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Propagande ivoirienne
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Conflits, tensions, guerre et terrorisme :: Guerre médiatique: Désinformation, manipulation, propagande...
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Propagande ivoirienne
Présidentielle ivoirienne
Les Éléphants au service de la démocratie
Le football peut aussi servir d’exemple. Voilà ce que Régis Lemonn, président de l’association Foot’Attitude, veut mettre en pratique en Côte d’Ivoire à l’approche des premières élections présidentielles depuis 2000. Financée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et associée à la Fédération ivoirienne de football, l’association a crée une campagne médiatique autour des Éléphants – surnom de l’équipe nationale – dont la star Didier Drogba, pour sensibiliser les Ivoiriens sur l’importance du respect du processus démocratique dans un contexte tendu.
France 24.com : Comment est née cette idée originale de demander aux joueurs de l’équipe nationale ivoirienne de s’impliquer dans le processus électoral ?
Régis Lemonn : L’équipe ivoirienne actuelle s’est formée lors du conflit de 2002. À ce moment-là, des joueurs comme Didier Drogba ont pris la parole et ont demandé aux différents partis de déposer les armes. Ce qui a eu une réelle incidence sur les événements. Le football est roi en Côte d’Ivoire et cette équipe, qui appartient à tous les Ivoiriens, est la fierté du pays grâce à des joueurs comme Didier Drogba - premier Ivoirien à être désigné Ballon d’or africain - et Yaya Touré - premier Ivoirien à remporter la Ligue des champions avec le FC Barcelone (2009). Mais ce sont les valeurs de ce sport – respect de l’autre, respect des règles – qui sont mises en avant dans cette campagne qui a débuté lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en janvier dans les rues d’Abidjan, à la télévision, à la radio et sur Internet.
Pourquoi cette équipe des Éléphants a un tel impact sur la population ?
R.L : Le groupe est composé de joueurs qui viennent du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest du pays. C’est un véritable exemple de cohabitation. Chacun peut se reconnaître à travers eux, à un moment où les gens se déchirent pour des querelles politiques. Les problèmes de friction qui peuvent exister pendant et après les élections sont largement dus au manque d’éducation de la population. À travers notre action, nous voulons que les gens s’inspirent des valeurs de "fair-play" du football et de cette équipe. Nous voulons à tout prix éviter que ces élections se déroulent dans un contexte apaisé et ainsi éviter le chaos.
Quelle importance a Didier Drogba dans cette campagne ?
R.L : Didier Drogba a une personnalité hors du commun en Côte d'Ivoire mais il a aussi une conscience collective : il est le premier ambassadeur de la paix en Côte d’Ivoire. Lors de son dernier déplacement au pays, il a pris le temps de nous parler pour discuter de notre campagne qu’il soutient pleinement. Comme il a pu le démontrer auparavant, Didier Drogba s’implique réellement pour trouver des solutions aux problèmes des Ivoiriens.
Un parti a-t-il essayé de s’approprier l’image des Éléphants dans cette campagne ?
R. L : Non. L’équipe appartient aux Ivoiriens avant n’importe quel parti politique.
Par Emmanuel VERSACE
Les Éléphants au service de la démocratie
Le football peut aussi servir d’exemple. Voilà ce que Régis Lemonn, président de l’association Foot’Attitude, veut mettre en pratique en Côte d’Ivoire à l’approche des premières élections présidentielles depuis 2000. Financée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et associée à la Fédération ivoirienne de football, l’association a crée une campagne médiatique autour des Éléphants – surnom de l’équipe nationale – dont la star Didier Drogba, pour sensibiliser les Ivoiriens sur l’importance du respect du processus démocratique dans un contexte tendu.
France 24.com : Comment est née cette idée originale de demander aux joueurs de l’équipe nationale ivoirienne de s’impliquer dans le processus électoral ?
Régis Lemonn : L’équipe ivoirienne actuelle s’est formée lors du conflit de 2002. À ce moment-là, des joueurs comme Didier Drogba ont pris la parole et ont demandé aux différents partis de déposer les armes. Ce qui a eu une réelle incidence sur les événements. Le football est roi en Côte d’Ivoire et cette équipe, qui appartient à tous les Ivoiriens, est la fierté du pays grâce à des joueurs comme Didier Drogba - premier Ivoirien à être désigné Ballon d’or africain - et Yaya Touré - premier Ivoirien à remporter la Ligue des champions avec le FC Barcelone (2009). Mais ce sont les valeurs de ce sport – respect de l’autre, respect des règles – qui sont mises en avant dans cette campagne qui a débuté lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en janvier dans les rues d’Abidjan, à la télévision, à la radio et sur Internet.
Pourquoi cette équipe des Éléphants a un tel impact sur la population ?
R.L : Le groupe est composé de joueurs qui viennent du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest du pays. C’est un véritable exemple de cohabitation. Chacun peut se reconnaître à travers eux, à un moment où les gens se déchirent pour des querelles politiques. Les problèmes de friction qui peuvent exister pendant et après les élections sont largement dus au manque d’éducation de la population. À travers notre action, nous voulons que les gens s’inspirent des valeurs de "fair-play" du football et de cette équipe. Nous voulons à tout prix éviter que ces élections se déroulent dans un contexte apaisé et ainsi éviter le chaos.
Quelle importance a Didier Drogba dans cette campagne ?
R.L : Didier Drogba a une personnalité hors du commun en Côte d'Ivoire mais il a aussi une conscience collective : il est le premier ambassadeur de la paix en Côte d’Ivoire. Lors de son dernier déplacement au pays, il a pris le temps de nous parler pour discuter de notre campagne qu’il soutient pleinement. Comme il a pu le démontrer auparavant, Didier Drogba s’implique réellement pour trouver des solutions aux problèmes des Ivoiriens.
Un parti a-t-il essayé de s’approprier l’image des Éléphants dans cette campagne ?
R. L : Non. L’équipe appartient aux Ivoiriens avant n’importe quel parti politique.
Par Emmanuel VERSACE
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Re: Propagande ivoirienne
Côte d'Ivoire-Sénégal: La version du Sénégal
AFRIQUE DE L'OUEST - SÉNÉGAL
Visite controversée de Ouattara à Dakar - Madické Niang donne la version du Sénégal. La visite d'Alassane Dramane Ouattara à Dakar semble mettre sens dessus dessous les relations entre Dakar et Abidjan. Après avoir appelé d'urgence leur ambassadeur à Dakar pour consultation, les autorités ivoiriennes ont adressé une note à leurs homologues sénégalais pour signifier leur mécontentement. Et le gouvernement sénégalais par la voix de Madické Niang d'apporter la réplique.
Dégâts collatéraux de la visite éclair de Ouattara à Dakar
Les autorités ivoiriennes n'ont pas apprécié la visite éclair à Dakar, du leader du Rdr Alassane Dramane Ouattara, candidat à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Laurent Gbagbo, président sortant l'a signifié, clairement aux autorités sénégalaises dans une note officielle qui leur a été transmise.
Livrant le contenu de cette note à la presse, le ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, informe qu"il a été dit dans la note que le jeudi 4 novembre 2010, le président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade, sans en avoir informé au préalable son homologue de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a dépêché un avion à Abidjan pour assurer le transport d'Abidjan à Dakar de M. Alassane Ouattara accompagné d'une importante délégation de ses proches et partisans'.
Et le ministre d'Etat de poursuivre : 'Toujours dans la note, le gouvernement ivoirien proteste de la manière la plus énergique contre cet acte inamicale qu'il considère comme une ingérence intolérable du président du Sénégal dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire, ingérence contraire au principe du respect mutuel qui fonde les relations entre les Nations'.
Cela a motivé, selon le ministre, la convocation de l'ambassadeur du Sénégal en Côte d'Ivoire par les services du ministère des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine de ce pays.
Mais aussi, l'appel pour consultation de l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Sénégal. Le ministre d'Etat de préciser à ce niveau qu'il ne s'agit pas d'un rappel concernant l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Sénégal.
'Elle a été appelée pour consultation par son gouvernement. En matière diplomatique, les deux mesures n'ont pas les mêmes effets', fait-il savoir.
Ouattara est venu à ses propres frais à Dakar
Face à ces accusations, l'Etat du Sénégal juge nécessaire d'apporter sa version des faits. 'D'abord, nous n'avons pas eu à affréter un avion. Le président Abdoulaye Wade n'a pas d'avion.
Il loue des avions pour se déplacer', précise Me Niang. Qu'est-ce qui s'est alors passé ? 'Ce qui s'est passé, c'est que le président Abdoulaye Wade, au moment où il revenait de voyage était à bord d'un avion de la compagnie Darta.
Et quand cet avion l'a déposé à Dakar, il fallait respecter le repos des pilotes. Et ça devait être à ce moment que M. Alassane Ouattara qui voulait venir au Sénégal s'est adressé à cette compagnie pour pouvoir affréter un avion'.
Et, poursuit le ministre, 'cet avion qui était à Dakar est le plus proche d'Abidjan. C'est pourquoi, le même avion a été dépêché par la compagnie à Abidjan. Ouattara a dû présenter aujourd'hui (samedi), à la presse, les factures qui lui ont permis d'affréter cet avion pour pouvoir se déplacer.
La facture est bel et bien en son nom'. Suffisant, selon Madické Niang, pour convaincre qu'il n'y a aucune forme de confusion possible. Car 'ce n'est pas un avion de l'Etat du Sénégal ou d'une quelconque entité de l'Etat du Sénégal. C'est un avion de location qui était parti chercher Ouattara et qui l'a ramené (à Dakar) à ses frais'.
Gbagbo reçoit des opposants sénégalais sans en informer Wade
Autre reproche que le ministre des Affaires étrangères démonte : 'Il a été soutenu dans cette note que le président Gbagbo n'a pas été informé au préalable. C'est pourquoi, il considère que c'est un acte inamical'.
Mais, s'interroge Madické Niang, 'est-ce qu'il est arrivé au président Gbagbo, une fois, de prendre son téléphone au moment où il reçoit des opposants sénégalais, et de dire à Wade, je veux recevoir tel ou tel opposant de ton pays ?
'. Jamais, tranche-t-il. Avant d'ajouter : 'le président Gbagbo ne l'a pas fait et le président Wade n'a jamais protesté'. Justifiant la démarche d'Abdoulaye Wade, le ministre des Affaires étrangères renvoie à la déclaration du chef de l'Etat qui, rappelle-t-il, 'en 2000 avait dit à tous ses collègues qu'il continuerait à recevoir des opposants au Sénégal, mais à condition que ceux-là disposent de partis légalement reconnus dans leur pays.
Mais aussi qu'il n'était pas question pour lui de leur donner de l'argent ou des armes pour qu'ils déstabilisent des régimes en place'. C'est ainsi que du temps de Bédié, de Robert Gueï comme du temps de Gbagbo, Wade a continué à recevoir sans aucune difficulté, fait remarquer Me Niang. Selon lui, même du temps d'Houphouët Boigny, Wade, alors ministre d'Etat, recevait Laurent Gbagbo.
A preuve, 'lors du dîner de gala qui a été servi à l'honneur du président Wade, quand je l'ai accompagné à Abidjan, le président Gbagbo le lui a rappelé'. En lui disant : 'Vous avez toujours été proche de moi. Je sais que vous étiez un ami du président Houphouët, mais cela ne vous empêchait pas de me recevoir quand vous étiez de passage à Abidjan'.
Tanor Dieng était avec Gbagbo au moment de la proclamation des résultats
Pour démonter les relations étroites entre Gbagbo et certains opposants sénégalais, Madické Niang informe que 'c'est chez nous, dans le local d'un parti politique sénégalais, le Ps, que s'est tenue la campagne de Gbagbo à Dakar. Avec des discours de membres du Ps sénégalais.
Mais cela ne nous a pas gênés', a-t-il dit. Mieux, ajoute le ministre des Affaires étrangères, 'il y a aussi des faits dont tout le monde a dû avoir connaissance : le Secrétaire général du Ps sénégalais, Ousmane Tanor Dieng, accompagné d'Albert Bourgi, était en Côte d'Ivoire avec le président Gbagbo au moment de la proclamation des résultats. Sans que nous ne soyons informés'.
Ça ne s'est pas arrêté là, car au niveau de l'Internationale socialiste, 'on est venu prêter main forte au président Gbagbo. Des socialistes français se sont déplacés dans les conditions que nous savons et sont même intervenus dans des meetings.'
Wade et Ouattara partagent la même famille politique
Qu'on n'oublie pas alors, lance Madické Niang, que 'le président Wade appartient à la même famille politique que Ouattara : la famille libérale. Et que dans cette famille, il y a des engagements au niveau de l'Internationale libérale qui amène tous leaders à soutenir, aussi bien avant, durant et après les élections, les partis libéraux qui sont engagés dans des joutes électorales'.
'Qu'on n'oublie pas non plus, dit-il, que le président Gbagbo, sur mon implication et sur d'autres implications, a fait le déplacement à Dakar et avait convié le président Wade à venir à Abidjan parler avec tous les acteurs politiques. Le président Wade s'en est acquitté avec beaucoup d'engagement et beaucoup d'ardeur '
Raisons de la visite de Ouattara
Madické Niang dément les rumeurs selon lesquelles Abdoulaye Wade aurait remis de l'argent à Ouattara. 'Le chef de l'Etat n'a remis aucune somme d'argent à Alassane Ouattara. Il (Ouattara) est venu voir un aîné avec qui il partage la même famille politique, mais aussi pour recevoir les conseils du président Wade.
Wade a réussi, après 26 ans d'opposition, à pouvoir battre le Ps au deuxième tour. Son expérience pouvait être utile au président Ouattara. Tout a tourné autour de cela'.
Selon Madické Niang, il n'y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire. Parce que 'd'abord, il n'y a pas une ingérence, le président Wade ne cherche pas à déstabiliser Gbagbo.
Il n'a aucune forme d'animosité à son endroit et est conscient de l'importance des relations qui unissent la Côte d'Ivoire au Sénégal'. Des relations de loin plus importantes que des élections, selon le ministre d'Etat parce qu'elles 'vont survivre à tous les hommes politiques'.
http://www.afriquejet.com/afrique-de-l'ouest/senegal/cote-d'ivoire-senegal:-la-version-du-senegal-2010110960438.html
AFRIQUE DE L'OUEST - SÉNÉGAL
Visite controversée de Ouattara à Dakar - Madické Niang donne la version du Sénégal. La visite d'Alassane Dramane Ouattara à Dakar semble mettre sens dessus dessous les relations entre Dakar et Abidjan. Après avoir appelé d'urgence leur ambassadeur à Dakar pour consultation, les autorités ivoiriennes ont adressé une note à leurs homologues sénégalais pour signifier leur mécontentement. Et le gouvernement sénégalais par la voix de Madické Niang d'apporter la réplique.
Dégâts collatéraux de la visite éclair de Ouattara à Dakar
Les autorités ivoiriennes n'ont pas apprécié la visite éclair à Dakar, du leader du Rdr Alassane Dramane Ouattara, candidat à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Laurent Gbagbo, président sortant l'a signifié, clairement aux autorités sénégalaises dans une note officielle qui leur a été transmise.
Livrant le contenu de cette note à la presse, le ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang, informe qu"il a été dit dans la note que le jeudi 4 novembre 2010, le président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade, sans en avoir informé au préalable son homologue de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a dépêché un avion à Abidjan pour assurer le transport d'Abidjan à Dakar de M. Alassane Ouattara accompagné d'une importante délégation de ses proches et partisans'.
Et le ministre d'Etat de poursuivre : 'Toujours dans la note, le gouvernement ivoirien proteste de la manière la plus énergique contre cet acte inamicale qu'il considère comme une ingérence intolérable du président du Sénégal dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire, ingérence contraire au principe du respect mutuel qui fonde les relations entre les Nations'.
Cela a motivé, selon le ministre, la convocation de l'ambassadeur du Sénégal en Côte d'Ivoire par les services du ministère des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine de ce pays.
Mais aussi, l'appel pour consultation de l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Sénégal. Le ministre d'Etat de préciser à ce niveau qu'il ne s'agit pas d'un rappel concernant l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Sénégal.
'Elle a été appelée pour consultation par son gouvernement. En matière diplomatique, les deux mesures n'ont pas les mêmes effets', fait-il savoir.
Ouattara est venu à ses propres frais à Dakar
Face à ces accusations, l'Etat du Sénégal juge nécessaire d'apporter sa version des faits. 'D'abord, nous n'avons pas eu à affréter un avion. Le président Abdoulaye Wade n'a pas d'avion.
Il loue des avions pour se déplacer', précise Me Niang. Qu'est-ce qui s'est alors passé ? 'Ce qui s'est passé, c'est que le président Abdoulaye Wade, au moment où il revenait de voyage était à bord d'un avion de la compagnie Darta.
Et quand cet avion l'a déposé à Dakar, il fallait respecter le repos des pilotes. Et ça devait être à ce moment que M. Alassane Ouattara qui voulait venir au Sénégal s'est adressé à cette compagnie pour pouvoir affréter un avion'.
Et, poursuit le ministre, 'cet avion qui était à Dakar est le plus proche d'Abidjan. C'est pourquoi, le même avion a été dépêché par la compagnie à Abidjan. Ouattara a dû présenter aujourd'hui (samedi), à la presse, les factures qui lui ont permis d'affréter cet avion pour pouvoir se déplacer.
La facture est bel et bien en son nom'. Suffisant, selon Madické Niang, pour convaincre qu'il n'y a aucune forme de confusion possible. Car 'ce n'est pas un avion de l'Etat du Sénégal ou d'une quelconque entité de l'Etat du Sénégal. C'est un avion de location qui était parti chercher Ouattara et qui l'a ramené (à Dakar) à ses frais'.
Gbagbo reçoit des opposants sénégalais sans en informer Wade
Autre reproche que le ministre des Affaires étrangères démonte : 'Il a été soutenu dans cette note que le président Gbagbo n'a pas été informé au préalable. C'est pourquoi, il considère que c'est un acte inamical'.
Mais, s'interroge Madické Niang, 'est-ce qu'il est arrivé au président Gbagbo, une fois, de prendre son téléphone au moment où il reçoit des opposants sénégalais, et de dire à Wade, je veux recevoir tel ou tel opposant de ton pays ?
'. Jamais, tranche-t-il. Avant d'ajouter : 'le président Gbagbo ne l'a pas fait et le président Wade n'a jamais protesté'. Justifiant la démarche d'Abdoulaye Wade, le ministre des Affaires étrangères renvoie à la déclaration du chef de l'Etat qui, rappelle-t-il, 'en 2000 avait dit à tous ses collègues qu'il continuerait à recevoir des opposants au Sénégal, mais à condition que ceux-là disposent de partis légalement reconnus dans leur pays.
Mais aussi qu'il n'était pas question pour lui de leur donner de l'argent ou des armes pour qu'ils déstabilisent des régimes en place'. C'est ainsi que du temps de Bédié, de Robert Gueï comme du temps de Gbagbo, Wade a continué à recevoir sans aucune difficulté, fait remarquer Me Niang. Selon lui, même du temps d'Houphouët Boigny, Wade, alors ministre d'Etat, recevait Laurent Gbagbo.
A preuve, 'lors du dîner de gala qui a été servi à l'honneur du président Wade, quand je l'ai accompagné à Abidjan, le président Gbagbo le lui a rappelé'. En lui disant : 'Vous avez toujours été proche de moi. Je sais que vous étiez un ami du président Houphouët, mais cela ne vous empêchait pas de me recevoir quand vous étiez de passage à Abidjan'.
Tanor Dieng était avec Gbagbo au moment de la proclamation des résultats
Pour démonter les relations étroites entre Gbagbo et certains opposants sénégalais, Madické Niang informe que 'c'est chez nous, dans le local d'un parti politique sénégalais, le Ps, que s'est tenue la campagne de Gbagbo à Dakar. Avec des discours de membres du Ps sénégalais.
Mais cela ne nous a pas gênés', a-t-il dit. Mieux, ajoute le ministre des Affaires étrangères, 'il y a aussi des faits dont tout le monde a dû avoir connaissance : le Secrétaire général du Ps sénégalais, Ousmane Tanor Dieng, accompagné d'Albert Bourgi, était en Côte d'Ivoire avec le président Gbagbo au moment de la proclamation des résultats. Sans que nous ne soyons informés'.
Ça ne s'est pas arrêté là, car au niveau de l'Internationale socialiste, 'on est venu prêter main forte au président Gbagbo. Des socialistes français se sont déplacés dans les conditions que nous savons et sont même intervenus dans des meetings.'
Wade et Ouattara partagent la même famille politique
Qu'on n'oublie pas alors, lance Madické Niang, que 'le président Wade appartient à la même famille politique que Ouattara : la famille libérale. Et que dans cette famille, il y a des engagements au niveau de l'Internationale libérale qui amène tous leaders à soutenir, aussi bien avant, durant et après les élections, les partis libéraux qui sont engagés dans des joutes électorales'.
'Qu'on n'oublie pas non plus, dit-il, que le président Gbagbo, sur mon implication et sur d'autres implications, a fait le déplacement à Dakar et avait convié le président Wade à venir à Abidjan parler avec tous les acteurs politiques. Le président Wade s'en est acquitté avec beaucoup d'engagement et beaucoup d'ardeur '
Raisons de la visite de Ouattara
Madické Niang dément les rumeurs selon lesquelles Abdoulaye Wade aurait remis de l'argent à Ouattara. 'Le chef de l'Etat n'a remis aucune somme d'argent à Alassane Ouattara. Il (Ouattara) est venu voir un aîné avec qui il partage la même famille politique, mais aussi pour recevoir les conseils du président Wade.
Wade a réussi, après 26 ans d'opposition, à pouvoir battre le Ps au deuxième tour. Son expérience pouvait être utile au président Ouattara. Tout a tourné autour de cela'.
Selon Madické Niang, il n'y a pas de quoi fouetter un chat dans cette affaire. Parce que 'd'abord, il n'y a pas une ingérence, le président Wade ne cherche pas à déstabiliser Gbagbo.
Il n'a aucune forme d'animosité à son endroit et est conscient de l'importance des relations qui unissent la Côte d'Ivoire au Sénégal'. Des relations de loin plus importantes que des élections, selon le ministre d'Etat parce qu'elles 'vont survivre à tous les hommes politiques'.
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Re: Propagande ivoirienne
Les initiés de l'ouest qui frappent encore !! je dirais que Ouattara et le nouveau président et l'épouse de Gbagbo (Simone Gbagbo) sera poursuivi pour des massacres et assassinas au nord de la cote d'Ivoire.
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Re: Propagande ivoirienne
Échauffourées à la veille de la campagne du second tour
En Côte d’Ivoire, des échauffourées, surviennent dans le quartier de Cocody , à Abidjan à la veille de l'ouverture officielle de la campagne du second tour. Environ 300 membres de la Fesci (proche de Laurent Gbagbo) armés notamment de gourdins, avaient pris position vendredi devant le siège du RHDP, la coalition pro-Ouattara. Ils ont jeté des pierres dans l'enceinte du bâtiment, entraînant une riposte des militants du camp adverse. La police s'est interposée, il y a eu une vingtaine de blessés.
La campagne pour le second tour démarre sur les chapeaux de roues
En Côte d'Ivoire, la campagne électorale pour le second tour est ouverte depuis ce 20 novembre 2010, en attendant l'élection du dimanche 28 novembre. Le Président sortant Laurent Gbagbo était le 19 novembre en meeting à Port-Bouët, près d’Abidjan. Il y a lancé une charge vigoureuse contre son rival Alassane Ouattara.
Devant une foule en liesse, le Président-candidat a confessé sa satisfaction d’affronter Alassane Ouattara au second tour. « Je suis heureux que lui et moi, on s’explique face à face pour que, une fois pour toute, les Ivoiriens sachent, a-t-il dit, qui a amené les coups d’Etat en Côte d’Ivoire».
Laurent Gbagbo, il y a dix jours, avait laissé entendre qu’Alassane Ouattara était à l’origine du coup d’Etat militaire de 1999 ayant renversé le Président Bédié. S’adressant aux électeurs de ce dernier, il leur avait en effet conseillé de voter pour le candidat qui avait « fait revenir Bédié d’exil », plutôt que pour celui qui l’avait « fait partir en exil ».
Mais à Port-Bouët vendredi le candidat de la majorité présidentielle a, sans équivoque, accusé son rival d’avoir « fait le coup d’Etat de 1999 », et d’être responsable de trois tentatives de coup d’Etat. Sortie « musclée », concède un des responsables de sa communication. Mais dans ce registre, chacun des deux finalistes cherchera à pousser son adversaire à la faute dans une guérilla verbale qui met les nerfs de leur entourage à rude épreuve.
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http://www.rfi.fr/afrique/20101120-presidentielle-cote-ivoire-echauffourees-veille-campagne-second-tour
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En Côte d’Ivoire, des échauffourées, surviennent dans le quartier de Cocody , à Abidjan à la veille de l'ouverture officielle de la campagne du second tour. Environ 300 membres de la Fesci (proche de Laurent Gbagbo) armés notamment de gourdins, avaient pris position vendredi devant le siège du RHDP, la coalition pro-Ouattara. Ils ont jeté des pierres dans l'enceinte du bâtiment, entraînant une riposte des militants du camp adverse. La police s'est interposée, il y a eu une vingtaine de blessés.
La campagne pour le second tour démarre sur les chapeaux de roues
En Côte d'Ivoire, la campagne électorale pour le second tour est ouverte depuis ce 20 novembre 2010, en attendant l'élection du dimanche 28 novembre. Le Président sortant Laurent Gbagbo était le 19 novembre en meeting à Port-Bouët, près d’Abidjan. Il y a lancé une charge vigoureuse contre son rival Alassane Ouattara.
Devant une foule en liesse, le Président-candidat a confessé sa satisfaction d’affronter Alassane Ouattara au second tour. « Je suis heureux que lui et moi, on s’explique face à face pour que, une fois pour toute, les Ivoiriens sachent, a-t-il dit, qui a amené les coups d’Etat en Côte d’Ivoire».
Laurent Gbagbo, il y a dix jours, avait laissé entendre qu’Alassane Ouattara était à l’origine du coup d’Etat militaire de 1999 ayant renversé le Président Bédié. S’adressant aux électeurs de ce dernier, il leur avait en effet conseillé de voter pour le candidat qui avait « fait revenir Bédié d’exil », plutôt que pour celui qui l’avait « fait partir en exil ».
Mais à Port-Bouët vendredi le candidat de la majorité présidentielle a, sans équivoque, accusé son rival d’avoir « fait le coup d’Etat de 1999 », et d’être responsable de trois tentatives de coup d’Etat. Sortie « musclée », concède un des responsables de sa communication. Mais dans ce registre, chacun des deux finalistes cherchera à pousser son adversaire à la faute dans une guérilla verbale qui met les nerfs de leur entourage à rude épreuve.
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Re: Propagande ivoirienne
Tant d'années de silence!!!Gbagbo trouve que c'est le bon moment de laissé entendre qu’Alassane Ouattara était à l’origine du coup d’Etat militaire de 1999 ayant renversé le Président Bédié!!!et pour quoi maintenant!! il s’adressant aux électeurs de ce dernier!!la crainte de ne pas pouvoir assumer les circonstances des mal-faits de la famille Gbagbo???
Dernière édition par Droit_de_l'homme le Sam 20 Nov - 20:56, édité 1 fois
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Re: Propagande ivoirienne
Les coulisses du coup d'État
«...L'histoire du putsch reste à écrire. Le général, qui affirmait encore avoir été coopté par les mutins à la suite d'une action spontanée, a été vu à Paris, en visite privée, une quinzaine de jours avant le renversement du pouvoir. Une coïncidence, peut-être. Mais les milieux du renseignement militaire, qui connaissent bien l'Afrique et ses hommes, pouvaient difficilement ignorer le mécontentement de l'armée. Ni les rumeurs qui couraient à Abidjan et à Paris. Depuis des semaines, l'un des ministres ralliés répétait prophétiquement en privé : « ce qui pourrait nous sauver, c'est une intervention des militaires ». De nombreux « Houphouëtistes », nostalgiques de l'ancien président, pourraient bien avoir lâché Bédié il y a quelque temps déjà. Quoi qu'il en soit, le coup d'Etat en douceur représente un véritable séisme pour l'Afrique francophone. Sans heurt ou presque, sans un mort, un pouvoir « stable » s'est effondré, salué par une condamnation de principe de la France, véritable « service minimum » de la protestation. Henri Konan Bédié n'a sans doute rien vu venir. Enfermé dans ses certitudes, dans son arrogance, disent certains de ceux qui le connaissent, l'ex-président s'est cru chef d'Etat dans les années 70. « Grandi dans l'ombre d'Houphouët-Boigny, il avait voulu imiter son modèle », dit un observateur. »
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Pierre Prier,
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=756
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«...L'histoire du putsch reste à écrire. Le général, qui affirmait encore avoir été coopté par les mutins à la suite d'une action spontanée, a été vu à Paris, en visite privée, une quinzaine de jours avant le renversement du pouvoir. Une coïncidence, peut-être. Mais les milieux du renseignement militaire, qui connaissent bien l'Afrique et ses hommes, pouvaient difficilement ignorer le mécontentement de l'armée. Ni les rumeurs qui couraient à Abidjan et à Paris. Depuis des semaines, l'un des ministres ralliés répétait prophétiquement en privé : « ce qui pourrait nous sauver, c'est une intervention des militaires ». De nombreux « Houphouëtistes », nostalgiques de l'ancien président, pourraient bien avoir lâché Bédié il y a quelque temps déjà. Quoi qu'il en soit, le coup d'Etat en douceur représente un véritable séisme pour l'Afrique francophone. Sans heurt ou presque, sans un mort, un pouvoir « stable » s'est effondré, salué par une condamnation de principe de la France, véritable « service minimum » de la protestation. Henri Konan Bédié n'a sans doute rien vu venir. Enfermé dans ses certitudes, dans son arrogance, disent certains de ceux qui le connaissent, l'ex-président s'est cru chef d'Etat dans les années 70. « Grandi dans l'ombre d'Houphouët-Boigny, il avait voulu imiter son modèle », dit un observateur. »
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Re: Propagande ivoirienne
Côte d’Ivoire : Compaoré à Abidjan après le face-à-face Gbagbo-Ouattara
L’événement était attendu avec grand intérêt par plus d’un. Le face-à-face Gbagbo-Ouattara a en effet eu lieu la nuit dernière sur la chaîne nationale, la Radio télévision ivoirienne (RTI). Une grande première dans les annales de l’histoire politique de la Côte d’Ivoire, et même de la sous-région ouest-africaine. Fait inédit, ce duel Laurent Gbagbo-Alassane Dramane Ouattara (ADO) l’aura été assurément, puisque c’est bien la première fois que deux finalistes d’une élection présidentielle se sont affrontés en direct sur un plateau de télévision.
Le débat était d’autant plus original qu’il se déroulait sous nos tropiques, à quelques trois jours seulement avant le second tour de l’élection du futur locataire du Palais de Cocody, prévue pour ce dimanche 28 novembre 2010. L’ambiance avant la confrontation était des plus délétères avec des échauffourées ayant opposé, par moments, de jeunes partisans des deux camps. Les protagonistes eux-mêmes, avant de se retrouver devant les caméras de la RTI, ne se sont pas jetés des fleurs, loin s’en faut.
Que ce soit du côté du candidat de la majorité présidentielle (LMP) ou de celui du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le ton n’a cessé de monter, incendiaire. Pendant que Gbagbo promettait de « dire la vérité à ADO », celui-ci qui se disait impatient, en réponse, s’engageait à ne pas « rentrer dans la polémique et le mensonge ».
Le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), maître d’œuvre du duel Gbagbo-Ouattara, qui aura duré en tout et pour tout deux heures quinze minutes comme prévu, a permis aux deux prétendants au fauteuil présidentiel de parler aux Ivoiriens, sous l’œil vigilant et averti du modérateur choisi par consensus, le présentateur du journal télévisé, Pascal Brou Aka. De la politique nationale à la défense et la sécurité ; en passant par l’économie, la politique étrangère et les questions de société, chacun des deux ennemis intimes a tenu à tirer son épingle du jeu.
Après l’avant-goût donné par les trois débats préliminaires qui ont mis aux prises tour à tour les économistes, les femmes et les jeunes se réclamant de l’un ou de l’autre bord, l’opinion publique a pu suivre avec délectation le débat à l’américaine entre les deux gourous de la faune politique ivoirienne. Tout avait été mis en œuvre par le CNCA pour éviter que les choses ne prennent une autre tournure. Respect des règles de courtoisie, exclusion des injures publiques et les irrévérences, naturellement, avaient été prescrits.
Guillaume Soro, le Premier ministre, devait auparavant rencontrer les deux acteurs, et une heure avant, les leaders religieux de toutes obédiences devaient lancer un appel au calme sur les antennes de la RTI. Il n’y a pas jusqu’au chef de la mission des observateurs du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le député togolais Dama Dramani, qui n’ait invité les débateurs à faire preuve de responsabilité.
De toute évidence, l’initiative du CNCA est à saluer. En effet, rares sont les chefs d’Etat africains qui acceptent volontiers de « se montrer garçon » à travers un débat en direct avec leur vis-à-vis, surtout que dans de telles joutes oratoires, rien n’est jamais gagné d’avance. Gbagbo et ADO se sont en tout cas jetés à l’eau et c’est tout à leur honneur, d’autant plus que cette façon de faire n’est pas une obligation constitutionnelle. Le fameux débat a eu lieu mais difficile pour l’instant de dire qui a gagné ou qui a perdu.
Ce sont les urnes qui se chargeront certainement de donner cette réponse au soir du dimanche 28 novembre 2010. C’est en attendant cela, et pour sûrement mettre tout son poids de Facilitateur dans la balance pour la tenue sans heurts du second tour, que Blaise Compaoré, de sources généralement bien informées, se rend à Abidjan demain samedi.
Comme bien d’observateurs de la scène politique au pays de feu Félix Houphouët-Boigny, Le président burkinabè, pour parachever éloquemment son œuvre de médiation en Côte d’Ivoire, entend y contribuer à un climat très apaisé comme cela l’a été lors du premier tour de la consultation électorale le 31 octobre dernier.
La démarche du président du Faso de se rendre à Abidjan est sans doute salutaire pour les deux finalistes. Pour sûr, ils s’entendront chacun dire d’accepter le résultat des urnes à l’issue du scrutin, et cela devrait être ainsi pour permettre à la Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens de pouvoir enfin « respirer » après tant d’années de crise.
Mais, Blaise Compaoré, qui, depuis trois ans, lutte en tandem avec les hommes politiques ivoiriens pour un retour de la paix sur les bords de la Lagune Ebrié, sera-t-il entendu ? Rien n’est moins sûr mais osons l’espérer. En tous les cas, d’ores et déjà, et par crainte de violences pendant et après les élections, le Conseil de sécurité de l’ONU a pris la mesure de renforcer le contingent des casques bleus en Côte d’Ivoire. Ainsi, 500 hommes et deux hélicoptères seront transférés du Libéria voisin sur le sol ivoirien, pour une période de quatre semaines au plus.
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http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve5313
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L’événement était attendu avec grand intérêt par plus d’un. Le face-à-face Gbagbo-Ouattara a en effet eu lieu la nuit dernière sur la chaîne nationale, la Radio télévision ivoirienne (RTI). Une grande première dans les annales de l’histoire politique de la Côte d’Ivoire, et même de la sous-région ouest-africaine. Fait inédit, ce duel Laurent Gbagbo-Alassane Dramane Ouattara (ADO) l’aura été assurément, puisque c’est bien la première fois que deux finalistes d’une élection présidentielle se sont affrontés en direct sur un plateau de télévision.
Le débat était d’autant plus original qu’il se déroulait sous nos tropiques, à quelques trois jours seulement avant le second tour de l’élection du futur locataire du Palais de Cocody, prévue pour ce dimanche 28 novembre 2010. L’ambiance avant la confrontation était des plus délétères avec des échauffourées ayant opposé, par moments, de jeunes partisans des deux camps. Les protagonistes eux-mêmes, avant de se retrouver devant les caméras de la RTI, ne se sont pas jetés des fleurs, loin s’en faut.
Que ce soit du côté du candidat de la majorité présidentielle (LMP) ou de celui du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le ton n’a cessé de monter, incendiaire. Pendant que Gbagbo promettait de « dire la vérité à ADO », celui-ci qui se disait impatient, en réponse, s’engageait à ne pas « rentrer dans la polémique et le mensonge ».
Le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA), maître d’œuvre du duel Gbagbo-Ouattara, qui aura duré en tout et pour tout deux heures quinze minutes comme prévu, a permis aux deux prétendants au fauteuil présidentiel de parler aux Ivoiriens, sous l’œil vigilant et averti du modérateur choisi par consensus, le présentateur du journal télévisé, Pascal Brou Aka. De la politique nationale à la défense et la sécurité ; en passant par l’économie, la politique étrangère et les questions de société, chacun des deux ennemis intimes a tenu à tirer son épingle du jeu.
Après l’avant-goût donné par les trois débats préliminaires qui ont mis aux prises tour à tour les économistes, les femmes et les jeunes se réclamant de l’un ou de l’autre bord, l’opinion publique a pu suivre avec délectation le débat à l’américaine entre les deux gourous de la faune politique ivoirienne. Tout avait été mis en œuvre par le CNCA pour éviter que les choses ne prennent une autre tournure. Respect des règles de courtoisie, exclusion des injures publiques et les irrévérences, naturellement, avaient été prescrits.
Guillaume Soro, le Premier ministre, devait auparavant rencontrer les deux acteurs, et une heure avant, les leaders religieux de toutes obédiences devaient lancer un appel au calme sur les antennes de la RTI. Il n’y a pas jusqu’au chef de la mission des observateurs du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le député togolais Dama Dramani, qui n’ait invité les débateurs à faire preuve de responsabilité.
De toute évidence, l’initiative du CNCA est à saluer. En effet, rares sont les chefs d’Etat africains qui acceptent volontiers de « se montrer garçon » à travers un débat en direct avec leur vis-à-vis, surtout que dans de telles joutes oratoires, rien n’est jamais gagné d’avance. Gbagbo et ADO se sont en tout cas jetés à l’eau et c’est tout à leur honneur, d’autant plus que cette façon de faire n’est pas une obligation constitutionnelle. Le fameux débat a eu lieu mais difficile pour l’instant de dire qui a gagné ou qui a perdu.
Ce sont les urnes qui se chargeront certainement de donner cette réponse au soir du dimanche 28 novembre 2010. C’est en attendant cela, et pour sûrement mettre tout son poids de Facilitateur dans la balance pour la tenue sans heurts du second tour, que Blaise Compaoré, de sources généralement bien informées, se rend à Abidjan demain samedi.
Comme bien d’observateurs de la scène politique au pays de feu Félix Houphouët-Boigny, Le président burkinabè, pour parachever éloquemment son œuvre de médiation en Côte d’Ivoire, entend y contribuer à un climat très apaisé comme cela l’a été lors du premier tour de la consultation électorale le 31 octobre dernier.
La démarche du président du Faso de se rendre à Abidjan est sans doute salutaire pour les deux finalistes. Pour sûr, ils s’entendront chacun dire d’accepter le résultat des urnes à l’issue du scrutin, et cela devrait être ainsi pour permettre à la Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens de pouvoir enfin « respirer » après tant d’années de crise.
Mais, Blaise Compaoré, qui, depuis trois ans, lutte en tandem avec les hommes politiques ivoiriens pour un retour de la paix sur les bords de la Lagune Ebrié, sera-t-il entendu ? Rien n’est moins sûr mais osons l’espérer. En tous les cas, d’ores et déjà, et par crainte de violences pendant et après les élections, le Conseil de sécurité de l’ONU a pris la mesure de renforcer le contingent des casques bleus en Côte d’Ivoire. Ainsi, 500 hommes et deux hélicoptères seront transférés du Libéria voisin sur le sol ivoirien, pour une période de quatre semaines au plus.
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Re: Propagande ivoirienne
Ouattara demande la proclamation "immédiate" des résultats
La Côte d’Ivoire est suspendue à la proclamation du nom de son nouveau président de la République. Selon la loi, les résultats devaient être publiés avant mercredi minuit.
Dans l’attente des résultats, le président Gbagbo a reconduit le couvre-feu instauré au soir du second tour, le 28 novembre, jusqu’au dimanche 5 décembre. Une déclaration qui ne vient pas soulager l’atmosphère déjà tendue que constate à Abidjan notre correspondante, Tatiana Mossot.
"Les résultats, précise t-elle, sont déjà connus par les candidats, les chancelleries, le Premier ministre et le chef de la mission onusienne" en Côte d’Ivoire, mais les dernières heures avant la proclamation des résultats sont décisives dans le bras-de-fer que se livrent Gbagbo et Ouattara.
Vers 17 heures, cette après-midi, dans une déclaration faite à la presse, Alassane Ouattara a demandé que le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, annonce "immédiatement les résultats provisoires" du scrutin. "À l’endroit de mon frère Laurent Gbagbo, je voudrais lui demander le respect de l’appel solennel que nous avons signé tous les deux devant la nation" a-t-il ajouté, faisant référence à l’engagement pris par les deux candidats de respecter le verdict des urnes.
Du côté de la majorité présidentielle de Laurent Gbagbo, on affirme ne conduire aucun "hold-up électoral". Le porte-parole du candidat Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, a confirmé à notre correspondante Tatiana Mossot le dépôt de "requêtes en annulation des résultats dans plusieurs régions du nord, où manifestement il n’y a pas eu de vote mais au contraire une mascarade pour organiser la fraude électorale au profit du candidat Ouattara". D’après le porte-parole, "55% des suffrages" seraient acquis à Laurent Gbagbo.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté la commission électorale à annoncer les résultats provisoires du second tour, tout comme le président français Nicolas Sarkozy qui juge "essentiel" d'annoncer les résultats "dans le délai prévu, c'est-à-dire hier avant 00h".
---http://www.france24.com/fr/20101201-ouattara-demande-proclamation-immediate-resultats-gbagbo-cote-ivoire-election-cei-------------------------------
La Côte d’Ivoire est suspendue à la proclamation du nom de son nouveau président de la République. Selon la loi, les résultats devaient être publiés avant mercredi minuit.
Dans l’attente des résultats, le président Gbagbo a reconduit le couvre-feu instauré au soir du second tour, le 28 novembre, jusqu’au dimanche 5 décembre. Une déclaration qui ne vient pas soulager l’atmosphère déjà tendue que constate à Abidjan notre correspondante, Tatiana Mossot.
"Les résultats, précise t-elle, sont déjà connus par les candidats, les chancelleries, le Premier ministre et le chef de la mission onusienne" en Côte d’Ivoire, mais les dernières heures avant la proclamation des résultats sont décisives dans le bras-de-fer que se livrent Gbagbo et Ouattara.
Vers 17 heures, cette après-midi, dans une déclaration faite à la presse, Alassane Ouattara a demandé que le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, annonce "immédiatement les résultats provisoires" du scrutin. "À l’endroit de mon frère Laurent Gbagbo, je voudrais lui demander le respect de l’appel solennel que nous avons signé tous les deux devant la nation" a-t-il ajouté, faisant référence à l’engagement pris par les deux candidats de respecter le verdict des urnes.
Du côté de la majorité présidentielle de Laurent Gbagbo, on affirme ne conduire aucun "hold-up électoral". Le porte-parole du candidat Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, a confirmé à notre correspondante Tatiana Mossot le dépôt de "requêtes en annulation des résultats dans plusieurs régions du nord, où manifestement il n’y a pas eu de vote mais au contraire une mascarade pour organiser la fraude électorale au profit du candidat Ouattara". D’après le porte-parole, "55% des suffrages" seraient acquis à Laurent Gbagbo.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté la commission électorale à annoncer les résultats provisoires du second tour, tout comme le président français Nicolas Sarkozy qui juge "essentiel" d'annoncer les résultats "dans le délai prévu, c'est-à-dire hier avant 00h".
---http://www.france24.com/fr/20101201-ouattara-demande-proclamation-immediate-resultats-gbagbo-cote-ivoire-election-cei-------------------------------
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Re: Propagande ivoirienne
Le voila Laurent Gbagbo ou plutôt Simone qui confisque le pouvoir!!! soit la guerre civile!!! soit lui donner assez de temps pour s'enfuir!!! mais comme tous les dirigeants tiers-mondistes! nul ne sait qui est le vrai bénéficier!!
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Re: Propagande ivoirienne
Confusion en Côte d’Ivoire après l’annonce des résultats du second tour
Selon la CEI, Alassane Ouattara a remporté le second tour de la présidentielle ivoirienne avec 54,1 % des voix. Un résultat déclaré non valide par le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N`Dré
En raison de la violence ou du caractère injurieux de certains propos postés sur cette page, FRANCE 24 a décidé d`en fermer provisoirement les commentaires.
Le suspense se poursuit en Côte d’Ivoire. Alors que la Commission électorale indépendante (CEI) a donné Alassane Ouattara vainqueur du second tour de la présidentielle, ce jeudi après-midi, le Conseil constitutionnel a déclaré ce résultat non valable deux heures plus tard, par la voix de son président Paul Yao N`Dré.
"La CEI avait trois jours pour annoncer les résultats provisoires. Ce délai a expiré mercredi à minuit. Une fois ce délai expiré, la CEI n’est plus compétente pour annoncer les résultats", a-t-il lancé sur l’antenne de la Radio télévision ivoirienne (RTI). "C’est le Conseil constitutionnel seul (…) qui est habilité à donner le résultat de cette élection", a poursuivi Paul Yao N`Dre, considéré comme un proche de Laurent Gbagbo, ajoutant que ces résultats "définitifs" seraient annoncés "dans quelques heures". En attendant, il demande aux Ivoiriens de "rester calmes" et de ne pas se fier aux "rumeurs".
Parallèlement, le porte-parole de l`armée, Babri Gohourou, a annoncé la fermeture "jusqu`à nouvel ordre" de toutes les frontières du pays. Le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA) a, quant à lui, suspendu la diffusion dans le pays de tous les médias étrangers (dont FRANCE 24 et RFI).
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http://www.camerounlink.net/fr/news.php?SessionID=T3RM0RHC3QGPV8DMQDV7YICWLJ2SKX&cl1=1&cl2=&bnid=0&nid=57365&kat=2&seite=0--------------------------------
Selon la CEI, Alassane Ouattara a remporté le second tour de la présidentielle ivoirienne avec 54,1 % des voix. Un résultat déclaré non valide par le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N`Dré
En raison de la violence ou du caractère injurieux de certains propos postés sur cette page, FRANCE 24 a décidé d`en fermer provisoirement les commentaires.
Le suspense se poursuit en Côte d’Ivoire. Alors que la Commission électorale indépendante (CEI) a donné Alassane Ouattara vainqueur du second tour de la présidentielle, ce jeudi après-midi, le Conseil constitutionnel a déclaré ce résultat non valable deux heures plus tard, par la voix de son président Paul Yao N`Dré.
"La CEI avait trois jours pour annoncer les résultats provisoires. Ce délai a expiré mercredi à minuit. Une fois ce délai expiré, la CEI n’est plus compétente pour annoncer les résultats", a-t-il lancé sur l’antenne de la Radio télévision ivoirienne (RTI). "C’est le Conseil constitutionnel seul (…) qui est habilité à donner le résultat de cette élection", a poursuivi Paul Yao N`Dre, considéré comme un proche de Laurent Gbagbo, ajoutant que ces résultats "définitifs" seraient annoncés "dans quelques heures". En attendant, il demande aux Ivoiriens de "rester calmes" et de ne pas se fier aux "rumeurs".
Parallèlement, le porte-parole de l`armée, Babri Gohourou, a annoncé la fermeture "jusqu`à nouvel ordre" de toutes les frontières du pays. Le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA) a, quant à lui, suspendu la diffusion dans le pays de tous les médias étrangers (dont FRANCE 24 et RFI).
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http://www.camerounlink.net/fr/news.php?SessionID=T3RM0RHC3QGPV8DMQDV7YICWLJ2SKX&cl1=1&cl2=&bnid=0&nid=57365&kat=2&seite=0--------------------------------
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Re: Propagande ivoirienne
L`ONU prête à prendre des "mesures appropriées"
L’un des porte-parole d’Alassane Ouattara, Albert Mabri Toikeusse, estime pour sa part que "le Conseil constitutionnel n’a aucune raison d’invalider ces résultats". "Tous les observateurs internationaux ont indiqué que le scrutin avait été régulier", confie-t-il à France24.com. Celui-ci veut croire que l’annonce de la CEI "constitue une étape importante dans le processus électoral".
Du côté de La Majorité présidentielle (LMP) en revanche, on rejette l’annonce de la CEI. Contacté par France24.com, le porte-parole de Laurent Gbagbo assure que "la CEI n’a fait aucune déclaration, puisqu’elle n’a pas été capable d’annoncer les résultats dans les temps qui lui étaient impartis".
Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, avait annoncé dans l’après-midi les résultats provisoires du scrutin aux journalistes dans un grand hôtel d’Abidjan protégé par l`Onuci, qui abritait ces derniers jours une partie de l’équipe du candidat Ouattara.
Selon le décompte de la CEI, Laurent Gbagbo a recueilli 45,9 % des voix lors du second tour de scrutin.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a prévenu, quant à lui, les parties ivoiriennes qu`il était prêt à prendre des "mesures appropriées" contre quiconque ferait obstacle au processus électoral, a rapporté ce jeudi l`ambassadrice des États-Unis à l`ONU.
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http://www.camerounlink.net/fr/news.php?SessionID=T3RM0RHC3QGPV8DMQDV7YICWLJ2SKX&cl1=1&cl2=&bnid=0&nid=57365&kat=2&seite=0--------------------------------
L’un des porte-parole d’Alassane Ouattara, Albert Mabri Toikeusse, estime pour sa part que "le Conseil constitutionnel n’a aucune raison d’invalider ces résultats". "Tous les observateurs internationaux ont indiqué que le scrutin avait été régulier", confie-t-il à France24.com. Celui-ci veut croire que l’annonce de la CEI "constitue une étape importante dans le processus électoral".
Du côté de La Majorité présidentielle (LMP) en revanche, on rejette l’annonce de la CEI. Contacté par France24.com, le porte-parole de Laurent Gbagbo assure que "la CEI n’a fait aucune déclaration, puisqu’elle n’a pas été capable d’annoncer les résultats dans les temps qui lui étaient impartis".
Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, avait annoncé dans l’après-midi les résultats provisoires du scrutin aux journalistes dans un grand hôtel d’Abidjan protégé par l`Onuci, qui abritait ces derniers jours une partie de l’équipe du candidat Ouattara.
Selon le décompte de la CEI, Laurent Gbagbo a recueilli 45,9 % des voix lors du second tour de scrutin.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a prévenu, quant à lui, les parties ivoiriennes qu`il était prêt à prendre des "mesures appropriées" contre quiconque ferait obstacle au processus électoral, a rapporté ce jeudi l`ambassadrice des États-Unis à l`ONU.
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Re: Propagande ivoirienne
Ouattara vainqueur pour la communauté internationale
La Côte d’Ivoire était, vendredi soir, à la croisée des chemins avec deux «présidents» rivaux, le sortant Laurent Gbagbo proclamé président par le Conseil constitutionnel et Alassane Ouattara, reconnu par l’ONU comme légitimement élu.
Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, a annoncé hier qu’il reconnaissait Alassane Ouattara comme président, et qu’il allait lui remettre la démission de son gouvernement, alors que Laurent Gbagbo était sur le point d’être investi chef de l’Etat. «Nous reconnaissons que M.Alassane Ouattara est le vainqueur de cette élection», a-t-il déclaré devant la presse à Abidjan. «J’ai décidé d’aller lui rendre la démission de mon gouvernement et ma démission en tant que Premier ministre», a-t-il ajouté. M.Soro a jugé «injuste et inacceptable» la décision du Conseil constitutionnel de proclamer M.Gbagbo vainqueur en invalidant les résultats de la commission électorale qui donnaient son rival en tête. «Notre position est de soutenir la proclamation faite par la Commission électorale indépendante et la ´´certification´´ (validation, Ndlr) faite par les Nations unies», a-t-il ajouté. En effet, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, l’UE, la France et les Etats-Unis ont, tour à tour, félicité M.Ouattara «pour sa victoire». Ils ont demandé à M. Gbagbo de reconnaître sa défaite et de partir. Mais au pouvoir depuis 2000, Laurent Gbagbo a été investi hier, «président de la République». Selon la télévision publique, les chefs militaires du pays ont fait allégeance au «nouveau» président dans la journée. «Nous sommes prêts à accomplir toutes les missions» qu’il nous confiera, a déclaré le chef d’état-major, le général Philippe Mangou. M.Gbagbo a été proclamé président par le Conseil constitutionnel avec 51,45% des suffrages au second tour, le 28 novembre, contre 48,55% à son rival. Le président du Conseil Paul Yao N’dré, l’un de ses proches, a invalidé les résultats provisoires donnés jeudi par la Commission électorale indépendante (CEI), qui créditaient l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara d’une large victoire: 54,1% contre 45,9%. Il l’a fait en «annulant» les votes dans une série de départements du nord, sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch manqué de 2002, où selon le camp Gbagbo, le scrutin avait été «frauduleux».
Le représentant de l’ONU en Côte d’Ivoire, Youn-jin Choi, l’a contredit. Il a assuré que le scrutin s’était «globalement déroulé dans une atmosphère démocratique» et que même si toutes les réclamations déposées par les pro-Gbagbo dans le nord étaient prises en compte, le résultat de la CEI «ne changerait pas».
La présidence ivoirienne n’a pas tardé à menacer d’expulsion le fonctionnaire onusien: «M.Choi se croit au-dessus du Conseil constitutionnel», a tonné Alcide Djédjé, conseiller de M.Gbagbo et ambassadeur ivoirien aux Nations unies, l’accusant d’être «un agent de déstabilisation» encourageant aux «violences». Mais le chef des Nations unies, Ban Ki-moon, a reconnu M.Ouattara comme vainqueur légitime, demandant «au président élu de travailler pour une paix durable, la stabilité et la réconciliation en Côte d’Ivoire». Les quinze pays du Conseil de sécurité de l’ONU n’avaient cependant pas réussi à se mettre d’accord vendredi sur une déclaration conjointe sur la présidentielle en Côte d’Ivoire, qui devrait intervenir hier ou demain, a indiqué un diplomate onusien. Fort de ces soutiens, M.Ouattara, ex-vice-président du Fonds monétaire international (FMI) âgé de 68 ans, s’est présenté comme «le président élu de la République de Côte d’Ivoire». Le chef des FN, Guillaume Soro, Premier ministre depuis l’accord de paix de 2007, lui, a aussi apporté son appui. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a félicité M.Ouattara «pour sa victoire» et appelé Laurent Gbagbo à «reconnaître et respecter» ce résultat.
«La Côte d’Ivoire est désormais à la croisée des chemins», a-t-il souligné. Après le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, le président français, Nicolas Sarkozy, a aussi demandé à M.Gbagbo de «respecter la volonté du peuple» et adressé «ses voeux chaleureux de plein succès» au «président élu» Alassane Ouattara. En Côte d’Ivoire comme à l’étranger, beaucoup craignaient une explosion de violence après deux semaines de fortes tensions marquées par une série d’affrontements sanglants. Des partisans d’Alassane Ouattara ont dressé des barricades jusqu’au cessez-le-feu nocturne et brûlé des pneus dans des quartiers populaires d’Abidjan, pour protester contre la proclamation de la victoire de Laurent Gbagbo.
«On nous vole notre victoire!», criait l’un d’eux. Mais à Yopougon (ouest), fief du chef de l’Etat sortant, ses inconditionnels ont exulté aux cris de «Gbagbo président». Elu en 2000 à l’issue d’un scrutin controversé dont avaient été exclus l’ex-président Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo était resté au pouvoir en 2005 après la fin de son mandat, en invoquant la crise née de la partition du pays.
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http://www.lexpressiondz.com
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La Côte d’Ivoire était, vendredi soir, à la croisée des chemins avec deux «présidents» rivaux, le sortant Laurent Gbagbo proclamé président par le Conseil constitutionnel et Alassane Ouattara, reconnu par l’ONU comme légitimement élu.
Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, a annoncé hier qu’il reconnaissait Alassane Ouattara comme président, et qu’il allait lui remettre la démission de son gouvernement, alors que Laurent Gbagbo était sur le point d’être investi chef de l’Etat. «Nous reconnaissons que M.Alassane Ouattara est le vainqueur de cette élection», a-t-il déclaré devant la presse à Abidjan. «J’ai décidé d’aller lui rendre la démission de mon gouvernement et ma démission en tant que Premier ministre», a-t-il ajouté. M.Soro a jugé «injuste et inacceptable» la décision du Conseil constitutionnel de proclamer M.Gbagbo vainqueur en invalidant les résultats de la commission électorale qui donnaient son rival en tête. «Notre position est de soutenir la proclamation faite par la Commission électorale indépendante et la ´´certification´´ (validation, Ndlr) faite par les Nations unies», a-t-il ajouté. En effet, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, l’UE, la France et les Etats-Unis ont, tour à tour, félicité M.Ouattara «pour sa victoire». Ils ont demandé à M. Gbagbo de reconnaître sa défaite et de partir. Mais au pouvoir depuis 2000, Laurent Gbagbo a été investi hier, «président de la République». Selon la télévision publique, les chefs militaires du pays ont fait allégeance au «nouveau» président dans la journée. «Nous sommes prêts à accomplir toutes les missions» qu’il nous confiera, a déclaré le chef d’état-major, le général Philippe Mangou. M.Gbagbo a été proclamé président par le Conseil constitutionnel avec 51,45% des suffrages au second tour, le 28 novembre, contre 48,55% à son rival. Le président du Conseil Paul Yao N’dré, l’un de ses proches, a invalidé les résultats provisoires donnés jeudi par la Commission électorale indépendante (CEI), qui créditaient l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara d’une large victoire: 54,1% contre 45,9%. Il l’a fait en «annulant» les votes dans une série de départements du nord, sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch manqué de 2002, où selon le camp Gbagbo, le scrutin avait été «frauduleux».
Le représentant de l’ONU en Côte d’Ivoire, Youn-jin Choi, l’a contredit. Il a assuré que le scrutin s’était «globalement déroulé dans une atmosphère démocratique» et que même si toutes les réclamations déposées par les pro-Gbagbo dans le nord étaient prises en compte, le résultat de la CEI «ne changerait pas».
La présidence ivoirienne n’a pas tardé à menacer d’expulsion le fonctionnaire onusien: «M.Choi se croit au-dessus du Conseil constitutionnel», a tonné Alcide Djédjé, conseiller de M.Gbagbo et ambassadeur ivoirien aux Nations unies, l’accusant d’être «un agent de déstabilisation» encourageant aux «violences». Mais le chef des Nations unies, Ban Ki-moon, a reconnu M.Ouattara comme vainqueur légitime, demandant «au président élu de travailler pour une paix durable, la stabilité et la réconciliation en Côte d’Ivoire». Les quinze pays du Conseil de sécurité de l’ONU n’avaient cependant pas réussi à se mettre d’accord vendredi sur une déclaration conjointe sur la présidentielle en Côte d’Ivoire, qui devrait intervenir hier ou demain, a indiqué un diplomate onusien. Fort de ces soutiens, M.Ouattara, ex-vice-président du Fonds monétaire international (FMI) âgé de 68 ans, s’est présenté comme «le président élu de la République de Côte d’Ivoire». Le chef des FN, Guillaume Soro, Premier ministre depuis l’accord de paix de 2007, lui, a aussi apporté son appui. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a félicité M.Ouattara «pour sa victoire» et appelé Laurent Gbagbo à «reconnaître et respecter» ce résultat.
«La Côte d’Ivoire est désormais à la croisée des chemins», a-t-il souligné. Après le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, le président français, Nicolas Sarkozy, a aussi demandé à M.Gbagbo de «respecter la volonté du peuple» et adressé «ses voeux chaleureux de plein succès» au «président élu» Alassane Ouattara. En Côte d’Ivoire comme à l’étranger, beaucoup craignaient une explosion de violence après deux semaines de fortes tensions marquées par une série d’affrontements sanglants. Des partisans d’Alassane Ouattara ont dressé des barricades jusqu’au cessez-le-feu nocturne et brûlé des pneus dans des quartiers populaires d’Abidjan, pour protester contre la proclamation de la victoire de Laurent Gbagbo.
«On nous vole notre victoire!», criait l’un d’eux. Mais à Yopougon (ouest), fief du chef de l’Etat sortant, ses inconditionnels ont exulté aux cris de «Gbagbo président». Elu en 2000 à l’issue d’un scrutin controversé dont avaient été exclus l’ex-président Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo était resté au pouvoir en 2005 après la fin de son mandat, en invoquant la crise née de la partition du pays.
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Re: Propagande ivoirienne
Gbagbo confisque le pouvoir ivoirien pour protéger sa famille, précisément sa femme (Simone Gbagbo)!! annulé les résultats des deux régions nordistes de la cote d'ivoire ou Alassane ouatara avait plus que 80% d'électeurs!!pour se montrer vainqueur!!même dans la constitution législative ivoirienne n'existe pas!! soi une annulation globale des élections! soi accepter la défaite, et souhaiter le meilleurs pour son pays.
Gbagbo qui na pas été élu même pour son premier mondant en 2000!! deuxième mandat invoque la crise née de la partition du pays!!! et maintenant il invoque quoi!!! Simone ne le reconnais pas HOMME s'il accepte cette défaite!!! bloquer les frontières même s'il existe des ambassades dans son territoire, et des expatriés!! pour quoi? être sur que Ouatara ne quitte pas le territoire!!! ou vouloir l'éliminer complètement?
C'est vraiment désolant! la cote d'ivoire qu'était le moteur économique de l'Afrique de l'ouest, soufre d'une panne qui a durée 10 ans et toujours pas de pièce de rechange malheureusement!!! l'Afrique de l'ouest n'est qu'une petite partie du reste de l'Afrique! et apparemment y a beaucoup de pannes! étant continent riche de toutes matières! et surtout actuellement ou le monde traverse sensiblement un pond a une largeur de cheveu!! les dirigeants Africains doivent faire très attentions aux infiltrations politiques occidentales.
Gbagbo qui na pas été élu même pour son premier mondant en 2000!! deuxième mandat invoque la crise née de la partition du pays!!! et maintenant il invoque quoi!!! Simone ne le reconnais pas HOMME s'il accepte cette défaite!!! bloquer les frontières même s'il existe des ambassades dans son territoire, et des expatriés!! pour quoi? être sur que Ouatara ne quitte pas le territoire!!! ou vouloir l'éliminer complètement?
C'est vraiment désolant! la cote d'ivoire qu'était le moteur économique de l'Afrique de l'ouest, soufre d'une panne qui a durée 10 ans et toujours pas de pièce de rechange malheureusement!!! l'Afrique de l'ouest n'est qu'une petite partie du reste de l'Afrique! et apparemment y a beaucoup de pannes! étant continent riche de toutes matières! et surtout actuellement ou le monde traverse sensiblement un pond a une largeur de cheveu!! les dirigeants Africains doivent faire très attentions aux infiltrations politiques occidentales.
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Re: Propagande ivoirienne
Tragicomédie ivoirienne
Simone, habillée de blanc, comme si elle était à un mariage, le sien. Simone qui cherche les lèvres de Laurent, les trouve et les embrasse. La foule applaudit. Simone, rayonnante, prend la main de Laurent, qui sourit de toutes ses dents refaites au Maroc, et les deux posent devant les objectifs des photographes.
Ce 4 décembre est le jour de Simone. Elle a retrouvé son Laurent. Laurent, l'infidèle. Pour le dernier acte de leur tragédie commune. Pendant ce temps, dehors, le peuple gronde. Il n'accepte pas que Laurent lui vole sa voix qu'il lui a refusée. Des corps tombent un peu partout dans le pays. Simone et Laurent en ont-ils conscience ?
Il y a dix ans, dans ce même décor du palais présidentiel d'Abidjan, Simone versait une petite larme en regardant son Laurent prêter serment en tant que président de la République de Côte d'Ivoire. Puis elle se jeta dans ses bras, éperdue de bonheur. Au même moment, dans le quartier de Yopougon, on assassinait une soixantaine de personnes derrière la prison civile.
Flash-back. Nous sommes au début des années 1980. Les socialistes venaient d'arriver au pouvoir en France. Laurent, qui portait alors des rouflaquettes et des lunettes à monture carrée de bellâtre, débarquait en France. Il se proclamait socialiste et fuyait un régime qui ne pouvait que déplaire aux socialistes français. Le vieux Félix Houphouët-Boigny avait certes fait de son pays le plus développé de la région, mais il était allergique au mot démocratie, du moins tel qu'il était perçu en Europe.
Laurent, qui se proposait de chasser le vieillard du pouvoir afin de bâtir dans son pays le socialisme, ne pouvait que plaire aux camarades socialistes français. Le camarade Guy Labertit lui donna le gîte et le couvert, pendant que le camarade Henri Emmanuelli trouvait en lui un frère jumeau. Ils étaient nés le même jour. Les camarades soutiendront Laurent dans son exil, pendant qu'au pays Simone se débrouillait comme elle pouvait pour faire bouillir la marmite. Elle n'avait pas été gâtée par la nature, Simone. Certaines mauvaises langues l'avaient surnommée "Gargamel", du nom de ce personnage de la bande dessinée de Peyo à qui on lui prête une certaine ressemblance.
Mais quelle combattante, Simone ! Rien ne pouvait la faire reculer dans sa volonté d'instaurer un régime démocratique et socialiste dans son pays. Cela compensait tout le reste. En 1990, sous la poussée d'un vent venu de la Russie, le "Vieux", comme on appelait Félix Houphouët-Boigny, parce qu'il était vraiment vieux, avait ouvert son pays au multipartisme. Et Laurent rentra pour créer son parti. Lors de sa première apparition à la télévision, un de ses fidèles lui essuya le visage en s'exclamant : "On dirait Jésus Christ." D'où son surnom de "Christ de Mama", du nom de son village, en pays bété. Là-bas où, dans la tradition, le chef est tout simplement le plus fort, celui qui arrive à conquérir le pouvoir et à le garder, peu importe comment.
Les camarades de France accompagneront Laurent jusqu'à ce qu'il prenne le pouvoir en ce mois d'octobre 2000. Il avait convaincu Robert Guéï, le tombeur d'Henri Konan Bédié, d'écarter ce dernier ainsi qu'Alassane Ouattara de la course présidentielle. Il avait aussi fait croire au naïf Robert Guéï qu'il le laisserait gagner l'élection et accepterait d'être son premier ministre. Au dernier moment, après que Robert Guéï se fut déclaré vainqueur, Laurent a fait descendre le bon peuple dans la rue et, après un bain de sang, a réussi à chasser l'ancien putschiste du pouvoir. Je vous l'ai dit, à Mama, le chef est celui qui réussit à obtenir le pouvoir et à le garder, peu importe comment.
Dix ans de pouvoir de Laurent ! Quelle tragédie !
Tout ce que les Ivoiriens lui demandaient était qu'il réconcilie leur pays déchiré par l'ivoirité créée par Henri Konan Bédié. Laurent choisit de les diviser davantage. Il y eut d'abord ce charnier qui inaugura le règne, puis le refus de laisser Alassane Ouattara se présenter aux élections législatives qui suivirent, les femmes du parti de ce dernier violées par des policiers, et Simone qui s'exclama : "Qu'avaient-elles à aller manifester ?" Il y eut aussi cette insouciance. Laurent se dépêcha d'épouser une seconde femme.
La loi de son pays dont il est le garant interdit la polygamie, mais les traditions le permettent. Il choisit la tradition. Nady, la nouvelle élue du coeur de Laurent, était plus jeune et, disons-le, plus belle que Simone. Tout son entourage lui emboîta le pas, en choisissant de préférence les miss. Et il y eut cette rébellion.
Tout le monde dans le pays savait que des déserteurs de l'armée vivaient dans les contrées voisines et menaçaient de revenir. Ils l'avaient déjà tenté une fois, au début du règne de Laurent. Laurent dit aux Ivoiriens : "Celui qui s'amuse à attaquer le pays recevra une pluie de feu sur la tête. D'ailleurs, je vais créer deux bataillons pour surveiller le nord." Il oublia de le faire et s'en alla en vacances. Insouciance, insouciance.
A son retour, Laurent le socialiste augmenta les salaires de ses ministres, leur offrit de nouvelles limousines, les décora et s'en alla en Italie. Et les rebelles vinrent. Commença alors la danse macabre des escadrons de la mort. Il n'était pas question de perdre ce pouvoir si chèrement acquis. Benoît Dakoury-Tabley, l'ancien médecin personnel de Laurent, assassiné. Son frère Louis venait de s'afficher comme membre de la rébellion.
Le comédien Camara Yérêfè, dit "H", assassiné lui aussi, avec des dizaines d'autres moins connus. Les escadrons tuèrent jusqu'à ce que Laurent et Simone soient menacés de Tribunal pénal international. Laurent jura, la main sur le coeur, que jamais ni lui ni Simone n'avaient armé d'escadron. Et comme par hasard, les escadrons disparurent dans la nature. Il n'empêche qu'un policier trouva le moyen de tuer en plein jour Jean Hélène, le correspondant de RFI à Abidjan.
Les camarades de Paris commencèrent à trouver que le camarade Laurent en faisait un peu trop. Le camarade François Hollande trouva même qu'il était devenu infréquentable.
Mars 2004. Les opposants voulaient manifester pour demander l'application de l'accord de Linas-Marcoussis que Laurent avait entériné à Kleber, en janvier 2003. 120 morts selon l'ONU. 500, selon l'opposition. Novembre de la même année, bombardements des villes de Bouaké et Korhogo. Et cette bombe qui s'égare sur un camp militaire français. Neuf morts. Combien par la suite, dans le bras de fer qui opposa Laurent à la France ? Personne ne le sait. Mais les Français vivant en Côte d'Ivoire expérimentèrent alors les joies du retour au pays en charter. Et puis, et puis...
Que de sang versé depuis l'arrivée de Laurent sur le trône ! Que de roublardise ! Que d'argent détourné, que d'enrichissements fulgurants des membres du clan, pendant que le peuple qui avait porté Laurent le socialiste au pouvoir croupissait dans la misère ! Et cette corruption de toute la société !
Et puis, cette élection sans cesse reportée, pendant cinq ans. Cela n'a pas empêché les camarades Jack Lang et Jean-Marie Le Guen de trouver Laurent à nouveau fréquentable, et d'aller faire la bamboula avec lui.
Et, au bout du long parcours, cette élection finalement organisée et... perdue. Et la volonté du peuple confisquée. Quelle tragédie, Laurent. Les camarades de Paris ne veulent plus t'accompagner. Le peuple de Côte d'Ivoire non plus.
Mais nous arrivons au dernier acte, Laurent. Est-ce pour cela que Simone a mis sa robe de mariée ? Elle t'a retrouvé, Laurent. Elle tenait à dire au monde entier qu'elle avait toujours été là, à tes côtés, malgré tes infidélités. Elle a toujours été là, depuis le temps où vous militiez dans la clandestinité. Laurent, elle t'a accompagné dans ta tragédie qui fut aussi celle de ton pays. Ton pays qui te demandait tout simplement de l'aimer.
Que t'est-il arrivé, à toi, Laurent l'historien ? Le pouvoir rend-t-il vraiment fou ? Ne sais-tu pas comment finissent ceux qui tentent de confisquer un pouvoir que le peuple leur a refusé ? N'est-ce pas toi qui disais à Milosevic qu'il ne pouvait pas avoir raison contre le monde entier ? Penses-tu, à ton tour, pouvoir avoir raison contre le monde entier ? Avais-tu besoin de finir de cette façon ? Oui, je le sais, chez toi, le pouvoir appartient à celui qui sait le prendre et le conserver, peu importe comment.
Tu le sais aujourd'hui, Laurent. Personne ne peut te laisser piétiner la jeune démocratie ivoirienne dont tu as pourtant été l'un des pères. Le camarade Jack Lang te l'a rappelé. Personne ne peut te laisser tuer la démocratie en Afrique.
Parce qu'ils sont encore nombreux, ceux qui sont convaincus que malgré tout, malgré les hommes comme toi, comme Mamadou Tanja du Niger, comme Moussa Dadis Camara de Guinée, une aube nouvelle est toujours possible en Afrique, une aube chargée de promesses en démocratie, en liberté, en justice, et en prospérité.
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http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/11/tragicomedie-ivoirienne_1452228_3232.html
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Simone, habillée de blanc, comme si elle était à un mariage, le sien. Simone qui cherche les lèvres de Laurent, les trouve et les embrasse. La foule applaudit. Simone, rayonnante, prend la main de Laurent, qui sourit de toutes ses dents refaites au Maroc, et les deux posent devant les objectifs des photographes.
Ce 4 décembre est le jour de Simone. Elle a retrouvé son Laurent. Laurent, l'infidèle. Pour le dernier acte de leur tragédie commune. Pendant ce temps, dehors, le peuple gronde. Il n'accepte pas que Laurent lui vole sa voix qu'il lui a refusée. Des corps tombent un peu partout dans le pays. Simone et Laurent en ont-ils conscience ?
Il y a dix ans, dans ce même décor du palais présidentiel d'Abidjan, Simone versait une petite larme en regardant son Laurent prêter serment en tant que président de la République de Côte d'Ivoire. Puis elle se jeta dans ses bras, éperdue de bonheur. Au même moment, dans le quartier de Yopougon, on assassinait une soixantaine de personnes derrière la prison civile.
Flash-back. Nous sommes au début des années 1980. Les socialistes venaient d'arriver au pouvoir en France. Laurent, qui portait alors des rouflaquettes et des lunettes à monture carrée de bellâtre, débarquait en France. Il se proclamait socialiste et fuyait un régime qui ne pouvait que déplaire aux socialistes français. Le vieux Félix Houphouët-Boigny avait certes fait de son pays le plus développé de la région, mais il était allergique au mot démocratie, du moins tel qu'il était perçu en Europe.
Laurent, qui se proposait de chasser le vieillard du pouvoir afin de bâtir dans son pays le socialisme, ne pouvait que plaire aux camarades socialistes français. Le camarade Guy Labertit lui donna le gîte et le couvert, pendant que le camarade Henri Emmanuelli trouvait en lui un frère jumeau. Ils étaient nés le même jour. Les camarades soutiendront Laurent dans son exil, pendant qu'au pays Simone se débrouillait comme elle pouvait pour faire bouillir la marmite. Elle n'avait pas été gâtée par la nature, Simone. Certaines mauvaises langues l'avaient surnommée "Gargamel", du nom de ce personnage de la bande dessinée de Peyo à qui on lui prête une certaine ressemblance.
Mais quelle combattante, Simone ! Rien ne pouvait la faire reculer dans sa volonté d'instaurer un régime démocratique et socialiste dans son pays. Cela compensait tout le reste. En 1990, sous la poussée d'un vent venu de la Russie, le "Vieux", comme on appelait Félix Houphouët-Boigny, parce qu'il était vraiment vieux, avait ouvert son pays au multipartisme. Et Laurent rentra pour créer son parti. Lors de sa première apparition à la télévision, un de ses fidèles lui essuya le visage en s'exclamant : "On dirait Jésus Christ." D'où son surnom de "Christ de Mama", du nom de son village, en pays bété. Là-bas où, dans la tradition, le chef est tout simplement le plus fort, celui qui arrive à conquérir le pouvoir et à le garder, peu importe comment.
Les camarades de France accompagneront Laurent jusqu'à ce qu'il prenne le pouvoir en ce mois d'octobre 2000. Il avait convaincu Robert Guéï, le tombeur d'Henri Konan Bédié, d'écarter ce dernier ainsi qu'Alassane Ouattara de la course présidentielle. Il avait aussi fait croire au naïf Robert Guéï qu'il le laisserait gagner l'élection et accepterait d'être son premier ministre. Au dernier moment, après que Robert Guéï se fut déclaré vainqueur, Laurent a fait descendre le bon peuple dans la rue et, après un bain de sang, a réussi à chasser l'ancien putschiste du pouvoir. Je vous l'ai dit, à Mama, le chef est celui qui réussit à obtenir le pouvoir et à le garder, peu importe comment.
Dix ans de pouvoir de Laurent ! Quelle tragédie !
Tout ce que les Ivoiriens lui demandaient était qu'il réconcilie leur pays déchiré par l'ivoirité créée par Henri Konan Bédié. Laurent choisit de les diviser davantage. Il y eut d'abord ce charnier qui inaugura le règne, puis le refus de laisser Alassane Ouattara se présenter aux élections législatives qui suivirent, les femmes du parti de ce dernier violées par des policiers, et Simone qui s'exclama : "Qu'avaient-elles à aller manifester ?" Il y eut aussi cette insouciance. Laurent se dépêcha d'épouser une seconde femme.
La loi de son pays dont il est le garant interdit la polygamie, mais les traditions le permettent. Il choisit la tradition. Nady, la nouvelle élue du coeur de Laurent, était plus jeune et, disons-le, plus belle que Simone. Tout son entourage lui emboîta le pas, en choisissant de préférence les miss. Et il y eut cette rébellion.
Tout le monde dans le pays savait que des déserteurs de l'armée vivaient dans les contrées voisines et menaçaient de revenir. Ils l'avaient déjà tenté une fois, au début du règne de Laurent. Laurent dit aux Ivoiriens : "Celui qui s'amuse à attaquer le pays recevra une pluie de feu sur la tête. D'ailleurs, je vais créer deux bataillons pour surveiller le nord." Il oublia de le faire et s'en alla en vacances. Insouciance, insouciance.
A son retour, Laurent le socialiste augmenta les salaires de ses ministres, leur offrit de nouvelles limousines, les décora et s'en alla en Italie. Et les rebelles vinrent. Commença alors la danse macabre des escadrons de la mort. Il n'était pas question de perdre ce pouvoir si chèrement acquis. Benoît Dakoury-Tabley, l'ancien médecin personnel de Laurent, assassiné. Son frère Louis venait de s'afficher comme membre de la rébellion.
Le comédien Camara Yérêfè, dit "H", assassiné lui aussi, avec des dizaines d'autres moins connus. Les escadrons tuèrent jusqu'à ce que Laurent et Simone soient menacés de Tribunal pénal international. Laurent jura, la main sur le coeur, que jamais ni lui ni Simone n'avaient armé d'escadron. Et comme par hasard, les escadrons disparurent dans la nature. Il n'empêche qu'un policier trouva le moyen de tuer en plein jour Jean Hélène, le correspondant de RFI à Abidjan.
Les camarades de Paris commencèrent à trouver que le camarade Laurent en faisait un peu trop. Le camarade François Hollande trouva même qu'il était devenu infréquentable.
Mars 2004. Les opposants voulaient manifester pour demander l'application de l'accord de Linas-Marcoussis que Laurent avait entériné à Kleber, en janvier 2003. 120 morts selon l'ONU. 500, selon l'opposition. Novembre de la même année, bombardements des villes de Bouaké et Korhogo. Et cette bombe qui s'égare sur un camp militaire français. Neuf morts. Combien par la suite, dans le bras de fer qui opposa Laurent à la France ? Personne ne le sait. Mais les Français vivant en Côte d'Ivoire expérimentèrent alors les joies du retour au pays en charter. Et puis, et puis...
Que de sang versé depuis l'arrivée de Laurent sur le trône ! Que de roublardise ! Que d'argent détourné, que d'enrichissements fulgurants des membres du clan, pendant que le peuple qui avait porté Laurent le socialiste au pouvoir croupissait dans la misère ! Et cette corruption de toute la société !
Et puis, cette élection sans cesse reportée, pendant cinq ans. Cela n'a pas empêché les camarades Jack Lang et Jean-Marie Le Guen de trouver Laurent à nouveau fréquentable, et d'aller faire la bamboula avec lui.
Et, au bout du long parcours, cette élection finalement organisée et... perdue. Et la volonté du peuple confisquée. Quelle tragédie, Laurent. Les camarades de Paris ne veulent plus t'accompagner. Le peuple de Côte d'Ivoire non plus.
Mais nous arrivons au dernier acte, Laurent. Est-ce pour cela que Simone a mis sa robe de mariée ? Elle t'a retrouvé, Laurent. Elle tenait à dire au monde entier qu'elle avait toujours été là, à tes côtés, malgré tes infidélités. Elle a toujours été là, depuis le temps où vous militiez dans la clandestinité. Laurent, elle t'a accompagné dans ta tragédie qui fut aussi celle de ton pays. Ton pays qui te demandait tout simplement de l'aimer.
Que t'est-il arrivé, à toi, Laurent l'historien ? Le pouvoir rend-t-il vraiment fou ? Ne sais-tu pas comment finissent ceux qui tentent de confisquer un pouvoir que le peuple leur a refusé ? N'est-ce pas toi qui disais à Milosevic qu'il ne pouvait pas avoir raison contre le monde entier ? Penses-tu, à ton tour, pouvoir avoir raison contre le monde entier ? Avais-tu besoin de finir de cette façon ? Oui, je le sais, chez toi, le pouvoir appartient à celui qui sait le prendre et le conserver, peu importe comment.
Tu le sais aujourd'hui, Laurent. Personne ne peut te laisser piétiner la jeune démocratie ivoirienne dont tu as pourtant été l'un des pères. Le camarade Jack Lang te l'a rappelé. Personne ne peut te laisser tuer la démocratie en Afrique.
Parce qu'ils sont encore nombreux, ceux qui sont convaincus que malgré tout, malgré les hommes comme toi, comme Mamadou Tanja du Niger, comme Moussa Dadis Camara de Guinée, une aube nouvelle est toujours possible en Afrique, une aube chargée de promesses en démocratie, en liberté, en justice, et en prospérité.
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http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/11/tragicomedie-ivoirienne_1452228_3232.html
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Re: Propagande ivoirienne
FUITE DE CAPITAUX : Selon «NR », Simone Gbagbo a expédié plus de 37 milliards de FCfa en Angola
Combien de temps va encore durer la situation inédite que connait la Côte d'Ivoire depuis la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier ? C'est la question que nombre d'ivoiriens se posent depuis peu et qui trouve sa réponse dans le comportement du couple Gbagbo. Alors qu'il a décidé de rester sourd aux appels à la raison de la communauté nationale et internationale Laurent Koudou Gbagbo qui a formé son gouvernement après sa prestation de serment serait en train de faire ses valises avec son épouse pour la capitale du Bénin (Cotonou) selon une source très proche du palais présidentiel. Signalons que depuis le déclenchement de cette crise ( ?) à l'heure du couvre-feu, se sont des cargos de la garde républicaine qui embarquent plusieurs valises, des tableaux de décorations et plusieurs objets précieux vers l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny où un avion spécial attend pour joindre la capitale du Bénin. Laurent Gbagbo et sa famille qui subissent de très fortes pressions de la part de la communauté internationale et bientôt des ivoiriens se préparent à la fuite. Selon une source crédible, Simone Ehivet Gbagbo entre le 30 novembre et le 02 décembre dernier a fait expédier déjà 75 millions de dollars américain soit 37 milliards 500 millions de F CFA en Angola un pays très proche de Laurent Gbagbo et de son clan. Ainsi, malgré la défiance et les actes d'insubordination, Laurent Gbagbo a finalement intégré que le combat de David contre Goliath ne saurait avoir lieu. Patrice Yao.
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http://www.bitimrew.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1141:fuite-de-capitaux--selon-lnr-r-simone-gbagbo-a-expedie-plus-de-37-milliards-de-fcfa-en-
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Combien de temps va encore durer la situation inédite que connait la Côte d'Ivoire depuis la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier ? C'est la question que nombre d'ivoiriens se posent depuis peu et qui trouve sa réponse dans le comportement du couple Gbagbo. Alors qu'il a décidé de rester sourd aux appels à la raison de la communauté nationale et internationale Laurent Koudou Gbagbo qui a formé son gouvernement après sa prestation de serment serait en train de faire ses valises avec son épouse pour la capitale du Bénin (Cotonou) selon une source très proche du palais présidentiel. Signalons que depuis le déclenchement de cette crise ( ?) à l'heure du couvre-feu, se sont des cargos de la garde républicaine qui embarquent plusieurs valises, des tableaux de décorations et plusieurs objets précieux vers l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny où un avion spécial attend pour joindre la capitale du Bénin. Laurent Gbagbo et sa famille qui subissent de très fortes pressions de la part de la communauté internationale et bientôt des ivoiriens se préparent à la fuite. Selon une source crédible, Simone Ehivet Gbagbo entre le 30 novembre et le 02 décembre dernier a fait expédier déjà 75 millions de dollars américain soit 37 milliards 500 millions de F CFA en Angola un pays très proche de Laurent Gbagbo et de son clan. Ainsi, malgré la défiance et les actes d'insubordination, Laurent Gbagbo a finalement intégré que le combat de David contre Goliath ne saurait avoir lieu. Patrice Yao.
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Re: Propagande ivoirienne
GBAGBO MENACÉ DE SANCTIONS
Laurent Gbagbo est prié par la communauté internationale de se plier sans délai au verdict des urnes.
L’Onu, les Etats-Unis, l’Union européenne et la France ont accentué la pression hier sur le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo apparaît de plus en plus isolé. L’Onu, l’Union européenne, les Etats-Unis, la France le somment de quitter très rapidement le pouvoir au lendemain de violences meurtrières à Abidjan contre les partisans de son rival Alassane Ouattara. De onze à une trentaine de personnes, selon diverses sources, ont en effet été tuées jeudi et au moins 80 blessées, essentiellement lorsque des sympathisants de Ouattara ont tenté de marcher sur la télévision d’Etat, la RTI.
Les dirigeants de l’UE ont exhorté hier l’armée à « se placer sous l’autorité du président démocratiquement élu, Alassane Ouattara », reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur de l’élection controversée du 28 novembre.
Pour Nicolas Sarkozy, président de l’ex-puissance coloniale française – qui compte encore 15.000 ressortissants dans le pays –, Gbagbo doit partir « avant la fin de la semaine », sans quoi il figurera « nommément » ainsi que son épouse Simone sur la liste des personnes visées par des sanctions de l’UE. Le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a estimé que le maintien au pouvoir de Gbagbo conduirait à une « parodie de démocratie ». Le département d’Etat américain a estimé hier qu’il était temps que Laurent Gbagbo renonce au pouvoir en Côte d’Ivoire et que dans le cas contraire, les Etats-Unis étaient « prêts » à prendre des sanctions.
Médiation
Dans ce contexte de durcissement, le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, tentait une médiation à Abidjan dans l’espoir d’éviter le pire à la Côte d’Ivoire, déchirée par une quasi-guerre civile en 2002-2003 et coupée en deux depuis lors.
Il a rencontré les deux rivaux, mais le plus grand secret entourait ces échanges. L’UA avait aussi reconnu la victoire de Ouattara. Mais plutôt qu’une médiation, le Premier ministre kenyan Raila Odinga, a suggéré le « recours à la force militaire » pour déloger Gbagbo.
Publié le 18/12/2010
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Laurent Gbagbo est prié par la communauté internationale de se plier sans délai au verdict des urnes.
L’Onu, les Etats-Unis, l’Union européenne et la France ont accentué la pression hier sur le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo apparaît de plus en plus isolé. L’Onu, l’Union européenne, les Etats-Unis, la France le somment de quitter très rapidement le pouvoir au lendemain de violences meurtrières à Abidjan contre les partisans de son rival Alassane Ouattara. De onze à une trentaine de personnes, selon diverses sources, ont en effet été tuées jeudi et au moins 80 blessées, essentiellement lorsque des sympathisants de Ouattara ont tenté de marcher sur la télévision d’Etat, la RTI.
Les dirigeants de l’UE ont exhorté hier l’armée à « se placer sous l’autorité du président démocratiquement élu, Alassane Ouattara », reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur de l’élection controversée du 28 novembre.
Pour Nicolas Sarkozy, président de l’ex-puissance coloniale française – qui compte encore 15.000 ressortissants dans le pays –, Gbagbo doit partir « avant la fin de la semaine », sans quoi il figurera « nommément » ainsi que son épouse Simone sur la liste des personnes visées par des sanctions de l’UE. Le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a estimé que le maintien au pouvoir de Gbagbo conduirait à une « parodie de démocratie ». Le département d’Etat américain a estimé hier qu’il était temps que Laurent Gbagbo renonce au pouvoir en Côte d’Ivoire et que dans le cas contraire, les Etats-Unis étaient « prêts » à prendre des sanctions.
Médiation
Dans ce contexte de durcissement, le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, tentait une médiation à Abidjan dans l’espoir d’éviter le pire à la Côte d’Ivoire, déchirée par une quasi-guerre civile en 2002-2003 et coupée en deux depuis lors.
Il a rencontré les deux rivaux, mais le plus grand secret entourait ces échanges. L’UA avait aussi reconnu la victoire de Ouattara. Mais plutôt qu’une médiation, le Premier ministre kenyan Raila Odinga, a suggéré le « recours à la force militaire » pour déloger Gbagbo.
Publié le 18/12/2010
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Re: Propagande ivoirienne
Côte d'Ivoire : à leur tour, l'ONU et les USA menacent Gbagbo
"Il est temps" pour Gbagbo de partir, a dit lundi soir la Maison Blanche. L'isolement de Laurent Gbagbo, un des deux présidents proclamés, s'était déjà accru dans la journée avec des sanctions de l'UE.
La Maison Blanche a appelé lundi Laurent Gbagbo à renoncer à la présidence ivoirienne et dit être prête à imposer des sanctions contre lui et sa famille, répétant qu'Alassane Ouattara était aux yeux des Etats-Unis le vainqueur légitime de l'élection du 28 novembre. "L'élection a été claire et nette, son résultat a été clair et net, et il est temps pour lui (M. Gbagbo) de partir", a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Robert Gibbs, lors de son point de presse quotidien.
Peu avant, le Conseil de sécurité de l'ONU avait "réaffirmé qu'il est prêt à imposer des mesures, y compris des sanctions ciblées, contre des personnes qui, entre autres choses, menacent le processus de paix et la réconciliation nationale, y compris en sabotant le résultat du processus électoral". Ceux qui menacent la paix et le processus électoral en Côte d'Ivoire sont prévenus. Dans une résolution adoptée lundi, l'ONU menace de nouvelles sanctions ciblées. Par ailleurs, le Conseil de sécurité envisage de déployer davantage de troupes dans le pays. Il s'est réuni lundi pour évoquer la situation dans le pays et le renouvellement du mandat des 10.000 Casques bleus de l'Onuci, la force menant son opération sur place, qui expire le 31 décembre et dont Laurent Gbagbo demande le retrait. L'ONU a rejeté cette exigence. Enfin, les Nations unies ont averti Laurent Gbagbo que quiconque serait responsable d'attaques contre des civils ou des forces de maintien de la paix serait traduit devant un tribunal international.
**le 20 décembre 2010 à 19:50**http://lci.tf1.fr**
"Il est temps" pour Gbagbo de partir, a dit lundi soir la Maison Blanche. L'isolement de Laurent Gbagbo, un des deux présidents proclamés, s'était déjà accru dans la journée avec des sanctions de l'UE.
La Maison Blanche a appelé lundi Laurent Gbagbo à renoncer à la présidence ivoirienne et dit être prête à imposer des sanctions contre lui et sa famille, répétant qu'Alassane Ouattara était aux yeux des Etats-Unis le vainqueur légitime de l'élection du 28 novembre. "L'élection a été claire et nette, son résultat a été clair et net, et il est temps pour lui (M. Gbagbo) de partir", a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Robert Gibbs, lors de son point de presse quotidien.
Peu avant, le Conseil de sécurité de l'ONU avait "réaffirmé qu'il est prêt à imposer des mesures, y compris des sanctions ciblées, contre des personnes qui, entre autres choses, menacent le processus de paix et la réconciliation nationale, y compris en sabotant le résultat du processus électoral". Ceux qui menacent la paix et le processus électoral en Côte d'Ivoire sont prévenus. Dans une résolution adoptée lundi, l'ONU menace de nouvelles sanctions ciblées. Par ailleurs, le Conseil de sécurité envisage de déployer davantage de troupes dans le pays. Il s'est réuni lundi pour évoquer la situation dans le pays et le renouvellement du mandat des 10.000 Casques bleus de l'Onuci, la force menant son opération sur place, qui expire le 31 décembre et dont Laurent Gbagbo demande le retrait. L'ONU a rejeté cette exigence. Enfin, les Nations unies ont averti Laurent Gbagbo que quiconque serait responsable d'attaques contre des civils ou des forces de maintien de la paix serait traduit devant un tribunal international.
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Re: Propagande ivoirienne
Droit_de_l'homme a écrit:Côte d'Ivoire : à leur tour, l'ONU et les USA menacent Gbagbo
"Il est temps" pour Gbagbo de partir, a dit lundi soir la Maison Blanche. L'isolement de Laurent Gbagbo, un des deux présidents proclamés, s'était déjà accru dans la journée avec des sanctions de l'UE.
La Maison Blanche a appelé lundi Laurent Gbagbo à renoncer à la présidence ivoirienne et dit être prête à imposer des sanctions contre lui et sa famille, répétant qu'Alassane Ouattara était aux yeux des Etats-Unis le vainqueur légitime de l'élection du 28 novembre. "L'élection a été claire et nette, son résultat a été clair et net, et il est temps pour lui (M. Gbagbo) de partir", a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Robert Gibbs, lors de son point de presse quotidien.
Peu avant, le Conseil de sécurité de l'ONU avait "réaffirmé qu'il est prêt à imposer des mesures, y compris des sanctions ciblées, contre des personnes qui, entre autres choses, menacent le processus de paix et la réconciliation nationale, y compris en sabotant le résultat du processus électoral". Ceux qui menacent la paix et le processus électoral en Côte d'Ivoire sont prévenus. Dans une résolution adoptée lundi, l'ONU menace de nouvelles sanctions ciblées. Par ailleurs, le Conseil de sécurité envisage de déployer davantage de troupes dans le pays. Il s'est réuni lundi pour évoquer la situation dans le pays et le renouvellement du mandat des 10.000 Casques bleus de l'Onuci, la force menant son opération sur place, qui expire le 31 décembre et dont Laurent Gbagbo demande le retrait. L'ONU a rejeté cette exigence. Enfin, les Nations unies ont averti Laurent Gbagbo que quiconque serait responsable d'attaques contre des civils ou des forces de maintien de la paix serait traduit devant un tribunal international.
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Sans arrogance il me semble ,qu'il est temps que monsieur Gbagbo pense à s'arracher de cet égo pour le bien de toutes ivoiriennes et tous ivoiriens ..Afin de préserver l'unité nationale
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Re: Propagande ivoirienne
Tout a fait, malheureusement! il n'est qu'un mannequin qui défile avec le costume qu'on lui fait porté!! et je pense que l'objectif été dès le début envisagé!!faire renaître la guerre civile! car la stabilité Géopolitique en cote d'ivoire signifie la stabilité de toute l'Afrique de l'ouest qui d'ailleurs galère depuis que le moteur économique est en panne!(cote d'ivoire) ! et cela n'arrange pas ceux qui bénéficiaient!! li dakg el bena ma yathana!!ils croient a l'immortalité!!
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Re: Propagande ivoirienne
Laurent Gbagbo propose un comité d'évaluation de la crise post-électorale
Dans une intervention télévisée diffusée sur la RTI - la première depuis son investiture le 4 décembre -, Laurent Gbagbo a appelé à la création d'un comité international d'évaluation de la crise post-électorale et tend la main à Alassane Ouattara.
Lors de sa première allocution télévisée depuis son investiture le 4 décembre, Laurent Gbagbo a appelé mardi soir à la mise sur pied d’un "comité d'évaluation sur la crise post-électorale" en Côte d’Ivoire. S’adressant aux Ivoiriens sur les ondes de la Radio-Télévision ivoirienne (RTI), il a réaffirmé sa légitimité en tant que président de la République désigné par le Conseil constitutionnel - "l'État fonctionne" -, tout en déclarant vouloir "tendre la main à l’opposition" et ne "plus vouloir de guerre"
Sous très forte pression de la communauté internationale qui réclame son départ, Laurent Gbagbo a proposé une solution de dialogue. "Je suis prêt, dans le respect de la Constitution (...), à accueillir un comité d'évaluation de la crise post-électorale", a déclaré le président désigné par le Conseil constitutionnel. Ce comité aurait pour mission "d'analyser objectivement" le processus électoral "pour un règlement pacifique de la crise", a-t-il expliqué. Ce comité pourrait être "dirigé par un représentant de l'Union africaine" et comprendrait, notamment, des représentants de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, NDLR), des Nations unies, des États-Unis, de l'Union européenne, de la Russie, de la Ligue arabe et de la Chine ainsi que "des Ivoiriens de bonne volonté".
Dans la foulée, Laurent Gbagbo a accusé la communauté internationale de "déclare[r] la guerre à la Côte d'Ivoire". "Cela n'est pas acceptable et cela ne sera pas accepté", a-t-il averti. Il a également assuré que la force de l'ONU et le dispositif français Licorne "partiront", à terme.
"Acculé, isolé sur la scène internationale, Gbagbo cherche à gagner du temps pour retourner sur le terrain de la légalité, analyse Pauline Simonet, envoyée spéciale de FRANCE 24 à Bouaké, dans le nord de la Côte d’Ivoire. C’est le discours de la dernière chance pour regagner du crédit sur la scène internationale."
"Main tendue" à Alassane Ouattara
Le président désigné par le Conseil constitutionnel ivoirien a évoqué son adversaire, Alassane Ouattara, en des termes pacifiques : "Je tends la main à l’opposition, à Monsieur Ouattara, comme à la rébellion armée qui le soutient, a déclaré Laurent Gbagbo. J’ai confiance en notre capacité à construire une nation dans la paix, la démocratie et la prospérité. Quittons le chemin de la guerre, reprenons notre marche vers le progrès." Il a ensuite appelé les partisans d’Alassane Ouattara à quitter l'Hôtel du Golf où le président reconnu par la communauté internationale est actuellement retranché avec son gouvernement : ils "sont libres de leurs mouvements".
Pour autant, Laurent Gbagbo estime que les responsables des tueries de jeudi dernier qui ont fait 50 morts, selon un décompte établi par l’ONU, sont l’œuvre de militants favorables à Alassane Ouattara.
"La main est tendue à Ouattara à une condition : qu’il reconnaisse la victoire de Laurent Gbagbo", analyse Karim Hakiki, envoyé spécial de FRANCE 24 à Abidjan.
"Ce n’est pas à Laurent Gbagbo de nous tendre la main, il nous appartient à nous de tendre la main à Laurent Gbagbo", a immédiatement réagi Cissé Bacongo, ancien porte-parole d’Alassane Ouattara, interrogé par FRANCE 24 au téléphone. "Gbagbo a été battu, et lorsqu’il se rendra à cette évidence, l’appel à la désobéissance civile [lancé par le Premier ministre Guillaume Soro mardi matin, NDLR] sera levé", a-t-il ajouté.
Couvre-feu levé
Dans la foulée de l'intervention télévisée de Laurent Gbagbo, le porte-parole de l'armée fidèle au président sortant a annoncé la levée, dès ce mardi soir, du couvre-feu nocturne instauré à la veille du scrutin du 28 novembre.
À Abidjan, le calme règne dans les rues ce mardi soir, a constaté Karim Hakiki. "Les voitures circulent normalement, la vie semble avoir repris. J’ai rencontré des partisans de Ouattara qui ne s’attendaient pas à cette déclaration de Laurent Gbagbo. Il y a des appels à la mobilisation demain [mercredi, NDLR], mais les partisans d’Alassane Ouattara ne savent pas s’ils peuvent se le permettre."
**http://www.france24.com**
Dans une intervention télévisée diffusée sur la RTI - la première depuis son investiture le 4 décembre -, Laurent Gbagbo a appelé à la création d'un comité international d'évaluation de la crise post-électorale et tend la main à Alassane Ouattara.
Lors de sa première allocution télévisée depuis son investiture le 4 décembre, Laurent Gbagbo a appelé mardi soir à la mise sur pied d’un "comité d'évaluation sur la crise post-électorale" en Côte d’Ivoire. S’adressant aux Ivoiriens sur les ondes de la Radio-Télévision ivoirienne (RTI), il a réaffirmé sa légitimité en tant que président de la République désigné par le Conseil constitutionnel - "l'État fonctionne" -, tout en déclarant vouloir "tendre la main à l’opposition" et ne "plus vouloir de guerre"
Sous très forte pression de la communauté internationale qui réclame son départ, Laurent Gbagbo a proposé une solution de dialogue. "Je suis prêt, dans le respect de la Constitution (...), à accueillir un comité d'évaluation de la crise post-électorale", a déclaré le président désigné par le Conseil constitutionnel. Ce comité aurait pour mission "d'analyser objectivement" le processus électoral "pour un règlement pacifique de la crise", a-t-il expliqué. Ce comité pourrait être "dirigé par un représentant de l'Union africaine" et comprendrait, notamment, des représentants de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, NDLR), des Nations unies, des États-Unis, de l'Union européenne, de la Russie, de la Ligue arabe et de la Chine ainsi que "des Ivoiriens de bonne volonté".
Dans la foulée, Laurent Gbagbo a accusé la communauté internationale de "déclare[r] la guerre à la Côte d'Ivoire". "Cela n'est pas acceptable et cela ne sera pas accepté", a-t-il averti. Il a également assuré que la force de l'ONU et le dispositif français Licorne "partiront", à terme.
"Acculé, isolé sur la scène internationale, Gbagbo cherche à gagner du temps pour retourner sur le terrain de la légalité, analyse Pauline Simonet, envoyée spéciale de FRANCE 24 à Bouaké, dans le nord de la Côte d’Ivoire. C’est le discours de la dernière chance pour regagner du crédit sur la scène internationale."
"Main tendue" à Alassane Ouattara
Le président désigné par le Conseil constitutionnel ivoirien a évoqué son adversaire, Alassane Ouattara, en des termes pacifiques : "Je tends la main à l’opposition, à Monsieur Ouattara, comme à la rébellion armée qui le soutient, a déclaré Laurent Gbagbo. J’ai confiance en notre capacité à construire une nation dans la paix, la démocratie et la prospérité. Quittons le chemin de la guerre, reprenons notre marche vers le progrès." Il a ensuite appelé les partisans d’Alassane Ouattara à quitter l'Hôtel du Golf où le président reconnu par la communauté internationale est actuellement retranché avec son gouvernement : ils "sont libres de leurs mouvements".
Pour autant, Laurent Gbagbo estime que les responsables des tueries de jeudi dernier qui ont fait 50 morts, selon un décompte établi par l’ONU, sont l’œuvre de militants favorables à Alassane Ouattara.
"La main est tendue à Ouattara à une condition : qu’il reconnaisse la victoire de Laurent Gbagbo", analyse Karim Hakiki, envoyé spécial de FRANCE 24 à Abidjan.
"Ce n’est pas à Laurent Gbagbo de nous tendre la main, il nous appartient à nous de tendre la main à Laurent Gbagbo", a immédiatement réagi Cissé Bacongo, ancien porte-parole d’Alassane Ouattara, interrogé par FRANCE 24 au téléphone. "Gbagbo a été battu, et lorsqu’il se rendra à cette évidence, l’appel à la désobéissance civile [lancé par le Premier ministre Guillaume Soro mardi matin, NDLR] sera levé", a-t-il ajouté.
Couvre-feu levé
Dans la foulée de l'intervention télévisée de Laurent Gbagbo, le porte-parole de l'armée fidèle au président sortant a annoncé la levée, dès ce mardi soir, du couvre-feu nocturne instauré à la veille du scrutin du 28 novembre.
À Abidjan, le calme règne dans les rues ce mardi soir, a constaté Karim Hakiki. "Les voitures circulent normalement, la vie semble avoir repris. J’ai rencontré des partisans de Ouattara qui ne s’attendaient pas à cette déclaration de Laurent Gbagbo. Il y a des appels à la mobilisation demain [mercredi, NDLR], mais les partisans d’Alassane Ouattara ne savent pas s’ils peuvent se le permettre."
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Re: Propagande ivoirienne
Le camp Gbagbo menace de prendre d'assaut le QG de Ouattara
Le camp de Laurent Gbagbo menace d'attaquer l'hôtel du Golf où Alassane Ouattara et son gouvernement sont réfugiés. Charles Blé Goudé, leader des Jeunes patriotes, leur a adressé un ultimatum : ils doivent quitter les lieux d'ici samedi.
Les émissaires africains de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’ont visiblement pas apaisé les tensions en Côte d’Ivoire. Au lendemain de leur rencontre avec le président sortant Laurent Gbagbo, son ministre de la Jeunesse,
"ON EST AU BORD DU GÉNOCIDE, IL FAUT AGIR"
Par FRANCE 24
Youssoufou BAMBA, représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations Unies.
Charles Blé Goudé, a appelé ses partisans à prendre d’assaut l’hôtel du Golf à Abidjan, où se trouve son adversaire, le président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara.
"Au-delà du 1er janvier, moi, Charles Blé Goudé et les jeunes de Côte d’Ivoire, allons libérer le Golf Hôtel les mains nues", a lancé le leader des jeunes patriotes lors d’un meeting rassemblant plusieurs milliers de personnes à Yopougon, un quartier populaire de la capitale ivoirienne.
"Il faut lancer un assaut sur le Golf pour récupérer [le Premier ministre d’Alassane Ouattara] Guillaume Soro", a-t-il poursuivi. "Le peuple de Côte d’Ivoire est fatigué de ces voisins encombrants de la république hôtelière du Golf. Chaque jour, Guillaume Soro et son armée nous menacent et nous narguent" a-t-il encore affirmé.
Immédiatement, l’ambassadeur mandaté à l’ONU par Alassane Ouattara, Youssouf Bamba, a appelé à "empêcher un génocide"...
http://www.france24.com
Le camp de Laurent Gbagbo menace d'attaquer l'hôtel du Golf où Alassane Ouattara et son gouvernement sont réfugiés. Charles Blé Goudé, leader des Jeunes patriotes, leur a adressé un ultimatum : ils doivent quitter les lieux d'ici samedi.
Les émissaires africains de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’ont visiblement pas apaisé les tensions en Côte d’Ivoire. Au lendemain de leur rencontre avec le président sortant Laurent Gbagbo, son ministre de la Jeunesse,
"ON EST AU BORD DU GÉNOCIDE, IL FAUT AGIR"
Par FRANCE 24
Youssoufou BAMBA, représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations Unies.
Charles Blé Goudé, a appelé ses partisans à prendre d’assaut l’hôtel du Golf à Abidjan, où se trouve son adversaire, le président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara.
"Au-delà du 1er janvier, moi, Charles Blé Goudé et les jeunes de Côte d’Ivoire, allons libérer le Golf Hôtel les mains nues", a lancé le leader des jeunes patriotes lors d’un meeting rassemblant plusieurs milliers de personnes à Yopougon, un quartier populaire de la capitale ivoirienne.
"Il faut lancer un assaut sur le Golf pour récupérer [le Premier ministre d’Alassane Ouattara] Guillaume Soro", a-t-il poursuivi. "Le peuple de Côte d’Ivoire est fatigué de ces voisins encombrants de la république hôtelière du Golf. Chaque jour, Guillaume Soro et son armée nous menacent et nous narguent" a-t-il encore affirmé.
Immédiatement, l’ambassadeur mandaté à l’ONU par Alassane Ouattara, Youssouf Bamba, a appelé à "empêcher un génocide"...
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Re: Propagande ivoirienne
Gbagbo veut aller jusqu'au beau!! son serment de protéger la cote d'ivoire et son peuple! reprend réel effet de ne jamais quitter le pouvoir!dont il confisque irrégulièrement depuis 2000 . dommage! toute mes condoléances pour la cote d'ivoire et l'Afrique
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Re: Propagande ivoirienne
Ouattara prêt à un cabinet d’union avec Gbagbo
Alassane Ouattara est prêt à travailler avec le camp de Laurent Gbagbo pour former un gouvernement d'union nationale si ce dernier renonce à revendiquer la présidence de la Côte d'Ivoire, a déclaré hier à la BBC l'ambassadeur nommé auprès de l'ONU par M. Ouattara.
11/01/2011
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Alassane Ouattara est prêt à travailler avec le camp de Laurent Gbagbo pour former un gouvernement d'union nationale si ce dernier renonce à revendiquer la présidence de la Côte d'Ivoire, a déclaré hier à la BBC l'ambassadeur nommé auprès de l'ONU par M. Ouattara.
11/01/2011
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Re: Propagande ivoirienne
Comme je disais!!! faire de la Cote d'ivoire la Russie d'Afrique!! et de Gbagbo son premier Poutine! et la réalité qui reste dans les coulisses!! deux clans se disputent le pouvoir! Soutenues par le même bénéficié qui joue le double jeux!!a reconnaître et protéger les intérêts de l'un publiquement!! et a mettre en confiance a suivre jusqu'au beau les engagements ayant recommandé a l'autre en coulisse!! voyant voir les proches qui en résultent!!!!!
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Re: Propagande ivoirienne
Droit_de_l'homme a écrit:Ouattara prêt à un cabinet d’union avec Gbagbo
Alassane Ouattara est prêt à travailler avec le camp de Laurent Gbagbo pour former un gouvernement d'union nationale si ce dernier renonce à revendiquer la présidence de la Côte d'Ivoire, a déclaré hier à la BBC l'ambassadeur nommé auprès de l'ONU par M. Ouattara.
11/01/2011
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Je crois que monsieur Outtra prend monsieur Gbago pour un vrai dupe [ comme si Gbagbo n'a jamais était président de la côte d'ivoire ] . Quoi qu'il en soit proposition rejeté , il me semble bien
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