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Propagande et désinformation

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Personne à contacter Propagande et désinformation

Message par Sphinx Dim 30 Aoû - 1:32

La propagande est une tâche qui demande beaucoup d’application, une totale obstination et une grande audace. Elle doit s’impliquer, pour être efficace, dans tous les secteurs de l’activité humaine sans négliger le moindre espace. Les vecteurs de communication, presse écrite, radio, télévision et cinéma, Internet doivent être mis à contribution pour accroître la portée de la force de frappe de cette machine mise en branle pour des objectifs bien déterminés.
L’application doit supposer un plan précis sur les objectifs et les moyens à mettre en marche, sur la durée, la fréquence et les thèmes à traiter durant une campagne.

L’obstination, qualité essentielle du propagandiste, consiste à ne pas se décourager en cas de premier échec: revenir sans cesse à la charge avec la régularité de la goutte d’eau qui perce la pierre est un gage de succès. Quant à l’audace, le bonimenteur ne doit reculer devant aucun obstacle: les plus gros mensonges sont ceux qui passent le mieux. Et c’est toute cette artillerie que possède le lobby sioniste qui a investi en Europe tous les secteurs de la communication. La télévision reste cependant le domaine où il excelle le plus, car ses détracteurs ou ses contradicteurs peuvent se voir interdits d’accès par simple décision administrative.

L’Allemagne qui a enfanté le nazisme et la France de la «collaboration active» se sont entendues pour réparer le crime monstrueux des années 30 et 40, en créant Arte, la chaîne commune aux deux pays qui, dans le passé, ont participé activement aux pogroms antijuifs. Tous les plateaux télé se montrent hospitaliers envers les défenseurs de la cause israélienne: commentateurs et invités sont triés sur le volet afin que l’émission ne présente aucun couac qui pourrait indisposer l’entité sioniste: les documentaires, les talk-shows, les JT, les tables rondes ou débats portant sur les différents thèmes que sont l’écologie, le tourisme, l’agriculture...rien n’est épargné pour mettre en valeur le rôle phare de l’entité sioniste dans tel ou tel secteur.

Dernièrement, Arte a réussi à faire un doublet pour défendre leur noble cause: une série télévisée où les colons sionistes, créateurs des premiers kibboutzim sont montrés sous leur meilleur jour et les Palestiniens sont présentés comme des agresseurs et des rétrogrades (ils détruisent les systèmes d’irrigation des colons!). Bien sûr, il y aura toujours un bon Palestinien dans le tas pour montrer une certaine sympathie envers les nouveaux colons.
Mal en a pris à la chaîne de programmer dans la même journée deux films prosionistes: si le premier est une fiction où l’on passe allègrement de l’hébreu à l’anglais en passant par le français (il y a quand même quelques répliques brutales en arabe!), le second est un documentaire qui montre l’occupation et la germanisation de la région de Poznan (Pologne) après 1939: des Allemands débarquent, venant de l’Est ou de l’Ouest, font des repérages dans la région et choisissent l’appartement ou la ferme où ils comptent s’établir. Les occupants premiers de ces lieux, juifs ou polonais, sont priés de vider les lieux: ils déménagent ou ils sont déportés vers des camps de travail, d’extermination ou vers des zones de leur choix, en n’emportant avec eux que le strict minimum.
Cela n’est pas sans rappeler la tragédie qu’ont vécue ou que vivent des milliers de foyers palestiniens dont les demeures sont réquisitionnées, dynamitées ou détruites au bulldozer. Mais Arte n’était pas là pour témoigner.

Selim M’SILI

Désinformation

La désinformation, c'est-à-dire le fait de désinformer, est un mot apparu dans la langue française au cours du dernier quart du XXe siècle. Contrairement à ce que ce mot suggère de prime abord, la désinformation ne constitue pas nécessairement la perte d'une ou plusieurs données (« désinformation » comme pour « défaire »). Mais le sens de ce mot est encore fluctuant, et il connaît des variantes importantes selon les auteurs qui l'emploient. Il est proche du terme propagande.

Cas d'espèces

Une désinformation n'implique pas nécessairement un complot ni même une visée consciente. Mais il est possible que des désinformations conscientes soient exercées, par exemple comme technique de propagande. Ce type de désinformation « planifiée » est exercée principalement par l'influence des autorités étatiques, des groupes financiers ou industriels et des lobbys, avec ou sans la complicité des responsables médiatiques, en fonction du degré de démocratie.

On peut aussi considérer que la plus grande partie de la désinformation quotidienne dans les médias est latente et banalisée. Elle s'exerce sous forme d'autocensure ou de sujets promotionnels (motifs politiques et commerciaux), et la course à l'audimat dans les chaînes de télévision, média de loin le plus influent, privilégie fréquemment des sujets moins informatifs mais plus populaires.

Internet et les nouvelles technologies de communication multiplient de manière exponentielle l'échange d'informations plus ou moins importantes. Si certains considèrent que ces nouveaux moyens permettent de construire des médias alternatifs qui seraient capables de contrer la désinformation institutionnelle, on doit tout de même faire un tri, ce qui peut prendre du temps, puisque pour chaque sujet différentes interprétations sont proposées. Ainsi, Internet véhicule un large éventail de rumeurs, canulars et donne de nouvelles possibilités à différents types de propagande, y compris par des petits groupes politiques.


Dernière édition par sphinx le Dim 6 Juin - 4:34, édité 2 fois
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Personne à contacter Re: Propagande et désinformation

Message par Syfou Lun 18 Jan - 1:55

Propagande et désinformation à l’israélienne (I)

C’est toute une entreprise de propagande qui se met en place à partir d’Israël [1]. Et elle se traduit par un manuel diffusé par The Israel Project, une officine de désinformation très professionnelle, et dont l’exergue est : « Pour la liberté, la sécurité et la paix » – celle des Israéliens, bien sûr, et d’eux seuls.

Je signalais, dans un précédent envoi, cet article de Serge Dumont dans le quotidien suisse Le Temps (8 janvier) : « Israël muscle sa riposte sur le Net ». On y lisait notamment : « Peu après la fin de l’opération “Plomb durci” (l’invasion de la bande de Gaza en janvier dernier), Tzipi Livni, alors ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement d’Ehoud Olmert, a rapidement pris conscience de l’ampleur de la vague de protestations soulevée par la destruction massive des infrastructures civiles palestiniennes. Elle a alors autorisé son département à recruter des jeunes fans d’informatique pratiquant parfaitement une ou plusieurs langues étrangères afin de répondre aux critiques qui fusaient dans les blogs ainsi que dans le courrier électronique des grands journaux européens et américains. »

Au-delà, c’est toute une entreprise de propagande qui se met en place à partir d’Israël. Et elle se traduit par un manuel diffusé par The Israel Project, une officine de désinformation très professionnelle, et dont l’exergue est : « Pour la liberté, la sécurité et la paix » – celle des Israéliens, bien sûr, et d’eux seuls. Ce manuel s’intitule The Israel Project’s 2009. Global Language Dictionary (PDF) et est destiné à la propagande aux Etats-Unis, mais ses « règles » s’appliquent sans doute ailleurs.

C’est un document d’une centaine de pages, divisé en dix-huit chapitres. Curieusement, il porte la mention « interdit à la distribution et à la publication ». Il semble que ce texte n’était donc pas destiné à être diffusé largement.

Le premier chapitre s’intitule « 25 règles pour une communication efficace ». Règle n° 1, « manifester de l’empathie pour les deux parties ! Le but de la communications pro-Israël ne vise pas seulement les gens qui aiment déjà Israël. Le but est de gagner de nouveaux cœurs et les esprits d’Israël, sans perdre le soutien qu’Israël a déjà. Pour ce faire, vous devez comprendre que le cadre à partir duquel la plupart des Américains voient Israël est un “cycle de violence qui dure depuis des milliers d’années”. Ainsi, vous avez à désarmer leurs soupçons. (...) La première étape est de montrer que vous voulez la paix A LA FOIS pour les Israéliens et les Palestiniens, et notamment pour les enfants. (...) Et il faut ouvrir vos propos par l’affirmation que Israël veut un meilleur futur à la fois pour les Israéliens et les Palestiniens. (...) Si, au centre de votre communication, vous montrez du doigt en disant “Israël a raison, ils ont tort”, vous perdrez plus que vous ne gagnerez ».

Règle n° 6 : « Soyez attentif à votre ton. Un ton protecteur, paternaliste, détournera les Américains et les Européens. Nous sommes à un moment dans l’histoire où les Juifs en général (et les Israéliens en particulier) ne sont plus perçus comme le peuple persécuté. En fait, dans le public américain et européen – le public sophistiqué, éduqué, aux idées arrêtées, non-juif –, les Israéliens sont souvent considérés comme les occupants et les agresseurs. Dans ce cadre, il est essentiel pour les messages de porte-parole pro-israéliens de ne pas apparaître comme hautains ou condescendants. »

Et, le texte donne, comme pour chaque règle, « les mots qui ne marchent pas » :

« “Nous sommes prêts à leur permettre de construire”... Les Israéliens ne peuvent pas “autoriser” les Palestiniens à aller de l’avant. Ils ne peuvent pas “permettre” ou “contrôler” ou “ordonner” aux Palestiniens d’établir un commerce, un transport, ou un gouvernement. Si les Palestiniens sont à considérer comme un partenaire de confiance sur la voie de la paix, ils ne doivent pas être subordonnées, dans la perception ou dans la pratique, par les Israéliens. (...) »

Règle n° 10. « Tracer un parallèle entre Israël et les Etats-Unis, y compris la nécessité de combattre le terrorisme. (...) Le langage d’Israël est celui de l’Amérique : démocratie, liberté, sécurité et paix. » Les Palestiniens, les Irakiens et les Afghans, parmi d’autres, sont payés pour le savoir.

Règle n° 11. « Ne parlez pas de religion. Les Américains qui considèrent la Bible comme document de référence sur les affaires étrangères sont déjà partisans d’Israël. Les fondamentalistes religieux sont tout acquis à Israël (« Israel’s Amen Choir ») et ils représentent environ un quart du public américain, et les amis les plus solides d’Israël dans le monde. Toutefois, certains de ceux qui sont les plus susceptibles de croire qu’Israël est un Etat religieux sont les plus hostiles à Israël (“ils sont tout aussi extrémistes que les pays arabes qu’ils critiquent”). Malheureusement, presque toute discussion sur la religion ne fera que renforcer cette perception. Par conséquent, même la mention du mot “juif” dans le contexte d’Israël va déclencher une réaction négative – et la défense d’Israël comme un “Etat juif” ou “Etat sioniste” sera mal reçue. (...) »

Règle n° 15. Utiliser des questions rhétoriques.

En voici quelques exemples :

« - “Comment puis-je faire la paix avec un gouvernement qui veut ma mort ?” “Comment puis-je faire la paix avec une population à qui sont enseignés ces mots - haïr les Juifs, pas seulement des Israéliens - dès sa naissance ? »

« Règle 17. K.I.S.S. (Keep It Simple, Stupid) et répétez encore et encore. Une règle essentielle de la communication réussie est “Keep It Simple, Stupid” (faites simple). Une communication réussie ne consiste pas à réciter chaque fait de la longue histoire de conflit israélo-arabe, mais à pointer quelques principes de base sur des valeurs partagées comme la démocratie et la liberté et à les répéter encore et encore. »

« Règle n° 21. Concédez un point. Recherchez des occasions dans chaque débat télévisé ou interview de concéder un point au journaliste ou à la personne avec laquelle vous débattez. Le point est de ne pas de miner l’une des bases essentielles de la politique étrangère d’Israël. Mais les simples mots “vous avez un bon argument” font merveille auprès d’un public »

Et, pour terminer le tout, l’inévitable référence à l’holocauste et à la nécessité qu’il ne se reproduise pas...

Le chapitre 2 est consacré aux mots et les phrases qu’il faut utiliser, c’est un régal...

« “Tirer délibérément des roquettes sur des communautés civiles” : Combinez le motif terroriste avec la vision de civils et vous avez la parfaite illustration de ce à quoi Israël fait face à Gaza et au Liban. A utiliser en particulier en ce qui concerne les tirs de roquettes, mais aussi utile pour tout type d’attaque terroriste, “délibéré” est le mot juste à utiliser pour rappeler l’intention derrière derrière les attentats. Ceci est beaucoup plus fort que de décrire les attentats comme “aveugles”.

“Diplomatie économique” : beaucoup plus global et plus populaire que le terme de “sanctions”. »

(...)

« “Humaniser les roquettes”. Peindre une image vivante de ce qu’est la vie dans les communautés israéliennes qui sont vulnérables aux attaques. Oui, vous pouvez citer le nombre d’attaques à la roquette qui ont eu lieu. Mais faire suivre ceci immédiatement par la description du voyage nocturne vers l’abri souterrain.

“Si ... Si ... Si ... Alors” : Faites porter au Hamas la responsabilité du premier pas pour la paix par l’utilisation du “si” (et n’oubliez pas de terminer avec un clair “alors”, pour montrer qu’Israël est un partenaire pour la paix). “Si le Hamas se réforme... Si le Hamas reconnaît notre droit à exister... Si le Hamas renonce au terrorisme... Si le Hamas soutient les accords de paix internationaux... alors nous sommes disposés à faire la paix aujourd’hui.” » (...)

« “L’islam militant” : Ceci est le meilleur terme pour décrire le mouvement terroriste. Evitez les termes comme “islamo-fascisme” qui rappellent la période Bush. » (...)

« “Personne ne doit être obligé de quitter sa maison” : Ceci est la phrase la plus gagnante dans le lexique qui concerne les colonies de peuplement. Utiliser le principe de “mutuel” pour expliquer que, tout comme les Israéliens arabes ne devraient pas quitter leurs maisons en Israël, les juifs d’un nouvel Etat palestinien doivent être autorisés à rester dans leurs maisons, eux aussi.

“Une étape à la fois, une journée à la fois” : Il est essentiel de réduire les attentes et de réduire la pression sur Israël pour qu’il se précipite dans un accord qui soit n’est pas dans son intérêt, soit met en danger sa sécurité. Le principe “un pas à la fois” sera accepté comme une approche de bon sens dans la mise en œuvre du principe de l’échange des territoires contre la paix. »

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Personne à contacter Re: Propagande et désinformation

Message par Sphinx Mar 2 Fév - 0:52

Comment la CIA mène la "guerre psychologique"

Comment se préparent les agressions de Bush (Venezuela, Palestine Liban, Irak, Afghanistan, Kosovo...) ? Par une intense "guerre psychologique" basée sur la désinformation et organisée par la CIA.
Pour bien évaluer cette activité de la CIA, il faudrait connaître les théories qui la fondent. Pas facile. Elle a pour principe d’être discrète. Heureusement pour nous, un militaire britannique l’a été beaucoup moins…

Extrait de la préface rédigée pour l'ouvrage d'Eva Golinger - Code Chavez, CIA contre Venezuela, page 24
http://www.michelcollon.info/commander.php

En 1970, après avoir « brillamment » servi dans la répression des mouvements anticoloniaux au Kenya, en Malaisie, à Chypre, le général britannique Kitson est nommé en Irlande, avec pour mission d’y coordonner la répression. Cette expérience, il va l’exposer dans un livre exceptionnel, et très cynique, intitulé « Opérations de basse intensité – Subversion, insurrection et maintien de la paix ». Livre publié en 1971 et très vite retiré de la circulation . Kitson y expose toute sa doctrine de la « guerre spéciale »…

Kitson, leur père à tous

Tout général qu’il soit, Kitson considère que la répression militaire et policière classique n’a aucune chance de réussir sans une « campagne pour gagner les cœurs et les esprits », qu’il appelle « guerre psychologique stratégique ». Que recouvre ce terme mystérieux ? Cela se clarifie quand on examine l’ensemble des méthodes prônées, et utilisées, par Kitson :
- Former tous les cadres importants des ministères (Armée, Affaires étrangères…) aux techniques de « psy ops » (manipulations psychologiques de l’opinion).
- Monter de « pseudo-gangs » qui recueilleront un maximum d’informations. Mais qui, surtout, en menant des « coups » attribués à l’ennemi, permettront de le discréditer.
- Employer les « forces spéciales » (SAS) pour réaliser des attentats qui seront attribués à l’ennemi afin d’augmenter la tension et justifier la répression.
- Créer des diversions, par exemple en provoquant une « guerre de religions ».
- Fabriquer de faux documents (« black propaganda ») qui seront attribués à l’ennemi afin de le discréditer.
- Infiltrer des agents, ou recruter des traîtres (par chantage ou corruption), au sein des organisations de l’adversaire toujours afin de le discréditer, voire de provoquer des scissions.
- Militariser l’info de la BBC et y censurer totalement le point de vue adverse.
- Filtrer l’information à destination de la presse internationale, et s’y assurer des complicités.
- Fournir des documents photographiques pour influencer l’opinion.
- Utiliser des journalistes comme espions sur le terrain.
- Utiliser la musique pour attirer des jeunes avec un message apparemment « dépolitisé ».
- Mettre en place et populariser de faux mouvements « spontanés », présentés comme neutres et indépendants, en réalité financés et téléguidés afin de diviser et affaiblir le soutien au camp adverse.

Ce dernier point est particulièrement important. En Irlande, Kitson mit en place un « Mouvement pour la Paix », que la presse internationale présenta comme une initiative « spontanée », mais qui était en réalité financé par Londres et Washington. Deux femmes, dont le passé fut soigneusement caché, furent présentées comme des « citoyennes ordinaires » et reçurent tous les fonds et la publicité nécessaire pour se créer une large réputation et diminuer le soutien à l’IRA. En Irlande même, elles furent, après un an et demi, démasquées et discréditées, mais pas à l’étranger.
Pseudo-gangs, pseudo-attentats, opérations « psy ops », contrôle et manipulation de l’info, faux documents, infiltration d’agents, recrutement de traîtres, fabrication de faux « mouvements spontanés ». Toutes ces méthodes forment un tout : la doctrine Kitson. Que son auteur résume de la façon suivante :

« La guerre psychologique stratégique poursuit des objectifs à long terme et principalement politiques. Elle a pour but de détruire la volonté d’un ennemi ou d’un groupe hostile, de combattre et de réduire sa capacité à poursuivre la guerre. Elle peut être dirigée contre le parti politique dominant dans le pays ennemi, le gouvernement et/ou la population toute entière (nous soulignons) , ou des éléments particuliers de cette dernière. Tout cela est planifié et contrôlé par la plus haute autorité. » (p.101)
Cette citation résume l’essence de la « doctrine Kitson » :
1. L’ennemi n’est pas seulement un adversaire armé. C’est toute une population.
2. Ce qui est décisif, c’est la « bataille des idées et de l’information ». Pour la gagner, tous les moyens sont bons.
3. Toute cette bataille est placée sous le commandement global des autorités politiques et militaires.

Cette doctrine Kitson ne s’applique-t-elle qu’à des situations d’occupation militaire et de résistance ? Non. Kitson avertit : « L’armée doit se préoccuper et se préparer à faire face aux mouvements populaires longtemps avant qu’ils ne prennent la forme d’un soulèvement violent. » (p.32)
(...)

La pieuvre à l’oeuvre
Après ses succès en Irlande, la doctrine Kitson devint la doctrine officielle des services britanniques et occidentaux, et celle de l’OTAN. On la retrouvera appliquée dans tous les grands conflits de ces dernières années. Particulièrement dans les programmes que Washington appelle « changements de régime » et qu’il faudrait plutôt appeler « coups d’Etat ».

Extrait de la préface rédigée pour l'ouvrage d'Eva Golinger - Code Chavez, CIA contre Venezuela, page 24

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Personne à contacter Re: Propagande et désinformation

Message par Syfou Ven 19 Mar - 8:46

Gaza: roquettes palestiniennes et frappes israéliennes pendant la visite de Catherine Ashton

Des roquettes palestiniennes, dont l'une a tué un ouvrier agricole dans le sud d'Israël, suivies de frappes aériennes israéliennes sur Gaza, ont jeté une ombre jeudi sur la visite de la chef de la diplomatie européenne dans le territoire palestinien et les efforts diplomatiques en cours pour relancer le processus de paix.



Propagande et désinformation E0b48010


Un ouvrier agricole thaïlandais a trouvé la mort lorsqu'une roquette s'est abattue sur un kibboutz proche d'Ashkelon, non loin de la bande de Gaza, selon l'armée israélienne.

Dans la soirée, une deuxième roquette lancée de Gaza s'est abattue dans une zone inhabitée de la région d'Eshkol, sans faire ni victime ni dégât, selon l'armée israélienne.

Quelques heures plus tard, l'aviation israélienne a bombardé plusieurs cibles dans la bande de Gaza, selon des sources sécuritaires palestiniennes et des témoins. Deux personnes ont été légèrement blessées.

L'attaque à la roquette meurtrière a été revendiquée par un groupe salafiste de Gaza, Ansar al-Sunna, proche d'Al-Qaïda: "Un colon sioniste a été tué. Cette attaque jihadiste est la réponse à l'agression sioniste contre la mosquée Al-Aqsa, les lieux saints et notre peuple à Jérusalem".

Ce tir est survenu au moment où la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, effectuait une brève visite à Gaza pour rencontrer des représentants de l'UNRWA (agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) et d'ONG.

Mme Ashton s'est déclarée "extrêmement choquée par l'attaque et sa tragique perte humaine", appelant à relancer "dès que possible" les négociations israélo-palestiniennes.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a aussi condamné "un acte de terreur (...) "totalement inacceptable et contraire aux lois internationales".

C'est la première fois qu'une roquette tirée de Gaza fait un mort en Israël depuis la fin de l'offensive israélienne en janvier 2009. Le vice-Premier ministre israélien Silvan Shalom a qualifié l'attaque d'"escalade sérieuse" et promis une réponse "adéquate et forte".

Au plan diplomatique, l'Autorité palestinienne a annoncé le retour de l'émissaire spécial américain George Mitchell dimanche au Proche-Orient. Un porte-parole du département d'Etat a confirmé à Moscou que George Mitchell allait retourner dans la région pour rencontrer Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas.

Attendu cette semaine pour lancer des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens, il avait dû retarder sa visite en raison du coup de froid diplomatique entre Israël et Washington.

Israël s'efforçait toujours de formuler une réponse aux demandes américaines d'éclaircissements sur la construction à Jérusalem-Est, alors que le président Barack Obama a démenti une crise entre les deux alliés.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé jeudi soir Hillary Clinton, a annoncé à Moscou un porte-parole de la secrétaire d'Etat. "Ils ont évoqué des actions spécifiques qui pourraient être prises pour améliorer l'atmosphère en vue de progrès vers la paix", a poursuivi Philip Crowley.

A Jérusalem, les services de Benjamin Netanyahu ont précisé dans un communiqué que le Premier ministre avait suggéré lors de la conversation "des mesures visant à établir un climat de confiance" qui pourraient être prises par Israël et les Palestiniens. M. Obama avait pressé les deux parties à prendre de telles mesures.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a par ailleurs auparavant exprimé sa "profonde estime" pour M. Obama à la suite de propos virulents de son beau-frère mercredi contre le président américain qualifié d'"antisémite".

Israël a suscité la colère des Etats-Unis en annonçant la semaine dernière, durant la visite du vice-président Joe Biden, la construction de 1.600 logements dans la partie orientale de Jérusalem annexée en 1967.

Selon les médias israéliens, Hillary Clinton a multiplié les pressions en ce sens sur M. Netanyahu. Elle aurait notamment exigé qu'il gèle la construction à Jérusalem-Est, où les Palestiniens veulent établir leur future capitale alors qu'Israël considère l'ensemble de la Ville sainte comme sa capitale "indivisible et éternelle".

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Message par abdelmalek Lun 7 Juin - 15:54

gobbels le maitre de la propagande du 20 ieme siécle ,a dit, plus le mensonge est gros plus sa passe.donc les gentilles juifs depuis 1948,ne fond qu'appliquer cette théorie du nazisme. Ils sont devenue des adepte et bien sur des nazions.
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Message par Sphinx Lun 7 Juin - 23:36

abdelmalek a écrit:gobbels le maitre de la propagande du 20 ieme siécle ,a dit, plus le mensonge est gros plus sa passe.donc les gentilles juifs depuis 1948,ne fond qu'appliquer cette théorie du nazisme. Ils sont devenue des adepte et bien sur des nazions.

ça alors ! c'est pour çà que juif ou l'hébreu est le colonisateur le plus démocratique dans la région moyen-orientale What a Face
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Message par abdelmalek Mar 8 Juin - 9:46

depuis 4000 ans qu'ils ruminent: dans SONT ILS les ong les Partis de Dans la presse audio et Écrite ect .. DANS les rouages de l'état ect ... ILS LEURS Marlene filles aux présidents Futurs OU ministres a ect .. La Démocratie n'est qu'un des gréques Escabot: pas arborer son plus raciste qu'eux, DANS SA Hitler paranoïa compris avait l '.
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Personne à contacter Re: Propagande et désinformation

Message par Sphinx Mar 8 Juin - 22:39

Locus de Gaza : l'enjeu n'est pas les armes

Le premier ministre d'Israël, Bibi Netanyahu, assure que le blocus de Gaza vise à combattre le trafic d'arme. Voici en quoi c'est faux.

Propagande et désinformation 96080810

A la suite du meurtre de neuf militants pro-palestiniens sur un navire à destination de la bande de Gaza, Israël doit affronter une pression de plus en plus forte pour un desserrement du blocus. En fin de semaine, le premier ministre Bibi Netanyahu a suggéré qu'il pourrait être disposé à assouplir un embargo en vigueur depuis trois ans. Des informations citant des responsables israéliens anonymes indiquent que Netanyahu pourrait autoriser la livraison aux Palestiniens d'un plus grand nombre de marchandises, et consentir à confier à une force navale internationale le soin de contrôler les navires humanitaires à destination de Gaza. Netanyahu insiste sur le fait que ces mesures ne pourront être mises en place qu'à condition qu'Israël puisse continuer d'interdire l'entrée des armes dans la bande de Gaza

Si cela se concrétise, les puissances occidentales ne manqueront pas d'applaudir le geste. Le seul problème, c'est que le trafic d'armes n'est pas la seule raison pour laquelle Israël impose un blocus à Gaza depuis 2007, année où le Hamas y a pris le pouvoir. De toute évidence, Israël peut légitimement se préoccuper de voir des armes entrer dans Gaza depuis l'Égypte, l'Iran ou ailleurs. Mais la véritable raison du verrouillage de Gaza est économique. Dans ce blocus, le trafic d'arme joue le rôle de l'épouvantail.

Pensez-y. Pour entrer dans Gaza, les produits ont le choix entre trois voies d'accès: les points de passage israéliens, les tunnels illicites entre Gaza et l'Égypte et la mer. Israël contrôlant les points de passage, ouverts ou fermés, les armes ne peuvent parvenir aux Palestiniens de cette façon. Les tunnels, qui fonctionnaient bien avant l'entrée en vigueur du blocus se sont multipliés depuis trois ans. Du bétail à l'essence en passant par les armes et les lance-roquettes, tout est importé en contrebande par les tunnels — et le blocus n'y a rien changé. En conséquence, bien qu'Israël cherche à entraver le flux d'armes en provenance d'Égypte, le fait de desserrer ou de resserrer le blocus ne changera rien à la situation de ces tunnels —les armes entrent dans Gaza, d'une façon ou d'une autre.

Ce qui laisse la route maritime. Les Palestiniens ont indéniablement tenté par le passé de faire entrer en contrebande de grandes quantités d'armes par voie navale. Dans un discours faisant suite à l'arraisonnement cette semaine de la flottille en route pour Gaza, Netanyahu cite deux de ces navires: le MV Francop en 2009 et le Karine A en 2002. Ce qu'il n'a pas dit, c'est qu'Israël avait pu intercepter l'un et l'autre dans les eaux internationales sans que le reste du monde ne pipe mot. Dans le cas du Karine A, l'interception a eu lieu des années avant la mise en place du blocus de Gaza. En d'autres mots, Israël n'a pas besoin d'un blocus pour interdire l'entrée en contrebande d'armes à Gaza par voie de mer. Il lui suffit d'une marine efficace, et de bons renseignements. Deux domaines dans lesquels le pays a montré qu'il était très compétent (excepté cette semaine).

Alors, à quoi sert ce blocus? Principalement, à mettre des bâtons dans les roues du gouvernement du Hamas, en entravant la vie économique à Gaza. Israël a fait beaucoup de bruit cette semaine sur la quantité d'aide humanitaire autorisée à franchir la frontière chaque semaine. C'est vrai. Mais le gouvernement israélien ne laisse par ces points de contrôle sortir que peu de marchandises, ce qui rend impossible ou presque aux fermiers et aux entreprises locales d'exporter leur production. Selon Gisha, une ONG israélienne qui milite pour la liberté de circulation des Palestiniens et collecte des données sur le blocus, environ 90% des usines à Gaza sont où fermées ou travaillent au minimum de leur capacité. Si le but du blocus est d'interdire l'entrée d'armes à Gaza, pourquoi interdire la sortie des marchandises ? Ceux qui sont le plus affectés par la fermeture de cette artère d'exportation sont les membres de la classe moyenne entrepreneuriale —pour l'essentiel très modérée— et non les leaders politiques ou les porte-flingue du Hamas.

Le blocus répondait également à d'autres objectifs. Israël espérait qu'il contraindrait à la libération du soldat prisonnier Gilad Shalit, que le Hamas détient depuis 2006, et ferait cesser les tirs de roquette sur le territoire israélien. De fait, les tirs de roquettes sont en baisse, mais surtout en raison de l'assaut violent sur la bande de Gaza, l'an dernier. Shalit est toujours prisonnier. Et si l'on considère le fait que le Hamas utilise le blocus pour générer des revenus — en taxant les marchandises que les Palestiniens font passer à Gaza via les tunnels— il ressort clairement que la politique du siège est un échec pour Israël.

Quelle autre solution? Ouvrir les frontières entre Israël et Gaza détournerait en grande partie le commerce des tunnels, privant le Hamas de cette source de revenus. En échange de la levée du blocus, Israël pourrait demander à la communauté internationale une solution au problème de la contrebande d'arme par les tunnels (l'Égypte a déjà entrepris d'ancrer profondément dans le sol un mur d'acier le long de sa frontière avec Gaza). Une fois que les Palestiniens seront de nouveau autorisés à importer et exporter via Israël, les militants politiques n'auront aucune raison d'embarquer sur des flottilles pour leur apporter des marchandises. La bande de Gaza étant dépourvue de port, le gouvernement israélien peut raisonnablement supposer que tout navire approchant la zone se livre à des activités illicites. Dans ces circonstances, Israël serait parfaitement en droit de bloquer, voire d'arraisonner ces navires.

Cette solution offrirait au Hamas l'opportunité de s'afficher en bon gestionnaire, ce que redoute Israël, on le comprend. Mais la politique consistant à punir tous les Gazaouis en espérant qu'ils préféreront congédier leurs leaders anti-israéliens est aussi brutale que myope. À en croire les trois ans qui viennent de s'écouler, elle est également inefficace.

L'hebdomadaire américain Newsweek lundi 7 juin
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Message par abdelmalek Mer 9 Juin - 9:45

ILS n'ont Pas de religions: catho deviennent ILS, OU musulman boudhiste et maçon franc same ect ... Pour défendre la cause Mieux supérieur de la race, Dieu les choisit comme.
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Message par Sphinx Jeu 10 Juin - 0:52

çà coule dans leur veines évidemment comme , bl181

_____________

Ils résistent... donc ils sont terroristes

C’est la logique de l’Etat sioniste, depuis sa fondation. Actuellement, ceux qui sont accusés de ce « crime » de lèse-majesté, ce sont les militants qui se trouvaient sur la flottille de la liberté, le Marmara tout particulièrement, donc 5 membres que les services sionistes ont désignés par leurs noms.

C’est la ligne de conduite des médias sionistes et de leurs amis, que les services de renseignements et l’armée ont déjà mis en route pour contrer les médias du monde, ahuris ou dégoûtés ou en colère (cela dépend de leurs positions initiales) mais en tout cas hostiles à la dernière agression bestiale des sionistes.

Dans la logique sioniste, personne ne doit s’opposer à l’Etat d’Israël et ses appareils sécuritaires ou militaires. Toute opposition à la suprématie israélienne dans le monde signifie le refus de cet ordre international qu’Israël promet, aux côtés des Etats-Unis. Tout refus de cet ordre mondial sioniste signifie être terroriste.

Le fait que les militants à bord du navire Marmara aient résisté, par les mains et les outils se trouvant à bord (batons, par exemple) à l’assaut des sionistes signifie qu’ils sont terroristes. Il est important de noter que la propagande sioniste s’étale largement sur la différence entre l’acte de piraterie sanglant sur le Marmara et l’acte de piraterie contre le « Rachel Corrie », voulant faire croire que si l’attaque contre le Rachel Corrie n’a pas été sanglant, c’est à cause de la non-résistance des militants à bord. Il est fort peu probable que ce soit le cas, il faut y revenir. Néanmoins, la résistance contre toute attaque et toute oppression est légitime, d’après les lois humaines et célestes. Les militants à bord du Marmara avaient tout à fait le droit et même le devoir de résister au crime israélien. De plus, tous les témoignages indiquent que la tuerie menée par les sionistes était préparée à l’avance, le commando criminel a tiré avant même de toucher le navire, tuant et blessant les militants. C’est lorsqu’il fut à bord qu’il y a eu résistance de la part des militants, désarmés, il faut toujours le rappeler. Des militants ont été assassinés de sang-froid, à quelques centimètres de distance, et notamment le martyr turc Ibrahim Bilgen qui a été pris pour sheikh Raed Salah : il y a donc crime prémédité et non réaction à une forme de résistance.

Les sionistes font, paraît-il, leur propre enquête. Ils ont déjà publié les noms de cinq « terroristes » s’étant trouvés à bord du Marmara. Ils auraient déjà trouvé que le Marmara comprenait des militants qui se sont entraînés chez al-Qa’ida, et en Afghanistan, mais curieusement, pas chez le Hezbollah ni en Iran. Inventer trop de preuves ne peut que noyer le poisson et faire douter de l’objectivité de « l’enquête » sioniste sur lui-même. Rappelons que les sionistes ont fait leur propre enquête après les massacres et la guerre contre le Liban, après le massacre de Jénine, après la guerre et le massacre à Gaza, et tout ce qu’ils ont trouvé, lors de cette barbarie ininterrompue, ce sont les failles de leurs services, mais pas du tout leur immoralité et criminalité ! Ce sera la ligne de conduite de la propagande sioniste qui sera relayée par les sionistes de service, en France ou ailleurs.

La propagande sioniste est lancée en Europe, et notamment en France, et ailleurs, elle tentera d’expliquer, de donner des arguments, d’utiliser ses inconditionnels, cherchera à semer le doute sur les récits de ces centaines de militants qui ont courageusement témoigné de la barbarie sioniste. Qu’importe ! Israël est sur la défensive, comme il devrait l’être depuis longtemps ! Les sionistes reconnaissent la suprématie des médias arabes, dont al-Jazeera, qui ont réussi, une fois encore, à battre Israël sur un terrain qu’ils avaient pendant longtemps investi en exclusivité !

Quant à la presse israélienne, elle rivalise de racisme avec le gouvernement, selon Zuhayr Andraos, correspondant et journaliste d’al-Quds al-Arabi. Le rédacteur en chef du canal 10 n’hésite pas à traiter de « chiens » les militants venus à la rescousse des assiégés à Gaza ! De plus, toute la presse sioniste, contrôlée par l’armée, est censurée, seuls les commentaires et les images autorisés par l’armée passent. C’est ce que souhaitent probablement les sionistes en France, du genre BHL. Outre les menaces de mort contre Hanine Zo’bî, député palestinienne à la Knesset, et la promulgation d’une loi lui retirant ses prérogatives de député, parce qu’elle a participé à la flottille internationale de solidarité avec le peuple palestinien assiégé de Gaza, les sionistes et leurs médias ignorent absolument toute présence des Palestiniens de 48 dans l’Etat : ils ne sont pas comptabilisés dans les sondages d’opinion, ils ne s’expriment pas dans les médias. Un million et demi de Palestiniens de 48 n’existent tout simplement pas, pour les Israéliens ! C’est la démocratie juive : une censure militaire et un négationnisme primaire.

L’acte barbare de criminalité internationale a été suivi par le vol et la rapine. Outre l’argent, les ordinateurs, les appareils photos, les bijoux et les montres, les passeports de centaines de passagers ont été volés. Pour quoi faire ? Du terrorisme international, encore une fois, en assassinant des dirigeants palestiniens, libanais ou d’autres nationalités. Cela ne semble pas émouvoir les diplomaties occidentales, qui ne cessent par contre de menacer l’Iran, sous prétexte de son programme nucléaire civil. Au moment même où les envahisseurs pirates sionistes pratiquaient un de leur dernier crime (il est difficile de dire « dernier crime », car celui qui vient d’être commis est aussitôt suivi par un autre), les Européens, la France et l’Allemagne en tête, criaient pour demander des sanctions contre l’Iran. Sheikh Yassine, que Dieu lui accorde Sa miséricorde, fondateur du Hamas et lâchement assassiné par les bombardiers sionistes avait déclaré sur une des télés françaises, pendant l’Intifada al-Aqsa : « les Occidentaux sont borgnes ! Ils ne voient que d’un œil ».

Puisse Dieu les rendre ou aveugles ou clairvoyants !

Les analyses et traductions de Rim al-Khatib
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Personne à contacter Re: Propagande et désinformation

Message par Sphinx Jeu 10 Juin - 1:58

Maquillages et transparence

Récemment les médias chinois ont connu deux expériences qui se situent aux extrémités opposées du spectre de la vérité factuelle ou historique et de la transparence. Ils témoignent des hésitations du régime en matière de liberté d’expression, de censure et d’interprétation de l’histoire. Il n’est pas non plus impossible que cette dichotomie dans le traitement de l’information, d’un côté maquillée sans vergogne, de l’autre vertement assénée aux auditeurs chinois mal préparés, soit l’expression de querelles de clans politiques, en amont du 18e Congrès.

En mai dernier, Xia Lin, un haut responsable de l’agence officielle Xinhua expliquait tranquillement à une classe d’élèves journalistes comment, en 2003, le reportage sur le retour du premier astronaute chinois Yang Liwei avait été maquillé. Il s’agissait de simuler le direct, aux prix d’un bref décalage que personne n’aura remarqué, pour camoufler un incident de rentrée dans l’atmosphère qui avait fait subir au passager de la capsule Shenzhou (Vaisseau divin) une accélération telle que ses lèvres étaient éclatées et son visage couvert de sang.

Le titre de la conférence était : « Comprendre les règles du journalisme dans la couverture des nouvelles en direct ». Elle était destinée à expliquer aux apprentis journalistes la manière de concilier les impératifs du reportage précis et rapide à l’usage des dirigeants et la nécessité de manipuler l’information pour protéger « l’harmonie sociale ». La présentation était émaillée d’autres exemples pris dans l’actualité chinoise.

Au cours des émeutes au Xinjiang en juin 2009, l’agence avait volontairement occulté quelques scènes extrêmes d’assassinats et de viols de Han par les Ouighours pour éviter une contagion de la violence. De même, les images des victimes Ouighours de la riposte des Han n’avaient été transmises qu’aux autorités. Celles à l’usage du public avaient été censurées.

Partout dans le monde, la liste est longue des pratiques de maquillage dont le seul but est de camoufler l’étendue d’une catastrophe (cf. BP dans le Golfe du Mexique) ou d’occulter les bévues, souvent très graves, commises par les strates les plus élevées des pouvoirs publics. Le Prince de Talleyrand ne disait-il pas déjà que la parole avait été donnée à l’homme pour dissimuler sa pensée. La Chine ne fait évidemment pas exception à cette règle.

A côté des réels efforts de transparence, plus ou moins induits par l’ouverture et la conscience que les problèmes sont trop vastes et trop compliqués pour être traités à huis clos, le pouvoir, qui ne se résout pas à desserrer son contrôle sur l’information, reste attaché à ses très vieilles habitudes de maquillage des statistiques et de l’histoire, sur fond de propagande politique. Et son agence officielle de l’information forme des journalistes à cet effet. Mais ces derniers cohabitent aujourd’hui avec une nouvelle génération d’experts chercheurs et journalistes qui s’efforcent de s’en tenir aux faits.

Aujourd’hui à l’ère d’Internet, les contrôles et les maquillages auxquels se livre le département de la propagande, dont dépend l’agence Xinhua, sont devenus une opération bien plus complexe. C’est pourquoi, le blocage complet d’une information sur un événement ayant eu des témoins hors de la sphère étatique est devenu une opération presque impossible.

Ainsi, les commentaires acerbes des internautes sur la leçon de manipulation dispensée par Xia Lin et dévoilée sur le net sont quand même restés en ligne quelques heures avant d’être effacés. L’histoire rapportée par plusieurs journaux, dont l’International Herald Tribune, ne dit cependant pas si c’est un des élèves de Monsieur Xia, qui était à l’origine de la fuite, choqué des procédés enseignés par Xinhua aux journalistes, et érigés en principes politiques.

Peu avant ce cours de truquage, se développait dans les faubourgs nord de Pékin, une autre affaire qui, elle, visait, au contraire, à soulever les voiles qui arrangent ou brouillent l’histoire. Très provocatrice, elle touchait au tabou de la personnalité réelle de Mao, largement occultée par l’histoire officielle. Yuan Tengfei, un jeune professeur d’histoire, devenu populaire grâce à ses cours et ses livres sur l’histoire de la dynastie Song, a en effet créé une belle effervescence sur internet par un cours de deux heures diffusé sur les antennes de la télévision d’Etat.

Le sujet du cours : « la vraie histoire de Mao », déversée dans des termes incroyablement crus : « Mao, vous pouvez allez le voir dans son mausolée à Tiananmen. Mais n’oubliez pas que c’est la version chinoise du temple Yasukuni, qui glorifie Mao, sous les ordres de qui de nombreuses personnes ont été massacrées » ; ou encore « la famine du Grand Bond en Avant a provoqué la mort de 30 millions de personnes, plus que la deuxième guerre mondiale en Europe ». Au passage, Yuan, décidément très provocateur, fustige également l’enseignement de l’histoire en Chine : « 95% de l’enseignement de l’histoire sont des mensonges ».

Le plus étrange est que le cours ait été dispensé sur la chaîne publique CCTV, principal outil de propagande du régime, que le Global Times, surgeon du Quotidien du Peuple, en ait rendu compte et que Yuan Tengfei n’ait, à ce jour, pas été sanctionné. Il est vrai que CCTV a effacé de son site le lien qui permettait de visionner la conférence. Mais des enregistrements circulent sur Internet, dont le jeune professeur, qui commence peut-être à s’inquiéter, affirme ne pas être responsable.

En Chine, la personnalité et l’histoire de Mao restent controversées. En 1978 l’héritage et la personnalité du Grand Timonier furent remis en cause par le Parti qui décida une fois pour toutes, et pour solde de tout compte, que le bilan du despote n’était positif qu’à 70%. Cette proportion qui semble confortable aux yeux d’un Occidental, habitué aux sondages serrés, révélait en fait une sévère remise en cause par la haute hiérarchie du Régime.

Celui-ci gardait en effet en mémoire que, de Zhou En Lai à Peng De Huai en passant par Liu Shao Qi, jusqu’à Deng Xiao Ping lui-même et tant d’autres, les plus hauts dirigeants furent tous brutalement malmenés par Mao, fasciné par le pouvoir solitaire et animé d’une impitoyable férocité envers ceux qui s’opposaient à ses rêves de grandeur et à ses délires collectivistes, principales causes des misères des campagnes chinoises entre 1959 et 1962. Depuis, le voile du tabou est tombé sur le sujet qui ne peut plus être évoqué qu’en privé et en petit comité.

C’est que, pour beaucoup de Chinois, de toutes origines, la statue du fondateur de la République Populaire est toujours debout. Elle porte encore la fierté du peuple et la nostalgie de nombreux patriotes qui lui savent gré d’avoir libéré la Chine de la servitude.

Les rêves maoïstes s’expriment d’ailleurs encore aujourd’hui par l’action du très populiste Bo Xilai, secrétaire du Parti de Chongqing, chef de file de la mouvance néo-maoïste, auteur d’une campagne très médiatisée de lutte contre la corruption et les mafias, adepte d’un style de gouvernement qui rappelle celui de la grande époque de Mao, ponctué de « campagnes politiques » et de périodes de répression (Yan Da).

Les thuriféraires de Mao se sont d’ailleurs exprimés sur le net pour critiquer la conférence de Yuan Tengfei, soupçonné d’être un fauteur de troubles qui fait son autopromotion par les voies de la provocation radicale : « il semble que le professeur cinglé qui compare Mao à Hitler ou Staline ait oublié son rôle social et ne cherche qu’à transformer les étudiants en rebelles ». Dans les milieux conservateurs on espère aussi que la sanction viendra tôt ou tard : « Yuan Tengfei doit avoir tiré les leçons de son expérience. La polémique rend célèbre, mais il y a une ligne qu’on ne peut pas franchir. Souvent on ne s’en aperçoit que trop tard ».

Cette mouvance néo maoïste, qui prône également le retour aux sources classiques de la Chine, pour corriger les effets pervers de la croissance trop rapide et le déficit de moralité qui plombe la société chinoise, s’oppose aux « modernes », dont l’un des chefs de file est Li Yuanchao, 60 ans, membre du Bureau Politique, Président de la Commission d’Organisation du Parti, grand ordonnateur des ressources humaines.

Russell Leigh Moses, professeur à l’Université du Peuple à Pékin, souligne dans le Wall Street Journal que, pour les proches de Li, l’important n’est pas que le Parti devienne plus fort, qu’il accentue son contrôle sur la société, ou qu’il soit une référence morale, mais qu’il s’applique à un style de gouvernement plus sophistiqué, mieux adapté à une nation moderne, avec des administrateurs efficaces et compétents.

En somme, ils rappellent, 34 ans après la mort de Mao, que l’ère du lyrisme révolutionnaire est terminée et que le Parti doit moderniser sa manière de gouverner le pays. Quelques analystes, à l’affût des querelles de clans en amont du 18e Congrès, laissent entendre que c’est cette mouvance, ennemie des enthousiasmes révolutionnaires de Bo Xi Lai, qui a laissé Yuan Tengfei développer ses diatribes contre Mao.

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Personne à contacter Re: Propagande et désinformation

Message par Syfou Ven 11 Juin - 14:50

« Propaganda : Comment manipuler l'opinion en démocratie »

Qui a dit : « L’ingénierie du consentement est l’essence même de la démocratie, la liberté de persuader et de suggérer » ?

Non, la propagande politique au XXème siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au cœur même de la démocratie libérale américaine ; elle est née d’Edward Bernays, l’auteur de cette phrase.


Propagande et désinformation Propag10

Le père de la propagande

Edward Bernays (1891-1995), neveu de Sigmund Freud émigré aux Etats-Unis, est considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l’industrie des relations publiques, dont il met au point les méthodes pour des firmes comme Lucky Strike. Son œuvre aborde des thèmes communs à celle de Walter Lippmann, notamment celui de la manipulation de l’opinion publique. Il fit à ce titre partie du Committee on Public Information créé par Woodrow Wilson [président des Etats-Unis - NDLR] pour gagner l’opinion publique américaine à l’entrée en guerre des États-Unis en 1917.

Conseiller pour de grandes compagnies américaines, Bernays a mis au point les techniques publicitaires modernes. Au début des années 1950, il orchestra des campagnes de déstabilisation politique en Amérique latine, qui accompagnèrent notamment le renversement du gouvernement du Guatemala, main dans la main avec la CIA.

Il a inventé cette technique moderne qui consiste à plier nos esprits aux projets de certains, technique que l’on nomme communément « propagande ».

Pour Bernays, la démocratie doit être pilotée par la minorité intelligente, c’est-à-dire, par l’élite…

Les méthodes de Bernays : de la théorie à la pratique.


En combinant les idées de Gustave Le Bon et Wilfred Trotter sur la psychologie des foules avec les idées sur la psychanalyse de son oncle maternel, Sigmund Freud, Eddy Bernays a été un des premiers à vendre des méthodes pour utiliser la psychologie du subconscient dans le but de manipuler l’opinion publique.

Pour lui, une foule ne peut pas être considérée comme pensante, seul le ça s’y exprime, les pulsions inconscientes. Il s’y adresse pour vendre de l’image dans des publicités, pour le tabac par exemple, où il utilise le symbole phallique. À la demande de l’industrie cigarettière, qui cherchait à faire tomber le tabou de la consommation du tabac par les femmes, il a notamment organisé des défilés très médiatisés de « fumeuses » jeunes et jolies qui affirmaient leur indépendance et leur modernité par l’acte de fumer en public (« Les torches de la liberté »…).

En politique, il « vend » l’image des personnalités publiques, en créant par exemple le petit-déjeuner du président, où celui-ci rencontre des personnalités du show-biz. Il considère qu’une minorité intelligente doit avoir le pouvoir « démocratique » et que la masse populaire doit être modelée pour l’accepter.

L’exemple de la première guerre mondiale

Des techniques de propagande ont été codifiées et appliquées la première fois d’une façon scientifique par le journaliste Walter Lippmann et le psychologue Edward Bernays au début du XXème siècle.

Pendant la Première Guerre mondiale, Lippman et Bernays furent engagés par le président des États-Unis Woodrow Wilson pour faire basculer une opinion américaine traditionnellement isolationniste vers l’interventionnisme. Pour cela, il fit appel aux Comités pour l’information du public (Commitee on Public Information) dirigés par le journaliste George Creel, « privatisant » ainsi la propagande de guerre.

La campagne de propagande de Creel, Lippman et Bernays effectuée pendant six mois fut si intense que l’hystérie anti-allemande générée a impressionné l’industrie américaine, qui découvrait tout à coup les immenses ressources que l’on pouvait déployer pour influencer l’opinion publique d’un pays entier. Bernays a inventé les termes d’esprit de groupe et d’ingénierie du consentement, des concepts importants en propagande appliquée.

Lord Ponsonby, un aristocrate anglais, socialiste et pacifiste, résuma ainsi les méthodes utilisées pendant le conflit (y compris par son propre pays) : il faut faire croire :
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Personne à contacter Re: Propagande et désinformation

Message par Syfou Ven 11 Juin - 14:55

que notre camp ne veut pas la guerre
que l’adversaire en est responsable
qu’il est moralement condamnable
que la guerre a de nobles buts
que l’ennemi commet des atrocités délibérées (pas nous)
qu’il subit bien plus de pertes que nous
que Dieu est avec nous
que le monde de l’art et de la culture approuve notre combat
que l’ennemi utilise des armes illicites (pas nous)
que ceux qui doutent des neuf premiers points sont soit des traitres, soit des victimes des mensonges adverses (car l’ennemi, contrairement à nous qui informons, fait de la propagande).

L’historienne Anne Morelli a montré que cette grille pouvait s’appliquer encore aux conflits de la fin du XXème siècle. Certains soulignent aussi leur adéquation avec des conflits très actuels.

Les relations publiques, dont usent les États et les entreprises, s’inspirent directement des travaux de Lippman et Bernays.

En 1928, Bernays publie Propaganda

L’analyse de Chomsky :

« Le manuel classique de l’industrie des relations publiques », selon Noam Chomsky. Véritable petite guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud. Ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement ».




L’analyse de Blandine Josselin :

Car l’homme fait partie de ce « gouvernement de l’ombre », aujourd’hui « spin doctors » et autres conseillers en relation publique, qui régit toutes les activités humaines, du choix de nos lessives aux décisions de nos chefs d’Etat. A travers ses multiples exemples aux allures de complot, son oeuvre, Propaganda, est tout à la fois une théorie des relations publiques et le guide pratique de cette « ingénierie du consentement ».

Explicitant avec une clarté étonnante les multiples techniques et ressorts psychologiques de la propagande (le cher oncle n’est jamais bien loin !), cette oeuvre écrite en 1928 apparaît aujourd’hui comme un témoignage édifiant et profondément actuel, qui aurait toute sa place dans un cours de self-défense civique.

Précieux, ce «manuel» l’est par son absence totale de langue de bois. A la manière d’un Patrick Le Lay des grands jours, Bernays revendique sans même rosir son mépris pour le «troupeau» et son goût pour l’autorité. Si l’auteur choque aujourd’hui, il désarçonne aussi par tant de candeur et de ferveur pour ce qu’il chérit comme un progrès pour l’humanité.

Il pousse surtout à réfléchir sur la réalisation de l’idéal démocratique, tant la transparence et la consternante «bonne foi» de son argumentaire en trois temps paraît infaillible. Selon lui, la propagande n’est pas un vilain mot, car l’action de dominer et manipuler les foules est inévitable, nécessaire pour «organiser le chaos» et même profitable pour «guider» la masse «égarée», ainsi soulagée de l’éreintante tâche de penser par soi-même. Bernays fonde tout son argument sur l’évacuation de l’individu et la fatalité du consentement populaire.
_____

Source: evene.fr et agoravox.fr
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Personne à contacter Re: Propagande et désinformation

Message par Sphinx Mar 22 Juin - 9:37

Le blues de l'ingénieur de l'armement en Israël

Consultant en haute technologie, j'ai effectué plusieurs séjours en Israël depuis les années 2000. Mon métier me permet d'être en contact avec plusieurs industriels, la plupart dans le domaine de l'armement.

Pas de faux-semblant dans les bureaux d'études : chacun sait travailler à des objets porteurs de mort non seulement pour des forces militaires déclarées mais également pour la population où elles se fondent. La course à la précision est la réponse des ingénieurs de l'armement à l'immersion dans la population. Élaborer un missile qui pénètre dans une pièce par la fenêtre évite de détruire la maison entière, ce qui est un progrès par rapport à raser le pâté de maison entier.

Dans ce métier, on est sûr d'avoir un jour du sang sur les mains, mais on le pratique parce que la quantité du sang innocent qui coule doit baisser. Perfectionner des engins de morts pour sauver des vies n'est un paradoxe que pour ceux qui se lavent les mains du sort des civils et des combattants, tranquillement installés dans le confort d'une Europe schizophrène de sa paix. Vivre sous la menace des attentats rend le monde plus simple. Nous avons connu la même chose dans les années 80 et 90. Il arrive un moment où l'action devient nécessaire, même si on la regrette par la suite.

J'ai accepté de travailler pour Israël, j'ai décliné des propositions d'autres pays. In fine, j'espère contribuer, par une meilleure sécurité des israéliens, à améliorer les chances de la paix, et suis persuadé que laisser la voie libre au Hamas irait dans le sens inverse.

Je vis avec l'espoir d'avoir aidé à sauver des gens et la certitude d'en avoir détruit d'autres. Quand le canon tonne à Gaza, je lis le journal avec moins de détachement que d'autres, et mon sommeil reste suspendu à la question « combien de sauvés ? Combien de détruits ? »

Contre le terrorisme, le plus déterminé gagne, et là, nous sommes en présence de deux forces très déterminées. Les palestiniens se retrouvent entre les deux, beaucoup plus que dans un camp ou dans l'autre.

Quand j'entends parler d'une « flottille humanitaire », je suis écœuré par l'instrumentalisation des Gazaoui par des forces qui n'ont aucune sympathie pour eux. La volonté de provocation semble manifeste. Il est par contre à regretter que les israéliens n'aient pas puisé dans leurs stocks d'armes non-létales pour prendre le contrôle des navires.

Depuis, le bal des hypocrites en Europe laisse pantois de mauvaise foi.

C'est dans ce contexte que j'aimerais proposer à Benyamin Netanyahu, malgré le très peu de sympathie qu'il m'inspire, d'effectuer un rappel à l'Europe qui donne des leçons.

Il pourrait très simplement adresser aux Européens deux phrases depuis la Knesset :

1. Vous, européens, nous avez appris à prendre au sérieux ceux qui veulent nous exterminer. C'est vous qui avez créé le précédent qui nous rend paranoïaque. Pas simplement l'Allemagne nazie, mais quasiment tous les régimes collaborationnistes.

2. Vous, européens, nous avez appris à ne pas compter sur vous quand une extermination commence, la nôtre ou n'importe quelle autre. C'est vous qui ne nous donnez pas confiance dans vos belles paroles.

Que ce soit avec Hitler en 1934, Pol-Pot en 1975 ou Miloševi? en 1992, l'Europe est coutumière de croire que les dirigeants, une fois au pouvoir, ne tiennent pas leurs promesses de campagnes. Il est de bon ton de penser qu'un dirigeant devient sympathique une fois qu'il est élu. Mais les pires dirigeants ne se soucient pas de gagner les prochaines élections et appliquent toujours les programmes annoncés.

En 1938, Chamberlain et Daladier ont montré que l'Europe sacrifiait toujours ses idéaux et ses alliés à son confort. Or, les premières lois qui montrent la nature du nazisme datent de 1933 et des exactions systématiques sont rapportées dès cette date. Pourtant, l'opinion en France et en Angleterre voyait en ce monsieur Hitler sinon un pacifiste, mais « juste » un homme à poigne qui ferait la guerre à Staline à notre place. Ça valait bien qu'on le laisse tranquille, quoi qu'il fasse à son propre peuple (opposants, homosexuels, juifs, tziganes, malades mentaux, ...).

Les lâchetés de Munich ont scellés le sort des Gazaouis, parce qu'Israël sait que nous réagiront avec les Hitler d'aujourd'hui de la même façon qu'hier.

L'Europe est-elle prête à changer ? Malheureusement non... L'histoire récente des Balkans montrent que l'Europe n'intervient pas dans les conflits ou sinon avec réticence et sur des mandats très restrictifs. Nous tolérons régulièrement à la porte de chez nous des guerres atroces en nous bouchant le nez et les oreilles.

Israël a toujours beaucoup profité de cette apathie. Mais les israéliens savent aussi que le Hamas et le Hezbollah, chacun en ce qui les concernent, en profitent également. Entre ces deux comportements cyniques, les Palestiniens se retrouvent entre l'enclume et le marteau.

Depuis des années, les habitants de Cisjordanie et de Gaza demandent, avec raison, à être protégés. Mais ils n'intéressent personne, surtout pas les nations arabes riches, ni les nations persanes musulmanes, et pas le moins du monde les états occidentaux. Ils sont abandonnés à errer sur leur enclume par des forces qui ne veulent que provoquer le marteau.

Quand la paix reviendra, je gage que les banques israéliennes seront les premières -voire les seules- à investir dans des territoires palestiniens, quels que soient le statut de ceux- ci. Ceux qui vendent de la haine à un camp ou à l'autre n'iront pas mettre leur argent dans l'agriculture, l'industrie ou le commerce. Une fois que la contrée sera débarrassée de ses extrémistes, les voisins sauront se retrouver pour travailler ensemble.

Mais si j'aimerais entendre une harangue du Premier Ministre à la Knesset qui remette l'Europe à sa place et lui demande comment n'importe qui -pas seulement Israël- peut encore lui faire confiance pour survivre, d'autres discours seraient plaisant à entendre.

Par exemple qu'un constitutionnaliste israélien examine comment passer d'une assemblée strictement proportionnelle à un Parlement élu avec un scrutin majoritaire, évitant que les gouvernements ne soient toujours écartelés dans des constructions politiques incluant le Shass et d'autres groupuscules haineux. Quand verra-t-on la seule démocratie du Proche-Orient se mettre en état de fonctionner comme une démocratie ?

J'aimerais aussi entendre un sociologue parler de l'identité israélienne. Si ce débat s'est avéré stérile en France, il pourrait par contre être utile dans un pays qui a connu un tsunami migratoire de russes et d'ukrainiens (environ 1 million personnes dans un pays de 6 millions - proportionnellement quatre à cinq fois plus que les vagues de pieds-noirs en 1962 vers la France).

Cette forte minorité n'a en effet pas connu les temps de la tranquille cohabitation entre les communautés juives et palestiniennes. Elle ne se sent pas concernée par le sort des Palestiniens et aurait même tendance vouloir résoudre les conflits « à la russe », c'est-à-dire dans la violence. Les frontières de 48, 67 ou 73 n'ont aucun sens pour une force qui aime se montrer « plus israéliens que les israéliens de souche ».

Avec un gouvernement qui ne serait plus l'otage de petits partis extrémistes, et des citoyens qui n'auraient le droit vote qu'après 10 ou 15 ans de résidence, ne pourrait-on établir les bases d'un dialogue institutionnel serein ? Il reste tant de sujets à résoudre comme l'accès à l'eau, la neutralité des programmes scolaires, l'organisation du tourisme, la répartition des terres ou la maîtrise de la démographie.

Je ne cache pas, que j'aimerais utiliser mon intelligence à élaborer une irrigation durable plutôt qu'à améliorer le guidage d'engins mortels.

Mais mon devoir est de ne pas oublier que l'un précède l'autre, quoi qu'il en coûte en sommeil et en confort moral.

Par J.-P., Consultant industriel
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Message par abdelmalek Mar 22 Juin - 14:11

merci j'apprens bcp de choses et me permet de voir les dessous de table.je crois que hitler est tjr vivant et ce trouve a tel aviv avec sa bande:les sciences en bcp avancé grace a la 1er et 2eme guerre mondiale.
les sciences humaines ont fait du progrés ainsi que la technologie:on peut opérer a distance et on peut manipuler a distance, cela montre que l'humain peut être un ange ou un diable.
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Message par Sphinx Mar 22 Juin - 14:20

Tout à fait DR albino
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Message par Syfou Sam 21 Aoû - 22:37

Iran:

Opposition de militaires et responsables du renseignement Israelien d'une attaque contre l'iran.

malgré la réthorique belliqueuse et l'intense compagne de guerre psychologique menée contre l'Iran certains hauts responsables en Israel s'opposent depuis le debut des années 90 à cette attaque

http://www.planetenonviolence.org/Opposition-De-Militaires-et-Responsables-Du-Renseignement-Israelien-A-Une-Attaque-Contre-L-Iran_a2251.html
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Message par abdelmalek Dim 22 Aoû - 10:56

le centre du malheur dans le monde ce trouve chez judas qui a trahi le christ.

c'est un peuple qui a fuit la Palestine aux quartes coins du monde:dieu les as punis ;la trahison et l'intérêt de l'argent.

ils étaient algeriens comme tous le monde sur cette terre:mais ils ons choisis le déshonneurs et la trahisons de l'Émir Abdelkader.
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