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Impact de la révolte arabe

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Personne à contacter Impact de la révolte arabe

Message par Syfou Mer 2 Mar - 0:40

Après Kadhafi, Castro?

Alors que les soulèvements populaires s’enchaînent dans le monde arabe, le régime castriste manie la carotte et le bâton pour faire taire les opposants. Une ouverture économique et un Congrès du Parti sont annoncés. Mais la répression continue.

Un "printemps arabe" peut-il faire le printemps aux Caraïbes? Cuba a résisté à bien d’autres soubresauts de l’Histoire, la chute de l’URSS en tête, mais les révoltes populaires des dernières semaines font forcément écho dans ce pays géré d’une main de fer depuis plus de 50 ans. D’autant que les similitudes entre le régime castriste et les pays arabes ne manquent pas: Cuba traverse aussi une grave crise économique, sa jeunesse a peu de perspectives sinon l’exil, son armée, omniprésente, n’est pas des plus hostiles à une libéralisation du pays. Ces ressemblances, mais aussi les spécificités cubaines -son insularité, son accès très limité à Internet, la faiblesse de l’opposition notamment- nourrissent de nombreux échanges dans la blogosphère et la presse alternative.

L’ami Kadhafi

Fidel Castro lui-même n’a pu garder le silence. Dans ses longues réflexions diffusées dans la presse officielle, l’ancien président, analyse les événements sous le prisme d’une habituelle rhétorique anti-impérialiste. Au lendemain de la chute d’Hosni Moubarak, le Comandante de 84 ans a d’abord applaudi la révolte du peuple égyptien, car elle a conduit à renverser "le principal allié des Etats-Unis dans la région".

Le cas Kadhafi, dont le parcours n’est pas sans rappeler celui de Fidel Castro, l’embarrasse d’avantage. Comme d’autres dirigeants de la gauche radicale latino-américaine, le Lider maximo s’est rallié à Mouammar Kadhafi dans son opposition à la politique étrangère des États-Unis (ce qui lui a d’ailleurs valu le "Prix Kadhafi des Droits de l’Homme" en 1998). D’où les pincettes prises par Fidel Castro: le dirigeant cubain a estimé qu’"il faudra attendre" de savoir ce qui relève "de la vérité ou du mensonge" quant à la répression des manifestants, et pointe le risque d’une invasion de la Libye par les Américains…

La carotte…

Ces propos ont notamment été publiés dans la revue officielle CubaDebate, à côté de photos de rues calmes de la Havane, comme pour montrer que la vague de protestation n’a pas déferlé sur l’île. Il faut dire que le pouvoir prend toutes ses précautions pour circonscrire la contestation.

Face à la crise, Raul Castro, qui a succédé à Fidel il y a trois ans au poste de président, a annoncé en septembre une " actualisation du modèle socialiste ", via une libéralisation du marché de l’emploi, très limitée, mais qui peut laisser espérer à certains Cubains une amélioration, souligne l’économiste Oscar Espinosa Chepe. Sur le plan politique, un Congrès du Parti communiste, le premier depuis 1997, initialement prévu pour la fin de l’année, a été avancé au mois d’avril. A l’occasion, des nominations sont attendues et Fidel Castro, affaibli par la maladie, devrait certainement perdre son titre de Premier secrétaire, a-t-on appris ce week-end. Tout un symbole. Sous la pression des pays occidentaux, dont Cuba a plus que jamais besoin, les libérations de prisonniers politiques se sont également accélérées ces derniers mois.

Et le bâton…

Mais, dans le même temps, la répression continue. Le 23 février, le gouvernement a arrêté ou obligé une centaine de personnes à rester chez elles, les empêchant de commémorer l’anniversaire de la mort d’Orlando Zapata Tamayo, décédé l’an passé au terme de 85 jours de grève de la faim, et considéré comme un martyr par les opposants. Dans un récent post, la blogueuse dissidente Yoani Sanchez avait comparé son acte de désespoir à celui du jeune tunisien qui s’est immolé par le feu. "Les conséquences de son immolation étaient complètement imprévisible (…) et encore plus l’effet domino", soulignait-elle.

Dans les rues de la Havane, la présence policière et les contrôles d’identités se sont accentués ces derniers jours, observe aussi Claudia Cadelo, membre active d’une blogosphère cubaine très surveillée. Le 4 février, rapporte The Miami Herald , une vidéo diffusée sur Internet a montré un expert des services d’intelligence cubain exposant les dangers des blogs critiques. Mais, quelques jours plus tard, l’accès à ces mêmes blogs a été débloqué depuis Cuba. Encore une fois, une façon de souffler le chaud et le froid qui, pour l’heure, semble maintenir le statu quo au pays du socialisme tropical.

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Message par Syfou Jeu 3 Mar - 0:02

Les Bourses européennes clôturent en baisse, la Libye inquiète

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont amplifié leurs pertes mercredi en réaction à la hausse des cours du pétrole liée au durcissement du conflit en Libye et aux tensions croissantes qui animent les pays arabes producteurs de pétrole.

A Paris, l'indice CAC 40 a terminé en baisse de 0,81% (-32,83 points) à 4.034,32 points.

Les autres grandes places européennes ont également fini en recul : Londres a cédé 0,35% à 5.941,89 points et Francfort a perdu 0,58% à 7.181,12 points. L'indice paneuropéen Eurofirst 300 reflète cette tendance en accusant en clôture un recul de 0,70% à 1.153,73 points.

Les investisseurs craignent que la flambée des cours fragilisent la croissance économique mondiale et privilégient donc les valeurs-refuge, comme l'or.

Les valeurs automobiles ont particulièrement souffert de ce contexte incertain, susceptible de menacer les ventes de voitures en Asie. Les titres BMW et Daimler ont ainsi cédé respectivement 2,8% et 2,78% sur la séance.

L'action Carrefour a chuté de près de 4%, après l'annonce de la scission de son "hard discount" Dia et de 25% de sa filiale immobilière Carrefour Property. Fitch a par ailleurs annoncé avoir placé le titre sous surveillance avec implication négative.

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Personne à contacter Re: Impact de la révolte arabe

Message par Daûphin_zz_47 Sam 5 Mar - 12:54

Chine : le frémissement du jasmin ?

Le mouvement n'existe pas vraiment mais il a déjà son nom médiatique : "rassemblements du jasmin". Chaque dimanche, les Chinois sont appelés à se rassembler dans des lieux très publics de Pékin ou Shanghai par des sites dissidents basés hors de Chine. Le résultat est maigre en terme de manifestants mais le déploiement policier spectaculaire.

Chercheur du Centre d'études et de recherches internationales (CERI), professeur à l'université Tsinghua de Pékin, Jean-Louis Rocca analyse la difficulté à émerger de cette initiative.




Quelle est la réalité de ces « rassemblements du jasmin » ?

Il n’y a pas vraiment de rassemblements. Ce que l’on a vu, jusqu’à présent, ce sont des réunions de policiers en uniforme ou en civil et de journalistes étrangers. Les messages diffusés viennent de Taïwan et Hong Kong et utilisent une écriture qui n’a pas cours en Chine continentale. C’est purement médiatique et policier. Cela n’attire personne sinon la police chinoise qui veut montrer que rien ne peut se passer.

Pourquoi, alors, tant de déploiement policier pour si peu de menace ?

C’est toujours pareil. Il n’y a rien jusqu’au jour où il y a quelque chose. On ne sait jamais ce qui peut se passer. Il y a une grande paranoïa, qui, paradoxalement, ne se manifeste pas à l’égard de la contestation sociale. Cette dernière est très commune et concerne beaucoup de monde: les migrants, les paysans, les expulsés, les propriétaires d’appartement mécontents des promoteurs… Il y a des pétitions, des manifestations, tout une agitation sociale relativement tolérée. En revanche, ce qui est insupportable aux yeux du pouvoir - et aussi de la plupart des Chinois - ce sont les débordements.

Que le régime soit remis en cause, c’est très mal perçu, y compris par la population. Les mêmes qui peuvent être très actifs, pétitionnaires, militants tiennent des discours très conservateurs sur le gouvernement qui doit rester stable. Il ne faut pas qu’il y ait de troubles. Il y a un grand clivage entre des mouvements de protestations précis, qui touchent une problématique claire de droits qui ne sont pas respectés etc… et le passage à quelque chose de politique. Dès que cela devient politique, les gens n’ont pas envie de s’en occuper car cela devient dangereux, car cela peut déboucher sur des troubles et chacun, même les protestataires, pense que la stabilité qui est la chance de la Chine doit être préservée par-dessus tout.

On a suivi les événements du monde arabe ?

Oui, mais ces événements du monde arabe sont ici plutôt contre-productifs. On en voit les violences. Ici, sauf exceptions, le discours n’est pas qu’il faut changer le système. Le système va très bien mais il est mal appliqué par les cadres locaux. On ne remet pas en cause le pouvoir global. Le pouvoir global c’est la stabilité et c’est grâce à la stabilité qu’on a 10 % de croissance. Les gens ne croient pas du tout que c’est en changeant le régime qu’ils auront plus de facilité, par exemple, à acheter un appartement.

Précisément... Au cours des dernières années, la Chine a globalement adopté un style de consommation et même de vie plus occidental. Cela ne l’incline pas à en vouloir les valeurs ?

Cela l’incite surtout à garder le cap pour conserver cet acquis. L’idée générale c’est que la Chine n’est pas mûre pour passer à un système d’élections parce que la Chine, c’est compliqué, c’est très peuplé etc... Beaucoup de paysans ne sauront pas pour qui voter, seront manipulés par des gens qui ont de l’argent et donc, tant qu’on n’a pas une population de « citoyens » bien éduqués, connaissant leurs intérêts, leurs droits, leurs devoirs, on ne peut pas avoir d’élections. C’est une idée commune à l’intelligentsia, aux classes moyennes. Il y a un très grand mépris pour les paysans qui n’ont pas beaucoup d’idées sur la question bien qu’ils aient gagné, eux, récemment, une sorte de démocratie en pouvant élire leur chef de village. Cela ne va pas très loin mais ils considèrent que ce n’est pas si mal.

Les débats à l’Assemblée nationale de Taïwan sont très regardés parce que les protagonistes s’invectivent et se tapent dessus. C’est une image manipulée, bien sûr, mais elle est servie comme antidote à la démocratie.

L’influence d’Internet, des réseaux sociaux ?

Les gens sont très curieux et la censure a peu d’effet sur internet, chacun sait la contourner, on a accès à tout. Mais c’est un peu la question de ce que l’on appelle l’ « occidentalisation ». Les gens sont occidentaux dans beaucoup de domaines comme la consommation. En même temps, ils se sentent en concurrence par rapport à l’occident parce que la Chine a de grandes ambitions et pour cela il faut gagner des parts de marché, donc être agressif.

Le nationalisme est d’une certaine façon le pendant de l’occidentalisation. L’objectif est de racheter des entreprises étrangères, d’avoir un rôle plus important, de pouvoir voyager plus facilement, de travailler à l’extérieur du pays. Les plus nationalistes, ici, la plupart du temps, ce sont des gens qui ont fait des études à l’étranger, parlent des langues étrangères, savent ce qui se passe à l’étranger. On voit donc bien que « occidentalisation » ne veut pas dire acceptation des règles générales et qu’au contraire, pour se faire une place au soleil, on est prêt à tricher sur ces règles comme d’autres ont pu le faire à certaines époques.

Qu’est-ce qui domine la session parlementaire qui s’ouvre ?

La question sociale. L’idée globale qui traverse toute la société chinoise c’est que le mode de développement économique doit changer. Par le passé, c’était l’étranger qui tirait la croissance chinoise par les investissements et les exportations mais cela la rend trop dépendante et accroit les inégalités, gène le développement d’une classe moyenne qu’on imagine comme une masse de gens modérée et conciliante, dans le sens de la société harmonieuse désirée. Pour développer cette classe-là, il faut que ceux qui ont les plus bas revenus comme les ouvriers migrants venant des campagnes puissent se hisser un peu plus haut. Ceci veut dire stimuler la demande intérieure par l’augmentation des salaires, améliorer la protection sociale car les gens épargnent énormément par crainte de l’avenir, pour leur santé ou leur retraite. L’idée, c’est de sécuriser la société en la rendant un peu plus égalitaire, créer une masse de classe moyenne qui permettra peut être aussi finalement une certaine évolution politique.

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Personne à contacter Re: Impact de la révolte arabe

Message par Daûphin_zz_47 Lun 7 Mar - 14:09

Un assaut qui mobilise les syndicats américains

Impact de la révolte arabe  29722610


(New York) Se peut-il que l'assaut dont font l'objet les employés du secteur public dans certains États américains, dont le Wisconsin et l'Ohio, finisse par profiter au mouvement syndical des États-Unis?


La réponse ne fait pas de doute, à entendre certains chefs syndicaux, dont Richard Trumka, président de l'AFL-CIO, plus grande fédération syndicale américaine.

«Nous n'avons jamais vu l'incroyable solidarité dont nous sommes aujourd'hui témoins, a-t-il déclaré la semaine dernière devant des journalistes. Nous sommes en train de gagner ce débat.»

Andy Stern, ex-président du SEIU (Service Employees International Union), a ajouté: «Il n'y a pas seulement un degré incroyable de solidarité, mais également une appréciation du fait que les gens sont attaqués, et que la façon dont les gens qui ont moins de pouvoir en obtiennent davantage passe par l'union de leur force.»

Lorsque Trumka et Stern parlent de solidarité, ils ne font pas seulement référence aux manifestations des employés publics du Wisconsin contre un projet de loi qui les priverait d'une grande partie de leurs droits à la négociation collective.

Ils font également allusion à l'opinion publique américaine. Dans plusieurs sondages publiés au cours des derniers jours, environ six Américains sur dix ont exprimé leur opposition à l'affaiblissement des droits des employés du secteur public à une convention collective.

D'autres États du Midwest, dont l'Ohio et l'Indiana, se préparent également à adopter des projets de loi qui réduiraient les acquis et droits syndicaux des employés du secteur public. Comme au Wisconsin, ces mesures suscitent la contestation.

«Nous étions à la recherche d'une étincelle et l'étincelle nous a trouvés, a déclaré Thea Lee, directrice politique à l'AFL-CIO. Ce n'est pas le combat que nous cherchions, mais c'en est un que nous pouvons tourner à notre avantage.»

L'occasion de raviver la flamme du mouvement syndical n'arrive pas trop tôt aux États-Unis, où le nombre de syndiqués est en baisse depuis des décennies. Dans son rapport annuel, le Bureau des statistiques du travail a estimé ce nombre à 14,7 millions en 2010, soit 11,9% des travailleurs américains. En 1983, le nombre d'employés syndiqués aux États-Unis s'élevait à 17,7 millions, ou 20,1% de l'ensemble de travailleurs américains, selon le Bureau des statistiques du travail.

Les employés du secteur public représentent aujourd'hui un peu plus de 50% des syndiqués américains.

Capacité de mobilisation

Les gouverneurs républicains de plusieurs États disent devoir s'attaquer aux acquis et droits syndicaux des employés du secteur public pour réaliser des économies et combler leurs trous budgétaires. Les sondages indiquent qu'une bonne partie des Américains sont d'accord avec eux pour réclamer une réduction de la rémunération des employés publics.

Mais plusieurs Américains voient dans l'assaut contre le droit de négocier des conventions collectives bien plus qu'une volonté de réduire les dépenses publiques. Ils reconnaissent là une stratégie pour affaiblir le mouvement syndical et diminuer son influence sur la politique. Car même si le nombre d'employés syndiqués ne cesse de chuter aux États-Unis, les syndicats demeurent un des alliés les plus fidèles et précieux du Parti démocrate, qui profite de leur argent et de leur capacité à mobiliser leurs membres à l'occasion des élections.

Le mouvement syndical a démontré sa capacité de mobilisation au Wisconsin, où se déroule une bataille dont l'importance dépasse largement les frontières de cet État. De nombreux commentateurs ont déjà établi un parallèle entre les manifestations qui ont lieu depuis trois semaines à Madison, capitale du Wisconsin, et l'émergence du Tea Party au début de la présidence de Barack Obama.

Quatre mois après les élections de mi-mandat, l'idée que les nouveaux gouverneurs républicains du Wisconsin, Scott Walker, et son collègue de l'Ohio, John Kasich, ont outrepassé leur mandat fait donc son chemin. En Ohio, un représentant républicain a même reconnu que son parti pourrait être puni en 2012 pour sa décision de dépouiller les policiers et les pompiers de leur droit à une convention collective.

En attendant, la bataille du Wisconsin se poursuit. La semaine dernière, le gouverneur Walker a menacé de licencier 1 500 employés de l'État si les 14 sénateurs démocrates exilés en Illinois ne reviennent pas à Madison pour participer au vote sur le projet de loi controversé.

De leur côté, des dizaines de milliers de manifestants se sont de nouveau rassemblés devant le Capitole de Madison samedi pour encourager les employés publics et sénateurs démocrates du Wisconsin à continuer à tenir tête au gouverneur Walker.

«Madison n'est que le début», a déclaré à la foule le documentariste Michael Moore, qui a comparé la contestation du Wisconsin à la révolte d'Égypte.

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Message par Daûphin_zz_47 Lun 28 Mar - 13:01

PÉTROLE/Asie: le brut en hausse, toujours soutenu par la Libye (105,55 USD)

Singapour (awp/afp) - Les cours du pétrole étaient de nouveau en hausse lundi dans les échanges électroniques en Asie, toujours soutenus par la situation au Proche-Orient et en Afrique du Nord, notamment en Libye, au Yémen et en Syrie, ont indiqué les analystes.

Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai, gagnait 15 cents à 105,55 USD. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en mai gagnait 25 cents à 115,84 USD.

La hausse des cours s'explique "principalement par la propagation de l'instabilité politique. Au cours du week-end, les choses se sont aggravées en Syrie et au Yémen", a déclaré Jason Feer, analyste au cabinet de recherches Argus Media à Singapour.

Dimanche, les habitants de Syrte ont fui la ville natale du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, dans la crainte de raids aériens de la coalition et de l'arrivée des rebelles qui avancent rapidement vers l'ouest profitant de la débandade des forces gouvernementales.

Selon les insurgés, les champs pétroliers des régions qu'ils contrôlent produisent actuellement 100'000 à 130'000 barils par jour. L'opposition projette d'exporter du pétrole d'ici "moins d'une semaine", a déclaré un porte-parole rebelle, Ali Tarhoni, ajoutant que la rébellion a délégué au Qatar la commercialisation.

En Syrie, des renforts militaires sont entrés à Lattaquié, a indiqué la presse syrienne, pour déloger des insurgés qui tirent à partir de toits et de voitures contre les forces de sécurité et les passants.

Au total, depuis vendredi, dans cette cité multiconfessionnelle du littoral, 13 militaires et civils ainsi que deux insurgés ont été tués, a indiqué la principale conseillère du président, Boussaïna Chaabane.

Au Yémen, le président Ali Abdallah Saleh, confronté depuis fin janvier à un mouvement de contestation populaire réclamant son départ, a perdu le soutien d'une partie de l'armée, de puissantes tribus et d'importants dignitaires religieux.

Vendredi, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai a terminé à 105,40 dollars, en recul de 20 cents par rapport à la veille.

A Londres en revanche, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a cédé 13 cents à 115,59 dollars.

(AWP/28 mars 2011 06h30)

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Message par Syfou Lun 25 Avr - 10:00

Le «printemps arabe» inquiète les Israéliens

Ils redoutent un changement des règles du jeu au profit de l'Iran ou des islamistes.

Impact de la révolte arabe  59dc6010

À Jérusalem :

La vague de contestation qui déferle sur le monde arabe ne cesse d'inquiéter les dirigeants israéliens. «Le printemps arabe pourrait virer en un hiver iranien»: le premier ministre a usé de cette métaphore saisonnière lors d'une interview à l'AFP pour résumer les périls qui se profileraient à l'horizon. En d'autres termes, l'aspiration à la démocratie et la déstabilisation des régimes arabes en place risquent de faire le jeu de l'Iran - l'ennemi numéro un de l'État hébreu - et des islamistes, notamment en Égypte. Les responsables israéliens estiment que les Iraniens ont renforcé leur stratégie d'encerclement à l'aide de leurs alliés, le Hezbollah libanais au nord et les islamistes palestiniens du Hamas au sud, dans la bande de Gaza.

La grande inconnue porte désormais sur l'Égypte. Les déclarations des successeurs de Hosni Moubarak, qui était considéré comme le meilleur garant du premier accord de paix conclu par Israël avec un pays arabe, sont scrutées à la loupe. Lors d'une rencontre la semaine dernière avec des ambassadeurs européens, Benyamin Nétanyahou s'est dit «très préoccupé par certaines voix que nous entendons depuis peu en Égypte». Une allusion à des propos jugés «hostiles» de Nabil al-Arabj, le chef de la diplomatie égyptienne, et à des manifestations anti-israéliennes au Caire. Autre «signe»: les nouvelles autorités égyptiennes ont annoncé, comme le réclamaient notamment les Frères musulmans, leur intention de renégocier le prix du gaz naturel égyptien vendu à Israël, qui aurait été «bradé» sous Hosni Moubarak.Les commentateurs ne manquent pas non plus de souligner que les protestations en Syrie, un pays officiellement en «état de guerre» avec Israël, ne constituent pas forcément une bénédiction. Comme le souligne par exemple Eyal Zisser, un doyen de l'université de Tel-Aviv et spécialiste de la Syrie, «rien ne dit que ce qui pourrait venir après le président Bachar el-Assad ne serait pas encore pire, sous la forme d'al-Qaida ou d'une situation anarchique comme en Irak». L'opinion publique est également très réservée. Selon plusieurs sondages, plus des deux tiers de la population estiment que les changements en cours dans le monde arabe ne sont «pas bons pour Israël».

Réflexion sur l'Égypte

L'armée, de son côté, commence elle aussi à prendre en compte un possible changement des «règles du jeu» régionales. Le nouveau plan stratégique, couvrant une période de cinq ans, que le général Benny Gantz, le chef d'état-major, peaufine actuellement est basé sur le scénario d'une guerre sur plusieurs fronts. L'Iran et son programme nucléaire ainsi que la Syrie, le Hamas, le Hezbollah sont perçus sans surprise comme les menaces les plus évidentes. Pour éviter tout motif de tension avec Le Caire, les militaires ont en revanche pris soin de ne pas dévoiler leurs intentions concernant un possible déploiement de renforts le long de la frontière avec l'Égypte, une région où le dispositif de défense avait été réduit au minimum depuis trois décennies. Selon les commentateurs, les militaires israéliens commencent à «réfléchir» à l'hypothèse d'un conflit à l'avenir avec l'Égypte et aux moyens d'y faire face.

Par Marc Henry

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Message par Sphinx Dim 22 Mai - 20:58

DU PRINTEMPS ARABE AU PRINTEMPS EUROPÉEN .L'ESPAGNE TOUCHÉE .LE MOUVEMENT CONTINUE.

Avec la révolution espagnole, dont on voit le mouvement durcir de jours en jours, c'est une vague de fond que l'on voit déferler depuis la Tunisie sur toute l'Europe. Cette Révolution mondiale prend appui sur le désespoir d'une jeunesse éduquée qui constate qu'elle ne peut prétendre à un minimum de dignité.Pas de travail, pas de maison, ce que les parents ont eu, eux ne l'auront jamais. C'est une Révolution pour la dignité, pour le droit au bonheur.

Impact de la révolte arabe  H-20-210

Le printemps des révolutions: installation d' Effer Lecébé.

Mais que constatons-nous, que l'on soit français, espagnol ou tunisien ? La corruption gagne du terrain . La société est bloquée et une petite minorité profite de la mondialisation, des castes se constituent.Les fils ou les filles de ... accèdent à des postes grâce à des réseaux .

L 'education joue un rôle de moins en moins important dans l'accession à des postes, De jeunes gens qualifiés deviennent des "lumpen - intellectuels". On ne peut plus prétendre à rien, Se soigner ,travailler, se nourrir, se loger est devenu un privilège alors que manifester une conscience politique apparait comme un manque de maturité et de réalisme .Le jeune comme le vieux doivent obéir à cette nouvelle logique économique.

Dans un même temps,les partis politiques classiques voient leurs pouvoirs respectifs diminuer face à une mondialisation capitaliste qui dicte ses lois - lois du marché et non de la démocratie.

La révolution qui voit le jour en Espagne,sous un gouvernement progressiste , montre que la gauche en tant qu'idéologie a les mains liées par la loi du marché. Face à cette nouvelle situation, les indignés du monde entier pourraient agir pour un changement radical de société.

Pour une vraie démocratie ! Indignés du monde entier, unissez-vous !

"MBS"/ Mohamed Bouazizi Spirit. The Revolution must go on.

Impact de la révolte arabe  61342210

Mohamed Bouazizi Spirit : Installation, fil de fer, pommes, affiches - Effer Lecébé.

efferlecebe.canalblog.com

"L'effet papillon" est une expression qui résume une métaphore concernant le phénomène fondamental de réactions en chaine. Elle est parfois exprimée à l'aide d'une question : « Un simple battement d'ailes d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde ? » Au regard de cette théorie,le casque bleu plasticien a réalisé une installation évoquant les suites imprévues de la confiscation de l' outil de travail (une charrette et une balance ) de Mohamed Bouazizi le 17 Décembre 2010, par des agents municipaux en Tunisie. Son suicide par immolation a donné naissance à la chute du Président Ben Ali. Aujourd'hui ce sont les régimes autoritaires dans le monde arabe qui vacillent.

Dans cette nouvelle installation qui se veut être un "work in progress", composée d'un fil de fer et de pommes, les rebondissements successifs du fruit provenant de l'étal présumé de M.Bouazizi atteignent en son centre une affiche sur laquelle se trouve représenté le Président égyptien Hosni Moubarak .D'autres affiches apparaissent , collées au fur et à mesure des événements et des conversations et débats qui ont lieu en marge de cette exposition dans l'autre salle de la gallerie.
Impact de la révolte arabe  61823110

" Revolution in progress" suite : Installation
Impact de la révolte arabe  61974810

Impact de la révolte arabe  63130810

Impact de la révolte arabe  64888210 Arrow

Le dernier débat tenu eut pour thème : L' effet Bouazizi peut -il toucher la France ?



Suite à ce débat, une majorité de personnes (65 sur 117 ) décidèrent qu'une affiche de Nicolas Sarkozy soit collée dans le cadre de cette exposition.

"The butterfly effect" is an expression that summarizes a metaphor for the fundamental phenomenon of chain reactions. It is sometimes expressed with a question: A simple flap of a butterfly's wings can cause a tornado on the other end of the world? In light of this theory, the peacekeeper artist created an installation evoking the following and unexpected seizure of the tool (a cart and a scale) of Mohamed Bouazizi on December 17, 2010, by municipal officials in Tunisia . His suicide by immolation has led to the downfall of President Ben Ali. Today it is the authoritarian regimes in the Arab world who waver. In this new creation that wants to be a "work in progress" , consisting of a wire and apples, reaching successive twists ; in its center a poster on which is represented Egyptian President Hosni Mubarak. Other posters are sticked, as events go along - but also conversations and debates led in conjunction with this exhibition in the other room of the gallery.

The last debate was held on the theme : Can the Bouazizi effect reach France?

Following this debate, a majority of people (65 of 117) decided that a poster of Nicolas Sarkozy to be stuck in this exhibition.

Center of Contemporary Art, Paris - Entrée libre

Prochain débat : La fin d'un monde et le début d' un autre ? , jeudi 10 juin 2011 à 21h

Du fait d'un nombre limité de places , il est conseillé de téléphoner au centre entre 14h et 18h.

PAGE RÉACTUALISÉE LE 21 MAI , DU FAIT DE LA MANIFESTATION PLACE PUERTA DEL SOL DE LA JEUNESSE ESPAGNOLE.

Source:*http://lepost.fr
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Message par Sphinx Dim 24 Juil - 2:12

L’impact des révolutions arabes sur l’Afrique

Impact de la révolte arabe  000_pa10


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Message par ZIGHOUD Ven 26 Aoû - 3:39

La guerre médiatique d'Al Jazeera contre les régimes arabes 25/08/2011



La chaîne arabe Al Jazeera qui avait fait de la liberté d'expression sa devise (l'opinion et l'opinion contraire), s'est transformée le temps d'un Printemps arabe en véritable outil de propagande.

Depuis décembre 2010, Al Jazeera s'est transformée en un véritable outil de guerre médiatique, bouleversant sa programmation et annulant des émissions de débat contradictoire qui avaient fait sa réputation. La fermeture de ses bureaux en Tunisie, en Irak, au Koweït, en Syrie, au Maroc et bien avant en Algérie, ne l'a pas empêchée de distiller depuis Doha, une guerre sans images réelles mais surtout sans merci contre certains régimes arabes. Au nom d'une démocratie qui n'est pas applicable au Qatar, elle donne des leçons de démocratie, de liberté d'expression et de transparence dans un pays, dont l'armée est composée essentiellement de militaires soudanais naturalisés.

Loin de son professionnalisme reconnu et son objectivité saluée, Al Jazeera est tombée dans un cercle infernal de règlement de comptes avec des dirigeants arabes qui n'ont jamais accordé une quelconque importance à son action diplomatique dans le monde arabe. Ne disposant pas de reporter, dans les pays où il y a des troubles, Al Jazeera a réussi imposer les «images» vidéos prises avec des portables, par des «reporters» anonymes, rediffusées par les télévisions du monde entier. C'est devenu même une mode de diffuser des images amateures montrant des crimes dans des pays où il y a des troubles. Tout a commencé en Tunisie. Pendant plus d'un mois, Al Jazeera a été le seul média dans le monde à parler de l'affaire de Bouazizi. Confiné dans sa rubrique maghrébine à 22h, la médiation des événements en Tunisie s'est développée vers janvier 2011. dans le même temps où des émeutes éclatent en Algérie, Al Jazeera tente de mettre de l'huile sur le feu en faisant intervenir Abassi Madani pour récupérer le mouvement islamiste dissous en 1992, en vain, l'Algérie et sa jeunesse n'ont pas suivi. Al Jazeera va alors faire l'impasse sur la fameuse marche du 12 février à Alger, prétextant qu'elle était occupée avec la révolution égyptienne. Elle a cependant grandement contribué à chasser Ben Ali du pouvoir. Dans la foulée, Al Jazeera est dénoncée par WikiLeaks comme étant «un outil diplomatique efficace» selon une note de Joseph LeBaron, ambassadeur américain au Qatar, publiée le 6 décembre par le quotidien britannique The Guardian. Cette affirmation va renforcer encore plus son emprise sur les pays arabes qui n'ont pas réussi à contrer la machine médiatique Al Jazeera. La peur de la chaîne est devenue une certitude chez certains régimes autoritaires. Après la Tunisie, Al Jazeera s'est attaquée à un pharaon de la communication: l'Égypte, qui avec son célèbre Al Ahram, ses dizaines de télévisions privées et sa puissante chaîne publique Al Masrya, n'a pas résisté et a vu la chute des Moubarak. Celui-là même qui un jour, en visitant le siège d'Al Jazeera, l'avait qualifiée de boite d'allumettes. Après la chute de Moubarak, Cheikh Hamad bin Thamer Al Thani, instrumentalise sa chaîne pour faire tomber le président yéménite Ali Abdallah Saleh. Tout en zappant les révoltes au Bahreïn sous prétexte que ce sont des chiites. La campagne contre les régimes arabes se poursuivra avec la Libye puis la Syrie, diffusant toute image possible sur les révoltes dans ces deux pays. Mais Al Jazeera va outrepasser sa mission d'informer et devenir en Libye, la télévision des insurgés et du CNT. C'est à travers Al Jazeera que Abdeljalil, «homme de main» d'El Gueddafi dans le passé, héros et chantre de la démocratie aujourd'hui, lançait ses accusations sans preuve contre l'Algérie. Le Qatar offrira même le soutien logistique, financier et médiatique au CNT, sans pour autant montrer son véritable visage. Ce CNT, qui avait éliminé son plus valeureux chef militaire et trois de ses colonels, n'a pas été inquiété suite au silence d'Al Jazeera sur cette affaire. De fait, le mystère entoure toujours la mort du général Younès. Sur le plan communication le CNT s'est révélé un piètre communiquant. Il avait menti en déclarant en exclusivité sur Al Jazeera avoir capturé Seif el-Islam, avant d'être démenti par l'image et le son.
Pis encore, Al Jazeera diffuse de fausses images de liesse sur la place verte, alors que le lieu était toujours aux mains des hommes d'El Gueddafi. Al Jazeera n'a diffusé aucune image des bombardements de l'Otan ni les massacres de la population à l'entrée de Tripoli. La télévision qatarie était totalement dédiée aux rebelles et au mouvement terroriste ou les sympathisants d'Aqmi. Loin d'être une télévision d'opinion Al Jazeera s'est dangereusement transformée en média de propagande.

Adel MEHDI

http://www.lexpressiondz.com/internationale/137969-la-guerre-mediatique-d-al-jazeera-contre-les-regimes-arabes.html
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Message par Sphinx Dim 16 Oct - 23:44

Mobilisation limitée pour les indignés du monde entier

Impact de la révolte arabe  79530410


ppelés à protester contre l'impunité des banques, les indignés de tous les continents étaient appelés à protester ce samedi. Mais les foules n'étaient pas toujours au rendez-vous.

Ils ont poussé leur cri. Des milliers d'"indignés" se sont mobilisés samedi à travers le monde à l'appel du mouvement Occupy Wall Street pour dénoncer l'impunité dont bénéficient à leurs yeux banques et monde politique face aux sacrifices consentis par les populations pour cause d'austérité.

Inspirés par les révolutions arabes et les indignados précurseurs de Madrid, les premiers manifestants ont défilé en Nouvelle-Zélande et dans quelques régions d'Asie, suivis par les Européens, avant de laisser la place aux New-Yorkais.
Selon le réseau 15october.net, qui recense les appels à manifester, des rassemblements étaient prévus dans 951 villes à travers 82 pays.

La plupart des rassemblements sont cepebdant restés relativement limités, à l'exception notable de Rome où un cortège de dizaines de milliers de manifestants s'est étiré sur plusieurs kilomètres. La manifestation a basculé dans la violence quand plusieurs centaines d'émeutiers ont affronté les forces de l'ordre dans le centre de la capitale.

Environ 40 000 personnes se sont également mobilisées au Portugal, une moitié à Lisbonne, l'autre à Porto, deux jours après l'annonce par le gouvernement de centre droit de nouvelles mesures d'austérité.

En France, où se tenait parallèlement la réunion des ministres des Finances du G20, au pays de Stéphane Hessel, auteur d'Indignez-vous, qui a donné son nom au mouvement à travers le monde, la mobilisation est restée limitée.
En Espagne, des rassemblements nocturnes étaient prévus dans une soixantaine de villes. La foule s'est massée à la nuit tombée sur la Puerta del Sol, à Madrid, où les indignados avaient entamé leur mouvement en mai dernier, et des milliers de personnes se sont aussi rassemblées à Barcelone.

"Le peuple a une voix"

En Grèce, 4000 manifestants se sont à nouveau donné rendez-vous sur la place Syntagma, point central des manifestations qui se succèdent depuis des mois contre la cure d'austérité sans précédent que connaît le pays.
En Allemagne, les défilés ont rassemblé des milliers de contestataires à Berlin, Hambourg, Leipzig, et devant le siège de la Banque centrale européenne à Francfort. Des manifestants se sont également groupés sur Paradeplatz, la grande place de Zurich, capitale financière de la Suisse.
A Londres, quelque 2 000 personnes se sont réunies devant la cathédrale St Paul, dans la City. Joe Dawson, un ancien développeur de produits à la banque Barclays âgé de 31 ans, était accompagné de ses deux enfants de 10 et 8 ans pour leur montrer que "le peuple a une voix". "Je ne suis plus passif désormais, et je ne veux pas qu'ils le soient. J'ai quatre emplois à temps partiel. Je prends n'importe quoi", a-t-il expliqué.
Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, s'est adressé à la foule. "J'espère que ce mouvement aboutira au même processus que ce que nous avons vu à New York, au Caire et en Tunisie", a-t-il dit.

Défilé à Los Angeles

A New York, 5 000 personnes ont défilé en direction de Times Square, où des indignés campent depuis le 17 septembre. "On a été liquidés, les banques ont été secourues!", ont-ils scandé. La police a annoncé l'arrestation de 69 personnes, dont 42 ont été interpellées pour avoir bloqué un trottoir. Certains ont fait valoir le manque de place entre le cordon de policiers anti-émeutes qui se dressait face à eux et les autres manifestants qui se pressaient derrière. Cinq mille personnes ont également défilé dans les rues de Los Angeles avant un rassemblement devant l'Hôtel de Ville.
A Melbourne, où était donné le coup d'envoi de cette journée de mobilisation mondiale, un millier de personnes se sont réunies sur une place du centre-ville. Quelque 2 000 manifestants, des représentants de la communauté aborigène, des syndicalistes et des militants communistes, se sont également rassemblés à Sydney.
Les manifestations sont restées limitées à quelques centaines de personnes en Asie, de Tokyo à Manille, Taipeh ou Hong Kong.

lexpress.fr
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Message par ZIGHOUD Mar 8 Nov - 20:39

Les autorités syriennes ont accusé les États-Unis d'être impliqués dans "les évènements sanglants" en Syrie et ont demandé l'aide de la Ligue arabe, dans une lettre adressée à l'organisation panarabe, selon un communiqué de la Ligue publié lundi.

Dans cette lettre, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, accuse Washington d'être "impliqué actuellement dans les évènements sanglants en Syrie" et demande à la Ligue de "condamner cette implication" et de "faire le nécessaire pour y mettre fin".

Plan arabe de sortie de crise

La Syrie, qui avait accepté "sans réserve" mercredi un plan arabe de sortie de crise, réclame parallèlement l'aide de la Ligue "pour créer l'atmosphère appropriée pour appliquer l'accord", selon le communiqué. Le plan arabe de sortie de crise prévoit un arrêt total des violences, la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la répression, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation des observateurs et médias, avant l'ouverture d'un dialogue entre le régime et l'opposition.

Mais, depuis son acceptation par Damas, les forces du régime ont continué les opérations sécuritaires, faisant plus de 70 morts en majorité à Homs (centre). Face à l'escalade de la répression, la Ligue arabe a accusé le pouvoir syrien d'avoir failli à ses engagements et a annoncé une réunion "d'urgence" le 12 novembre au Caire. L'opposition syrienne a appelé de son côté lundi à une "protection internationale" des civils en parlant de "massacres barbares" à Homs
SOURCE AFP
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