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Fonds monétaire international (FMI)

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Personne à contacter Fonds monétaire international (FMI)

Message par Sphinx Mer 26 Jan - 7:58

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Le Fonds monétaire international (FMI) est une institution internationale multilatérale regroupant 187 pays, dont le rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ».

Le FMI a ainsi pour fonction d'assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises monétaires et financières. Pour cela, il fournit des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières telles qu'elles mettent en péril l'organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers), ou les flux d'échanges de commerce international avec les autres pays.

Lors d'une crise financière, pour éviter qu’un pays ne fasse « défaut » (c’est-à-dire que ce pays ne puisse plus rembourser ses créanciers, voire ne plus payer ses dépenses courantes), le FMI lui prête de l’argent le temps que la confiance des agents économiques revienne. Le FMI conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance économique équilibrée à long terme.

L’institution a été créée en 1944 et devait à l’origine garantir la stabilité du système monétaire international, dont l’écroulement au moment de la Grande dépression des années 1930 avait eu des effets catastrophiques sur l’économie mondiale. Après 1976 et la disparition d’un système de change fixe, le FMI a hérité d’un nouveau rôle face aux problèmes d’endettement des pays en développement et à certaines crises financières.

Création

Le FMI est né en juillet 1944 lors de la conférence de Bretton Woods afin d'essayer de garantir la stabilité du système monétaire international de l’après Seconde Guerre mondiale. L'objectif était d'empêcher les grandes économies mondiales de retomber dans la situation des années 1930, où les dévaluations de monnaie et les décisions de politique économique unilatérales avaient aggravé les tensions internationales.

Le nouvel ordre économique proposé par le représentant américain Harry Dexter White reposait sur trois règles :

Chaque État devait définir sa monnaie par rapport à l’or, ou au dollar américain lui-même convertible en or. Il en découlait pour chaque monnaie une parité officielle en or ou en dollar (système dit d’« étalon de change-or » ou « gold exchange standard »).
la valeur des monnaies sur le marché des changes ne devait fluctuer que dans une marge de 1 % par rapport à leur parité officielle.
chaque État était chargé de défendre cette parité en veillant à équilibrer sa balance des paiements.
Le rôle du système monétaire international est donc de promouvoir l’orthodoxie monétaire afin de maintenir un contexte favorable à l’essor du commerce mondial, tout en accordant des prêts à certains pays en difficultés dans le contexte de la reconstruction d’après guerre. Le FMI est plus ou moins complémentaire des autres grandes institutions économiques créées à l’époque : la BIRD (Banque internationale pour le développement et la reconstruction, aussi appelée Banque mondiale) qui fut créée en même temps que le FMI, et le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) signé peu de temps après.

Lors des négociations de Bretton Woods, le représentant britannique, l’économiste John Maynard Keynes, souhaitait la création d’une institution bien plus importante, une véritable Banque centrale mondiale destinée à émettre une monnaie internationale, le « Bancor ». Cette proposition fut rejetée. Elle aurait signifié pour les États-Unis une perte de souveraineté vis-à-vis d’une institution internationale et les aurait empêché de profiter de la position dominante du dollar américain à l’époque.

Le FMI dans le cadre du système de Bretton Woods

Son fonctionnement

Le rôle du FMI a été de tenter de garantir le bon fonctionnement du système monétaire de Bretton Woods. Lorsque certains pays se révélaient incapables de maintenir la valeur de leur monnaie dans la marge des 1 % prévue par les accords de 1944, ils pouvaient recourir à des dévaluations ou à des réévaluations selon les cas. Si leurs réajustements monétaires étaient supérieurs à 10 %, ils devaient alors obtenir l’accord préalable de l’organisation.

Pour tenter d’éviter ce genre de situation, le FMI joue un rôle d’intermédiaire financier entre États membres. Ainsi chaque État doit verser à l’organisation une certaine somme, nommée « quote-part » et dont le montant est déterminé par sa puissance économique, elle-même mesurée par son PNB et par l'importance de son commerce extérieur. 25 % de cette quote-part doivent être payés en or, le reste en monnaie nationale. En cas de déséquilibre de sa balance des paiements risquant de menacer l’équilibre monétaire sur le marché des changes, chaque pays membre peut obtenir automatiquement 25 % de sa quote-part (« droit de tirage »), lui permettant de soutenir, par l'achat, sa monnaie nationale. Si le FMI le juge nécessaire, il peut prêter à ce pays jusqu’à 125 % de sa quote-part. Ses prêts sont censés permettre aux banques centrales de défendre leur monnaie sur le marché des changes.

L’octroi de ces crédits est soumis à conditions et le pays demandeur doit s’engager dans une politique d'ajustement conseillée par l’organisation afin de remédier aux causes de la dépréciation de sa monnaie.

Le FMI fonctionne par ailleurs sur un système d'élection à majorité, où les voix sont pondérées par le montant de la « quote-part ». Ainsi à sa création, les États-Unis à eux seuls détiennent 25 % des voix. Les États-Unis sont par ailleurs les seuls à disposer d’un droit de veto au sein de cette organisation.

On remarque que dans un tel système, seuls les États-Unis n’ont pas besoin de se soucier, a priori, du cours de leur monnaie vu qu’elle fait office d’étalon. Ainsi les États-Unis pouvaient connaître d’importants déficits sans être soumis aux remarques du FMI.

Premières propositions de réforme

Dans le cadre du système de Bretton Woods, chaque banque centrale nationale devait être en mesure d'échanger en or ou en dollar, toute somme de sa monnaie nationale qui lui serait présentée par un détenteur étranger (principe de la convertibilité externe). C’est-à-dire qu'une banque nationale comme la Banque de France devait, si un allemand possédant des francs lui demandait, lui échanger contre des dollars américains ou de l’or. Dans ce système, le dollar s’était d’abord révélé trop rare pour assurer cette fonction[réf. souhaitée], mais à partir des années 1950, les déficits américains permirent de faire du dollar une monnaie abondante. En 1959, certains pays demandèrent aux États-Unis la conversion de leurs dollars en or, ce qui provoqua une première crise du système. Face à cette crise, l’économiste belge Robert Triffin (L’or et la crise du dollar, 1960) propose une réforme du FMI. Selon lui le système monétaire de Bretton Woods est confronté à un dilemme, aujourd'hui connu sous le nom de dilemme (ou paradoxe) de Triffin car :

les États-Unis doivent fournir au reste du monde des quantités importantes de dollars afin de permettre l’essor du commerce mondial dont les règlements s’effectuent grâce à cette monnaie ;
en même temps, ils se doivent de maintenir la valeur du dollar par rapport à l’or, ce qui revient au contraire à limiter l’émission monétaire.
Pour Robert Triffin, les emprunts concédés par le FMI sont insuffisants pour permettre aux banques centrales en difficulté de maintenir la parité officielle de leur monnaie sur le marché des changes. Il souhaite donc un renforcement du rôle de l’organisation en permettant des prêts plus importants qui seraient octroyés, non en monnaie nationale, mais dans une unité de compte commune et propre au FMI. Dans un tel système tous les pays devraient déposer une proportion uniforme de leurs réserves monétaires. Ses dépôts seraient comptabilisés dans une unité commune qui ne serait pas le dollar mais qui serait aussi convertible en or. Cette nouvelle unité de compte sous le contrôle du FMI permettrait la stabilité du système monétaire international, et résoudrait la contradiction qui découle du rôle prépondérant du dollar américain. Cette proposition célèbre ne sera pas retenue, bien que le diagnostic de Robert Triffin se révélera exact.

Création des droits de tirage spéciaux

Une crise similaire à celle de la fin des années 1950 se produit à la fin de la décennie suivante. À nouveau les spéculateurs jouent contre le dollar. Les détenteurs de la monnaie américaine demandent sa conversion en or, ce qui provoque en mars 1968 la suspension de la convertibilité externe du dollar, mesure visant à limiter la sortie d’or des coffres américains. En 1969, face à l’incapacité du dollar à jouer son ancien rôle, le FMI va créer de toute pièce une nouvelle monnaie, toujours existante, le DTS (droit de tirage spécial).

Le DTS est alors une monnaie définie par une parité en or ; elle fut à plusieurs reprises octroyée aux différents pays membres, selon leur quote-part, afin de créer de nouvelles liquidités internationales (en 1970, 1978 et 1981 puis récemment à certains pays n’étant pas membres de l’organisation aux dates précédentes, et ce dans un souci d’ « équité »). Aujourd’hui défini par rapport à un panier de monnaies (les 5 plus importantes), le DTS est surtout utilisé par les banques centrales (et à des usages très ponctuels : elle sert par exemple de monnaie de compte aux opérateurs téléphoniques pour le règlement des taxes d'interconnexions internationales).

La fin du système de Bretton Woods

En janvier 1976, les membres du FMI signent les accords de la Jamaïque qui permettent le flottement des monnaies. Le rôle initial principal du FMI, garantir la stabilité des taux de change dans une marge de 1 %, a disparu.

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Personne à contacter Re: Fonds monétaire international (FMI)

Message par Sphinx Mer 26 Jan - 8:05

De 1976 à nos jours
Objectifs, aujourd’hui


Depuis 1976, le rôle du FMI consiste en premier lieu à soutenir les pays connaissant des difficultés financières. Lorsqu’un pays est confronté à une crise financière, le FMI lui octroie des prêts afin de garantir sa solvabilité et d’empêcher l’éclatement d’une crise financière semblable à celle qui frappa les États-Unis en 1929.

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L'article I des statuts du FMI en fixe les buts : « Encourager la coopération monétaire internationale; faciliter l'expansion et l'accroissement harmonieux du commerce mondial; promouvoir la stabilité des changes; aider à établir un système multilatéral de paiements; mettre temporairement, moyennant des garanties adéquates, ses ressources générales à la disposition des États membres qui font face à des difficultés de balance des paiements. Plus généralement, et conformément à ses autres buts, le FMI a pour responsabilité d'assurer la stabilité du système financier international. » Le FMI est en ce sens, le responsable de dernier ressort de la liquidité du système financier international, pour éviter le blocage des échanges et la contagion à tout le système (risque systémique) de problèmes momentanés de solvabilité d'un pays ou d'une banque centrale donné. C'est une sorte de « banque centrale des banques centrales et trésors publics ».

Dans le cadre des prêts qu’il accorde, le FMI se doit de garantir auprès de ses contributeurs la bonne utilisation des fonds alloués à tel ou tel pays. Il ne s’agit pas seulement de retarder la crise par l’octroi d’une aide monétaire temporaire, mais de profiter du répit accordé par le prêt pour corriger les causes structurelles des difficultés économiques. Ainsi le FMI exige des emprunteurs qu’ils mettent en place les politiques économiques qu’il préconise : les « politiques d'ajustement structurel ». Finalement les trois grandes missions du FMI sont :

d’accorder des prêts aux pays en difficulté financière
de conseiller les États membres quant à leur politique économique
d’apporter une assistance technique et des offres de formation aux États membres dans le besoin.

Fonctionnement et ressources

Le FMI est gouverné par ses 187 pays membres, chacun ayant une voix pondérée par sa participation financière à l'organisation (sa « quote-part »). Il prend de nombreuses décisions en concertation avec la Banque mondiale au sein du « Comité de développement ». Sa gestion courante est confiée à un conseil d'administration composé du président de l'organisation et de 24 administrateurs représentant chacun une nation. 8 d'entre elles ont un représentant permanent (États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Japon, République populaire de Chine, Russie et Arabie saoudite), les 16 autres sont élus par les pays membres.

La plupart des décisions sont prises dans les faits à l'unanimité. Cependant, compte tenu des modalités de prise de décision au sein du FMI, qui supposent une majorité qualifiée correspondant à 85 % des droits de vote, les États-Unis, ou l'Union européenne dans son ensemble, disposent de fait d'un droit de veto sur les décisions du FMI puisqu'ils disposent chacun de plus de 15 % des droits de vote. Cependant, les pays de l'UE ne sont pas toujours coordonnés.

Les ressources du FMI liées aux quotes-parts sont d'environ 210 milliards de DTS (soit 300 milliards de dollars américains), auxquels s'ajoute la possibilité pour le FMI de recourir à des emprunts envers les grandes puissances économiques (ces crédits sont de l'ordre de 50 milliards de dollars). Lors du sommet du G20 de Londres le 2 avril 2009 il a été décidé d'accroître significativement les ressources du FMI à hauteur de 1 000 milliards de dollars pour mieux faire face à la crise mondiale.

Le FMI compte environ 2 700 employés.

La seule langue officielle du FMI est l'anglais.

Politiques préconisées

Là où il intervient, le FMI, avec l’aide d’autres organisations internationales octroyant des prêts (comme la Banque mondiale), négocie donc des plans dits d’Ajustement structurel. Ils consistent généralement à améliorer les conditions de production et d’offre via la promotion des mécanismes du marché. Parmi les mesures concrètes souvent exigées on trouve, l’ouverture du pays aux capitaux étrangers et au commerce international, la libéralisation du marché du travail et la réduction du poids de l’État, c’est-à-dire la privatisation de nombreuses entreprises. L’économiste américain John Williamson a regroupé l’ensemble de ces idées sous le terme de « consensus de Washington », en soulignant qu’elles sont partagées par la plupart des grandes organisations internationales (Fonds monétaire international, Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce…) dont la plupart ont leur siège à Washington.

Ces plans ne prévoient pas de baisses d'impôts, mais en général des baisses de dépenses conjuguées à des hausses d'impôts afin de rétablir l'équilibre budgétaire des États à problème. Par exemple, au Cameroun, le plan d'ajustement s'est traduit par des hausses de la fiscalité au point que le groupement patronal a dû demander une « pause fiscale » de deux ans pour pouvoir faire face aux nouveaux impôts.

Les interventions du FMI se sont multipliées dans les pays en développement à partir des années 1980 qui virent éclater la crise de la dette du Tiers Monde, notamment à partir de 1982 et la cessation de paiement du Mexique. Toutefois le FMI est aussi parfois intervenu dans des pays développés, comme en Corée du Sud à la fin des années 1990.

L’encouragement à la dérégulation du marché du travail

La déréglementation du marché du travail est une idée fréquemment mise en avant par le FMI pour soutenir la croissance économique. Le FMI utilise ainsi l'« indice de protection de l'emploi » (créé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)), pays par pays, et encourage à sa diminution.

Par exemple, le FMI a étudié le cas de la France et encourage le gouvernement à lutter contre les rigidités sur le marché du travail. Il encourage le gouvernement à éviter de nouvelles revalorisations du SMIC, et à limiter les phénomènes de « passager clandestin » pour le versement des revenus d'inactivité.

Depuis les années 1980

Pour ce qui est des pays en développement, l’analyse des experts du FMI est simple. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, les pays ayant choisi d’opter pour une croissance introvertie, comme longtemps la République populaire de Chine et l’Inde, n’ont pas connu de réussite économique, tandis que d’autres, comme les « dragons asiatiques », ont su profiter de leurs avantages, une main-d’œuvre abondante en particulier, pour s’ouvrir au commerce international et prospérer. Le FMI cherche donc généralement à contraindre les pays en développement à s’ouvrir au commerce extérieur.

Lors des années 1980, le FMI prend un nouveau rôle face à l’éclatement de la crise de la dette du tiers monde et impose ses politiques économiques d’ajustements structurels et de lutte contre la pauvreté à de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique latine.

Le début des années 1990 est marqué par l’éclatement du bloc soviétique et la nécessité pour le FMI d’organiser le système monétaire des pays d’Europe de l'Est et de la Russie en vue d’une intégration dans le système financier mondial et d’une meilleure transition de ces économies dirigées vers l’économie de marché.

Au début des années 1990, les financiers internationaux avaient relancé leurs prêts au Mexique dans un contexte de réforme de marché qui visait à libéraliser l’économie. Toutefois à la fin 1994, les marchés financiers changèrent soudainement leur appréciation de la situation mexicaine, craignant d’avoir prêté davantage que le pays ne pourrait rembourser. La crise financière qui découla de ce soudain changement d’humeur des marchés entraîna un renflouement immédiat des investisseurs par le FMI et la Réserve fédérale des États-Unis (Fed). La crise fut rapidement surmontée. Pour certains analystes, le redressement rapide du Mexique n’est pas imputable au FMI mais au rôle des crédits commerciaux américains et à l’intégration du pays dans la toute nouvelle ALENA (Accord de libre-échange nord-américain).

La crise financière asiatique touche d’abord l’Indonésie en 1997 où le FMI impose une politique d’austérité monétaire et de rigueur budgétaire, malgré l’instabilité sociale et ethnique du pays. Plusieurs banques furent fermées, ce qui provoqua selon certains analystes un aggravement de la crise. Face à l’expansion de la crise, les pays d’Asie ont adopté des positions différentes vis-à-vis des politiques préconisées par le Fonds monétaire international. Certains pays comme la Chine ont évité la crise en adoptant des politiques d’expansion économique (le contraire des recommandations du FMI). La Malaisie n’a elle non plus pas suivi les conseils de l’institution et a pris des mesures telles que le contrôle des mouvements de capitaux ce qui a suscité des reproches du FMI. Toutefois d’autres pays ont connu un relèvement rapide en adoptant partiellement les mesures préconisées par le FMI. C’est le cas de la Corée du Sud, qui se garda pourtant d’adopter toutes les mesures proposées. Durant la crise asiatique certains pays se sont par ailleurs montrés extrêmement critiques vis-à-vis de la gestion de cette dernière par le FMI. Le Japon, en se gardant de critiques ouvertes vis-à-vis de l’institution, a pourtant proposé la création d’un Fonds monétaire asiatique auquel il se déclarait prêt à contribuer à hauteur de 100 milliards de dollars.

Selon Joseph Stiglitz (Quand le capitalisme perd la tête), les aides accordées par le Trésor américain et le FMI ont contribué à réunir les conditions d’une crise en Argentine. D’après lui, les emprunts concédés à ce pays ont permis aux créanciers d’accorder des prêts sans se soucier de la condition économique réelle des emprunteurs : ils pensaient qu’ils seraient de toute manière renfloués par le FMI (voir à cet effet l'Aléa moral). De leur côté les emprunteurs ont effectué un raisonnement similaire ce qui au final a déstabilisé la situation financière du pays et alimenté la spéculation. Les États-Unis, via le FMI, avaient aussi imposé une libéralisation des flux de capitaux et une déréglementation du système bancaire. Certains pays d’Amérique latine, en particulier l’Argentine et le Chili ont été montrés comme exemples de la bonne mise en application des principes du « consensus de Washington ». Si les deux pays ont connu en effet une certaine réussite, l’Argentine a fini par voir son économie s’écrouler en 2001. Ensuite, c’est au contraire en n’appliquant pas les recommandations du FMI que l’économie du pays s’est redressée[6]. Le Chili continue quant à lui son développement sur un très bon rythme de croissance.

Depuis l'année 2005, les crédits accordés par le FMI se sont réduits drastiquement, du fait de la bonne santé économique du monde et des pays d'Amérique latine en particulier.

Selon Daniel Cohen, le FMI qui a préconisé pendant un temps un libéralisme très idéologique (au cours des années 1990), est passé depuis à une situation de « pragmatisme absolu ».

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Personne à contacter Re: Fonds monétaire international (FMI)

Message par Sphinx Mer 26 Jan - 8:16

Les principales interventions

1997 : Asie (crise économique asiatique)
1998 : Russie et Mexique (crise financière russe, crise économique mexicaine)
1998 : Brésil (41,5 milliards de dollars)
2000 : Turquie (11 milliards de dollars)
2001 : Argentine (21,6 milliards de dollars) (crise économique argentine)
2010 : Grèce (crise grecque)

Vote en rapport à la puissance économique et partialité

Les États-Unis sont le contributeur principal du FMI, et possèdent ainsi 16,79 % des droits de vote. L'Union européenne possède 32,1 % des droits de vote. Les 10 premiers pays, qui représentent plus de 50 % du PIB mondial, ont la majorité des droits de vote alors que le FMI compte 185 pays membres. Ce qui fait dire aux détracteurs du FMI qu'il est un instrument au service des grands pays, qui financeraient le FMI pour imposer les vues économiques de l'organisation sur les pays qui choisissent d’avoir recours aux financements du FMI. Ce système de vote censitaire est critiqué, notamment par les tenants de la mondialisation démocratique.

Selon une règle tacite, le directeur du FMI est un européen (l’Europe se choisit un candidat susceptible de recueillir l'approbation du conseil d’administration), alors que le président de la Banque mondiale est un américain. Certains dirigeants des pays en développement s'insurgent contre cette pratique, tels le président de la Commission de l'Union africaine Alpha Oumar Konaré qui voudrait en finir définitivement avec. Elle est également critiquée par le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, qui estime que ce système de sélection est également injuste envers les autres grands pays du monde tels le Brésil, l'Inde ou la Chine.

La répartition des droits de vote pose pour certains la question de l'équité du FMI : dans La Grande Désillusion, l'économiste américain Joseph Stiglitz fait par exemple du FMI une institution au service de son principal actionnaire, les États-Unis. Sa critique met régulièrement en lumière la partialité du FMI qui risque d'entraîner le déclin de cette institution : « si l'analyse des déséquilibres mondiaux par le FMI n'est pas équitable, si le Fonds n'identifie pas les États-Unis comme étant le principal coupable, s'il ne concentre pas son attention sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire américain par des impôts plus élevés pour les citoyens les plus riches et de dépenses plus faibles en matière de défense, la pertinence du FMI risque fort de décliner au cours du XXIe siècle ».

Politique considérée néfaste pour les pays en développement

Les critiques adressées au FMI ont pour source la plupart des organisations altermondialistes et proviennent également d'économistes réputés libéraux (tels que Milton Friedman) ou de la Banque mondiale. Elles considèrent que les interventions du FMI, même si elles permettent un dépannage momentané des pays du tiers monde qui les acceptent, aggravent la pauvreté et les dettes en supprimant ou diminuant la capacité d'intervention de ces États, ce qui les empêcherait de mieux régler leurs problèmes.

L'argument principal se base sur le fait que le FMI préconise les mêmes recommandations économiques et globalement les mêmes plans d'ajustement structurel (essentiellement des privatisations et des ouvertures du marché intérieur) à tout pays demandeur d'aide, sans analyser en profondeur la structure de chacun. Sur la base du « Consensus de Washington », il préconiserait le plus souvent une plus grande ouverture aux capitaux, aux services et biens mondiaux, la privatisation des entreprises publiques ainsi que l'austérité budgétaire. On peut prendre comme exemple l'Argentine, qui était considérée comme un pays modèle par le FMI (pour avoir suivi à la lettre ses recommandations), mais qui a connu une grave crise économique en 2001, entraînant le chaos (avec cinq présidents en dix jours en 2001).

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Protestation contre le FMI et la Banque mondiale à Jakarta en 2004

Les retraits de pays

La Pologne s'est retirée du FMI en 1950 sous pression de l'URSS, avant d'y revenir en 1986.
La Tchécoslovaquie a été forcée de se retirer en 1954, avant de revenir en 1990.
Cuba s'est retiré depuis 1964.
L'Indonésie s'est retiré pendant deux ans, de 1965 à 1967.
Le 1er mai 2007, le président du Venezuela, Hugo Chavez a annoncé son intention de retrait de son pays de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international avec ces mots: « Il vaut mieux que nous en sortions avant qu'on nous ait pillés » et ce après avoir remboursé sa dette auprès du FMI en 2006. La menace n'a pas été mise à exécution.
Les pays non-membres du FMI au 1er Janvier 2010 sont : L'Andorre, la Corée du Nord, Cuba, le Liechtenstein, Monaco, Nauru, le Swaziland, et le Vatican.

Les dirigeants

Depuis 1946, le poste de directeur général du FMI a été successivement occupé par :

1946 à 1951 - Camille Gutt,
1951 à 1956 - Ivar Rooth,
1956 à 1963 - Peter Jacobsson,
1963 à 1973 - Pierre-Paul Schweitzer,
1973 à 1978 - H. Johannes Witteveen,
1978 à 1987 - Jacques de Larosière,
16 janvier 1987 au 14 février 2000 - Michel Camdessus,
1er mai 2000 au 4 mars 2004 - Horst Köhler,
4 mars 2004 au 4 mai 2004 - Anne Krueger,
4 mai 2004 au 1er novembre 2007 - Rodrigo Rato,
Depuis le 1er novembre 2007 - Dominique Strauss-Kahn

Principaux pays membres par droits de vote

Meg Lundsager Etats-Unis 16.74 %
Mitsuhiro Furusawa Japon 6.01 %
Klaus D. Stein Allemagne 5.87 %
Ambroise Fayolle France 4.85 %
Alex Gibbs Royaume-Uni 4.85 %
He Jianxiong Chine 3.65 %
Ahmed Abdulkarim Alkholifey Arabie Saoudite 3.16 %
Aleksei V. Mozhin Fédération de Russie 2.69 %
Les autres pays ne sont pas représentés individuellement au conseil d'administration.[

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Personne à contacter Re: Fonds monétaire international (FMI)

Message par Sphinx Mer 26 Jan - 8:35

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La reprise mondiale se poursuit mais reste inégale (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé mardi sa prévision de croissance mondiale à 4,4% pour 2011, mais il prévient que le phénomène de reprise à deux vitesses va perdurer.

Lors de leurs dernières prévisions, rendues publiques en octobre dernier, les analystes du FMI avaient tablé sur une croissance de 4,2% en 2011, soit 0,2% de moins que ce qu'ils prévoient aujourd'hui.

"Cela reflète une activité supérieure à celle attendue dans la deuxième moitiée de 2010 ainsi que les nouvelles initiatives politiques aux Etats-Unis qui vont accélérer l'activité cette année", a indiqué le FMI dans un rapport publié mardi.

Cependant, l'institution internationale a insisté sur le fait que des risques baissiers pèsent toujours sur la reprise mondiale. Pour assurer une reprise pérenne, il faut des actions rapides pour régler les problèmes financiers de la zone euro et des réformes pour réparer les systèmes financiers de toutes les économies avancées.

"Dans les économies avancées, l'activité a ralenti moins que prévu, mais la croissance reste timide. Le chômage est encore élevé et un regain de tensions dans la périphérie de la zone euro contribue à renforcer les risques baissiers", relève le rapport.

Dans de nombreux pays émergents, l'activité reste soutenue, des pressions inflationnistes commencent à se dessiner et des signes de surchauffe apparaissent, en raison notamment de l'afflux massif de capitaux, précise le texte.

Le FMI prévoit que dans les économies avancées, la production devrait croître de 2,5% cette année, 0.3% de plus que lors de ses dernières prévisions en octobre. Dans les pays en développement, la production devrait augmenter de 6,5% en 2011, soit 0,1% de plus que ce qui était prévu en octobre.

Concernant la Chine, le FMI estime que la croissance devrait être de 9,6% en 2011 et 9,5% en 2012, des chiffres identiques à ceux communiqués en octobre dernier.


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Message par Droit_De_l'Homme Jeu 10 Mar - 22:53

Le rapport du FMI qui félicitait la Libye

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C’est «une coïncidence qui tombe mal»: dans son édition du mercredi 9 mars, Le Canard enchaîné relate l’existence d’un rapport positif du Fonds économique international (FMI) sur la situation économique de la Libye, publié le 15 février sur le site de l’institution, six jours après le début des émeutes à Benghazi.

Un document «bourré comme il se doit de données chiffrées et de statistiques» mais surtout «surréaliste», selon l’hebdomadaire satirique, puisqu’il «ne cesse de féliciter le colonel Kadhafi et son gouvernement pour la qualité de leur gestion budgétaire et pour les réformes déjà entreprises», notamment grâce à la manne issue de la hausse des cours du pétrole. Et ne profère à l’adresse du régime qu’un seul conseil («favoriser l’emploi des jeunes») et un seul reproche («ne pas privatiser assez vite les banques et le marché local des capitaux»).

Ce lièvre avait déjà été levé auparavant à l’étranger. Le 3 mars, le blog The Economic Populist consacrait un post à cette «erreur embarrassante» et citait des rapports positifs du FMI sur la Tunisie ou l’Egypte avant les révolutions dans ces pays, ainsi que l’aide substantielle apportée dans le passé à d’autres dictatures. Quelques jours plus tard, le même blog rapportait les propos d’un cadre du FMI, Masoof Ahmed, affirmant sur une radio américaine que le FMI n’avait pas à dire à un pays comment il devait être gouverné mais que la soutenabilité de ses projets dépendait grandement de la façon dont les bénéfices en étaient répartis dans la population.

Fin février, le site Reuters Breakingviews consacrait également une chronique à ce sujet et notait ironiquement que «la mission du fonds à Tripoli avait apparemment oublié de vérifier si l’agenda de réformes “ambitieux” était fondé d’une manière ou d’une autre sur un soutien populaire».

Au-delà du fonctionnement du FMI en lui-même, cette affaire de rapport a bien entendu une résonance particulière en France, toute entière résumée dans la chute de l’article du Canard enchaîné:

«Ses conclusions ont été transmises aux autorités libyennes après avoir été résumées (“summarizes”) par le managing director du FMI. C’est-à-dire, en bon français, par son directeur général, un certain Dominique Strauss-Kahn.»

En novembre 2008, ce dernier s’était rendu en Libye pour participer à une conférence sur l’intégration économique du Maghreb et avait rencontré Mouammar Kadhafi. A l’issue de ce déplacement, il avait pointé les «réformes ambitieuses des dernières années» avant de conclure:

«Nos entretiens m'ont convaincu que le programme de réforme de la Libye continuera à un rythme soutenu dans le but de réaliser une croissance encore plus élevée et d'améliorer le niveau de vie de la population.»

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Message par Droit_De_l'Homme Sam 16 Avr - 6:55

Le "FMI" se dit prêt à coopérer avec l'Iran

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IRIB- Au cours d'une rencontre, à Washington, avec le Directeur de la Banque centrale iranienne, Mahmoud Bahmani, le Directeur du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a qualifié d'action très utile, le plan de subventions ciblées, en Iran, et a fait part de la disponibilité de cette institution à coopérer avec l'Iran. Pour sa part, le président de la banque centrale iranienne a indiqué, au cours de cette rencontre, que le plan de subventions ciblées, mis au point par le gouvernement iranien, constituait l'un des axes du projet d'évolution économique, en Iran. Ce dernier a fait part de la disponibilité de l'Iran à transmettre ses expériences, en la matière, aux autres pays. "La refonte du système bancaire et fiscal est, aussi, à l'ordre du jour du programme du gouvernement iranien", a souligné Mahmoud Bahmani. Le président de la Banque centrale iranienne a critiqué le silence du "FMI", à l'égard des sanctions unilatérales décrétées contre l'Iran, estimant que ces sanctions auront des effets négatifs sur l'économie mondiale.

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Message par Syfou Mar 17 Mai - 22:01

Algérie : Quand le FMI s'intéresse à l'argent algérien

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Message par Syfou Lun 13 Juin - 13:46

Comment fonctionne le FMI

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FOCUS - Depuis sa création en 1945, le rôle du Fonds monétaire international s'est considérablement étendu. Pourquoi a-t-il été créé ? Qui dirige vraiment l'institution ? Quelles sont ses missions aujourd'hui ?

Pourquoi le FMI a-t-il été créé ?

Officiellement créé le 27 décembre 1945, le Fonds monétaire international (FMI) avait pour mission initiale de veiller au respect des nouvelles règles de coopération économique, conclues lors de la conférence de Bretton Woods, à l'été 1944. Anticipant la victoire des Alliés, les représentants des 44 pays se sont entendus pour fonder un système monétaire international plus stable, qui permettra d'éviter le recours aux dévaluations compétitives, fréquentes pendant les années 1930.

Le rôle du FMI a évolué avec le démantèlement du système de Bretton Woods en 1971 et la nécessité grandissante de venir en aide aux anciennes colonies en développement. L'institution se fixe également pour objectifs de surveiller les systèmes bancaires en difficulté et de lutter contre la pauvreté. Avec la crise économique récente, l'institution a encore étendu son rôle au maintien de la stabilité financière, mais aussi macroéconomique mondiale.

Comment agit-il ?

Concrètement, le FMI accorde des prêts aux pays en difficultés, toujours acompagnés de conditions: les États secourus doivent, de leur côté, accepter de modifier leurs politiques économiques.

L'institution peut également apporter une assistance technique, par exemple sur la politique fiscale, la gestion des dépenses ou encore la réglementation des systèmes bancaire et financier.

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Depuis sa création, les destinataires des prêts ont évolué au gré des événements qui ont marqué chaque décennie: après le choc pétrolier des années 70 et la crise de la dette des années 80, les pays de l'ancien bloc communiste débutent leur transition vers l'économie de marché. Au début des années 2000, c'est l'Amérique latine qui traverse les plus grandes difficultés. Avant que la crise financière de 2008 ébranle les pays les plus développés. Les inquiétudes sur les dettes souveraines en Europe ont récemment poussé le FMI à s'associer à l'Union européenne pour prêter aux États menacés de faillite: la Grèce, l'Irlande et, plus récemment, le Portugal.

Le FMI émet par ailleurs des droits de tirage spéciaux (DTS), qui servent d'avoir de réserve supplémentaire. Ils ont été créés en 1969 lorsque les réserves d'or et de devises devenaient insuffisantes pour suivre l'expansion du commerce mondiale. Chaque pays membre est tenu d'acheter et d'échanger régulièrement les DTS contre les monnaies des autres pays membres.

Comment le FMI se finance-t-il ?

Chaque État membre verse au FMI une contribution, appelée quote-part. Recalculée au moins tous les cinq ans, elle dépend du poids économique du pays. Le FMI représente, de plus, le troisième plus grand détenteur officiel d'or au monde. Fin janvier 2010, ses avoirs s'élevaient à 96,6 millions d'onces (3005,3 tonnes). Le FMI peut vendre de l'or ou en accepter en paiement des quote-parts des États membres.

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La réforme des quote-parts (voir toutes les quote-parts actuelles), qui a pris effet le 3 mars dernier, a permis d'en transférer 6% des pays surreprésentés aux pays émergents. Désormais, l'Inde et le Brésil rejoindront la Chine et la Russie parmi les 10 plus grands actionnaires du FMI.

Qui dirige le FMI ?

Le FMI doit représenter les interêts de ses 187 pays membres. Depuis 2006, la structure de gouvernance de l'institution fait l'objet d'une réforme profonde, rendue nécessaire par l'évolution rapide de l'économie mondiale, marquée par la montée en puissance de grands pays émergents.

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Le Conseil des gouverneurs

Le Conseil des gouverneurs est l'organe de décision suprême du FMI. Il est composé d'un gouverneur et d'un gouverneur suppléant pour chaque pays membre. Le gouverneur est nommé par les pays membres : il s'agit le plus souvent du ministre des Finances ou du dirigeant de la Banque centrale. Par exemple, actuellement, c'est Christine Lagarde qui représente la France comme gouverneur, et Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France comme gouverneur suppléant.

Le Conseil d'administration

Le Conseil des gouverneurs a délégué la plupart de ses pouvoirs au Conseil d'administration du FMI, composé de 24 membres depuis 1992. Cinq administrateurs sont nommés par les pays qui détiennent les cinq quote-parts les plus élevées (États-Unis, Japon, Allemagne, France et Royaume-Uni) et dix-neuf sont désignés par le reste des pays membres.

Premier actionnaire de l'institution, les États-Unis y exerce une influence particulière. Leur approbation est indispensable pour tout accord. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance du FMI, en 2012, les vingt-quatre administrateurs seront tous élus par les pays membres et plus aucun ne sera nommé.

Le Conseil d'administration examine tous les aspects du travail du FMI, des bilans de santé économique établis chaque année par les services de l'institution pour tous les pays membres aux questions de politique économique qui concernent l'ensemble de l'économie mondiale. Normalement, le Conseil prend ses décisions par consensus, mais il procède parfois à des votes formels.

Le directeur général du FMI: un Européen

À la fois président du Conseil d'administration et chef du personnel de l'institution, il est assisté de trois directeurs généraux adjoints. Le Directeur général est nommé par le Conseil d'administration pour un mandat renouvelable de cinq ans.

Les vingt-quatre administrateurs peuvent proposer la candidature de ressortissants de n'importe quel pays membre de l'institution. Mais dans les faits, depuis la création de l'institution, les dix directeurs qui se sont succédés étaient tous européens. Depuis les accords de Bretton Woods de 1944, un accord tacite partage en effet les deux institutions du nouvel ordre économique entre Américains et Européens: les premiers dirigent la Banque mondiale, les seconds le FMI.

Pas moins de quatre Français ont pris la tête de l'institution: Pierre-Paul Schweitzer dans les années 60, Jacques de Larosière dans les années 80, suivi de Michel Camdessus jusqu'en 2000, et enfin Dominique Strauss-Kahn, depuis 2007. Avec l'incarcération de ce dernier, les noms de candidats venus de pays émergents circulent, ce qui représenterait une première pour l'institution.

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Message par abdelmalek Mer 15 Juin - 16:16

pas mieux que la sicile:on partage le gateaux et on étrangle les pauvres.

combiens de pays pauvres ce sont sortie de cet engrenage.
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Message par Droit_De_l'Homme Sam 10 Sep - 16:20

Le FMI reconnaît le CNT comme le gouvernement légitime en Libye

Le Fonds monétaire international (FMI) reconnaît désormais le Conseil national de transition (CNT) comme le gouvernement légitime en Libye, a indiqué devant la presse à Marseille (sud) sa directrice générale, Christine Lagarde.

La Libye est maintenant formellement représentée au FMI par le CNT, a déclaré Mme Lagarde, à l'issue d'une réunion du G8 dans le cadre du Partenariat de Deauville, qui associe ces pays riches à ceux notamment qui ont initié le printemps arabe comme la Tunisie et l'Egypte. La Libye a été invitée à Marseille avec un statut d'observateur.

Les procédures internes du FMI requièrent qu'un certain pourcentage de pays membres reconnaissent une nouvelle institution de ce type, c'est désormais chose faite et ce depuis hier (jeudi), s'est félicité Mme Lagarde.

Le Conseil national de transition (CNT), issu de la rébellion contrôle la majeure partie du pays, depuis l'éviction du pouvoir du colonel Mouammar Kadhafi.


(©AFP / 10 septembre 2011 15h25)
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Message par abdelmalek Dim 11 Sep - 11:42

ile FMI a besoin de la cagnotte de la libye pour l'europe. pauvre peuple:on casse les noix sur son dos.
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Message par Droit_De_l'Homme Dim 11 Sep - 19:30

Dommage docteur, apparemment ce monde est devenu aveugle groupe010
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Message par Droit_De_l'Homme Mar 13 Sep - 4:39

Le FMI débloque 3,98 milliards d'euros de son prêt au Portugal


Le Fonds monétaire international a annoncé lundi avoir débloqué 3,98 milliards d'euros d'un prêt accordé en mai au Portugal. Cette deuxième tranche de prêt porte à 10,43 milliards d'euros les sommes mises à disposition de Lisbonne.

Le FMI a promis quelque 26 milliards d'euros, à verser sur trois ans, dans le cadre d'un plan d'aide international de 78 milliards.

Un accord sur les conditions du versement de cette tranche avait été trouvé lors d'une mission commune avec la Commission et la Banque centrale européennes début août.

Le 31 août, le gouvernement portugais a annoncé une série de mesures d'économies budgétaires et de hausses des recettes fiscales, dont un impôt "de solidarité" sur les hauts revenus, une hausse de l'imposition des bénéfices des grandes entreprises et des plus-values boursières et des suppressions de postes dans la fonction publique.

Le FMI a pris acte de la détermination du gouvernement de centre-droit, issu d'élections législatives anticipées en juin, à mettre en oeuvre un programme d'austérité, qui est une condition au versement de l'aide internationale.

"Le nouveau gouvernement a fait part de son engagement ferme en faveur du programme, et de bons progrès ont été réalisés dans la mise en oeuvre des politiques", a souligné la directrice générale adjointe du Fonds, Nemat Shafik, citée dans un communiqué.

Elle a rappelé que le contexte restait "très difficile" pour la zone euro en général.

Mme Shafik a appelé le Portugal à "faire avancer les réformes budgétaires", avec un secteur public allégé et "une réduction des risques budgétaires, en particulier ceux provenant des entreprises publiques et des opérations de partenariat public-privé".

"Le potentiel de croissance et la compétitivité de l'économie seront renforcés avec le temps avec les réformes structurelles en cours sur les marchés du travail et des biens", a ajouté Mme Shafik.



(ats / 13.09.2011 02h42)
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Message par abdelmalek Mar 13 Sep - 13:50

ils récoltent ce qu'ils ont semaient depuis des siécles:.le capitalisme est venue a sa dernière vacance::nous pour une dette de 36M$, on nous a fait de la misère et nous ridiculiser ,enfin :actuellemnt l'occident doit revoir tout sont économies pour pouvoir donner des leçons .
qu'il soit ce qu'ils veulent ce siécle n'est pas le leur.
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Message par abdelmalek Mar 13 Sep - 13:51

ils récoltent ce qu'ils ont semaient depuis des siécles:.le capitalisme est venue a sa dernière vacance::nous pour une dette de 36M$, on nous a fait de la misère et nous ridiculiser ,enfin :actuellemnt l'occident doit revoir tout sont économies pour pouvoir donner des leçons .
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Message par Droit_De_l'Homme Mar 27 Sep - 7:59

FMI espère de bonnes relations avec la Russie après la démission de Koudrine

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Le FMI formule l'espoir que ses bons rapports avec la Russie seront entretenus après la démission du vice-Premier ministre russe et ministre des Finances Alexeï Koudrine, a indiqué le service de presse du FMI, cité par ITAR-TASS.

" Le FMI a établi de bons rapports de travail avec les autorités russes. Nous formulons l'espoir qu'ils seront toujours entretenus. "

Le président russe Dmitri Medvedev a signé un décret sur la démission de M.Koudrine ce lundi.

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Message par abdelmalek Mar 27 Sep - 11:44

la démission de koudrine a un vecteur précis et sensible ,pour la raison du futur gouvernement et les relations économiques.
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Message par abdelmalek Mar 27 Sep - 11:46

la démission de koudrine a un vecteur précis et sensible ,pour la raison du futur gouvernement et les relations économiques.
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Message par Droit_De_l'Homme Mer 14 Déc - 0:08

Le FMI pas prêt à négocier un nouveau prêt à la Grèce

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Le Fonds monétaire international a affirmé mardi qu'il n'était pas prêt pour le moment à négocier une augmentation de son soutien financier à la Grèce, éventualité largement envisagée en Europe.
Le chef de mission du FMI en Grèce, Poul Thomsen, a indiqué lors d'une conférence téléphonique depuis Athènes que les discussions avec le gouvernement grec commencées lundi ne portaient pas sur un nouveau prêt.

"La mission n'est pas ici pour discuter d'un nouveau programme", a-t-il dit.
La veille, le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos disait qu'il voulait poser les bases d'un engagement de la "troïka" (FMI, Banque centrale et Commission européennes) sur un nouveau plan de financement de la Grèce "d'un montant de 89 milliards d'euros d'ici à fin janvier".


Il ajoutait que les discussions formelles commenceraient "après les fêtes" de fin d'année.
Mais à en croire le représentant du FMI, le Fonds continue à travailler dans le cadre du prêt de 30 milliards d'euros accordé en mai 2010. "Nous avons un programme en place, et nous prévoyons toujours de continuer à soutenir la Grèce. Il n'y a pas de demande de nouveau programme", a déclaré M. Thomsen.
Il a rappelé qu'Athènes pouvait compter sur ses partenaires européens.
"Les dirigeants européens ont dit, lors de leur précédent sommet en juillet, qu'ils continueraient à soutenir la Grèce aussi longtemps qu'il le faudrait pour qu'elle retrouve un accès au marché, à supposer bien sûr que le programme reste sur les bons rails", a-t-il rappelé.
"Je pense que [...] cet engagement à apporter un soutien du secteur officiel au taux de financement triple A du FESF [le fonds de secours de la zone euro], avec cette participation globale du secteur privé, est une amélioration essentielle des perspectives de viabilité de la dette", a-t-il souligné.
Les créanciers privés de la Grèce, représentés par l'Institut de la finance internationale (IIF), ont offert en octobre d'effacer la moitié de la dette du pays qu'ils détiennent. Les détails de l'offre sont en cours de négociation.
Le FMI se tient depuis des mois à cette ligne selon laquelle il n'y a "pas de demande" de la Grèce pour obtenir un nouveau prêt. Toutes ses projections se basent sur une poursuite du prêt actuel jusqu'à son terme prévu en 2013.
Celui-ci est déjà le plus grand que l'institution ait jamais versé, avec 20,3 milliards d'euros à ce jour. Mais il n'a pas permis à l'économie du pays de renouer avec la croissance, ni dissipé les craintes sur l'état de ses finances publiques.
Le budget 2012 élaboré en novembre par le gouvernement en collaboration avec la "troïka" prévoit un recul du produit intérieur brut de 5,5% en 2012 puis de 2,8% en 2013. Dans son rapport d'étape publié mardi, le FMI table sur une récession encore pire: 6,0% en 2012 puis 3,0% en 2013.
"Le programme est clairement entré dans une phase difficile", écrivent ses économistes, citant le manque de confiance qu'inspire le pays aux investisseurs.
Le FMI a enregistré de multiples déconvenues en Grèce: le rapport relève "le ralentissement du rythme des réformes structurelles cette année", la croissance plus faible que prévu, le déficit budgétaire plus élevé que prévu. Pour autant, le Fonds a dressé un nouveau catalogue, sur 36 pages, de réformes à mener.
L'un des objectifs est de tirer plus de 30 milliards d'euros des privatisations en 2012. L'objectif final reste de 50 milliards d'ici à 2015.
Mais le Fonds n'exclut pas que la crise grecque tourne encore plus mal qu'aujourd'hui. "Il y a un risque croissant que l'économie évolue vers un ajustement macroéconomique encore plus accéléré", ont écrit ses économistes, décrivant une éventuelle "spirale d'austérité budgétaire, une baisse des revenus disponibles, et un moral déprimé".
Selon eux, "une intensification de la pénurie de crédit ne peut être exclue".


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