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Colonialisme

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Personne à contacter Colonialisme

Message par Syfou Mar 17 Aoû - 23:48

Colonialisme

World 1898 empires colonies territory

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:World_1898_empires_colonies_territory.png

Le colonialisme est une doctrine ou une idéologie justifiant la colonisation entendue comme l'extension de la souveraineté d'un État étranger sur des territoires situés en dehors de ses frontières nationales. La notion intellectuelle du colonialisme est cependant souvent confondue avec la pratique même de la colonisation étant donné que l'extension de sa souveraineté par un État implique dans les deux cas la domination politique et l'exploitation économique du territoire annexé .

L'idéologie colonialiste a été développée durant la seconde partie du XIXe siècle par le mouvement colonial dans la plupart des États européens. Elle était fondée sur la notion d'impérialisme et tentait de donner un fonds de doctrine politique à la nouvelle vague de colonisation . Elle s'est appuyée sur la doctrine juridique élaborée depuis le XVIe siècle qui justifiait l'occupation de territoires sans maître ou non constitués sous forme d'État comme mode légal d'acquisition .

Elle s'est concrétisée par la mise en place d'une administration politique, militaire et économique de ce territoire, dirigée par les représentants du pays colonisateur et imposée à une population locale. Autrefois symbole de la puissance militaire et économique des peuples qui le pratiquaient, le colonialisme a été finalement reconnu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale comme une relation inégalitaire s'opposant au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes .

Le colonialisme, au sens actuel du terme a été pratiqué notamment sous la Grèce antique et sous l'Empire romain, puis par les pays européens (suite aux grandes découvertes) entre le XVIe siècle, et la Première Guerre mondiale . Il a également été pratiqué dans les pays d'Asie, notamment au XXe siècle (expansionnisme de l'Empire du Japon en Mandchourie ou de la Chine au Tibet .

Le mot même de colonialisme fait son apparition au XIXe siècle au Royaume-Uni et entre dans le dictionnaire français au début du XXe siècle. D'abord assez neutre, l'apparition d'un autre néologisme « anticolonialisme » contribue à amplifier le débat d'idées autour de ces notions. Après la Seconde Guerre mondiale, il prend une coloration négative alors que la vague d'émancipation des colonies — ou décolonisation — débute en 1947 en Inde et se poursuit principalement tout au long des années 1950 et 60.

Divers scénarios seront parfois construits par la suite pour pérenniser une certaine tutelle économique des pays colonisateurs. Le terme de néocolonialisme est alors forgé vers 1960 pour désigner cette nouvelle phase.
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Personne à contacter Re: Colonialisme

Message par Syfou Mar 17 Aoû - 23:55

Aspects juridiques

De tout temps, les États ont été animés d'une obsession territoriale .

La colonisation de territoires par des États ou des peuples était à l'origine une pratique d'annexion pure et simple faite par des peuples conquérants pour accroître leur espace vital . Le terme de colonisation ne distinguait pas si le fait considéré était celui d'un peuple ou d'un État constitué.

Le droit international public a été profondément marqué par l'expansionnisme des puissances occidentales tel qu'il s'est manifesté à partir de l'époque des grandes découvertes (XVe-XVIe siècle) et lors de la seconde vague d'expansion coloniale (XIXe-XXe siècle). C'est à l'occasion de l'exploration et l'annexion des terres lointaines par les États européens à partir du XVe siècle qu'a commencé à se poser juridiquement le statut de ces territoires et des personnes qui y vivaient. C'est au XVIe siècle que la colonisation est juridiquement définie comme une "politique d'expansion pratiquée par certains États à l'égard de peuples moins développés obligés d'accepter des liens plus ou moins étroits de dépendance" .

C'est d'abord au statut des personnes vivant sur ces territoires que la doctrine s'intéresse. Le théologien franciscain Francisco de Vitoria (1480-1546) est le premier ainsi à défendre le principe d'une obligation juridique et morale pesant sur le colonisateur européen vis-à-vis des personnes vivant sur les territoires qu'ils annexent .

Le statut des territoires annexés est vite aussi l'objet de débats doctrinaires qui aboutissent d'abord à l'idée générale que l'occupation est un mode légal d'acquisition de territoires sans maître signifiant que le seul fait d'avoir pris possession peut conférer des droits sur le territoire . Cette doctrine favorisant la priorité de la découverte, développée notamment par Grotius et ses successeurs, est ensuite complétée par une jurisprudence internationale, puis plus tard consacrée par le traité de Westphalie sur la définition de l'État et de la souveraineté de celui-ci concrétisée par son pouvoir absolu sur un territoire . Accessoirement, cette souveraineté s'étend non seulement au territoire, sur le peuple qui y vit mais aussi sur la mer territoriale. Par conséquent, les territoires non constitués sous forme d'État sont considérés sans maître, libres d'être annexés et tout territoire dépendant d'un État ne possède aucune personnalité juridique distincte de cet État. En pratique, la notion de territoire sans maître manifestait souvent une négation des droits des populations indigènes comme de l'identité étatique des formes d'organisation sociale rencontrées par les diverses vagues de colonisateurs .

Ainsi, lors de la conférence de Berlin en 1884 sur le partage de l'Afrique entre les grandes puissances européennes, l'acte général du 26 février 1885 fondant le droit positif moderne en la matière définissait l'opposabilité aux autres États de l'occupation de territoires par les notions d'effectivité (installation sur place de l'État disposant d'une autorité suffisante pour assurer l'ordre et la liberté commerciale) et la notification (mesure de publicité adressée aux autres puissances). Sur cette base, en Afrique, les puissances européennes reconnurent l'existence de quatre États indépendants tels que définis structurellement pouvant échapper à la convoitise des États européens .

Durant le XIXe siècle, les pays européens se lancèrent dans une nouvelle vague de colonisation poussée par la nécessité d'une expansion économique hors d'Europe et la quête de marchés commerciaux et de matières premières pour une industrie récente et en expansion. Quand le terme de colonialisme apparaît alors dans le sens de projection de l'État souverain sur un autre territoire, il n'est plus juridiquement qu'une application de toute la doctrine antérieure consacrée sur la définition de l'État (un territoire, un peuple, un gouvernement ayant le pouvoir de contrainte), de la souveraineté de celui-ci et de son territoire. Le terme visait alors à donner des motivations ou des justifications de l'extension territoriale entrepris hors de ses frontières nationales .


Aspects politiques

L'idéologie colonialiste qui a abouti au colonialisme a été développée durant la seconde partie du XIXe siècle dans la plupart des États européens. Elle était fondée sur la notion d'impérialisme et tentait de donner un fonds de doctrine politique à la nouvelle vague de colonisation.

Les possessions coloniales que la France détenait au début des années 1870 étaient maigres et dispersées. Elles ne résultaient pas d'une politique globale cohérente d'expansion. Cependant, des écrivains français comme Alexis de Tocqueville commençaient à exposer les perspectives d'avenir qu'offrait une colonisation cohérente en comparant les ressources de l'Algérie à celles des Indes Britanniques. En fait la France tout comme l'Allemagne n'avait pas à ce moment de vocations coloniales ni d'idéologie coloniale, la première étant traumatisée par l'amputation de l'Alsace-Lorraine par la seconde .

À partir de 1870, deux groupes de pression, la marine et les géographes, allaient s'employer à définir une doctrine politique cohérente favorable à la colonisation . Alors que l'école maritime soulignait la vocation ultramarine de la France, les géographes élaboraient la doctrine coloniale propageant l'idée que la France devait participer à la grande aventure d'outre-mer. L'économiste Paul Leroy-Beaulieu (1843-1916) devint à ce moment le grand théoricien du colonialisme français . Sa doctrine reposait sur une nouvelle approche de la colonisation qui reposerait non sur une émigration seulement des hommes mais aussi des capitaux. Elle était non seulement un palliatif à la perte de l'Alsace-Lorraine mais une exhortation patriotique et nationaliste. Un peuple qui veut conserver sa vitalité doit s'étendre et essaimer. Le Royaume-Uni, les États-Unis, la Russie et même la Chine s'étaient engagées dans cette voie, l'avenir de la France était outre-mer. Le message fut particulièrement bien reçu par les hommes politiques comme Jules Ferry et Léon Gambetta davantage que par les capitalistes et les libéraux. C'est ainsi essentiellement qu'entre 1870 et 1914, la France se constituait un empire colonial gigantesque, le deuxième du monde après celui de la Grande-Bretagne.

En Allemagne, le même débat avait lieu. Les deux pères spirituels du colonialisme allemand sont un avocat Wilhelm Hubbe-Schleiden (1847-1900) et un pasteur, Friedrich Fabri (1824-1891) . Ce dernier pose comme principe que le colonialisme est une source de prospérité et permettrait d'écouler l'excédent démographique allemand . Wilhelm Hubbe-Schleiden est lui un impérialiste revendiqué qui évoque la perspective d'un monde dominé par quelques empires gigantesques. Sa vision du colonialisme est essentiellement politique et nationaliste A cette époque, l'Allemagne n'est encore qu'un empire continental et Bismarck est peu enclin à favoriser une expansion outre-mer. Le mouvement colonial allemand va rapidement s'étendre sur la base des idées de Wilhelm Hubbe-Schleiden et être développé par des universitaires tels que Sybel, Schmoller et Heinrich von Treitschke. En 1882, l'association Kolonialverien était fondée pour défendre la vision de l'importance économique de la colonisation et participer à la conversion de Bismark au colonialisme. C'est en effet ce dernier qui allait finalement apporter à l'Allemagne 99 % de ses colonies.

Le plus grand empire colonial n'en reste pas moins celui de la Grande-Bretagne. Au début du XIXe siècle, la suprématie britannique sur le plan colonial, maritime et commercial était déjà totale. Alors que le continent européen se déchirait, la vitalité du Royaume-Uni se manifestait dans la croissance de sa prospérité, le dynamisme de sa population et l'expansion de son économie. Chaque colonie était un débouché commercial de la Couronne ou une place forte stratégique lié au commerce maritime. La prospérité britannique et l'organisation de ses colonies étaient devenus un exemple à suivre pour les théoriciens du colonialisme allemand et français, tous admiratifs d'une société britannique stable où l'élite sociale et politique légitime sa position en admettant progressivement en son sein de nouvelles catégories sociales et en élargissant le monde politique par le biais d'une extension graduelle du droit de vote. L'expansion coloniale de la Grande-Bretagne n'a pas été cependant une expansion purement politique comme celle de la France ni économique comme celle de l'Allemagne. Elle fut l'expansion d'une société toute entière . C'est pourquoi on parle davantage d'impérialisme que de colonialisme à propos de la Grande-Bretagne. En 1868, Charles Dilke, un homme politique libéral progressiste, se fit l'apôtre d'une nouvelle conception de l'impérialisme qui ne serait plus basé sur le libre-échange et qu'il appela colonialisme, en fait un vibrant éloge de la race anglo-saxonne . Influencé par le darwinisme social, des historiens s'emparent du concept et, tel George McCall Theal, avancent des définitions personnelles et subjectives, qui sont tout autant dénuées de fondement juridique, pour en faire un triomphe du progrès sur les races moins avancées . En 1884, John Robert Seeley, professeur d'histoire nouvelle à Cambridge, reprend la notion pour en faire cette fois un plaidoyer en faveur de la consolidation de l'unité de l'Empire colonial britannique, uni sous la couronne du monarque britannique . À ses yeux, cette consolidation est vitale à mesure que les empires s'agrandissent. En 1886, l'historien James Froude (1818–1894) publie Oceana, le premier plaidoyer en faveur de la constitution d'un Commonwealth britannique des nations. Enfin, c'est Rudyard Kipling qui, au travers de ses œuvres, fait le plus grand éloge du colonialisme dans sa version de l'impérialisme britannique.
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Personne à contacter Re: Colonialisme

Message par Syfou Jeu 19 Aoû - 3:22

Les motivations de la colonisation

Les motivations ici exposées ne sont pas présentes dans toutes les formes de colonialisme, et quand elles le sont, toutes n'ont bien entendu pas la même importance selon les pays et les époques concernés. De plus, le fait qu'une motivation soit présente dans un projet colonialiste ne signifie pas qu'elle se soit traduite dans la réalité, ni que les opérations menées aient apporté le bénéfice qu'on en attendait : le colonialisme a souvent déçu ses promoteurs, notamment sur le plan économique ou politique.

Motivations économiques

S'emparer des richesses d'un pays, et assurer l'approvisionnement en matières premières (ex. : Amérique latine, Afrique, Asie du Sud).
"Coloniser, c'est se mettre en rapport avec des pays neufs, pour profiter des ressources de toute nature de ces pays, les mettre en valeur dans l'intérêt national, et en même temps apporter aux peuplades primitives qui en sont privées les avantages de la culture intellectuelle, sociale, scientifique, morale, artistique, littéraire, commerciale et industrielle, apanage des races supérieures."
Merignhac, Précis de législation et d'économie coloniales, 1882.
Garantir des débouchés à l'industrie nationale en cas de surproduction (ex. : Inde).
"Les colonies sont, pour les pays riches, un placement de capitaux des plus avantageux. Au temps où nous sommes et dans la crise que traversent toutes les industries européennes, la fondation d’une colonie, c’est la création d’un débouché."
Jules Ferry, Discours devant la Chambre des députés, 29 juillet 1885.
Forcer l'ouverture commerciale (ex. : Hong Kong et guerres de l'opium).
Conquérir un espace de peuplement (ex. : Amérique du Nord, Sibérie, Australie, États boers).
"Un peuple a besoin de terre pour son activité, de terre pour son alimentation. Aucun peuple n'en a autant besoin que le peuple allemand (...), dont le vieil habitat est devenu dangereusement étroit. Si nous n'acquérons pas bientôt de nouveaux territoires, nous irons inévitablement à une effrayante catastrophe. Que se soit au Brésil, en Sibérie, en Anatolie ou dans le sud de l'Afrique, peu importe, pourvu que nous puissions à nouveau nous mouvoir en toute liberté et fraîche énergie, pourvu que nous puissions à nouveau offrir à nos enfants de la lumière et de l'air d'excellente qualité et quantité abondante."
Albrecht Wirth, Volkstum und Weltmacht in der Geschichte, 1904.
Contrôler les routes commerciales (ex. : îles britanniques dans les océans Atlantique ou Indien, Empire portugais).
Contrôler la traite négrière (ex. : Sao Tomé).

Motivations stratégiques

Empêcher l'expansion de puissances concurrentes (ex. : la France en Amérique du Nord, Conférence de Berlin en 1885, Maroc).
Acquérir ou améliorer une position stratégique (ex. : Djibouti, Colonie du Cap, Singapour).
Assurer la sécurité de la navigation maritime en supprimant un foyer de piraterie (Afrique du Nord).

Motivations idéologiques

Augmenter la puissance et le prestige de la nation (ex. : empires coloniaux français, italien, allemand, russe, britannique).
"Messieurs, dans l’Europe telle qu’elle est faite, dans cette concurrence de tant de rivaux que nous voyons grandir autour de nous, la politique de recueillement ou d’abstention, c’est tout simplement le grand chemin de la décadence"
Jules Ferry, Discours devant la Chambre des députés, 28 juillet 1885.
Accomplir une "mission civilisatrice", issue de l'humanisme des lumières ou dans un esprit positiviste (ex. : Afrique, Amérique du Nord).
"Un pays comme la France, quand il pose le pied sur une terre étrangère et barbare, doit-il se proposer exclusivement pour but l'extension de son commerce et se contenter de ce mobile unique, l'appât du gain ? Cette nation généreuse dont l'opinion régit l'Europe civilisée et dont les idées ont conquis le monde, a reçu de la Providence une plus haute mission, celle de l'émancipation, de l'appel aux Lumières et à la liberté des races et des peuples encore esclaves de l'ignorance et du despotisme."
Francis Garnier, La Cochinchine française en 1864 , E. Dentu éd., 1864, pp. 44-45.
"Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures".
Jules Ferry, Discours devant la Chambre des députés, 28 juillet 1885.
« Nous admettons qu'il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu'on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation »
Léon Blum, Débat sur le budget des Colonies à la Chambre des députés, 9 juillet 1925, J.O., Débats parlementaires, Assemblée, Session Ordinaire (30 juin-12 juillet 1925), p. 848.
Établir la domination d'une race jugée supérieure sur d'autres jugées inférieures (idéologies raciales du XIXe siècle et du début du XXe siècle).
"La question des indigènes doit être résolue uniquement dans le sens de l'évolution naturelle de l'histoire universelle, c'est-à-dire que la moralité supérieure doit avoir le pas sur la civilisation inférieure. L'État moderne, en tant que puissance coloniale, commet vis-à-vis de ses sujets le plus grand des crimes, lorsque se laissant hypnotiser et dominer par de confuses idées humanitaires, il épargne aux dépens de ses propres nationaux des races nègres vouées à disparaître."
Kopsch, Discours au Reichstag. Histoire 3e, Bordas, 1971, p 175.
Répandre une religion (ex. : évangélisation chrétienne en Amérique latine, Afrique subsaharienne).
Interdire l'esclavage (ex. : Zanzibar).

Autres citations

Joseph Chamberlain, Discours, Ministre des colonies en 1895.
Georges Clemenceau, Discours devant la Chambre des Députés, 30 juillet 1885.
Aimé Césaire, p. 11-12 Discours sur le Colonialisme, 1950.
Aimé Césaire, p. 21-22 Discours sur le Colonialisme, 1950.

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Message par Syfou Jeu 20 Jan - 21:41

Nicolas Sarkozy - Discours à l´université Cheik Anta Diop - Dakar, le 26 juillet 2007

Le Tchad ou l'ingérence post coloniale

«Le drame de l´Afrique, c´est que l´homme africain n´est pas assez entré dans l´Histoire (...). Jamais il ne s´élance vers l´avenir (...). Dans cet univers où la nature commande tout (...), il n´y a de place ni pour l´aventure humaine ni pour l´idée de progrès.»

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