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Actualité israëlienne
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abdelmalek
Sphinx
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algeriedrs :: Actualité politique, économique, monétaire, financière, sociale et environnementale :: Actualité politique, sociale et environnementale internationale :: Actualité politique,sociale et environnementale en Asie
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Actualité israëlienne
Peres, Livni, Olmert, Barak, sans oublier l'inénarrable Olivier Rafkowitz, chargé des relations publiques francophone de Tsahal : chaque fois qu'ils prononcent ce mot, ils ont l'air d'expectorer, de cracher un gros mot. Ils ne disent jamais « Hamas », mais « Khamas », remplaçant le « H » par un « kh », équivalent de la jota espagnole.
Hamas, acronyme de harakat al-muqâwama al-'islâmiya (حركة المقاومة الإسلامية) - mouvement de la résistance islamique - s'écrit avec un « h », ح en arabe, mais dans leur bouche, le ح devient خ .
Or, khamas, en hébreu moderne, veut dire « vol, spoliation»!
Ainsi donc, le message subliminal qui sort de la bouche du moindre porte-parole de l'État-voyou, chaque fois qu'il parle du « khamas », est d'emblée négatif, aussi bien pour les oreilles hébreues que pour les oreilles arabes, puisque, en arabe, la lettre « khâ » exprime la ...merde. Une mère de famille dit à son enfant : « ne touche pas ça, c'est khâ ». Ainsi pour tout Arabe, le ministre égyptien des Affaires étrnagères mérite bien son nom puisqu'il s'appelle Abul Gheith (littéralement le père de la merde).
Ce choix délibéré de la part des Grands Linguistes Israéliens est d'autant plus pervers que le « Chet » (ח), la huitième lettre de l'alphabet hébreu, représente traditionnellement la lumière et la vie. Mais il ne faut s'étonner de rien de la part de chefs qui ont choisi le shabbat de la Hannoukah – la Fête des Lumières - pour déclencher leur opération « plomb jeté » (et non pas « plomb durci », comme on s'obstine à nous le répéter) sur Gaza.
La question que je me pose est celle-ci : les correspondants et envoyés spéciaux des médias audiovisuels occidentaux en Israël, qui reprennent presque tous cette prononciation israélienne de « khamas » sont-ils conscients qu'ils se font complices de l'utilisation d'une ALSDM (arme linguistique secrète de destruction massive) ?
Les juristes internationaux devraient de toute urgence se pencher sur la notion de crime de guerre linguistique.
Ayman El Kayman, enquêteur de l'AIEL (Agence internationale de l'énergie linguistique)
Hamas, acronyme de harakat al-muqâwama al-'islâmiya (حركة المقاومة الإسلامية) - mouvement de la résistance islamique - s'écrit avec un « h », ح en arabe, mais dans leur bouche, le ح devient خ .
Or, khamas, en hébreu moderne, veut dire « vol, spoliation»!
Ainsi donc, le message subliminal qui sort de la bouche du moindre porte-parole de l'État-voyou, chaque fois qu'il parle du « khamas », est d'emblée négatif, aussi bien pour les oreilles hébreues que pour les oreilles arabes, puisque, en arabe, la lettre « khâ » exprime la ...merde. Une mère de famille dit à son enfant : « ne touche pas ça, c'est khâ ». Ainsi pour tout Arabe, le ministre égyptien des Affaires étrnagères mérite bien son nom puisqu'il s'appelle Abul Gheith (littéralement le père de la merde).
Ce choix délibéré de la part des Grands Linguistes Israéliens est d'autant plus pervers que le « Chet » (ח), la huitième lettre de l'alphabet hébreu, représente traditionnellement la lumière et la vie. Mais il ne faut s'étonner de rien de la part de chefs qui ont choisi le shabbat de la Hannoukah – la Fête des Lumières - pour déclencher leur opération « plomb jeté » (et non pas « plomb durci », comme on s'obstine à nous le répéter) sur Gaza.
La question que je me pose est celle-ci : les correspondants et envoyés spéciaux des médias audiovisuels occidentaux en Israël, qui reprennent presque tous cette prononciation israélienne de « khamas » sont-ils conscients qu'ils se font complices de l'utilisation d'une ALSDM (arme linguistique secrète de destruction massive) ?
Les juristes internationaux devraient de toute urgence se pencher sur la notion de crime de guerre linguistique.
Ayman El Kayman, enquêteur de l'AIEL (Agence internationale de l'énergie linguistique)
Dernière édition par sphinx le Mar 15 Juin - 11:23, édité 3 fois
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Re: Actualité israëlienne
TOUTS EST POSSIBLE.ILS SAVENT CREER LE DOUTE//
DANS MON BLED EN 1962 A L INDEPENDANCE ON PARLER DE CHOUHADAS COMME PARTOUT EN ALGERIE.UN JUIF QUI EST RESTE PDT UNE ANNEE DEMANDER DEVANT MOI TRES JEUNE QU EST CE QUE C EST CELA LES CHOUADAS DEFORMATION MALSAIN POUR REDUIRE NOTRE AMOUR A NOS CHOUHADAS.
DANS MON BLED EN 1962 A L INDEPENDANCE ON PARLER DE CHOUHADAS COMME PARTOUT EN ALGERIE.UN JUIF QUI EST RESTE PDT UNE ANNEE DEMANDER DEVANT MOI TRES JEUNE QU EST CE QUE C EST CELA LES CHOUADAS DEFORMATION MALSAIN POUR REDUIRE NOTRE AMOUR A NOS CHOUHADAS.
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Re: Actualité israëlienne
En sursis : les jeunes de Palestine en Cisjordanie aujourd’hui
(samedi 3 avril 2010)
Ahmed Subhi, 26 ans, attend sous le soleil de fin d’après-midi devant une longue file de voitures et de bus qui patiente au « Check-point 300 » - le principal terminal militaire israélien séparant Bethléhem de Jérusalem. Chaque jour, vers 4 heures, une nouvelle vague de cars de touristes quitte la ville pour rentrer dans les hôtels israéliens, à Jérusalem, après être allés visiter dans la journée la Basilique de la Nativité, considérée comme le lieu de naissance de Jésus. Malgré les messages bibliques formatés que leur délivrent leurs guides, ils ne peuvent passer à côté du conflit politique actuel. Les troupes israéliennes inspectent chaque véhicule qui entre et chaque véhicule qui sort de Bethléhem, ville séparée de Jérusalem par un énorme mur de béton de 8 mètres de haut, équipé de snipers et de caméras de vidéo surveillance.
Subhi a cependant fait de cette attente d’inspection imposée à chaque véhicule, une occasion d’attirer l’attention des touristes. C’est à ce moment-là qu’il prononce les quelques phrases d’espagnol, de russe, de polonais, d’italien, d’anglais ou de roumain qu’il connaît, dans le but de vendre les chapelets faits en olivier qui pendent sur son avant-bras, ou la flûte en bois qu’il a appris à jouer avec l’autre main.
Subhi fait partie d’une génération sacrifiée d’adolescents et de jeunes adultes palestiniens, qui ne voient guère plus loin que le lendemain, un autre jour passé à vendre des babioles bon marché aux touristes fatigués. Le taux de chômage officiel de Bethléhem, 19 %, est le plus élevé de Cisjordanie (dont la moyenne est au total de 15%), mais il est bien plus bas que dans la bande de Gaza (33%). « Si je fais 50 shekels en une journée (environ 15 dollars) », explique Ahmed, « je serai content. 10 shekels iront pour mes cigarettes, et le reste pour ma famille ».
Les épreuves quotidiennes subies par l’ensemble des Palestiniens qui vivent en Cisjordanie, terre occupée par les Israéliens, sont multiples. Elles incluent à la fois les signes bien visibles d’une occupation militaire, et un obstacle moins visible mais tout aussi insidieux, de nature bureaucratique, psychologique et sociale.
Les Palestiniens âgés de 18 à 35 ans représentent 27 % de la population totale de Cisjordanie. Un peu plus de 40% d’entre eux ont moins de 18 ans.
Les jeunes Palestiniens sont particulièrement marqués par l’occupation israélienne, qui dure depuis 42 ans. Leur jeunesse est une période durant laquelle ils sont forcés d’intérioriser la discordance entre l’instinct qui les pousse naturellement à vivre librement et à rechercher le bonheur, et l’impossibilité de le faire, à cause de l’occupation. C’est ce qui produit chez les jeunes Palestiniens la propension naturelle à s’engager politiquement, traditionnellement présente dans toute l’histoire palestinienne.
L’occupation israélienne touche les aspects les plus élémentaires de l’existence dans l’ensemble des Territoires palestiniens occupés (OPT).
1 500 décrets militaires - pas de loi civique ni fédérale - régulent la vie des Palestiniens. En effet, ici, le droit de ces derniers à avoir des droits - c’est-à-dire, le droit à la citoyenneté - est tout simplement inexistant. Les Palestiniens sont contraints d’utiliser des cartes d’identité d’une couleur différente de celle des juifs israéliens, ce qui les empêche de disposer des protections humaines les plus élémentaires.
Le signe le plus visible de l’occupation qui pèse sur les 2,4 millions de Palestiniens qui vivent en Cisjordanie est la matrice du système israélien de barrages militaires : plus de 500 check-points, des barrières et des obstacles terrestres fragmentent leur existence.
Les entreprises commerciales, les rassemblements sociaux ou familiaux, les besoins médicaux ou les inscriptions à l’école sont tous soumis au bon vouloir des soldats israéliens - dont beaucoup ont le même âge que les jeunes Palestiniens - qui régulent les déplacements à l’intérieur de la Cisjordanie.
Coupés de leurs camarades palestiniens, des juifs israéliens et de la communauté dans son ensemble, de nombreux Palestiniens comme Subhi se sont résignés à une vie très « localisée », que par prudence, ils regardent au-delà des barrières de béton.
« Rêver, ici, c’est étreindre la douleur et la déception. Pour l’instant, nos vies sont réduites aux quelques kilomètres carrés de Bethléhem, alors que bien évidemment, comme tout le monde, je veux vivre, voyager, faire des expériences ».
Pour l’instant cependant, l’ouverture au monde extérieur ne peut se faire que de manière indirecte, via la télévision satellite et Internet, avec les réseaux sociaux comme Facebook, qui est utilisé tout particulièrement.
A l’issue de la série d’interviews menées pour cet article, Internet s’est avéré extrêmement populaire, autant pour les loisirs que pour la communication des jeunes Palestiniens, de toutes les classes sociales et de tous les sexes. Même la plupart des camps de réfugiés situés en Cisjordanie voient leurs connections augmenter, bien que le service soit relativement pauvre, pour les critères européens. Cet usage d’Internet reflète les déformations qui marquent l’espace et de la géographie dans les Territoires occupés. Il est plus facile pour les Palestiniens de voyager en Jordanie que de visiter Jérusalem - qui dans le cas de Bethléhem se situe à seulement 10 km de là. Des générations entières de jeunes Palestiniens grandissent désormais sans n’avoir jamais vu la mer, ou sans avoir rencontré leurs familles dispersées dans la diaspora palestinienne.
Le mariage est aussi l’une des grandes questions auxquelles sont confrontés les jeunes Palestiniens. L’âge moyen du mariage est ici de 22 ans pour les femmes palestiniennes, et de 26 ans pour les hommes. En raison de la structure matrimoniale traditionnelle, les obligations financières du mariage retombent sur l’homme, qui en fonction de sa classe sociale, est censé payer au moins 10 000 dollars, en or pour la dot, en vêtements pour son épouse, et en festivités pour les noces. En outre, la plupart des hommes sont censés être en mesure d’offrir à leur épouse un foyer meublé, qu’ils en soient propriétaires ou locataires, ce qui élève les coûts considérablement. Dans une région dont le PIB par personne est de 2 900 $, cela signifie que pour obtenir ces sommes, les hommes sont contraints d’emprunter aux membres de leur famille proche et plus étendue. De ce fait, l’indépendance financière et dans une certaine mesure, l’indépendance personnelle des jeunes Palestiniens est compromise, puisqu’ils dépendent de la famille au sens large -phénomène qui, entre autres, a renforcé les aspects tribaux de la société palestinienne.
Bien sûr, la manière dont les Palestiniens vivent l’occupation dépend fortement des critères spécifiques, comme le genre, le groupe social, la confession religieuse, la situation géographique ou encore la classe économique. Les jeunes originaires d’un camp de réfugiés rural comme le camp Fawwar, qui vont à l’école des Nations-Unies durant leur enfance, connaissent une existence radicalement différente de la jeunesse des classes moyennes de la banlieue de Ramallah, qui étudie dans des écoles privées anglophones.
Ceci étant dit, s’il y a bien une chose qu’on peut dire sur cette génération, c’est qu’elle semble particulièrement défavorisée. Les générations précédentes avaient plus de liberté de mouvement, et la possibilité de gagner des salaires plus élevés, lorsque le marché du travail israélien était ouvert. Mais ce n’est plus le cas. De plus, les luttes politiques de ces générations (la première et la seconde Intifadas, ou soulèvements) n’ont pas réussi à atteindre leur but. La perte de confiance dans la politique a pris le pas.
Le mouvement national palestinien lui-même subit actuellement une période de crise, avec des schismes profonds entre le Fatah et le Hamas, ce qui paralyse la capacité des Palestiniens moyens d’influer sur les changements. Un pourcentage croissant d’individus a le sentiment qu’aucune faction ne les représente, et les sondages d’opinion ont indiqué que plus de 40% des gens songent à l’émigration. Le découragement de cette jeune génération de Palestiniens est à cet égard indéniable. Leur destin est tout simplement lié à trop de dimensions qui ne dépendent pas d’eux.
Par:Toufic Haddad - BabelMed
(samedi 3 avril 2010)
Ahmed Subhi, 26 ans, attend sous le soleil de fin d’après-midi devant une longue file de voitures et de bus qui patiente au « Check-point 300 » - le principal terminal militaire israélien séparant Bethléhem de Jérusalem. Chaque jour, vers 4 heures, une nouvelle vague de cars de touristes quitte la ville pour rentrer dans les hôtels israéliens, à Jérusalem, après être allés visiter dans la journée la Basilique de la Nativité, considérée comme le lieu de naissance de Jésus. Malgré les messages bibliques formatés que leur délivrent leurs guides, ils ne peuvent passer à côté du conflit politique actuel. Les troupes israéliennes inspectent chaque véhicule qui entre et chaque véhicule qui sort de Bethléhem, ville séparée de Jérusalem par un énorme mur de béton de 8 mètres de haut, équipé de snipers et de caméras de vidéo surveillance.
Subhi a cependant fait de cette attente d’inspection imposée à chaque véhicule, une occasion d’attirer l’attention des touristes. C’est à ce moment-là qu’il prononce les quelques phrases d’espagnol, de russe, de polonais, d’italien, d’anglais ou de roumain qu’il connaît, dans le but de vendre les chapelets faits en olivier qui pendent sur son avant-bras, ou la flûte en bois qu’il a appris à jouer avec l’autre main.
Subhi fait partie d’une génération sacrifiée d’adolescents et de jeunes adultes palestiniens, qui ne voient guère plus loin que le lendemain, un autre jour passé à vendre des babioles bon marché aux touristes fatigués. Le taux de chômage officiel de Bethléhem, 19 %, est le plus élevé de Cisjordanie (dont la moyenne est au total de 15%), mais il est bien plus bas que dans la bande de Gaza (33%). « Si je fais 50 shekels en une journée (environ 15 dollars) », explique Ahmed, « je serai content. 10 shekels iront pour mes cigarettes, et le reste pour ma famille ».
Les épreuves quotidiennes subies par l’ensemble des Palestiniens qui vivent en Cisjordanie, terre occupée par les Israéliens, sont multiples. Elles incluent à la fois les signes bien visibles d’une occupation militaire, et un obstacle moins visible mais tout aussi insidieux, de nature bureaucratique, psychologique et sociale.
Les Palestiniens âgés de 18 à 35 ans représentent 27 % de la population totale de Cisjordanie. Un peu plus de 40% d’entre eux ont moins de 18 ans.
Les jeunes Palestiniens sont particulièrement marqués par l’occupation israélienne, qui dure depuis 42 ans. Leur jeunesse est une période durant laquelle ils sont forcés d’intérioriser la discordance entre l’instinct qui les pousse naturellement à vivre librement et à rechercher le bonheur, et l’impossibilité de le faire, à cause de l’occupation. C’est ce qui produit chez les jeunes Palestiniens la propension naturelle à s’engager politiquement, traditionnellement présente dans toute l’histoire palestinienne.
L’occupation israélienne touche les aspects les plus élémentaires de l’existence dans l’ensemble des Territoires palestiniens occupés (OPT).
1 500 décrets militaires - pas de loi civique ni fédérale - régulent la vie des Palestiniens. En effet, ici, le droit de ces derniers à avoir des droits - c’est-à-dire, le droit à la citoyenneté - est tout simplement inexistant. Les Palestiniens sont contraints d’utiliser des cartes d’identité d’une couleur différente de celle des juifs israéliens, ce qui les empêche de disposer des protections humaines les plus élémentaires.
Le signe le plus visible de l’occupation qui pèse sur les 2,4 millions de Palestiniens qui vivent en Cisjordanie est la matrice du système israélien de barrages militaires : plus de 500 check-points, des barrières et des obstacles terrestres fragmentent leur existence.
Les entreprises commerciales, les rassemblements sociaux ou familiaux, les besoins médicaux ou les inscriptions à l’école sont tous soumis au bon vouloir des soldats israéliens - dont beaucoup ont le même âge que les jeunes Palestiniens - qui régulent les déplacements à l’intérieur de la Cisjordanie.
Coupés de leurs camarades palestiniens, des juifs israéliens et de la communauté dans son ensemble, de nombreux Palestiniens comme Subhi se sont résignés à une vie très « localisée », que par prudence, ils regardent au-delà des barrières de béton.
« Rêver, ici, c’est étreindre la douleur et la déception. Pour l’instant, nos vies sont réduites aux quelques kilomètres carrés de Bethléhem, alors que bien évidemment, comme tout le monde, je veux vivre, voyager, faire des expériences ».
Pour l’instant cependant, l’ouverture au monde extérieur ne peut se faire que de manière indirecte, via la télévision satellite et Internet, avec les réseaux sociaux comme Facebook, qui est utilisé tout particulièrement.
A l’issue de la série d’interviews menées pour cet article, Internet s’est avéré extrêmement populaire, autant pour les loisirs que pour la communication des jeunes Palestiniens, de toutes les classes sociales et de tous les sexes. Même la plupart des camps de réfugiés situés en Cisjordanie voient leurs connections augmenter, bien que le service soit relativement pauvre, pour les critères européens. Cet usage d’Internet reflète les déformations qui marquent l’espace et de la géographie dans les Territoires occupés. Il est plus facile pour les Palestiniens de voyager en Jordanie que de visiter Jérusalem - qui dans le cas de Bethléhem se situe à seulement 10 km de là. Des générations entières de jeunes Palestiniens grandissent désormais sans n’avoir jamais vu la mer, ou sans avoir rencontré leurs familles dispersées dans la diaspora palestinienne.
Le mariage est aussi l’une des grandes questions auxquelles sont confrontés les jeunes Palestiniens. L’âge moyen du mariage est ici de 22 ans pour les femmes palestiniennes, et de 26 ans pour les hommes. En raison de la structure matrimoniale traditionnelle, les obligations financières du mariage retombent sur l’homme, qui en fonction de sa classe sociale, est censé payer au moins 10 000 dollars, en or pour la dot, en vêtements pour son épouse, et en festivités pour les noces. En outre, la plupart des hommes sont censés être en mesure d’offrir à leur épouse un foyer meublé, qu’ils en soient propriétaires ou locataires, ce qui élève les coûts considérablement. Dans une région dont le PIB par personne est de 2 900 $, cela signifie que pour obtenir ces sommes, les hommes sont contraints d’emprunter aux membres de leur famille proche et plus étendue. De ce fait, l’indépendance financière et dans une certaine mesure, l’indépendance personnelle des jeunes Palestiniens est compromise, puisqu’ils dépendent de la famille au sens large -phénomène qui, entre autres, a renforcé les aspects tribaux de la société palestinienne.
Bien sûr, la manière dont les Palestiniens vivent l’occupation dépend fortement des critères spécifiques, comme le genre, le groupe social, la confession religieuse, la situation géographique ou encore la classe économique. Les jeunes originaires d’un camp de réfugiés rural comme le camp Fawwar, qui vont à l’école des Nations-Unies durant leur enfance, connaissent une existence radicalement différente de la jeunesse des classes moyennes de la banlieue de Ramallah, qui étudie dans des écoles privées anglophones.
Ceci étant dit, s’il y a bien une chose qu’on peut dire sur cette génération, c’est qu’elle semble particulièrement défavorisée. Les générations précédentes avaient plus de liberté de mouvement, et la possibilité de gagner des salaires plus élevés, lorsque le marché du travail israélien était ouvert. Mais ce n’est plus le cas. De plus, les luttes politiques de ces générations (la première et la seconde Intifadas, ou soulèvements) n’ont pas réussi à atteindre leur but. La perte de confiance dans la politique a pris le pas.
Le mouvement national palestinien lui-même subit actuellement une période de crise, avec des schismes profonds entre le Fatah et le Hamas, ce qui paralyse la capacité des Palestiniens moyens d’influer sur les changements. Un pourcentage croissant d’individus a le sentiment qu’aucune faction ne les représente, et les sondages d’opinion ont indiqué que plus de 40% des gens songent à l’émigration. Le découragement de cette jeune génération de Palestiniens est à cet égard indéniable. Leur destin est tout simplement lié à trop de dimensions qui ne dépendent pas d’eux.
Par:Toufic Haddad - BabelMed
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Re: Actualité israëlienne
L’avenir à long terme d’Israël pourrait être « en péril », avertit Abdallah II
Lieberman se montre intransigeant sur Jérusalem ; pour les Palestiniens, les efforts de paix US sont dans l'impasse.
L'avenir à long terme d'Israël sera « en péril » si on ne parvient pas à réaliser la paix au Proche-Orient, a averti le roi Abdallah II de Jordanie dans une interview au Wall Street Journal. Comme on lui demandait quel message il allait faire passer pour relancer les négociations de paix, Abdallah II a répondu : « Je pense que perdre trop de temps est quelque chose qui doit vraiment tous nous inquiéter parce qu'il y a une tension énorme » dans la région. « Sur la frontière Israël-Liban, si vous parlez (à certains Libanais) aujourd'hui, ils pensent qu'il va y avoir une guerre à tout moment. (Il) semble qu'il y ait une tentative de certains groupes de promouvoir une troisième intifada, qui serait désastreuse. Jérusalem, comme vous le savez bien, est une poudrière susceptible d'exploser à tout moment et, ensuite, il y a une inquiétude prépondérante à propos d'une action militaire entre Israël et l'Iran », a expliqué le roi. « C'est pourquoi avec toutes ces choses en toile de fond, le statu quo n'est pas acceptable », a-t-il martelé.
Parallèlement, le principal négociateur palestinien, Saëb Erekat, a estimé hier que les efforts américains visant à relancer les pourparlers de paix sont dans l'impasse en raison de la poursuite de la colonisation juive à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Selon lui, les Palestiniens veulent des garanties américaines que l'État hébreu ne délivre plus aucun appel d'offres pour construire sur des terres censées accueillir un État palestinien indépendant, y compris à Jérusalem-Est, et Israël doit aussi annuler ses projets annoncés en mars de bâtir de nouvelles constructions dans le secteur de Jérusalem conquis en juin 1967. « C'est ce que nous attendons », a déclaré M. Erekat au micro de la Voix de la Palestine.
Pour sa part, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a toujours pas répondu officiellement à la demande américaine de mesures propices à créer un climat de confiance pour tenter de persuader les Palestiniens à revenir à la table de négociations. En outre, soulignant les profondes divisions existant à propos de Jérusalem, le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, a fait savoir hier qu'Israël refuserait un quelconque gel des constructions dans la Ville sainte. « Pas plus dans la partie occidentale que dans le secteur oriental, que ce soit pour les juifs ou pour les Arabes », a-t-il martelé sur les ondes de Radio Israël. « La communauté internationale veut nous ramener aux lignes (frontières) de juin 1967, ce qui ne mettrait pas fin au conflit (avec les Palestiniens), mais le rapprocherait de la région de Tel-Aviv », a ajouté M. Lieberman. Selon lui, Israël a multiplié les gestes de bonne volonté durant l'année écoulée, « notamment en acceptant le principe d'un État palestinien, en gelant pour 10 mois la construction (dans les colonies en Cisjordanie) et en levant de nombreux barrages routiers (en Cisjordanie), et c'est au tour des Palestiniens de faire des concessions ».
Par ailleurs, des millions de masques à gaz ont commencé à être distribués à l'ensemble de la population israélienne, a indiqué le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, à la radio de l'armée israélienne. « Cette distribution n'est pas liée à un risque précis actuel », a-t-il toutefois précisé, ajoutant que cette distribution faisait suite à une opération expérimentale le mois dernier auprès des 70 000 habitants d'Or Yéhouda, près de Tel-Aviv.
Dans ce climat délétère, le président Sarkozy a néanmoins annoncé qu'une initiative de paix euro-américaine pour le Proche-Orient pourrait avoir lieu « à l'automne ».
http://www.lorientlejour.com
Lieberman se montre intransigeant sur Jérusalem ; pour les Palestiniens, les efforts de paix US sont dans l'impasse.
L'avenir à long terme d'Israël sera « en péril » si on ne parvient pas à réaliser la paix au Proche-Orient, a averti le roi Abdallah II de Jordanie dans une interview au Wall Street Journal. Comme on lui demandait quel message il allait faire passer pour relancer les négociations de paix, Abdallah II a répondu : « Je pense que perdre trop de temps est quelque chose qui doit vraiment tous nous inquiéter parce qu'il y a une tension énorme » dans la région. « Sur la frontière Israël-Liban, si vous parlez (à certains Libanais) aujourd'hui, ils pensent qu'il va y avoir une guerre à tout moment. (Il) semble qu'il y ait une tentative de certains groupes de promouvoir une troisième intifada, qui serait désastreuse. Jérusalem, comme vous le savez bien, est une poudrière susceptible d'exploser à tout moment et, ensuite, il y a une inquiétude prépondérante à propos d'une action militaire entre Israël et l'Iran », a expliqué le roi. « C'est pourquoi avec toutes ces choses en toile de fond, le statu quo n'est pas acceptable », a-t-il martelé.
Parallèlement, le principal négociateur palestinien, Saëb Erekat, a estimé hier que les efforts américains visant à relancer les pourparlers de paix sont dans l'impasse en raison de la poursuite de la colonisation juive à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Selon lui, les Palestiniens veulent des garanties américaines que l'État hébreu ne délivre plus aucun appel d'offres pour construire sur des terres censées accueillir un État palestinien indépendant, y compris à Jérusalem-Est, et Israël doit aussi annuler ses projets annoncés en mars de bâtir de nouvelles constructions dans le secteur de Jérusalem conquis en juin 1967. « C'est ce que nous attendons », a déclaré M. Erekat au micro de la Voix de la Palestine.
Pour sa part, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a toujours pas répondu officiellement à la demande américaine de mesures propices à créer un climat de confiance pour tenter de persuader les Palestiniens à revenir à la table de négociations. En outre, soulignant les profondes divisions existant à propos de Jérusalem, le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, a fait savoir hier qu'Israël refuserait un quelconque gel des constructions dans la Ville sainte. « Pas plus dans la partie occidentale que dans le secteur oriental, que ce soit pour les juifs ou pour les Arabes », a-t-il martelé sur les ondes de Radio Israël. « La communauté internationale veut nous ramener aux lignes (frontières) de juin 1967, ce qui ne mettrait pas fin au conflit (avec les Palestiniens), mais le rapprocherait de la région de Tel-Aviv », a ajouté M. Lieberman. Selon lui, Israël a multiplié les gestes de bonne volonté durant l'année écoulée, « notamment en acceptant le principe d'un État palestinien, en gelant pour 10 mois la construction (dans les colonies en Cisjordanie) et en levant de nombreux barrages routiers (en Cisjordanie), et c'est au tour des Palestiniens de faire des concessions ».
Par ailleurs, des millions de masques à gaz ont commencé à être distribués à l'ensemble de la population israélienne, a indiqué le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, à la radio de l'armée israélienne. « Cette distribution n'est pas liée à un risque précis actuel », a-t-il toutefois précisé, ajoutant que cette distribution faisait suite à une opération expérimentale le mois dernier auprès des 70 000 habitants d'Or Yéhouda, près de Tel-Aviv.
Dans ce climat délétère, le président Sarkozy a néanmoins annoncé qu'une initiative de paix euro-américaine pour le Proche-Orient pourrait avoir lieu « à l'automne ».
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Re: Actualité israëlienne
Un Pâque et deux fêtes
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Re: Actualité israëlienne
Netanyahu n’ira pas aux Etats-Unis
Israël appelle ça « la politique du flou ». C'est même « un des fondements de la sécurité nationale ». Et c'est en tout cas la position officielle de l'Etat hébreu depuis plus de 40 ans, depuis l'inauguration de la centrale nucléaire de Dimona dans le sud du pays. Israël n'a jamais voulu confirmer ou démentir posséder l'arme nucléaire.
Les différents gouvernements assurent systématiquement que « leur pays ne sera pas le 1er à introduire l'armement nucléaire au Moyen-Orient ». Pourtant, d'après les experts militaires, Israël disposerait déjà d'un arsenal de plus de 200 bombes atomiques. Une information jamais commentée officiellement.
La consigne du silence et du flou s'applique même au delà des frontières nationales. A la fin des années 60, Israël conclut « une entente » avec les Etats-Unis. L'Etat hébreu s'engage à s'abstenir de toute déclaration publique sur son potentiel nucléaire et à ne procéder à aucun test.
En échange, Washington ne fera pas de pression sur ce dossier. L'Etat hébreu s'est également abstenu, tout comme l'Inde, le Pakistan et Cuba, de signer le Traité de non-prolifération nucléaire et évite ainsi de se soumettre aux inspections de l'Agence Internationale de l’énergie atomique.
Par:Catherine Monnet ,correspondante à Jérusalem
Israël appelle ça « la politique du flou ». C'est même « un des fondements de la sécurité nationale ». Et c'est en tout cas la position officielle de l'Etat hébreu depuis plus de 40 ans, depuis l'inauguration de la centrale nucléaire de Dimona dans le sud du pays. Israël n'a jamais voulu confirmer ou démentir posséder l'arme nucléaire.
Les différents gouvernements assurent systématiquement que « leur pays ne sera pas le 1er à introduire l'armement nucléaire au Moyen-Orient ». Pourtant, d'après les experts militaires, Israël disposerait déjà d'un arsenal de plus de 200 bombes atomiques. Une information jamais commentée officiellement.
La consigne du silence et du flou s'applique même au delà des frontières nationales. A la fin des années 60, Israël conclut « une entente » avec les Etats-Unis. L'Etat hébreu s'engage à s'abstenir de toute déclaration publique sur son potentiel nucléaire et à ne procéder à aucun test.
En échange, Washington ne fera pas de pression sur ce dossier. L'Etat hébreu s'est également abstenu, tout comme l'Inde, le Pakistan et Cuba, de signer le Traité de non-prolifération nucléaire et évite ainsi de se soumettre aux inspections de l'Agence Internationale de l’énergie atomique.
Par:Catherine Monnet ,correspondante à Jérusalem
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Re: Actualité israëlienne
Sécurité nucléaire: pourquoi Netanyahou ne va pas à Washington.
Ce n'est pas Benjamin Netanyahou qui conduira mardi la délégation israélienne invitée par Washington à la conférence internationale sur la sécurité nucléaire, à laquelle doivent participer une quarantaine de pays. Le premier ministre devait arriver demain soir dans la capitale fédérale et participer à plusieurs sessions de discussions avant de rentrer en Israël mercredi.
Il sera remplacé par son vice-premier ministre, Dan Meridor, titulaire du portefeuille de l'énergie nucléaire et des renseignements. Pourquoi ce changement, annoncé quelques jours seulement avant une conférence importante où devait notamment être discutée la sécurité des arsenaux nucléaires ?
D'après la presse israélienne, qui cite des « officiels » anonymes Benjamin Netanyahou a renoncé à son voyage à Washington car il redoutait qu'un groupe d'Etats musulmans, conduits par l'Egypte et la Turquie demande, en sa présence et devant l'ensemble des participants, qu'Israël signe le Traité international de non-prolifération nucléaire (TNP), entré en vigueur en 1970 et aujourd'hui ratifié par 189 pays.
Il y a quelques semaines, la Ligue arabe a appelé à la création d'un Moyen-Orient dénucléarisé. Elle a même demandé aux Nations Unies de travailler à déclarer le Moyen-Orient « libre d'armes nucléaires ».
L'ambigüité nucléaire
Comme l'Inde, le Pakistan et la Corée du nord (qui avait signé le traité avant de s'en retirer en 2003) Israël est l'un des pays considérés comme détenteurs de l'armé nucléaire qui n'ont pas signé le TNP. L'Inde, le Pakistan et la Corée, qui ont déjà procédé à des essais nucléaires ne nient pas disposer de l'arme nucléaire, et revendiquent même dans certains cas, sa possession. Israël a une stratégie différente qui repose sur l'ambigüité.
Les alliés d'Israël, comme ses ennemis, savent que l'Etat juif dispose de l'arme nucléaire. Les experts avancent même le nombre d'ogives disponibles, le type et la quantité de vecteurs utilisables, mais l'Etat d'Israël reste, dans ce domaine, totalement silencieux. Il ne confirme ni ne dément rien. On comprend dans ces conditions que même si le gouvernement israélien juge capital de participer à une réunion où sera abordée la production d'une future arme nucléaire iranienne, considérée comme une « menace existentielle » par une partie des dirigeants israéliens, il était difficile pour le premier ministre d'Israël de s'exposer à une revendication officielle de transparence.
Négociations : toujours pas de réponse israélienne
L'annulation de ce voyage à Washington a peut-être pour Benjamin Netanyahou un autre avantage : elle le dispense d'un face à face, même bref, avec Barack Obama, au cours duquel le président américain n'aurait pas manqué de lui demander où en sont les initiatives attendues du gouvernement israélien pour rétablir un climat de confiance avec les Palestiniens et entamer enfin les « négociations indirectes » que devait conduire l'émissaire George Mitchell. Cinq semaines après le déclanchement de la crise diplomatique entre Israël et les Etats-Unis, provoquée par l'annonce de la construction de 1600 logements alors que le vice-président américain était en visite à Jerusalem, le gouvernement israélien n'a toujours pas fait connaître ses réponses aux demandes formulées par Washington. Officiellement les réflexions du gouvernement israélien ont été interrompues par les célébrations de la Paque juive.
Les célébrations sont terminées et les réponses israéliennes n'ont toujours pas été rendues publiques. Netanyahou estime-t-il qu'avec le temps, et l'appui de ses amis américains, il parviendra à assouplir la position de la Maison Blanche ? Le triomphe remporté lors de son intervention devant le congrès annuel de l'AIPAC, la principale organisation pro-israélienne des Etats-Unis, lui a-t-il donné le sentiment qu'il pouvait tenir tête à Barack Obama ?
Les déclarations du président américain et de sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, sur la solidité de l'alliance israélo américaine et l'attachement historique de Washington à la sécurité d'Israël lui ont-ils donné l'impression que la crise était terminée ?
Une nouvelle conférence internationale ?
Un sondage au sein de la communauté juive américaine, rendu public il y a quelques semaines, devrait l'inciter à la prudence. Selon cette enquête, 59% des Juifs américains déclarent toujours soutenir Barack Obama alors que Benjamin Netanyahou ne recueille que 44% d'opinions favorables. Plus important : les relations entre les Etats-Unis et Israël arrivent, dans les préoccupations des Juifs américains, loin derrière la situation économique, la réforme du système de santé, le déficit budgétaire, la sécurité sociale, la lutte contre le terrorisme, les guerres en Irak et en Afghanistan.
Quand à la menace iranienne, présentée comme un risque majeur par les dirigeants israéliens, elle n'arrive qu'au 14ème rang. Enfin, loin de critiquer les pressions - relatives - de l'administration Obama sur le gouvernement israélien pour l'inciter à revenir à la table des négociations, 82% des Juifs américains soutiennent les efforts du président américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
Ces efforts passeront-ils par une nouvelle conférence internationale, organisée par les Etats-Unis, qui pourrait se tenir à l'automne et qui reposerait notamment sur les progrès enregistrés lors des négociations de Taba en janvier 2001 ? C'est ce que semblent penser des diplomates arabes et occidentaux. En attendant, sur le terrain, la vie quotidienne des Palestiniens demeure chaotique.
Dans la bande de Gaza, où des raids aériens israéliens ont répondu à des tirs de roquettes sur Israël (35 roquettes ont été tirées au cours du mois de mars), le Hamas aurait obtenu de ses alliés du jihad islamique qu'ils mettent un terme à leurs attaques contre Israël.
En Cisjordanie, l'armée israélienne vient d'annoncer l'entrée en application d'une nouvelle réglementation en vertu de laquelle tous les Palestiniens qui ne seront pas en possession d'un permis de résidence valide seront tenus pour des « infiltrés » et pourront être expulsés, punis d'une lourde amende ou emprisonnés pendant 7 ans. Selon Haaretz, cette réglementation militaire transforme de fait plusieurs dizaines de milliers de Palestiniens en criminels et les expose à être expulsés de Cisjordanie...
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Ce n'est pas Benjamin Netanyahou qui conduira mardi la délégation israélienne invitée par Washington à la conférence internationale sur la sécurité nucléaire, à laquelle doivent participer une quarantaine de pays. Le premier ministre devait arriver demain soir dans la capitale fédérale et participer à plusieurs sessions de discussions avant de rentrer en Israël mercredi.
Il sera remplacé par son vice-premier ministre, Dan Meridor, titulaire du portefeuille de l'énergie nucléaire et des renseignements. Pourquoi ce changement, annoncé quelques jours seulement avant une conférence importante où devait notamment être discutée la sécurité des arsenaux nucléaires ?
D'après la presse israélienne, qui cite des « officiels » anonymes Benjamin Netanyahou a renoncé à son voyage à Washington car il redoutait qu'un groupe d'Etats musulmans, conduits par l'Egypte et la Turquie demande, en sa présence et devant l'ensemble des participants, qu'Israël signe le Traité international de non-prolifération nucléaire (TNP), entré en vigueur en 1970 et aujourd'hui ratifié par 189 pays.
Il y a quelques semaines, la Ligue arabe a appelé à la création d'un Moyen-Orient dénucléarisé. Elle a même demandé aux Nations Unies de travailler à déclarer le Moyen-Orient « libre d'armes nucléaires ».
L'ambigüité nucléaire
Comme l'Inde, le Pakistan et la Corée du nord (qui avait signé le traité avant de s'en retirer en 2003) Israël est l'un des pays considérés comme détenteurs de l'armé nucléaire qui n'ont pas signé le TNP. L'Inde, le Pakistan et la Corée, qui ont déjà procédé à des essais nucléaires ne nient pas disposer de l'arme nucléaire, et revendiquent même dans certains cas, sa possession. Israël a une stratégie différente qui repose sur l'ambigüité.
Les alliés d'Israël, comme ses ennemis, savent que l'Etat juif dispose de l'arme nucléaire. Les experts avancent même le nombre d'ogives disponibles, le type et la quantité de vecteurs utilisables, mais l'Etat d'Israël reste, dans ce domaine, totalement silencieux. Il ne confirme ni ne dément rien. On comprend dans ces conditions que même si le gouvernement israélien juge capital de participer à une réunion où sera abordée la production d'une future arme nucléaire iranienne, considérée comme une « menace existentielle » par une partie des dirigeants israéliens, il était difficile pour le premier ministre d'Israël de s'exposer à une revendication officielle de transparence.
Négociations : toujours pas de réponse israélienne
L'annulation de ce voyage à Washington a peut-être pour Benjamin Netanyahou un autre avantage : elle le dispense d'un face à face, même bref, avec Barack Obama, au cours duquel le président américain n'aurait pas manqué de lui demander où en sont les initiatives attendues du gouvernement israélien pour rétablir un climat de confiance avec les Palestiniens et entamer enfin les « négociations indirectes » que devait conduire l'émissaire George Mitchell. Cinq semaines après le déclanchement de la crise diplomatique entre Israël et les Etats-Unis, provoquée par l'annonce de la construction de 1600 logements alors que le vice-président américain était en visite à Jerusalem, le gouvernement israélien n'a toujours pas fait connaître ses réponses aux demandes formulées par Washington. Officiellement les réflexions du gouvernement israélien ont été interrompues par les célébrations de la Paque juive.
Les célébrations sont terminées et les réponses israéliennes n'ont toujours pas été rendues publiques. Netanyahou estime-t-il qu'avec le temps, et l'appui de ses amis américains, il parviendra à assouplir la position de la Maison Blanche ? Le triomphe remporté lors de son intervention devant le congrès annuel de l'AIPAC, la principale organisation pro-israélienne des Etats-Unis, lui a-t-il donné le sentiment qu'il pouvait tenir tête à Barack Obama ?
Les déclarations du président américain et de sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, sur la solidité de l'alliance israélo américaine et l'attachement historique de Washington à la sécurité d'Israël lui ont-ils donné l'impression que la crise était terminée ?
Une nouvelle conférence internationale ?
Un sondage au sein de la communauté juive américaine, rendu public il y a quelques semaines, devrait l'inciter à la prudence. Selon cette enquête, 59% des Juifs américains déclarent toujours soutenir Barack Obama alors que Benjamin Netanyahou ne recueille que 44% d'opinions favorables. Plus important : les relations entre les Etats-Unis et Israël arrivent, dans les préoccupations des Juifs américains, loin derrière la situation économique, la réforme du système de santé, le déficit budgétaire, la sécurité sociale, la lutte contre le terrorisme, les guerres en Irak et en Afghanistan.
Quand à la menace iranienne, présentée comme un risque majeur par les dirigeants israéliens, elle n'arrive qu'au 14ème rang. Enfin, loin de critiquer les pressions - relatives - de l'administration Obama sur le gouvernement israélien pour l'inciter à revenir à la table des négociations, 82% des Juifs américains soutiennent les efforts du président américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
Ces efforts passeront-ils par une nouvelle conférence internationale, organisée par les Etats-Unis, qui pourrait se tenir à l'automne et qui reposerait notamment sur les progrès enregistrés lors des négociations de Taba en janvier 2001 ? C'est ce que semblent penser des diplomates arabes et occidentaux. En attendant, sur le terrain, la vie quotidienne des Palestiniens demeure chaotique.
Dans la bande de Gaza, où des raids aériens israéliens ont répondu à des tirs de roquettes sur Israël (35 roquettes ont été tirées au cours du mois de mars), le Hamas aurait obtenu de ses alliés du jihad islamique qu'ils mettent un terme à leurs attaques contre Israël.
En Cisjordanie, l'armée israélienne vient d'annoncer l'entrée en application d'une nouvelle réglementation en vertu de laquelle tous les Palestiniens qui ne seront pas en possession d'un permis de résidence valide seront tenus pour des « infiltrés » et pourront être expulsés, punis d'une lourde amende ou emprisonnés pendant 7 ans. Selon Haaretz, cette réglementation militaire transforme de fait plusieurs dizaines de milliers de Palestiniens en criminels et les expose à être expulsés de Cisjordanie...
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Re: Actualité israëlienne
Rabbi Coca-Cola
Coca-Cola, ou la boisson dont la recette secrète est mieux protégée que de nombreux programmes nucléaires. Un homme, pourtant, a eu accès à cette formule : le rabbin Tuvia Geffen. C'est lui qui a décrété le Coca-Cola casher.
Figure de la communauté orthodoxe, Tuvia Geffen a mis ses compétences au service du maintien des relations avec le monde séculier. Né en Lituanie en 1870, il émigre aux Etats-Unis en 1903. D'abord New York, puis Canton (Ohio) en 1907 et enfin Atlanta en 1910.
Au début des années 1930, sa fille Helen, qui étudie la chimie alimentaire à l'Université de Georgie, décide, dans le cadre d'un projet d'étude, d'analyser les composants du Coca-Cola. Elle découvre que la boisson contient une glycérine dérivée de gras animal. A l'époque, certains rabbins locaux avaient déjà accordé un certificat de casherout au Coca-Cola. Deux possibilités : soit les rabbins n'étaient pas au courant de la présence de cette glycérine d'origine animale, soit ils avaient appliqué la règle dite des "soixantièmes" (batel be shishim) : si une substance représente moins de 1/60e du produit, elle est considérée comme nulle.
"Quand mon père a appris la présence de cette glycérine, il n'était pas content", raconte Adler, la fille d'Hélène. Problème : la règle des 1/60e ne fonctionne que si l'ingrédient est ajouté accidentellement. Or, puisque la glycérine animale non casher est intégrée intentionnellement au Coca-Cola, la boisson devient impropre à une consommation en respect des lois de casherout.
"Tout le monde doit pouvoir boire du Coca-Cola !"
Que faire ? Arrêter de boire du Coca-Cola ? Certainement pas. Le rabbin décide alors de prendre les choses en main : il contacte Harold Hirsh, responsable des affaires juridiques de Coca-Cola - par chance membre éminent de la communauté juive d'Atlanta - et lui a fait part de sa découverte. Hirsh s'entretient avec Asa Candler, fondateur et propriétaire de Coca-Cola.
Bien avant que les mots "mondialisation" et "multinationale" ne soient inventés, Candler voulait une consommation de Coca-Cola partout dans le monde. Apprenant qu'un groupe de personnes - les Juifs - ne peuvent plus consommer son soda, il se met dans tous ses états : "Comment ! Il y a des gens que ne peuvent pas boire du Coca-Cola ? Je veux que tout le monde puisse boire du Coca-Cola. Faites quelque chose pour changer ça."
Le rav Geffen va alors rencontrer des cadres de l'entreprise, qui vont lui communiquer la formule secrète. Et la société va accepter de substituer la glycérine animal par un autre ingrédient. Idem pour une substance à base de maïs qui va elle aussi disparaître de la composition. Ainsi, le Coca-Cola est devenu non seulement casher, mais aussi casher pour Pessah. Validé par le hekhsher (autorisation officielle rabbinique) du rav Geffen.
Mais Tuvia Geffen est un peu plus que "rabbi Coca-Cola". Outre son succès avec la célèbre boisson, il s'est illustré sur de nombreux plans. Il a notamment travaillé pour l'établissement de normes de casherout, pour la formation des shohatim (abatteurs rituels) et de bouchers casher. Il a également tenu une école juive à son domicile jusqu'à ce qu'un établissement communautaire soit établi en 1913. En outre, Geffen a travaillé activement pour l'amélioration du sort des prisonniers juifs ou encore pour la cause des agounot - ces femmes en attente du get, divorce religieux - réussissant souvent à localiser les époux et à obtenir séparation officielle.
Entre 1924 et 1961, le rabbin Geffen a publié sept livres en hébreu, en yiddish et en anglais. Il est aussi l'auteur de textes midrachiques, de poèmes, de pilpoulim (disputes) et teshouvot (réponses), ainsi que de nombreux articles de recherche.
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Re: Actualité israëlienne
L'iPad banni d'Israël
Si vous avez l’intention de vous rendre en Israël, ne comptez pas le faire en compagnie de votre iPad: le pays l’a inscrit sur la liste des gadgets non grata, même ceux des touristes.
Si vous tentez de le faire entrer en douce et qu’ils le trouvent, ils vous le confisqueront et vous paierez une amende. Quoi?D’après le porte-parole israélien Nati Schubert, la FCC américaine autorise des émissions Wi-Fi plus puissantes que celles admises en Europe et Israël, et ils craignent des interférences.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’Israël prend des mesures à l’encontre de produits Apple: l’iPhone n’était pas autorisé jusqu’en décembre dernier.
D’après l’agence AP, le problème sera résolu pour le lancement international de l’iPad. En attendant, 10 iPad ont déjà été confisqué, les propriétaires ayant le choix entre payer les frais de fourrière à gadgets ou la réexpédition de l’iPad à domicile à leurs frais. [AP via PC World]
Gizmodo.fr
Si vous avez l’intention de vous rendre en Israël, ne comptez pas le faire en compagnie de votre iPad: le pays l’a inscrit sur la liste des gadgets non grata, même ceux des touristes.
Si vous tentez de le faire entrer en douce et qu’ils le trouvent, ils vous le confisqueront et vous paierez une amende. Quoi?D’après le porte-parole israélien Nati Schubert, la FCC américaine autorise des émissions Wi-Fi plus puissantes que celles admises en Europe et Israël, et ils craignent des interférences.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’Israël prend des mesures à l’encontre de produits Apple: l’iPhone n’était pas autorisé jusqu’en décembre dernier.
D’après l’agence AP, le problème sera résolu pour le lancement international de l’iPad. En attendant, 10 iPad ont déjà été confisqué, les propriétaires ayant le choix entre payer les frais de fourrière à gadgets ou la réexpédition de l’iPad à domicile à leurs frais. [AP via PC World]
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Re: Actualité israëlienne
Israël dément vouloir attaquer la Syrie
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a catégoriquement démenti lundi que son pays ait l'intention d'attaquer la Syrie. "Il n'y a rien de vrai dans les rumeurs qu'on fait courir selon lesquelles Israël prépare une attaque contre la Syrie", a déclaré M. Netanyahu au groupe parlementaire de son parti, le Likoud, selon un communiqué officiel.
"Je présume que ces allégations traduisent la volonté de l'Iran et du Hezbollah de détourner l'attention de la communauté internationale pour éviter des sanctions internationale contre l'Iran qui poursuit sa course à l'armement nucléaire", a-t-il ajouté.
Ces déclarations viennent en réponse aux accusations formulées par Damas selon lesquelles Israël cherche délibérément à faire monter la tension.
"Israël vise à créer un climat qui prépare le terrain à une éventuelle attaque israélienne afin de se dérober aux exigences d'une paix juste et globale", a affirmé le 15 avril le ministère syrien des Affaires étrangères. La Syrie a rejeté les accusation israéliennes selon lesquelles elle fournit des missiles Scud au mouvement chiite libanais Hezbollah qu'elle soutient avec l'Iran.
26/04/2010
Lefigaro
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a catégoriquement démenti lundi que son pays ait l'intention d'attaquer la Syrie. "Il n'y a rien de vrai dans les rumeurs qu'on fait courir selon lesquelles Israël prépare une attaque contre la Syrie", a déclaré M. Netanyahu au groupe parlementaire de son parti, le Likoud, selon un communiqué officiel.
"Je présume que ces allégations traduisent la volonté de l'Iran et du Hezbollah de détourner l'attention de la communauté internationale pour éviter des sanctions internationale contre l'Iran qui poursuit sa course à l'armement nucléaire", a-t-il ajouté.
Ces déclarations viennent en réponse aux accusations formulées par Damas selon lesquelles Israël cherche délibérément à faire monter la tension.
"Israël vise à créer un climat qui prépare le terrain à une éventuelle attaque israélienne afin de se dérober aux exigences d'une paix juste et globale", a affirmé le 15 avril le ministère syrien des Affaires étrangères. La Syrie a rejeté les accusation israéliennes selon lesquelles elle fournit des missiles Scud au mouvement chiite libanais Hezbollah qu'elle soutient avec l'Iran.
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Re: Actualité israëlienne
Netanyahou calme le jeu à Washington
Le Premier ministre va faire profil bas sur le dossier de Jérusalem pour désamorcer la tension avec le grand allié américain.
Benjamin Netanyahou se rend dimanche à Washington pour tenter de recoller les morceaux avec Barack Obama. Les relations entre l’Etat hébreu et le grand allié américain traversent une zone de très fortes turbulences à propos de l’avenir de la partie arabe de Jérusalem. Le Premier ministre israélien estime, malgré tout, être en mesure de calmer le jeu lors de sa rencontre avec le président américain, mardi à la Maison Blanche. Benjamin Netanyahou a, il est vrai, déjà déblayé le terrain cette semaine en prenant des engagements dans une lettre adressée à Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine. Des promesses qu’il pourrait réitérer lors de son entretien, dimanche matin avant son départ, avec l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, arrivé samedi soir dans la région.
Sur le dossier de Jérusalem, "Bibi" a ainsi accepté d’adopter un profil bas afin d’éviter une nouvelle "bourde", comme l’annonce, au début du mois, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden, de la construction de 1.600 logements destinés à des Israéliens dans un quartier arabe de la Ville sainte. Les mises en chantier pourraient être repoussées de deux à trois ans, selon les médias israéliens. Benjamin Netanyahou aurait également promis de ne pas lancer de nouveaux projets immobiliers dans des quartiers arabes, où aucun logement n’a été construit depuis la conquête et l’annexion de cette partie de la ville après la guerre de 1967. Pour les autres chantiers, le Premier ministre propose aux Américains de fermer les yeux en leur disant: "Vous ne posez pas de questions et nous ne disons rien." Ce qui signifie que les travaux continueront, mais dans la plus grande discrétion. Hillary Clinton aurait accepté ce "deal" en soulignant que l’avalanche de critiques américaines contre Benjamin Netanyahou a "payé".
Méfiance des Palestiniens
Les Palestiniens, eux, sont beaucoup plus réticents. Flairant un piège, Saeb Erakat, leur principal négociateur, a exigé le déploiement d’observateurs internationaux qui seraient chargés de vérifier l’arrêt de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, où plus d’un demi-million d’Israéliens sont déjà installés. Une proposition qui n’a aucune chance d’être acceptée par Benjamin Netanyahou, avec sa majorité composée de partis ultranationalistes et religieux.
Tout au plus, le chef du gouvernement israélien est prêt à libérer des prisonniers du Fatah, le parti du président palestinien, Mahmoud Abbas, à lever quelques barrages routiers de l’armée en Cisjordanie, et à transférer le contrôle de plusieurs villes de cette région à l’Autorité palestinienne.
Toute la question est de savoir si ces gestes suffiront. Seule certitude: les Américains, les Européens ainsi que Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, en visite ce week-end en Israël et dans les territoires palestiniens, poussent à un gel total de la construction de logements en Cisjordanie et à Jérusalem- Est. Ils souhaitent aussi la reprise rapide des négociations avec, comme but déclaré, la création d’un Etat palestinien d’ici à deux ans. Une feuille de route mal engagée, selon Avigdor Lieberman, le chef de la diplomatie israélienne, qui juge avant même le début des discussions que le calendrier proposé est "totalement irréaliste".
lejdd
Le Premier ministre va faire profil bas sur le dossier de Jérusalem pour désamorcer la tension avec le grand allié américain.
Benjamin Netanyahou se rend dimanche à Washington pour tenter de recoller les morceaux avec Barack Obama. Les relations entre l’Etat hébreu et le grand allié américain traversent une zone de très fortes turbulences à propos de l’avenir de la partie arabe de Jérusalem. Le Premier ministre israélien estime, malgré tout, être en mesure de calmer le jeu lors de sa rencontre avec le président américain, mardi à la Maison Blanche. Benjamin Netanyahou a, il est vrai, déjà déblayé le terrain cette semaine en prenant des engagements dans une lettre adressée à Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine. Des promesses qu’il pourrait réitérer lors de son entretien, dimanche matin avant son départ, avec l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, arrivé samedi soir dans la région.
Sur le dossier de Jérusalem, "Bibi" a ainsi accepté d’adopter un profil bas afin d’éviter une nouvelle "bourde", comme l’annonce, au début du mois, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden, de la construction de 1.600 logements destinés à des Israéliens dans un quartier arabe de la Ville sainte. Les mises en chantier pourraient être repoussées de deux à trois ans, selon les médias israéliens. Benjamin Netanyahou aurait également promis de ne pas lancer de nouveaux projets immobiliers dans des quartiers arabes, où aucun logement n’a été construit depuis la conquête et l’annexion de cette partie de la ville après la guerre de 1967. Pour les autres chantiers, le Premier ministre propose aux Américains de fermer les yeux en leur disant: "Vous ne posez pas de questions et nous ne disons rien." Ce qui signifie que les travaux continueront, mais dans la plus grande discrétion. Hillary Clinton aurait accepté ce "deal" en soulignant que l’avalanche de critiques américaines contre Benjamin Netanyahou a "payé".
Méfiance des Palestiniens
Les Palestiniens, eux, sont beaucoup plus réticents. Flairant un piège, Saeb Erakat, leur principal négociateur, a exigé le déploiement d’observateurs internationaux qui seraient chargés de vérifier l’arrêt de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, où plus d’un demi-million d’Israéliens sont déjà installés. Une proposition qui n’a aucune chance d’être acceptée par Benjamin Netanyahou, avec sa majorité composée de partis ultranationalistes et religieux.
Tout au plus, le chef du gouvernement israélien est prêt à libérer des prisonniers du Fatah, le parti du président palestinien, Mahmoud Abbas, à lever quelques barrages routiers de l’armée en Cisjordanie, et à transférer le contrôle de plusieurs villes de cette région à l’Autorité palestinienne.
Toute la question est de savoir si ces gestes suffiront. Seule certitude: les Américains, les Européens ainsi que Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, en visite ce week-end en Israël et dans les territoires palestiniens, poussent à un gel total de la construction de logements en Cisjordanie et à Jérusalem- Est. Ils souhaitent aussi la reprise rapide des négociations avec, comme but déclaré, la création d’un Etat palestinien d’ici à deux ans. Une feuille de route mal engagée, selon Avigdor Lieberman, le chef de la diplomatie israélienne, qui juge avant même le début des discussions que le calendrier proposé est "totalement irréaliste".
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Re: Actualité israëlienne
Concentrations des efforts sur les juifs sud-américains
Le renforcement de la présence diplomatique et économique iranienne en Amérique latine, conjuguée à la recrudescence des incidents antisémites et à la détérioration des relations entre Israël et plusieurs pays sud-américains, a conduit le ministre de la Diplomatie publique et des Affaires de la diaspora, Youli Edelstein, à convoquer une rencontre à Jérusalem des responsables des communautés juives d’Amérique latine.
La conférence latino-américaine a débuté mardi soir, à Beit Hanassi (la résidence présidentielle). Haïm Aron, ancien ambassadeur en Colombie et actuellement président du Comité consultatif sur l’Amérique latine, a parlé de la contribution latino-américaine à la création de l’Etat d’Israël. Sur les 33 votes en faveur du plan de partage le 29 novembre 1947, 12 provenaient de pays sud-américains. Quatre pays d’Amérique du Sud se sont abstenus et Cuba a été le seul à voter contre.
Une présence remarquée
Aron, Latino-Américain de naissance, a attribué cette attitude majoritairement pro-israélienne aux efforts des communautés juives de ces pays, et a noté que pendant la guerre d’Indépendance, de nombreux Juifs sud-américains ont servi dans le Mahal (unité de Tsahal de bénévoles étrangers). Dans les premières années de l’Etat, les kibboutzim du Néguev étaient largement peuplés de Sud-Américains. Plus tard, les immigrants sud-américains ont grandement contribué à l’essor du pays dans les domaines de la science, la médecine, les établissements d’enseignement supérieur, la banque et l’industrie.
“Le seul domaine dans lequel nous n’avons pas eu d’incidence a été la politique”, a-t-il affirmé devant les 42 leaders présents – dont 6 du Venezuela, qui n’entretient plus de relations diplomatiques avec Israël. Il s’agissait, plus précisément, d’ambassadeurs de la plupart des pays d’Amérique latine et de diplomates israéliens, soit postés en Amérique du Sud, soit actuellement employés par le département de l’Amérique latine du ministère des Affaires étrangères.
Enfin Aron n’a pas su expliquer la détérioration progressive des liens étroits entre Israël et les pays latino-américains. Il a cependant dénoncé la virulente politique anti-israélienne du président vénézuélien Hugo Chavez. Il a également souligné l’importance des visites récentes du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et du président Shimon Peres en Amérique du Sud, disant qu’ils avaient pavé la voie vers une nouvelle coopération. “Nous devons renforcer les liens avec ces pays et leurs communautés juives”, a-t-il conclu.
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Le renforcement de la présence diplomatique et économique iranienne en Amérique latine, conjuguée à la recrudescence des incidents antisémites et à la détérioration des relations entre Israël et plusieurs pays sud-américains, a conduit le ministre de la Diplomatie publique et des Affaires de la diaspora, Youli Edelstein, à convoquer une rencontre à Jérusalem des responsables des communautés juives d’Amérique latine.
La conférence latino-américaine a débuté mardi soir, à Beit Hanassi (la résidence présidentielle). Haïm Aron, ancien ambassadeur en Colombie et actuellement président du Comité consultatif sur l’Amérique latine, a parlé de la contribution latino-américaine à la création de l’Etat d’Israël. Sur les 33 votes en faveur du plan de partage le 29 novembre 1947, 12 provenaient de pays sud-américains. Quatre pays d’Amérique du Sud se sont abstenus et Cuba a été le seul à voter contre.
Une présence remarquée
Aron, Latino-Américain de naissance, a attribué cette attitude majoritairement pro-israélienne aux efforts des communautés juives de ces pays, et a noté que pendant la guerre d’Indépendance, de nombreux Juifs sud-américains ont servi dans le Mahal (unité de Tsahal de bénévoles étrangers). Dans les premières années de l’Etat, les kibboutzim du Néguev étaient largement peuplés de Sud-Américains. Plus tard, les immigrants sud-américains ont grandement contribué à l’essor du pays dans les domaines de la science, la médecine, les établissements d’enseignement supérieur, la banque et l’industrie.
“Le seul domaine dans lequel nous n’avons pas eu d’incidence a été la politique”, a-t-il affirmé devant les 42 leaders présents – dont 6 du Venezuela, qui n’entretient plus de relations diplomatiques avec Israël. Il s’agissait, plus précisément, d’ambassadeurs de la plupart des pays d’Amérique latine et de diplomates israéliens, soit postés en Amérique du Sud, soit actuellement employés par le département de l’Amérique latine du ministère des Affaires étrangères.
Enfin Aron n’a pas su expliquer la détérioration progressive des liens étroits entre Israël et les pays latino-américains. Il a cependant dénoncé la virulente politique anti-israélienne du président vénézuélien Hugo Chavez. Il a également souligné l’importance des visites récentes du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et du président Shimon Peres en Amérique du Sud, disant qu’ils avaient pavé la voie vers une nouvelle coopération. “Nous devons renforcer les liens avec ces pays et leurs communautés juives”, a-t-il conclu.
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Re: Actualité israëlienne
Israël doit légiférer contre l’antisionisme et l’antisémitisme
La France vient de prendre une décision concernant le port du voile et de la
burqa en invoquant le principe selon lequel cela est contraire à l’intérêt
de la république.
La France n’est en guerre contre personne et personne ne songe à faire la
guerre à la France. Pourtant, pour un simple voile, la France a pris une telle
décision.Par contre, faut-il le rappeler, Israël est un pays en état de
guerre, harcelé par des groupes terroristes, environné par des voisins
belliqueux.
Alors nous attendons qu’Israël prenne des décisions pour empêcher tout ce
qui est contraire à l’intérêt d’Israël, contraire à l’intérêt de la
sécurité d’Israël et de ses citoyens.
Là, je vise tous les Israéliens qui prennent le parti des adversaires,
adoptent et défendent le parti des ennemis.
Ceux qui sont contre la construction du rempart antiterroriste, appelé
communément le mur, et qui à Bilin ou ailleurs manifestent aux côtés des
ennemis d’Israël.
Je vise également ceux qui en diaspora, influencés par leur idéologie,
voudraient imposer leurs convictions , au besoin par la force ,au
gouvernants d’Israël alors qu’ils sont bien calés dans leur fauteuil
diasporique. Ceux la même veulent donner des leçons aux Israéliens qui ne
leur demandent rien.
Je préconise qu’Israël légifère contre l’antisionisme et contre
l’antisémitisme dans son pays.
C’est aujourd’hui essentiel, indispensable. Une telle loi préviendrait tous
les débordements, toutes les transgressions, trahisons à l’armée ou dans la
société. Elle aurait une influence sur ceux qui en diaspora risqueraient de
se voir interdire l’entrée en Israël, par exemple.
La France peut déchoir de la nationalité ses ressortissants qui commettent
ce genre de crime. Pourquoi pas Israël ? Quand on sait que les députés arabes
et même juifs abusent de leurs prérogatives ; quand on sait que des
intellectuels israéliens, des journalistes israéliens, des universitaires
israéliens, travaillent à la défaite d’Israël, appellent à sa mise au ban des
nations, se comportent comme un cheval de Troie.
Avec une telle mesure, les Netouré Karta fidèles d’Arafat, amoureux
d’Ahmadinedjad, ces antisionistes notoires et ostentatoires réfléchiraient à
deux fois avant de se pavaner aux cotes des anti-israéliens les plus
terribles.
Oui, je reste convaincu qu’il est urgent qu’Israël légifère contre
l’antisémitisme et l’antisionisme.
Les2 derniers cas d’antisémitisme commis
en Israël le 12/5/2010 :
Un jeune immigrant juif de Russie a été inculpé pour avoir attaqué un
étudiant de yeshiva (école talmudique) de Haïfa avec des pierres.
L’agresseur a crié à sa victime « dommage qu’Hitler ne vous ait pas tous
tués ».
A Jérusalem le 12 mai, des Arabes ont profané des pierres tombales au
cimetière du Mont des Oliviers. Les forces de police sont arrives sur les lieux.
Et ce n’est pas tout ; il est urgent qu’Israël prenne des mesures contre tous
ceux qui appellent à boycotter ses produits ; et particulièrement à l’encontre de
L’Autorité Palestinienne qui organise et encourage les sanctions a l’encontre d’Israël
en vue du boycott et du désinvestissement
Les actions de BDS empoisonnent la vie des Juifs de diaspora en général et
de France en particulier.
Comment négocier, comment parler de paix avec une Autorité qui vous fait la
guerre économique sur toute la planète ? Le gouvernement de cette autorité
palestinienne appelle officiellement à boycotter les produits israéliens.
Est ce acceptable ? Est-ce tolérable de la part d’un partenaire pour parler
de paix ? Et de nombreuses associations pro palestiniennes s’y soumettent
et sont très actives, trop actives.
Le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme a déposé près de 50
plaintes contre les auteurs de ces opérations-commandos qui sévissent dans
les grandes surfaces dans toute la France.
Depuis 2009, des résultats commencent à apparaître. Certains de ces militants sont convoqués par les services de police et appelés à se présenter à des audiences devant les
Tribunaux dans divers points du pays.
Mais nous nous sentons un peu seuls car les premiers concernes sont l’Etat d’Israël et les entreprises israéliennes qui, à ce jour, sont très peu réactives.
Ici en France, nous agissons. Il est temps qu’Israël se réveille. C’est notre
intérêt et c’est le sien, en priorité.
Dites le leur. Dites le leur.
Ce que la France peut faire, Israël doit le faire aussi et sans tarder.
http://www.israel7.com
La France vient de prendre une décision concernant le port du voile et de la
burqa en invoquant le principe selon lequel cela est contraire à l’intérêt
de la république.
La France n’est en guerre contre personne et personne ne songe à faire la
guerre à la France. Pourtant, pour un simple voile, la France a pris une telle
décision.Par contre, faut-il le rappeler, Israël est un pays en état de
guerre, harcelé par des groupes terroristes, environné par des voisins
belliqueux.
Alors nous attendons qu’Israël prenne des décisions pour empêcher tout ce
qui est contraire à l’intérêt d’Israël, contraire à l’intérêt de la
sécurité d’Israël et de ses citoyens.
Là, je vise tous les Israéliens qui prennent le parti des adversaires,
adoptent et défendent le parti des ennemis.
Ceux qui sont contre la construction du rempart antiterroriste, appelé
communément le mur, et qui à Bilin ou ailleurs manifestent aux côtés des
ennemis d’Israël.
Je vise également ceux qui en diaspora, influencés par leur idéologie,
voudraient imposer leurs convictions , au besoin par la force ,au
gouvernants d’Israël alors qu’ils sont bien calés dans leur fauteuil
diasporique. Ceux la même veulent donner des leçons aux Israéliens qui ne
leur demandent rien.
Je préconise qu’Israël légifère contre l’antisionisme et contre
l’antisémitisme dans son pays.
C’est aujourd’hui essentiel, indispensable. Une telle loi préviendrait tous
les débordements, toutes les transgressions, trahisons à l’armée ou dans la
société. Elle aurait une influence sur ceux qui en diaspora risqueraient de
se voir interdire l’entrée en Israël, par exemple.
La France peut déchoir de la nationalité ses ressortissants qui commettent
ce genre de crime. Pourquoi pas Israël ? Quand on sait que les députés arabes
et même juifs abusent de leurs prérogatives ; quand on sait que des
intellectuels israéliens, des journalistes israéliens, des universitaires
israéliens, travaillent à la défaite d’Israël, appellent à sa mise au ban des
nations, se comportent comme un cheval de Troie.
Avec une telle mesure, les Netouré Karta fidèles d’Arafat, amoureux
d’Ahmadinedjad, ces antisionistes notoires et ostentatoires réfléchiraient à
deux fois avant de se pavaner aux cotes des anti-israéliens les plus
terribles.
Oui, je reste convaincu qu’il est urgent qu’Israël légifère contre
l’antisémitisme et l’antisionisme.
Les2 derniers cas d’antisémitisme commis
en Israël le 12/5/2010 :
Un jeune immigrant juif de Russie a été inculpé pour avoir attaqué un
étudiant de yeshiva (école talmudique) de Haïfa avec des pierres.
L’agresseur a crié à sa victime « dommage qu’Hitler ne vous ait pas tous
tués ».
A Jérusalem le 12 mai, des Arabes ont profané des pierres tombales au
cimetière du Mont des Oliviers. Les forces de police sont arrives sur les lieux.
Et ce n’est pas tout ; il est urgent qu’Israël prenne des mesures contre tous
ceux qui appellent à boycotter ses produits ; et particulièrement à l’encontre de
L’Autorité Palestinienne qui organise et encourage les sanctions a l’encontre d’Israël
en vue du boycott et du désinvestissement
Les actions de BDS empoisonnent la vie des Juifs de diaspora en général et
de France en particulier.
Comment négocier, comment parler de paix avec une Autorité qui vous fait la
guerre économique sur toute la planète ? Le gouvernement de cette autorité
palestinienne appelle officiellement à boycotter les produits israéliens.
Est ce acceptable ? Est-ce tolérable de la part d’un partenaire pour parler
de paix ? Et de nombreuses associations pro palestiniennes s’y soumettent
et sont très actives, trop actives.
Le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme a déposé près de 50
plaintes contre les auteurs de ces opérations-commandos qui sévissent dans
les grandes surfaces dans toute la France.
Depuis 2009, des résultats commencent à apparaître. Certains de ces militants sont convoqués par les services de police et appelés à se présenter à des audiences devant les
Tribunaux dans divers points du pays.
Mais nous nous sentons un peu seuls car les premiers concernes sont l’Etat d’Israël et les entreprises israéliennes qui, à ce jour, sont très peu réactives.
Ici en France, nous agissons. Il est temps qu’Israël se réveille. C’est notre
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Re: Actualité israëlienne
La soi disant "colonisation" israélienne : une erreur sémantique doublée d’un mensonge historique
Depuis son accession à la Présidence des Etats-Unis, Barak Obama critique les constructions israéliennes au-delà de la ligne verte, que la presse française traduit par le terme « colonisations ». De même, le Président Français Nicolas Sarkozy partage les condamnations de cette politique d’implantations israéliennes à l’est de Jérusalem, en recourrant à la notion de « colonisation ».
S’agissant des Palestiniens, lorsqu’ils sont interrogés sur les constructions israéliennes à l’Est de Jérusalem, ils les qualifient d’obstacle à la paix, et accusent au besoin, le Président américain de faire machine arrière sur son exigence d’un gel « de la colonisation », qui brise tout espoir d’une reprise des pourparlers de paix avec Israël. Enfin, les propos israéliens traduits en français, confirment une fois encore que l’Etat juif reste les yeux rivés sur son objectif concernant la « colonisation », bien que cette politique soit unanimement condamnée sur la scène internationale.
Ces déclarations laissent entendre qu’Israël est un Etat occupant (ce qui est blâmable) et qu’il se livre à une politique de colonisation (ce qui ne l’est pas moins). En réalité, l’opprobre jetée sur Israël est rendue possible grâce, d’une part, à une erreur sémantique concernant le terme de « colonisation », et, d’autre part, à un extraordinaire mensonge historique concernant la supposée « occupation ».
Le terme de « colonisation » résulte en fait d’une traduction incorrecte du mot construction ou aménagement. En anglais, le mot « settlement » recouvre pas moins de 17 sens dont celui « d’installation » ou de « peuplement » mais également celui de « colonie ». De même, en hébreu, le mot « lehityachev » signifie « s’installer » ou « peupler » puisque le verbe est tiré de la racine « Ychv » qui est encore la racine du verbe « asseoir ». Les mityachvim sont ainsi des personnes qui viennent « s’installer » ou « s’implanter » même si le mot hébreu recouvre également la notion de « colons ». Or, pour fustiger Israël, la presse recourt toujours à la notion de « colon » ou de « colonie ».
L’emploi du vocable « colonie », permet effectivement de considérer d’emblée Israël comme étant un Etat illégitime. En effet, dans son acception européenne, le terme désigne l’établissement de forces militaires sur un autre Etat pour imposer sa loi aux ressortissants et subtiliser les richesses qui s’y trouvent. Or, cette politique est condamnable en Droit international en vertu du « Droit des peuples à l’autodétermination » qu’il faut à tout prix favoriser, au moyen de mesures ou autres pressions pour faire cesser l’injuste situation.
A cette ambiguïté sémantique, vient s’ajouter le recours systématique à la notion de « territoires palestiniens occupés » pour installer dans l’opinion publique que les israéliens colonisent des terres prétendument palestiniennes.
Cette notion de « territoires palestiniens occupés » est la conséquence d’un formidable mensonge historique qui résulte d’une extrapolation de la notion de « territoires occupés » repris dans la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’Onu. Cette résolution, adoptée le 22 novembre 1967, affirme en effet « le caractère inadmissible de l’acquisition de territoires par la guerre » et la nécessité d’oeuvrer pour « une paix juste et durable » en exigeant, selon, la formulation anglaise : « Withdrawal of Israeli armed forces from territories occupied in the recent conflict » c’est-à-dire : « le Retrait des forces armées israéliennes de (ou des) territoires occupés lors du récent conflit ».
Or, au mépris de cette résolution 242, Israël s’obstinerait à poursuivre ses constructions à l’est de Jérusalem. Il est donc suggéré un règlement du conflit israélo-palestinien sur le modèle du traité de paix signé entre Israël et l’Egypte, qui s’est accompagné d’un retrait du désert du Sinaï occupé par Israël entre 1967 et 1979. La méthode ayant fait ses preuves, il suffit de calquer un processus prévoyant une restitution aux palestiniens des soi-disant « territoires palestiniens occupés ».
Une fois encore, et grâce à ce terme de « territoires palestiniens occupés » Israël est décrédibilisé, culpabilisé et objet de pressions internationales puisqu’il apparaît comme étant le seul responsable de l’enlisement de la situation. En réalité, dans la résolution 242, les « territoires occupés » n’étaient pas « palestiniens » mais bien « jordaniens ». Or, grâce à une substitution tout à fait habile, ces territoires (jordaniens) sont progressivement devenus « palestiniens ».
Rappelons en effet que le Royaume de Transjordanie (constitué le 25 mai 1946) a annexé la Cisjordanie et Jérusalem Est le 24 janvier 1949 et entériné cette annexion en 1950, en prenant le nom de « Royaume Hachémite de Jordanie ». La communauté internationale n’a jamais contesté cette annexion ni exigé du Roi Abdallah (assassiné le 20 juillet 1951) ou de son petit fils Hussein, qu’il restitue « les territoires annexés ». Ainsi, lorsque Israël a occupé la Cisjordanie et Jérusalem Est, à la suite de la guerre des 6 jours en 1967, il s’agissait de la partie orientale de la Jordanie et non de territoires dépendant d’une supposé souveraineté palestinienne. Par la suite, le Royaume de Jordanie a renoncé officiellement à sa souveraineté sur la Cisjordanie et Jérusalem Est (juillet 1988). Il a ainsi mis fin à la représentation électorale des Palestiniens au sein du parlement jordanien et redessiné les cartes du Royaume, désormais limité à la rive orientale du Jourdain : à compter de cette date, la Jordanie cessait d’être occupée.
Les Palestiniens ont immédiatement compris les conséquences dramatiques de cet abandon jordanien de souveraineté. Aussi, les Frères Musulmans se sont-ils empressés de déclarer nulle et non avenue la décision de juillet 1988 (le drapeau vert du Hamas a d’ailleurs été hissé sur l’université de Jordanie). Arafat et l’Olp ont employé une autre technique : ils ont commencé à faire glisser la notion de « territoires (jordaniens) occupés » vers celle de « territoires palestiniens occupés ». Pour ce faire, ils ont reconnu en novembre 1988, les résolutions 181 (concernant le partage de la Palestine de 1947) et 242 du Conseil de sécurité, et demandé le retrait des forces israéliennes des « territoires occupés » comme s’il s’agissait des leurs. Or, en Droit International, il était déjà trop tard puisque les territoires « jordaniens » occupés par Israël, ne l’étaient plus depuis juillet 1988.
Aujourd’hui, ce mensonge historique est cultivé par les pays musulmans qui ne font pas figurer le nom « Israël » sur les cartes de géographie mais celui de « Palestine ». Fatalement, ils considèrent le régime sioniste comme étant une « occupation », vérité que défend Ahmadinejad et qu’il entend faire triompher en éradiquant l’Etat juif au moyen, le cas échéant, de sa future arme atomique. La communauté internationale, responsable pour avoir cautionné la création d’Israël, cultive également ce mensonge historique en qualifiant les « territoires occupés » visés dans la résolution 242 de « territoires palestiniens », pour atténuer les tensions entre le monde occidental et le monde musulman.
Alors soit l’histoire de l’humanité doit reposer sur un mensonge historique (avec une disparition programmée d’Israël), soit la Palestine qui n’existe pas encore (et qui ne peut donc être occupée) pourra toujours s’établir sur les terres de Cisjordanie non annexées par Israël : à quelques mètres carrés près, il s’agit des frontières de 1967.
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=18401
Depuis son accession à la Présidence des Etats-Unis, Barak Obama critique les constructions israéliennes au-delà de la ligne verte, que la presse française traduit par le terme « colonisations ». De même, le Président Français Nicolas Sarkozy partage les condamnations de cette politique d’implantations israéliennes à l’est de Jérusalem, en recourrant à la notion de « colonisation ».
S’agissant des Palestiniens, lorsqu’ils sont interrogés sur les constructions israéliennes à l’Est de Jérusalem, ils les qualifient d’obstacle à la paix, et accusent au besoin, le Président américain de faire machine arrière sur son exigence d’un gel « de la colonisation », qui brise tout espoir d’une reprise des pourparlers de paix avec Israël. Enfin, les propos israéliens traduits en français, confirment une fois encore que l’Etat juif reste les yeux rivés sur son objectif concernant la « colonisation », bien que cette politique soit unanimement condamnée sur la scène internationale.
Ces déclarations laissent entendre qu’Israël est un Etat occupant (ce qui est blâmable) et qu’il se livre à une politique de colonisation (ce qui ne l’est pas moins). En réalité, l’opprobre jetée sur Israël est rendue possible grâce, d’une part, à une erreur sémantique concernant le terme de « colonisation », et, d’autre part, à un extraordinaire mensonge historique concernant la supposée « occupation ».
Le terme de « colonisation » résulte en fait d’une traduction incorrecte du mot construction ou aménagement. En anglais, le mot « settlement » recouvre pas moins de 17 sens dont celui « d’installation » ou de « peuplement » mais également celui de « colonie ». De même, en hébreu, le mot « lehityachev » signifie « s’installer » ou « peupler » puisque le verbe est tiré de la racine « Ychv » qui est encore la racine du verbe « asseoir ». Les mityachvim sont ainsi des personnes qui viennent « s’installer » ou « s’implanter » même si le mot hébreu recouvre également la notion de « colons ». Or, pour fustiger Israël, la presse recourt toujours à la notion de « colon » ou de « colonie ».
L’emploi du vocable « colonie », permet effectivement de considérer d’emblée Israël comme étant un Etat illégitime. En effet, dans son acception européenne, le terme désigne l’établissement de forces militaires sur un autre Etat pour imposer sa loi aux ressortissants et subtiliser les richesses qui s’y trouvent. Or, cette politique est condamnable en Droit international en vertu du « Droit des peuples à l’autodétermination » qu’il faut à tout prix favoriser, au moyen de mesures ou autres pressions pour faire cesser l’injuste situation.
A cette ambiguïté sémantique, vient s’ajouter le recours systématique à la notion de « territoires palestiniens occupés » pour installer dans l’opinion publique que les israéliens colonisent des terres prétendument palestiniennes.
Cette notion de « territoires palestiniens occupés » est la conséquence d’un formidable mensonge historique qui résulte d’une extrapolation de la notion de « territoires occupés » repris dans la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’Onu. Cette résolution, adoptée le 22 novembre 1967, affirme en effet « le caractère inadmissible de l’acquisition de territoires par la guerre » et la nécessité d’oeuvrer pour « une paix juste et durable » en exigeant, selon, la formulation anglaise : « Withdrawal of Israeli armed forces from territories occupied in the recent conflict » c’est-à-dire : « le Retrait des forces armées israéliennes de (ou des) territoires occupés lors du récent conflit ».
Or, au mépris de cette résolution 242, Israël s’obstinerait à poursuivre ses constructions à l’est de Jérusalem. Il est donc suggéré un règlement du conflit israélo-palestinien sur le modèle du traité de paix signé entre Israël et l’Egypte, qui s’est accompagné d’un retrait du désert du Sinaï occupé par Israël entre 1967 et 1979. La méthode ayant fait ses preuves, il suffit de calquer un processus prévoyant une restitution aux palestiniens des soi-disant « territoires palestiniens occupés ».
Une fois encore, et grâce à ce terme de « territoires palestiniens occupés » Israël est décrédibilisé, culpabilisé et objet de pressions internationales puisqu’il apparaît comme étant le seul responsable de l’enlisement de la situation. En réalité, dans la résolution 242, les « territoires occupés » n’étaient pas « palestiniens » mais bien « jordaniens ». Or, grâce à une substitution tout à fait habile, ces territoires (jordaniens) sont progressivement devenus « palestiniens ».
Rappelons en effet que le Royaume de Transjordanie (constitué le 25 mai 1946) a annexé la Cisjordanie et Jérusalem Est le 24 janvier 1949 et entériné cette annexion en 1950, en prenant le nom de « Royaume Hachémite de Jordanie ». La communauté internationale n’a jamais contesté cette annexion ni exigé du Roi Abdallah (assassiné le 20 juillet 1951) ou de son petit fils Hussein, qu’il restitue « les territoires annexés ». Ainsi, lorsque Israël a occupé la Cisjordanie et Jérusalem Est, à la suite de la guerre des 6 jours en 1967, il s’agissait de la partie orientale de la Jordanie et non de territoires dépendant d’une supposé souveraineté palestinienne. Par la suite, le Royaume de Jordanie a renoncé officiellement à sa souveraineté sur la Cisjordanie et Jérusalem Est (juillet 1988). Il a ainsi mis fin à la représentation électorale des Palestiniens au sein du parlement jordanien et redessiné les cartes du Royaume, désormais limité à la rive orientale du Jourdain : à compter de cette date, la Jordanie cessait d’être occupée.
Les Palestiniens ont immédiatement compris les conséquences dramatiques de cet abandon jordanien de souveraineté. Aussi, les Frères Musulmans se sont-ils empressés de déclarer nulle et non avenue la décision de juillet 1988 (le drapeau vert du Hamas a d’ailleurs été hissé sur l’université de Jordanie). Arafat et l’Olp ont employé une autre technique : ils ont commencé à faire glisser la notion de « territoires (jordaniens) occupés » vers celle de « territoires palestiniens occupés ». Pour ce faire, ils ont reconnu en novembre 1988, les résolutions 181 (concernant le partage de la Palestine de 1947) et 242 du Conseil de sécurité, et demandé le retrait des forces israéliennes des « territoires occupés » comme s’il s’agissait des leurs. Or, en Droit International, il était déjà trop tard puisque les territoires « jordaniens » occupés par Israël, ne l’étaient plus depuis juillet 1988.
Aujourd’hui, ce mensonge historique est cultivé par les pays musulmans qui ne font pas figurer le nom « Israël » sur les cartes de géographie mais celui de « Palestine ». Fatalement, ils considèrent le régime sioniste comme étant une « occupation », vérité que défend Ahmadinejad et qu’il entend faire triompher en éradiquant l’Etat juif au moyen, le cas échéant, de sa future arme atomique. La communauté internationale, responsable pour avoir cautionné la création d’Israël, cultive également ce mensonge historique en qualifiant les « territoires occupés » visés dans la résolution 242 de « territoires palestiniens », pour atténuer les tensions entre le monde occidental et le monde musulman.
Alors soit l’histoire de l’humanité doit reposer sur un mensonge historique (avec une disparition programmée d’Israël), soit la Palestine qui n’existe pas encore (et qui ne peut donc être occupée) pourra toujours s’établir sur les terres de Cisjordanie non annexées par Israël : à quelques mètres carrés près, il s’agit des frontières de 1967.
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Re: Actualité israëlienne
INTERVIEW:
"A chaque fois qu'une crise se profile, Israël a recours à la force"
Pour René Backmann, envoyé spécial du Nouvel Observateur en Israël, l'Etat hébreu, en prenant d'assaut les navires pro-palestiniens, s'est isolé encore un peu plus de la communauté internationale.
Pourquoi Israël a-t-il pris de nouveau le risque de détériorer encore un peu plus son image, déjà désastreuse, en usant de la force contre la flottille humanitaire pro-palestinienne ?
- Parce que c'est, depuis des années, sa principale manière de répondre à toutes sortes de problèmes. A chaque fois qu'une crise se profile, il y a recours à la force. Car, dans ce pays, il y a une tradition de recours à l'armée et une confiance dans les militaires que l'on ne retrouve pas ailleurs. Cela me rappelle le commentaire d'un éditorialiste du quotidien israélien Haaretz : "La force n'est pas la solution, elle est le problème".
Le recours à la force était d'autant moins judicieux face aux bateaux pro-palestiniens que l'opération a été extrêmement mal organisée, comme le répètent des experts militaires depuis deux jours, ici, en Israël. Ils disent que non seulement il n'y avait pas de raison de faire appel à des commandos contre des bateaux civils, mais qu'en outre les états-majors manquaient d'informations sur ces bateaux. Face à la résistance qu'ils ont rencontrée sur les navires, les soldats d'élites se sont retrouvés face à une situation totalement imprévue. De cette situation est née la panique, et de la panique l'utilisation des armes à feu.
Quel(s) autre(s) choix avait Israël ?
- Pour neutraliser les foules, il existe d'autres moyens, les gaz lacrymogènes par exemple. Il paraît qu'ils avaient aussi prévu d'utiliser des fusils qui tirent des balles contenant de la peinture. Mais au final, ils ont tiré à balles réelles. On a appris que deux soldats au moins se sont fait voler leurs pistolets, ce qui probablement a donné l'impression aux commandos d'avoir été accueillis par des armes à feu. Mais on n'a pas confirmation qu'il y avait de telles armes dans les bateaux. Par ailleurs, les Turcs, qui ont fouillé les embarcations avant leur départ, affirment qu'ils n'y ont pas trouvé d'armes.
Les humanitaires de la flottille se sont révélés être de fins stratèges puisque soit Israël laissait passer l'aide, soit il intervenait. Ce qui dans les deux cas aurait été une victoire des anti-blocus…
- Ce sont des humanitaires qui en effet ont un raisonnement politique. S'ils avaient forcé le blocus pour apporter à Gaza l'aide qu'ils avaient prévue (d'ailleurs des choses fort utiles comme du matériel de construction, des médicaments…), cela aurait été une sorte de légitimation du Hamas, ce qu'Israël voulait absolument éviter. C'est pourquoi Israël avait proposé aux bateaux de jeter l'ancre dans un port israélien, afin de contrôler la marchandise et d'acheminer lui-même l'aide à Gaza. L'autre choix proposé aux bateaux était de passer par un port égyptien. En cas de refus, Israël avait envisagé une troisième solution : procéder à la première option, mais par la force. Mais la résistance a mis l'Etat hébreu dans une position difficile puisqu'il s'est retrouvé à prendre d'assaut des bateaux civils. Ce que je ne comprends toujours pas, c'est pourquoi l'opération israélienne a été menée dans les eaux internationales.
L'intervention israélienne risque-t-elle de renforcer le Hamas ?
- Je ne crois pas. Ce qui est sûr, c'est que cela affaiblit Israël. Car, pour tous ceux qui ne le savaient pas encore, ils sont désormais au courant qu'il y a un blocus à Gaza. On a assisté à un énorme fiasco politique et diplomatique de la part d'Israël. Sur le plan politique, Israël a montré qu'il bouclait Gaza. Sur le plan diplomatique, les ambassadeurs israéliens ont été convoqués dans de nombreux pays à travers le monde, les Etats-Unis ont demandé des explications très précises sur ce qui s'était passé, et les relations avec la Turquie, d'où sont partis les bateaux et dont la majorité des civils tués lors de l'intervention étaient des ressortissants, se sont encore un peu plus tendues.
Or, jusqu'à récemment, la Turquie, qui est dans l'Otan, était le principal allié d'Israël dans la région. Après la guerre de Gaza, fin 2008-début 2009, qui avait jeté un sérieux froid dans les relations entre les deux pays, cette énorme maladresse diplomatique, en plus d'être un crime, ne va pas arranger les choses. Bref, si l'opération israélienne ne dessert pas le Hamas, elle dessert en revanche très certainement Israël, qui s'isole encore un peu plus de la communauté internationale. J'ai d'ailleurs vu arriver, mardi, en Israël l'équipe chargée de la sécurité de Tony Blair, qui est à la tête du Quartette pour le Proche-Orient. Cela signifie probablement qu'il est attendu dans les jours qui viennent.
Quelle est la réaction en Israël ?
- On assiste, comme toujours quand il s'agit des militaires, à une union sacrée autour de l'armée. Toutefois, Israël est encore hanté par le rapport Goldstone [qui dénonce les crimes de guerre commis par Israël et le Hamas lors de la guerre à Gaza, ndlr]. Le journaliste et député travailliste israélien Daniel Ben Simon considère que ce rapport est comme un miroir qui renvoie à l'Etat hébreu une image désastreuse de lui-même, faite de la tentation du recours aux armes et à la victimisation. C'est un traumatisme dont les Israéliens ont du mal à sortir.
Mais, politiquement, cela ne se traduit pas par grand-chose. Daniel Ben Simon estime que l'assaut des bateaux devrait déboucher sur une crise politique, qui pourrait mener à l'entrée du parti Kadima au gouvernement. Mais je ne crois pas à cette hypothèse qui me semble plus étrangère qu'israélienne. S'il devait y avoir une implication politique, elle concernerait Ehoud Barak : en tant que ministre de la Défense et chef du parti travailliste, il est dans une situation délicate, car on attend de son parti une position plus responsable.
L'Egypte a ordonné l'ouverture du terminal de Rafah pour l'acheminent de l'aide humanitaire. Est-ce qu'on peut y voir un fléchissement de la position égyptienne, ou n'est-ce que le temps de calmer les esprits ?
- Pour le président égyptien, c'est une manière de dire qu'il comprend les Palestiniens, qu'il est un pays frère, alors qu'il est critiqué par les pays de la région pour sa participation au blocus de Gaza. C'est juste un numéro politico-humanitaire.
Cet événement aura-t-il un impact sur les pourparlers indirects entre israéliens et Palestiniens ?
- Cela ne va pas les rendre très cordiaux… Mais cela ne risque pas de changer grand-chose, vu l'état d'avancement du processus... Un point cependant mérite d'être souligné : il est prévu que des manifestations communes Fatah/Hamas soient organisées en réaction à l'affaire des bateaux. Mais on est encore très loin de la réconciliation.
Et sur la position américaine vis-a-vis d'Israël ?
- Obama est littéralement exaspéré par la manière dont les Israéliens se comportent, notamment dans les négociations, où, estime-t-il, ils ne proposent rien et ne cherchent qu'à gagner du temps. Mais vu les contextes géopolitique et intérieur aux Etats-Unis, il est peu probable qu'Obama modifie sa politique à l'égard d'Israël.
Interview de René Backmann, envoyé spécial du Nouvel Observateur en Israël, par Sarah Halifa-Legrand
(Nouvelobs.com
"A chaque fois qu'une crise se profile, Israël a recours à la force"
Pour René Backmann, envoyé spécial du Nouvel Observateur en Israël, l'Etat hébreu, en prenant d'assaut les navires pro-palestiniens, s'est isolé encore un peu plus de la communauté internationale.
Pourquoi Israël a-t-il pris de nouveau le risque de détériorer encore un peu plus son image, déjà désastreuse, en usant de la force contre la flottille humanitaire pro-palestinienne ?
- Parce que c'est, depuis des années, sa principale manière de répondre à toutes sortes de problèmes. A chaque fois qu'une crise se profile, il y a recours à la force. Car, dans ce pays, il y a une tradition de recours à l'armée et une confiance dans les militaires que l'on ne retrouve pas ailleurs. Cela me rappelle le commentaire d'un éditorialiste du quotidien israélien Haaretz : "La force n'est pas la solution, elle est le problème".
Le recours à la force était d'autant moins judicieux face aux bateaux pro-palestiniens que l'opération a été extrêmement mal organisée, comme le répètent des experts militaires depuis deux jours, ici, en Israël. Ils disent que non seulement il n'y avait pas de raison de faire appel à des commandos contre des bateaux civils, mais qu'en outre les états-majors manquaient d'informations sur ces bateaux. Face à la résistance qu'ils ont rencontrée sur les navires, les soldats d'élites se sont retrouvés face à une situation totalement imprévue. De cette situation est née la panique, et de la panique l'utilisation des armes à feu.
Quel(s) autre(s) choix avait Israël ?
- Pour neutraliser les foules, il existe d'autres moyens, les gaz lacrymogènes par exemple. Il paraît qu'ils avaient aussi prévu d'utiliser des fusils qui tirent des balles contenant de la peinture. Mais au final, ils ont tiré à balles réelles. On a appris que deux soldats au moins se sont fait voler leurs pistolets, ce qui probablement a donné l'impression aux commandos d'avoir été accueillis par des armes à feu. Mais on n'a pas confirmation qu'il y avait de telles armes dans les bateaux. Par ailleurs, les Turcs, qui ont fouillé les embarcations avant leur départ, affirment qu'ils n'y ont pas trouvé d'armes.
Les humanitaires de la flottille se sont révélés être de fins stratèges puisque soit Israël laissait passer l'aide, soit il intervenait. Ce qui dans les deux cas aurait été une victoire des anti-blocus…
- Ce sont des humanitaires qui en effet ont un raisonnement politique. S'ils avaient forcé le blocus pour apporter à Gaza l'aide qu'ils avaient prévue (d'ailleurs des choses fort utiles comme du matériel de construction, des médicaments…), cela aurait été une sorte de légitimation du Hamas, ce qu'Israël voulait absolument éviter. C'est pourquoi Israël avait proposé aux bateaux de jeter l'ancre dans un port israélien, afin de contrôler la marchandise et d'acheminer lui-même l'aide à Gaza. L'autre choix proposé aux bateaux était de passer par un port égyptien. En cas de refus, Israël avait envisagé une troisième solution : procéder à la première option, mais par la force. Mais la résistance a mis l'Etat hébreu dans une position difficile puisqu'il s'est retrouvé à prendre d'assaut des bateaux civils. Ce que je ne comprends toujours pas, c'est pourquoi l'opération israélienne a été menée dans les eaux internationales.
L'intervention israélienne risque-t-elle de renforcer le Hamas ?
- Je ne crois pas. Ce qui est sûr, c'est que cela affaiblit Israël. Car, pour tous ceux qui ne le savaient pas encore, ils sont désormais au courant qu'il y a un blocus à Gaza. On a assisté à un énorme fiasco politique et diplomatique de la part d'Israël. Sur le plan politique, Israël a montré qu'il bouclait Gaza. Sur le plan diplomatique, les ambassadeurs israéliens ont été convoqués dans de nombreux pays à travers le monde, les Etats-Unis ont demandé des explications très précises sur ce qui s'était passé, et les relations avec la Turquie, d'où sont partis les bateaux et dont la majorité des civils tués lors de l'intervention étaient des ressortissants, se sont encore un peu plus tendues.
Or, jusqu'à récemment, la Turquie, qui est dans l'Otan, était le principal allié d'Israël dans la région. Après la guerre de Gaza, fin 2008-début 2009, qui avait jeté un sérieux froid dans les relations entre les deux pays, cette énorme maladresse diplomatique, en plus d'être un crime, ne va pas arranger les choses. Bref, si l'opération israélienne ne dessert pas le Hamas, elle dessert en revanche très certainement Israël, qui s'isole encore un peu plus de la communauté internationale. J'ai d'ailleurs vu arriver, mardi, en Israël l'équipe chargée de la sécurité de Tony Blair, qui est à la tête du Quartette pour le Proche-Orient. Cela signifie probablement qu'il est attendu dans les jours qui viennent.
Quelle est la réaction en Israël ?
- On assiste, comme toujours quand il s'agit des militaires, à une union sacrée autour de l'armée. Toutefois, Israël est encore hanté par le rapport Goldstone [qui dénonce les crimes de guerre commis par Israël et le Hamas lors de la guerre à Gaza, ndlr]. Le journaliste et député travailliste israélien Daniel Ben Simon considère que ce rapport est comme un miroir qui renvoie à l'Etat hébreu une image désastreuse de lui-même, faite de la tentation du recours aux armes et à la victimisation. C'est un traumatisme dont les Israéliens ont du mal à sortir.
Mais, politiquement, cela ne se traduit pas par grand-chose. Daniel Ben Simon estime que l'assaut des bateaux devrait déboucher sur une crise politique, qui pourrait mener à l'entrée du parti Kadima au gouvernement. Mais je ne crois pas à cette hypothèse qui me semble plus étrangère qu'israélienne. S'il devait y avoir une implication politique, elle concernerait Ehoud Barak : en tant que ministre de la Défense et chef du parti travailliste, il est dans une situation délicate, car on attend de son parti une position plus responsable.
L'Egypte a ordonné l'ouverture du terminal de Rafah pour l'acheminent de l'aide humanitaire. Est-ce qu'on peut y voir un fléchissement de la position égyptienne, ou n'est-ce que le temps de calmer les esprits ?
- Pour le président égyptien, c'est une manière de dire qu'il comprend les Palestiniens, qu'il est un pays frère, alors qu'il est critiqué par les pays de la région pour sa participation au blocus de Gaza. C'est juste un numéro politico-humanitaire.
Cet événement aura-t-il un impact sur les pourparlers indirects entre israéliens et Palestiniens ?
- Cela ne va pas les rendre très cordiaux… Mais cela ne risque pas de changer grand-chose, vu l'état d'avancement du processus... Un point cependant mérite d'être souligné : il est prévu que des manifestations communes Fatah/Hamas soient organisées en réaction à l'affaire des bateaux. Mais on est encore très loin de la réconciliation.
Et sur la position américaine vis-a-vis d'Israël ?
- Obama est littéralement exaspéré par la manière dont les Israéliens se comportent, notamment dans les négociations, où, estime-t-il, ils ne proposent rien et ne cherchent qu'à gagner du temps. Mais vu les contextes géopolitique et intérieur aux Etats-Unis, il est peu probable qu'Obama modifie sa politique à l'égard d'Israël.
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Re: Actualité israëlienne
Israël fait face à un boycott culturel international
Israël doit faire face, après le déluge de protestations internationales suite à la violente attaque de la flottille de la Liberté, à la menace d’un boycott culturel et artistique après l’annulation de plusieurs groupes de leur concert à Tel-Aviv.
Le célèbre groupe américain de rock alternatif « The Pixies » vient, en effet, de d’annuler leur concert, prévu mercredi à Tel-Aviv, en raison des événements politiques survenus dernièrement.
Leur promoteur du groupe à Tel Aviv, Shuki Weiss a, cependant, déclaré qu’Israël faisait face à un terrorisme culturel »
Même si le communiqué du groupe ne fait pas directement allusion à l’attaque de la flottille humanitaire puisqu’ils ont invoqué « des événements en dehors de notre contrôle ont joué contre nous », les organisateurs ont, néanmoins, assuré que l’annulation était liée aux récents événements et était une sorte de protestation contre l’attaque menée par Israël.
The Pixies ne sont d’ailleurs pas les seuls à avoir décidé d’annuler leur concert, puisque les groupes britanniques Gorillaz et Klaxons, avaient eux aussi annulé, jeudi dernier leurs concert prévu samedi en compagnie du groupe Placebo qui s’est, lui, produit normalement.
L’annulation récente, la plus remarquée, a été celle d’une figure intellectuelle influente du Rock britannique depuis les années 80, Elvis Costello qui devait présenter son dernier album en Israël fin juin mais qui l’a finalement annulé à cause de « l’intimidation et l’humiliation des palestiniens » précise son communiqué
Le guitariste de légende, Carlos Santana et le père du rap américain, Gil Scott-Heron avaient, eux aussi, annulé des concerts dans le pays pour des raisons politiques.
Source:alkhabar
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Re: Actualité israëlienne
Israël salue les sanctions onusiennes contre l'Iran mais veut plus
C'est un coup, mais pas un coup critique, titre ce 10 juin le quotidien le plus lu en Israël, Le yediot Aharonot qui ouvre ses colonnes à un spécialiste de l'Iran et des questions nucléaires. Le quotidien salue la décision du Conseil de sécurité et l'appui décisif des Etats-Unis, mais rappelle aussi que pour de nombreux responsables israéliens, il ne s'agit pas encore des « sanctions paralysantes » dont la secrétaire d'Etat américaine avait un jour menacé l'Iran.
L'Etat hébreu est satisfait mais veut plus. « Ces nouvelles sanctions peuvent effectivement affecter l'industrie militaire et le développement du programme nucléaire iranien » explique le spécialiste du Yédiot. Mais la « mauvaise nouvelle » poursuit-il, «c'est qu'elles n'auront certainement aucun effet sur la détermination iranienne de parvenir à la bombe atomique».
« Nous espérons que cette mesure positive sera suivie d'actes décisifs d'autres pays », résume donc le Premier ministre israélien qui compte sur de nouvelles sanctions dans le secteur énergétique notamment. Pour Benjamin Netanyahu qui a fait de la menace iranienne une priorité de sa législature, « la plus grande menace pour la paix, c'est que les régimes les plus dangereux au monde se dotent de l'arme la plus dangereuse ».
Par:Catherine Monnet
C'est un coup, mais pas un coup critique, titre ce 10 juin le quotidien le plus lu en Israël, Le yediot Aharonot qui ouvre ses colonnes à un spécialiste de l'Iran et des questions nucléaires. Le quotidien salue la décision du Conseil de sécurité et l'appui décisif des Etats-Unis, mais rappelle aussi que pour de nombreux responsables israéliens, il ne s'agit pas encore des « sanctions paralysantes » dont la secrétaire d'Etat américaine avait un jour menacé l'Iran.
L'Etat hébreu est satisfait mais veut plus. « Ces nouvelles sanctions peuvent effectivement affecter l'industrie militaire et le développement du programme nucléaire iranien » explique le spécialiste du Yédiot. Mais la « mauvaise nouvelle » poursuit-il, «c'est qu'elles n'auront certainement aucun effet sur la détermination iranienne de parvenir à la bombe atomique».
« Nous espérons que cette mesure positive sera suivie d'actes décisifs d'autres pays », résume donc le Premier ministre israélien qui compte sur de nouvelles sanctions dans le secteur énergétique notamment. Pour Benjamin Netanyahu qui a fait de la menace iranienne une priorité de sa législature, « la plus grande menace pour la paix, c'est que les régimes les plus dangereux au monde se dotent de l'arme la plus dangereuse ».
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Re: Actualité israëlienne
Le Hamas se fait soigner en Israël
Le Vice Ministre du Développement régional, M. Ayoub Kara est membre du Likoud issu de la population druze israélienne. Il s’est rendu en visite dans l’un des centres hospitaliers les plus avancés en Israël et dans le monde, l’hôpital Ikhilov, plus précisément dans le département des patients venus des pays arabes. Là, on a fait part au Vice Ministre de l’hospitalisation d’une centaine de patients arabes par mois venus de la Bande de Gaza dont la plupart par l’entremise direct de la direction du Hamas.
Le Professeur Gaby Barabash, directeur du Centre hospitalier Ikhilov a signalé au Vice Ministre Kara que, mise à part les patients de la Bande de Gaza, d’autres malades proviennent d’Etats arabes ennemis qui n’entretiennent aucun contact diplomatique avec l’Etat d’Israël. Il a précisé que tous ces patients arabes font des efforts pour être hospitalisés ici du fait de la dévotion du personnel médical et du haut niveau des soins intenses qui leur sont prodigués. Et presque tous reviennent dans leurs pays rétablis et en meilleure santé.
Le Professeur Barabash a tenu à préciser que le Centre hospitalier Ikhilov n’a aucun problème à ce qu’un patient nécessitant une greffe reçoive un organe compatible de la part d’un parent résidant dans un pays arabe. Pourvu que ce ne soit pas fait par achat d’organe telle que la loi l’interdit en Israël. Il a ajouté que même les accompagnateurs et les parents des patients jouissent d’un chaleureux accueil et de l’hospitalité avec chambre et nourriture et ceci gratuitement comme service octroyé par l’hôpital.
Au terme de sa visite, le Vice Ministre Ayoub Kara a dit que chaque mois, l’Etat d’Israël retourne à leurs familles des centaines de malades arabes de Gaza rétablis alors que beaucoup y étaient arrivés en état d’agonie et que le leadership du Hamas jouit de cette situation où le système médical israélien ne discrimine pas les patients en fonction de leur appartenance ethnique. Et même plus, les patients de Gaza on droit à des avantages résultant de l’approche humaine et humaniste qui est une valeur suprême dans l’Etat d’Israël.
« Il est temps que le Hamas nous retourne qu’une infime partie en échange de cet altruisme en libérant un de nos fils détenu en otage chez eux depuis quatre ans, sans soins et sans avoir été visité par quiconque, face aux centaines d’Arabes de Gaza qu’Israël sauve chaque mois ». C’est l’appel du Vice Ministre Kara et d’ajouter: « J’appelle les Etats arabes qui connaissent très bien qu’elle est notre contribution médicale à leur égard d’exiger la libération de Gilad Shalit. »
La question qui se pose: comment les milliers d’Arabes ayant bénéficié à l’hôpital Ikhilov de soins avancés qu’on ne peut espérer recevoir dans un environnement médical arabe, ne se soient-ils pas fait ambassadeurs d’une meilleure cordialité avec Israël et de prôner l’amitié et la reconnaissance de l’Etat juif? Comment aucune voix parmi ces personnes dont l’état de santé était critique ne s’est faite témoin de ce qui se pratique en Israël dans les hopitaux et que tout un chacun peut constater en s’y rendant? Aucun nom de ces Arabes soignés à Ikhilov n’est devenu célèbre et a fait l’objet de reportage journalistique, si ce n’est un, mais dont on a pris bien soin de cacher qu’il était passé par le Centre médical Ikhilov.
C’est l’exemple quasiment emblématique d’un résident arabe de la Bande de Gaza ayant reçu des coups de couteau arrivé en état grave à l’hôpital Ikhilov et qui en est sorti la vie sauve grâce aux soins qui lui furent prodigués. Cet personne n’est autre que le père de Mouhamad A-Dura. Dans l’affaire de faux médiatique la plus énorme de l’histoire des Communications, on prétend que l’enfant Mouhamad A-Dura a été tué par des balles de Tsahal au carrefour de Netzarim dans la Bande de Gaza le 30 septembre 2000. Le père A-Dura lui a prétendu que les balles israéliennes les visant l’ont blessé à plusieurs endroits. Pour prouver ses dires, il a montré ses cicatrices aux caméras de télévision. Un médecin israélien d’origine française, le docteur Yehouda David, membre de l’équipe qui l’avait soigné bien avant l’incident de Netzarim, a déclaré à la presse que les cicatrices montrées résultaient de blessures de coups de couteau soignées à Ikhilov bien avant le 30 septembre 2000.
Le professeur Barabash, directeur du Centre hospitalier Ikhilov, aurait pu ne pas omettre de mentionner cette importante contribution du système israélien de santé au Hamas et à sauver des vies humaines de Gaza.
(Meir Ben-Hayoun pour Israël 7)
Le Vice Ministre du Développement régional, M. Ayoub Kara est membre du Likoud issu de la population druze israélienne. Il s’est rendu en visite dans l’un des centres hospitaliers les plus avancés en Israël et dans le monde, l’hôpital Ikhilov, plus précisément dans le département des patients venus des pays arabes. Là, on a fait part au Vice Ministre de l’hospitalisation d’une centaine de patients arabes par mois venus de la Bande de Gaza dont la plupart par l’entremise direct de la direction du Hamas.
Le Professeur Gaby Barabash, directeur du Centre hospitalier Ikhilov a signalé au Vice Ministre Kara que, mise à part les patients de la Bande de Gaza, d’autres malades proviennent d’Etats arabes ennemis qui n’entretiennent aucun contact diplomatique avec l’Etat d’Israël. Il a précisé que tous ces patients arabes font des efforts pour être hospitalisés ici du fait de la dévotion du personnel médical et du haut niveau des soins intenses qui leur sont prodigués. Et presque tous reviennent dans leurs pays rétablis et en meilleure santé.
Le Professeur Barabash a tenu à préciser que le Centre hospitalier Ikhilov n’a aucun problème à ce qu’un patient nécessitant une greffe reçoive un organe compatible de la part d’un parent résidant dans un pays arabe. Pourvu que ce ne soit pas fait par achat d’organe telle que la loi l’interdit en Israël. Il a ajouté que même les accompagnateurs et les parents des patients jouissent d’un chaleureux accueil et de l’hospitalité avec chambre et nourriture et ceci gratuitement comme service octroyé par l’hôpital.
Au terme de sa visite, le Vice Ministre Ayoub Kara a dit que chaque mois, l’Etat d’Israël retourne à leurs familles des centaines de malades arabes de Gaza rétablis alors que beaucoup y étaient arrivés en état d’agonie et que le leadership du Hamas jouit de cette situation où le système médical israélien ne discrimine pas les patients en fonction de leur appartenance ethnique. Et même plus, les patients de Gaza on droit à des avantages résultant de l’approche humaine et humaniste qui est une valeur suprême dans l’Etat d’Israël.
« Il est temps que le Hamas nous retourne qu’une infime partie en échange de cet altruisme en libérant un de nos fils détenu en otage chez eux depuis quatre ans, sans soins et sans avoir été visité par quiconque, face aux centaines d’Arabes de Gaza qu’Israël sauve chaque mois ». C’est l’appel du Vice Ministre Kara et d’ajouter: « J’appelle les Etats arabes qui connaissent très bien qu’elle est notre contribution médicale à leur égard d’exiger la libération de Gilad Shalit. »
La question qui se pose: comment les milliers d’Arabes ayant bénéficié à l’hôpital Ikhilov de soins avancés qu’on ne peut espérer recevoir dans un environnement médical arabe, ne se soient-ils pas fait ambassadeurs d’une meilleure cordialité avec Israël et de prôner l’amitié et la reconnaissance de l’Etat juif? Comment aucune voix parmi ces personnes dont l’état de santé était critique ne s’est faite témoin de ce qui se pratique en Israël dans les hopitaux et que tout un chacun peut constater en s’y rendant? Aucun nom de ces Arabes soignés à Ikhilov n’est devenu célèbre et a fait l’objet de reportage journalistique, si ce n’est un, mais dont on a pris bien soin de cacher qu’il était passé par le Centre médical Ikhilov.
C’est l’exemple quasiment emblématique d’un résident arabe de la Bande de Gaza ayant reçu des coups de couteau arrivé en état grave à l’hôpital Ikhilov et qui en est sorti la vie sauve grâce aux soins qui lui furent prodigués. Cet personne n’est autre que le père de Mouhamad A-Dura. Dans l’affaire de faux médiatique la plus énorme de l’histoire des Communications, on prétend que l’enfant Mouhamad A-Dura a été tué par des balles de Tsahal au carrefour de Netzarim dans la Bande de Gaza le 30 septembre 2000. Le père A-Dura lui a prétendu que les balles israéliennes les visant l’ont blessé à plusieurs endroits. Pour prouver ses dires, il a montré ses cicatrices aux caméras de télévision. Un médecin israélien d’origine française, le docteur Yehouda David, membre de l’équipe qui l’avait soigné bien avant l’incident de Netzarim, a déclaré à la presse que les cicatrices montrées résultaient de blessures de coups de couteau soignées à Ikhilov bien avant le 30 septembre 2000.
Le professeur Barabash, directeur du Centre hospitalier Ikhilov, aurait pu ne pas omettre de mentionner cette importante contribution du système israélien de santé au Hamas et à sauver des vies humaines de Gaza.
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Re: Actualité israëlienne
Mobilisation en Israël pour la libération de Gilad Shalit
Une immense foule a accompagné ses parents jusque sous les fenêtres du premier ministre.
La grande marche organisée par les parents de Gilad Shalit est arrivée hier à Jérusalem. Partis il y a douze jours de leur domicile de Mitzpe Hila, au nord d'Israël, les parents du soldat israélien prisonnier du Hamas à Gaza ont traversé la moitié du pays du nord au sud, ralliant au total plus de 200 000 participants pendant leur périple.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées hier soir pour une grande manifestation dans le parc de l'Indépendance, au centre de Jérusalem. La police avait bloqué en fin d'après-midi la plupart des routes du centre-ville, et l'autoroute qui relie la ville à Tel-Aviv avait été fermée à la circulation.
À la fin du rassemblement, la famille de Gilad Shalit devait s'installer dans une tente devant la résidence du premier ministre, à quelques centaines de mètres de là, avec l'intention d'y demeurer jusqu'à ce que le gouvernement israélien finisse par accepter d'échanger le captif contre le millier de prisonniers palestiniens que réclame le Hamas. Benyamin Nétanyahou avait annoncé la semaine dernière qu'il était prêt à payer «un prix élevé» pour obtenir la libération du caporal Shalit, prisonnier depuis quatre ans dans la bande de Gaza.
Restrictions
Mais il avait aussi ajouté qu'il n'entendait pas payer «n'importe quel prix», et notamment n'était pas prêt à libérer une dizaine de noms figurant sur la liste réclamée par le Hamas, parmi lesquels des anciens chefs de réseaux impliqués dans des attentats terroristes, ni à autoriser certains prisonniers estimés dangereux à retourner en Cisjordanie.
Ces restrictions avaient déjà fait capoter les négociations menées par l'intermédiaire des Allemands et des Égyptiens en décembre dernier.
Un petit groupe formé par des parents de victimes d'attentats et opposé à la libération de prisonniers accusés de crimes de sang a annoncé son intention de camper lui aussi devant la résidence de Nétanyahou.
Affaire nationale
La cause de Gilad Shalit est devenue depuis longtemps déjà une affaire nationale en Israël, et un sujet de controverse. Un certain nombre de responsables des services de sécurité israéliens est opposé au marché léonin proposé par le Hamas. Ils invoquent le danger représenté par certains des prisonniers, qui pourraient reconstituer les réseaux qui avaient lancé lors de la seconde intifada, au début des années 2000, une vague d'attentats sanglants en Israël. Ils mettent aussi en garde contre le dangereux précédent que constituerait un tel échange, et le risque de nouveaux enlèvements.
Ce dernier argument est contesté par les partisans d'une libération, qui invoquent les précédents échanges de prisonniers palestiniens ou libanais contre les corps de soldats israéliens tués.
Noam Shalit, le père du soldat prisonnier, a déclaré qu'après les récents allégements du blocus de Gaza, le gouvernement devait faire un pas supplémentaire en acceptant de libérer les prisonniers réclamés par le Hamas.
lefigaro
Une immense foule a accompagné ses parents jusque sous les fenêtres du premier ministre.
La grande marche organisée par les parents de Gilad Shalit est arrivée hier à Jérusalem. Partis il y a douze jours de leur domicile de Mitzpe Hila, au nord d'Israël, les parents du soldat israélien prisonnier du Hamas à Gaza ont traversé la moitié du pays du nord au sud, ralliant au total plus de 200 000 participants pendant leur périple.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées hier soir pour une grande manifestation dans le parc de l'Indépendance, au centre de Jérusalem. La police avait bloqué en fin d'après-midi la plupart des routes du centre-ville, et l'autoroute qui relie la ville à Tel-Aviv avait été fermée à la circulation.
À la fin du rassemblement, la famille de Gilad Shalit devait s'installer dans une tente devant la résidence du premier ministre, à quelques centaines de mètres de là, avec l'intention d'y demeurer jusqu'à ce que le gouvernement israélien finisse par accepter d'échanger le captif contre le millier de prisonniers palestiniens que réclame le Hamas. Benyamin Nétanyahou avait annoncé la semaine dernière qu'il était prêt à payer «un prix élevé» pour obtenir la libération du caporal Shalit, prisonnier depuis quatre ans dans la bande de Gaza.
Restrictions
Mais il avait aussi ajouté qu'il n'entendait pas payer «n'importe quel prix», et notamment n'était pas prêt à libérer une dizaine de noms figurant sur la liste réclamée par le Hamas, parmi lesquels des anciens chefs de réseaux impliqués dans des attentats terroristes, ni à autoriser certains prisonniers estimés dangereux à retourner en Cisjordanie.
Ces restrictions avaient déjà fait capoter les négociations menées par l'intermédiaire des Allemands et des Égyptiens en décembre dernier.
Un petit groupe formé par des parents de victimes d'attentats et opposé à la libération de prisonniers accusés de crimes de sang a annoncé son intention de camper lui aussi devant la résidence de Nétanyahou.
Affaire nationale
La cause de Gilad Shalit est devenue depuis longtemps déjà une affaire nationale en Israël, et un sujet de controverse. Un certain nombre de responsables des services de sécurité israéliens est opposé au marché léonin proposé par le Hamas. Ils invoquent le danger représenté par certains des prisonniers, qui pourraient reconstituer les réseaux qui avaient lancé lors de la seconde intifada, au début des années 2000, une vague d'attentats sanglants en Israël. Ils mettent aussi en garde contre le dangereux précédent que constituerait un tel échange, et le risque de nouveaux enlèvements.
Ce dernier argument est contesté par les partisans d'une libération, qui invoquent les précédents échanges de prisonniers palestiniens ou libanais contre les corps de soldats israéliens tués.
Noam Shalit, le père du soldat prisonnier, a déclaré qu'après les récents allégements du blocus de Gaza, le gouvernement devait faire un pas supplémentaire en acceptant de libérer les prisonniers réclamés par le Hamas.
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Re: Actualité israëlienne
j'ai vu un documentaire avant hier:une table ronde animé par khan chaine parlementaire française:ou un juif de france qui est installé a shangai depuis plus de 10 ans avec sa famille:la comunauté juif en chine pour préparé l'avenir d'israel car il dit que le changement viendra de chine dans le monde et la future puissance économique et militaire sera la chine ;pour quant la communauté algerienne en chine qui prépare ce changement mondial.il faut y croire.
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Re: Actualité israëlienne
Netanyahu met en garde le Liban et le Hamas
«Je veux que cela soit clair pour le Hamas, et aussi pour le gouvernement libanais que l'on considère responsable de la violente provocation contre nos soldats: ne mettez pas à l'épreuve notre détermination à défendre les civils et les soldats d'Israël», a-t-il déclaré dans une déclaration remise aux médias.
Cette déclaration, en hébreu et sous forme de texte et de vidéo, intervient au lendemain des plus graves incidents frontaliers israélo-libanais depuis 2006, dans lesquels ont été tués un journaliste et deux soldats libanais, et un colonel israélien.
Vendredi, une roquette tirée depuis la bande de Gaza, territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a explosé dans la ville israélienne d'Ashkelon (sud). Lundi, des roquettes vraisemblablement tirées depuis le territoire égyptien ont atteint la station israélienne d'Eilat, sur la mer Rouge, et la ville jordanienne voisine d'Aqaba.
L'Egypte a imputé les attaques sur Eilat à des militants palestiniens basés à Gaza qui se seraient introduits dans la péninsule égyptienne du Sinaï, bien que le Hamas ait rejeté toute responsabilité dans ces tirs.
«Notre politique est claire», a encore déclaré M. Netanyahu. «Israël répond, et continuera à répondre avec force à toute attaque contre ses civils et ses soldats».
Dans un communiqué séparé en langue anglaise, Le Premier ministre israélien s'est adressé à la communauté internationale.
«Tirer des missiles sur des civils est un crime de guerre, et des attaques délibérées contre des soldats sont de flagrants actes d'agression», a-t-il dit. «Israël attend que la communauté internationale condamne de telles attaques dans les termes les plus fermes possibles».
«Au sein de la communauté internationale, tous ceux qui veulent la paix devraient soutenir le droit d'Israël à se défendre contre ceux qui attaquent les innocents et cherchent à détruire la paix», a-t-il ajouté.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a adressé mercredi une sévère mise en garde aux voisins de son pays, au lendemain d'un accrochage meurtrier à la frontière israélo-libanaise et après des tirs de roquette sur le sud d'Israël.
«Je veux que cela soit clair pour le Hamas, et aussi pour le gouvernement libanais que l'on considère responsable de la violente provocation contre nos soldats: ne mettez pas à l'épreuve notre détermination à défendre les civils et les soldats d'Israël», a-t-il déclaré dans une déclaration remise aux médias.
Cette déclaration, en hébreu et sous forme de texte et de vidéo, intervient au lendemain des plus graves incidents frontaliers israélo-libanais depuis 2006, dans lesquels ont été tués un journaliste et deux soldats libanais, et un colonel israélien.
Vendredi, une roquette tirée depuis la bande de Gaza, territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a explosé dans la ville israélienne d'Ashkelon (sud). Lundi, des roquettes vraisemblablement tirées depuis le territoire égyptien ont atteint la station israélienne d'Eilat, sur la mer Rouge, et la ville jordanienne voisine d'Aqaba.
L'Egypte a imputé les attaques sur Eilat à des militants palestiniens basés à Gaza qui se seraient introduits dans la péninsule égyptienne du Sinaï, bien que le Hamas ait rejeté toute responsabilité dans ces tirs.
«Notre politique est claire», a encore déclaré M. Netanyahu. «Israël répond, et continuera à répondre avec force à toute attaque contre ses civils et ses soldats».
Dans un communiqué séparé en langue anglaise, Le Premier ministre israélien s'est adressé à la communauté internationale.
«Tirer des missiles sur des civils est un crime de guerre, et des attaques délibérées contre des soldats sont de flagrants actes d'agression», a-t-il dit. «Israël attend que la communauté internationale condamne de telles attaques dans les termes les plus fermes possibles».
«Au sein de la communauté internationale, tous ceux qui veulent la paix devraient soutenir le droit d'Israël à se défendre contre ceux qui attaquent les innocents et cherchent à détruire la paix», a-t-il ajouté.
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Re: Actualité israëlienne
israel s'enerve planifie agresse tue viole ,mais les pays arabe devant leur responsabilité historique ,car nous sommes devant un dilem qui marque que les arabes ont proposés plusieurs cadress de paix ,mais le loup sioniste évite toutes paix bicause you ave, no gazoline.
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Re: Actualité israëlienne
soigné et operer des malades arabes a ikhilov c'est bien, on peut en parler et dire que vous mérité une médaille des arabes pour le travaille que vous faites;mais malheureusement la désolation et les meurtres quantifiaient et qualifiaient de bcp de palestinien meurtrie dans leur chairs ,vous ne faites pas bcp pour denoncer ces camps de concentration créer par l'état israélien .j'ai vu un documentaire sur arte des juifs allemands comment ont les traités la différence n'est pas grande;est ce que vous êtes des ogres du nazisme. je pense que non,alors faites plus pour la paix, Et venir dans les pays arabes pour former vos cousins arabes a une technologies médicales que vous maitrisez et dieu peut être vous le rendra .
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Re: Actualité israëlienne
Le James Bond turc qui inquiète Israël
Le dernier épisode de la franchise turque à succès, The Valley of the Wolves, revient sur l’attaque israélienne d’une flottille humanitaire au large de Gaza. Programme controversé : de la poudre, un public, et beaucoup de nationalisme.
"Je ne sais pas quelle partie de cette terre vous a été promise. Mais je vous promets de vous envoyer six pieds sous terre." Entre deux explosions de décors et quelques ralentis iconiques, la punchline façon Michael Bay du Proche-Orient donne déjà le ton du film, The Valley of the Wolves – Palestine.
Elle est scandée par le héros Polat Alemdar, un équivalent turc de James Bond qui officie depuis 2003 dans la série télévisée très populaire, The Valley of the Wolves, et ses déclinaisons au cinéma.
Dans ses dernières aventures, le héros local s’offre une virée punitive en Israël, pour venger les victimes de l’attaque (bien réelle) d’une flottille humanitaire à destination de Gaza le 31 mai dernier. Quelques semaines avant sa sortie officielle, cette relecture subversive de l’actualité récente crée déjà la polémique, et pourrait, selon des observateurs, troubler encore un peu plus les relations diplomatiques entre la Turquie et Israël.
Des explosions au service d’une cause
Prévue dans les cinémas pour le 28 janvier, The Valley of the Wolves – Palestine débute par la reconstitution de l’attaque de la flottille humanitaire (Mavi Marmara), qui avait coûté la vie à 9 militants turcs pro-palestiniens.
L’abordage par l’armée israélienne, diffusé en boucle sur tous les canaux d’information du monde, avait suscité l’indignation de la communauté internationale et gelé les relations entre Ankara et Jérusalem.
C’est ici qu’intervient le héros du film, Polat Alemdar (incarné par Necati Sasmaz), dépêché en Israël pour retrouver les commanditaires de l’attaque et venger ses victimes.
Car le dernier volet de la franchise The Valley of the Wolves est bien un film d’action, un blockbuster monstre (plus de 10 millions de dollars de budget, le plus important de l’histoire du cinéma turc) qui joue sur les vieux codes hollywoodiens : héros sacrificiel, ennemis caricaturés (voir le militaire borgne) et nationalisme affirmé.
Les mêmes éléments qui ont fait le succès des précédents films The Valley of the Wolves (Irak, 2006, Gladio, 2008), mais dont la transposition en Palestine répond à d’autres enjeux, selon ses auteurs :
"Nous souhaitons interpeller les consciences, a déclaré au New York Times l’un des trois scénaristes du film, Bahadir Ozdener. Tout ce que nous voulons c’est la liberté pour le peuple palestinien innocent et tourmenté, qui vit dans des conditions inhumaines dans la plus grande prison du monde."
Un "danger pour la communauté juive"
Si la note d’intention, recueillie en septembre dernier sur le tournage, peut difficilement être contestée, les premières images du trailer diffusées en continu dans les salles de cinéma turques et à la télévision ont rapidement suscité la controverse.
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Elles montrent des militaires du Tsahal tirer à vue dans les rues de Cisjordanie sur des Palestiniens désarmés, de dos et le visage masqué, ou des femmes innocentes enfermées dans des geôles crasseuses…
Pas vraiment de quoi redorer l’image d’Israël en Turquie, selon le quotidien Haaretz, qui rappelle que la série The Valley of the Wolves a été "sévèrement critiquée pour son contenu nationaliste et sa glorification de la violence."
Suite à la diffusion de l’épisode The Valley of the Wolves-Ambush, dans lequel des agents du Mossad kidnappaient des enfants turcs, le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, avait ainsi réclamé une intervention directe du gouvernement turc contre la série.
"J’ai dit à l’ambassadeur turc que c'est une situation intolérable qui met en danger la communauté juive, les émissaires d'Israël et les touristes venant en Turquie" avait écrit le vice-ministre sur son twitter à la fin de la rencontre.
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Re: Actualité israëlienne
Jérusalem Hôtel démoli, chances de négociations ...
Jérusalem Hôtel démoli, chances de négociations « ruinées »
La démolition, hier par Israël, d’un ancien hôtel à Jérusalem-Est, dans le cadre de sa politique de colonisation, « a ruiné toute chance de reprise des négociations de paix », selon le porte-parole de l’Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina, qui estime aussi qu’« en opérant de la sorte, Israël a ruiné tous les efforts américains ». Des logements neufs destinés aux colons israéliens devraient être construits sur le site de l’ancien hôtel Shepherd, situé dans la partie orientale de Jérusalem annexée en 1967. L’hôtel Shepherd, chargé d’histoire, a appartenu à la famille de l’ancien Grand mufti de Jérusalem Amine al Husseini, et a servi de résidence à cette figure de proue de la Grande Révolte palestinienne, de 1936 à 1939 contre les Britanniques et les sionistes, jusqu’à sa compromission durant la Seconde Guerre mondiale avec les nazis.
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Jérusalem Hôtel démoli, chances de négociations « ruinées »
La démolition, hier par Israël, d’un ancien hôtel à Jérusalem-Est, dans le cadre de sa politique de colonisation, « a ruiné toute chance de reprise des négociations de paix », selon le porte-parole de l’Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina, qui estime aussi qu’« en opérant de la sorte, Israël a ruiné tous les efforts américains ». Des logements neufs destinés aux colons israéliens devraient être construits sur le site de l’ancien hôtel Shepherd, situé dans la partie orientale de Jérusalem annexée en 1967. L’hôtel Shepherd, chargé d’histoire, a appartenu à la famille de l’ancien Grand mufti de Jérusalem Amine al Husseini, et a servi de résidence à cette figure de proue de la Grande Révolte palestinienne, de 1936 à 1939 contre les Britanniques et les sionistes, jusqu’à sa compromission durant la Seconde Guerre mondiale avec les nazis.
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