être transférés à l'armée afghane."
Les militaires en partance mercredi étaient basés dans le district de Surobi, au nord-est de Kaboul.
"C'est la suite logique de l'amélioration de la situation en Surobi et de la montée en puissance de l'armée nationale afghane", a déclaré le colonel Thierry Burckhard, porte-parole de l'état-major des armées.
Nicolas Sarkozy a annoncé un retrait progressif d'Afghanistan, dans le sillage des Etats-Unis qui comptent rapatrier un tiers de leurs 100.000 hommes d'ici la fin de l'été 2012. La France prévoit le départ d'un millier d'hommes d'ici la fin 2012 et un retrait définitif deux ans plus tard.
"En 2014, tous les soldats français seront partis d'Afghanistan, tout sera transféré aux Afghans", avait déclaré Nicolas Sarkozy le 12 juillet dernier à Kaboul.
La plupart des soldats français sont déployés en Surobi et dans la province voisine de Kapisa, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la capitale.
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Re: Forces armées françaises
Les talibans revendiquent l'attaque mortelle contre les deux légionnaires français
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C'est la première fois que l'armée française est victime de l'attaque d'un soldat afghan infiltré...
L'attaque mortelle des deux légionnaires français par un soldat de l'armée afghane jeudi dans l'est de l'Afghanistan a été revendiquée par les talibans.
C'est la première fois depuis le début de l'intervention occidentale il y a dix ans que les Français sont victimes de l'attaque d'un soldat afghan infiltré. La fusillade a eu lieu à Tagab, dans l'instable province de Kapisa, située au nord-est de la capitale Kaboul, où sont déployés une partie des quelque 3.700 soldats français servant sous la bannière de l'Otan en Afghanistan.
L'assaillant faisait partie d'un «détachement permanent de l'ANA»
«Au cours d'une mission d'appui au profit de l'armée nationale afghane (ANA) en vallée de Tagab, ces deux sous-officiers ont été mortellement touchés par le tir délibéré d'un soldat afghan de l'ANA», a indiqué la présidence française dans un communiqué. La force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) avait auparavant indiqué qu'un assaillant vêtu d'un uniforme de l'armée afghane avait «retourné son arme contre deux soldats de l'Isaf» et les avait «tués tous les deux», sans préciser leur nationalité.
L'assaillant faisait partie d'un «détachement permanent de l'ANA» posté sur une montagne de Kapisa et qui avait été rejoint par les militaires français à l'occasion d'une opération conjointe d'appui et de soutien. Les soldats français tués sont deux légionnaires du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (sud), selon la même source. Ces deux nouvelles victimes portent à 78 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis la fin 2001 et à 563 le nombre de soldats de l'Otan morts en 2011, selon un décompte établi par l'AFP à partir du site Internet indépendant icasualties.org.
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Re: Forces armées françaises
http://www.dna.fr/defense/2012/06/11/delicate-transitionAfghanistan Après la mort de quatre soldats français en Kapisa
Délicate transition
D’ici à la fin de l’année, l’armée française aura quitté la Kapisa et laissera la main aux Afghans. Un relais ardu dans une province où les insurgés sont bien présents.
Lors d’une brève déclaration, avant-hier à Tulle, François Hollande a confirmé que le retrait d’une partie des troupes françaises déployées en Afghanistan débuterait en juillet et s’achèverait fin 2012.
Deux mille militaires, sur les quelque 3400 actuellement en mission dans ce pays, vont donc rentrer en France, l’équivalent des éléments de la brigade La Fayette que commande le général Eric Hautecloque-Raysz, futur patron de la 2 e brigade blindée dont l’état-major est situé à Strasbourg.
« En 2008, Kaboul n’avait aucune force de sécurité dans cette province »
Les Français laisseront sur place 1400 hommes et femmes, essentiellement affectés à la logistique (il faudra encore l’an prochain continuer de rapatrier en France véhicules et matériels), au soutien santé (l’hôpital militaire installé près de l’aéroport de Kaboul ne sera pas démonté) et à la formation de la police et de l’armée afghanes.
Les Français vont donc quitter la Kapisa, province où s’est déroulé samedi matin l’attentat suicide qui a causé la mort de quatre soldats français. Mais, insistent certains officiers, la France ne laissera pas aux Afghans une zone de non droit que les insurgés pourraient récupérer facilement.
« En 2008, l’Afghanistan n’avait aucune force de sécurité dans cette province », rappelle le lieutenant-colonel Guillermet, officier communication à Kaboul. « Ils sont désormais 6300 dont une brigade de 4000 hommes parfaitement entraînés et aguerris. S’ajoutent les polices locale et nationale. Et ces soldats afghans, ils vont au combat, ils ont des morts et des blessés. C’est cela qui a fondamentalement changé en Kapisa et qui nous permet d’envisager notre désengagement .»
Les forces françaises sont désormais essentiellement cantonnées à des missions d’appui ou de soutien à l’armée afghane. Le processus de transition est en cours mais il reste complexe, admet le lieutenant-colonel Rémy C., officier de l’Eurocorps, actuellement à Kaboul. « On doit donner les rênes des opérations aux Afghans mais en parallèle on poursuit la formation. On doit aussi leur prêter main-forte en terme de surveillance, d’appui aérien. Et même si cette armée est au niveau, les risques diminuent mais ne disparaissent pas pour autant ».
« La transition est un processus qui se déroule sur 12 à 18 mois », ajoute cet autre officier. « On ne part pas du jour au lendemain ! En Surobi par exemple, les forces de sécurité afghanes sont parfaitement autonomes ». Au-delà de cet aspect purement militaire, l’officier témoigne des « progrès stupéfiants au niveau provincial : les administrations se parlent entre elles, vont sur le terrain ».
Reconnaissants de l’aide, lassés de la présence
En Kapisa, zone moins pacifiée, cet officier estime que les forces afghanes peuvent assurer la sécurité « à condition qu’elles se coordonnent. Par exemple, l’armée ne peut fouiller une maison, seule la police peut le faire ».
D’un point de vue général, s’il note que les Afghans « expriment régulièrement leur gratitude à l’égard de l’implication des Français et du sang versé (87 morts) » notamment car « on ne les prend pas pour des arriérés et des imbéciles », il considère que ces mêmes Afghans sont désormais « lassés par cette occupation étrangère »: « Ils veulent qu’on rentre chez nous ».
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Re: Forces armées françaises
Pourquoi la France n’interviendra ni en Syrie, ni au Mali, ni nulle part ailleurs
Les bruits de bottes impressionnants que cherchent à déclencher les dirigeants français par leurs discours sur une intervention armée au Mali et en Syrie ne produisent aucun effet chez les spécialistes militaires de l’Hexagone, parfaitement au fait des réalités. L’armée française souffre, disent-ils, du «syndrome de paraître».
Sans doute le mieux placé pour en parler, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées, s’interroge sur le rôle que doit jouer l’armée française sur la scène internationale, dépourvue des moyens, qu’elle est, pour mener à bien les missions qui lui sont confiées. «Jusqu’ici, tout va bien, mais on sent que la chute approche», confirme un spécialiste. Depuis que son budget a été réduit, l’armée française a perdu du poids, beaucoup de poids, constate-t-il. Bien sûr, ajoute-t-il, le président François Hollande s’efforce de rassurer l’état-major en indiquant que l’armée ne sera pas une variable d’ajustement. Un officier en poste à l’étranger s’inquiète : «On est au bord du gouffre, obligés de bricoler en permanence. Ce qu’on nous demande n’est pas en adéquation avec les moyens qu’on nous accorde.»
Il estime qu’en trente ans, la part du PIB consacrée à la défense a été divisée par deux. Le 11 juillet 2012, le général Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre, confiait à des journalistes : «Nous agissons sous contrainte budgétaire depuis des années, mais là nous arrivons à un plancher.»
Le même jour, devant les députés, l’amiral Guillaud disait à peu près la même chose : «Certaines capacités nous font défaut, d’autres sont insuffisantes.» Les spécialistes évoquent l’absence de drones, l’incapacité où se trouve l’armée française d’annihiler les défenses antiaériennes ennemies et même sa puissance de feu somme toute limitée, soulignent-ils, en donnant comme preuve, la récente campagne libyenne. Pis, selon eux, une grande partie du matériel est obsolète alors que le moral des troupes est «au seuil d’alerte», il y a un malaise, font-ils remarquer. Ils notent, non sans ironie : «Nos ravitailleurs ont cinquante ans, nos tanks, bientôt quarante.» L’amiral Guillaud trouve que «dans l’ensemble, le personnel ressent une dégradation des conditions d’exercice du métier». Pour preuve, les observateurs rappellent l’épisode du Ponant, en 2008 : lancée après la prise d’otages de ce voilier français au large de la Somalie en vue de libérer les 30 membres de l’équipage séquestrés par des pirates, l’«opération Thalathine» accumula les déboires avec un problème mécanique sur une frégate, une avarie sur une autre, une panne sur l’un des moteurs d’un avion qui survolait la zone, lequel fut contraint de se poser en catastrophe au Yémen…
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