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Zénètes
algeriedrs :: Histoire et actualité Algérienne :: Histoire de l'Algérie :: Chronologie et Diversités Historique Algérienne
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Zénètes
Les Zénètes, également appelés Zenata ou Iznaten, forment un groupe de diverses populations amazighes au Maghreb et sont les fondateurs des plusieurs États berbères au Maghreb, en Europe et en Afrique. Ils sont nomades et sédentaires à la fois et ces derniers sont les bâtisseurs des villes. Rachid Bellil déclare « qu'il serait une erreur de dire que les Zénètes sont uniquement nomades, car ils sont les fondateurs des villes de l'Atlas saharien et des oasis » propos qui confirment les écrits d' Ibn Khaldoun. Ce peuple a opéré le plus grand changement du Maghreb, une grande partie des Zénètes s'identifie aux Arabes comme le déclare Poitiron, « Les Zénètes disparaitront vers VIIIe siècle et qui couvraient le quart de l'Afrique du Nord, est un des faits les plus extraordinaires qu'ait connus le Maghreb. La similitude de vie et de domaine amène une arabisation rapide, accélérée par le désir des Zenata de s'anabolir, de paraitre Arabes ». Ils sont arabophones et berbérophones, ces derniers ont comme langue mère le Zénète.
Au Maghreb, les Zénètes sont concentrés de Tripoli jusqu’à Tanger dont la majorité se dit Arabes. Ce qui représente une grande masse humaine sur l’échelle de la population Magrébine.
Les Zénètes sont aussi localisés dans les anciennes villes du Nord du Maroc et l'Algerie et aussi dans le Sahara et plus précisément dans le Tell, Hodna, Haut plateau de l'Algérie (terre fertile du grand Maghreb central). Le Ziban et le Nememcha. Ces territoires et populations faisaient partie du territoire des Gétules situé derrière le limes romain et faisait l'objet d'attaque de la part des Romains. Plusieurs villes gétules étaient le théâtre de batailles entre les deux rivaux. Les historiens récents tendent à confirmer que les Zénètes du Sahara montaient vers le Nord en hiver ils se rendent au désert en été. La tradition fut rompue à l'époque romaine, ce que Benabou écrit dans son livre que Sévère confisquait les terres des nomades et les refoulait. Sévère donnait les terres aux sédentaires en échange. Les Romains ont aussi coupé le mode de vie des montagnards en leur interdisant la plaine qui est devenue la propriété des sédentaires. Ibn Khaldoun révèle que le déplacement des Zénètes au Sud et vers l'Ouest est le produit de la défaite des Zénètes face au Kutama et au Houaras. Et Ibn Khaldoun souligne que toutes les tribus soit Kutama ou Houaras ou Zénètes ou Sanhadja vivaient ensemble au Nord dans les temps reculés. Les études sur le Tifinagh ne sont pas assez développées au Sahara algérien pour confirmer que cette langue est l'écriture spécifiquement zénète, car certains soulignent que le Tifinagh viendrait de Gourara dans la wilaya d'Adrar, région habitée par les Zénètes. Gabriel Camps souligne que le langage Zénète est paléoberbère.
Au Maroc, actuellement, quelques tribus sont zénètes, on les trouve au Nord Est près des frontières algéro-marocaines et dans le Sahara marocain. Il est surprenant de constater comment les Mérinides ont pu se multiplier rapidement dans la région du Za, de la Moulouya, et du désert, après avoir été chassés d'Algérie par leurs adversaires. Et par la suite, ils prennent le pouvoir dans tout le Maghreb. Les Hafsides seront renversés par les Mérinides et que les différentes provinces de l'Algérie actuelle seront vite prises, ce que souligne Ibn Khaldoun.
En Tunisie, la majorité des Tunisiens sont Zénètes et parlent uniquement l'arabe et n'ont aucune idée de leur passé à cause des grands changements subis dans cette partie du Maghreb, ce qu'Ibn Khaldoun confirme et que E.F. Gautier déclare. Mais, pour des raisons que les chercheurs ignorent, les populations zénétiennes n'ont pas fait l'objet d'études sérieuses dans le pays, ce qui a été signalé en 1978, lors des travaux de recherche en Algérie. Au milieu du XIe siècle, lorsque les Hilaliens, envoyés par les Fatimides pour réprimer les Sanhadja en Tunisie furent face en premier aux Zénètes.
Au Maghreb, les Zénètes sont concentrés de Tripoli jusqu’à Tanger dont la majorité se dit Arabes. Ce qui représente une grande masse humaine sur l’échelle de la population Magrébine.
Les Zénètes sont aussi localisés dans les anciennes villes du Nord du Maroc et l'Algerie et aussi dans le Sahara et plus précisément dans le Tell, Hodna, Haut plateau de l'Algérie (terre fertile du grand Maghreb central). Le Ziban et le Nememcha. Ces territoires et populations faisaient partie du territoire des Gétules situé derrière le limes romain et faisait l'objet d'attaque de la part des Romains. Plusieurs villes gétules étaient le théâtre de batailles entre les deux rivaux. Les historiens récents tendent à confirmer que les Zénètes du Sahara montaient vers le Nord en hiver ils se rendent au désert en été. La tradition fut rompue à l'époque romaine, ce que Benabou écrit dans son livre que Sévère confisquait les terres des nomades et les refoulait. Sévère donnait les terres aux sédentaires en échange. Les Romains ont aussi coupé le mode de vie des montagnards en leur interdisant la plaine qui est devenue la propriété des sédentaires. Ibn Khaldoun révèle que le déplacement des Zénètes au Sud et vers l'Ouest est le produit de la défaite des Zénètes face au Kutama et au Houaras. Et Ibn Khaldoun souligne que toutes les tribus soit Kutama ou Houaras ou Zénètes ou Sanhadja vivaient ensemble au Nord dans les temps reculés. Les études sur le Tifinagh ne sont pas assez développées au Sahara algérien pour confirmer que cette langue est l'écriture spécifiquement zénète, car certains soulignent que le Tifinagh viendrait de Gourara dans la wilaya d'Adrar, région habitée par les Zénètes. Gabriel Camps souligne que le langage Zénète est paléoberbère.
Au Maroc, actuellement, quelques tribus sont zénètes, on les trouve au Nord Est près des frontières algéro-marocaines et dans le Sahara marocain. Il est surprenant de constater comment les Mérinides ont pu se multiplier rapidement dans la région du Za, de la Moulouya, et du désert, après avoir été chassés d'Algérie par leurs adversaires. Et par la suite, ils prennent le pouvoir dans tout le Maghreb. Les Hafsides seront renversés par les Mérinides et que les différentes provinces de l'Algérie actuelle seront vite prises, ce que souligne Ibn Khaldoun.
En Tunisie, la majorité des Tunisiens sont Zénètes et parlent uniquement l'arabe et n'ont aucune idée de leur passé à cause des grands changements subis dans cette partie du Maghreb, ce qu'Ibn Khaldoun confirme et que E.F. Gautier déclare. Mais, pour des raisons que les chercheurs ignorent, les populations zénétiennes n'ont pas fait l'objet d'études sérieuses dans le pays, ce qui a été signalé en 1978, lors des travaux de recherche en Algérie. Au milieu du XIe siècle, lorsque les Hilaliens, envoyés par les Fatimides pour réprimer les Sanhadja en Tunisie furent face en premier aux Zénètes.
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Re: Zénètes
Récits
L'histoire des Zénètes est difficile, selon Ibn Khaldoun, car ils n'ont pas laissé d'écrits. Cela est le cas de tous les Berbères. Les Zénètes étaient toujours vigilants lors des invasions au Maghreb, ils se retiraient toujours vers le Sud en cas d'attaques ennemies, ce que rapportent plusieurs historiens dans leurs analyses.
À l'arrivée des Byzantins, la Gétulie fut signalée par les historiens de l'époque et elle était habitée par des populations zénètes. Cependant les Zénètes qui sont restés isolés des grands changements passés au grand Maghreb central (Sahara) restent les seuls témoins d'un passé assez complexe, ce qui rend difficile l'étude historique des régions zénètes du Maghreb et des peuplades.
Dans l'Antiquité le terme Zénète est mentionné une seule fois sur une statue provenant de Mauritanie césarienne en Algérie et conservée au Musée de Cherchell Clavdivs Zenati[8]. Plusieurs anciens noms des tribus Zénètes sont mentionnés par les historiens romains. Ces derniers n'avaient jamais pénétré le vaste territoire de la Gétulie qui était l'État le plus ancien du Maghreb central (Algérie actuelle) concentré au Sud Est de Constantine, c'est-à-dire les Aurès et ses alentours. « Les tout premiers habitants de ce territoire central d'Afrique du Nord étaient les Gétules, peuple nomade berbère concentré dans le Sud-Constantinois. Le peuple Gétule descend directement de la branche de la civilisation capsienne ayant émigré au Sahara vers 3000 av. J.-C. et «est certainement le peuple qui aura dominé de la façon la plus certaine l'Algérie durant les 1500 ans de son antiquité». »
Nadir Marouf considère les Zénètes comme une population parmi les Gétules et qu'une communauté juive s'est scindée dans la masse zénète, ce que révèle l'existence d'une Synagogue au Touat Gourara au VIe siècle. Mais, le spécialiste des études Zénètes ibadites, Tadeusz Lewicki réfute cette thèse et affirme qu'il s'agit d'une tribu libyco-berbère qui s'est installée au Touat Adrar et cette tribu est zénète. Il faut noter qu'il est difficile d'essayer de distinguer les Lybiens des Gétules.
Selon Jacque-Menier, ils auraient deux voies d'immigrations Juives vers le Nord de l'Afrique, l'une des côtes maritimes à l'époque phénicienne et l'autre par la voie des oasis sahariennes. Plusieurs régions furent habitaient par les Juifs (Cyrénaïque, Égypte, Tripolitaine, Fezzan). P. Sebag affirme que la Berbérie orientale a accueilli plusieurs personnes qui professaient le judaïsme au temps du roi Salomon et lors de la destruction du temple. Alors, plusieurs autochtones se convertissent au judaïsme. Des Zénètes furent signalés dans la Cyrénaïque comme le cas des Luwata. Et il y avait des populations Berbères judaïsées zénètes, selon plusieurs historiens, dont Ibn Khaldoun. Selon certains historiens les Luwata côtoyaient les Juifs venus d'Est. D'autres indiquent des pratiques religieuses propres aux Zénètes. Certains historiens comme Camps contestent le fait d'avoir des tribus Berbères judaïsées chez les Zénètes, mais insistent sur le fait qu'elles étaient chrétiennes dans les régions caractérisées par l'influence du christianisme dans l'Algérie et surtout dans la région des Aurès, puisque Baghaï fut la ville des Zénètes.
Et aussi, Oliel écrit que les Zénètes ont apporté le palmier-dattier et le chameau à leur arrivée au Maghreb durant le IVe siècle. Mais, Camps dira que cet arbre fut signalé cinq siècles av. J.-C. en Éthiopie. Une erreur des historiens anciens, c'est que l'Éthiopie que décrivent les historiens anciens n'est qu'autre que le Sahara Algérien. Ils vont dire que la Gétulie longeait tout le Niger et qui séparait l'Afrique à l'Éthiopie. Selon Pline et Ptolémée, ils ajoutent que la Gétulie comprend aussi le sud de la Numidie les Aurès, le Ziban et la Hodna. La table de Peutinger est bien claire, elle confirme que la Gétulie englobe le Zab, les Aurès et le Jérid. Il est à noter que la Numidie s'arrête à l'Aurès et qu'au pied du mont Aurès, il y avait les Muslames.
Lors de l'invasion des Arabes dans le territoire Gétule, ils trouvèrent face d'eux que les Zénètes des Aurès pour les affrontés. Plusieurs Zénètes ont dû quitter les Aurès et le Zab durant cette période, mais il reste encore des populations. Ces Zénètes étaient sédentaires et habitaient les villes comme Baghaï au cœur des Aurès.
En 1981, Gabriel Camps se rétracte et dit que les Zénètes sont des Néoberbères. Alors qu'Ibn Khaldoun et les chercheurs comme Rachid Bellil dans le Sahara et qui ont côtoyé ces populations sont formels, il s'agit bien d'Amazigh. Leurs données sont basées sur le langage et la culture. Les Zénètes n'ont pas laissé d'écrits sur l'histoire ni de mémoire collective. Un Touatien déclare que: « le Touat est habité par cinq peuples les Noirs (premiers habitants), les Zénètes, les juifs, les arabes. Tous sont devenus musulmans, mais les Zénètes ont conservé leur langue ». Des recherches approfondies ont été menées dans cette région ces dernières années pour connaitre et comprendre les Zénètes. La présence des Sanhadja dans le Touat Gourara confirme que les deux tribus vivaient ensemble depuis la nuit des temps. Ce que l'historien Ibn Khaldoun confirme par ses écrits, il y a de cela des siècles.
Parmi les Numides, une partie des Maghraoua faisaient partie de cet État, ce que révèle Léon l'Africain. Ce dernier explique les conflits entre les différentes tribus Zénètes dans le désert de la Numidie. Keddache écrit que les Zénètes des villes et des compagnes de la Numidie ont fait face à l'invasion arabe.
Ibn Khaldoun en fait, avec les Masmouda et les Sanhadja, l'un des trois grands groupes berbères de l'ère musulmane. À l'origine nomades pour la plupart[16], ils habitaient les plaines du Maghreb. Il faut dire que Ibn Khaldoun fait un groupe distinct, selon lui, il y a les Berbères et les Zénètes deux races distincts, mais ayant comme origine commune Amazigh comme ancêtre et ayant la même langue. Nomades dispersés avant la période préislamique à travers tout le Maghreb comme le confirment les écrits de l'historien arabe du XIVe siècle Ibn Khaldoun dans son ouvrage sur "histoire des berbères" et aussi, ils sont sédentaires d'après le même auteur, car ils sont les constructeurs de villages dans le Sahara et dans les Montagnes. Par contre, les historiens Emile Félix Gautier et Gabriel Camps les désignent seulement nomades. Gabriel Camps comme Emile Félix Gautier parle d'immigration de certains chameliers venus d'Arabie, et ces derniers seraient les Zénètes qui ont introduit le chameau au Maghreb. Mais, les historiens du Moyen Âge observent chez les Zénètes le cheval et le dromadaire. Les Zénètes nomades habitaient les tentes; les historiens les signalent en Kabylie, au Sahara et dans les Aurès.
L'histoire des Zénètes est difficile, selon Ibn Khaldoun, car ils n'ont pas laissé d'écrits. Cela est le cas de tous les Berbères. Les Zénètes étaient toujours vigilants lors des invasions au Maghreb, ils se retiraient toujours vers le Sud en cas d'attaques ennemies, ce que rapportent plusieurs historiens dans leurs analyses.
À l'arrivée des Byzantins, la Gétulie fut signalée par les historiens de l'époque et elle était habitée par des populations zénètes. Cependant les Zénètes qui sont restés isolés des grands changements passés au grand Maghreb central (Sahara) restent les seuls témoins d'un passé assez complexe, ce qui rend difficile l'étude historique des régions zénètes du Maghreb et des peuplades.
Dans l'Antiquité le terme Zénète est mentionné une seule fois sur une statue provenant de Mauritanie césarienne en Algérie et conservée au Musée de Cherchell Clavdivs Zenati[8]. Plusieurs anciens noms des tribus Zénètes sont mentionnés par les historiens romains. Ces derniers n'avaient jamais pénétré le vaste territoire de la Gétulie qui était l'État le plus ancien du Maghreb central (Algérie actuelle) concentré au Sud Est de Constantine, c'est-à-dire les Aurès et ses alentours. « Les tout premiers habitants de ce territoire central d'Afrique du Nord étaient les Gétules, peuple nomade berbère concentré dans le Sud-Constantinois. Le peuple Gétule descend directement de la branche de la civilisation capsienne ayant émigré au Sahara vers 3000 av. J.-C. et «est certainement le peuple qui aura dominé de la façon la plus certaine l'Algérie durant les 1500 ans de son antiquité». »
Nadir Marouf considère les Zénètes comme une population parmi les Gétules et qu'une communauté juive s'est scindée dans la masse zénète, ce que révèle l'existence d'une Synagogue au Touat Gourara au VIe siècle. Mais, le spécialiste des études Zénètes ibadites, Tadeusz Lewicki réfute cette thèse et affirme qu'il s'agit d'une tribu libyco-berbère qui s'est installée au Touat Adrar et cette tribu est zénète. Il faut noter qu'il est difficile d'essayer de distinguer les Lybiens des Gétules.
Selon Jacque-Menier, ils auraient deux voies d'immigrations Juives vers le Nord de l'Afrique, l'une des côtes maritimes à l'époque phénicienne et l'autre par la voie des oasis sahariennes. Plusieurs régions furent habitaient par les Juifs (Cyrénaïque, Égypte, Tripolitaine, Fezzan). P. Sebag affirme que la Berbérie orientale a accueilli plusieurs personnes qui professaient le judaïsme au temps du roi Salomon et lors de la destruction du temple. Alors, plusieurs autochtones se convertissent au judaïsme. Des Zénètes furent signalés dans la Cyrénaïque comme le cas des Luwata. Et il y avait des populations Berbères judaïsées zénètes, selon plusieurs historiens, dont Ibn Khaldoun. Selon certains historiens les Luwata côtoyaient les Juifs venus d'Est. D'autres indiquent des pratiques religieuses propres aux Zénètes. Certains historiens comme Camps contestent le fait d'avoir des tribus Berbères judaïsées chez les Zénètes, mais insistent sur le fait qu'elles étaient chrétiennes dans les régions caractérisées par l'influence du christianisme dans l'Algérie et surtout dans la région des Aurès, puisque Baghaï fut la ville des Zénètes.
Et aussi, Oliel écrit que les Zénètes ont apporté le palmier-dattier et le chameau à leur arrivée au Maghreb durant le IVe siècle. Mais, Camps dira que cet arbre fut signalé cinq siècles av. J.-C. en Éthiopie. Une erreur des historiens anciens, c'est que l'Éthiopie que décrivent les historiens anciens n'est qu'autre que le Sahara Algérien. Ils vont dire que la Gétulie longeait tout le Niger et qui séparait l'Afrique à l'Éthiopie. Selon Pline et Ptolémée, ils ajoutent que la Gétulie comprend aussi le sud de la Numidie les Aurès, le Ziban et la Hodna. La table de Peutinger est bien claire, elle confirme que la Gétulie englobe le Zab, les Aurès et le Jérid. Il est à noter que la Numidie s'arrête à l'Aurès et qu'au pied du mont Aurès, il y avait les Muslames.
Lors de l'invasion des Arabes dans le territoire Gétule, ils trouvèrent face d'eux que les Zénètes des Aurès pour les affrontés. Plusieurs Zénètes ont dû quitter les Aurès et le Zab durant cette période, mais il reste encore des populations. Ces Zénètes étaient sédentaires et habitaient les villes comme Baghaï au cœur des Aurès.
En 1981, Gabriel Camps se rétracte et dit que les Zénètes sont des Néoberbères. Alors qu'Ibn Khaldoun et les chercheurs comme Rachid Bellil dans le Sahara et qui ont côtoyé ces populations sont formels, il s'agit bien d'Amazigh. Leurs données sont basées sur le langage et la culture. Les Zénètes n'ont pas laissé d'écrits sur l'histoire ni de mémoire collective. Un Touatien déclare que: « le Touat est habité par cinq peuples les Noirs (premiers habitants), les Zénètes, les juifs, les arabes. Tous sont devenus musulmans, mais les Zénètes ont conservé leur langue ». Des recherches approfondies ont été menées dans cette région ces dernières années pour connaitre et comprendre les Zénètes. La présence des Sanhadja dans le Touat Gourara confirme que les deux tribus vivaient ensemble depuis la nuit des temps. Ce que l'historien Ibn Khaldoun confirme par ses écrits, il y a de cela des siècles.
Parmi les Numides, une partie des Maghraoua faisaient partie de cet État, ce que révèle Léon l'Africain. Ce dernier explique les conflits entre les différentes tribus Zénètes dans le désert de la Numidie. Keddache écrit que les Zénètes des villes et des compagnes de la Numidie ont fait face à l'invasion arabe.
Ibn Khaldoun en fait, avec les Masmouda et les Sanhadja, l'un des trois grands groupes berbères de l'ère musulmane. À l'origine nomades pour la plupart[16], ils habitaient les plaines du Maghreb. Il faut dire que Ibn Khaldoun fait un groupe distinct, selon lui, il y a les Berbères et les Zénètes deux races distincts, mais ayant comme origine commune Amazigh comme ancêtre et ayant la même langue. Nomades dispersés avant la période préislamique à travers tout le Maghreb comme le confirment les écrits de l'historien arabe du XIVe siècle Ibn Khaldoun dans son ouvrage sur "histoire des berbères" et aussi, ils sont sédentaires d'après le même auteur, car ils sont les constructeurs de villages dans le Sahara et dans les Montagnes. Par contre, les historiens Emile Félix Gautier et Gabriel Camps les désignent seulement nomades. Gabriel Camps comme Emile Félix Gautier parle d'immigration de certains chameliers venus d'Arabie, et ces derniers seraient les Zénètes qui ont introduit le chameau au Maghreb. Mais, les historiens du Moyen Âge observent chez les Zénètes le cheval et le dromadaire. Les Zénètes nomades habitaient les tentes; les historiens les signalent en Kabylie, au Sahara et dans les Aurès.
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Re: Zénètes
Ils fondèrent à travers tout le Maghreb ,l' Espagne etl' Afrique plusieurs royaumes et États ayant notamment pour capitales Tlemcen, Fès, Marrakech, Sijilmassa, Kairouan, etc.
Les Zénètes sont cités dans l'histoire lorsque qu'une femme zénète, la Kahina, aidée par des tribus Zénètes (les Dejrawa, les Banou Ifren, etc.) des Aurès, mène contre l'armée musulmane une guerre et prend tout l'Ifriqiya. Il est nécessaire de rappeler que lorsque Ibn Khaldoun parle des Aurès, il indique une zone géographique plus large que celle d'aujourd'hui ; de plus, les actuelles Aurès ont fait partie intégrante de l’histoire de l'ancienne Gétulie, Numidie, Ifriqiya.
Une partie de leurs actuels descendants dans Maghreb ont en commun la langue Zénète qu'ils parlent encore. Leur langue, le zénète ou zenati, est une variété du berbère. Plusieurs groupes berbérophones dispersés à travers le Maghreb le parlent encore de nos jours, notamment au nord-ouest de l'Algérie et au nord-est du Maroc, c'est-à-dire au Rif oriental (tribus rifaines) et l'ouest de l'Oranie (Ayt Snousse: parlant le rifain) et dans plusieurs oasis du Gourara, des Aurès, du Sahara, dans le Mzab et en Libye, etc. Mais la majorité des Zénètes parle l'arabe et ont abandonné la langue berbère, selon Emile Félix Gautier, qui constate qu'il n'existe plus aucun lien attachant les tribus zénètes actuellement dans le Maghreb de la province de Sousse en Tunisie, pourtant habitée par les Zénètes (actuellement une partie des Zénètes chasse à Bouficha, jusqu'au Maroc. Il signale que la majorité des Zénètes se définissent comme Arabes. À l’époque d'Ibn Khaldoun, les Zénètes de Tunisie parlaient seulement l'arabe et s'étaient entremêlés avec les Hilaliens.
Note: Vu le nomadisme ordinaire de certaines tribus berbères et des subdivisions de tribus mères en plusieurs tribus filles, il est à noter que les zones de conflits ont toujours entrainé des déplacements de populations. Les exemples historiques dans le monde sont nombreux et divers : la progression de l'Islam par exemple va induire un déplacement de tribus d'Est vers l'Ouest, du Nord vers le Sud, du Sud vers le Nord (montée vers l'Europe) et des plaines vers les refuges montagneux où des tribus berbères actuelles habitent encore ; des mouvements religieux de type almoravide ou almohade ont également entrainé des déplacements de tribus du Sud vers le Nord et d'Ouest vers l'Est. Ces facteurs (nomadismes, conflits, subdivisions des tribus) ajoutés au fait que les frontières actuelles des différents pays du Maghreb ne sont établies que depuis la fin de la colonisation française expliquent pourquoi il est souvent difficile de connaître avec certitude la localisation initiale de certaines tribus.
Les Zénètes sont cités dans l'histoire lorsque qu'une femme zénète, la Kahina, aidée par des tribus Zénètes (les Dejrawa, les Banou Ifren, etc.) des Aurès, mène contre l'armée musulmane une guerre et prend tout l'Ifriqiya. Il est nécessaire de rappeler que lorsque Ibn Khaldoun parle des Aurès, il indique une zone géographique plus large que celle d'aujourd'hui ; de plus, les actuelles Aurès ont fait partie intégrante de l’histoire de l'ancienne Gétulie, Numidie, Ifriqiya.
Une partie de leurs actuels descendants dans Maghreb ont en commun la langue Zénète qu'ils parlent encore. Leur langue, le zénète ou zenati, est une variété du berbère. Plusieurs groupes berbérophones dispersés à travers le Maghreb le parlent encore de nos jours, notamment au nord-ouest de l'Algérie et au nord-est du Maroc, c'est-à-dire au Rif oriental (tribus rifaines) et l'ouest de l'Oranie (Ayt Snousse: parlant le rifain) et dans plusieurs oasis du Gourara, des Aurès, du Sahara, dans le Mzab et en Libye, etc. Mais la majorité des Zénètes parle l'arabe et ont abandonné la langue berbère, selon Emile Félix Gautier, qui constate qu'il n'existe plus aucun lien attachant les tribus zénètes actuellement dans le Maghreb de la province de Sousse en Tunisie, pourtant habitée par les Zénètes (actuellement une partie des Zénètes chasse à Bouficha, jusqu'au Maroc. Il signale que la majorité des Zénètes se définissent comme Arabes. À l’époque d'Ibn Khaldoun, les Zénètes de Tunisie parlaient seulement l'arabe et s'étaient entremêlés avec les Hilaliens.
Note: Vu le nomadisme ordinaire de certaines tribus berbères et des subdivisions de tribus mères en plusieurs tribus filles, il est à noter que les zones de conflits ont toujours entrainé des déplacements de populations. Les exemples historiques dans le monde sont nombreux et divers : la progression de l'Islam par exemple va induire un déplacement de tribus d'Est vers l'Ouest, du Nord vers le Sud, du Sud vers le Nord (montée vers l'Europe) et des plaines vers les refuges montagneux où des tribus berbères actuelles habitent encore ; des mouvements religieux de type almoravide ou almohade ont également entrainé des déplacements de tribus du Sud vers le Nord et d'Ouest vers l'Est. Ces facteurs (nomadismes, conflits, subdivisions des tribus) ajoutés au fait que les frontières actuelles des différents pays du Maghreb ne sont établies que depuis la fin de la colonisation française expliquent pourquoi il est souvent difficile de connaître avec certitude la localisation initiale de certaines tribus.
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