Conférences, colloques, séminaires

8e Séminaire Prospective de la DAS

8e séminaire prospectif organisé le 18 novembre 2009 par la Délégation aux affaires stratégiques

Le début de l’année 2009 avait été placé sous le sceau de l’Afrique. Ce séminaire de fin d’année "Regard Prospectif sur la Chine", a lui rassemblé à l’ENSTA des intervenants de toutes nationalités et de grande qualité autour de la puissance chinoise, de sa future place dans le concert stratégique mondial et par conséquent, de la nôtre.

L’année 2010 vous proposera un regard différent sur l’Inde.

La partie continentale de Chine et Taiwan discuteront de la sécurité militaire

La partie continentale de Chine a accepté d'aborder, au moment opportun, les questions de la sécurité militaire et de la confiance mutuelle entre les deux rives du détroit de Taiwan, a déclaré mercredi Yang Yi, porte-parole du Bureau des Affaires de Taiwan du Conseil des Affaires d'Etat.
"(Les deux parties) pourront discuter de questions militaires et de l'établissement d'un mécanisme de sécurité militaire et de confiance mutuelle au moment opportun", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

"Les tâches liées à ces questions doivent être accomplies progressivement, en commençant par les plus faciles", a indiqué Yang Yi. "Les échanges entre anciens militaires, experts et intellectuels sont un bon début."

Le colloque sur le 60e anniversaire des relations à travers le détroit, organisé par la partie continentale de Chine et Taiwan en novembre 2009, s'est avéré être un bon point de départ, a-t-il ajouté.

Plus de 110 experts des deux parties ont participé à ce colloque à Taipei. Ils ont discuté d'une série de sujets liés aux affaires politiques, économiques, culturelles et militaires.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Financement du terrorisme et blanchiment d'argent - Les assureurs africains rappelés à leurs obligations

Dakar a abrité récemment un séminaire régional de formation et de sensibilisation des assureurs des dix pays francophones et lusophones membres du groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba). L'objectif était de les familiariser avec les différentes obligations auxquelles ils sont soumis.

Le financement du terrorisme et le blanchiment d'argent sont devenus deux fléaux inquiétants de la société. Le groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba) compte ainsi mettre des gardes fous nécessaires à partir de la base. Notamment par la formation et la sensibilisation des assujettis, ceux là même qui réalisent, contrôlent ou conseillent des opérations entraînant des mouvements de capitaux. Dans cette perspective, Dakar vient d'abriter un séminaire de deux jours, regroupant 10 pays francophones et lusophones membres de la Cedeao. Axée sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, cette rencontre était destinée aux représentants des compagnies et sociétés d'assurances venant de la Mauritanie, du Bénin, du Togo, du Niger, de la Guinée, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, de la Guinée-Bissau, du Cap-Vert et du Sénégal.

Une bonne représentativité qui, selon le directeur général adjoint du Giaba, le Dr. Ndeye Elisabeth Diaw, traduit la volonté des autorités ouest africaines membres de l'organisation de lutter contre ces pratiques. Et cette formation, indique Mme Diaw, va permettre aux bénéficiaires de mieux comprendre les obligations auxquelles ils sont soumis par la loi. Il s'agit de l'obligation à la vigilance, au contrôle interne, de déclaration de soupçon, de conservation et de communication de documents. L'une des plus importantes obligations est celle relative à la déclaration de soupçon qui, indique Ndeye Elisabeth Diaw, impose à l'assujetti d'apporter son concours dans la lutte préventive contre le blanchiment d'argent ou le financement du terrorisme en rapportant ou en signalant les faits susceptibles d'être liés à ces deux fléaux au service ou à la Cellule de renseignement financiers (Crf) Centif dans l'Uemoa.

A son tour, la Crf ou Centif destinataire des déclarations de soupçons en provenance des assujettis, a pour rôle de les analyser et de les transmettre aux autorités judiciaires lorsqu'elle les juge fondées pour suite à donner. Cela, de l'avis du directeur général adjoint du Giaba, fait qu'une coopération avec la Crf est nécessaire. Et, explique Mme Diaw, le besoin de former et de sensibiliser tous les maillons de la chaîne, plus particulièrement le secteur financier face à ses blanchisseurs et terroristes. Elle a donc mis en exergue, la « nécessité d'une solidarité sans faille pour former un front de refus face à ces deux fléaux, ce qui nécessite une bonne connaissance de leurs causes, techniques et impacts afin que tout un chacun d'entre nous fasse montre de vigilance à leur égard ».

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Belgique, Evènement: Conférence du 05 février 2011 à Bruxelles sur le thème « Afrique Noire : la démocratie à l'épreuve de l'alternance »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Pour beaucoup d'observateurs les élections présidentielles de 2010 allaient marquer la fin de la guerre civile et de la division en Côte d'Ivoire, couronnant ainsi le processus de réconciliation entamé avec les accords de Ouagadougou de 2007. Le débat télévisé entre les deux adversaires du 2ème tour, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, acheva de convaincre les derniers sceptiques que cette fois c'est la bonne: l'électeur ivoirien fera son choix, le vaincu félicitera le vainqueur et ce grand pays de l'Afrique de l'Ouest reprendra son chemin vers une paix durable et un développement économique accéléré.

Mais comme poursuivi par une malédiction, la Côte d'Ivoire se retrouve, à l'issue du second tour, avec deux chefs d'États et deux gouvernements, plus divisée que jamais et au bord d'affrontements violents.

L'un Laurent Gbagbo que la moitié environ des Ivoiriens et la quasi totalité de la Communauté internationale considère comme perdant refuse d'admettre la défaire, en s'appuyant sur la décision du Conseil Constitutionnel de le déclarer vainqueur.

L'autre, Alassane Ouattara, est déclaré vainqueur par la CEI, suite à des résultats provisoires certifiés par le représentant sur place de l'ONU. Il est reconnu à l'intérieur par une partie du corps électoral et les Forces Nouvelles et à l'extérieur par la CEDEAO, l'UA, l'ONU et toute la Communauté internationale.

Une ligne de fracture comme on l'a rarement vue divise les Africains entre ceux qui voient en Gbagbo le symbole d'une Afrique victime d'un complot international et qui lutte pour sa souveraineté et ceux qui pensent que Laurent Gbagbo est un perdant qui se drape dans le manteau du panafricanisme et du nationalisme pour mieux usurper le pouvoir. Au delà c'est toute la question de la lutte pour la démocratie en Afrique qui est (re)-posée.

Mais que s'est-il réellement passé et quelles sont les options de sorties de crise ? Y a-t-il eu complot international contre Laurent Gbagbo ? De quelle légitimité peuvent se réclamer les uns et les autres ? L'anticolonialisme ne sert-il pas d'alibi à des leaders en mal de légitimité ? D'où peut venir une solution qui pourra avoir l'adhésion de tous ? Quelles leçons pour le reste de l'Afrique dans le contexte d'un monde multilatéral en ce début du 21ème siècle ? La démocratie est-elle un luxe pour des pays en lutte contre la françafrique et l'impérialisme ?

Pour répondre à ces questions nous nous proposons d'organiser une grande conférence début février à Bruxelles.

Date , lieu et heure: 05 février 2011 à Piano Fabriek Centrum, Rue du Fort35 à 1060 Bruxelles, de 15 à 18 h

Organisateurs/Partenaires :
• Canal-info.ca (média, représenté par Paul Njama),
• w3-com.com (agence de communication, représenté par Roufaou Oumarou),
• Asbl Libéral (association de défense et de promotion des droits humains, représentée par Marcel Tchangué)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Marrakech Security forum
Militaires et civils débattent de la sécurité en Afrique

La ville de Marrakech abrite, aujourd'hui et demain, les travaux de la troisième édition de «Marrakech Security Forum». Un événement annuel initié par la Fédération africaine des études stratégiques (FAES) en collaboration avec le Centre marocain d'études stratégiques (CMES) et qui porte sur les questions de la sécurité dans le continent africain.

Sommet qui se tient dans la grande et mythique cité africaine de Marrakech, considérée comme le haut lieu des rencontres annuelles pour les questions stratégiques de paix et de sécurité. Les organisateurs de cet événement veulent en faire un lieu de rencontre pour débattre de la sécurité, à l'instar de Davos pour les questions économiques mondiales et Porto Allegre pour les questions sociales... Les organisateurs de cet événement, qui se préoccupent des problématiques stratégiques de sécurité, ont choisi de parler des «enjeux et conséquences sécuritaires des transitions en Afrique du Nord». Ce sont quelque 150 participants de haut niveau, appartenant au monde militaire, ainsi que des responsables civiles, des représentants d'organisations internationales et des experts, qui se retrouvent à cette fin dans la ville ocre.

Participants qui viennent d'une soixantaine de pays africains, européens, américains et asiatiques, nous précise Mohamed Benhamou, président de la Fédération africaine des études stratégiques (FAES) et président du Centre marocain d'études stratégiques (CMES).Cet événement annuel, qui est désormais attendu par beaucoup d'observateurs et responsables qui s'intéressent aux questions de sécurité, vient à point nommé, ainsi que nous l'explique Mohamed Benhamou.

Car, l'année 2011 a été marquée par de rapides et bouleversantes transitions en Afrique du Nord. D'un pays à l'autre, les réponses et les conséquences des mouvements de contestation et les appels aux changements diffèrent. Il est évident que ces bouleversements sont porteurs de mutations géopolitiques et géostratégiques qui remettent en cause les éléments qui ont structuré l'identité géopolitique de la région. Pour bien comprendre ces conséquences, anticiper les menaces qui guettent la région et apporter des réponses aux questions qui se posent, le Marrakech Security Forum représente la structure appropriée pour débattre de toutes ces problématiques.

C'est à cette fin que les organisateurs ont prévu plusieurs axes de discussion. Il s'agit entre autres de thèmes qui concernent les « Changements en Afrique du Nord : enjeux, perspectives et risques », « Afrique : rupture stratégique et géopolitique instable », « Analyse de l'évolution des risques et menaces en Afrique du Nord », « Mercenaires, prolifération des armes, dissidences : quel avenir ? », « Cocaïne et instabilité en Afrique », « changements des alliances stratégiques en Afrique du Nord : défis et opportunités » et « Afrique et le défi de l'intégration régionale ». Des sujets d'actualité géopolitique et stratégique à suivre avec un grand intérêt.

Par Brahim Mokhliss (Marrakech) | LE MATIN