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Enjeux économiques et sociaux européens

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Message par Sphinx Lun 3 Mai - 17:17

La tragédie grecque inquiète la Grande-Bretagne

La crise de confiance actuelle sur la dette grecque est parfois vue comme une conspiration de la finance anglo-saxonne contre l'euro. Cette zone est relativement solide sur le plan des finances publiques, en tout cas prise dans son ensemble, alors pourquoi les investisseurs ne s'attaquent-ils pas plutôt à la Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, estiment en effet certains observateurs. Pourtant, vue de Londres, cette première panique de l'année sur la solvabilité d'un Etat n'a amusé personne.

Le premier réflexe, lorsque les marchés européens ont chancelé, a été de s'inquiéter de savoir si la Grande-Bretagne ne serait pas le prochain domino à tomber. La City s'est immédiatement demandé si le terme de « PIGS » [Portugal, Italie, Grèce, Espagne (Spain)], désignant les pays fragiles du sud de l'Europe, n'était pas déjà désuet et s'il ne devait pas être remplacé, maintenant que la Grèce avait été mise à nu, par le terme « Stupid » [Espagne (Spain), Turquie, Royaume-Uni (United Kingdom), Portugal, Italie, Dubaï], plus large. « Depuis le début de la crise grecque, la demande d'information des investisseurs sur les fondamentaux de la dette d'Etat britannique et sur la livre est constante », expliquait un économiste de Schroders la semaine dernière, au plus fort de la tempête sur Athènes. Il faut dire que deux investisseurs, et non des moindres, venaient de tenir des propos particulièrement alarmistes. « Vendez toutes les livres que vous avez : c'est terminé », affirmait tout simplement Jim Rogers, un des cofondateurs du Quantum Fund avec un certain George Soros, lequel avait fait chuter la devise britannique en 1992. De son côté, Bill Gross, le responsable des investissements de Pimco, un des plus gros investisseurs du monde dans les dettes d'Etat, recommandait d'éviter le Royaume-Uni, « ses bons du Trésor reposant sur un lit de nitroglycérine ».

La sympathie britannique pour la tragédie grecque a même dépassé les frontières des milieux financiers pour entrer dans l'arène du grand public. Alors que les élections approchent, les conservateurs n'ont pas hésité à comparer les comptes de leur pays à ceux de la Grèce et à affirmer que les mêmes tourments attendaient le Royaume-Uni s'il ne redressait pas ses finances. Si ces prédictions justifient leur position plus orthodoxe que celle des travaillistes sur la nécessité de couper dans les dépenses publiques, elles en ont surpris beaucoup : associer la Grande-Bretagne à la Grèce dans l'esprit des marchés est un jeu dangereux, même si une crise avant le scrutin favoriserait l'opposition.

Pourtant, en dépit de toutes ces analogies, la contagion de la panique à la Grande-Bretagne ne s'est jusqu'à maintenant pas produite. La livre est restée stable par rapport à l'euro, ce qui montre sa fragilité, mais les investisseurs ont gardé leurs nerfs.

Dans l'esprit d'une majorité des investisseurs, la Grande-Bretagne, si elle ne peut pas être renflouée par un Etat, comme la Grèce peut l'être par l'Allemagne, conserve néanmoins d'autres points forts. D'abord, elle est souveraine pour imprimer des livres. Ce n'est pas sans conséquence sur ses taux d'intérêt et sa devise, mais cela exclut le risque de défaut pur et simple. Une devise qui est aussi pour elle un instrument de compétitivité. Depuis deux ans, elle s'est dépréciée de près d'un quart. Certes, le sterling est fragile en raison de la situation des comptes publics et la Grande-Bretagne doit importer des finances de l'étranger. Il ne faudrait donc pas que les investisseurs internationaux retirent leur confiance, sans quoi l'économie britannique ne pourrait plus se financer et la devise s'écroulerait. Mais, en attendant, la baisse de la livre attire les acheteurs étrangers vers la Grande-Bretagne et elle rend plus compétitifs les agents domestiques exposés aux marchés internationaux. Un bon point pour l'économie britannique, qui se caractérise en outre par la flexibilité de son marché du travail, ce qui fait plusieurs raisons pour que Mervyn King, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, estime que le sort de la Grèce ne pourrait pas être celui de la Grande-Bretagne, comme il l'a affirmé le 10 février.

L'autre atout de la Grande-Bretagne est la capacité du pays à se serrer la ceinture. Bien sûr, une absence de majorité aux prochaines élections, qui doivent se tenir avant le 3 juin, pourrait compliquer la donne en provoquant une instabilité gouvernementale. Mais, pour Simon Hayes, l'économiste en chef de Barclays pour le Royaume-Uni, le pays a déjà affronté une période d'ajustement semblable, au milieu des années 1990, et il s'en est sorti. Et les agences de notation lui accordent pour l'instant le bénéfice du doute.

Les crises sont comme les tremblements de terre : elles se préparent longtemps à l'avance et sont imperceptibles jusqu'au moment où les équilibres basculent, sans prévenir. David Deddouche, un stratège devises à la Société Générale, estime que les marchés ne s'attendent pas à une panique sur la livre aujourd'hui, mais restent vigilants, comme l'a prouvé la journée d'hier (lire nos informations page 6), en observant notamment le rendement de l'obligation d'Etat, proche d'un seuil élevé susceptible de réveiller les inquiétudes.

posté le : 19/02/10
Par:NICOLAS MADELAINE


Dernière édition par sphinx le Sam 3 Mar - 20:53, édité 2 fois
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Personne à contacter Re: Enjeux économiques et sociaux européens

Message par Sphinx Lun 3 Mai - 17:24

La réduction des déficits publics, principal enjeu du scrutin

Les messages susceptibles d'emporter l'enthousiasme ont été jusqu'ici rares pendant cette campagne. Car l'heure est à la réduction des déficits publics et à l'austérité.
La campagne électorale britannique a été jusqu'ici pauvre en messages enthousiasmants. Certes, conservateurs et travaillistes ont promis de ne pas toucher aux principaux services publics, dont le système national de santé (NHS).

De même, la droite met en avant son idée de « Big Society », redonnant un pouvoir d'association civique et économique aux citoyens à l'échelon local, tandis que la gauche promet de maintenir plus de justice sociale. Cependant, ces thèmes sont relégués au second plan, bien loin derrière celui des efforts prioritaires que la nation doit consentir.

Réduire le déficit public

Il n'est presque question que d'années de vaches maigres. Le Labour promet une division par deux du déficit public en cinq ans, sans toutefois détailler les coupes drastiques que cette hypothèse sous-tend, et les conservateurs promettent d'aller encore plus vite.

L'enjeu principal des élections britanniques qui se tiendront le 6 mai prochain est de doter le pays d'un gouvernement stable qui prendra des engagements crédibles pour réduire le déficit budgétaire (167 milliards de livres, soit 11,2 % du PIB, pour l'exercice clos au 31 mars 2010), afin que le pays ne soit pas pris dans l'engrenage de la dette. Pour l'instant, les agences de notation et les investisseurs financiers accordent le bénéfice du doute à la Grande-Bretagne sur sa capacité à emprunter. Mais l'inquiétude est palpable et se ressent sur le niveau de la livre et les taux d'intérêt de la dette du pays.

Le rééquilibrage de l'économie

L'économie britannique d'avant la crise était soutenue par l'emploi dans le secteur public tandis que le budget de l'Etat profitait de la santé du secteur financier. Ces deux mannes seront à l'avenir moins généreuses. Le deuxième enjeu des élections est donc de choisir le parti le mieux à même de rééquilibrer l'économie. Le Labour va jusqu'à parler de politique industrielle, sur le modèle français, en précisant cependant qu'il ne s'agira pas pour l'Etat de « choisir les vainqueurs », c'est-à-dire de financer des entreprises aux dépends d'autres. Les conservateurs sont plus prudents sur ce terrain. Il faut dire que la baisse de la livre depuis le début de la crise favorise les industries britanniques et que certains prédisent un prochain rebond des exportations.

La nécessaire réglementation financière Peter Mandelson, le numéro deux du gouvernement, n'a pas hésité à qualifier Bob Diamond, le patron de la banque d'investissement de Barclays, de « visage inacceptable » après que fut révélé qu'il pourrait percevoir plus de 60 millions de livres de rémunération au cours des prochaines années.

Les positions des partis pour réglementer à nouveau le secteur financier ne sont pas très éloignées sur la discipline à imposer aux banques. Mais les conservateurs plaident pour le rapatriement de l'Autorité des services financiers (FSA) au sein de la Banque d'Angleterre. Cette solution à l'américaine mettrait fin au système tripartite dont le Labour était très fier avant la crise.

Par:N. M.
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Personne à contacter Re: Enjeux économiques et sociaux européens

Message par Sphinx Jeu 6 Mai - 16:01

Grèce: démocratie "mise à l'épreuve"

La démocratie grecque est "mise à l'épreuve" et les violences qui ont fait trois morts mercredi en marge d'une manifestation à Athènes ne sont "pas une solution" à la crise de la Grèce, a déclaré aujourd'hui devant le Parlement le Premier ministre Georges Papandréou.

"C'est l'avenir de la Grèce qui est en jeu. Ce sont l'économie, la démocratie, la cohésion sociale qui sont mises à l'épreuve", a-t-il dit lors du débat parlementaire sur les mesures d'austérité sans précédent qui devaient être soumises au vote des députés en fin d'après-midi.
"La violence n'est pas une solution", a-t-il poursuivi, ajoutant que les violences de la veille ternissaient "l'image du pays et des Grecs".
"Nous sommes tous appelés à assumer nos responsabilités", a assuré le Premier ministre.

Selon Georges Papandréou, "ni les pierres ni la violence ne feront sortir la Grèce de la tutelle" de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI).
Trois personnes ont été tuées mercredi lors de violences qui ont éclaté à l'occasion d'une grève générale contre les mesures de rigueur.

Le Parlement monocaméral grec, au sein duquel le gouvernement socialiste dispose d'une majorité confortable (160 députés sur 300), devait voter jeudi ce plan de rigueur sans précédent, réclamé par l'UE et le FMI en contrepartie d'une aide elle aussi inédite de 110 milliards d'euros sur trois, censée permettre à la Grèce d'éviter une déroute financière.

"Le vote n'est qu'un début", a toutefois déclaré Georges Papandréou, se disant confiant sur l'adoption du plan de rigueur.
"La mise en oeuvre du plan nécessite une position responsable des partis et de la société (...) chacun doit prendre ses responsabilités", a-t-il ajouté.
"Nous travaillerons dur pour que le problème grec d'aujourd'hui devienne demain le miracle grec", a conclu le Premier ministre.


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Message par Sphinx Jeu 6 Mai - 16:10

Grèce : nouveaux rassemblements au lendemain des violences

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Au lendemain des violences qui ont fait trois morts en marge de la grève générale en Grèce, les principaux syndicats appellent à de nouveaux rassemblements cet après-midi à Athènes. Notamment devant le Parlement où sera examiné le nouveau plan d’austérité, contrepartie d’une aide de 110 milliards d’euros accordée par l’Europe et le FMI…

Sans surprise, le Parlement grec devrait entériner ce nouveau plan d’austérité peaufiné par le gouvernement Papandréou. Le "seul moyen pour échapper à la banqueroute" est d’adopter les mesures d’austérité, a justifié le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou, à l’ouverture des débats.

Ce nouveau tour de vis, qui vise principalement les fonctionnaires, permettra à la Grèce de toucher des chèques pour un montant total de 110 milliards d’euros, des prêts à taux préférentiels accordés par l’Union européenne et le Fonds monétaire international.

Ces nouveaux rassemblements étaient prévus bien avant les violences meurtrières qui ont émaillé la manifestation d’hier, dans le centre d’Athènes. Un temps, les syndicats ont envisagé d’annuler les manifestations de cet après-midi. Finalement, elles ont été maintenues : "nous nous déclarons déterminés à poursuivre et à étendre notre lutte pour satisfaire nos justes revendications", justifie, dans un communiqué, la centrale syndicale du secteur privé (GSEE).

Trois morts, dont une femme enceinte
Les syndicats condamnent les violences de mercredi, les attribuant à des "incendiaires de la violence aveugle et du vandalisme, qui en réalité sapent les luttes des travailleurs".

En marge du défilé, des heurts ont opposé policiers et manifestants devant le Parlement. Puis, des jeunes portant des cagoules, mêlés au flot des manifestants, ont attaqué des bâtiments et détérioré des véhicules à coups de cocktails Molotov. Une banque du centre d’Athènes a été incendiée, trois de ses employés ont péri asphyxiés. L’une des victimes, une femme de 32 ans, était enceinte de quatre mois.
Les employés de banque ont décidé de se mettre en grève aujourd’hui.

Concernant la réaction en chaîne des places boursières européennes, le gouverneur de la Banque de France Jean-Claude Trichet doit faire à la mi-journée une déclaration officielle, de nature à rassurer et calmer les marchés financiers.

Gilles Halais, avec agences
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Personne à contacter Re: Enjeux économiques et sociaux européens

Message par Sphinx Jeu 6 Mai - 16:14

L'euro se stabilise autour de 1,28 dollar, la tension monte en Grèce

LONDRES — L'euro se stabilisait autour du seuil de 1,28 dollar jeudi, après avoir touché un nouveau plus bas depuis mars 2009, même si la tension montait en Grèce et que les craintes d'une contagion de la crise au sein de la zone euro s'accentuaient.

A 09h20 GMT (11H20 à Paris), l'euro valait 1,2804 dollar contre 1,2810 dollar mercredi à 21H25 GMT, après être tombé à 1,2737 dollar vers 07H00 GMT, son plus bas niveau depuis le 12 mars 2009.

La monnaie unique européenne baissait face à la devise japonaise à 120,11 yens, contre 120,25 yens la veille.

Le dollar perdait un peu de terrain face au yen, à 93,78 yens contre 93,88 yens mercredi.

"L'euro est de plus en plus sous pression alors qu'on assiste à une escalade de la violence en Grèce", commentaient les analystes de Commerzbank.

Les principaux syndicats grecs ont appelé à de nouveaux rassemblements ce jeudi à 18H00 (15H00 GMT) à Athènes, notamment devant le Parlement où sera examiné le plan d'austérité contesté, au lendemain de la mort de trois personnes dans des violences en marge d'une manifestation.

"Le plan d'aide (à la Grèce) a été finalisé depuis seulement quelques jours, mais il devient de plus en plus évident que la mise en place de mesures de réduction de coûts ne dépend pas de la seule volonté du gouvernement", poursuivait Commerzbank.

Cette situation "met en lumière une faille du plan de sauvetage: pour l'instant rien n'est prévu en cas d'échec de la consolidation en Grèce", ajoutaient les analystes.

Du côté du Royaume-Uni, la livre sterling "pourrait montrer davantage de faiblesse (face au dollar) au cours des prochaines 24 heures, et subir de brutales oscillations, du fait de spéculations sur le résultat des élections", notait Michael Hewson.

Des élections législatives très disputées se tenaient jeudi dans le pays, un scrutin qui pourrait déboucher sur un Parlement sans majorité pour la première fois depuis 1974.

"Du moins, la période de campagne électorale est terminée", soulignait M. Hewson, "les marchés et le futur gouvernement devront bientôt se demander quoi faire pour gérer le déficit (du pays) et tout risque qui pourrait peser sur la note" de crédit du Royaume-Uni", anticipait l'analyste.

Aux Etats-Unis, les cambistes guetteront les demandes hebdomadaires d'allocations chômage, à la veille de la publication du rapport mensuel sur l'emploi américain, indicateur majeur sur la santé économique du pays, alors que le secteur privé a accéléré les embauches en avril, selon des chiffres publiés mercredi.

Vers 09H20 GMT, la livre britannique baissait légèrement face à la monnaie unique, à 85,12 pence pour un euro, comme face au billet vert, à 1,5043 dollar.

La monnaie helvétique était stable face à l'euro à 1,4326 franc suisse pour un euro, comme par rapport au dollar, à 1,1187 franc suisse.

L'once d'or valait 1.178,25 dollars contre 1.165 dollars mercredi soir.


Cours de jeudi Cours de mercredi

09H20 GMT 21H25 GMT

EUR/USD 1,2804 1,2810

EUR/JPY 120,11 120,25

EUR/CHF 1,4326 1,4324

EUR/GBP 0,8512 0,8482

USD/JPY 93,80 93,88

USD/CHF 1,1187 1,1180


AFP
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Personne à contacter Re: Enjeux économiques et sociaux européens

Message par Sphinx Ven 7 Mai - 10:41

Joseph Stiglitz

"L'avenir de l'euro sera peut-être très bref"

"C'est peut-être la fin de l'euro." C'est le sombre présage du prix Nobel d'économie, Joseph Stiglitz. Interrogé par la radio BBC 4, il a estimé que le plan d'aide UE-FMI à la Grèce, assorti d'un plan d'austérité dont il a critiqué la sévérité, ne ralentirait pas l'ardeur des spéculateurs à miser sur un affaiblissement de la zone euro. "Les conditions apparemment excessivement dures imposées à l'Espagne", a-t-il dit en faisant un lapsus, "seront en réalité contre-productives pour prévenir une contagion".
"Quand on aura vu à quel point il a été difficile à l'Europe d'adopter une position commune pour aider un des plus petits pays, on réalisera que si un pays un peu plus grand a des difficultés, il est probable que l'Europe aura encore plus de mal" à se mettre d'accord, a-t-il dit. "Donc je pense que l'espoir que (cette aide) nuira aux pressions spéculatives est probablement infondé: ça peut marcher pendant quelque temps, mais à long terme, tant que les problèmes institutionnels fondamentaux seront là, les spéculateurs sauront qu'ils existent, et au fur et à mesure que les faiblesses de l'Europe s'aggraveront je pense qu'ils s'en donneront à coeur joie." Si l'Europe "ne règle pas ses problèmes institutionnels fondamentaux, l'avenir de l'euro sera peut-être très bref", a-t-il conclu.
Les analystes signalent en général l'Espagne comme le prochain pays de la zone euro à pouvoir connaître les mêmes difficultés que la Grèce. Comme on lui demandait si cela signifiait la fin de l'euro, M. Stiglitz a répondu: C'est peut-être la fin de l'euro". Si l'Europe "ne règle pas ses problèmes institutionnels fondamentaux, l'avenir de l'euro sera peut-être très bref", a-t-il dit. M. Stiglitz indique "être inquiet de certains aspects" du plan d'aide à la Grèce annoncé dimanche, et notamment "du degré d'austérité budgétaire" qu'il contient. "Si vous taillez excessivement dans les budgets, l'amélioration de la situation budgétaire sera bien moindre que ce qu'on aurait espéré, et c'est particulièrement vrai dans la mesure où d'autres pays d'Europe vont devoir faire des exercices similaires", selon lui.
Il a accusé le FMI d'avoir "des références franchement peu convaincantes" en matière d'exigences de redressement. "Les programmes du FMI, quand ils sont excessivement sévères, peuvent pousser un pays dans une spirale d'endettement", a-t-il prévenu. L'économiste a par ailleurs regretté l'attitude de l'Allemagne dans cette affaire : "J'aurais espéré de sa part un sens plus aigu de la solidarité envers la Grèce", a-t-il dit. Il a estimé en général que l'Europe "n'avait pas le cadre budgétaire nécessaire pour faire de l'union monétaire un succès". "En l'absence d'un tel cadre on avait espéré voir une sorte de solidarité apparaître quand les circonstances l'exigeaient, malheureusement cela n'est pas arrivé", a-t-il déploré.

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Personne à contacter Re: Enjeux économiques et sociaux européens

Message par Sphinx Jeu 13 Mai - 16:20

Merkel : la crise de l'euro est "un test existentiel; il doit être réussi"

"La crise de l'avenir de l'euro n'est pas une crise comme une autre, il s'agit du test le plus difficile passé par l'Europe depuis 1990 si ce n'est depuis 35 ans", estime la chancelière allemande.

La chancelière allemande Angela Merkel a appelé jeudi 13 mai à défendre l'euro et souligné que les difficultés de la monnaie unique étaient un test pour l'avenir de l'Union européenne. "La crise de l'avenir de l'euro n'est pas une crise comme une autre, il s'agit du test le plus difficile passé par l'Europe depuis 1990 si ce n'est depuis 35 ans", a dit Angela Merkel dans un discours retransmis par la chaîne WDR.

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Zone euro : Bruxelles serre la vis et veut aller plus loin
Bruxelles propose l'entrée de l'Estonie dans la zone euro en 2011
Trichet se veut rassurant sur les difficultés de la zone euro
[REVUE DE PRESSE] La crise et l'austérité en France
[BLOG] "Quelle Europe en 2030? Les conclusions du rapport de Felipe Gonzalez", sur le blog de Vincent Jauvert
[BLOG] "Le vent du boulet", sur le blog de Jean Daniel
[BLOG] "Obama a-t-il sauvé l'euro?", sur le blog de Vincent Jauvert
La frilosité est de retour sur les marchés financiers
La France "tiendra son engagement " d'un déficit à 3% du PIB en 2013
"Ce test est existentiel; il doit être réussi", a-t-elle ajouté dans le cadre d'une cérémonie en l'honneur du Premier ministre polonais Donald Tusk, lauréat du prix Charlemagne pour son travail en faveur de l'unité européenne.

"Si l'euro échoue, ce n'est pas seulement la monnaie qui échoue mais bien plus, c'est l'Europe qui échoue et avec elle l'idée de l'Union européenne", a mis en garde la chancelière.

Les gouvernements de la zone euro ont promis de veiller à la stabilité de l'euro et "nous devons tenir cette promesse", a ajouté Angela Merkel alors que la monnaie unique subit actuellement les inquiétudes des marchés financiers.

Selon Angela Merkel, cette crise doit servir à renforcer l'UE. "Nous avons une monnaie commune mais nous n'avons pas d'Union économique et politique", a-t-elle déploré, tout en considérant qu'un jour "tous les Etats membres de l'Union Européenne auront l'euro comme moyen de paiement".

La chancelière, qui a elle-même reçu en 2008 le prix Charlemagne pour son engagement en faveur de l'Europe, a dit espérer que l'UE osera aussi "d'autres avancées, par exemple une armée européenne commune



(Nouvelobs.com avec Reuters et AFP)
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Message par Syfou Lun 25 Oct - 2:38

Déficits : l'accord franco-allemand très critiqué

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Angela Merkel, hier à Berlin. La crédibilité de la chancelière en matière d'orthodoxie financière est égratignée.

Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a fait part de ses réserves alors qu'Angela Merkel est accusée d'avoir trop cédé à la France.

En acceptant cet été, après beaucoup d'hésitation, de mettre la main au portefeuille pour sauver financièrement la Grèce, Angela Merkel avait promis d'imposer en échange une discipline budgétaire de fer à l'Europe. Le carnet de chèques allemand ne pouvait être actionné qu'au prix de garanties sérieuses pour éviter qu'une telle crise ne se reproduise, expliquait-on à Berlin.

Pourtant, la crédibilité de la chancelière en matière d'orthodoxie financière européenne est bel et bien égratignée. Merkel est accusée par la presse allemande et par certains au sein de son camp d'avoir «capitulé» face à Nicolas Sarkozy. En vertu du compromis, annoncé lundi à Deauville, Berlin a renoncé à son exigence de sanctions automatiques des États de la zone euro, en cas de déficits excessifs. Au lieu de cela, il faudra une décision politique à la majorité qualifiée des pays de la zone pour mettre en œuvre des sanctions contre un État ayant un déficit excessif ou un niveau de dette trop élevé, et une majorité des pays pourront s'opposer à des sanctions financières.

L'accord prévoit certes une série de mesures contre les pays laxistes, comme des dépôts bancaires forcés se transformant en amendes. Elles s'appliqueront plus facilement, mais pas de manière totalement automatique. Un pays rappelé à l'ordre disposera de six mois pour corriger le tir avant d'être puni. «Le gouvernement allemand a spectaculairement échoué dans son objectif visant à faire du pacte de stabilité un nouvel instrument de discipline budgétaire», écrit le Financial Times Deutschland. Les libéraux du FDP, partenaires de ­Merkel au sein de la coalition de centre droit, jugent que Merkel a été «prise de vitesse par le président français» et qu'elle est «revenue sur sa promesse».

D'autres pays ont exprimé leurs réserves

Le camp des opposants à l'accord a trouvé un soutien de poids en la personne du président de la Banque centrale européenne (BCE). Jean-Claude Trichet a fait part jeudi de ses «objections» au compromis. Fervent partisan d'une discipline budgétaire stricte en zone euro, «le président de la BCE ne souscrit pas à tous les éléments de ce rapport» et a «rédigé une note expliquant ses objections à l'accord», a déclaré un porte-parole de la BCE, répétant un mémorandum des services du banquier central publié par le Financial Times.

Les critiques sont également venues du Parlement européen, où les principaux groupes politiques ont accusé la France et l'Allemagne d'avoir imposé leurs vues au reste de l'Europe avec un accord insuffisant. D'autres pays, partisans d'une grande fermeté, tels que les Pays-Bas, la Suède ou la Finlande, ont exprimé leurs réserves. L'entourage de Merkel souligne que «les Français se sont rapprochés des positions allemandes» et la chancelière entend bien faire graver dans le marbre les concessions obtenues pour le durcissement de la discipline budgétaire. «Nous avons besoin d'un mandat clair pour la mise en place de révisions au traité d'ici le printemps prochain afin qu'elles puissent être ratifiées par les États membres d'ici à 2013», a estimé la chancelière jeudi.

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Message par Invité Dim 7 Nov - 0:14

Les enjeux socio-économique de l'Europe sont tel qu'il dépend de la survie de l'Union Européenne. En effet, le cas de la Grèce en est la preuve flagrante. Maintenant, l'Irlande qui vie grassement au aide européenne commence à revoir son adhésion à l'U.E. La seul chance de survie de l'U.E c'est d'affaiblir encore plus les pays en vois de développement pour avoir leurs richesse pour rien et imposer leurs dictat et leurs hommes de mains aux pouvoirs de ces pays.
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Message par Syfou Lun 22 Nov - 0:16

Irlande: Un plan d'austérité sur quatre ans

Le Premier ministre irlandais Brian Cowen a indiqué que Dublin allait développer un plan d'austérité sur quatre ans et s'est aussi réjoui de l'acceptation, par l'Eurogroupe, d'un plan d'aide au redressement économique de l'Irlande. "Les autorités européennes ont accédé à notre demande. Un processus officiel de négociation va maintenant commencer, qui débouchera sur l'octroi d'une aide sur la base du plan négocié par le gouvernement avec la Commission européenne et le Fonds monétaire international, en liaison avec la Banque centrale européenne", a-t-il décrit. "J'espère qu'un accord sera finalisé prochainement, dans quelques semaines", a poursuivi le chef du gouvernement irlandais. "La prochaine étape dans le processus sera la publication du plan de quatre ans du gouvernement (irlandais) pour résoudre les problèmes des finances publiques", a ensuite annoncé Brian Cowen. "Le plan sur quatre ans permettra une réduction du déficit budgétaire de l'ordre de 15 milliards d'euros d'ici 2014", selon lui.


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