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Révolte Arabe

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Personne à contacter Révolte Arabe

Message par Daûphin_zz_47 Jeu 3 Mar - 13:06

Libye, Bahreïn, Yémen... la révolte des peuples arabes

L'évolution, heure par heure, de la contestation dans les pays arabes

Jeudi 3 mars

12h30- Bruxelles Le Journal officiel de l'UE publie un règlement imposant des sanctions au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et à 25 de ses proches.

11h55 - Paris L'ex-ministre PS de la Défense Paul Quilès réclame de nouveau la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, pour contrer la "folie de Kadhafi" qu'il compare à Hitler.

11h35 - Bratislava Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle annonce que l'Allemagne va envoyer trois bateaux pour ramener en Egypte quelque 4.000 réfugiés essentiellement égyptiens.

11h25 - Athènes Le porte-parole de la base militaire américaine en Crète, Paul Farley. Environ quatre cent Marines américains arrivés mercredi sur la base militaire américaine de Souda à la Canée, en Crète (Grèce), a indiqué jeudi à l'AFP,

11h25 - Bruxelles La Belgique annonce qu'elle va débloquer un million d'euros d'aide d'urgence pour répondre à la crise humanitaire.

11h20 - Bruxelles La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton convie les ministres européens des Affaires étrangères pour une réunion extraordinaire consacrée à la Libye le 10 mars, à la veille d'un sommet des 27 sur le même sujet.

10h45 - Bruxelles L'Otan réaffirme qu'elle ne prévoit pas d'intervenir en Libye mais se prépare "à toute éventualité".

10h35 - Le Caire Le Premier ministre Ahmad Chafic démissionne.

10h35 - Madrid Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo va ouvrir une enquête contre 10 à 15 responsables libyens suspectés de "crimes contre l'humanité", pour des faits "très graves" contre la population civile.

10h30 - Brega Une frappe aérienne vise Brega.

8h20 – Sanaa L'opposition yéménite et des chefs religieux proposent au président Ali Abdallah Saleh un plan de sortie de crise prévoyant son départ avant fin 2011, annonce un porte-parole de l'opposition parlementaire.

6h10 - La Haye Trois soldats néerlandais ont été faits prisonniers dimanche par des hommes armés lors d'une opération d'évacuation de civils en Libye, apprend-t-on auprès du ministère néerlandais de la Défense.

4h30 - Caracas Le président vénézuélien, Hugo Chavez, s'est entretenu avec le numéro un libyen Mouammar Kadhafi d'une proposition d'envoi d'une mission internationale de paix pour régler le conflit en Libye, annonce le ministre vénézuélien des communications, Andres Izarra.

Mercredi 2 mars

23h50 - Montevideo La santé économique des pays arabes en proie à des révoltes populaires dépendra en partie de la prochaine saison touristique, notamment en Egypte et en Tunisie, a souligné à Montevideo en Uruguay le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn.

22h30 - Washington L'Iran cherche à contacter les oppositions arabes pour influer sur l'issue des événements, déclare la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton en citant les situations en Egypte, à Bahreïn et au Yémen.

20h45 - New-York Les prix du pétrole se sont une nouvelle fois envolés mercredi, le baril de référence gagnant 2,60 dollars à 102,23 dollars alors que les affrontements se poursuivaient entre l'opposition et le pouvoir enLibye, faisant craindre pour la production du pays.

19h00 - Le Caire La Ligue arabe indique qu'elle pourrait soutenir la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Libye, tout en restant opposée à une intervention militaire dans le pays.

18h45 - Washington La secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, déclare que les Etats-Unis sont encore "loin d'une décision" sur l'opportunité d'instaurer une zone d'exclusion aérienne en Libye.

18h40 - Genève L'Unesco annonce la rupture de ses partenariats avec la Libye.

18h25 - Paris La France décide d'envoyer le porte-hélicoptères Mistral vers la Libye pour participer à des évacuations de travailleurs égyptiens empêchés de rejoindre l'Egypte, dans le cadre des mesures décidées par l'Union européenne.

17h50 - Mascate Des Omanais forment un cortège de voitures dans Mascate en signe de soutien au sultan Qabous.

17h45 - Bagdad L'ex-Premier ministre irakien Iyad Allawi, dont la liste était arrivée en tête des législatives de 2010, annonce qu'il renonce à la présidence d'une nouvelle instance politique qui devait pourtant lui revenir en vertu d'un accord de partage du pouvoir.

17h40 - Washington Les Etats-Unis sont encore "loin d'une décision" sur l'opportunité d'instaurer une zone d'exclusion aérienne en Libye, déclare la secrétaire d'Etat Hillary Clinton en invitant à la prudence.

17h40 - Cité du Vatican Le vicaire apostolique de Tripoli a plaidé la cause des "quelque 2.000 réfugiés érythréens qui se trouvent à Tripoli", indique l'agence de presse vaticane Fides.

17h35 - Alger Deux partis boycottent l'ouverture de la session de Printemps du parlement.

17h25 - Le Caire Deux hauts responsables des Frères musulmans égyptiens doivent être libérés de manière imminente après avoir passé presque six ans en prison, déclare leur avocat à l'AFP.

17h20 - Amman Le roi Abdallah II de Jordanie a désigné un ancien ministre à la tête du cabinet royal, troisième poste en importance dans le pays, annonce le palais royal.

17h05 - Brega Un avion libyen tire deux missiles près d'une place à Brega (journaliste AFP)

17h00 - Brega La ville reprise par les insurgés selon l'envoyée spéciale du Nouvel Observateur Sara Daniel. (à suivre sur son compte twitter @saradaniel_obs)

17h00 - Malabo Un journaliste suspendu pour avoir évoqué la Libye en Guinée équatoriale.

16h20 - Paris Le nouveau chef de la diplomatie, Alain Juppé, appelle à "relancer" l'Union pour la Méditerranée "plus nécessaire que jamais", selon lui, pour permettre aux citoyens de sa rive Sud de vivre chez eux en connaissant démocratie et prospérité.

16h00 - Benghazi L'opposition libyenne, maître d'une partie de l'est du pays, appelle les Nations unies à autoriser des frappes aériennes sur les mercenaires de Kadhafi.

15h55 - Paris Le porte-parole du Nouveau Centre Jean-Marie Cavada affirme que la France doit prendre des initiatives pour que l'UE se prépare, dès maintenant, à l'arrivée de réfugiés en provenance des pays arabes en révolte.

15h50 - Londres La Grande-Bretagne annonce le lancement d'une opération d'évacuation par avion de milliers d'Egyptiens réfugiés à la frontière tunisienne avec la Libye.

15h40 - Paris La France réaffirme son opposition à une opération militaire en Libye, qui risquerait de "ressouder contre le nord de la Méditerranée les peuples arabes", affirme Alain Juppé à l'Assemblée nationale.

15h40 - Benghazi (Libye) Les forces de Kadhafi ont repris Brega au sud de Benghazi. Le terminal de Brega dessert en essence toutes les villes de la cote libyenne, indique sur son compte twitter (@saradaniel_obs) l'envoyée spéciale de l'Obs Sara Daniel.

15h35 - Rome Le PAM annonce un plan d'aide d'urgence de 38,7 millions de dollars pour la Libye.

15h35 - Paris Tunisie: l'agence Fitch abaisse la note d'un cran à BBB-, perspective négative.

15h20 - Paris La Ligue libyenne des droits de l'Homme annonce 6.000 morts depuis le début de l'insurrection en Libye.

15h20 - Benghazi Devant l'institut du Livre Vert, les habitants de Benghazi brulent les fascicules verts, bréviaires du régime.

15h20 - Tripoli L'ex-ministre libyen de la Justice va présider le "Conseil national" indique un porte-parole.

15h20 - La Haye Le procureur de la Cour pénale internationale annoncera jeudi des noms de personnes visées dans une enquête sur des crimes présumés commis en Libye, indique un communiqué de son bureau.

15h15 - Le Caire Les autorités égyptiennes affirment que deux navires de guerre américains sont en Méditerranée.

15h10 - Tripoli Mouammar Kadhafi : "Je ne quitterai jamais la Libye"

15h00 - Tripoli Mouammar Kadhafi affirme que le contrôle de villes par des rebelles ne peut se poursuivre.

15h00 - Le Caire Le sommet de la Ligue arabe, qui devait se tenir le 29 mars à Bagdad, a été reporté jusqu'à la fin mai en raison des troubles secouant la région, indique à l'AFP un diplomate arabe.

14h55 – Brega Une forte explosion ébranle la ville libyenne indique un journaliste de l'AFP.

14h50 - Tripoli Mouammar Kadhafi promet une amnistie à "tous ceux qui remettent les armes et rentrent dans leurs foyers".

14h40 - Tripoli Mouammar Kadhafi affirme que la production pétrolière en Libye est "au plus bas", et menace de remplacer les firmes occidentales par des sociétés de Chine et d'Inde.

14h35 - Brega Un porte-parole des insurgés libyens déclare une dizaine de tués à Brega.

14h25 - Tunis Tous les prisonniers politiques en Tunisie ont été libérés, annonce à l'AFP l'avocat tunisien Samir Ben Omar, membre de l'Association internationale de soutien aux prisonniers politiques.

14h25 - Varsovie L'Arabie Saoudite est capable de compenser tout manque de pétrole sur le marché global relevant des troubles en Libye, déclare à Varsovie le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Nobuo Tanaki.

14h10 - Tripoli Mouammar Kadhafi déclare que le gel des avoirs de l'Etat libyen relève "d'une usurpation et d'un vol de l'argent du peuple libyen".

13h50 - Tripoli Mouammar Kadhafi affirme qu'il y aurait "des milliers de morts" en cas d'intervention militaire étrangère en Libye.

13h30 - Aden(Yémen) Le Mouvement sudiste appelle ses partisans à se rallier à l'opposition réclamant la chute du président Ali Abdallah Saleh.

13h25 – Le Caire La situation en Libye est "catastrophique" affirme la Ligue arabe.

13h25 – Tripoli Mouammar Kadhafi affirme que la production pétrolière est au plus bas.

13h20 – Tripoli Mouammar Kadhafi: "Nous combattrons jusqu'au dernier homme et la dernière femme"

13h15 – Héraklion Plus de 2.000 Chinois et des centaines de Philippins évacués du port libyen de Misrata en Libye sont arrivés sur l'île de Crète (sud-est) indique une source policière locale.

13h15 - Tripoli Mouammar Kadhafi appelle l'ONU à envoyer une commission d'enquête en Libye

13h10 - Tripoli Mouammar Kadhafi accuse les médias étrangers de partialité.

13h10 - Bruxelles L'UE annonce l'envoi sa commissaire à l'aide humanitaire dans la région.

13h05 - Paris L'instabilité qui secoue plusieurs pays arabes risque d'aggraver la situation dans le Caucase russe estime le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

13h05 - Paris Mouammar Kadhafi a dit qu'il "se battra jusqu'au bout", affirme son ancien chef de protocole Nouri El-Mismari.

13h00 - Bruxelles Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso estime que les événements en Libye ont "montré que le colonel Kadhafi est partie du problème et non de la solution" et que le moment est "venu qu'il parte".

13h00 - Cité du Vatican Le pape s'est dit "préoccupé" par la crise en Libye, indique la directrice du Programme alimentaire mondial.

12h55 - Tripoli Mouammar Kadhafi accuse les "terroristes d'Al Qaïda" d'être venus en Libye depuis l'Afghanistant et l'Irak.

12h50 - Tripoli Mouammar Kadhafi: "Nous sommes face à une tentative de l'étranger d'humilier la Libye".

12h40 – Tripoli La foule présente au discours de Mouammar Kadhafi chante "Nous voulons Allah et Mouammar.

12h40 - Paris Jean-Marc Ayrault (PS) fait savoir qu'il a écrit au Premier ministre afin que "la France apporte, sans tarder, son assistance à la Tunisie et à l'Egypte pour faire face à l'afflux de réfugiés" en provenance de Libye.

12h35 - Tripoli Kadhafi félicite publiquement les Libyens pour la création des comités populaires en 1977.

12h30 - Tripoli Mouammar Kadhafi affirme avoir remis le pouvoir aux Libyens en 1977, indique Al Arabiya.

12h25 - Tripoli Mouammar Kadhafi participe à une cérémonie publique à Tripoli au cours de laquelle il devrait prendre la parole, indique la télévision officielle.

12h20 – Paris La France utilisera des rotations d'avions gros porteurs et un navire pour évacuer prochainement vers l'Egypte au moins 5.000 travailleurs égyptiens réfugiés à la frontière tuniso-libyenne annonce le ministère français des Affaires étrangères.

11h50 - Ajdabiya Deux personnes ont été tuées à Brega, une ville de l'Est de la Libye qui a été la cible d'une contre-offensive des forces du dirigeant Mouammar Kadhafi avant d'être reprise par les insurgés

11h30 - Ras Jedir Des réfugiés fuyant la Libye affluaient toujours en masse en Tunisie au poste-frontière de Ras Jedir, "au rythme de 10.000 par jour", selon le colonel Moez Dachraoui, chef du poste de commandement des pompiers, qui craint "une catastrophe humanitaire".

11h25 - Madrid Le gouvernement espagnol annonce qu'il va geler les biens du régime de Kadhafi en Espagne.

11h15 - Genève Une porte-parole du HCRU déclare qu'une foule s'étendant "sur des kilomètres et des kilomètres" venant de Libye se presse à la frontière tunisienne.

11h15 - Ajdabiya Les insurgés libyens affirment avoir repris le contrôle de Brega (est), cible d'une contre-offensive des forces du dirigeant Mouammar Kadhafi à 200 km à l'ouest de Benghazi.

11h00 - Téhéran Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad met en garde contre toute intervention militaire occidentale en Afrique du Nord et au Moyen-Oient, affirmant que dans ce cas les peuples de la région "creuseront les tombes" des soldats occidentaux.

10h55 - Tripoli Mouammar Kadhafi nomme deux nouveaux ministres à l'Intérieur et la Justice après le ralliement des anciens titulaires à l'insurrection.

10h45 - Ajdabiya Selon des témoins, les forces de Mouammar Kadhafi ont lancé des raids aériens sur la région d'Ajdabiya, contrôlée par les insurgés dans l'Est de la Libye.

10h40 - Koweït Les riches monarchies du Golfe envisagent de lancer une sorte de plan Marshall pour aider Bahreïn et Oman, les deux pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) en proie à des troubles.

10h35 - Dacca Le Bangladesh demande à ses milliers de ressortissants coincés en Libye, où ils travaillent sur des chantiers de construction, de rester dans ce pays, admettant ne pas avoir les moyens de les rapatrier.

10h35 Rome Près de 350 Tunisiens ont débarqué illégalement dans la nuit de mardi à mercredi sur la petite île italienne de Lampedusa, après une pause d'une semaine environ dans les débarquements en provenance de ce pays, annoncent les autorités locales.

10h35 - Rome Le ministre italien de l'Intérieur italien, Roberto Maroni, estime qu'il y a environ 1,5 million "d'immigrés clandestins" en Libye qui tentent de sortir du pays à l'ouest ou à l'est mais qui pourraient aussi se diriger vers l'Italie.

9h15 - Paris Le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez estime que l'afflux de migrants en provenance de Libye est "un vrai risque pour l'Europe qui ne doit pas être sous-estimé", assurant que la France est sur la même position que l'Italie.

8h15 -Tripoli Un camion-citerne est en feu à proximité d'un hôtel et un panache de fumée noire s'élève des lieux.

Mardi 1er mars

22h17 - New York Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait prendre de nouvelles mesures contre la Libye, en décrétant par exemple une zone d'exclusion aérienne, indique l'ambassadeur britannique à l'Onu, Mark Lyall Grant.

21h45 - New York L'Assemblée générale des Nations unies vote la suspension de la Libye du Conseil des droits de l'homme de l'Onu.

19h - Bruxelles Les Etats membres de l'Otan ont entrepris des consultations pour se préparer à "toute éventualité" pour répondre à la crise en Libye, indique une porte-parole de l'alliance atlantique, en soulignant qu'une zone d'exclusion aérienne nécessitera l'aval de l'Onu.

18h10 - Paris Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a quitté mardi peu avant 18 heures le Sénat où il assistait à un débat, indiquant être "convoqué par le chef de l'Etat, l'actualité internationale requiér(ant) à une réunion à l'Elysée la présence du ministre de la Défense".

17h20 - Paris L'agence de notation Fitch a de nouveau abaisse la note de la Libye, deux semaines après une première dégradation, de "BBB" à "BB", la relèguant en catégorie spéculative, citant des "conditions politiques et économiques chaotiques", selon un communiqué.

17h05 - Frontière Libye-Tunisie Les militaires loyaux au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ont renforcé la frontière avec le sud de la Tunisie qu'ils avaient désertée dimanche et lundi, selon des témoins. (AFP)

16h40 - Sanaa Le président Ali Abdallah Saleh a limogé les gouverneurs de quatre provinces dans le Sud et d'une cinquième dans l'Ouest du Yémen, où se déroulent de violentes manifestations contre son pouvoir, annonce un responsable.

16h30 - Washington L'établissement d'une zone d'interdiction de survol en Libye pour protéger la population des exactions du régime du colonel Kadhafi nécessiterait la destruction préalable des défenses anti-aériennes du pays, affirme le général américain commandant la zone.

16h20 - Paris Les deux avions civils français transportant des personnels médicaux et de l'aide médicale à destination de Benghazi dans l'est de la Libye sont arrivés 14 heures à l'aéroport du Caire, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

16h10 - Paris Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, assure devant l'Assemblée nationale qu'"aucune intervention militaire" ne se ferait en Libye "sans mandat clair des Nations unies".

15h50 - Téhéran Des affrontements ont éclaté mardi dans le centre de Téhéran entre manifestants de l'opposition et forces de l'ordre qui ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des rassemblements, a rapporté le site d'opposition Kaleme.com.

15h30 - Niamey Quelque 1.500 Nigériens ont déjà fui les violences en Libye voisine, où une insurrection affronte le régime de Mouammar Kadhafi, annonce le gouvernement à Niamey.

15h20 - Washington Le colonel libyen Mouammar Kadhafi va continuer à subir la pression de la communauté internationale, tant au plan économique que militaire, afin de le contraindre à quitter le pouvoir, assure l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice.

14h35 - Tunis Les ministres tunisiens de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ahmed Ibrahim, et du Développement régional et local, Ahmed Néjib Chebbi, annoncent séparément à l'AFP avoir démissionné du gouvernement de transition.

14h30 - Bruxelles Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'Union européenne se réuniront le 11 mars à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacré à la crise en Libye et en Afrique du Nord, annonce à l'AFP un diplomate européen.

14h20 - Genève Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov estime que la communauté internationale doit se concentrer sur la mise en oeuvre des sanctions décidées contre Tripoli par le Conseil de sécurité de l'ONU avant d'envisager une interdiction de l'espace aérien libyen.

14h10 - Tunis Reuters annonce la démission d'Elyes Jouini, ministre en charge des réformes économiques

14h10 - Tunis Le mouvement islamiste tunisien Ennahda, largement réprimé sous le régime de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali, a été légalisé, trente ans après sa fondation, annonce à l'AFP son porte-parole officiel, Ali El-Aryadh.

14h00 - Tripoli Une offensive des hommes de Kadhafi qui a duré plus de six heures a été repoussée par les "insurgés" à Zaouiya 50 km à l'Ouest de Tripoli, indique le journal espagnol El Pais.

13h45 - Berlin L'Allemagne réclame qu'un envoyé spécial de l'ONU soit dépêché en Libye pour y marquer "la présence" de la communauté internationale et gérer les besoins humanitaires, indique le chef de la diplomatie Guido Westerwelle.

13h45 - Ryad La Bourse saoudienne, premier marché financier arabe, a cédé 6,8% à la clôture, au milieu de craintes d'une extension des troubles dans la région, indiquent des courtiers.

13h30 - Moscou Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est un homme "politiquement mort" qui "n'a pas sa place dans le monde civilisé" et doit quitter le pouvoir, indique une source au Kremlin citée par l'agence Interfax.

13h30 - Sanaa Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, pourtant un allié des Etats-Unis, s'en prend au président Barack Obama, lui reprochant de vouloir dicter leur conduite aux pays arabes.

13h30 - Tunis Amnesty International qualifie de "meurtres" la mort de plusieurs personnes tuées en Tunisie dans la répression policière des manifestations ayant conduit à la chute du président Zine El Abidine Ben Ali réclame une enquête impartiale.

13h20 - Paris La France doit suivre sa "tradition" d'accueil des populations fuyant la guerre, "d'abord" en aidant la Tunisie à accueillir les réfugiés libyens, estime Benoît Hamon (PS), ajoutant qu'il n'y avait à ce stade "pas de flot" ou d'"invasion" de réfugiés en France et Italie.

13h00 - Genève La haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, met en garde les autorités yéménites contre toute "répression violente des manifestations", estimant que le peuple avait le droit d'exprimer sa "récrimination".

12h40 - Londres Les parts détenues par l'Etat libyen dans le groupe britannique d'édition Pearson, qui valent plus de 300 millions d'euros, font partie des avoirs contrôlés par Mouammar Kadhafi et gelés par le gouvernement britannique, annonce le groupe qui édite notamment le Financial Times.

12h35 - Berlin Le ministère allemand de l'Economie annonce le gel des avoirs en Allemagne d'un fils de Mouammar Khadafi, représentant un montant de 2 millions d'euros déposés auprès d'une banque privée.

12 h25 -Genève La haut commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, met en garde les autorités yéménites contre toute "répression violente des manifestations", estimant que le peuple a le droit d'exprimer sa "récrimination".

12h15- Téhéran Le procureur général iranien, Gholamhossein Mohseni Ejeie, dément l'arrestation et le transfert dans une prison de Téhéran des deux leaders de l'opposition réformatrice Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, rapporte l'agence Isna.

12h 20 -Aden Un ancien officier de la police et un militant sudiste armé ont été tués par les tirs de l'armée dans la localité de Habilayne, dans le sud du Yémen, indique un responsable local.

11h40 - Pékin Pékin lance un appel à l'arrêt des violences en Libye, d'où la grande majorité des Chinois ont été évacués, alors que l'insurrection contre le colonel Mouammar Kadhafi est entrée dans sa troisième semaine.

11h45 - Genève La situation à la frontière entre la Libye et la Tunisie atteint un niveau de "crise" après le passage de 70.000 à 75.000 personnes fuyant la répression de Tripoli depuis le 20 février, s'alarme le Haut commissariat des Nations unies aux Réfugiés (HCR).

11h10 - Dehiba L'armée libyenne a renforce sa présence à Dehiba, poste-frontière avec la Tunisie, dans l'ouest de la Libye, ont constaté des journalistes présents du côté tunisien. Des véhicules militaires et des soldats armés de kalachnikovs sont déployés à ce poste-frontière, qu'ils ont orné de drapeaux verts de la Libye.

Des véhicules militaires et des soldats armés de kalachnikovs se sont déployés à ce poste-frontière, qu'ils ont orné de drapeaux verts de la Libye.

10h40 - Vienne L'Autriche décide le gel des avoirs du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et de ses proches visés par les sanctions de l'Union européenne, annonce la banque centrale autrichienne.

10h15 - Téhéran Les familles des deux leaders de l'opposition réformatrice en Iran Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi maintiennent qu'ils ont bien été emprisonnés en dépit d'un démenti de la justice cité par l'agence Fars, selon les sites internet des deux dirigeants.

10h15 - Sohar Des blindés omanais dispersent sans violence dans la ville de Sohar des manifestants qui bloquaient le port et une route conduisant à la capitale Mascate, constate un photographe de l'AFP.

10h05 - Alger L'Algérie est "extrêmement préoccupée" par la situation en Libye, pays frontalier "important" où les institutions disparaissent de "manière visible et progressive", déclare le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci, cité par la presse.

9h55 - Sanaa Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, contesté par des manifestations populaires depuis le 27 janvier après 32 ans au pouvoir, accuse Israël et les Etats-Unis "d'orchestrer" la révolte arabe, dans des déclarations à la presse.

9h36 - Sanaa Une manifestation massive envahit le centre de Sanaa, à l'appel de l'opposition, pour réclamer le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh, selon le correspondant de l'AFP.

0h40 - Washington Les Etats-Unis appellent les autorités d'Oman à faire preuve de retenue face aux manifestants et à mettre en oeuvre un programme de réformes, indique le département d'Etat américain

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Personne à contacter Re: Révolte Arabe

Message par Sphinx Mar 19 Avr - 23:50

Les Révolutions arabes ont-elles lieu ?

L’intervention militaire en Libye, de même que toutes les tentatives plus ou moins transparentes de la part des capitales occidentales pour influer sur l’avenir des révoltes arabes, témoignent du caractère crucial que revêtent les enjeux économiques et sociaux du monde arabo-musulman pour les futurs rapports de forces et l’avenir de la planète. Ces actions extérieures doivent, sans nulle doute, être observées suivant des motifs à variables multiples et à plusieurs dimensions : nationales et internationales, en même temps que matériel et symbolique. Pour bien apprécier la situation actuelle, du point de vue de la France comme au niveau de la première puissance mondiale (dont la France est devenue l’allié inconditionnel depuis l’accès de Sarkozy à la Présidence), il faut réussir à imbriquer des strates explicatives apparemment disjointes, combiner des enjeux à première vue éloignés les uns des autres.

1. Campagne militaire et campagne électorale

L’hyperactivité de la France au niveau international peut d’abord s’interpréter comme étant une façon d’influer positivement sur la vie politique nationale en créant les conditions favorables à un rehaussement de l’image du Président de la République comme chef de guerre, à un moment où celui-ci en a bien besoin, eu égard à sa popularité d’une faiblesse historique. A ce premier niveau, c’est presque l’institution présidentielle elle-même qui est à sauver dans cette opération, dans la mesure où l’un des principaux griefs tenus à l’encontre du président actuel est qu’il aurait vulgarisé cette institution théoriquement noble par essence (le général de Gaulle en ayant fait constitutionnellement une survivance de la couronne monarchique par des moyens républicains). Ensuite, mobiliser une armée à un an d’une élection présidentielle n’est bien entendu pas anodin. Le président actuel cherche à se sauver, en tant qu’homme politique engagé dans une échéance conjoncturelle. Se mettre dans la position du chef de guerre, c’est se mettre par définition dans la posture de l’homme d’Etat soi-disant dégagé des contingences de la vie politique (pour mieux la dominer) ; c’est se donner de facto une stature de dirigeant mondial, face à un éventuel concurrent – Dominique Strauss-Kahn – dont l’image de marque repose presque entièrement sur l’importance de son poste de dirigeant du Fonds monétaire international (FMI). Enfin, il s’agit aussi de s’attaquer au pessimisme ambiant concernant la puissance de la France, comme de mettre du ciment entre les failles de la Nation à travers l’imposition d’une union sacrée (entre majorité et opposition, comme entre peuple et élite). Ce serait une action extérieure à finalité intérieure, nécessaire pour un dirigeant accusé par ses opposants politiques de susciter les polémiques, de lancer des provocations et de diviser les Français entre eux. D’une certaine façon, donc, nous pourrions dire qu’il y a précession de la campagne militaire sur la campagne électorale, la première jouant comme probable avant-scène de la seconde – l’éventuelle chute du « Guide de la Révolution » en Libye jouant potentiellement en faveur de la réélection du ‘‘guide de la coalition’’ en France. Mais c’est surtout une première raison pour ne pas considérer cette guerre civile comme une Révolution arabe.

2. Le système industriel technologique et son avenir

Le second référentiel à prendre en compte pour interpréter la situation internationale actuelle en général, et l’intervention militaire en Libye en particulier, est celui du système industriel technologique, de son pouvoir et de ses menaces. Rappelons-nous qu’avant la décision formelle d’intervenir militairement en Libye pour des raisons humanitaires, les informations qui faisaient les Unes des médias étaient relatives aux catastrophes naturelle et nucléaire au Japon. Rappelons-nous même que la prégnance absolue de ces informations alarmistes, concernant la fragilité structurelle du système industriel technologique, sensible au moindre évènement exogène, fut ce qui poussa l’intellectuel Bernard-Henri Lévy à prendre les devants pour remettre le sujet « Libye » en Une des journaux (dans un épisode où l’oligarchie comme classe détentrice des moyens de communication a pu se manifester avec éclat, dans une démonstration de marketing géopolitique dont le déchiffrage analytique reste à faire). A l’entendre, il était « minuit moins cinq » avant que le colonel Kadhafi ne prenne la ville de Benghazi et ne commette un crime contre l’humanité, et sa clairvoyance aurait poussé le courageux chef de l’Etat français à agir à temps (ce dernier étant par nature beaucoup plus enclin à écouter un grand philosophe plutôt qu’un simple élu de la Nation comme Paul Quilès par exemple). Nous ne nous attarderons pas sur la rencontre culturelle entre l’introducteur du marketing littéraire en France (Bernard-Henri Lévy selon Gilles Deleuze) et un pur produit du télémarketing politique hexagonal (Nicolas Sarkozy selon Pierre Musso). A la place, nous remarquerons simplement comment le « principe responsabilité », développé par Hans Jonas pour prévenir tout retournement de la technique contre l’homme en écartant autant que faire se peut une application technologique potentiellement néfaste dans ses effets (suivant la formule in dubio pro malo), fut pleinement utilisé dans le cas libyen, comme par procuration ‘‘civilisationnelle’’, mais sous les traits politico-humanitaires du devoir d’ingérence (prévenir tout retournement d’un homme politique contre sa population en écartant autant que faire se peut son action militaire forcément néfaste dans ses effets).

Ainsi, alors que l’heuristique de la peur devrait commander une interrogation radicale sur le fonctionnement et l’avenir des sociétés occidentales modernes, elle commanda une intervention militaire extérieure dont le but est le changement d’un régime du Sud de la Méditerranée. Comme si le catastrophisme qui devait concerner au premier abord l’Occident (sur la menace que fait peser la technologie nucléaire sur l’avenir de la Civilisation), s’était soudain concentré sur la situation en Libye, dans une exorcisation du péril technique par l’utilisation de la technique, l’intervention occidentale s’étant effectuée par le biais désormais habituel de la guerre technologique, avec notamment l’emploi de missiles de croisière … à l’uranium appauvri. En même temps, les révoltés tunisiens et égyptiens avaient consciemment activé quelque chose comme un « principe espérance » (Ernst Bloch), et avaient ainsi quelque peu perturbé les capitales occidentales, pour qui l’apathie des peuples arabes constituait un moindre mal, et qui par ailleurs doivent gérer l’indifférence politique de leurs propres peuples, en interne.

A l’inverse, le cas libyen fut pour ces capitales l’occasion d’activer le « principe responsabilité » par l’action militaire, qui immanquablement, volontairement ou non, vient rabattre le principe espérance (l’espoir, voire l’utopie) dans le champ de l’impossible – malgré le fait que cette action se justifie par la volonté d’accompagner le « printemps arabe » et d’assurer la défense de la population civile (ou peut-être même à cause de cette justification humanitaire mainte fois utilisée auparavant pour des raisons peu humanistes). Les élites en Europe et aux Etats-Unis craignaient (et continuent de craindre) la contagion mimétique de l’insurrection tunisienne à tous les peuples du monde arabo-musulman, comme une sorte de nuage politique radioactif. Et si, face au panache radioactif issu de la centrale nucléaire de Fukushima, ces élites ne peuvent strictement rien, face au panache politique issu de la dynamique populaire du Maghreb, elles tentent bien de faire quelque chose. Percussion de deux évènements concomitants (catastrophe nucléaire japonaise : guerre technologique en Libye), opposition de deux principes antagonistes (espérances tunisienne et égyptienne, responsabilité occidentale en Libye) : difficile, dans ce cadre de pensée, d’attribuer aux évènements libyens le nom de « Révolution arabe ».

3. L’humanitarisme, stade suprême du capitalisme

« Vu les coûts et les risques de l’intervention, nous devons chaque fois mesurer nos intérêts face à la nécessité d’une action. L’Amérique a un important intérêt stratégique à empêcher Kadhafi de défaire ceux qui s’opposent à lui. » Ces phrases d’Obama permettent au moins une chose : ne pas avoir à mobiliser les catégories traditionnelles du marxisme pour affirmer que la coalition internationale tentant « d’accompagner le printemps arabe » cache des rivalités matérielles de puissance. En effet, dans le cas qui nous intéresse, il suffit presque de prendre au mot les paroles des dirigeants occidentaux, qui parfois reconnaissent subrepticement l’existence subjective d’une harmonie préétablie, selon eux, entre le bien de l’Humanité et les intérêts de leurs Etats. Le conflit actuel en Libye est bien entendu à remettre dans un contexte général de lutte mondial pour le pouvoir, lutte dont l’un des objets et enjeux est la maîtrise des sources d’énergie et de ses moyens d’acheminement. Les évènements libyens ont débuté par une révolte populaire spontanée, qui a vite déviée du modèle tunisien pour dégénérer en une guerre civile, pour enfin se terminer par une action militaire menée de l’extérieur.

En outre, contrairement aux cas tunisien et égyptien, où les configurations des situations laissaient entrevoir grosso modo des schismes nets entre les peuples et leurs élites, et une homogénéité du mouvement contestataire, l’opposition libyenne ne s’identifie pas à l’ensemble de la population et comprend des entités différentes difficilement conciliables d’un point de vue analytique. Ce mouvement est probablement porté par un noyau dur, populaire et démocratique ; mais il est aussi porté par des combattants islamistes que chacun tente d’identifier et dont tout le monde se méfie.

De plus, il a une part incontestablement tribale, puisqu’il est porté par les clans libyens de l’Est, lésés par le partage inégalitaire des richesses du pays. Mais surtout, cette opposition est menée par d’anciens dignitaires de Kadhafi (comme Mustapha Abud Jalil et Abdul Fatah Younis), pour qui les droits de l’homme sont sûrement un vain mot, mais qui se sont retournés contre le colonel pour prendre le pouvoir. Début mars 2011 (selon le Wall Street Journal du 31), Barack Obama aurait signé un ordre qui autoriserait la CIA à effectuer des opérations en Libye pour renverser le Guide libyen. Le New York Times du 30 mars faisait état d’actions secrètes américaines (« C.I.A. Agents in Libya Aid Airstrikes and Meet Rebels » expliquent Mazzetti et Schmitt). Le début officiel des hostilités date du 19. La thèse officielle d’une aide humanitaire décidée en urgence en direction d’une population civile faible et isolée chancèle dès lors grandement. Il serait probablement possible de montrer en quoi les Etats-Unis ont un intérêt capital à contrôler la Libye, ou du moins de faire de cet Etat un satellite. Certes, ce pays n’assure qu’un peu moins de 2 % de la production mondiale de pétrole, mais celui-ci est de bonne qualité, d’extraction aisée, et rentable. L’inquiétude de Washington porte sur la Chine, qui offre dans tous les continents des alternatives à la domination occidentale.

En réaction, l’installation de « l’Africom » (Africa Command), fin 2008, a permis de placer presque toute l’Afrique sous le commandement américain, avec comme objectif implicite d’empêcher le continent noir de s’allier à la Chine. La « guerre humanitaire » pour sauver la population de Benghazi pourrait être interprétée comme un signal fort de concrétion institutionnelle de cet outil géopolitique majeur. Concernant l’Europe, les deux premiers clients du pétrole libyen étaient l’Italie et l’Allemagne, deux pays qui avaient signé le plus de contrats d’investissements et d’exportations avec la Libye. Or ces pays ont montré quelques réticences plus ou moins explicites quant à la participation à une coalition internationale. Pour l’Allemagne en particulier, qui entretient des relations économiques importantes avec les pays du Golfe, il est des « guerres humanitaires » qui méritent réflexion. La France et l’Angleterre n’ont pas su ou pu conclure de contrats juteux ; la France souhaiterait donc peut-être faire fructifier son arsenal militaire afin de compenser sa faiblesse économique par rapport à l’Allemagne, et rétablir ainsi un semblant d’équilibre sur le continent (suivant l’image classique du balance of powers chère à Kissinger). La constitution d’un axe Paris/Londres/Washington serait dès lors plus compréhensible, même en dehors d’une lecture idéologique atlantiste, comme une tentative de gagner par la force (militaire) ce qu’on a manqué par la ruse (économique, dans les cas français et anglais) ou échouer à faire accepter par la position (financière, dans le cas américain). Selon le journaliste Franco Bechis (dans le quotidien italien Libero du 23 mars), c’est dès octobre 2010 que les services français auraient préparé la révolte de Benghazi. Et des soldats anglais opéraient 3 semaines avant que l’ONU ne donne son mandat pour intervenir, selon Mike Hamilton dans le Sunday Mirror du 20 mars.

Nous assisterions donc, en fait, à une grande bataille stratégique à deux voies : entre l’Occident (USA en tête) et le reste du monde d’une part ; et entre les différentes puissances à l’intérieur même de l’Occident de l’autre. Ce mélange tenace d’humanisme discursif et de cynisme matérialiste est ce qui permet à Jean Bricmont de qualifier d’ « impérialisme humanitaire » les opérations militaires occidentales depuis les années 1980. Le terme est plutôt bien choisi, bien que l’idée impériale soit anthropologiquement étrangère à une civilisation occidentale postmoderne hyper-démocratique de masse reposant en partie sur une légitimation à basse fréquence de son existence (rien de romain ou d’antique dans la domination moderne). Mais le sens de l’expression est correct, si nous l’appuyons en plus sur la théorie des médiamensonges de Michel Collon, qui permet notamment de comprendre la soudaine « folie du régime » de Kadhafi aux yeux de notre élite politico-médiatique, probablement suivant le motif pluri-séculier du monopole occidental de la raison (raison qui tarde à s’activer sérieusement concernant les grandes menaces mondiales du XXIe siècle, comme celle que porte en soi l’existence d’un système de production entièrement technologique, ou le rapport marchand au monde, source d’immenses périls, et qu’impose l’Occident à la planète).

4. Géopolitique et échange symbolique

Les insurrections tunisienne et égyptienne n’étaient pas de vraies révolutions, au sens classique du terme, avec chefs, guérillas et batailles militaires (Lénine, dans son Etat et la Révolution, concluait des expériences révolutionnaires du XIXe siècle que la politique était uniquement l’art des rapports de forces). Ces insurrections étaient au contraire parties d’un geste sacrificiel et s’élaborèrent plutôt comme des « événements symboliques d’envergure mondiale qui mettent en échec la mondialisation elle-même » (Baudrillard, L’esprit du terrorisme). Les manifestants avaient eu l’intelligence suprême de ne jamais attaquer le système en termes de rapports de forces, comme dans l’imaginaire révolutionnaire occidental qu’impose le système, mais ont déplacé la lutte dans la sphère symbolique (défi de la rue, réversion de l’information, surenchère des revendications). Ils ont défié le système par un don (leur vie, leur mort) auquel ce système a répondu par son effondrement (la fuite panique de Ben Ali fut cependant plus spectaculaire que le retrait calculé de Moubarak).

La mort, dans ces deux premières insurrections, était mise en jeu symboliquement comme don final : le pouvoir semblait désarmé en répliquant par la force face à des martyrs héroïques. Ce furent des « révoltes à mains nues », alors que dans le cas libyen, la révolte fut vite à mains armées, passant rapidement de l’insurrection populaire à la guerre civile – et le pouvoir libyen pouvait sembler quelque peu légitime en répliquant par la force, tout comme la coalition occidentale tire sa légitimité de l’existence initiale d’un rapport de forces. Surtout, la présence de services occidentaux sur le terrain bien avant la « réaction spontanée face à l’éventuel drame humanitaire » corrobore à la perfection l’existence manifeste d’une obsession du système mondial à tourner toute forme de rébellion en un rapport de forces où justement, seule la technologie militaire (occidentale) peut avoir le dernier mot, et non pas l’échange symbolique don (de la mort sacrificielle du peuple) / contre-don (de la fin du pouvoir). A ce niveau d’analyse, l’intervention humanitaire de Paris, Londres et Washington pourrait apparaître comme une subtile continuation du projet néoconservateur de démocratisation du monde arabe par la force (le Grand Moyen-Orient de G.W. Bush). Les génies tunisien et égyptien avaient correspondu à une précession des événements sur le modèle occidental d’interprétation (grâce au sacrifice et à l’échange symbolique), alors que l’opération occidentale en Libye correspond, au contraire, à un simple enjeu géopolitique de domination matérielle (avec guérilla, rapport de pouvoir, force militaire, victoire des ‘‘insurgés’’, instauration d’un régime favorable à l’Occident, reproduction et renforcement du système mondial en cas de succès opérationnel). Les insurrections tunisienne et égyptienne s’accomplirent selon la matrice de la séduction (sacrifice suicidaire, d’un individu seul à un peuple uni), alors que la révolte libyenne échoue sous l’ordre de la production (arme, argent, technologie, division binaire de la société).

L’intervention occidentale voulait « accompagner le printemps arabe » – mais par sa nature, elle en signifie sa fin. Il ne s’agissait d’ailleurs pas d’un « printemps » avec les révoltes tunisienne et égyptienne (terme faisant référence à l’imaginaire révolutionnaire occidental du printemps des peuples européens de 1848), mais de mouvements uniques, de rébellions singulières ayant démontré la nudité du pouvoir ; et c’est peut-être même le but de cette opération militaire que de ramener la situation extraordinaire à un état de choses contrôlable, maîtrisable par les chancelleries occidentales : sauver l’idée du pouvoir.

Le Ministre français des Affaires Étrangères, Alain Juppé, a pu mettre en avant l’honneur de la France pour justifier la nécessité d’une intervention occidentale et la responsabilité du leadership militaire-humanitaire, se plaçant discursivement loin de l’intérêt stratégique. Mais force est de constater que cette intervention, cette responsabilité, ce don (d’un point de vue symbolique) vient précisément déshonorer ce au nom de quoi les Révoltes arabes avaient commencé : la volonté d’accéder à la majorité (presque au sens kantien, contre l’état de minorité dans lequel les élites des deux rives de la Méditerranée ont placé ces peuples depuis près d’un demi-siècle). L’Occident oblitère le fait que le ressentiment des peuples du Sud à son encontre ne provient pas que d’un découragement face à l’exploitation matérielle de leur terre, mais qu’elle a aussi pour origine « la haine de ceux à qui on a tout donné sans qu’ils puissent le rendre. Ce n’est donc pas la haine de la dépossession et de l’exploitation, c’est celle de l’humiliation. […] Et le pire, pour la puissance mondiale aussi, n’est pas d’être agressée ou détruite, c’est d’être humiliée. » (Baudrillard, Power Inferno) Or la puissance mondiale a justement été humiliée par les premières insurrections, qui la touchaient de façon presque directe (surtout dans le cas égyptien). Crainte de perturbation géopolitique mise à part, par ces premières révoltes, les peuples arabes se sont données à eux-mêmes ce que l’Occident rêvait de leur offrir (tout en jouant sur cette promesse intenable par essence) : la liberté. Et l’Occident humilié a comme profité du rapport de forces en Libye pour activer, par un réflexe quasi-pavlovien, son langage automatique structuré comme une guerre (lutte, conflit), et donner la victoire au ‘‘camp de la liberté’’. Or « le don unilatéral est un acte de pouvoir. Donner sans contrepartie possible, c’est occuper la position de Dieu » (Baudrillard). D’où la volonté explicite de la coalition occidentale, qui a bien sûr profondément conscience de l’existence d’un lien entre le don unilatéral et le pouvoir absolu, d’être épaulée par des armées d’Etats arabes : il s’agit de faire taire la mauvaise conscience issue de la volonté inavouée de ré-accéder à une position divine (dans une lutte mondiale pour la domination de la terre).

Le nom homérique de cette opération militaire, Aube d’une odyssée, mériterait une sémiologie mythologique de la raison technologique façon Roland Barthes, avec Rafale et Tornado comme Déesse Citroën des Temps Postmodernes, deus ex machina, l’aviation comme équivalent des cathédrales gothiques : création d’époque, conçue par des artistes inconnus, consommée dans son image par un peuple qui est censé s’approprier en elle un objet magique venu du Ciel pour offrir la liberté tant convoitée. C’est pourquoi les observateurs ont tant de mal à se positionner : l’action occidentale correspond à une injonction paradoxale telle que définie par Bateson (de l’Ecole de Palo Alto) dans sa théorie de la schizophrénie : « Le paradoxe (ici, une action militaire justifiée par un discours humanitaire) est un modèle de communication qui mène à la double contrainte » ; ordre absurde : le Guide libyen est sommé de disparaître et le peuple de se libérer en étant envahi par une autorité fleuretant entre la légitimité et l’illégalité. Lors de la seconde guerre du Golfe, Saddam Hussein devait démontrer qu’il n’avait pas d’armes de destruction massive, c’est-à-dire prouver une inexistence. L’Iran doit attester que son programme nucléaire ne sera pas à finalité militaire, c’est-à-dire démontrer une absence d’intention future. Le régime libyen, supporté par une partie de la population, doit tomber pour prouver qu’il n’est pas fou, c’est-à-dire se défaire rationnellement. Nouvel art de la guerre (postmoderne), opération de police mentale, mondiale : pression psychologique et terreur technologique.

Malgré les premiers éclats, tout reste encore à faire en Tunisie (où la « Révolution » est devenue une publicité touristique et où le virus du sondage a déjà infiltré la jeune démocratie, mais où la secrétaire d’Etat américaine fut accueillie par des centaines de manifestants hostiles mi-mars, et où un Tunisien s’est immolé par le feu à Sidi Bouzid tandis que le secrétaire général de l’ONU était en visite), comme en Egypte (où l’Amérique tente de garder le contrôle sur le ‘‘nouveau’’ régime grâce à la soumission d’une armée financée par le Pentagone). Le jeu en vaut la peine. Car tandis que l’Occident assiste à deux de ses pires cauchemars – sociopolitique au Moyen-Orient avec la révolte populaire contre des régimes conservateurs, et technoscientifique à l’Extrême-Orient avec la menace nucléaire – et tente de sauver non les habitants de Benghazi mais la diplomatie française, non le peuple libyen mais l’image de la France dans le monde, non le monde mais le récit, non la réalité mais la fiction d’une domination totale, pour les peuples du monde arabo-musulman l’objectif est symbolique : sauver l’honneur.

La salvation occidentale devait se faire par une Trahison des images à la Magritte (« Ceci n’est pas une pipe ») : « ceci n’est pas de l’impérialisme (mais de l’humanitaire) », « ceci n’est pas une catastrophe (mais un accident nucléaire) » : la carte n’est pas le territoire. « Pia frauss ! » se serait écrié Nietzsche, car ici il y a « impérialisme humanitaire », catastrophe accidentelle (d’origine naturelle) », « carte territoriale ». Pieux mensonge donc, en effet, car l’Occident n’a manifestement pas été capable de surmonter son XXe siècle et de dépasser la logique de pensée binaire aristotélicienne (principes d’identité, de contradiction et du tiers-exclu), afin d’atteindre un agir propre à la sémantique générale chère à Korzybski et d’échapper à la logique du rapport de forces, du conflit, de la guerre. Les premières insurrections arabes furent une humiliation pour l’Occident car elles furent une leçon de paix (i’salam).

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Personne à contacter Re: Révolte Arabe

Message par Syfou Jeu 5 Mai - 8:43

Chronologie de révolte arabe

1- La Révolte arabe entre 1916 et 1918

Révolte Arabe 030ara10
Soldats arabes en exercice arborant le drapeau de la Révolte arabe.

La Révolte arabe est la rébellion menée entre 1916 et 1918 par Hussein ibn Ali, chérif de La Mecque, afin de libérer la péninsule Arabique de l’Empire ottoman qui en occupait alors la plus grande part.

Inspiré de nationalisme arabe, il voulait ainsi créer un État arabe unifié allant d’Alep en Syrie à Aden au Yémen.



Conséquences

À l'issue de la guerre, les Britanniques ne peuvent tenir tous leurs engagements. En effet, ils ont également signé avec les Français les Accords Sykes-Picot qui donnent le contrôle de la Syrie et du Liban à ces derniers. Mais Damas a été libérée par Fayçal, qui s'est de plus fait proclamer roi de Syrie. Ils ont également promis au mouvement sioniste l'établissement d'un « foyer national juif » en Palestine, sans en définir précisément les limites géographiques. Les juifs revendiquent une partie du Liban et des territoires « libérés » par les Arabes à l'est du Jourdain.

La conférence de San Remo d'avril 1920 officialise le Mandat français de Syrie, dont l'armée française chasse les troupes chérifiennes en juillet. Elle officialise également le Mandat britannique de Palestine en mettant en avant dans ses termes et objectifs le projet sioniste. Les Arabes sont doublement lésés. Le traité de Sèvres, qui prolonge la conférence de San Remo, établit également le Mandat britannique de Mésopotamie.

Afin de respecter leur promesse, les Britanniques donnent le contrôle des territoires de leur mandat situés à l'est du Jourdain (Transjordanie) à l'émir Abdallah, un des fils d'Hussein. Ils mettent également Fayçal sur le trône du Royaume d'Irak, qui succède au Mandat de Mésopotamie. Ils fondent ainsi la dynastie hachémite.

Ces dispositions sont officialisées dans le Livre blanc de 1922, également connu sous le nom de « Livre blanc de Churchill ».




Grande Révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire

Révolte Arabe Palest10

La Grande Révolte arabe désigne la rébellion des Arabes palestiniens pour la création d'un État indépendant en Palestine mandataire. Elle était dirigée contre l'autorité mandataire britannique, les partis arabes la soutenant et contre l'immigration juive. Elle ne doit pas être confondue avec la Révolte arabe de 1916-1918 où les Arabes de la péninsule d'Arabie se révoltèrent contre l'autorité ottomane avec le soutien britannique

Cette révolte est un point culminant dans le combat des nationalistes palestiniens à l'époque du Mandat britannique et ses conséquences sont majeures dans le cadre du conflit israélo-palestinien et de la fondation de l'État d'Israël.

Son échec militaire aboutit au démantèlement des forces paramilitaires arabes et à l'exil de ses leaders. Il provoque le renforcement des forces paramilitaires sionistes, notamment avec le soutien des Britanniques, ainsi qu'une scission en leur sein, l'Irgoun considérant qu'il ne faut plus seulement se défendre contre les attaques arabes mais leur répondre. Au niveau politique, il pousse les leaders arabes envoyés en exil, parmi lesquels Hadj Amin al-Husseini à choisir le camp de l'Allemagne nazie à la veille de la Seconde Guerre mondiale. L'adoption par les britanniques du Livre blanc de 1939, qui impose l'arrêt de l'immigration juive en Palestine, est une victoire politique arabe partielle mais elle augmente encore le ressentiment de la communauté juive, qui sera d'autant plus accentué après la Shoah.

Les origines

Dès la fin du XIXe siècle, un courant important au sein des communautés juives mondiales, le sionisme revendique l'auto-détermination et la fondation d'un État juif en Palestine. En 1917, les Britanniques, par l'intermédiaire de la Déclaration Balfour annoncent leur soutien officiel au projet sioniste. Ils sont suivis en 1920 par la Société des Nations qui donne aux Britanniques un mandat en Palestine pour y favoriser l'immigration juive et la mise en place d'un « foyer national juif ».

La population arabe du pays ainsi que celles des pays voisins s'opposent néanmoins au projet. Des manifestations sont régulièrement organisées dans toute la Palestine dès 1919. En avril 1920, des émeutes font une dizaine de morts et près de 250 blessés à Jérusalem à la veille de la Conférence de San Remo qui doit avaliser le mandat. Après l'échec du roi Fayçal de la prise de contrôle de la Syrie dans lequel la Palestine aurait constitué une province, le nationalisme palestinien prend de l'ampleur. De nouveaux incidents éclatent en 1921 et en en 1929 tandis que les Arabes palestiniens revendiquent leur indépendance et réclament la fin de l'immigration juive dans le pays.

Ni les autorités mandataires, ni les commissions d'enquête envoyées par Londres, ni les conférences et les négations bilatérales ne parviennent à trouver une solution qui satisfasse les Juifs sionistes et les Arabes palestiniens.

Révolte

Un mois après le commencement de la grève, les Palestiniens avaient annoncé qu'ils ne paieraient plus les impôts. Dans le même temps l'insurrection armée était sporadique au tout début, mais elle deviendra nettement plus organisée par la suite.
La cible préférée des rebelles était un pipeline passant de Kirkouk à Haïfa, construit quelques années plus tôt. Ils ont aussi attaqué des lignes de chemin de fer, des trains, mais ils s'en sont aussi pris à des Juifs.

Il faut ici souligner le travail de sape du pouvoir nazi, récemment arrivé au pouvoir en Allemagne (1933). Hitler encouragea alors la propagande et les exactions (assassinats) commises sur la communauté juive (Yishouv). Le mufti Amin al-Husseini participa à ces appels au meurtre. À la même époque, des émeutes antijuives éclatent dans le monde arabe, mais aussi à Constantine (Algérie française), en 1934 (dizaines de morts, saccages, etc.). Tel Aviv est marquée par de violents incidents entre arabes et juifs.

De leur côté, les Britanniques font tout pour faire cesser la révolte, avec l'utilisation du couvre-feu et d'assassinats ciblés. Une partie de l'élite politique palestinienne a disparu avec la répression.

La violence a ensuite diminué à partir de 1936, pendant un an environ, suite à la proposition des britanniques de réunir une commission d'enquête, la Commission Peel, pour comprendre la raison de la révolte. Mais cette commission préconisait la création de deux États, un État arabe et un État juif. La proposition est alors acceptée par les sionistes : Chaim Weizmann et David Ben Gourion pensent se servir des gains territoriaux pour conquérir à terme toute la Palestine. Les Arabes, eux, refusent; Awni Abd al-Hadi déclare « Nous lutterons. Nous nous battrons contre le partage du pays et contre l'immigration juive. Nous n'accepterons aucun compromis ». Après ce rejet, la révolte reprend en 1937 , marquée par l'assassinat du commissaire Andrews à Nazareth. L'insurrection continue en 1938 et s'arrête en 1939. Les Britanniques décident de limiter l'immigration juive en Palestine et de limiter l'acquisition des terres par ces derniers.

Réponse

Avec la révolte, les Britanniques ont considérablement augmenté leur effectif militaire en Palestine. Pour mâter la révolte, ils décrètent notamment une politique de « détention administrative » (détention sans fait ni preuve) contre les élites politiques ou les personnes soupçonnées de soutien aux insurgés. La torture est utilisée dans les centres d'investigation des Arabes. Les britanniques utilisaient aussi les couvre-feux et une politique de destruction des maisons. Plus de 120 Arabes ont été condamnés à mort pendant la révolte et 40 ont été pendus. Beaucoup de chefs politiques palestiniens ont dû quitter la Palestine pour fuir la répression, ce fut par exemple le cas d'Amin al-Husseini.

. Au même moment, l'Irgoun décide de répondre à chaque attaque arabe par une attaque de même ampleur, voire plus.

Résultat

En dépit des 20 000 soldats britanniques, des 14 500 soldats venus en renfort, et de la Haganah, la révolte arabe s'est poursuivie pendant trois ans. Avant que l'ordre n'ait été rétabli en mars 1939, plus de 5 000 Arabes, 500 juifs et 200 Britanniques ont trouvé la mort. Amin al-Husseini, ayant dû fuir la Palestine en 1937, rejoignit l'Europe et reçut le soutien de l'Allemagne nazie.

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Message par Sphinx Mer 16 Nov - 0:58

Révoltes arabes "XXIème siècle " Arrow

Marx au XXIème siècle : sur les "révoltes arabes"

Le 5 novembre, les organisateurs du séminaire " Marx au XXIème siècle, l’esprit et la lettre ", ont invité Mikaïl Barah, directeur de recherche sur l’Afrique du nord et le Moyen-Orient à la Fondation pour les Relations Internationales et le Dialogue Extérieur. Il a livré ses réflexions sur " les révolutions arabes " et la " reconstruction " du Moyen-Orient, sujet brûlant d’actualité dans ce contexte électoral en Tunisie, et au vue de la prolongation des manifestations sur la place Tahrir, malgré les concessions faites hier, mercredi 23 novembre, par l’armée.

En introduction, c’est à une déconstruction des concepts médiatiques tels que " révolutions arabes " ou " printemps arabes " que Mikaïl Barah nous invite. Si, indéniablement, nous sommes face à une rupture, un tournant dans les évolutions que cette région a jusqu’à présent connues, il faut préférer au terme de révolution, celui de " révolte effective ". En effet, l’avenir restant incertain, il est encore trop tôt pour parler de révolution, concept impliquant une réforme pleine et entière, tant du régime que de la structure étatique et des pratiques politiques. Si un processus de transition peut s’observer, marqué par la destitution des gouvernants autoritaires, la Tunisie, la Lybie et l’Egypte, pays les plus avancés dans ces transformations, ne sont pas encore passés d’une configuration à une autre, et les attentes de démocratisation n’ont pas toutes été comblées.

D’autre part, Mikaïl Barah refuse le qualificatif " arabe " au vu de la diversité des événements et des spécificités propres à chaque pays, d’ailleurs revendiquées comme telles par les manifestants. Il rappelle ainsi à juste titre que, bien que des répercussions soient visibles dans un nombre important de pays, on est bien loin du scénario de tsunami régional qui bouleverserait toutes les situations en place.

Il substitue ainsi au terme trop général de " printemps arabe ", une typologie permettant de conceptualiser les différences entre les différents pays.
En bas de l’échelle se trouvent les pays aux transitions dites " relatives " dans la mesure où elles seront le fait des gouvernants. Relève notamment de ce groupe le Maroc, à la suite de la déclaration du roi Mohammed VI en faveur d’un changement constitutionnel. Si ces évolutions restent relatives, elles viennent rappeler que pour la première fois, les gouvernants du Moyen-Orient craignent pour leur pouvoir et ne se sentent plus protégés par leurs forces armées ou par les alliances qu’ils ont nouées avec des acteurs forts des relations internationales.

Viennent ensuite les pays engagés dans des " transitions de l’incertitude ", notamment la Syrie et le Yémen, pays pour lesquels les chances de réussir la transition s’amenuisent à mesure que le temps passe. A contre-courant des analyses présentes dans la presse, Mikaïl Barah rappelle qu’une partie importante de la population syrienne reste fidèle au gouvernement de Bachar Al-Assad . Si une volonté de changement existe, les syriens ne sont pas prêts à entamer une réforme trop hâtive ou qui servirait le jeu des occidentaux. La prise de position américaine en faveur des manifestants a ainsi largement décrédibilisé ces mouvements.
Formant un groupe à elle seule, celui des pays aux " transitions engagées mais difficiles " vient ensuite l’Egypte. Si le gouvernement de Moubarak est tombé, les frustrations de la population, notamment vis-à-vis de l’importance immuable du rôle de l’armée dans la vie politique, continuent de s’exprimer.
Enfin, le Tunisie et la Lybie relèvent du " scénario de la rupture ", même s’il est encore trop tôt pour présager de quoi la nouvelle donne sera faite.

http://www.nonfiction.fr/article-5219-marx_au_xxieme_siecle__sur_les_revoltes_arabes.htm


طارق رمضان حقيقة الربيع العربي

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Dernière édition par sphinx le Mer 7 Mar - 23:55, édité 1 fois
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Message par Sphinx Lun 12 Déc - 2:00

Louisa Hanoune,«La montée de l’islamisme dans les pays arabes boostée par les Américains»

Les interventions des participants à la Conférence internationale d’urgence intitulée “Contre les guerres d’occupation, contre l’ingérence dans les affaires internes des pays, en défense de l’intégrité et la souveraineté des nations” organisée hier, reflètent la vision diplomatique algérienne dans le dossier des révolutions des pays arabes et l’ingérence étrangère dans ces pays.

Affirmant que l’ingérence étrangère dans les pays arabes sous divers prétextes est un prélude pour organiser le pillage des richesses, la secrétaire du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, a affirmé lors de son intervention à l’ouverture de la conférence tenue conjointement avec l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) à l’hôtel Safir (ex-Aletti) que cette intervention est un «prélude» au droit des grandes puissances d’intervenir
militairement. Plus explicite, elle a affirmé que l’ingérence humanitaire sous divers prétextes est le prélude au droit pour les grandes puissances de s’immiscer dans les affaires internes des pays, d’intervenir directement sous couvert de l’OTAN pour organiser le pillage systématique des richesses naturelles et ressources des peuples et garantir de nouveaux marchés aux multinationales. Selon la secrétaire générale du PT,

l’ingérence dans les affaires internes des pays réside en outre dans l’attitude de la première puissance mondiale, les USA qui, en niant les souverainetés populaires et l’histoire de chaque pays, «décrète que les peuples du Maghreb et du Moyen-Orient doivent s’inspirer du modèle islamique turc». Pour Mme Hanoune, le message des grandes puissances qui «prétendent diriger le monde» est qu’«aucune nation n’est à l’abri».

Elle s’est interrogée justement sur la possibilité de l’existence du processus d’«afghanisation» de plusieurs pays du Maghreb et du Moyen-Orient. La conférencière a déclaré que l’Amérique, avec le soutien de la France, a réussi à faire des régions du Maghreb et d’Orient un modèle de l’islamisme turc.
Le mouvement islamique, a-t-elle ajouté, n’aurait jamais pu l’emporter en Egypte, en Tunisie et au Maroc, sans le soutien de l’impérialisme américain. La leader du PT a affirmé que l’Algérie s’est lancée aujourd’hui dans un processus de reconstruction démocratique. Le pays enregistre à cet effet une nouvelle dynamique de revendications sociales, mais de manière pacifique.

La même intervenante a relevé que l’Algérie a adopté une politique provocatrice envers les pays occidentaux, qui sont obligés d’appliquer une politique d’austérité pour servir les intérêts de certains groupes privés. L’Algérie a affiché ses objectifs pour relancer l’industrie du pays en se basant sur des politiques avantageuses comme celle adoptée dans les accords de partenariat avec des investisseurs étrangers, et qui limite leurs actions à 49% contre 51% pour les partenaires locaux.
La politique algérienne dérange les impérialistes
Ces mesures prises par l’Etat algérien, a affirmé Mme Hanoune, dérangent beaucoup les intérêts des pays européens et de l’Amérique, particulièrement après le refus de l’Algérie de l’établissement de la base d’Africom qui constitue selon elle «un danger et un risque d’intervention étrangère».

La première responsable du PT est revenue sur l’intervention étrangère dans plusieurs pays arabes et africains, notamment au Soudan, qui s’est soldée par une division du pays en 2010, la Somalie qui crève dans la misère, et l’Irak devenu un gisement de richesss naturelles pour l’Amérique.

Dans le même sillage, elle revient sur le «malheur» du pays voisin, la Libye. L’ingérence étrangère dans ce pays a été initiée à cause de ses richesses naturelles. Les pays de l’OTAN ont détruit toutes les institutions importantes du pays et font croire que leur reconstitution nécessite des budgets non négligeables afin de profiter du pétrole et des richesses de ce pays, comme ce fut le cas en Irak.

«Le peuple irakien a payé très cher l’intervention militaire des pays de l’OTAN», renchérit-elle. Evoquant le dernier triomphe du courant islamique dans les pays arabes, Louiza Hanoune est convaincue que c’est la nouvelle méthode trouvée par l’impérialisme américain pour s’incruster dans les affaires de ces pays, qui constituent une cible.

Pour sa part, la secrétaire générale de l’UGTA a souligné que c’est la première fois que les militants du PT et les adhérents à l’UGTA organisent ce genre de rencontre pour dire qu’il y a des forces qui refusent cette forme de colonisation, ajoutant que «les Occidentaux appliquent ce qui les arrange et rejettent ce qui ne les arrange pas».

A rappeler que cette rencontre d’envergure a regroupé des responsables politiques et syndicaux, des universitaires des pays du Maghreb et du Sahel, ainsi que des pays participant à l’offensive des interventions militaires étrangères. Les intervenants des 105 pays participants ont partagé les positions du PT vis-à-vis de l’intervention étrangère dans les pays arabes.

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Message par Syfou Lun 30 Jan - 0:26

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Message par Sphinx Mer 7 Mar - 23:56

Le dessous des cartes - Le monde arabe (arte)

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Message par Sphinx Jeu 14 Juin - 23:20

LES ENJEUX DE LA COMMUNICATION

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Message par Syfou Lun 8 Oct - 22:45

Révolte Arabe 55946310


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Message par Daûphin_zz_47 Jeu 1 Nov - 15:53

La folie démocratique Arrow

État d'urgence prolongé en Tunisie

Révolte Arabe AFP_121031_a21av_tunisie-soldats_sn635

Les vives tensions entre les salafistes et les forces policières ont entraîné le prolongement de l'état d'urgence en Tunisie, jusqu'en janvier 2013. La Tunisie est passée en quelques mois de la joute politique à la violence.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/10/31/007-tunisie-affrontements-salafsites-forces-ordre-mercredi.shtml
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Message par Syfou Lun 4 Mar - 22:06

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