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L'Occident chrétien face au monde arabo-musulman
algeriedrs :: Socialisation et l’apprentissage de la vie en société :: Culture individuelle et culture collective :: Croyances, théologies, philosophies
Page 1 sur 1
L'Occident chrétien face au monde arabo-musulman
Un article de Pénélope Larzillière dans le journal Le Monde.
Islam et islamismes, par Pénélope Larzillière
Point de vue
LE MONDE | 10.08.05 | 13h34 • Mis à jour le 10.08.05 | 13h34
L’islam interdit le suicide. Pour cette raison et pour justifier leurs actions, les mouvements islamistes qualifient donc d’"opérations martyres" les attentats-suicides. Un mode d’action largement controversé parmi les religieux musulmans, et qui a fait l’objet de plusieurs fatwas soit pour en dénoncer le principe, soit pour critiquer son emploi contre des civils. Remarquons également que ces actions se réfèrent à une martyrologie qui est loin d’être exclusivement chiite.
Mis à part le Hezbollah libanais, la plupart des mouvements islamistes sont sunnites et pratiquent les attentats-suicides. En fait, nous assistons à une interprétation idéologique du corpus plurivoque de l’islam à des fins politiques. C’est aussi vrai lorsque les différents groupes islamistes mobilisent le thème général du djihad contre les kuffar (les infidèles). Mais cet usage commun recouvre des objectifs différents d’un mouvement à l’autre. Comment se définissent le djihad et les kuffar ? De quelle lutte est-il question ? Des distinctions théologiques existent dans l’islam entre le djihad majeur, qui désigne le combat mené par le croyant pour s’améliorer lui-même, et le djihad mineur, qui renvoie à la guerre sainte pour défendre les musulmans et leur terre. Mais pour ces islamistes, l’enjeu n’est pas là. La façon dont ils vont définir leur djihad va différer nettement, entre ce qu’on pourrait qualifier d’islamo-nationalisme d’un côté et de djihadisme international (type Al-Qaida) de l’autre. Le clivage essentiel se situe autour de la territorialisation ou pas de leur combat.
En ce qui concerne l’islamo-nationalisme, dans lequel on pourrait classer notamment le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais, mais aussi certains des combattants tchétchènes, on peut constater une mise en vocabulaire religieux d’enjeux qui restent territoriaux. Il se caractérise par l’appel à la libération d’un territoire spécifique et la désignation d’un ennemi précis : l’occupant, désignation sous laquelle ils mêlent civils et militaires. Les islamistes reprennent ici les objectifs territoriaux des nationalistes et les sacralisent. Cette démarche est à l’origine du soutien qu’ils peuvent obtenir.
A cela s’ajoute la disqualification historique aux yeux des populations concernées des options alternatives, après l’échec des négociations et des autres formes de lutte. Sans comparer deux conflits issus de contextes extrêmement différents, on peut constater que le renforcement des islamistes dans les territoires palestiniens et en Tchétchénie a eu lieu, dans les deux cas, lors d’une reprise des affrontements. Après une première phase, où ils étaient peu présents, suivie d’accords de paix très partiellement appliqués. Ainsi, la montée du Hamas dans les territoires palestiniens s’est effectuée parallèlement à l’échec des accords d’Oslo.
L’attentat-suicide représente un instrument stratégique pour les organisations islamiques, à la fois arme et facteur de légitimation à travers la référence au "martyre". Pourtant, même la partie des Palestiniens qui les soutient n’est guère convaincue de l’intérêt stratégique de l’emploi de telles méthodes en vue de renverser le rapport de forces. Le manque de perspective est tel que la projection d’un avenir sur le moyen terme a quasi disparu. La pétition contre les attentats-suicides d’intellectuels et hommes politiques palestiniens, en juin 2002, insistait sur cette absence. Elle soulignait que si l’essentiel des victimes, côté palestinien, étaient civiles (argument souvent utilisé par les islamistes pour justifier les attentats-suicides), le fait même de commettre de tels actes poussait à une guerre existentielle mais ne transformait en rien la situation des Palestiniens.
Au fond, l’attentat-suicide se rattache bien plutôt pour les kamikazes au très court terme d’une part, où il répond à une volonté de vengeance (souvent, la liste des morts qu’il souhaite venger est nommément citée dans le testament du kamikaze), et au très long terme d’autre part, dans une dimension eschatologique. La rhétorique religieuse du martyre et du djihad leur semble inscrire de nouveau la lutte dans un horizon victorieux ultime, au-delà de leur échec actuel.
On voit ici comment rhétorique religieuse et appel au martyre sont utilisés par les organisations islamistes dans le cadre d’un nationalisme sacralisé. Pour le djihadisme international, tout au contraire, la dimension territoriale va disparaître au profit d’un discours globalisant anti-occidental, les kuffar devenant alors tous les non-musulmans. La communauté de référence est pour eux une umma de croyants transnationale.
A l’intérieur de ces mouvements, les nombreux documents et vidéos circulant sur les conflits russo-tchéchène, israélo-palestiniens, indo-pakistanais, etc. servent seulement à mettre en évidence cette attaque mondiale contre les musulmans face à laquelle ils doivent impérativement se défendre. Les spécificités de chacun de ces conflits disparaissent, l’appel est à la lutte généralisée et non pas à la libération d’un territoire.
Si les distinctions en termes de stratégie et d’objectifs sont donc très nettes entre ces deux types d’islamisme, des liens existent-ils ou peuvent-ils se mettre en place entre ces courants ? Le cas tchétchène est à cet égard éclairant car on trouve sur ce territoire à la fois des islamo-nationalistes et des djihadistes internationaux (au contraire des territoires palestiniens, où les djihadistes ne sont pas présents).
L’évolution du nationalisme tchétchène vers un islamo-nationalisme s’est faite à travers l’utilisation d’une référence religieuse qui est essentiellement combattante : l’"âge d’or" des luttes pour l’indépendance menées par l’imam Chamil au XIXe siècle. L’objectif affiché reste l’indépendance de la Tchétchénie. En ce sens, les communiqués des combattants tchétchènes se distinguent nettement de la façon dont le conflit russo-tchétchène est présenté par les djihadistes internationaux. Ces derniers thématisent au contraire une lutte globale entre musulmans et kuffar. La population tchétchène a, dans sa majorité, refusé les combattants extérieurs djihadistes et leurs discours déterritorialisés. Ce n’est qu’à travers leurs alliances avec des chefs locaux, auxquels ils apportaient des financements et une compétence militaire (souvent acquise en Afghanistan dans la lutte contre les Soviétiques), qu’ils ont pu obtenir une certaine intégration, à la condition également d’une adaptation de leurs discours vers un plus grand nationalisme.
Cependant, il faut remarquer qu’au niveau idéologique la rhétorique djihadiste ne suscite pas d’oppositions réelles, et trouve parfois de la compréhension parmi les islamo-nationalistes, tant qu’elle se situe sur des terrains extérieurs.
Lorsque les organisations djihadistes ont cherché par contre à se développer directement dans les mêmes populations que les organisations islamo-nationalistes, des affrontements violents ont eu lieu (dans les camps palestiniens libanais, par exemple). On est donc loin d’observer un continuum entre ces différentes organisations. Plus le rapport au territoire et à la lutte réelle est important, moins l’idéologie djihadiste a de prise et plus elle semble décalée.
Sources : http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3232,50-679020,0.html
Islam et islamismes, par Pénélope Larzillière
Point de vue
LE MONDE | 10.08.05 | 13h34 • Mis à jour le 10.08.05 | 13h34
L’islam interdit le suicide. Pour cette raison et pour justifier leurs actions, les mouvements islamistes qualifient donc d’"opérations martyres" les attentats-suicides. Un mode d’action largement controversé parmi les religieux musulmans, et qui a fait l’objet de plusieurs fatwas soit pour en dénoncer le principe, soit pour critiquer son emploi contre des civils. Remarquons également que ces actions se réfèrent à une martyrologie qui est loin d’être exclusivement chiite.
Mis à part le Hezbollah libanais, la plupart des mouvements islamistes sont sunnites et pratiquent les attentats-suicides. En fait, nous assistons à une interprétation idéologique du corpus plurivoque de l’islam à des fins politiques. C’est aussi vrai lorsque les différents groupes islamistes mobilisent le thème général du djihad contre les kuffar (les infidèles). Mais cet usage commun recouvre des objectifs différents d’un mouvement à l’autre. Comment se définissent le djihad et les kuffar ? De quelle lutte est-il question ? Des distinctions théologiques existent dans l’islam entre le djihad majeur, qui désigne le combat mené par le croyant pour s’améliorer lui-même, et le djihad mineur, qui renvoie à la guerre sainte pour défendre les musulmans et leur terre. Mais pour ces islamistes, l’enjeu n’est pas là. La façon dont ils vont définir leur djihad va différer nettement, entre ce qu’on pourrait qualifier d’islamo-nationalisme d’un côté et de djihadisme international (type Al-Qaida) de l’autre. Le clivage essentiel se situe autour de la territorialisation ou pas de leur combat.
En ce qui concerne l’islamo-nationalisme, dans lequel on pourrait classer notamment le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais, mais aussi certains des combattants tchétchènes, on peut constater une mise en vocabulaire religieux d’enjeux qui restent territoriaux. Il se caractérise par l’appel à la libération d’un territoire spécifique et la désignation d’un ennemi précis : l’occupant, désignation sous laquelle ils mêlent civils et militaires. Les islamistes reprennent ici les objectifs territoriaux des nationalistes et les sacralisent. Cette démarche est à l’origine du soutien qu’ils peuvent obtenir.
A cela s’ajoute la disqualification historique aux yeux des populations concernées des options alternatives, après l’échec des négociations et des autres formes de lutte. Sans comparer deux conflits issus de contextes extrêmement différents, on peut constater que le renforcement des islamistes dans les territoires palestiniens et en Tchétchénie a eu lieu, dans les deux cas, lors d’une reprise des affrontements. Après une première phase, où ils étaient peu présents, suivie d’accords de paix très partiellement appliqués. Ainsi, la montée du Hamas dans les territoires palestiniens s’est effectuée parallèlement à l’échec des accords d’Oslo.
L’attentat-suicide représente un instrument stratégique pour les organisations islamiques, à la fois arme et facteur de légitimation à travers la référence au "martyre". Pourtant, même la partie des Palestiniens qui les soutient n’est guère convaincue de l’intérêt stratégique de l’emploi de telles méthodes en vue de renverser le rapport de forces. Le manque de perspective est tel que la projection d’un avenir sur le moyen terme a quasi disparu. La pétition contre les attentats-suicides d’intellectuels et hommes politiques palestiniens, en juin 2002, insistait sur cette absence. Elle soulignait que si l’essentiel des victimes, côté palestinien, étaient civiles (argument souvent utilisé par les islamistes pour justifier les attentats-suicides), le fait même de commettre de tels actes poussait à une guerre existentielle mais ne transformait en rien la situation des Palestiniens.
Au fond, l’attentat-suicide se rattache bien plutôt pour les kamikazes au très court terme d’une part, où il répond à une volonté de vengeance (souvent, la liste des morts qu’il souhaite venger est nommément citée dans le testament du kamikaze), et au très long terme d’autre part, dans une dimension eschatologique. La rhétorique religieuse du martyre et du djihad leur semble inscrire de nouveau la lutte dans un horizon victorieux ultime, au-delà de leur échec actuel.
On voit ici comment rhétorique religieuse et appel au martyre sont utilisés par les organisations islamistes dans le cadre d’un nationalisme sacralisé. Pour le djihadisme international, tout au contraire, la dimension territoriale va disparaître au profit d’un discours globalisant anti-occidental, les kuffar devenant alors tous les non-musulmans. La communauté de référence est pour eux une umma de croyants transnationale.
A l’intérieur de ces mouvements, les nombreux documents et vidéos circulant sur les conflits russo-tchéchène, israélo-palestiniens, indo-pakistanais, etc. servent seulement à mettre en évidence cette attaque mondiale contre les musulmans face à laquelle ils doivent impérativement se défendre. Les spécificités de chacun de ces conflits disparaissent, l’appel est à la lutte généralisée et non pas à la libération d’un territoire.
Si les distinctions en termes de stratégie et d’objectifs sont donc très nettes entre ces deux types d’islamisme, des liens existent-ils ou peuvent-ils se mettre en place entre ces courants ? Le cas tchétchène est à cet égard éclairant car on trouve sur ce territoire à la fois des islamo-nationalistes et des djihadistes internationaux (au contraire des territoires palestiniens, où les djihadistes ne sont pas présents).
L’évolution du nationalisme tchétchène vers un islamo-nationalisme s’est faite à travers l’utilisation d’une référence religieuse qui est essentiellement combattante : l’"âge d’or" des luttes pour l’indépendance menées par l’imam Chamil au XIXe siècle. L’objectif affiché reste l’indépendance de la Tchétchénie. En ce sens, les communiqués des combattants tchétchènes se distinguent nettement de la façon dont le conflit russo-tchétchène est présenté par les djihadistes internationaux. Ces derniers thématisent au contraire une lutte globale entre musulmans et kuffar. La population tchétchène a, dans sa majorité, refusé les combattants extérieurs djihadistes et leurs discours déterritorialisés. Ce n’est qu’à travers leurs alliances avec des chefs locaux, auxquels ils apportaient des financements et une compétence militaire (souvent acquise en Afghanistan dans la lutte contre les Soviétiques), qu’ils ont pu obtenir une certaine intégration, à la condition également d’une adaptation de leurs discours vers un plus grand nationalisme.
Cependant, il faut remarquer qu’au niveau idéologique la rhétorique djihadiste ne suscite pas d’oppositions réelles, et trouve parfois de la compréhension parmi les islamo-nationalistes, tant qu’elle se situe sur des terrains extérieurs.
Lorsque les organisations djihadistes ont cherché par contre à se développer directement dans les mêmes populations que les organisations islamo-nationalistes, des affrontements violents ont eu lieu (dans les camps palestiniens libanais, par exemple). On est donc loin d’observer un continuum entre ces différentes organisations. Plus le rapport au territoire et à la lutte réelle est important, moins l’idéologie djihadiste a de prise et plus elle semble décalée.
Sources : http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3232,50-679020,0.html
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De nouveaux sites web islamistes cherchent à recruter des femmes
Malgré les efforts déployés pour tenter de surveiller et de contrer les sites internet destinés à recruter et à entraîner des terroristes, des sites continuent de voir le jour sur le web, dont certains visent particulièrement les femmes djihadistes.[/color]
Dans une étude publiée la semaine dernière par le journal tunisien Le Temps, Iqbal Gharbi, spécialiste des questions religieuses, a affirmé que le nombre de sites web consacrés au djihad féminin avait augmenté, ainsi que leur forme et leur contenu.
Le docteur Gharbi, professeur d'anthropologie religieuse à l'Institut Zitouna, identifie quatre vocations générales de ces sites : l'apprentissage à distance, la propagation de l'appel salafiste, la mobilisation et le terrorisme sur Internet.
Mme Gharbi, qui a suivi vingt sites directement consacrés aux femmes musulmanes, affirme: "Les Islamistes utilisent de plus en plus l'internet, symbole de la technologie occidentale, et plus précisément de la technologie américaine, qu'ils critiquent en permanence. Mais l'approche pragmatique qui a permis le recours à ce moyen de communication occidental a prouvé sa véracité et ses nombreux avantages." Selon elle, l'un des principaux avantages pour les groupes islamistes est qu'ils n'ont plus besoin d'un espace géographique donné pour leurs activités, Internet remplaçant la formation et la coordination.
Pour illustrer l'importance d'Internet pour les extrémistes, le docteur Gharbi cite Dhiya Rashwan, un expert des groupes islamiques au Centre al-Ahram d'Etudes Stratégiques, qui affirme que le groupe militant Al-Jamaa Islamiya (Groupe Islamique) était la seule organisation disposant d'un site web au début des années 1990, "alors que al-Qaïda, par exemple, ne pouvait envoyer ses messages ni revendiquer les attentats de Nairobi et de Dar es-Salam autrement que par fax".
Bien qu'elle ne puisse déterminer avec précision qui se cache derrière ces sites web, Mme Gharbi affirme qu'il utilisent une rhétorique radicale "comme un appât, pour attraper les femmes qui surfent sur le net et mettre en relation des Islamistes féminines".
Certains sites proposent un contenu journalier assez modéré, comme "for you online", alors que d'autres, comme "Khansaa" décrivent dans le détail un pistolet mitrailleur, et que "Mujahidat" offre un programme d'entraînement militaire de huit semaines.
De nombreux sites web visent un public féminin par le biais de l'esthétique, en se concentrant sur la beauté de présentation du site. "Ils utilisent de belles couleurs, avec une préférence pour le rose, le bleu et le vert. Ils préfèrent également des arrières-plans romantiques, comme des levers de soleil", note-t-elle.
En mars 2006, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure française avait découvert un forum de discussion, dans lequel les djihadistes recrutaient des personnes pouvant pirater des sites web, attaquer ce qu'ils considéraient comme des 'sites web athées', adoptant le message suivant: "Si tu ne peux les tuer, détruis au moins leurs sites web."
En Tunisie, qui compte plus d'un million d'abonnés à Internet, le gouvernement bloque les sites extrémistes et pornographiques, pour tenter d'empêcher des actes destructeurs sur le web. Certains critiques de cette politique gouvernementale, dont l'Union des Jounalistes Tunisiens, se plaignent d'une censure excessive sur le web ; selon un rapport publié le 3 mai par ce syndicat, même le site web de la Fédération Internationale des Journalistes est bloqué.
Les avocats du gouvernement affirment que la loi tunisienne ne restreint pas l'accès à des sites politiques ou intellectuels, mais seulement aux sites qui incitent à la violence et à la haine.
La loi antiterroriste de décembre 2003 punit tout individu incitant à des crimes haineux ou à des actes de fanatisme religieux ou racial. Les délits de cette nature sont sévèrement punis en Tunisie, avec des peines de prison allant de onze à trente ans.
Lors du sommet des Ministres arabes de l'Intérieur en 2007 à Tunis, les responsables avaient souligné la nécessité de renforcer la coopération "pour assiéger et tarir les sources de financement du terrorisme et empêcher l'utilisation des moyens de communication modernes".
S'exprimant lors de ce sommet, le Ministre tunisien de l'Intérieur Rafiq Belhaj Kacem avait souligné la nécessité de travailler ensemble pour lutter contre "la criminalité technologique et les crimes dangereux associés commis par le biais d'Internet".
Nikolai Sintov, porte-parole de la Commission Nationale Russe de Lutte contre le Terrorisme a été récemment cité, affirmant qu'il y avait près de cinq mille sites web en activité, chargés de promouvoir la propagande terroriste sur Internet, contre douze seulement en 1998.
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
Malgré les efforts déployés pour tenter de surveiller et de contrer les sites internet destinés à recruter et à entraîner des terroristes, des sites continuent de voir le jour sur le web, dont certains visent particulièrement les femmes djihadistes.[/color]
Dans une étude publiée la semaine dernière par le journal tunisien Le Temps, Iqbal Gharbi, spécialiste des questions religieuses, a affirmé que le nombre de sites web consacrés au djihad féminin avait augmenté, ainsi que leur forme et leur contenu.
Le docteur Gharbi, professeur d'anthropologie religieuse à l'Institut Zitouna, identifie quatre vocations générales de ces sites : l'apprentissage à distance, la propagation de l'appel salafiste, la mobilisation et le terrorisme sur Internet.
Mme Gharbi, qui a suivi vingt sites directement consacrés aux femmes musulmanes, affirme: "Les Islamistes utilisent de plus en plus l'internet, symbole de la technologie occidentale, et plus précisément de la technologie américaine, qu'ils critiquent en permanence. Mais l'approche pragmatique qui a permis le recours à ce moyen de communication occidental a prouvé sa véracité et ses nombreux avantages." Selon elle, l'un des principaux avantages pour les groupes islamistes est qu'ils n'ont plus besoin d'un espace géographique donné pour leurs activités, Internet remplaçant la formation et la coordination.
Pour illustrer l'importance d'Internet pour les extrémistes, le docteur Gharbi cite Dhiya Rashwan, un expert des groupes islamiques au Centre al-Ahram d'Etudes Stratégiques, qui affirme que le groupe militant Al-Jamaa Islamiya (Groupe Islamique) était la seule organisation disposant d'un site web au début des années 1990, "alors que al-Qaïda, par exemple, ne pouvait envoyer ses messages ni revendiquer les attentats de Nairobi et de Dar es-Salam autrement que par fax".
Bien qu'elle ne puisse déterminer avec précision qui se cache derrière ces sites web, Mme Gharbi affirme qu'il utilisent une rhétorique radicale "comme un appât, pour attraper les femmes qui surfent sur le net et mettre en relation des Islamistes féminines".
Certains sites proposent un contenu journalier assez modéré, comme "for you online", alors que d'autres, comme "Khansaa" décrivent dans le détail un pistolet mitrailleur, et que "Mujahidat" offre un programme d'entraînement militaire de huit semaines.
De nombreux sites web visent un public féminin par le biais de l'esthétique, en se concentrant sur la beauté de présentation du site. "Ils utilisent de belles couleurs, avec une préférence pour le rose, le bleu et le vert. Ils préfèrent également des arrières-plans romantiques, comme des levers de soleil", note-t-elle.
En mars 2006, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure française avait découvert un forum de discussion, dans lequel les djihadistes recrutaient des personnes pouvant pirater des sites web, attaquer ce qu'ils considéraient comme des 'sites web athées', adoptant le message suivant: "Si tu ne peux les tuer, détruis au moins leurs sites web."
En Tunisie, qui compte plus d'un million d'abonnés à Internet, le gouvernement bloque les sites extrémistes et pornographiques, pour tenter d'empêcher des actes destructeurs sur le web. Certains critiques de cette politique gouvernementale, dont l'Union des Jounalistes Tunisiens, se plaignent d'une censure excessive sur le web ; selon un rapport publié le 3 mai par ce syndicat, même le site web de la Fédération Internationale des Journalistes est bloqué.
Les avocats du gouvernement affirment que la loi tunisienne ne restreint pas l'accès à des sites politiques ou intellectuels, mais seulement aux sites qui incitent à la violence et à la haine.
La loi antiterroriste de décembre 2003 punit tout individu incitant à des crimes haineux ou à des actes de fanatisme religieux ou racial. Les délits de cette nature sont sévèrement punis en Tunisie, avec des peines de prison allant de onze à trente ans.
Lors du sommet des Ministres arabes de l'Intérieur en 2007 à Tunis, les responsables avaient souligné la nécessité de renforcer la coopération "pour assiéger et tarir les sources de financement du terrorisme et empêcher l'utilisation des moyens de communication modernes".
S'exprimant lors de ce sommet, le Ministre tunisien de l'Intérieur Rafiq Belhaj Kacem avait souligné la nécessité de travailler ensemble pour lutter contre "la criminalité technologique et les crimes dangereux associés commis par le biais d'Internet".
Nikolai Sintov, porte-parole de la Commission Nationale Russe de Lutte contre le Terrorisme a été récemment cité, affirmant qu'il y avait près de cinq mille sites web en activité, chargés de promouvoir la propagande terroriste sur Internet, contre douze seulement en 1998.
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Islam et islamisme
L'INJUSTICE ISLAM
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C'est vrai qu'aux USA ya beaucoup de tornades..c'est bizarre ça...
Mais bon, ya aussi des tremblements de terres en Algérie en iran, Pakistan...ect
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C'est vrai qu'aux USA ya beaucoup de tornades..c'est bizarre ça...
Mais bon, ya aussi des tremblements de terres en Algérie en iran, Pakistan...ect
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Islam et islamisme
Khalid Yassin = un profile similaire à Hajj Malek Shabbaz
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SubhannALLAH, il a une tres bonne pédagogie, il sait s'exprimer et valorise l'Islam.
Il me fait réellement rapeler Malcom x (Hajj Malek Shabbaz!)
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SubhannALLAH, il a une tres bonne pédagogie, il sait s'exprimer et valorise l'Islam.
Il me fait réellement rapeler Malcom x (Hajj Malek Shabbaz!)
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Islam et islamisme
Les terroristes islamistes qui ont endeuillé l’Algérie pendant plus de 15 ans iront en enfer, a tenu à rappeler l’imam Al-Albâni.
L’imam Al-Albâni parle de l’enfer, l’enfer et rien que de l’enfer contre les auteurs des attentats à l’explosif ou sous d’autres formes qui ont ensanglanté l’Algérie ces 16 dernières années. Celui qui tue, provoque l’effusion de sang, décapite son semblable goûtera de la même atrocité lors du jugement dernier. Tous les hadiths relatent que la clémence de Dieu ne peut être accordée à l’auteur de tueries illicites. Depuis des siècles, des millénaires, le crime a été banni et leurs auteurs châtiés par les peuples. Les hadiths, les prêches des imams, les dires et écrits des savants de l’islam, des érudits de la sunna et autres universitaires ont de tout temps rejeté le crime de sang, l’assassinat d’hommes, de femmes et d’enfants. En un mot, les attentats terroristes sous toutes leurs formes ciblant les créatures de Dieu. A notre époque où le monde entier vit directement ou indirectement un terrorisme d’une cruauté sans pareil, d’une barbarie à son paroxysme, qu’il résulte d’une fausse et dommageable interprétation de l’islam, pourtant religion de paix, ou de convictions politiques sans lendemain et qui attentent à l’identité et à l’existence même des peuples, l’acte de mise à mort et d’effusion de sang est banni et sera sévèrement puni par Dieu lors du jugement dernier. L’imam Abou Abd Ar-Rahmân Mouhammad Nâsir Ad-Dîn Al-Albâni l’a évoqué un millier de fois dans ses écrits sur l’islam et dans ses fetwas. Il a réagi, il y a déjà plus d’une dizaine d’années, face au terrorisme, condamnant ces crimes abjects et les attentats et massacres d’hommes, de femmes et d’enfants.
Faisant référence aux crimes et autres attentats enregistrés durant ces 13 dernières années en Algérie, l’imam Al-Albani avertit que chaque personne se rendant coupable d’effusion de sang sera puni et châtié par Dieu. Evoquant les hadiths du Prophète Mohamed (QSSL), l’imam écrit que la clémence de Dieu ne sera jamais accordée à ceux qui provoquent la mort d’autrui et qu’ils devront répondre de leurs actes criminels devant le Tout-Puissant. Les prêches d’Al-Albani ne laissent aucun doute sur l’extrême gravité des actes criminels, des attentats à l’explosif tels que ceux ayant ensanglanté l’Algérie ces dernières années, œuvres de terroristes ne pouvant être pardonnées par Dieu. Et la charia de l’islam l’atteste. L’ensemble des savants, des imams et des exégètes condamne
l’effusion de sang d’innocents ou servant des causes injustes ou injustifiées. Bien longtemps avant notre époque actuelle, marquée par de nombreux actes terroristes ciblant indistinctement de nombreuses nations et où les réactions des peuples et des politiques se font de plus en plus entendre, les compagnons du Prophète (QSSL), comme Abdellah Ben Omar, Abdellah Ben Messaoud ou encore l’imam Boukhari, Ibn Arabi et Hafid Ben Hadjr, conseillaient dans leur prêches de s’abstenir d’actes d’effusion de sang. Et c’est justement dans le souci de parachever la bataille contre le terrorisme en Algérie que des personnalités religieuses de renommée mondiale dont des Algériens, à l’instar d’Ahmed Saïd Belaïd Ben Abi Saïd et Nabil, de Mustapha El-Osmani, d’Abdelmalek Ramdani, ainsi que des cheikhs Abou Hazem Adnane Arour d’Arabie Saoudite, Abou El-Hareth et Ali Hassan Abdelhamid El-Halabi de Syrie, ont averti, dans leurs différents prêches, contre ces actes criminels impardonnables.
Source:Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
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L’imam Al-Albâni parle de l’enfer, l’enfer et rien que de l’enfer contre les auteurs des attentats à l’explosif ou sous d’autres formes qui ont ensanglanté l’Algérie ces 16 dernières années. Celui qui tue, provoque l’effusion de sang, décapite son semblable goûtera de la même atrocité lors du jugement dernier. Tous les hadiths relatent que la clémence de Dieu ne peut être accordée à l’auteur de tueries illicites. Depuis des siècles, des millénaires, le crime a été banni et leurs auteurs châtiés par les peuples. Les hadiths, les prêches des imams, les dires et écrits des savants de l’islam, des érudits de la sunna et autres universitaires ont de tout temps rejeté le crime de sang, l’assassinat d’hommes, de femmes et d’enfants. En un mot, les attentats terroristes sous toutes leurs formes ciblant les créatures de Dieu. A notre époque où le monde entier vit directement ou indirectement un terrorisme d’une cruauté sans pareil, d’une barbarie à son paroxysme, qu’il résulte d’une fausse et dommageable interprétation de l’islam, pourtant religion de paix, ou de convictions politiques sans lendemain et qui attentent à l’identité et à l’existence même des peuples, l’acte de mise à mort et d’effusion de sang est banni et sera sévèrement puni par Dieu lors du jugement dernier. L’imam Abou Abd Ar-Rahmân Mouhammad Nâsir Ad-Dîn Al-Albâni l’a évoqué un millier de fois dans ses écrits sur l’islam et dans ses fetwas. Il a réagi, il y a déjà plus d’une dizaine d’années, face au terrorisme, condamnant ces crimes abjects et les attentats et massacres d’hommes, de femmes et d’enfants.
Faisant référence aux crimes et autres attentats enregistrés durant ces 13 dernières années en Algérie, l’imam Al-Albani avertit que chaque personne se rendant coupable d’effusion de sang sera puni et châtié par Dieu. Evoquant les hadiths du Prophète Mohamed (QSSL), l’imam écrit que la clémence de Dieu ne sera jamais accordée à ceux qui provoquent la mort d’autrui et qu’ils devront répondre de leurs actes criminels devant le Tout-Puissant. Les prêches d’Al-Albani ne laissent aucun doute sur l’extrême gravité des actes criminels, des attentats à l’explosif tels que ceux ayant ensanglanté l’Algérie ces dernières années, œuvres de terroristes ne pouvant être pardonnées par Dieu. Et la charia de l’islam l’atteste. L’ensemble des savants, des imams et des exégètes condamne
l’effusion de sang d’innocents ou servant des causes injustes ou injustifiées. Bien longtemps avant notre époque actuelle, marquée par de nombreux actes terroristes ciblant indistinctement de nombreuses nations et où les réactions des peuples et des politiques se font de plus en plus entendre, les compagnons du Prophète (QSSL), comme Abdellah Ben Omar, Abdellah Ben Messaoud ou encore l’imam Boukhari, Ibn Arabi et Hafid Ben Hadjr, conseillaient dans leur prêches de s’abstenir d’actes d’effusion de sang. Et c’est justement dans le souci de parachever la bataille contre le terrorisme en Algérie que des personnalités religieuses de renommée mondiale dont des Algériens, à l’instar d’Ahmed Saïd Belaïd Ben Abi Saïd et Nabil, de Mustapha El-Osmani, d’Abdelmalek Ramdani, ainsi que des cheikhs Abou Hazem Adnane Arour d’Arabie Saoudite, Abou El-Hareth et Ali Hassan Abdelhamid El-Halabi de Syrie, ont averti, dans leurs différents prêches, contre ces actes criminels impardonnables.
Source:Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
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Islam et islamisme
Tunisie: procès en appel pour un dirigeant islamiste emprisonné
L'ex-président du mouvement islamiste tunisien interdit Ennahdha (Renaissance), Sadok Chourou, condamné pour "maintien d'une association illégale" a comparu samedi en état d'arrestation à l'ouverture de son procès en appel, a-t-on indiqué de source judicaire. Lors d'une courte audience, la Cour d'appel de Tunis a rejeté une demande préliminaire pour la libération provisoire du prévenu et renvoyé les audiences au 28 mars à la demande de la défense.
Sadok Chourou, 61 ans, avait été condamné le 13 décembre à un an de prison ferme pour "maintien d'une association illégale", en l'occurrence Ennahdha. Il est accusé d'avoir "repris des activités, renoué le contact avec ses partisans et parlé au nom du mouvement interdit" durant la période qui a suivi sa libération conditionnelle, en novembre 2008, après 18 ans de réclusion. Samedi, la défense a tenté d'obtenir sa libération provisoire et affirmé le caractère "politique" et "non fondé" de l'accusation, selon un des ses avocats.
En première instance, cet opposant avait nié vouloir une restructuration de son parti mais revendiqué le droit de s'exprimer sur "ses relations avec le pouvoir" et ses dix-huit années de détention. Il avait été interrogé alors sur le contenu de déclarations faites après sa sortie de prison au site "islamonline" notamment, dans lesquelles il réclamait la levée de l'interdiction sur son mouvement. A la veille de son procès en appel, l'organisation américaine Human Rights Watch a appelé les autorités à annuler les poursuites contre l'ancien président d'Ennahdha.
Sadok Chourou a dirigé Ennahdha après l'exil volontaire de son chef Rached Ghannouchi en 1988, avant d'être condamné à la réclusion à perpétuité en 1991 lors des procès consécutifs au démantèlement du mouvement. En novembre, il a été l'un des derniers opposants islamistes libérés parmi les partisans d'Ennahdha, parti accusé de complot contre le régime et qualifié d'"organisation extrémiste interdite qui prône l'atteinte aux biens et aux personnes pour réaliser ses objectifs".(AFP - 14 mars 2009)
Source:tuisia watch
L'ex-président du mouvement islamiste tunisien interdit Ennahdha (Renaissance), Sadok Chourou, condamné pour "maintien d'une association illégale" a comparu samedi en état d'arrestation à l'ouverture de son procès en appel, a-t-on indiqué de source judicaire. Lors d'une courte audience, la Cour d'appel de Tunis a rejeté une demande préliminaire pour la libération provisoire du prévenu et renvoyé les audiences au 28 mars à la demande de la défense.
Sadok Chourou, 61 ans, avait été condamné le 13 décembre à un an de prison ferme pour "maintien d'une association illégale", en l'occurrence Ennahdha. Il est accusé d'avoir "repris des activités, renoué le contact avec ses partisans et parlé au nom du mouvement interdit" durant la période qui a suivi sa libération conditionnelle, en novembre 2008, après 18 ans de réclusion. Samedi, la défense a tenté d'obtenir sa libération provisoire et affirmé le caractère "politique" et "non fondé" de l'accusation, selon un des ses avocats.
En première instance, cet opposant avait nié vouloir une restructuration de son parti mais revendiqué le droit de s'exprimer sur "ses relations avec le pouvoir" et ses dix-huit années de détention. Il avait été interrogé alors sur le contenu de déclarations faites après sa sortie de prison au site "islamonline" notamment, dans lesquelles il réclamait la levée de l'interdiction sur son mouvement. A la veille de son procès en appel, l'organisation américaine Human Rights Watch a appelé les autorités à annuler les poursuites contre l'ancien président d'Ennahdha.
Sadok Chourou a dirigé Ennahdha après l'exil volontaire de son chef Rached Ghannouchi en 1988, avant d'être condamné à la réclusion à perpétuité en 1991 lors des procès consécutifs au démantèlement du mouvement. En novembre, il a été l'un des derniers opposants islamistes libérés parmi les partisans d'Ennahdha, parti accusé de complot contre le régime et qualifié d'"organisation extrémiste interdite qui prône l'atteinte aux biens et aux personnes pour réaliser ses objectifs".(AFP - 14 mars 2009)
Source:tuisia watch
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Re: L'Occident chrétien face au monde arabo-musulman
Le Maghreb réagit au dernier livre du Dr. Fadl, l'un des idéologues d'al-Qaida
Les écrits de l'ancien leader du djihad islamiste égyptien Sayyid Imam Abdelaziz al-Sharif, alias Dr. Fadl, ont suscité un important débat dans les milieux fondamentalistes du monde arabo-musulman au cours des deux dernières années ; ils portent en effet une critique très acerbe d'al-Qaida et de ses leaders, Oussama ben Laden et Ayman al-Zawahiri.
Depuis sa prison, le Dr. Fadl a déclenché une polémique majeure en 2007 par son ouvrage intitulé "Rationalisation de l'action djihadiste en Egypte et rationalisation de l'action djihadiste dans le monde", dans lequel il s'en prend à l'idéologie sanglante d'al-Qaida et réfute les tentatives des idéologues du mouvement de justifier le meurtre de personnes innocentes. L'importance de ce livre a été telle qu'Ayman al-Zawahiri a été contraint de rompre ses consignes de silence à la mi-2008 pour répondre au Dr. Fadl par son propre livre, "Acquittement".
Cette guerre des mots s'est poursuivie. En novembre, le Dr. Fadl a répliqué par un autre ouvrage : "Réfuter 'Acquittement''".
Les deux hommes se connaissent depuis longtemps, et leus relations n'ont pas toujours été aussi acrimonieuses.
Al-Sharif est né en 1950 en Egypte et a rencontré son collègue chirurgien al-Zawahiri après la guerre israélo-égyptienne de 1967. En 1986, tous deux partirent pour l'Afghanistan pour y coordonner le mouvement terroriste.
Mais Fadl resta en coulisse, laissant al-Zawahiri assumer le rôle public. On supposa pendant longtemps qu'al-Zawahiri était l'émir du groupe, alors qu'en réalité, c'était Fadl qui était le véritable idéologue de la mouvance. C'est par exemple lui qui fit passer le concept du takfir et de l'exécution des "hérétiques".
Fadl fut arrêté par les autorités yéménites et extradé en Egypte en 2004 pour y purger une peine de détention à perpétuité. C'est depuis sa prison égyptienne qu'il commença à écrire pour condamner le terrorisme.
Magharebia a demandé à plusieurs spécialistes de la région leurs réactions à ce dernier livre.
Dans une note manuscrite, Alia Allani, l'auteur d'un livre sur les mouvements islamiques dans le Grand Maghreb, explique que le livre de Fadl aura un impact assez fort sur les partisans de la violence dans la région, en particulier au sein de l'Organisation al-Qaida au Maghreb Islamique.
"Je pense que le message envoyé par le Dr. Fadl sera lu par chacun avec une grande attention, car il porte en lui-même un message clair adressé aux groupes islamiques qui ont recours à la violence, affirmant qu'ils ne peuvent dépendre de 'nous'. Clairement, cela veut dire que le soutien financier et moral extérieur est en train de disparaître."
Pour Chahrazed Akacha, responsable des médias au sein du Parti Social-Libéral de Tunisie, cette initiative pourrait avoir une incidence favorable et aider à mettre un terme à la violence. "J'estime que c'est une bonne chose. C'est par ces initiatives et à travers la coopération que nous obtiendrons des résultats positifs."
"Je pense que tous les efforts, quelle que soit leur portée, sont nécessaires pour prévenir leur expansion au Maghreb", a-t-il ajouté. "Les groupes extrémistes profitent de n'importe quelle lacune… pour mobiliser les gens. Je ne crois pas que quiconque croit en les valeurs de la République peut se satisfaire de leur expansion. Ce serait une véritable catastrophe s'ils parvenaient à assurer leurs bases."
Idriss Kasouri, chercheur universitaire marocain spécialiste du terrorisme et des mouvements fondamentalistes, estime que le livre du Dr. Fadl doit être traité avec une extrême prudence.
"[Il] ne dénonce pas l'idéologie takfiriste et le principe du djihad pour la mise en place d'un Etat islamique", explique M. Kasouri. "Il se contente de critiquer les moyens de violence directe adoptés par al-Qaida, sans prendre en compte l'équilibre des pouvoirs internationaux, ni les résultats catastrophiques qui ont eu un impact négatif sur l'influence et l'efficacité d'al-Qaida."
Toutefois, M. Kasouri note qu'il n'y a "aucun débat au Maroc sur le fiqh et les aspects doctrinaux de l'idéologie takfiriste adoptée par al-Qaida [ni aucun] livre ou document de référence marocain assurant la promotion de cette idéologie takfiriste."
Les milieux fondamentalistes du Maroc, a-t-il expliqué à Magharebia, "ne sont pas directement concernés par le débat actuel sur l'analyse des principes de l'idéologie djihadiste et takfiriste telle qu'elle est perçue dans l'Orient arabe, où l'influence d'al-Qaida est plus marquée".
Moustapha Khalafi, député marocain du Parti Justice et Développement (PJD) et directeur du magazine fondamentaliste Attajdid, estime que le dernier livre du Dr. Fadl n'aura aucun impact au Maroc.
"Le problème posé par le cas du Maroc aujourd'hui est essentiellement lié aux questions des droits de l'Homme, en cherchant un moyen de démêler le statut des détenus djihadistes et salafistes dans les prisons marocaines, plutôt qu'un problème d'analyse jurisprudentielle de l'idéologie d'al-Qaida", a-t-il expliqué.
"D'une part, l'idéologie d'al-Qaida au Maroc n'a pas le même poids ni le même impact que ce qu'elle a en Egypte, et son incidence est restreinte à une catégorie très limitée de personnes. D'autre part, il faut souligner que les symboles du mouvement djihadiste et salafiste au Maroc, au premier rang desquels Abu Hefs et Kettani, ont déjà exprimé des positions différentes de celles d'al-Qaida, bien avant la publication du livre du Dr. Fadl."
"De plus, ce livre est lié à une guerre du fiqh entre le Dr. Fadl et al-Zawahiri, et il se caractérise par une approche égyptienne locale"; ajoute M. Khalafi. "Pour toutes ces raisons, son impact au Maroc est très limitée."
En Algérie, le livre du Dr. Fadl a attiré l'attention des médias. Le très populaire quotidien Echorouk a publié une série d'articles sur cet ouvrage, dont le dernier sort cette semaine.
Les conclusions de Fadl "ne sont pas une surprise" pour les Algériens qui ont vu des milliers de civils tués, explique Abdelkrim, imam dans l'une des mosquées d'Alger. "Fadl ne nous a rien appris que nous ne connaissions déjà."
"L'approche d'al-Qaida est mauvaise. C'est la raison pour laquelle elle n'entraîne que le chaos dans le monde musulman", ajoute-t-il.
Un avis que partage Mohamed Laroussi Hamdi, inspecteur chargé des affaires religieuses dans la capitale algérienne. "Mettre fin à ce chaos ne peut se faire qu'en comprenant parfaitement le sens véritable de l'Islam et en renonçant à des idées fondées sur l'ignorance", a-t-il expliqué
Magharebia.
Le livre du Dr. Fadl est l'expression d'une "habitude partagée par tous les extrémistes islamiques qui embrassent les idéologies du takfir, avant de réaliser le côté aberrant d'idées qu'ils avaient prônées avec un grand empressement et avaient utilisées pour inciter les jeunes à tuer des Musulmans, pas seulement en Irak et en Afghanistan, mais aussi en Algérie, au Yémen et en Egypte", explique Mouloud Morchedi, un spécialiste de la sécurité en Algérie.
Mais le livre de Fadl pourrait bien ne pas atteindre les jeunes autant qu'ils le souhaitent. "La majorité d'entre eux n'ont même jamais entendu parler de lui", explique M. Morchedi. "Je crois qu'un appel lancé par un ancien émir de leur région, comme Hassan Hattab, [alias Abou Hamza, qui s'est récemment rendu aux autorités algériennes et a demandé aux militants de réintégrer la société] a un impact bien plus fort."
"Il semble que des années de prison soient capables de raviver les consciences. Pour le prouver, le Dr. Fadl, l'un des membres fondateurs d'al-Qaida, voit dans ses années de prison et dans celles des autres condamnés un autre moyen de repenser les notions de l'extrémisme", poursuit-il.
"Mais admettre que l'approche de ben Laden et d'al-Zawahiri était fausse ne signifie rien aujourd'hui, il est trop tard."
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
Les écrits de l'ancien leader du djihad islamiste égyptien Sayyid Imam Abdelaziz al-Sharif, alias Dr. Fadl, ont suscité un important débat dans les milieux fondamentalistes du monde arabo-musulman au cours des deux dernières années ; ils portent en effet une critique très acerbe d'al-Qaida et de ses leaders, Oussama ben Laden et Ayman al-Zawahiri.
Depuis sa prison, le Dr. Fadl a déclenché une polémique majeure en 2007 par son ouvrage intitulé "Rationalisation de l'action djihadiste en Egypte et rationalisation de l'action djihadiste dans le monde", dans lequel il s'en prend à l'idéologie sanglante d'al-Qaida et réfute les tentatives des idéologues du mouvement de justifier le meurtre de personnes innocentes. L'importance de ce livre a été telle qu'Ayman al-Zawahiri a été contraint de rompre ses consignes de silence à la mi-2008 pour répondre au Dr. Fadl par son propre livre, "Acquittement".
Cette guerre des mots s'est poursuivie. En novembre, le Dr. Fadl a répliqué par un autre ouvrage : "Réfuter 'Acquittement''".
Les deux hommes se connaissent depuis longtemps, et leus relations n'ont pas toujours été aussi acrimonieuses.
Al-Sharif est né en 1950 en Egypte et a rencontré son collègue chirurgien al-Zawahiri après la guerre israélo-égyptienne de 1967. En 1986, tous deux partirent pour l'Afghanistan pour y coordonner le mouvement terroriste.
Mais Fadl resta en coulisse, laissant al-Zawahiri assumer le rôle public. On supposa pendant longtemps qu'al-Zawahiri était l'émir du groupe, alors qu'en réalité, c'était Fadl qui était le véritable idéologue de la mouvance. C'est par exemple lui qui fit passer le concept du takfir et de l'exécution des "hérétiques".
Fadl fut arrêté par les autorités yéménites et extradé en Egypte en 2004 pour y purger une peine de détention à perpétuité. C'est depuis sa prison égyptienne qu'il commença à écrire pour condamner le terrorisme.
Magharebia a demandé à plusieurs spécialistes de la région leurs réactions à ce dernier livre.
Dans une note manuscrite, Alia Allani, l'auteur d'un livre sur les mouvements islamiques dans le Grand Maghreb, explique que le livre de Fadl aura un impact assez fort sur les partisans de la violence dans la région, en particulier au sein de l'Organisation al-Qaida au Maghreb Islamique.
"Je pense que le message envoyé par le Dr. Fadl sera lu par chacun avec une grande attention, car il porte en lui-même un message clair adressé aux groupes islamiques qui ont recours à la violence, affirmant qu'ils ne peuvent dépendre de 'nous'. Clairement, cela veut dire que le soutien financier et moral extérieur est en train de disparaître."
Pour Chahrazed Akacha, responsable des médias au sein du Parti Social-Libéral de Tunisie, cette initiative pourrait avoir une incidence favorable et aider à mettre un terme à la violence. "J'estime que c'est une bonne chose. C'est par ces initiatives et à travers la coopération que nous obtiendrons des résultats positifs."
"Je pense que tous les efforts, quelle que soit leur portée, sont nécessaires pour prévenir leur expansion au Maghreb", a-t-il ajouté. "Les groupes extrémistes profitent de n'importe quelle lacune… pour mobiliser les gens. Je ne crois pas que quiconque croit en les valeurs de la République peut se satisfaire de leur expansion. Ce serait une véritable catastrophe s'ils parvenaient à assurer leurs bases."
Idriss Kasouri, chercheur universitaire marocain spécialiste du terrorisme et des mouvements fondamentalistes, estime que le livre du Dr. Fadl doit être traité avec une extrême prudence.
"[Il] ne dénonce pas l'idéologie takfiriste et le principe du djihad pour la mise en place d'un Etat islamique", explique M. Kasouri. "Il se contente de critiquer les moyens de violence directe adoptés par al-Qaida, sans prendre en compte l'équilibre des pouvoirs internationaux, ni les résultats catastrophiques qui ont eu un impact négatif sur l'influence et l'efficacité d'al-Qaida."
Toutefois, M. Kasouri note qu'il n'y a "aucun débat au Maroc sur le fiqh et les aspects doctrinaux de l'idéologie takfiriste adoptée par al-Qaida [ni aucun] livre ou document de référence marocain assurant la promotion de cette idéologie takfiriste."
Les milieux fondamentalistes du Maroc, a-t-il expliqué à Magharebia, "ne sont pas directement concernés par le débat actuel sur l'analyse des principes de l'idéologie djihadiste et takfiriste telle qu'elle est perçue dans l'Orient arabe, où l'influence d'al-Qaida est plus marquée".
Moustapha Khalafi, député marocain du Parti Justice et Développement (PJD) et directeur du magazine fondamentaliste Attajdid, estime que le dernier livre du Dr. Fadl n'aura aucun impact au Maroc.
"Le problème posé par le cas du Maroc aujourd'hui est essentiellement lié aux questions des droits de l'Homme, en cherchant un moyen de démêler le statut des détenus djihadistes et salafistes dans les prisons marocaines, plutôt qu'un problème d'analyse jurisprudentielle de l'idéologie d'al-Qaida", a-t-il expliqué.
"D'une part, l'idéologie d'al-Qaida au Maroc n'a pas le même poids ni le même impact que ce qu'elle a en Egypte, et son incidence est restreinte à une catégorie très limitée de personnes. D'autre part, il faut souligner que les symboles du mouvement djihadiste et salafiste au Maroc, au premier rang desquels Abu Hefs et Kettani, ont déjà exprimé des positions différentes de celles d'al-Qaida, bien avant la publication du livre du Dr. Fadl."
"De plus, ce livre est lié à une guerre du fiqh entre le Dr. Fadl et al-Zawahiri, et il se caractérise par une approche égyptienne locale"; ajoute M. Khalafi. "Pour toutes ces raisons, son impact au Maroc est très limitée."
En Algérie, le livre du Dr. Fadl a attiré l'attention des médias. Le très populaire quotidien Echorouk a publié une série d'articles sur cet ouvrage, dont le dernier sort cette semaine.
Les conclusions de Fadl "ne sont pas une surprise" pour les Algériens qui ont vu des milliers de civils tués, explique Abdelkrim, imam dans l'une des mosquées d'Alger. "Fadl ne nous a rien appris que nous ne connaissions déjà."
"L'approche d'al-Qaida est mauvaise. C'est la raison pour laquelle elle n'entraîne que le chaos dans le monde musulman", ajoute-t-il.
Un avis que partage Mohamed Laroussi Hamdi, inspecteur chargé des affaires religieuses dans la capitale algérienne. "Mettre fin à ce chaos ne peut se faire qu'en comprenant parfaitement le sens véritable de l'Islam et en renonçant à des idées fondées sur l'ignorance", a-t-il expliqué
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Le livre du Dr. Fadl est l'expression d'une "habitude partagée par tous les extrémistes islamiques qui embrassent les idéologies du takfir, avant de réaliser le côté aberrant d'idées qu'ils avaient prônées avec un grand empressement et avaient utilisées pour inciter les jeunes à tuer des Musulmans, pas seulement en Irak et en Afghanistan, mais aussi en Algérie, au Yémen et en Egypte", explique Mouloud Morchedi, un spécialiste de la sécurité en Algérie.
Mais le livre de Fadl pourrait bien ne pas atteindre les jeunes autant qu'ils le souhaitent. "La majorité d'entre eux n'ont même jamais entendu parler de lui", explique M. Morchedi. "Je crois qu'un appel lancé par un ancien émir de leur région, comme Hassan Hattab, [alias Abou Hamza, qui s'est récemment rendu aux autorités algériennes et a demandé aux militants de réintégrer la société] a un impact bien plus fort."
"Il semble que des années de prison soient capables de raviver les consciences. Pour le prouver, le Dr. Fadl, l'un des membres fondateurs d'al-Qaida, voit dans ses années de prison et dans celles des autres condamnés un autre moyen de repenser les notions de l'extrémisme", poursuit-il.
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Re: L'Occident chrétien face au monde arabo-musulman
Le Troisième Jihad 1/2
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Re: L'Occident chrétien face au monde arabo-musulman
Fondamentalisme
Mahométisme
Mahométisme désigne en Occident la religion musulmane jusqu'au début du xxe siècle. Comme le mot « islamisme », c'est aujourd'hui un terme vieilli, mais qui reste employé avec un sens spécialisé à connotation dépréciative. La forme lexicale correspondante qui sert à désigner un adepte de cette religion est « mahométan », mot également vieilli qui a pris le sens de pratiquant rétrograde et qui est devenu d'un usage rare et précieux, par exemple dans des comédies ou des publications satiriques.
Formation et emploi
Le mot « mahométisme » s'est formé à partir du nom de Mahomet, par adjonction du suffixe -isme, sur le modèle de mots comme christianisme ou bouddhisme, avec le sens de « religion ou doctrine de Mahomet ».
Le terme qui est préféré par les musulmans de nos jours est islam, qui « signifie soumission à Dieu ». Il en est de même pour l'adjectif mahométan, formé sur Mahomet et le suffixe -an qui signifie « disciple de ». Si le christianisme et le bouddhisme ont été, selon les croyants de ces deux religions, fondés respectivement par le Christ et Bouddha, les musulmans actuels refusent cette historicisation de leur religion et font valoir que le Coran est la parole directe de leur Dieu, que de ce fait Mahomet n'est pas le fondateur de la religion musulmane, mais « seulement » le dernier d'une lignée de prophètes professant une religion qui existait avant eux de toute éternité, et que par conséquent la construction mahomet-isme est impropre.
Pour ces raisons, le terme « mahométan » peut être perçu comme péjoratif et, pour le journal suisse, Le Courrier, il appartiendrait aujourd'hui au lexique de l'extrême droite.
Une autre forme beaucoup plus rare, mahométanisme, n'est plus usitée.
Historique
« Mahométisme » est attesté au xvie siècle et est utilisé, en 1626, sous la forme mahumetisme, dans l'Histoire universelle d'Agrippa d'Aubigné, alors que le mot « Islam » (avec une majuscule, dans le sens de communauté de croyants) n'apparait qu'en 1752 dans le dictionnaire de Trévoux et en 1762 dans celui de l'Académie française.
Montesquieu n'utilise que le mot mahométisme alors que, pour Voltaire et les encyclopédistes, mahométisme, islam et islamisme, ainsi que musulmanisme sont synonymes, de même que mahométan et musulman, voire turc.
Un emploi plus restreint était, dans le vocabulaire de l'Inquisition, de désigner par « mahométisme » l'hérésie mahométane qui refermait plusieurs qualifications: le fait pour un baptisé de rendre le culte secrètement à Dieu à la façon musulmane; le fait de renier sa foi chrétienne pour embrasser l'islam ou encore le fait, pour des chrétiens, de fuir l'Espagne pour se réfugier en terre d'Islam.
Tous ces comportements étaient susceptibles de relever de la qualification de mahometismo, l'une des trois grandes hérésies majeures poursuivies par le tribunal de la foi en Espagne.
Usages actuels
Jusqu'au début du xxe siècle, les termes « mahométisme », « islam et « islamisme » étaient synonymes.
Les mots « mahométisme » et « Islamisme » restent utilisés pour désigner l'islam avec une connotation péjorative, l'un avec le sens de religion à laquelle le locuteur n'adhère pas ou qu'il considère comme rétrograde, l'autre avec le sens de religion fanatique ou violente, ou pour désigner certains mouvements musulmans politisés radicaux.
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Mahométisme
Mahométisme désigne en Occident la religion musulmane jusqu'au début du xxe siècle. Comme le mot « islamisme », c'est aujourd'hui un terme vieilli, mais qui reste employé avec un sens spécialisé à connotation dépréciative. La forme lexicale correspondante qui sert à désigner un adepte de cette religion est « mahométan », mot également vieilli qui a pris le sens de pratiquant rétrograde et qui est devenu d'un usage rare et précieux, par exemple dans des comédies ou des publications satiriques.
Formation et emploi
Le mot « mahométisme » s'est formé à partir du nom de Mahomet, par adjonction du suffixe -isme, sur le modèle de mots comme christianisme ou bouddhisme, avec le sens de « religion ou doctrine de Mahomet ».
Le terme qui est préféré par les musulmans de nos jours est islam, qui « signifie soumission à Dieu ». Il en est de même pour l'adjectif mahométan, formé sur Mahomet et le suffixe -an qui signifie « disciple de ». Si le christianisme et le bouddhisme ont été, selon les croyants de ces deux religions, fondés respectivement par le Christ et Bouddha, les musulmans actuels refusent cette historicisation de leur religion et font valoir que le Coran est la parole directe de leur Dieu, que de ce fait Mahomet n'est pas le fondateur de la religion musulmane, mais « seulement » le dernier d'une lignée de prophètes professant une religion qui existait avant eux de toute éternité, et que par conséquent la construction mahomet-isme est impropre.
Pour ces raisons, le terme « mahométan » peut être perçu comme péjoratif et, pour le journal suisse, Le Courrier, il appartiendrait aujourd'hui au lexique de l'extrême droite.
Une autre forme beaucoup plus rare, mahométanisme, n'est plus usitée.
Historique
« Mahométisme » est attesté au xvie siècle et est utilisé, en 1626, sous la forme mahumetisme, dans l'Histoire universelle d'Agrippa d'Aubigné, alors que le mot « Islam » (avec une majuscule, dans le sens de communauté de croyants) n'apparait qu'en 1752 dans le dictionnaire de Trévoux et en 1762 dans celui de l'Académie française.
Montesquieu n'utilise que le mot mahométisme alors que, pour Voltaire et les encyclopédistes, mahométisme, islam et islamisme, ainsi que musulmanisme sont synonymes, de même que mahométan et musulman, voire turc.
Un emploi plus restreint était, dans le vocabulaire de l'Inquisition, de désigner par « mahométisme » l'hérésie mahométane qui refermait plusieurs qualifications: le fait pour un baptisé de rendre le culte secrètement à Dieu à la façon musulmane; le fait de renier sa foi chrétienne pour embrasser l'islam ou encore le fait, pour des chrétiens, de fuir l'Espagne pour se réfugier en terre d'Islam.
Tous ces comportements étaient susceptibles de relever de la qualification de mahometismo, l'une des trois grandes hérésies majeures poursuivies par le tribunal de la foi en Espagne.
Usages actuels
Jusqu'au début du xxe siècle, les termes « mahométisme », « islam et « islamisme » étaient synonymes.
Les mots « mahométisme » et « Islamisme » restent utilisés pour désigner l'islam avec une connotation péjorative, l'un avec le sens de religion à laquelle le locuteur n'adhère pas ou qu'il considère comme rétrograde, l'autre avec le sens de religion fanatique ou violente, ou pour désigner certains mouvements musulmans politisés radicaux.
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Re: L'Occident chrétien face au monde arabo-musulman
L'aide des Etats-Unis à la défense d'Israël
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils vont allouer 235 millions de dollars pour le développement des protections conte les roquettes et les missiles qui pourraient être lancés en direction d'Israël par le Hezbollah et l'Iran. Une grande partie des fonds ira au développement du système "Fronde de David", conçu pour intercepter les roquettes à moyenne et longue portée ainsi que les missiles de croisière, et des systèmes Arrow 2 et 3, qui sont eux des intercepteurs de missiles balistiques à longue portée.
Cette somme sans précédent vient à un moment inattendu, tandis que le gouvernement américain fait face à de grandes coupes budgétaires, y compris au Pentagone. Ce sont toutefois des membres du Pentagone qui ont demandé que le Congrès approuve un budget de 106 millions de dollars d'aide pour les systèmes de défense antimissile d'Israël, outre le budget pour le système Dôme de Fer
. Le Congrès a choisi de plus que doubler ce montant, approuvant un budget de 235 millions de dollars pour 2012, soit 25 millions de dollars de plus qu'en 2011. Ce budget n'est cependant pas considéré comme faisant partie de l'aide américaine à Israël, mais ça plutôt vers la coopération militaire entre les deux pays, chacun allouant un montant similaire dans le développement des systèmes antimissile.
L'aide des Etats-Unis à la défense d'Israël est estimé à 3 milliards de dollars par an, sur une période de 10 ans à compter de 2007, les deux tiers de cette aide allant dans les mains des industries militaires américaines.
Source:jerusalemplus.tv
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils vont allouer 235 millions de dollars pour le développement des protections conte les roquettes et les missiles qui pourraient être lancés en direction d'Israël par le Hezbollah et l'Iran. Une grande partie des fonds ira au développement du système "Fronde de David", conçu pour intercepter les roquettes à moyenne et longue portée ainsi que les missiles de croisière, et des systèmes Arrow 2 et 3, qui sont eux des intercepteurs de missiles balistiques à longue portée.
Cette somme sans précédent vient à un moment inattendu, tandis que le gouvernement américain fait face à de grandes coupes budgétaires, y compris au Pentagone. Ce sont toutefois des membres du Pentagone qui ont demandé que le Congrès approuve un budget de 106 millions de dollars d'aide pour les systèmes de défense antimissile d'Israël, outre le budget pour le système Dôme de Fer
. Le Congrès a choisi de plus que doubler ce montant, approuvant un budget de 235 millions de dollars pour 2012, soit 25 millions de dollars de plus qu'en 2011. Ce budget n'est cependant pas considéré comme faisant partie de l'aide américaine à Israël, mais ça plutôt vers la coopération militaire entre les deux pays, chacun allouant un montant similaire dans le développement des systèmes antimissile.
L'aide des Etats-Unis à la défense d'Israël est estimé à 3 milliards de dollars par an, sur une période de 10 ans à compter de 2007, les deux tiers de cette aide allant dans les mains des industries militaires américaines.
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