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Opposition politique thaïlandaise
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algeriedrs :: Politiques,relations extérieures et diplomatie :: Institutions politiques, juridiques, idéologiques... :: Opposition politique et groupes de pression
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Opposition politique thaïlandaise
Les chemises rouges
Qui sont ?
L'actu du jour
Les "chemises rouges" manifestent depuis le vendredi 12 mars dans les rues de Bangkok pour réclamer la démission du gouvernement et la dissolution du Parlement. Mais les institutions thaïlandaises ont résisté à la pression des "rouges", repoussant à plus tard le retour de Thaksin Shinawatra, le Premier ministre déchu. Les "chemises rouges" se sont réunies mardi 16 mars pour donner leur sang en signe de sacrifice. "Je ferai tout ce que disent les chefs", souligne un retraité des chemins de fer. "C'est une façon symbolique de dire que notre sang, le sang du peuple, c'est le pouvoir". "Je le fais pour nos enfants, pour la démocratie", justifie une paysanne qui a parcouru 450 kilomètres avant de remplir, comme les autres, sa bouteille de sang.
Les "chemises rouges"
Le mouvement des "chemises rouges" a été initié par Thaksin, évincé du pouvoir en septembre 2006, à la suite d'un coup d'Etat militaire et des scandales de corruption qui lui étaient imputés. Au départ, les "rouges" étaient donc ses supporters.
Aujourd'hui, leur composition est plus complexe, selon Sophie Boisseau du Rocher. On compte dans leurs rangs "quelques factions de l'armée, des petits partis gravitationnels et des dirigeants de province", précise le chercheur. Chacun de son côté réclame plus de représentation des classes populaires, ce que Thaksin avait amorcé lors de sa campagne présidentielle en 2001.
Mais parmi les "chemises rouges", certains ne sont pas "pro-Thaksin" et souhaiteraient conserver le pouvoir pour eux seuls. Cette hétérogénéité rend d'autant plus difficile la perspective d'un terme au conflit.
Et les "chemises jaunes"?
Cette alliance a été fondée par Sondhi, un magnat de la presse, afin, comme il le clamait, de purger le monde politique thaï des combines mafieuses et du clientélisme. Le jaune est la couleur de la monarchie en Thaïlande. Cette coalition ponctuelle est partie pour durer tant que les "chemises rouges" se manifesteront. Elle rassemble en majorité des citoyens des classes moyennes supérieures et quelques intellectuels, lassés de la corruption.
Thaksin Shinawatra
Cet homme politique charismatique est parfois perçu comme un personnage diabolique dont la seule ambition est le pouvoir. Exilé en Europe, il se trouverait aujourd'hui au Monténégro, après avoir longtemps séjourné à Dubaï. Le milliardaire, renversé en 2006 par un coup d'Etat militaire, a été accusé de malversations financières et condamné par contumace en 2008, pour conflit d'intérêt dans le cadre d'une transaction immobilière au profit de son épouse. Après son départ forcé du pays, l'opposition lui a reproché d'avoir instrumentalisé son remplaçant, le Premier ministre Samak Sundaravej, qu'elle présente comme l'homme de paille de Thaksin Shinawatra. Afin de déstabiliser un peu plus son voisin tant haï, le Cambodge proposa en 2009 de faire de Thaksin le conseiller économique du Premier ministre cambodgien. Par ailleurs, une partie de la fortune de Thaksin (ses avoirs avaient été gelés à son départ du pays) a été réquisitionnée par le gouvernement thaïlandais en février dernier. Comme le précise Sophie Boisseau du Rocher, pas d'inquiétude, "il lui reste encore un milliard de dollars."
La position du gouvernement
Il a refusé l'ultimatum des "chemises rouges" qui lui demandaient de quitter le pouvoir ce lundi midi au plus tard. Il a décidé de "ne pas céder au chantage des chemises rouges, parce que cela aurait mis un voile illégitime sur l'année et demi écoulée au pouvoir", explique Sophie Boisseau du Rocher. Une position qui a l'avantage d'éloigner Thaksin pour quelque temps encore.
Précédents clashs
La lutte acharnée pour le pouvoir a commencé en janvier 2004, soit trois ans après la victoire de Thaksin. Le 4 avril de la même année, Shinawatra annonce sa démission pour désamorcer la crise politique liée aux scandales qui le poursuivent. En mai il reprend ses activités de Premier ministre, puis est renversé par un coup d'état militaire. Le 2 septembre 2008, les premières chemises rouges et jaunes font leur apparition dans lesaffrontements entre les partisans d'un renversement du pouvoir en faveur de Thaksin et ceux d'une monarchie à maintenir. Depuis,les deux camps bombent le torse pour tenter d'imposer leur point de vue. Les affrontements se multiplient.
Les évolutions envisagées
Si certains bloggeurs installés en Thaïlande craignent que le pays ne subisse le même sort que la Birmanie, avec l'installation au pouvoir d'une dictature militaire, afin de désamorcer une crise qui se prolonge dangereusement, l'avis du chercheur à l'Asia Centre est tout autre. Selon elle, le gouvernement thaïlandais doit mesurer l'ampleur de la réforme opérée par Thaksin depuis 2001, s'il ne veut pas tomber. Le dirigeant déchu avait pris en compte, dans son discours, les populations rurales et défavorisées qui représentent 65% de la population. Avec un discours populiste, suite à la crise financière de 1997 qui a touché tout le Sud-Est asiatique, il a su séduire les plus pauvres et s'arroger une majorité.
L'enjeu pour le gouvernement en place serait de faire sien ce mouvement de fond, s'il espère un jour mettre un terme au conflit. Sinon, le spectre de Thaksin planera toujours sur le pouvoir politique pour le troubler. Cependant, la majorité des acteurs politiques thaïlandais n'ont aucune envie de partager le pouvoir, cette élite fonctionne en vase clos et la population civile ne soutient pas les chemises rouges autant qu'à leurs débuts.
Par Annabel Benhaiem
Qui sont ?
Les événements qui empoisonnent la vie politique thaïlandaise prennent leur source dans l'arrivée au pouvoir du Premier ministre, Thaksin Shinawatra, en 2001. Il a fait naître les "chemises rouges".
L'actu du jour
Les "chemises rouges" manifestent depuis le vendredi 12 mars dans les rues de Bangkok pour réclamer la démission du gouvernement et la dissolution du Parlement. Mais les institutions thaïlandaises ont résisté à la pression des "rouges", repoussant à plus tard le retour de Thaksin Shinawatra, le Premier ministre déchu. Les "chemises rouges" se sont réunies mardi 16 mars pour donner leur sang en signe de sacrifice. "Je ferai tout ce que disent les chefs", souligne un retraité des chemins de fer. "C'est une façon symbolique de dire que notre sang, le sang du peuple, c'est le pouvoir". "Je le fais pour nos enfants, pour la démocratie", justifie une paysanne qui a parcouru 450 kilomètres avant de remplir, comme les autres, sa bouteille de sang.
Les "chemises rouges"
Le mouvement des "chemises rouges" a été initié par Thaksin, évincé du pouvoir en septembre 2006, à la suite d'un coup d'Etat militaire et des scandales de corruption qui lui étaient imputés. Au départ, les "rouges" étaient donc ses supporters.
Aujourd'hui, leur composition est plus complexe, selon Sophie Boisseau du Rocher. On compte dans leurs rangs "quelques factions de l'armée, des petits partis gravitationnels et des dirigeants de province", précise le chercheur. Chacun de son côté réclame plus de représentation des classes populaires, ce que Thaksin avait amorcé lors de sa campagne présidentielle en 2001.
Mais parmi les "chemises rouges", certains ne sont pas "pro-Thaksin" et souhaiteraient conserver le pouvoir pour eux seuls. Cette hétérogénéité rend d'autant plus difficile la perspective d'un terme au conflit.
Et les "chemises jaunes"?
Cette alliance a été fondée par Sondhi, un magnat de la presse, afin, comme il le clamait, de purger le monde politique thaï des combines mafieuses et du clientélisme. Le jaune est la couleur de la monarchie en Thaïlande. Cette coalition ponctuelle est partie pour durer tant que les "chemises rouges" se manifesteront. Elle rassemble en majorité des citoyens des classes moyennes supérieures et quelques intellectuels, lassés de la corruption.
Thaksin Shinawatra
Cet homme politique charismatique est parfois perçu comme un personnage diabolique dont la seule ambition est le pouvoir. Exilé en Europe, il se trouverait aujourd'hui au Monténégro, après avoir longtemps séjourné à Dubaï. Le milliardaire, renversé en 2006 par un coup d'Etat militaire, a été accusé de malversations financières et condamné par contumace en 2008, pour conflit d'intérêt dans le cadre d'une transaction immobilière au profit de son épouse. Après son départ forcé du pays, l'opposition lui a reproché d'avoir instrumentalisé son remplaçant, le Premier ministre Samak Sundaravej, qu'elle présente comme l'homme de paille de Thaksin Shinawatra. Afin de déstabiliser un peu plus son voisin tant haï, le Cambodge proposa en 2009 de faire de Thaksin le conseiller économique du Premier ministre cambodgien. Par ailleurs, une partie de la fortune de Thaksin (ses avoirs avaient été gelés à son départ du pays) a été réquisitionnée par le gouvernement thaïlandais en février dernier. Comme le précise Sophie Boisseau du Rocher, pas d'inquiétude, "il lui reste encore un milliard de dollars."
La position du gouvernement
Il a refusé l'ultimatum des "chemises rouges" qui lui demandaient de quitter le pouvoir ce lundi midi au plus tard. Il a décidé de "ne pas céder au chantage des chemises rouges, parce que cela aurait mis un voile illégitime sur l'année et demi écoulée au pouvoir", explique Sophie Boisseau du Rocher. Une position qui a l'avantage d'éloigner Thaksin pour quelque temps encore.
Précédents clashs
La lutte acharnée pour le pouvoir a commencé en janvier 2004, soit trois ans après la victoire de Thaksin. Le 4 avril de la même année, Shinawatra annonce sa démission pour désamorcer la crise politique liée aux scandales qui le poursuivent. En mai il reprend ses activités de Premier ministre, puis est renversé par un coup d'état militaire. Le 2 septembre 2008, les premières chemises rouges et jaunes font leur apparition dans lesaffrontements entre les partisans d'un renversement du pouvoir en faveur de Thaksin et ceux d'une monarchie à maintenir. Depuis,les deux camps bombent le torse pour tenter d'imposer leur point de vue. Les affrontements se multiplient.
Les évolutions envisagées
Si certains bloggeurs installés en Thaïlande craignent que le pays ne subisse le même sort que la Birmanie, avec l'installation au pouvoir d'une dictature militaire, afin de désamorcer une crise qui se prolonge dangereusement, l'avis du chercheur à l'Asia Centre est tout autre. Selon elle, le gouvernement thaïlandais doit mesurer l'ampleur de la réforme opérée par Thaksin depuis 2001, s'il ne veut pas tomber. Le dirigeant déchu avait pris en compte, dans son discours, les populations rurales et défavorisées qui représentent 65% de la population. Avec un discours populiste, suite à la crise financière de 1997 qui a touché tout le Sud-Est asiatique, il a su séduire les plus pauvres et s'arroger une majorité.
L'enjeu pour le gouvernement en place serait de faire sien ce mouvement de fond, s'il espère un jour mettre un terme au conflit. Sinon, le spectre de Thaksin planera toujours sur le pouvoir politique pour le troubler. Cependant, la majorité des acteurs politiques thaïlandais n'ont aucune envie de partager le pouvoir, cette élite fonctionne en vase clos et la population civile ne soutient pas les chemises rouges autant qu'à leurs débuts.
Par Annabel Benhaiem
Dernière édition par sphinx le Mar 25 Jan - 23:13, édité 1 fois
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Re: Opposition politique thaïlandaise
Le gouvernement thaïlandais se durcit face aux "chemises rouges"
BANGKOK, May (Reuters) - La crise politique thaïlandaise a pris une tournure délicate avec la décision du gouvernement de faire cerner par les chars la foule de quelque 20.000 opposants qui campent depuis deux mois dans le quartier commerçant du centre de Bangkok.
L'armée, chargée du maintien de l'ordre, a annoncé qu'elle allait empêcher désormais de nouveaux opposants de rejoindre les "chemises rouges" retranchées dans une zone artisanalement fortifiée de trois kilomètres carrés au coeur de la capitale, dont les commerces ont été priés de fermer.
"Nous allons dépêcher des groupes pour neutraliser les blindés en les encerclant", a réagi Jatuporn Prompan, un leader de la contestation, qui a dit croire que l'armée tenterait de disperser les manifestants dans la nuit ou dans la matinée de vendredi.
Les sociétés dont les bureaux sont situés dans la zone sensible ont incité leurs employés à quitter tôt leur travail jeudi. Plusieurs stations du métro aérien situées dans le même secteur ont été fermées et les autres transports en commun ont reçu pour consigne d'éviter le quartier.
Le Premier ministre Abhisit Vejjajiva est soucieux de mettre fin "avec la moindre casse possible" à une crise sans précédent depuis 20 ans dont les débordements ont déjà fait une trentaine de morts et plus de 1.000 blessés, minant la confiance des investisseurs et des consommateurs.
LÉGITIMITÉ DOUTEUSE
Le baht, la monnaie nationale, a chuté à l'annonce des préparatifs de l'armée pour venir à bout des opposants, pour la plupart des partisans de l'ancien Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, chassé du pouvoir en 2006 par un coup d'Etat.
Les "chemises rouges" ont ignoré l'ultimatum lancé par le pouvoir, qui leur avait intimé de se disperser pacifiquement mercredi à minuit et les avait menacées de couper l'alimentation en eau et électricité dans le quartier insurgé, une mesure drastique sur laquelle les autorités sont revenues devant le tollé suscité parmi ses habitants.
"Avec une nouvelle journée marquée par un nouvel ultimatum inutile et aucune action fructueuse, Abhisit risque de perdre la crédibilité qui lui reste", écrit jeudi un éditorialiste du Bangkok Post. Le Premier ministre a dû retirer la veille son offre d'organiser des législatives le 14 novembre, soit un an avant la date prévue.
Les opposants reprochent à Abhisit sa légitimité douteuse à la suite de son élection il y a 17 mois avec le soutien des militaires. Ils accusent son vice-Premier ministre Suthep Thaugsuban d'être responsable des affrontements qui ont fait 25 morts le 10 avril et exigent qu'ils se rende à la police pour mettre fin à leur mouvement.
Par Ambika Ahuja
BANGKOK, May (Reuters) - La crise politique thaïlandaise a pris une tournure délicate avec la décision du gouvernement de faire cerner par les chars la foule de quelque 20.000 opposants qui campent depuis deux mois dans le quartier commerçant du centre de Bangkok.
L'armée, chargée du maintien de l'ordre, a annoncé qu'elle allait empêcher désormais de nouveaux opposants de rejoindre les "chemises rouges" retranchées dans une zone artisanalement fortifiée de trois kilomètres carrés au coeur de la capitale, dont les commerces ont été priés de fermer.
"Nous allons dépêcher des groupes pour neutraliser les blindés en les encerclant", a réagi Jatuporn Prompan, un leader de la contestation, qui a dit croire que l'armée tenterait de disperser les manifestants dans la nuit ou dans la matinée de vendredi.
Les sociétés dont les bureaux sont situés dans la zone sensible ont incité leurs employés à quitter tôt leur travail jeudi. Plusieurs stations du métro aérien situées dans le même secteur ont été fermées et les autres transports en commun ont reçu pour consigne d'éviter le quartier.
Le Premier ministre Abhisit Vejjajiva est soucieux de mettre fin "avec la moindre casse possible" à une crise sans précédent depuis 20 ans dont les débordements ont déjà fait une trentaine de morts et plus de 1.000 blessés, minant la confiance des investisseurs et des consommateurs.
LÉGITIMITÉ DOUTEUSE
Le baht, la monnaie nationale, a chuté à l'annonce des préparatifs de l'armée pour venir à bout des opposants, pour la plupart des partisans de l'ancien Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, chassé du pouvoir en 2006 par un coup d'Etat.
Les "chemises rouges" ont ignoré l'ultimatum lancé par le pouvoir, qui leur avait intimé de se disperser pacifiquement mercredi à minuit et les avait menacées de couper l'alimentation en eau et électricité dans le quartier insurgé, une mesure drastique sur laquelle les autorités sont revenues devant le tollé suscité parmi ses habitants.
"Avec une nouvelle journée marquée par un nouvel ultimatum inutile et aucune action fructueuse, Abhisit risque de perdre la crédibilité qui lui reste", écrit jeudi un éditorialiste du Bangkok Post. Le Premier ministre a dû retirer la veille son offre d'organiser des législatives le 14 novembre, soit un an avant la date prévue.
Les opposants reprochent à Abhisit sa légitimité douteuse à la suite de son élection il y a 17 mois avec le soutien des militaires. Ils accusent son vice-Premier ministre Suthep Thaugsuban d'être responsable des affrontements qui ont fait 25 morts le 10 avril et exigent qu'ils se rende à la police pour mettre fin à leur mouvement.
Par Ambika Ahuja
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Re: Opposition politique thaïlandaise
Le parti de l'ex-chef du gouvernement en exil remporte les législatives
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L'opposition en Thaïlande, proche de l'ex-chef de gouvernement en exil Thaksin Shinawatra, ...
a largement remporté les législatives hier, une victoire reconnue par le Premier ministre sortant qui a appelé le pays à « l'unité et la réconciliation ».
Ce scrutin est considéré comme essentiel pour que le royaume sorte enfin de la violence politique et réduise le profond fossé qui sépare les élites de la capitale des masses urbaines et rurales défavorisées, toujours fidèles à Thaksin cinq ans après le coup d'État qui l'a renversé.
« Le résultat est clair : le Puea Thai a gagné les élections et les démocrates sont battus », a déclaré le Premier ministre sortant Abhisit Vejjajiva. Il a dans la foulée invité Yingluck Shinawatra, la soeur de Thaksin, à être la première Thaïlandaise à former le gouvernement, ajoutant vouloir « voir l'unité et la réconciliation » dans le pays après les violences de ces dernières années.
Coalition « nécessaire »
« La population m'a donné une chance, je ferai de mon mieux pour le peuple », a immédiatement répondu la femme d'affaires de 44 ans, indiquant qu'elle avait déjà contacté un parti minoritaire pour former une coalition.
« Il y a beaucoup de choses à accomplir pour rendre la réconciliation possible, ouvrant la voie à des fondations solides pour une n ation prospère », a-t-elle ajouté.
Les premiers sondages à la sortie des urnes avaient promis un raz-de-marée au Puea Thai, avec autour de 300 sièges, mais son avance s'est ensuite réduite avec l'arrivée des résultats réels, malgré tout moins serrés que ne le prévoyaient les observateurs il y a quinze jours.
Sur la base du dépouillement de 92 % des voix, le Puea obtenait 260 sièges sur les 500 de la future assemblée et le Parti démocrate 163, selon la Commission électorale.
Le parti d'opposition aurait donc mathématiquement la possibilité de gouverner seul. Mais Thaksin lui-même a déclaré hier, depuis Dubaï où il vit en exil pour échapper à la prison, qu'une coalition était « toujours nécessaire ».
Yingluck, que Thaksin a décrite comme son « clone », n'avait aucune expérience lorsqu'elle a été propulsée sur la scène politique il y a moins de deux mois. Mais elle a su admirablement surfer sur une campagne qui, comme lors des trois précédents scrutins, s'apparentait à un référendum pour ou contre son frère.
lavoixdunord.fr
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L'opposition en Thaïlande, proche de l'ex-chef de gouvernement en exil Thaksin Shinawatra, ...
a largement remporté les législatives hier, une victoire reconnue par le Premier ministre sortant qui a appelé le pays à « l'unité et la réconciliation ».
Ce scrutin est considéré comme essentiel pour que le royaume sorte enfin de la violence politique et réduise le profond fossé qui sépare les élites de la capitale des masses urbaines et rurales défavorisées, toujours fidèles à Thaksin cinq ans après le coup d'État qui l'a renversé.
« Le résultat est clair : le Puea Thai a gagné les élections et les démocrates sont battus », a déclaré le Premier ministre sortant Abhisit Vejjajiva. Il a dans la foulée invité Yingluck Shinawatra, la soeur de Thaksin, à être la première Thaïlandaise à former le gouvernement, ajoutant vouloir « voir l'unité et la réconciliation » dans le pays après les violences de ces dernières années.
Coalition « nécessaire »
« La population m'a donné une chance, je ferai de mon mieux pour le peuple », a immédiatement répondu la femme d'affaires de 44 ans, indiquant qu'elle avait déjà contacté un parti minoritaire pour former une coalition.
« Il y a beaucoup de choses à accomplir pour rendre la réconciliation possible, ouvrant la voie à des fondations solides pour une n ation prospère », a-t-elle ajouté.
Les premiers sondages à la sortie des urnes avaient promis un raz-de-marée au Puea Thai, avec autour de 300 sièges, mais son avance s'est ensuite réduite avec l'arrivée des résultats réels, malgré tout moins serrés que ne le prévoyaient les observateurs il y a quinze jours.
Sur la base du dépouillement de 92 % des voix, le Puea obtenait 260 sièges sur les 500 de la future assemblée et le Parti démocrate 163, selon la Commission électorale.
Le parti d'opposition aurait donc mathématiquement la possibilité de gouverner seul. Mais Thaksin lui-même a déclaré hier, depuis Dubaï où il vit en exil pour échapper à la prison, qu'une coalition était « toujours nécessaire ».
Yingluck, que Thaksin a décrite comme son « clone », n'avait aucune expérience lorsqu'elle a été propulsée sur la scène politique il y a moins de deux mois. Mais elle a su admirablement surfer sur une campagne qui, comme lors des trois précédents scrutins, s'apparentait à un référendum pour ou contre son frère.
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