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Actualité en Côte d’Ivoire
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algeriedrs :: Actualité politique, économique, monétaire, financière, sociale et environnementale :: Actualité politique, sociale et environnementale internationale :: Actualité politique,sociale et environnementale en Afrique
Page 1 sur 1
Actualité en Côte d’Ivoire
Les jours de Gbagbo sont comptés, estime Paris
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo n’est plus en mesure de payer ses fidèles et ses jours à la tête de son pays sont désormais comptés, a-t-on estimé mercredi de source diplomatique française.
La France est persuadée que le vent a maintenant tourné en faveur d’Alassane Ouattara, qu’elle considère comme le vainqueur de l’élection présidentielle avec la communauté internationale, alors qu’il est bloqué depuis le second tour du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier dans un hôtel d’Abidjan.
"Les sanctions marchent, Gbagbo a perdu toute capacité de faire fonctionner le pays", a dit un diplomate de haut rang. "Le pouvoir de Gbagbo sur son économie est en train de disparaître."
Les fonds obtenus lors du "casse" réalisé par Laurent Gbagbo sur les avoirs de la banque centrale sont en voie d’être épuisés et les sanctions internationales empêchent les exportations de cacao, principale ressource du pays, a-t-il ajouté.
Ce diplomate affirme que des sacs de cacao pour une valeur de 1,5 milliard de dollars s’accumulent sur les quais du port d’Abidjan faute de pouvoir être vendus à l’étranger.
La décision de Laurent Gbagbo, lundi, de spolier les entreprises des filières cacao et café présentes en Côte d’Ivoire semble inopérante, dit-il.
Après les Etats-Unis, le ministère français des Affaires étrangères a condamné mercredi cette décision, qu’il juge illégale puisqu’elle émane "d’autorités qui ne sont pas légitimes pour prendre des décisions au nom de l’Etat ivoirien".
"Les salaires de la fonction publique ne peuvent plus être payés", a ajouté le diplomate en expliquant que le moral des soldats encore fidèles à Gbagbo est d’autant plus bas qu’ils ont été incités à tuer des femmes qui manifestent.
FIN DE PARTIE
"Ses jours en tant que dirigeant qui peut payer ceux qui le soutiennent sont comptés", a-t-il dit. "Tout cela commence doucement à ressembler à une fin de partie pour Gbagbo."
Une série de manifestations pour le départ de Laurent Gbagbo a réuni mardi plusieurs milliers d’Ivoiriennes à Abidjan, où quatre personnes ont été tuées par les forces de l’ordre.
La semaine dernière, sept femmes avaient été tuées par des partisans du président sortant lors d’un précédent rassemblement féminin à Abobo, quartier réputé favorable à Alassane Ouattara.
Des centaines d’Ivoiriens ont trouvé la mort depuis que les Nations unies ont reconnu la victoire de Ouattara. Des dizaines de milliers d’autres ont fui vers le Liberia voisin, où l’on craint un débordement du conflit ivoirien.
"Il devra rendre des comptes, la CPI (Cour pénale internationale) devra être saisie", a dit le diplomate français.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a appelé l’Union africaine (UA), qui est réunie mercredi et jeudi au sommet à Addis-Abeba, à prendre ses responsabilités.
"L’Union africaine doit faire prévaloir la voie de la raison contre la folie meurtrière", a-t-il dit mercredi à l’Assemblée nationale lors des questions d’actualité.
Laurent Gbagbo, qui devait se rendre à Addis-Abeba dans le cadre d’une médiation de l’UA, y a finalement renoncé, a déclaré mardi l’un de ses conseillers interrogé par Reuters.
Mais Alassane Ouattara a pu se rendre dans la capitale éthiopienne et les diplomates français se montrent confiants dans sa capacité, à son retour, à rejoindre l’hôtel du Golf grâce à l’aide des hélicoptères de la force de l’Onu présente à Abidjan.
REUTERS
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo n’est plus en mesure de payer ses fidèles et ses jours à la tête de son pays sont désormais comptés, a-t-on estimé mercredi de source diplomatique française.
La France est persuadée que le vent a maintenant tourné en faveur d’Alassane Ouattara, qu’elle considère comme le vainqueur de l’élection présidentielle avec la communauté internationale, alors qu’il est bloqué depuis le second tour du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier dans un hôtel d’Abidjan.
"Les sanctions marchent, Gbagbo a perdu toute capacité de faire fonctionner le pays", a dit un diplomate de haut rang. "Le pouvoir de Gbagbo sur son économie est en train de disparaître."
Les fonds obtenus lors du "casse" réalisé par Laurent Gbagbo sur les avoirs de la banque centrale sont en voie d’être épuisés et les sanctions internationales empêchent les exportations de cacao, principale ressource du pays, a-t-il ajouté.
Ce diplomate affirme que des sacs de cacao pour une valeur de 1,5 milliard de dollars s’accumulent sur les quais du port d’Abidjan faute de pouvoir être vendus à l’étranger.
La décision de Laurent Gbagbo, lundi, de spolier les entreprises des filières cacao et café présentes en Côte d’Ivoire semble inopérante, dit-il.
Après les Etats-Unis, le ministère français des Affaires étrangères a condamné mercredi cette décision, qu’il juge illégale puisqu’elle émane "d’autorités qui ne sont pas légitimes pour prendre des décisions au nom de l’Etat ivoirien".
"Les salaires de la fonction publique ne peuvent plus être payés", a ajouté le diplomate en expliquant que le moral des soldats encore fidèles à Gbagbo est d’autant plus bas qu’ils ont été incités à tuer des femmes qui manifestent.
FIN DE PARTIE
"Ses jours en tant que dirigeant qui peut payer ceux qui le soutiennent sont comptés", a-t-il dit. "Tout cela commence doucement à ressembler à une fin de partie pour Gbagbo."
Une série de manifestations pour le départ de Laurent Gbagbo a réuni mardi plusieurs milliers d’Ivoiriennes à Abidjan, où quatre personnes ont été tuées par les forces de l’ordre.
La semaine dernière, sept femmes avaient été tuées par des partisans du président sortant lors d’un précédent rassemblement féminin à Abobo, quartier réputé favorable à Alassane Ouattara.
Des centaines d’Ivoiriens ont trouvé la mort depuis que les Nations unies ont reconnu la victoire de Ouattara. Des dizaines de milliers d’autres ont fui vers le Liberia voisin, où l’on craint un débordement du conflit ivoirien.
"Il devra rendre des comptes, la CPI (Cour pénale internationale) devra être saisie", a dit le diplomate français.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a appelé l’Union africaine (UA), qui est réunie mercredi et jeudi au sommet à Addis-Abeba, à prendre ses responsabilités.
"L’Union africaine doit faire prévaloir la voie de la raison contre la folie meurtrière", a-t-il dit mercredi à l’Assemblée nationale lors des questions d’actualité.
Laurent Gbagbo, qui devait se rendre à Addis-Abeba dans le cadre d’une médiation de l’UA, y a finalement renoncé, a déclaré mardi l’un de ses conseillers interrogé par Reuters.
Mais Alassane Ouattara a pu se rendre dans la capitale éthiopienne et les diplomates français se montrent confiants dans sa capacité, à son retour, à rejoindre l’hôtel du Golf grâce à l’aide des hélicoptères de la force de l’Onu présente à Abidjan.
REUTERS
Dernière édition par Syfou le Lun 29 Aoû - 7:08, édité 1 fois
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Re: Actualité en Côte d’Ivoire
Fin de partie pour Laurent Gbagbo
Le président sortant quitte le pouvoir après un long bras de fer avec son adversaire Alassane Ouattara.
Les Ivoiriens et, au premier chef, Alassane Ouattara, le président élu le 28 novembre dernier, savaient qu'il faudrait utiliser la force pour faire partir Laurent Gbagbo. La semaine passée, les frappes des forces de l'Onuci et des soldats français de Licorne qui avaient détruit des armes lourdes n'avaient pas suffi à le faire capituler. Gbagbo, chef de guerre, avait fait dissimuler de l'armement dans différents quartiers d'Abidjan. Samedi, ils étaient sortis au grand jour, en particulier lors de l'attaque au mortier de l'hôtel du Golf où résident Ouattara et son gouvernement.
Cette opération était suicidaire pour le président sortant, dont le territoire se rétrécissait peu à peu au centre d'Abidjan : le quartier du Plateau près du palais présidentiel et Cocody, quartier résidentiel abritant sa résidence. Mais Laurent Gbagbo ne voulait pas céder. Voilà plus de vingt ans qu'il mène un bras de fer contre Alassane Ouattara. Il s'est toujours souvenu qu'en 1992, celui-ci, Premier ministre d'Houphouët-Boigny, ne s'était pas opposé à son arrestation (de quelques mois) sur ordre du vieux chef d'État ivoirien. Gbagbo, trublion gauchisant, était alors le seul vrai opposant à Houphouët-Boigny qui lui menait la vie dure.
La France pour cible
Entêté, persuadé d'avoir gagné l'élection présidentielle du 28 novembre, se voulant le héraut d'une Afrique nouvelle qui tiendrait tête à la France, Laurent Gbagbo se savait peut-être perdu. Mais il voulait faire payer cher sa défaite. D'abord à Ouattara. En s'incrustant au pouvoir, en incitant ses fidèles du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) et de la Garde républicaine à se battre, en armant des milliers de jeunes civils de son ethnie, les Bétés, Gbagbo savait qu'il faisait durer la guerre civile dans la capitale économique où 54 % de la population a voté en sa faveur et qu'il rendait d'autant plus compliquée la réconciliation que Ouattara devra entreprendre. Abidjan est une ville dévastée, les morts se comptent par centaines, les cadavres sont abandonnés dans les rues, l'eau et l'électricité ne sont que très partiellement revenues, les magasins ont été pillés et les gens n'ont plus de nourriture.
Ensuite à la France. Laurent Gbagbo a toujours eu des relations difficiles avec l'ancienne colonie. Jacques Chirac parti, celles-ci s'étaient un peu améliorées avec Nicolas Sarkozy qui déclarait vouloir rompre avec la "France Afrique". D'ailleurs, la Côte d'Ivoire de Gbagbo a signé, au fil des années, nombre de grands contrats avec les industriels français (Bolloré, Total, Bouygues...).
En résistant et en obligeant Paris à s'impliquer militairement pour obtenir sa défaite, il faisait d'une pierre deux coups. Il ne donnait pas la victoire à Ouattara et voulait démontrer aux Ivoiriens et aux Africains que la politique de la canonnière de la France est encore d'actualité. Paris s'en serait bien passé. Mais il n'a guère eu le choix. Un conseiller à l'Élysée, Henri Guaino, répétait encore ce lundi matin, que l'intervention des soldats de Licorne visait seulement à "éviter un bain de sang des civils", et non à renverser Laurent Gbagbo.
Point.fr
Le président sortant quitte le pouvoir après un long bras de fer avec son adversaire Alassane Ouattara.
Les Ivoiriens et, au premier chef, Alassane Ouattara, le président élu le 28 novembre dernier, savaient qu'il faudrait utiliser la force pour faire partir Laurent Gbagbo. La semaine passée, les frappes des forces de l'Onuci et des soldats français de Licorne qui avaient détruit des armes lourdes n'avaient pas suffi à le faire capituler. Gbagbo, chef de guerre, avait fait dissimuler de l'armement dans différents quartiers d'Abidjan. Samedi, ils étaient sortis au grand jour, en particulier lors de l'attaque au mortier de l'hôtel du Golf où résident Ouattara et son gouvernement.
Cette opération était suicidaire pour le président sortant, dont le territoire se rétrécissait peu à peu au centre d'Abidjan : le quartier du Plateau près du palais présidentiel et Cocody, quartier résidentiel abritant sa résidence. Mais Laurent Gbagbo ne voulait pas céder. Voilà plus de vingt ans qu'il mène un bras de fer contre Alassane Ouattara. Il s'est toujours souvenu qu'en 1992, celui-ci, Premier ministre d'Houphouët-Boigny, ne s'était pas opposé à son arrestation (de quelques mois) sur ordre du vieux chef d'État ivoirien. Gbagbo, trublion gauchisant, était alors le seul vrai opposant à Houphouët-Boigny qui lui menait la vie dure.
La France pour cible
Entêté, persuadé d'avoir gagné l'élection présidentielle du 28 novembre, se voulant le héraut d'une Afrique nouvelle qui tiendrait tête à la France, Laurent Gbagbo se savait peut-être perdu. Mais il voulait faire payer cher sa défaite. D'abord à Ouattara. En s'incrustant au pouvoir, en incitant ses fidèles du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos) et de la Garde républicaine à se battre, en armant des milliers de jeunes civils de son ethnie, les Bétés, Gbagbo savait qu'il faisait durer la guerre civile dans la capitale économique où 54 % de la population a voté en sa faveur et qu'il rendait d'autant plus compliquée la réconciliation que Ouattara devra entreprendre. Abidjan est une ville dévastée, les morts se comptent par centaines, les cadavres sont abandonnés dans les rues, l'eau et l'électricité ne sont que très partiellement revenues, les magasins ont été pillés et les gens n'ont plus de nourriture.
Ensuite à la France. Laurent Gbagbo a toujours eu des relations difficiles avec l'ancienne colonie. Jacques Chirac parti, celles-ci s'étaient un peu améliorées avec Nicolas Sarkozy qui déclarait vouloir rompre avec la "France Afrique". D'ailleurs, la Côte d'Ivoire de Gbagbo a signé, au fil des années, nombre de grands contrats avec les industriels français (Bolloré, Total, Bouygues...).
En résistant et en obligeant Paris à s'impliquer militairement pour obtenir sa défaite, il faisait d'une pierre deux coups. Il ne donnait pas la victoire à Ouattara et voulait démontrer aux Ivoiriens et aux Africains que la politique de la canonnière de la France est encore d'actualité. Paris s'en serait bien passé. Mais il n'a guère eu le choix. Un conseiller à l'Élysée, Henri Guaino, répétait encore ce lundi matin, que l'intervention des soldats de Licorne visait seulement à "éviter un bain de sang des civils", et non à renverser Laurent Gbagbo.
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Re: Actualité en Côte d’Ivoire
Simone, l'autre Gbagbo à la tête de la Côte d'Ivoire
Proche des mouvements évangélistes, l'épouse de Laurent Gbagbo est une femme politique à part entière...
Simone Gbagbo n'est pas le genre de Première dame à faire de la figuration à côté de son époux. Mariée depuis 40 ans au président sortant de Côte d'Ivoire, celle que les militants surnomment «Maman» est un élément clé dans la politique ivoirienne. Députée d'Abidjan depuis 1996, elle est également présidente du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de son mari. Et agit dans l'ombre de ce dernier.
Née en 1949, Simone Ehivet fonde le FPI avec Laurent Gbagbo, dans la clandestinité, en 1982. «Au côté des hommes, j'ai mené des combats très durs contre le régime en place. J'ai fait six mois de prison. J'ai été battue, molestée, presque laissée pour morte», racontait t-elle dans une interview accordée en 2001 au magazine L'Express. «Après toutes ces épreuves, il est normal qu'on ne badine pas avec moi.»
«C'est une jusqu'au-boutiste»
«Ma position actuelle, je la dois à ma trajectoire, pas au poste de mon mari (...) J'ai la trempe d'un ministre», confiait-elle dans ce même entretien. Marque de cette «trempe», Simone Gbagbo a sans doute été pour beaucoup dans la constitution du nouveau gouvernement de son mari, certes non reconnu par la communauté internationale. Le Premier ministre Gilbert Aké N'Gbo était ainsi présenté avant sa nomination comme l'un de ses proches, tandis que la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, déjà membre des précédents gouvernements, n'est autre que sa cousine germaine, Christine Nebout Adjobi.
«C'est une jusqu'au-boutiste» précise Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Iris. Selon lui, si Laurent Gbagbo est «un vrai tacticien, qui commet peu d'erreurs», son influence à elle se situe à un niveau plus spirituel: «elle est très religieuse, proche des mouvements évangélistes». Une foi qui la pousse à prendre en grippe les musulmans du Nord de la Côte d'Ivoire - parmi lesquels Alassane Ouattar ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
Egypte: Hosni Moubarak devrait comparaître devant un tribunal du Caire
Japon: l'accident de Fukushima relevé au niveau maximum, nouvelles répliques
Côte d'Ivoire en direct: La chute de Gbagbo, une «bonne nouvelle» pour la «démocratie» en Afrique
Simone, l'autre Gbagbo à la tête de la Côte d'Ivoire
L'Autorité palestinienne prête à gouverner, affirme un rapport de l'ONU
fr.news.yahoo.com
Proche des mouvements évangélistes, l'épouse de Laurent Gbagbo est une femme politique à part entière...
Simone Gbagbo n'est pas le genre de Première dame à faire de la figuration à côté de son époux. Mariée depuis 40 ans au président sortant de Côte d'Ivoire, celle que les militants surnomment «Maman» est un élément clé dans la politique ivoirienne. Députée d'Abidjan depuis 1996, elle est également présidente du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de son mari. Et agit dans l'ombre de ce dernier.
Née en 1949, Simone Ehivet fonde le FPI avec Laurent Gbagbo, dans la clandestinité, en 1982. «Au côté des hommes, j'ai mené des combats très durs contre le régime en place. J'ai fait six mois de prison. J'ai été battue, molestée, presque laissée pour morte», racontait t-elle dans une interview accordée en 2001 au magazine L'Express. «Après toutes ces épreuves, il est normal qu'on ne badine pas avec moi.»
«C'est une jusqu'au-boutiste»
«Ma position actuelle, je la dois à ma trajectoire, pas au poste de mon mari (...) J'ai la trempe d'un ministre», confiait-elle dans ce même entretien. Marque de cette «trempe», Simone Gbagbo a sans doute été pour beaucoup dans la constitution du nouveau gouvernement de son mari, certes non reconnu par la communauté internationale. Le Premier ministre Gilbert Aké N'Gbo était ainsi présenté avant sa nomination comme l'un de ses proches, tandis que la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, déjà membre des précédents gouvernements, n'est autre que sa cousine germaine, Christine Nebout Adjobi.
«C'est une jusqu'au-boutiste» précise Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Iris. Selon lui, si Laurent Gbagbo est «un vrai tacticien, qui commet peu d'erreurs», son influence à elle se situe à un niveau plus spirituel: «elle est très religieuse, proche des mouvements évangélistes». Une foi qui la pousse à prendre en grippe les musulmans du Nord de la Côte d'Ivoire - parmi lesquels Alassane Ouattar ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
Egypte: Hosni Moubarak devrait comparaître devant un tribunal du Caire
Japon: l'accident de Fukushima relevé au niveau maximum, nouvelles répliques
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Simone, l'autre Gbagbo à la tête de la Côte d'Ivoire
L'Autorité palestinienne prête à gouverner, affirme un rapport de l'ONU
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Re: Actualité en Côte d’Ivoire
La guerre n'est pas finie pour les réfugiés en Côte d'Ivoire
Des milliers de civils ont trouvé refuge ces derniers mois à la mission catholique de Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, pour échapper aux combats entre les partisans de Laurent Gbagbo et ceux d'Alassane Ouattara.
Ils pensaient échapper à la mort mais celle-ci les a rattrapés - des dizaines d'entre eux ont succombé aux maladies, au choléra notamment.
Le père Cyprien Ahura, qui dirige la mission, fait état de quarante décès par maladie depuis l'ouverture du camp, en raison du manque d'hygiène et de la faiblesse des réfugiés.
"Il y a des familles qui n'ont pas d'abri (...) Certaines ont des bâches en plastique, d'autres rien. Quand il pleut, tout le monde se rue vers l'église", raconte Annie Bodmer-Roy, porte-parole de l'organisation Save The Children.
Chassées de chez elles par les affrontements, 27.000 personnes sont toujours dans ce camp sous la protection de l'Eglise catholique et de quelques casques bleus.
Un calme relatif est revenu après la capture le 11 avril à Abidjan de Laurent Gbagbo, qui refusait de céder la présidence à Alassane Ouattara malgré sa défaite à l'élection du 28 novembre dernier, avalisée par les Nations unies.
Mais la plupart des réfugiés de Duékoué ont toujours peur de rentrer chez eux - et beaucoup n'ont même plus de maison, de nombreux villages ayant été incendiés lors des combats.
"Pour nous la guerre n'est pas finie, il n'y a aucune sécurité", explique Michel Tieoula, 51 ans, un planteur de cacao que la guerre a contraint à fuir le 24 décembre son village avec ses deux femmes et ses onze enfants. "Encore maintenant, je ne peux pas sortir d'ici."
Ariale Glaiso, une fillette de treize ans, a fui son village en janvier. "On a entendu des tirs, les gens disaient que c'étaient des combats entre Guéré et Dioula", se rappelle-t-elle. Pendant des heures, elle a dû se cacher dans la forêt avant de gagner la mission de Duékoué. "Tout ce que je demande, c'est la paix, je veux revenir dans mon village, je veux aller à l'école."
La tâche du président Alassane Ouattara s'annonce difficile - réconcilier une nation divisée depuis de nombreuses années, sur fond de différends fonciers et de rivalités ethniques ravivés par le scrutin de novembre dernier, qui était pourtant censé sceller la réconciliation.
En quatre mois et demi, les combats ont fait au moins 3.000 morts, ont chassé de chez elles plus d'un million de personnes et ruiné l'économie.
La région de Duékoué, des collines couvertes de forêts, a été le théâtre des violents affrontements, aggravés par les rivalités entre l'ethnie Guéré et des immigrés venus d'autres régions, voire d'autres pays, notamment des membres de la tribu d'Alassane Ouattara.
Une mission des Nations unies enquête sur les allégations selon lesquelles 800 Guérés auraient été tués en avril par des partisans d'Alassane Ouattara qui menaient une offensive dans la région.
Le président ivoirien a demandé pour sa part à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye d'ouvrir une enquête sur les crimes commis pendant la crise post-électorale.
"Il apparaît que le système judiciaire ivoirien, pour l'instant, n'est pas le mieux placé pour se pencher les crimes les plus graves commis ces derniers mois et que toute tentative de traîner en justice les coupables pourrait se heurter à toutes sortes de difficultés", écrit-il dans une lettre datée du 3 mai et adressée au procureur général de la CPI, Luis Moreno Ocampo.
Par Reuters
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/la-guerre-n-est-pas-finie-pour-les-refugies-en-cote-d-ivoire_994562.html
- Spoiler:
Des milliers de civils ont trouvé refuge ces derniers mois à la mission catholique de Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, pour échapper aux combats entre les partisans de Laurent Gbagbo et ceux d'Alassane Ouattara.
Ils pensaient échapper à la mort mais celle-ci les a rattrapés - des dizaines d'entre eux ont succombé aux maladies, au choléra notamment.
Le père Cyprien Ahura, qui dirige la mission, fait état de quarante décès par maladie depuis l'ouverture du camp, en raison du manque d'hygiène et de la faiblesse des réfugiés.
"Il y a des familles qui n'ont pas d'abri (...) Certaines ont des bâches en plastique, d'autres rien. Quand il pleut, tout le monde se rue vers l'église", raconte Annie Bodmer-Roy, porte-parole de l'organisation Save The Children.
Chassées de chez elles par les affrontements, 27.000 personnes sont toujours dans ce camp sous la protection de l'Eglise catholique et de quelques casques bleus.
Un calme relatif est revenu après la capture le 11 avril à Abidjan de Laurent Gbagbo, qui refusait de céder la présidence à Alassane Ouattara malgré sa défaite à l'élection du 28 novembre dernier, avalisée par les Nations unies.
Mais la plupart des réfugiés de Duékoué ont toujours peur de rentrer chez eux - et beaucoup n'ont même plus de maison, de nombreux villages ayant été incendiés lors des combats.
"Pour nous la guerre n'est pas finie, il n'y a aucune sécurité", explique Michel Tieoula, 51 ans, un planteur de cacao que la guerre a contraint à fuir le 24 décembre son village avec ses deux femmes et ses onze enfants. "Encore maintenant, je ne peux pas sortir d'ici."
Ariale Glaiso, une fillette de treize ans, a fui son village en janvier. "On a entendu des tirs, les gens disaient que c'étaient des combats entre Guéré et Dioula", se rappelle-t-elle. Pendant des heures, elle a dû se cacher dans la forêt avant de gagner la mission de Duékoué. "Tout ce que je demande, c'est la paix, je veux revenir dans mon village, je veux aller à l'école."
La tâche du président Alassane Ouattara s'annonce difficile - réconcilier une nation divisée depuis de nombreuses années, sur fond de différends fonciers et de rivalités ethniques ravivés par le scrutin de novembre dernier, qui était pourtant censé sceller la réconciliation.
En quatre mois et demi, les combats ont fait au moins 3.000 morts, ont chassé de chez elles plus d'un million de personnes et ruiné l'économie.
La région de Duékoué, des collines couvertes de forêts, a été le théâtre des violents affrontements, aggravés par les rivalités entre l'ethnie Guéré et des immigrés venus d'autres régions, voire d'autres pays, notamment des membres de la tribu d'Alassane Ouattara.
Une mission des Nations unies enquête sur les allégations selon lesquelles 800 Guérés auraient été tués en avril par des partisans d'Alassane Ouattara qui menaient une offensive dans la région.
Le président ivoirien a demandé pour sa part à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye d'ouvrir une enquête sur les crimes commis pendant la crise post-électorale.
"Il apparaît que le système judiciaire ivoirien, pour l'instant, n'est pas le mieux placé pour se pencher les crimes les plus graves commis ces derniers mois et que toute tentative de traîner en justice les coupables pourrait se heurter à toutes sortes de difficultés", écrit-il dans une lettre datée du 3 mai et adressée au procureur général de la CPI, Luis Moreno Ocampo.
Par Reuters
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/la-guerre-n-est-pas-finie-pour-les-refugies-en-cote-d-ivoire_994562.html
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Re: Actualité en Côte d’Ivoire
Des pro-Ouattara accusés d’assassinats après la chute de Gbagbo
Depuis la capture de l’ex-président Laurent Gbagbo, les forces pro-Ouattara ont tué au moins 149 partisans avérés ou présumés de son ancien rival.
Des forces fidèles à Alassane Ouattara ont tué au moins 149 partisans avérés ou présumés de son rival Laurent Gbagbo dans Abidjan depuis la capture de l’ex-président, a affirmé jeudi l’organisation Human Rights Watch.
Celle-ci s’inquiète de la poursuite de violences malgré l’investiture du nouveau président ivoirien.
Le groupe précise qu’au moins 95 personnes désarmées, appartenant pour l’essentiel à des ethnies liées à Laurent Gbagbo, ont été tuées lors d’opérations menées fin avril et courant mai, soit après la capture, le 11 avril, de l’ex-président ivoirien.
«L’espoir d’une nouvelle ère s’ouvrant à la suite de l’investiture du président Ouattara s’estompera rapidement si ces horribles exactions contre des groupes pro-Gbagbo ne cessent pas immédiatement», a souligné Corinne Dufka, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest pour HRW.
«Le président (Ouattara) a promis à maintes reprises des investigations et des poursuites judiciaires crédibles et impartiales. Le moment est venu désormais de tenir ces promesses», a- t-elle ajouté.
Entretiens
Human Rights Watch fonde ses conclusions sur des entretiens menés avec 132 victimes et témoins de violences commises par les deux camps pendant la bataille d’Abidjan et après la capture de Gbagbo.
Selon le recensement de HRW, les forces fidèles à ce dernier auraient tué au moins 220 hommes.
Depuis son installation à la tête de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a annoncé avec force que la justice devait s’appliquer à toutes les parties.
Il a également promis d’engager un processus de vérité et de réconciliation, à l’image de ce qu’a connu l’Afrique du Sud après l’apartheid, pour atténuer les plaies ouvertes après une décennie de conflit et de tensions entre le Nord et le Sud ivoiriens.
Source:*http://tdg.ch
Depuis la capture de l’ex-président Laurent Gbagbo, les forces pro-Ouattara ont tué au moins 149 partisans avérés ou présumés de son ancien rival.
Des forces fidèles à Alassane Ouattara ont tué au moins 149 partisans avérés ou présumés de son rival Laurent Gbagbo dans Abidjan depuis la capture de l’ex-président, a affirmé jeudi l’organisation Human Rights Watch.
Celle-ci s’inquiète de la poursuite de violences malgré l’investiture du nouveau président ivoirien.
Le groupe précise qu’au moins 95 personnes désarmées, appartenant pour l’essentiel à des ethnies liées à Laurent Gbagbo, ont été tuées lors d’opérations menées fin avril et courant mai, soit après la capture, le 11 avril, de l’ex-président ivoirien.
«L’espoir d’une nouvelle ère s’ouvrant à la suite de l’investiture du président Ouattara s’estompera rapidement si ces horribles exactions contre des groupes pro-Gbagbo ne cessent pas immédiatement», a souligné Corinne Dufka, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest pour HRW.
«Le président (Ouattara) a promis à maintes reprises des investigations et des poursuites judiciaires crédibles et impartiales. Le moment est venu désormais de tenir ces promesses», a- t-elle ajouté.
Entretiens
Human Rights Watch fonde ses conclusions sur des entretiens menés avec 132 victimes et témoins de violences commises par les deux camps pendant la bataille d’Abidjan et après la capture de Gbagbo.
Selon le recensement de HRW, les forces fidèles à ce dernier auraient tué au moins 220 hommes.
Depuis son installation à la tête de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a annoncé avec force que la justice devait s’appliquer à toutes les parties.
Il a également promis d’engager un processus de vérité et de réconciliation, à l’image de ce qu’a connu l’Afrique du Sud après l’apartheid, pour atténuer les plaies ouvertes après une décennie de conflit et de tensions entre le Nord et le Sud ivoiriens.
Source:*http://tdg.ch
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Re: Actualité en Côte d’Ivoire
24 proches de Gbagbo à Abidjan Détenus transférés In the Nord ivoirien
http://news.abidjan.net
Vingt-quatre proches de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo qui étaient détenus à Abidjan ont été transférés à Boundiali (nord), a déclaré dimanche à l'AFP le ministre de la Justice Jeannot Kouadio Ahoussou. "Ils sont tous partis samedi à Boundiali" et ont été incarcérés à la maison d'arrêt, at-il indiqué. Ces 24 personnes se trouvaient à l'hôtel La Pergola d'Abidjan, où elles avaient d'abord été placées en résidence surveillée après la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril, avant d'être inculpées ces dernières semaines d'atteinte à la sûreté de l'Etat ou de détournement de fonds. Désormais, "La Pergola est vide, il n'y a plus personne là-bas", a ajouté le ministre. Parmi ces détenus figurent l'ancien Premier ministre Gilbert Aké N'Gbo et plusieurs ex-ministres de M. Gbagbo.
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Re: Actualité en Côte d’Ivoire
Gbagbo sera jugé par la Cour pénale internationale selon Ouattara
L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sera jugé par la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré mardi soir son successeur Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo et son épouse, en résidence surveillée dans le nord de la Côte d'Ivoire depuis leur éviction du pouvoir en avril, ont été inculpés le 18 août de crimes économiques.
Les charges retenues sont "infractions économiques, vol aggravé, pillage, détournement de fonds publics".
"Il sera jugé bien sûr en Côte d'Ivoire pour les crimes économiques dont il a déjà été inculpé, et il sera également jugé par la Cour pénale internationale, à notre demande, pour que le procès soit transparent", a dit Alassane Ouattara.
Le président Ouattara avait invité la CPI à juger les auteurs des crimes les plus graves commis durant la crise ivoirienne. Des voix se sont élevées pour déplorer qu'aucun des hommes de Ouattara n'ait été arrêté pour actes criminels malgré l'existence d'éléments de preuves à leur encontre.
ats
L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sera jugé par la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré mardi soir son successeur Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo et son épouse, en résidence surveillée dans le nord de la Côte d'Ivoire depuis leur éviction du pouvoir en avril, ont été inculpés le 18 août de crimes économiques.
Les charges retenues sont "infractions économiques, vol aggravé, pillage, détournement de fonds publics".
"Il sera jugé bien sûr en Côte d'Ivoire pour les crimes économiques dont il a déjà été inculpé, et il sera également jugé par la Cour pénale internationale, à notre demande, pour que le procès soit transparent", a dit Alassane Ouattara.
Le président Ouattara avait invité la CPI à juger les auteurs des crimes les plus graves commis durant la crise ivoirienne. Des voix se sont élevées pour déplorer qu'aucun des hommes de Ouattara n'ait été arrêté pour actes criminels malgré l'existence d'éléments de preuves à leur encontre.
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Re: Actualité en Côte d’Ivoire
Gbagbo porte plainte contre l'armée française pour tentative d'assassinat
L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a porté plainte à Paris contre l'armée française pour "tentative d'assassinat" lors de l'offensive menée en avril contre sa résidence par les forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par la France et l'ONU, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a porté plainte à Paris contre l'armée française pour "tentative d'assassinat" lors de l'offensive menée en avril contre sa résidence par les forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par la France et l'ONU.
Un juge d'instruction a été nommé suite au dépôt, auprès du tribunal des armées de Paris le 5 juillet, de cette plainte avec constitution de partie civile par ses avocats, Me Jacques Vergès, Roland Dumas et Marcel Ceccaldi, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Interrogé par l'AFP, le ministère de la Défense a indiqué "ne pas faire de commentaire sur une procédure en cours".
L'offensive à Abidjan avait précipité la chute de M. Gbagbo, qui avait été arrêté le 11 avril, ce qui avait mis fin à quatre mois de crise, dont deux semaines de combats, consécutive au refus du président sortant de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010 en faveur d'Alassane Ouattara.
L'offensive avait été menée par les forces de M. Ouattara grâce à l'appui décisif des moyens aériens et blindés de la force française Licorne et de celle de l'ONU (Onuci).
Les abords de la résidence présidentielle, où s'était barricadé Laurent Gbagbo et le dernier noyau de ses partisans, avaient notamment été la cible de tirs de missiles français, visant les armes lourdes qui y étaient déployés.
La France s'était défendue de toute participation directe des soldats français à l'arrestation de M. Gbagbo, indiquant que la force Licorne et l'Onuci avaient seulement agi "en soutien" à l'opération.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l'ancien régime sont en détention préventive en Côte d'Ivoire. L'ex-président et son épouse ont été inculpés en Côte d'Ivoire pour "crimes économiques".
Mais M. Ouattara souhaiterait voir traduit devant la Cour pénale internationale (CPI) son prédécesseur qui a "refusé le verdict des urnes alors que les élections étaient transparentes et supervisées par les Nations unies."
"Nous avons demandé à la Cour pénale internationale de se saisir de ce dossier. Ce processus est en cours. Je ne veux pas que l'on parle de justice des vainqueurs et que l'on dise que c'est Alassane Ouattara qui a condamné Laurent Gbagbo", a-t-il déclaré dans une interview au Figaro publiée mardi.
Au moins 3.000 personnes ont été tuées dans les violences liées à la crise post-électorale.
La justice française a déjà été saisie, en mai, d'une plainte d'une Française d'origine ivoirienne dont le père aurait été tué en mars lors des violences intercommunautaires qui auraient fait plusieurs centaines de victimes durant le mois, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire dont la majorité dans la ville de Duékoué.
Les avocats de la jeune femme, Roland Dumas et Jacques Vergès, ont déposé plainte contre X pour crime contre l'humanité visant le président ivoirien Alassane Ouattara.
Par ailleurs la justice française a déjà été saisie de plaintes visant des militaires français en Côte d'Ivoire.
Quatre militaires, dont un colonel, ont ainsi été renvoyés devant les assises par une juge du Tribunal aux armées de Paris (TAP) pour le meurtre de Firmin Mahé, Ivoirien mort étouffé dans un blindé français en 2005 en Côte d'Ivoire.
Le colonel Eric Burgaud, soupçonné d'avoir donné l'ordre de tuer Firmin Mahé, comparaîtra à une date indéterminée pour homicide volontaire.
©AFP
L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a porté plainte à Paris contre l'armée française pour "tentative d'assassinat" lors de l'offensive menée en avril contre sa résidence par les forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par la France et l'ONU, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a porté plainte à Paris contre l'armée française pour "tentative d'assassinat" lors de l'offensive menée en avril contre sa résidence par les forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par la France et l'ONU.
Un juge d'instruction a été nommé suite au dépôt, auprès du tribunal des armées de Paris le 5 juillet, de cette plainte avec constitution de partie civile par ses avocats, Me Jacques Vergès, Roland Dumas et Marcel Ceccaldi, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Interrogé par l'AFP, le ministère de la Défense a indiqué "ne pas faire de commentaire sur une procédure en cours".
L'offensive à Abidjan avait précipité la chute de M. Gbagbo, qui avait été arrêté le 11 avril, ce qui avait mis fin à quatre mois de crise, dont deux semaines de combats, consécutive au refus du président sortant de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010 en faveur d'Alassane Ouattara.
L'offensive avait été menée par les forces de M. Ouattara grâce à l'appui décisif des moyens aériens et blindés de la force française Licorne et de celle de l'ONU (Onuci).
Les abords de la résidence présidentielle, où s'était barricadé Laurent Gbagbo et le dernier noyau de ses partisans, avaient notamment été la cible de tirs de missiles français, visant les armes lourdes qui y étaient déployés.
La France s'était défendue de toute participation directe des soldats français à l'arrestation de M. Gbagbo, indiquant que la force Licorne et l'Onuci avaient seulement agi "en soutien" à l'opération.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l'ancien régime sont en détention préventive en Côte d'Ivoire. L'ex-président et son épouse ont été inculpés en Côte d'Ivoire pour "crimes économiques".
Mais M. Ouattara souhaiterait voir traduit devant la Cour pénale internationale (CPI) son prédécesseur qui a "refusé le verdict des urnes alors que les élections étaient transparentes et supervisées par les Nations unies."
"Nous avons demandé à la Cour pénale internationale de se saisir de ce dossier. Ce processus est en cours. Je ne veux pas que l'on parle de justice des vainqueurs et que l'on dise que c'est Alassane Ouattara qui a condamné Laurent Gbagbo", a-t-il déclaré dans une interview au Figaro publiée mardi.
Au moins 3.000 personnes ont été tuées dans les violences liées à la crise post-électorale.
La justice française a déjà été saisie, en mai, d'une plainte d'une Française d'origine ivoirienne dont le père aurait été tué en mars lors des violences intercommunautaires qui auraient fait plusieurs centaines de victimes durant le mois, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire dont la majorité dans la ville de Duékoué.
Les avocats de la jeune femme, Roland Dumas et Jacques Vergès, ont déposé plainte contre X pour crime contre l'humanité visant le président ivoirien Alassane Ouattara.
Par ailleurs la justice française a déjà été saisie de plaintes visant des militaires français en Côte d'Ivoire.
Quatre militaires, dont un colonel, ont ainsi été renvoyés devant les assises par une juge du Tribunal aux armées de Paris (TAP) pour le meurtre de Firmin Mahé, Ivoirien mort étouffé dans un blindé français en 2005 en Côte d'Ivoire.
Le colonel Eric Burgaud, soupçonné d'avoir donné l'ordre de tuer Firmin Mahé, comparaîtra à une date indéterminée pour homicide volontaire.
©AFP
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Re: Actualité en Côte d’Ivoire
Abidjan prêt à livrer à la CPI des combattants pro-Ouattara
PARIS - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a affirmé vendredi que son pays serait prêt à livrer à la Cour pénale internationale (CPI) des militaires issus des forces du président Alassane Ouattara en cas de crimes de sang, dans un entretien à RFI et France 24.
Interrogé pour savoir si son gouvernement était prêt à livrer des éléments de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, qui ont rejoint la nouvelle armée du président Ouattara, celui qui fut leur leader s'est clairement engagé.
Il ne faut pas faire le travail des juges à leur place. Laissons les faire. Si l'enquête révèle qu'un militaire a une responsabilité dans la commission de crimes de sang, évidemment que nous serons d'accord que la Cour Pénale fasse son travail et qu'il soit extradé, a déclaré M. Soro.
De toute façon le Président de la République a été clair sur cette question. Et le gouvernement a la même position : il ne faut pas laisser survivre l'impunité, a-t-il rappelé.
N'anticipons rien. Laissons la Cour Pénale faire son travail. Pour le moment, c'est l'ouverture de l'enquête, laissons-les faire, a-t-il aussi insisté.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a été autorisé le 3 octobre à enquêter sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre qui auraient été commis par les auteurs des violences ayant suivi l'élection présidentielle de novembre 2010 en Côte d'Ivoire.
M. Ouattara avait demandé le 3 mai à la CPI d'enquêter sur les crimes les plus graves commis au moment des violences, la justice ivoirienne se chargeant notamment des crimes économiques et des crimes contre la sécurité de l'Etat.
L'ancien président Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts selon l'ONU.
Fin septembre, le ministre ivoirien des droits de l'Homme, Gnénéma Coulibaly, a estimé que le transfèrement de l'ancien président Gbagbo à la CPI à La Haye faciliterait le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire.
La CPI a prévenu qu'elle enquêterait sur les crimes potentiellement commis dans chacun des deux camps.
Côté Ouattara, des ONG internationales ont notamment mis en cause Chérif Ousmane, pilier de la rébellion nordiste de 2002, qui fut chef des opérations FRCI dans le bastion pro-Gbagbo de Yopougon, à Abidjan. Actuellement numéro 2 de la garde présidentielle, il est un homme de confiance d'Alassane Ouattara.
Tous les commandants de zone - nous avons eu l'occasion de le montrer, de le démontrer à plusieurs reprises - ont été rappelés à l'ordre. Ceux qui n'ont pas suivi les consignes que nous avons données ont été purement et simplement mis de côté, a affirmé Guillaume Soro à Radio France International et France 24.
©AFP
PARIS - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a affirmé vendredi que son pays serait prêt à livrer à la Cour pénale internationale (CPI) des militaires issus des forces du président Alassane Ouattara en cas de crimes de sang, dans un entretien à RFI et France 24.
Interrogé pour savoir si son gouvernement était prêt à livrer des éléments de l'ex-rébellion des Forces nouvelles, qui ont rejoint la nouvelle armée du président Ouattara, celui qui fut leur leader s'est clairement engagé.
Il ne faut pas faire le travail des juges à leur place. Laissons les faire. Si l'enquête révèle qu'un militaire a une responsabilité dans la commission de crimes de sang, évidemment que nous serons d'accord que la Cour Pénale fasse son travail et qu'il soit extradé, a déclaré M. Soro.
De toute façon le Président de la République a été clair sur cette question. Et le gouvernement a la même position : il ne faut pas laisser survivre l'impunité, a-t-il rappelé.
N'anticipons rien. Laissons la Cour Pénale faire son travail. Pour le moment, c'est l'ouverture de l'enquête, laissons-les faire, a-t-il aussi insisté.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a été autorisé le 3 octobre à enquêter sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre qui auraient été commis par les auteurs des violences ayant suivi l'élection présidentielle de novembre 2010 en Côte d'Ivoire.
M. Ouattara avait demandé le 3 mai à la CPI d'enquêter sur les crimes les plus graves commis au moment des violences, la justice ivoirienne se chargeant notamment des crimes économiques et des crimes contre la sécurité de l'Etat.
L'ancien président Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts selon l'ONU.
Fin septembre, le ministre ivoirien des droits de l'Homme, Gnénéma Coulibaly, a estimé que le transfèrement de l'ancien président Gbagbo à la CPI à La Haye faciliterait le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire.
La CPI a prévenu qu'elle enquêterait sur les crimes potentiellement commis dans chacun des deux camps.
Côté Ouattara, des ONG internationales ont notamment mis en cause Chérif Ousmane, pilier de la rébellion nordiste de 2002, qui fut chef des opérations FRCI dans le bastion pro-Gbagbo de Yopougon, à Abidjan. Actuellement numéro 2 de la garde présidentielle, il est un homme de confiance d'Alassane Ouattara.
Tous les commandants de zone - nous avons eu l'occasion de le montrer, de le démontrer à plusieurs reprises - ont été rappelés à l'ordre. Ceux qui n'ont pas suivi les consignes que nous avons données ont été purement et simplement mis de côté, a affirmé Guillaume Soro à Radio France International et France 24.
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Re: Actualité en Côte d’Ivoire
Complot pro-Gbagbo en Côte d'Ivoire
Le gouvernement ivoirien affirme avoir déjoué un complot, attribué à des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo, et qui aurait visé à remplacer le gouvernement du chef de l'Etat Alassane Ouattara par un Conseil militaire de transition.
Dans un entretien sur la télévision publique RTI diffusé tard hier soir, le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko a accusé des officiers pro-Gbagbo et des responsables politiques de l'ancien régime, en exil dans la région, d'être derrière ce complot.
En début d'année, "nous avions des indications très précises qu'un groupe d'officiers en exil à Accra préparait une opération militaire sur la Côte d'Ivoire, dans le but de déstabiliser le pays", a déclaré le ministre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/13/97001-20120613FILWWW00455-complot-pro-gbagbo-en-cote-d-ivoire.php
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