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Islam et l'occident
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Islam et l'occident
Le voile intégral non grata en Belgique
Le 29 avril 2010, la Belgique est devenue le premier pays occidental où une chambre des représentants a voté en faveur d’une proposition de loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public. Dans un pays plongé dans une crise politique profonde, cette proposition de loi est faite au nom notamment des impératifs de sécurité publique et de la défense de la «dignité» de la femme musulmane, même contre son propre choix vestimentaire
http://www.tolerance.ca
Le 29 avril 2010, la Belgique est devenue le premier pays occidental où une chambre des représentants a voté en faveur d’une proposition de loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public. Dans un pays plongé dans une crise politique profonde, cette proposition de loi est faite au nom notamment des impératifs de sécurité publique et de la défense de la «dignité» de la femme musulmane, même contre son propre choix vestimentaire
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Re: Islam et l'occident
Pas de signes religieux dans les écoles de Charleroi
Le conseil communal de Charleroi a décidé lundi soir d'interdire dès la rentrée scolaire prochaine tous les signes extérieurs politiques, philosophiques et religieux dans les écoles communales. Pour ce faire, il a voté à la majorité trois nouveaux règlements d'ordre intérieur, chacun d'eux correspondant à un niveau d'enseignement (fondamental, fondamental spécialisé, secondaire).
Avant le vote, plusieurs conseillers communaux ont réclamé un ajournement de ce vote. La Cour constitutionnelle doit en effet bientôt répondre à une question préjudicielle du Conseil d'Etat et dire si une telle interdiction n'est pas du seul ressort des Communautés par voie décrétale. Les chefs de groupe de la majorité se sont réunis suite à cette demande mais ont décidé de passer tout de même au vote. A la majorité, les trois règlements ont été adoptés. Celui qui a provoqué le plus de résistances a été celui concernant les écoles secondaires pour lequel 18 votes contre se sont exprimés parmi les 45 conseillers communaux présents lundi soir. Le cdH dans son ensemble s'est par exemple opposé au texte faute d'avoir obtenu la possibilité d'ajournement.
Ecolo a également voté contre tout comme une partie des élus socialistes, dont l'échevine PS de l'Education, Latifa Gahouchi. Ces élus ont fait valoir le problème posé par la question préjudicielle ou la liberté de porter à l'adolescence des signes religieux ou politiques. Dans le public étaient présents des membres d'associations venus avec des pancartes condamnant l'interdiction.
http://www.lalibre.be/actu/hainaut/article/595842/pas-de-signes-religieux-dans-les-ecoles-de-charleroi.html
Le conseil communal de Charleroi a décidé lundi soir d'interdire dès la rentrée scolaire prochaine tous les signes extérieurs politiques, philosophiques et religieux dans les écoles communales. Pour ce faire, il a voté à la majorité trois nouveaux règlements d'ordre intérieur, chacun d'eux correspondant à un niveau d'enseignement (fondamental, fondamental spécialisé, secondaire).
Avant le vote, plusieurs conseillers communaux ont réclamé un ajournement de ce vote. La Cour constitutionnelle doit en effet bientôt répondre à une question préjudicielle du Conseil d'Etat et dire si une telle interdiction n'est pas du seul ressort des Communautés par voie décrétale. Les chefs de groupe de la majorité se sont réunis suite à cette demande mais ont décidé de passer tout de même au vote. A la majorité, les trois règlements ont été adoptés. Celui qui a provoqué le plus de résistances a été celui concernant les écoles secondaires pour lequel 18 votes contre se sont exprimés parmi les 45 conseillers communaux présents lundi soir. Le cdH dans son ensemble s'est par exemple opposé au texte faute d'avoir obtenu la possibilité d'ajournement.
Ecolo a également voté contre tout comme une partie des élus socialistes, dont l'échevine PS de l'Education, Latifa Gahouchi. Ces élus ont fait valoir le problème posé par la question préjudicielle ou la liberté de porter à l'adolescence des signes religieux ou politiques. Dans le public étaient présents des membres d'associations venus avec des pancartes condamnant l'interdiction.
http://www.lalibre.be/actu/hainaut/article/595842/pas-de-signes-religieux-dans-les-ecoles-de-charleroi.html
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Re: Islam et l'occident
Un projet de mosquée à Ground Zero divise l'Amérique
Neuf ans après les attentats contre le World Trade Center, un complexe islamique pourrait être édifié.
Neuf ans après les attentats contre les tours jumelles du World Trade Center, le projet de construction d'une mosquée et d'un complexe culturel islamique tout près de Ground Zero devait aider le processus de réconciliation. Il est au contraire en train de susciter un débat d'une extrême virulence aux États-Unis sur la nature de l'islam et la signification de l'attaque du 11 Septembre. Si les marques de soutien à ce projet se multiplient à New York -plusieurs feux verts ont été accordés à la construction du complexe, le plus récent venant de la commission chargée de la préservation du patrimoine new-yorkais- l'opinion américaine, elle, exprime plus souvent son opposition.
«Menace»
Les détracteurs d'un tel projet rejettent bruyamment ce qu'ils perçoivent comme une preuve d'«indélicatesse» à l'égard des 2750 victimes ou, pis encore, une «victoire symbolique» des «radicaux islamistes», voire une «menace» contre l'Amérique. Leur colère est d'autant plus grande qu'ils savent que si la mosquée voit le jour, ce sera avant la tour surnommée «Freedom Tower» qui doit symboliser la victoire de l'Amérique sur les terroristes, en étant encore plus haute que les Twin Towers détruites. Ses partisans défendent avec ardeur le principe de la «liberté religieuse» si chère à New York et à l'Amérique et l'exhortent à ne pas céder à la «peur».
Ce projet traînait depuis quelques années dans la tête de Feisal Abdul Rauf, qui prêche depuis la fin des années 1980 un islam soufi modéré dans une mosquée non loin de Ground Zero, dans le sud de Manhattan. L'imam, qui bénéficie de nombreux soutiens, y compris dans la communauté juive, est le fondateur de la «Maison Cordoba». L'association, dont le nom fait référence à la cité médiévale espagnole où vécurent ensemble pendant 800 ans juifs, arabes et chrétiens, affirme avoir pour mission de «promouvoir le dialogue interreligieux» et de casser les «stéréotypes» américains sur l'islam.
En juillet 2009, il a obtenu le soutien financier d'investisseurs musulmans, dont la société immobilière Soho Properties, afin de racheter pour cinq millions de dollars la Burlington Coat Factory au 45 Park Place, un magasin de vêtements laissé à l'abandon depuis huit ans. Situé à deux pâtés d'immeubles des anciennes tours jumelles, celui-ci a subi quelques dommages lors de l'attentat. Le projet de construction d'un complexe islamique, estimé à 100 millions de dollars, pour lesquels les investisseurs n'ont pas encore été trouvés, selon l'imam, comporte un immeuble moderne de 13 à 15 étages avec un lieu de prière pour les musulmans à l'intérieur, un auditorium de 500 places, une piscine et un restaurant. Depuis des mois déjà, des dizaines de musulmans assistaient dans le bâtiment actuel en décrépitude à la prière du vendredi, dans la plus grande discrétion. L'annonce du projet a immédiatement provoqué un tollé parmi les familles de victimes, puis chez les Tea Parties et dans le camp républicain. Ils se sont promis d'utiliser tous les moyens -recours légaux et pression médiatique- pour l'empêcher de voir le jour. La très influente Ligue anti-diffamation de lutte contre l'antisémitisme a qualifié cette semaine le projet de «choquant» car trop près du site de l'attentat, considéré par beaucoup comme «sacré». Elle a suggéré un lieu un peu plus éloigné «à un mile de là» (près de deux kilomètres). La pasionaria des conservateurs, Sarah Palin, avait tenu auparavant le même discours en appelant les «musulmans recherchant la paix» à rejeter une «provocation inutile». Les partisans du projet opposent avec autant de passion leurs propres arguments. Plusieurs rabbins ont qualifié de «honteuse» la position de la ligue antidiffamation juive, qui en rejetant la mosquée ferait exactement ce contre quoi elle lutte. Le maire de New York, Michael Bloomberg, fervent défenseur du projet, a rappelé hier dans le Wall Street Journal la présence de musulmans parmi les victimes du 11 Septembre et insisté sur la garantie donnée par la Constitution américaine à la liberté de culte. Si l'Amérique cédait aux sentiments populaires et «trahissait ses valeurs en traitant les musulmans différemment des autres», dit-il, ce serait «la victoire des terroristes».
La Maison-Blanche refuse pour l'instant de s'immiscer dans le débat qu'elle prétend «limité» à New York, mais il sera probablement difficile de résister longtemps à la pression politico-médiatique à l'approche du neuvième anniversaire de la tragédie et des élections de mi-mandat.
Par: Adèle Smith
Vue aérienne du lieu où le complexe sera construit. (crédits photo Mark Lennihan/AP)
Neuf ans après les attentats contre le World Trade Center, un complexe islamique pourrait être édifié.
Neuf ans après les attentats contre les tours jumelles du World Trade Center, le projet de construction d'une mosquée et d'un complexe culturel islamique tout près de Ground Zero devait aider le processus de réconciliation. Il est au contraire en train de susciter un débat d'une extrême virulence aux États-Unis sur la nature de l'islam et la signification de l'attaque du 11 Septembre. Si les marques de soutien à ce projet se multiplient à New York -plusieurs feux verts ont été accordés à la construction du complexe, le plus récent venant de la commission chargée de la préservation du patrimoine new-yorkais- l'opinion américaine, elle, exprime plus souvent son opposition.
«Menace»
Les détracteurs d'un tel projet rejettent bruyamment ce qu'ils perçoivent comme une preuve d'«indélicatesse» à l'égard des 2750 victimes ou, pis encore, une «victoire symbolique» des «radicaux islamistes», voire une «menace» contre l'Amérique. Leur colère est d'autant plus grande qu'ils savent que si la mosquée voit le jour, ce sera avant la tour surnommée «Freedom Tower» qui doit symboliser la victoire de l'Amérique sur les terroristes, en étant encore plus haute que les Twin Towers détruites. Ses partisans défendent avec ardeur le principe de la «liberté religieuse» si chère à New York et à l'Amérique et l'exhortent à ne pas céder à la «peur».
Ce projet traînait depuis quelques années dans la tête de Feisal Abdul Rauf, qui prêche depuis la fin des années 1980 un islam soufi modéré dans une mosquée non loin de Ground Zero, dans le sud de Manhattan. L'imam, qui bénéficie de nombreux soutiens, y compris dans la communauté juive, est le fondateur de la «Maison Cordoba». L'association, dont le nom fait référence à la cité médiévale espagnole où vécurent ensemble pendant 800 ans juifs, arabes et chrétiens, affirme avoir pour mission de «promouvoir le dialogue interreligieux» et de casser les «stéréotypes» américains sur l'islam.
En juillet 2009, il a obtenu le soutien financier d'investisseurs musulmans, dont la société immobilière Soho Properties, afin de racheter pour cinq millions de dollars la Burlington Coat Factory au 45 Park Place, un magasin de vêtements laissé à l'abandon depuis huit ans. Situé à deux pâtés d'immeubles des anciennes tours jumelles, celui-ci a subi quelques dommages lors de l'attentat. Le projet de construction d'un complexe islamique, estimé à 100 millions de dollars, pour lesquels les investisseurs n'ont pas encore été trouvés, selon l'imam, comporte un immeuble moderne de 13 à 15 étages avec un lieu de prière pour les musulmans à l'intérieur, un auditorium de 500 places, une piscine et un restaurant. Depuis des mois déjà, des dizaines de musulmans assistaient dans le bâtiment actuel en décrépitude à la prière du vendredi, dans la plus grande discrétion. L'annonce du projet a immédiatement provoqué un tollé parmi les familles de victimes, puis chez les Tea Parties et dans le camp républicain. Ils se sont promis d'utiliser tous les moyens -recours légaux et pression médiatique- pour l'empêcher de voir le jour. La très influente Ligue anti-diffamation de lutte contre l'antisémitisme a qualifié cette semaine le projet de «choquant» car trop près du site de l'attentat, considéré par beaucoup comme «sacré». Elle a suggéré un lieu un peu plus éloigné «à un mile de là» (près de deux kilomètres). La pasionaria des conservateurs, Sarah Palin, avait tenu auparavant le même discours en appelant les «musulmans recherchant la paix» à rejeter une «provocation inutile». Les partisans du projet opposent avec autant de passion leurs propres arguments. Plusieurs rabbins ont qualifié de «honteuse» la position de la ligue antidiffamation juive, qui en rejetant la mosquée ferait exactement ce contre quoi elle lutte. Le maire de New York, Michael Bloomberg, fervent défenseur du projet, a rappelé hier dans le Wall Street Journal la présence de musulmans parmi les victimes du 11 Septembre et insisté sur la garantie donnée par la Constitution américaine à la liberté de culte. Si l'Amérique cédait aux sentiments populaires et «trahissait ses valeurs en traitant les musulmans différemment des autres», dit-il, ce serait «la victoire des terroristes».
La Maison-Blanche refuse pour l'instant de s'immiscer dans le débat qu'elle prétend «limité» à New York, mais il sera probablement difficile de résister longtemps à la pression politico-médiatique à l'approche du neuvième anniversaire de la tragédie et des élections de mi-mandat.
Par: Adèle Smith
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Re: Islam et l'occident
L'islamophobie à la mode américaine
Aux État-Unis, des voix mettent en garde à la veille du Ramadhan. Ce n’est pas nouveau, mais le phénomène antimusulman a pris de l’ampleur. On est loin du discours lénifiant d’Obama sur l’Amérique tolérante, lancé à El-Azhar. L’islamophobie y est à son zénith.
Somme de faits divers : à New York et à Miami, une campagne publicitaire sur les bus municipaux propose aux musulmans qui le souhaiteraient de “les aider à se convertir à une autre religion”. Cela prêterait à sourire si la campagne ne déferlait pas sur toute l’Amérique à l’initiative dont l’intitulé est en soi tout un programme antimusulman : Stop the islamisation of America.
Dans son acharnement à le combattre, l’association omet de signaler que l'islam n'est pas la seule religion à condamner l'apostasie. Si le catholicisme se contente aujourd'hui de vouer l'apostat aux flammes de l'enfer, il n'a pas toujours eu la main légère avec ses infidèles. Et dans le judaïsme, l’autre religion révélée, la Torah revendique toujours la lapidation pour ceux qui changent de religion. La campagne est revenue à la une des médias avec le projet de la “Cordoba House”, un centre communautaire islamique, comprenant théâtre, bibliothèque, piscine, gymnase et mosquée au cœur de New-York. Son site, une ancienne usine, se situe à moins de deux coins de rue de “Ground Zero”, le quartier où Al Qaeda a détruit les deux tours jumelles le 11 septembre 2001. Une publicité télévisée commanditée par la même association s'ouvre sur les mots “l'audace du djihad”, suivies des images des avions s'encastrant dans le World Trade Center et de corps tombant des tours. “Le 11 septembre, ils nous ont déclaré la guerre. Et pour célébrer le meurtre de 3 000 Américains, ils veulent construire une mosquée monstrueuse de 13 étages à Ground Zero. Cette mosquée est un monument à leur victoire. Et une invitation à d'autres”, vocifère le narrateur sur un ton menaçant. Le scénette a été conçue par le National Republican Trust PAC, une organisation vouée à “la perpétuation de l'héritage de Ronald Reagan”. Et pourtant, le promoteur de la mosquée, l'imam new-yorkais, Faiçail Abdul Raouf, est reconnu pour son travail en faveur de la coexistence des religions ! L’islamophobie est, à l’approche du Ramadhan, à son zénith aux États-Unis. La construction de centres islamiques ou de mosquées dans certaines municipalités, dont Murfreesboro dans le Tennessee ou Temecula en Californie, suscite également une vive opposition qui confine à l'intolérance ou à la haine.
En Californie, Stop the islamisation of America a fait défiler ses ouailles avec leurs chiens parce que les “musulmans haïssent les chiens” ! Et les protagonistes de l’islamophobie ne sont pas que de simples petits blancs de l’Amérique profonde. Ne craignant pas d'être associés à l'islamophobie ambiante ou de lui donner un vernis de respectabilité, plusieurs politiciens républicains, dont deux candidats potentiels à la Maison-Blanche, Sarah Palin et Newt Gingrich, ont exprimé leur opposition à la construction du centre communautaire musulman de New York. Le second, ex-président de la Chambre des représentants, a laissé entendre que les musulmans auront le droit de construire une mosquée près de Ground Zero lorsque les juifs ou les chrétiens pourront construire des églises et des synagogues en Arabie saoudite. Le candidat républicain au poste de gouverneur de l'État de New York, Rick Lazio, a promis de faire de la question le sujet central de son duel télévisuel avec son adversaire, le candidat démocrate, Andrew Cuomo. En Caroline-du-Nord, un candidat républicain à la Chambre des représentants a admis obtenir son élection de la mi-mandat dans sa circonscription rurale grâce à son islamophobie. La Ligue antidiffamation (ADL), la plus importante organisation de lutte contre l'antisémitisme et le racisme aux États-Unis, est derrière cette campagne. Aves les lobbys juifs, c’est un précieux appui aux islamophobes de tous acabits.
À qui en fera le plus. Une église baptiste de Floride organise une “journée internationale pour brûler le Coran” à la date anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Elle encourage d'autres églises à en faire autant, pour combattre “le démon de l'islam”. L'initiative est interprétée comme une manifestation de la hausse de l'islamophobie aux États-Unis. Selon le pasteur Terry Jones, qui organise cette manifestation, l'événement sert à montrer que l'islam et la charia ne sont pas les bienvenus aux États-Unis ! Ramsey Kilic, porte-parole du Centre pour les relations islamo-américaines, déplore l'augmentation de l'islamophobie dans l'ensemble des États-Unis. La nature systématique de l'islamophobie aux États-Unis a été couvée, soutenue et propagée par au moins trois catégories distinctes d'institutions américaines, dont les intérêts se soutiennent mutuellement et parfois se superposent. La première institution est le gouvernement fédéral sous la conduite de l'administration Bush et de sa vision du monde néo-conservatrice, qui a identifié dans l'islam politique le plus grand obstacle à l'instauration d'une hégémonie globale américaine dans l'ère post-guerre froide.
La deuxième catégorie, ce sont de puissants groupes d'intérêt, en particulier certaines organisations conservatrices, tout comme think-tanks néo-conservateurs financés par des privés, qui sont profondément effrayés par l'Islam et les musulmans et voient l'islam, dans ses formes les plus répandues, la plus grande menace interne aux “valeurs américaines” vaguement définies et simultanément la plus grande menace globale aux intérêts clé de la politique étrangère américaine, comme l'état de guerre permanent et la sécurité de l'État d'Israël. La troisième catégorie est constituée par des médias, des télévisions, la presse radiophonique et écrite, Internet, l'industrie des films et téléfilms… L’islamophobie à la mode américaine, c’est aussi pour exorciser le mouvement de conversion qui prend forme aux États-Unis. Dans le tableau de chasse de djihadistes, hommes et femmes, que les services américains présentent régulièrement à l’opinion américaine, la part d’Américains de souche a pris le dessus. Place aux terroristes aux yeux verts, à la belle blonde…
Par : Djamel Bouatta
Mise en garde à la veille du Ramadhan
L'islamophobie à la mode américaine
Aux État-Unis, des voix mettent en garde à la veille du Ramadhan. Ce n’est pas nouveau, mais le phénomène antimusulman a pris de l’ampleur. On est loin du discours lénifiant d’Obama sur l’Amérique tolérante, lancé à El-Azhar. L’islamophobie y est à son zénith.
Somme de faits divers : à New York et à Miami, une campagne publicitaire sur les bus municipaux propose aux musulmans qui le souhaiteraient de “les aider à se convertir à une autre religion”. Cela prêterait à sourire si la campagne ne déferlait pas sur toute l’Amérique à l’initiative dont l’intitulé est en soi tout un programme antimusulman : Stop the islamisation of America.
Dans son acharnement à le combattre, l’association omet de signaler que l'islam n'est pas la seule religion à condamner l'apostasie. Si le catholicisme se contente aujourd'hui de vouer l'apostat aux flammes de l'enfer, il n'a pas toujours eu la main légère avec ses infidèles. Et dans le judaïsme, l’autre religion révélée, la Torah revendique toujours la lapidation pour ceux qui changent de religion. La campagne est revenue à la une des médias avec le projet de la “Cordoba House”, un centre communautaire islamique, comprenant théâtre, bibliothèque, piscine, gymnase et mosquée au cœur de New-York. Son site, une ancienne usine, se situe à moins de deux coins de rue de “Ground Zero”, le quartier où Al Qaeda a détruit les deux tours jumelles le 11 septembre 2001. Une publicité télévisée commanditée par la même association s'ouvre sur les mots “l'audace du djihad”, suivies des images des avions s'encastrant dans le World Trade Center et de corps tombant des tours. “Le 11 septembre, ils nous ont déclaré la guerre. Et pour célébrer le meurtre de 3 000 Américains, ils veulent construire une mosquée monstrueuse de 13 étages à Ground Zero. Cette mosquée est un monument à leur victoire. Et une invitation à d'autres”, vocifère le narrateur sur un ton menaçant. Le scénette a été conçue par le National Republican Trust PAC, une organisation vouée à “la perpétuation de l'héritage de Ronald Reagan”. Et pourtant, le promoteur de la mosquée, l'imam new-yorkais, Faiçail Abdul Raouf, est reconnu pour son travail en faveur de la coexistence des religions ! L’islamophobie est, à l’approche du Ramadhan, à son zénith aux États-Unis. La construction de centres islamiques ou de mosquées dans certaines municipalités, dont Murfreesboro dans le Tennessee ou Temecula en Californie, suscite également une vive opposition qui confine à l'intolérance ou à la haine.
En Californie, Stop the islamisation of America a fait défiler ses ouailles avec leurs chiens parce que les “musulmans haïssent les chiens” ! Et les protagonistes de l’islamophobie ne sont pas que de simples petits blancs de l’Amérique profonde. Ne craignant pas d'être associés à l'islamophobie ambiante ou de lui donner un vernis de respectabilité, plusieurs politiciens républicains, dont deux candidats potentiels à la Maison-Blanche, Sarah Palin et Newt Gingrich, ont exprimé leur opposition à la construction du centre communautaire musulman de New York. Le second, ex-président de la Chambre des représentants, a laissé entendre que les musulmans auront le droit de construire une mosquée près de Ground Zero lorsque les juifs ou les chrétiens pourront construire des églises et des synagogues en Arabie saoudite. Le candidat républicain au poste de gouverneur de l'État de New York, Rick Lazio, a promis de faire de la question le sujet central de son duel télévisuel avec son adversaire, le candidat démocrate, Andrew Cuomo. En Caroline-du-Nord, un candidat républicain à la Chambre des représentants a admis obtenir son élection de la mi-mandat dans sa circonscription rurale grâce à son islamophobie. La Ligue antidiffamation (ADL), la plus importante organisation de lutte contre l'antisémitisme et le racisme aux États-Unis, est derrière cette campagne. Aves les lobbys juifs, c’est un précieux appui aux islamophobes de tous acabits.
À qui en fera le plus. Une église baptiste de Floride organise une “journée internationale pour brûler le Coran” à la date anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Elle encourage d'autres églises à en faire autant, pour combattre “le démon de l'islam”. L'initiative est interprétée comme une manifestation de la hausse de l'islamophobie aux États-Unis. Selon le pasteur Terry Jones, qui organise cette manifestation, l'événement sert à montrer que l'islam et la charia ne sont pas les bienvenus aux États-Unis ! Ramsey Kilic, porte-parole du Centre pour les relations islamo-américaines, déplore l'augmentation de l'islamophobie dans l'ensemble des États-Unis. La nature systématique de l'islamophobie aux États-Unis a été couvée, soutenue et propagée par au moins trois catégories distinctes d'institutions américaines, dont les intérêts se soutiennent mutuellement et parfois se superposent. La première institution est le gouvernement fédéral sous la conduite de l'administration Bush et de sa vision du monde néo-conservatrice, qui a identifié dans l'islam politique le plus grand obstacle à l'instauration d'une hégémonie globale américaine dans l'ère post-guerre froide.
La deuxième catégorie, ce sont de puissants groupes d'intérêt, en particulier certaines organisations conservatrices, tout comme think-tanks néo-conservateurs financés par des privés, qui sont profondément effrayés par l'Islam et les musulmans et voient l'islam, dans ses formes les plus répandues, la plus grande menace interne aux “valeurs américaines” vaguement définies et simultanément la plus grande menace globale aux intérêts clé de la politique étrangère américaine, comme l'état de guerre permanent et la sécurité de l'État d'Israël. La troisième catégorie est constituée par des médias, des télévisions, la presse radiophonique et écrite, Internet, l'industrie des films et téléfilms… L’islamophobie à la mode américaine, c’est aussi pour exorciser le mouvement de conversion qui prend forme aux États-Unis. Dans le tableau de chasse de djihadistes, hommes et femmes, que les services américains présentent régulièrement à l’opinion américaine, la part d’Américains de souche a pris le dessus. Place aux terroristes aux yeux verts, à la belle blonde…
Par : Djamel Bouatta
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Re: Islam et l'occident
Islam en France :L’Islam, la 2e religion de France
S'il est difficile d'avoir des estimations précises à ce sujet, les spécialistes s'accordent à dire qu'il y a en France autour de 5 millions de musulmans, ce qui fait de l'Islam la 2ème religion de France derrière le catholicisme, mais devant le protestantisme, le judaïsme et le bouddhisme. Si une importante population musulmane est arrivée en France tout au long du XXe siècle, c'est entre le VIIIe et le XVe siècle qu'a eu lieu la première vague d'immigration, dans le Sud de la France, de cette population issue de l'Hispanie musulmane voisine. Pourtant l'Islam demeure une religion méconnue : selon BVA, 44% des Français estiment que "la religion musulmane les inquiète plus que les autres".A la veille du début du Ramadam, qui tombe cette année le 11 août.
La question des origines : halte aux idées reçues
Si en France, la plupart des musulmans sont originaires des pays du Maghreb (35% viennent d'Algérie, 25% du Maroc et 10% de Tunisie), beaucoup viennent aussi d'autres pays. Une confusion est souvent faite en effet entre les "arabes" et les "musulmans". Ainsi certains cas d'islamophobie peuvent exprimer un racisme anti-arabe et qui s'étend du même coup à leur religion. Des centres religieux ou des lieux de culte musulmans sont malheureusement la cible, de façon régulière en France, d'attaques à caractère raciste. Or de nombreux musulmans sont d'origine turque, berbère, iranienne, kurde, malienne, sénégalaise, bosniaque, albanaise... voire même française car les conversions sont importantes.
Source:news.fr.msn
S'il est difficile d'avoir des estimations précises à ce sujet, les spécialistes s'accordent à dire qu'il y a en France autour de 5 millions de musulmans, ce qui fait de l'Islam la 2ème religion de France derrière le catholicisme, mais devant le protestantisme, le judaïsme et le bouddhisme. Si une importante population musulmane est arrivée en France tout au long du XXe siècle, c'est entre le VIIIe et le XVe siècle qu'a eu lieu la première vague d'immigration, dans le Sud de la France, de cette population issue de l'Hispanie musulmane voisine. Pourtant l'Islam demeure une religion méconnue : selon BVA, 44% des Français estiment que "la religion musulmane les inquiète plus que les autres".A la veille du début du Ramadam, qui tombe cette année le 11 août.
La question des origines : halte aux idées reçues
Si en France, la plupart des musulmans sont originaires des pays du Maghreb (35% viennent d'Algérie, 25% du Maroc et 10% de Tunisie), beaucoup viennent aussi d'autres pays. Une confusion est souvent faite en effet entre les "arabes" et les "musulmans". Ainsi certains cas d'islamophobie peuvent exprimer un racisme anti-arabe et qui s'étend du même coup à leur religion. Des centres religieux ou des lieux de culte musulmans sont malheureusement la cible, de façon régulière en France, d'attaques à caractère raciste. Or de nombreux musulmans sont d'origine turque, berbère, iranienne, kurde, malienne, sénégalaise, bosniaque, albanaise... voire même française car les conversions sont importantes.
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