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Armée de l'air afghane
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Armée de l'air afghane
Les USA bâtissent une armée de l'air afghane sur des décombres
par Deepa Babington
AERODROME DE KANDAHAR, Afghanistan (Reuters) - Le colonel américain Bernard Mater ne semble pas découragé par sa tâche de titan: mettre sur pied une armée de l'air afghane digne de ce nom.
Les recrues qualifiées manquent, les hélicoptères de l'époque soviétique n'ont pas fière allure et les manuels d'instruction sont écrits en russe - quand ils ne font pas tout simplement défaut.
L'armée de l'air afghane se remet péniblement de l'abandon où elle a été laissée après le départ des forces soviétiques et sous le régime taliban.
Aspirant à prendre un jour le relais des forces étrangères en appui des troupes nationales au sol, l'aviation afghane espère tripler sa flotte pour atteindre 150 appareils et faire passer ses effectifs de 3.000, actuellement, à 8.000, d'ici à 2016.
A Kandahar, dans le sud du pays, le colonel Mater compte faire passer d'ici l'an prochain le nombre de ses recrues, personnel de maintenance compris, de 250 à 1.200.
Les aviateurs afghans sont des pilotes doués et ils apprennent vite, confie l'officier américain. Mais, comme dans bien d'autres domaines en Afghanistan, il faut parfois repartir de zéro.
Mater raconte qu'il avait un jour obtenu 17 véhicules pour ses aviateurs afghans, avant de se rendre compte que le nombre d'hommes sachant conduire était moindre. "Il a fallu leur apprendre à conduire."
Une autre fois, un pilote d'hélicoptère chargé d'une mission avait naïvement survolé agglomérations et routes, offrant une cible idéale aux insurgés.
"Nous cherchons à leur enseigner que, tout en suivant les règles, ils ont une marge de manoeuvre tactique", dit Mater. "Aucun de ces gars ne s'était accordé auparavant une marge de manoeuvre. C'est ça le système de commandement à la soviétique."
ÂGE MOYEN D'UN PILOTE: 45 ANS
Pour le moment, aucun des hélicoptères de l'armée afghane basés à Kandahar ne décolle sans des instructeurs américains chevronnés à bord, notamment parce que le contrôle aérien se fait en anglais.
"A ce moment précis, nous n'en sommes encore qu'aux premiers pas", déclare Clell Knight, un instructeur de pilotage. "Ils ont encore beaucoup de chemin à parcourir."
A l'impréparation des hommes s'ajoute la vétusté du matériel, de vieux appareils de fabrication soviétique, rudimentaires et dépourvus d'électronique haut de gamme.
En dépit de leur aspect décrépit, ces hélicoptères restent toutefois des engins de transport de troupes fiables, sûrs et aux multiples usages.
"On les surnomme les tracteurs du ciel parce qu'ils sont conçus comme des véhicules utilitaires", explique le capitaine Chris Tooman, chef du service d'entretien des appareils à l'aérodrome de Kandahar. "C'est très simple et ça marche."
Mais une bonne partie des 46 appareils que possède l'armée de l'air afghane sont cloués au sol parce que trop vieux ou par manque de pièces détachées.
Le plus gros défi pour les formateurs américains reste toutefois de trouver des candidats qualifiés pour l'armée de l'air afghane.
Beaucoup manquent d'instruction et quasiment toute une génération, correspondant au régime taliban, n'a pas d'expérience de vol.
"Une partie de problème est que l'âge moyen d'un pilote afghan est de 45 ans", souligne le colonel Mater.
A son apogée, durant l'occupation soviétique des années 1980, l'armée de l'air afghane comptait jusqu'à 7.000 hommes, équipés d'un demi-millier d'appareils, dont 200 hélicoptères et une centaine de chasseurs.
Mais lors de l'arrivée au pouvoir des taliban, elle est tombée dans un état de total délabrement. Et les forces occidentales ont achevé de la détruire en envahissant l'Afghanistan fin 2001.
Marc Delteil (traduction)
source : http://www.challenges.fr/actualités/monde/
par Deepa Babington
AERODROME DE KANDAHAR, Afghanistan (Reuters) - Le colonel américain Bernard Mater ne semble pas découragé par sa tâche de titan: mettre sur pied une armée de l'air afghane digne de ce nom.
Les recrues qualifiées manquent, les hélicoptères de l'époque soviétique n'ont pas fière allure et les manuels d'instruction sont écrits en russe - quand ils ne font pas tout simplement défaut.
L'armée de l'air afghane se remet péniblement de l'abandon où elle a été laissée après le départ des forces soviétiques et sous le régime taliban.
Aspirant à prendre un jour le relais des forces étrangères en appui des troupes nationales au sol, l'aviation afghane espère tripler sa flotte pour atteindre 150 appareils et faire passer ses effectifs de 3.000, actuellement, à 8.000, d'ici à 2016.
A Kandahar, dans le sud du pays, le colonel Mater compte faire passer d'ici l'an prochain le nombre de ses recrues, personnel de maintenance compris, de 250 à 1.200.
Les aviateurs afghans sont des pilotes doués et ils apprennent vite, confie l'officier américain. Mais, comme dans bien d'autres domaines en Afghanistan, il faut parfois repartir de zéro.
Mater raconte qu'il avait un jour obtenu 17 véhicules pour ses aviateurs afghans, avant de se rendre compte que le nombre d'hommes sachant conduire était moindre. "Il a fallu leur apprendre à conduire."
Une autre fois, un pilote d'hélicoptère chargé d'une mission avait naïvement survolé agglomérations et routes, offrant une cible idéale aux insurgés.
"Nous cherchons à leur enseigner que, tout en suivant les règles, ils ont une marge de manoeuvre tactique", dit Mater. "Aucun de ces gars ne s'était accordé auparavant une marge de manoeuvre. C'est ça le système de commandement à la soviétique."
ÂGE MOYEN D'UN PILOTE: 45 ANS
Pour le moment, aucun des hélicoptères de l'armée afghane basés à Kandahar ne décolle sans des instructeurs américains chevronnés à bord, notamment parce que le contrôle aérien se fait en anglais.
"A ce moment précis, nous n'en sommes encore qu'aux premiers pas", déclare Clell Knight, un instructeur de pilotage. "Ils ont encore beaucoup de chemin à parcourir."
A l'impréparation des hommes s'ajoute la vétusté du matériel, de vieux appareils de fabrication soviétique, rudimentaires et dépourvus d'électronique haut de gamme.
En dépit de leur aspect décrépit, ces hélicoptères restent toutefois des engins de transport de troupes fiables, sûrs et aux multiples usages.
"On les surnomme les tracteurs du ciel parce qu'ils sont conçus comme des véhicules utilitaires", explique le capitaine Chris Tooman, chef du service d'entretien des appareils à l'aérodrome de Kandahar. "C'est très simple et ça marche."
Mais une bonne partie des 46 appareils que possède l'armée de l'air afghane sont cloués au sol parce que trop vieux ou par manque de pièces détachées.
Le plus gros défi pour les formateurs américains reste toutefois de trouver des candidats qualifiés pour l'armée de l'air afghane.
Beaucoup manquent d'instruction et quasiment toute une génération, correspondant au régime taliban, n'a pas d'expérience de vol.
"Une partie de problème est que l'âge moyen d'un pilote afghan est de 45 ans", souligne le colonel Mater.
A son apogée, durant l'occupation soviétique des années 1980, l'armée de l'air afghane comptait jusqu'à 7.000 hommes, équipés d'un demi-millier d'appareils, dont 200 hélicoptères et une centaine de chasseurs.
Mais lors de l'arrivée au pouvoir des taliban, elle est tombée dans un état de total délabrement. Et les forces occidentales ont achevé de la détruire en envahissant l'Afghanistan fin 2001.
Marc Delteil (traduction)
source : http://www.challenges.fr/actualités/monde/
col.chibani- Invité
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Age : 84
Date d'inscription : 26/02/2010
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