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Opérations de la coalition internationale
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algeriedrs :: Forces conventionnelles et non-conventionnelles dans le monde :: Forces classiques dans le monde :: Forces armées dans le monde
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Opérations de la coalition internationale
Un F-15E américain s’est écrasé
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Les opérations de la coalition internationale mise en place pour faire respecter la résolution 1973 des Nations unies se sont poursuivies au cours de la nuit du 21 au 22 mars, en Libye avant de baisser en intensité dans les jours qui viennent.
Ainsi, la base navale de Bousseta, située à 10 km au à l’est de Tripoli, a été la cible d’un bombardement à 19h00 GMT, de même que la caserne servant de résidence au colonel Kadhafi. Sur le terrain, les forces loyalistes ont affirmé avoir repris la ville de Misrata, à 200 km de la capitale libyenne. D’après les insurgés, elles y auraient déployé des trois chars et des snipers. Toujours selon la même source, les combats auraient 40 morts et 300 blessés parmi les rebelles.
A Benghazi, les frappes aériennes de la coalition ont permis aux insurgés de reprendre le dessus sur les troupes loyalistes. « Si nous n’avions rien fait, Benghazi aurait fini dans un bain de sang. Bref, nous avons sauvé les civils de Benghazi » a déclaré Alain Juppé, le ministre français de la Défense. Cela n’a cependant pas convaincu son homologue allemand, Guido Westerwelle, qui reste sceptique quant à l’opportunité de cette intervention.
A l’ouest de Tripoli, c’est la ville de Zintan qui a été le théâtre de combats entre les insurgés et les forces du colonel Kadhafi. Ces dernières y disposeraient d’une quarantaine de chars et plusieurs maisons, ainsi qu’une mosquée, auraient été détruites.
Cela étant, le 21 mars, 4 F-16 belges ont effectué leur première mission au-dessus de la Libye, en respectant les « règles d’engagement spécifiques pour permettre la protection des civils » a expliqué Pieter de Crem, le ministre de la Défense d’outre-Quiévrain lors d’une séance plénière extraordinaire de la Chambre des députés. Au total , la Belgique compte mettre 6 appareils ainsi qu’un chasseur de mines à la disposition de la coalition. Toutefois, Bruxelles souhaite que l’Otan prenne la direction des opérations « dans les plus brefs délais ».
Par ailleurs, six avions F-16 norvégiens ont atterri sur la base de Souda, sur l’île de Crète, pour prendre part aux opérations. Selon l’état-major grec, 6 Mirage 2000-5 venus du Qatar sont attendus sur cet aérodrome militaire, ainsi que 3 Mirage 2000 français.
Enfin, la coalition a subi sa première perte, avec la chute d’un F-15E de l’US Air Force, dans le secteur de Beghazi (des photos sont disponibles sur le site du quotidien Telegraph). Selon l’US Africa Command (Africom), l’appareil n’a pas été touché par un tir hostile mais aurait été victime d’un problème technique. « Les deux membres d’équipage se sont éjectés. L’opération pour récupérer le deuxième membre d’équipage est en cours » a indiqué un porte-parole de l’Africom.
opex360.com
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Les opérations de la coalition internationale mise en place pour faire respecter la résolution 1973 des Nations unies se sont poursuivies au cours de la nuit du 21 au 22 mars, en Libye avant de baisser en intensité dans les jours qui viennent.
Ainsi, la base navale de Bousseta, située à 10 km au à l’est de Tripoli, a été la cible d’un bombardement à 19h00 GMT, de même que la caserne servant de résidence au colonel Kadhafi. Sur le terrain, les forces loyalistes ont affirmé avoir repris la ville de Misrata, à 200 km de la capitale libyenne. D’après les insurgés, elles y auraient déployé des trois chars et des snipers. Toujours selon la même source, les combats auraient 40 morts et 300 blessés parmi les rebelles.
A Benghazi, les frappes aériennes de la coalition ont permis aux insurgés de reprendre le dessus sur les troupes loyalistes. « Si nous n’avions rien fait, Benghazi aurait fini dans un bain de sang. Bref, nous avons sauvé les civils de Benghazi » a déclaré Alain Juppé, le ministre français de la Défense. Cela n’a cependant pas convaincu son homologue allemand, Guido Westerwelle, qui reste sceptique quant à l’opportunité de cette intervention.
A l’ouest de Tripoli, c’est la ville de Zintan qui a été le théâtre de combats entre les insurgés et les forces du colonel Kadhafi. Ces dernières y disposeraient d’une quarantaine de chars et plusieurs maisons, ainsi qu’une mosquée, auraient été détruites.
Cela étant, le 21 mars, 4 F-16 belges ont effectué leur première mission au-dessus de la Libye, en respectant les « règles d’engagement spécifiques pour permettre la protection des civils » a expliqué Pieter de Crem, le ministre de la Défense d’outre-Quiévrain lors d’une séance plénière extraordinaire de la Chambre des députés. Au total , la Belgique compte mettre 6 appareils ainsi qu’un chasseur de mines à la disposition de la coalition. Toutefois, Bruxelles souhaite que l’Otan prenne la direction des opérations « dans les plus brefs délais ».
Par ailleurs, six avions F-16 norvégiens ont atterri sur la base de Souda, sur l’île de Crète, pour prendre part aux opérations. Selon l’état-major grec, 6 Mirage 2000-5 venus du Qatar sont attendus sur cet aérodrome militaire, ainsi que 3 Mirage 2000 français.
Enfin, la coalition a subi sa première perte, avec la chute d’un F-15E de l’US Air Force, dans le secteur de Beghazi (des photos sont disponibles sur le site du quotidien Telegraph). Selon l’US Africa Command (Africom), l’appareil n’a pas été touché par un tir hostile mais aurait été victime d’un problème technique. « Les deux membres d’équipage se sont éjectés. L’opération pour récupérer le deuxième membre d’équipage est en cours » a indiqué un porte-parole de l’Africom.
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Re: Opérations de la coalition internationale
Washington regarde se lever « l’aube de l’odyssée » africaine
par Thierry Meyssan
Les frappes françaises sur la Libye ne sont pas une opération française, mais une sous-traitance de l’opération Odyssey Dawn placée sous l’autorité de l’US AfriCom. Elles n’ont pas pour objet de secourir les populations civiles libyennes, mais elles prétextent de la situation pour ouvrir la voie au débarquement des forces états-uniennes sur le continent noir, observe Thierry Meyssan.
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Au sommet de Londres du 2 novembre 2010, la France a décidé de faire Défense commune avec les Britanniques, qui dépendent des Etats-Unis.
Ce sont la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis qui ont proposé au Conseil de sécurité des Nations Unies le texte adopté en tant que résolution 1973, instituant une zone d’exclusion aérienne au dessus de la Libye.
Cette initiative doit se comprendre de deux manières :
Premièrement, Barack Obama ne souhaitait pas endosser vis-à-vis de son opinion publique intérieure une troisième guerre dans le monde musulman, après celles dans lesquelles son pays est embourbé, en Afghanistan et en Irak. Washington a donc préféré déléguer cette opération à ses alliés.
Deuxièmement, Nicolas Sarkozy—qui représente les intérêts états-uniens partisans de la « relation spéciale » entre Londres et Washington— s’est efforcé prioritairement depuis le début de son mandat de rapprocher les défenses françaises et britanniques. Il y est parvenu avec les accords de défense du 2 novembre 2010 et trouve dans la crise libyenne l’occasion d’une action commune.
Avec le retour dans le commandement intégré de l’OTAN, voté le 17 mars 2009 et acté au sommet de Strasbourg-Kehl, les 3-4 avril 2009, Nicolas Sarkozy a renoncé au principe d’une défense française indépendante.
Avec le Traité de Lisbonne, dont il revendique être l’un des principaux artisans, il avait déjà contraint l’Union européenne à renoncer à toute défense indépendante et à s’en remettre définitivement à l’OTAN.
Sa politique marque le triomphe, avec un demi-siècle de retard, du principe de la CED, jadis combattu par les gaullistes et les communistes.
Sous le prétexte de réaliser des économies d’échelle en période de crise, David Cameron et Nicolas Sarkozy ont liquidé les derniers acquis du front nationaliste gaullo-communiste et signé deux traités.
Le premier prévoit une coopération accrue ainsi que le partage et la mutualisation de matériels et d’équipements, dont les porte-avions. Surtout, il institue une force expéditionnaire interarmées conjointe, mais non permanente, composée de 3 000 à 3 500 hommes, susceptible d’être déployée, avec préavis, pour des opérations militaires bilatérales de l’OTAN, de l’Union européenne ou des Nations Unies.
Le second initie des projets industriels et de recherche-développement. Surtout, il prévoit la mise en commun de technologies en matière d’essais nucléaires en laboratoire. Ce qui implique que la force de dissuasion nucléaire française ne sera plus indépendante —tandis que la force de dissuasion britannique est sous contrôle états-unien—.
Pour concrétiser la force expéditionnaire franco-britannique, les ministres compétents des deux pays, Liam Fox et Alain Juppé (ministre de la Défense du 14 novembre 2010 au 27 février 2011) ont planifié un vaste exercice aérien commun qui devait se dérouler du 21 au 25 mars 2011, sous la dénomination Southern Mistral.
voltairenet.org
par Thierry Meyssan
Les frappes françaises sur la Libye ne sont pas une opération française, mais une sous-traitance de l’opération Odyssey Dawn placée sous l’autorité de l’US AfriCom. Elles n’ont pas pour objet de secourir les populations civiles libyennes, mais elles prétextent de la situation pour ouvrir la voie au débarquement des forces états-uniennes sur le continent noir, observe Thierry Meyssan.
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Au sommet de Londres du 2 novembre 2010, la France a décidé de faire Défense commune avec les Britanniques, qui dépendent des Etats-Unis.
Ce sont la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis qui ont proposé au Conseil de sécurité des Nations Unies le texte adopté en tant que résolution 1973, instituant une zone d’exclusion aérienne au dessus de la Libye.
Cette initiative doit se comprendre de deux manières :
Premièrement, Barack Obama ne souhaitait pas endosser vis-à-vis de son opinion publique intérieure une troisième guerre dans le monde musulman, après celles dans lesquelles son pays est embourbé, en Afghanistan et en Irak. Washington a donc préféré déléguer cette opération à ses alliés.
Deuxièmement, Nicolas Sarkozy—qui représente les intérêts états-uniens partisans de la « relation spéciale » entre Londres et Washington— s’est efforcé prioritairement depuis le début de son mandat de rapprocher les défenses françaises et britanniques. Il y est parvenu avec les accords de défense du 2 novembre 2010 et trouve dans la crise libyenne l’occasion d’une action commune.
Avec le retour dans le commandement intégré de l’OTAN, voté le 17 mars 2009 et acté au sommet de Strasbourg-Kehl, les 3-4 avril 2009, Nicolas Sarkozy a renoncé au principe d’une défense française indépendante.
Avec le Traité de Lisbonne, dont il revendique être l’un des principaux artisans, il avait déjà contraint l’Union européenne à renoncer à toute défense indépendante et à s’en remettre définitivement à l’OTAN.
Sa politique marque le triomphe, avec un demi-siècle de retard, du principe de la CED, jadis combattu par les gaullistes et les communistes.
Sous le prétexte de réaliser des économies d’échelle en période de crise, David Cameron et Nicolas Sarkozy ont liquidé les derniers acquis du front nationaliste gaullo-communiste et signé deux traités.
Le premier prévoit une coopération accrue ainsi que le partage et la mutualisation de matériels et d’équipements, dont les porte-avions. Surtout, il institue une force expéditionnaire interarmées conjointe, mais non permanente, composée de 3 000 à 3 500 hommes, susceptible d’être déployée, avec préavis, pour des opérations militaires bilatérales de l’OTAN, de l’Union européenne ou des Nations Unies.
Le second initie des projets industriels et de recherche-développement. Surtout, il prévoit la mise en commun de technologies en matière d’essais nucléaires en laboratoire. Ce qui implique que la force de dissuasion nucléaire française ne sera plus indépendante —tandis que la force de dissuasion britannique est sous contrôle états-unien—.
Pour concrétiser la force expéditionnaire franco-britannique, les ministres compétents des deux pays, Liam Fox et Alain Juppé (ministre de la Défense du 14 novembre 2010 au 27 février 2011) ont planifié un vaste exercice aérien commun qui devait se dérouler du 21 au 25 mars 2011, sous la dénomination Southern Mistral.
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Re: Opérations de la coalition internationale
L’étrange logo du commandement des opérations aériennes. Le rétiaire ne protège pas l’oiseau de la liberté, mais le fait prisonnier dans son filet.
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l devait comporter « des missions aériennes de type COMAO (Composite Air Operations) et un raid spécifique (Southern Storm) en vue de délivrer une frappe conventionnelle à très longue distance. Plus de 500 personnes seront mobilisées pour cet exercice bilatéral », indique le site internet dédié édité par le Commandement de la Défense aérienne et des Opérations aériennes, « Southern Mistral ».
« Six avions Tornado GR4, un ravitailleur Vickers VC-10 et un Boeing E3D seront mobilisés aux cotés des Mirage 2000D, 2000N et 2000C de l’Armée de l’air française qui engagera une trentaine d’aéronefs incluant hélicoptères, Boeings ravitailleurs et avions radar Awacs (…)
Simultanément, le Commando Parachutiste Air 20 (CPA20) accueillera à Dijon un de ses homologues britanniques, le RAF Regiment et s’entrainera à la mission de protection des bases aériennes en théâtre opérationnel telle qu’elle est aujourd’hui pratiquée en Afghanistan.
Par ailleurs, des membres du RAF Regiment seront entraînés à la pratique des mesures de sécurité aérienne à partir d’hélicoptères. Ces procédures particulières sont appliquées au quotidien par les hélicoptères "sûreté aérienne" de l’armée de l’air afin de pouvoir intervenir contre les aéronefs se déplaçant à faible vitesse », poursuit le communiqué officiel.
Cet exercice devait être dirigé par les généraux Desclaux et de Longvilliers (France), l’air marshall Garwood et l’air commodore Maas (Royaume-Uni).
Hasard ou préméditation ? Quoi qu’il en soit, c’est une opération réelle et non un exercice qui a été lancée le 19 mars 2011 en application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité. Seuls la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis y ont participé le premier jour. En attendant la participation d’autres Etats membres de l’OTAN et la constitution d’un commandement de coalition, toutes les opérations —y compris françaises— sont coordonnées depuis l’AfriCom, basé à Stuttgart (Allemagne) par le général états-unien Carter Ham. Les forces navales —y compris les bâtiments italiens et canadiens qui rejoignent la zone— et le commandement tactique sont placés sous l’autorité de l’amiral états-unien Samuel J. Locklear, embarqué sur l’USS Mount Whitney. Tout cela conformément à la planification préalable de l’OTAN .On est donc bien loin du bla-bla officiel sur l’initiative française, mais dans la logique décrite plus haut de vassalisation des forces.
Le volet français de l’opération a été dénommé Harmattan, mot qui désigne ce « Mistral du Sud » qui balaye l’Afrique occidentale.
Le volet britannique s’appelle Operation Ellamy.
Mais le volet US est dénommée Odyssey Dawn, afin que chacun comprenne qu’il marque l’aube d’une odyssée états-unienne en Afrique . Il importe ici de noter que, contrairement aux discours lénifiants et mensongers des leaders atlantistes, la résolution 1973 est rédigée en termes si flous qu’elle peut autoriser le débarquement de troupes coloniales en Libye. En effet, l’interdiction de « déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n’importe quelle partie du territoire libyen » ne s’applique pas à la création de la zone d’exclusion aérienne, mais uniquement aux opérations de protection civile (§ 4). Ce point a été soulevé par les ambassadeurs de Russie et de Chine au Conseil de sécurité et n’a pas trouvé de réponse, en conséquence de quoi, ils se sont abstenus durant le vote.
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Lors du point de presse du Pentagone, le 19 mars, le vice-amiral Gortney a expliqué que les tirs de missiles US visaient à façonner le théâtre d’opération dans lequel les alliés devraient combattre.
Pour ce premier jour de l’Harmattan, les forces françaises ont déployé les appareils qui devaient être utilisés dans l’exercice Southern Mistral ainsi que deux frégates anti-aériennes et de défense aérienne (le Jean Bart et le Forbin) positionnées au large de la Libye. Elles auraient détruit quatre blindés. De leur côté, les forces anglo-saxonnes ont utilisé un sous-marin britannique de la classe Trafalgar et onze bâtiments états-uniens —dont deux destroyers (le Stout et le Barry) et trois sous-marins (le Providence, le Florida, et le Scranton)— pour tirer 110 missiles guidés Tomahawk.
Cette opération militaire pourrait durer si les forces libyennes opposent une résistance. Quoi qu’il en soit, la logique adoptée devrait conduire à la situation qui avait prévalu en Irak entre Tempête du désert et Iraqi Freedom : une partition de facto du pays entre loyalistes et rebelles.
Thierry Meyssan
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l devait comporter « des missions aériennes de type COMAO (Composite Air Operations) et un raid spécifique (Southern Storm) en vue de délivrer une frappe conventionnelle à très longue distance. Plus de 500 personnes seront mobilisées pour cet exercice bilatéral », indique le site internet dédié édité par le Commandement de la Défense aérienne et des Opérations aériennes, « Southern Mistral ».
« Six avions Tornado GR4, un ravitailleur Vickers VC-10 et un Boeing E3D seront mobilisés aux cotés des Mirage 2000D, 2000N et 2000C de l’Armée de l’air française qui engagera une trentaine d’aéronefs incluant hélicoptères, Boeings ravitailleurs et avions radar Awacs (…)
Simultanément, le Commando Parachutiste Air 20 (CPA20) accueillera à Dijon un de ses homologues britanniques, le RAF Regiment et s’entrainera à la mission de protection des bases aériennes en théâtre opérationnel telle qu’elle est aujourd’hui pratiquée en Afghanistan.
Par ailleurs, des membres du RAF Regiment seront entraînés à la pratique des mesures de sécurité aérienne à partir d’hélicoptères. Ces procédures particulières sont appliquées au quotidien par les hélicoptères "sûreté aérienne" de l’armée de l’air afin de pouvoir intervenir contre les aéronefs se déplaçant à faible vitesse », poursuit le communiqué officiel.
Cet exercice devait être dirigé par les généraux Desclaux et de Longvilliers (France), l’air marshall Garwood et l’air commodore Maas (Royaume-Uni).
Hasard ou préméditation ? Quoi qu’il en soit, c’est une opération réelle et non un exercice qui a été lancée le 19 mars 2011 en application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité. Seuls la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis y ont participé le premier jour. En attendant la participation d’autres Etats membres de l’OTAN et la constitution d’un commandement de coalition, toutes les opérations —y compris françaises— sont coordonnées depuis l’AfriCom, basé à Stuttgart (Allemagne) par le général états-unien Carter Ham. Les forces navales —y compris les bâtiments italiens et canadiens qui rejoignent la zone— et le commandement tactique sont placés sous l’autorité de l’amiral états-unien Samuel J. Locklear, embarqué sur l’USS Mount Whitney. Tout cela conformément à la planification préalable de l’OTAN .On est donc bien loin du bla-bla officiel sur l’initiative française, mais dans la logique décrite plus haut de vassalisation des forces.
Le volet français de l’opération a été dénommé Harmattan, mot qui désigne ce « Mistral du Sud » qui balaye l’Afrique occidentale.
Le volet britannique s’appelle Operation Ellamy.
Mais le volet US est dénommée Odyssey Dawn, afin que chacun comprenne qu’il marque l’aube d’une odyssée états-unienne en Afrique . Il importe ici de noter que, contrairement aux discours lénifiants et mensongers des leaders atlantistes, la résolution 1973 est rédigée en termes si flous qu’elle peut autoriser le débarquement de troupes coloniales en Libye. En effet, l’interdiction de « déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n’importe quelle partie du territoire libyen » ne s’applique pas à la création de la zone d’exclusion aérienne, mais uniquement aux opérations de protection civile (§ 4). Ce point a été soulevé par les ambassadeurs de Russie et de Chine au Conseil de sécurité et n’a pas trouvé de réponse, en conséquence de quoi, ils se sont abstenus durant le vote.
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Lors du point de presse du Pentagone, le 19 mars, le vice-amiral Gortney a expliqué que les tirs de missiles US visaient à façonner le théâtre d’opération dans lequel les alliés devraient combattre.
Pour ce premier jour de l’Harmattan, les forces françaises ont déployé les appareils qui devaient être utilisés dans l’exercice Southern Mistral ainsi que deux frégates anti-aériennes et de défense aérienne (le Jean Bart et le Forbin) positionnées au large de la Libye. Elles auraient détruit quatre blindés. De leur côté, les forces anglo-saxonnes ont utilisé un sous-marin britannique de la classe Trafalgar et onze bâtiments états-uniens —dont deux destroyers (le Stout et le Barry) et trois sous-marins (le Providence, le Florida, et le Scranton)— pour tirer 110 missiles guidés Tomahawk.
Cette opération militaire pourrait durer si les forces libyennes opposent une résistance. Quoi qu’il en soit, la logique adoptée devrait conduire à la situation qui avait prévalu en Irak entre Tempête du désert et Iraqi Freedom : une partition de facto du pays entre loyalistes et rebelles.
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Re: Opérations de la coalition internationale
Les USA prolongent leurs frappes
En Libye, les Etats-Unis poursuivent leurs frappes alors que la situation humanitaire se tend à Benghazi
Les Etats-Unis ont accepté de continuer à mener des frappes en Libye jusqu'à ce lundi 4 avril 2011. Une annonce faite discrètement dimanche soir, à Washington. Sur place, en Libye, les combats se poursuivent. Au niveau politique, dans les rangs du colonel Kadhafi, le diplomate Ali Tikri a présenté sa démission. Sur un plan humanitaire, l'hôpital de la ville de Benghazi, fief rebelle, tourne à plein régime.
rfi
En Libye, les Etats-Unis poursuivent leurs frappes alors que la situation humanitaire se tend à Benghazi
Les Etats-Unis ont accepté de continuer à mener des frappes en Libye jusqu'à ce lundi 4 avril 2011. Une annonce faite discrètement dimanche soir, à Washington. Sur place, en Libye, les combats se poursuivent. Au niveau politique, dans les rangs du colonel Kadhafi, le diplomate Ali Tikri a présenté sa démission. Sur un plan humanitaire, l'hôpital de la ville de Benghazi, fief rebelle, tourne à plein régime.
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Re: Opérations de la coalition internationale
Deux Mirage français atterrissent en urgence à Malte
Deux Mirage F1 CR de l’armée de l’Air ont été contraints de se poser en urgence sur l’île de Malte, en début d’après-midi, ce 20 avril.
Ont-ils un problème au moment de ravitailler en vol ou pas, toujours est-il que les deux appareils, qui revenaient d’une mission de reconnaissance au-dessus de la Libye dans le cadre de l’opération Harmattan, auraient été à cours de carburant. (photos disponibles ici)
Les deux Mirage F1 CR ont pu ainsi refaire le plein et décoller de Malte, vraisemblablement pour rejoindre la base aérienne de Solenzara. Cette mésaventure est déjà arrivée, au début de ce mois, à deux Mirage 2000-5 qataris, lesquels s’étaient alors posés à Chypre.
Par ailleurs, l’armée de l’Air a annoncé, le 19 avril, que 6 Mirage 2000D ont été redéployés sur la base de Souda, en Crète. Ils ont ainsi rejoint les 4 Mirage 2000-5 engagés depuis quelque semaines aux côtés des avions engagés par le Qatar.
Ce redéploiement vise à réduire le temps de transit des avions appareils de l’armée de l’Air pour rejoindre la zone des opérations, et par conséquent permet d’augmenter leur temps de présence au-dessus de la Libye tout en diminuant les délais d’alerte.
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Deux Mirage F1 CR de l’armée de l’Air ont été contraints de se poser en urgence sur l’île de Malte, en début d’après-midi, ce 20 avril.
Ont-ils un problème au moment de ravitailler en vol ou pas, toujours est-il que les deux appareils, qui revenaient d’une mission de reconnaissance au-dessus de la Libye dans le cadre de l’opération Harmattan, auraient été à cours de carburant. (photos disponibles ici)
Les deux Mirage F1 CR ont pu ainsi refaire le plein et décoller de Malte, vraisemblablement pour rejoindre la base aérienne de Solenzara. Cette mésaventure est déjà arrivée, au début de ce mois, à deux Mirage 2000-5 qataris, lesquels s’étaient alors posés à Chypre.
Par ailleurs, l’armée de l’Air a annoncé, le 19 avril, que 6 Mirage 2000D ont été redéployés sur la base de Souda, en Crète. Ils ont ainsi rejoint les 4 Mirage 2000-5 engagés depuis quelque semaines aux côtés des avions engagés par le Qatar.
Ce redéploiement vise à réduire le temps de transit des avions appareils de l’armée de l’Air pour rejoindre la zone des opérations, et par conséquent permet d’augmenter leur temps de présence au-dessus de la Libye tout en diminuant les délais d’alerte.
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Re: Opérations de la coalition internationale
Première mission de bombardiers italiens en Libye, la Ligue du Nord se fâche
ROME - Deux chasseurs Tornado italiens équipés de bombes ont participé pour la première fois jeudi à un raid aérien sur la Libye, provoquant la colère de la Ligue du Nord, allié-clé de la majorité de centre-droit du chef de gouvernement Silvio Berlusconi.
Les deux appareils, des Tornado IDS, sont partis de Trapani, en Sicile, dotés d'armes de précision pour frapper des cibles sélectionnées, ont confirmé des sources du ministère de la Défense, sans spécifier leur mission.
On va de mal en pis, a commenté le ministre chargé de la Simplification législative Roberto Calderoli, poids lourd de la Ligue du Nord.
Il résumait ainsi le sentiment de nombreux hiérarques de sa formation qui ont exprimé leur irritation ces derniers jours après l'annonce surprise lundi soir par M. Berlusconi de la participation de l'Italie aux bombardements sur la Libye.
Dans la soirée, le chef de la Ligue du Nord, Umberto Bossi, a souligné que la Ligue ne voudrait certainement pas faire tomber le gouvernement pour la Libye. Espérons qu'il sera possible de trouver une solution, a-t-il ajouté.
Si nous allons là-bas pour bombarder, à la fin si on veut gagner, on se retrouvera à devoir envoyer des troupes au sol. Il vaut mieux rester en dehors de tout ça, a souligné M. Bossi.
Selon moi, avec les bombardiers, on ne peut pas gagner. (Le leader libyen Mouammar) Kadhafi a un tas d'armes cachées dans le désert et un paquet d'or pour payer des soldats, a estimé le chef de la Ligue.
Jusqu'à présent, l'Italie s'était contentée de mettre à la disposition de la coalition internationale sept bases et de procéder à des opérations de neutralisation de systèmes radar et de défense antiaérienne.
La Ligue s'oppose fortement à des bombardements sur la Libye car elle redoute une nouvelle vague de débarquements massifs de réfugiés sur les côtes italiennes. Près de 30.000 migrants, surtout tunisiens, mais également des réfugiés africains, contraints au départ par le conflit en Libye, sont arrivés depuis la mi-janvier dans le sud de l'Italie.
C'est une erreur qui aura pour conséquence une vague d'immigrés envoyés par Kadhafi ou fuyant la guerre, avait auparavant estimé le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, haut responsable de la Ligue du Nord.
M. Maroni s'est dit surpris de la décision (du chef du gouvernement Silvio) Berlusconi qui au cours du dernier conseil des ministres avait freiné (le ministre de la Défense Ignazio) La Russa qui proposait de participer aux bombardements, en regrettant qu'il ait pris la décision sans consulter personne, de façon soudaine.
A propos d'un vote prévu le 3 mai au Parlement sur des motions présentées par l'opposition de centre-gauche, M. Maroni a souligné que ce serait l'occasion d'afficher notre position.
Les commentateurs soulignaient jeudi que si la Ligue votait avec l'opposition, cela équivaudrait à une grave rupture avec M. Berlusconi, à moins que le Cavaliere ne parvienne à apaiser la colère de son allié d'ici au scrutin.
(©AFP / 29 avril 2011 00h07)
ROME - Deux chasseurs Tornado italiens équipés de bombes ont participé pour la première fois jeudi à un raid aérien sur la Libye, provoquant la colère de la Ligue du Nord, allié-clé de la majorité de centre-droit du chef de gouvernement Silvio Berlusconi.
Les deux appareils, des Tornado IDS, sont partis de Trapani, en Sicile, dotés d'armes de précision pour frapper des cibles sélectionnées, ont confirmé des sources du ministère de la Défense, sans spécifier leur mission.
On va de mal en pis, a commenté le ministre chargé de la Simplification législative Roberto Calderoli, poids lourd de la Ligue du Nord.
Il résumait ainsi le sentiment de nombreux hiérarques de sa formation qui ont exprimé leur irritation ces derniers jours après l'annonce surprise lundi soir par M. Berlusconi de la participation de l'Italie aux bombardements sur la Libye.
Dans la soirée, le chef de la Ligue du Nord, Umberto Bossi, a souligné que la Ligue ne voudrait certainement pas faire tomber le gouvernement pour la Libye. Espérons qu'il sera possible de trouver une solution, a-t-il ajouté.
Si nous allons là-bas pour bombarder, à la fin si on veut gagner, on se retrouvera à devoir envoyer des troupes au sol. Il vaut mieux rester en dehors de tout ça, a souligné M. Bossi.
Selon moi, avec les bombardiers, on ne peut pas gagner. (Le leader libyen Mouammar) Kadhafi a un tas d'armes cachées dans le désert et un paquet d'or pour payer des soldats, a estimé le chef de la Ligue.
Jusqu'à présent, l'Italie s'était contentée de mettre à la disposition de la coalition internationale sept bases et de procéder à des opérations de neutralisation de systèmes radar et de défense antiaérienne.
La Ligue s'oppose fortement à des bombardements sur la Libye car elle redoute une nouvelle vague de débarquements massifs de réfugiés sur les côtes italiennes. Près de 30.000 migrants, surtout tunisiens, mais également des réfugiés africains, contraints au départ par le conflit en Libye, sont arrivés depuis la mi-janvier dans le sud de l'Italie.
C'est une erreur qui aura pour conséquence une vague d'immigrés envoyés par Kadhafi ou fuyant la guerre, avait auparavant estimé le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, haut responsable de la Ligue du Nord.
M. Maroni s'est dit surpris de la décision (du chef du gouvernement Silvio) Berlusconi qui au cours du dernier conseil des ministres avait freiné (le ministre de la Défense Ignazio) La Russa qui proposait de participer aux bombardements, en regrettant qu'il ait pris la décision sans consulter personne, de façon soudaine.
A propos d'un vote prévu le 3 mai au Parlement sur des motions présentées par l'opposition de centre-gauche, M. Maroni a souligné que ce serait l'occasion d'afficher notre position.
Les commentateurs soulignaient jeudi que si la Ligue votait avec l'opposition, cela équivaudrait à une grave rupture avec M. Berlusconi, à moins que le Cavaliere ne parvienne à apaiser la colère de son allié d'ici au scrutin.
(©AFP / 29 avril 2011 00h07)
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Re: Opérations de la coalition internationale
Des Mirage 2000N déployés en Crète
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Dans le cadre de l’opération Harmattan, le 6 mai, le détachement de l’armée de l’Air (DetAir), placé sous le commandement du colonel Guillou et déployé sur la base aérienne de La Sude, a été renforcé par 4 Mirage 2000 NK2 de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé à Luxeuil.
Ces avions ont pour mission de réaliser, le cas échéant, des frappes nucléaires, notamment avec le missile ASMP (et ASMP-A pour la version NK-3). Ils peuvent également être utilisés pour des frappes au sol étant donné qu’ils sont également en mesure de delivrer des munitions conventionnelles
Les appareils du 2/4 La Fayette ont ainsi rejoint les 6 Mirage 2000D et les Mirage 2000-5 précédemment arrivés en Crète. Désormais, les effectifs du DetAir s’élèvent à 210 hommes et cette montée en puissance a demandé des aménagements supplémentaires des installations de la base afin d’augmenter les capacités d’hébergement et le stockage des munitions.
Bien évidemment, des avions de transport ont été sollicités pour acheminer les équipements de Solenzara vers La Sude. En tout, il aura fallu 16 rotations pour 124 tonnes de matériels.
Par ailleurs, le porte-avions Charles de Gaulle, engagé au large de la Libye depuis le 22 mars, est actuellement en escale pour 4 jours à La Sude.
opex360
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Dans le cadre de l’opération Harmattan, le 6 mai, le détachement de l’armée de l’Air (DetAir), placé sous le commandement du colonel Guillou et déployé sur la base aérienne de La Sude, a été renforcé par 4 Mirage 2000 NK2 de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette, basé à Luxeuil.
Ces avions ont pour mission de réaliser, le cas échéant, des frappes nucléaires, notamment avec le missile ASMP (et ASMP-A pour la version NK-3). Ils peuvent également être utilisés pour des frappes au sol étant donné qu’ils sont également en mesure de delivrer des munitions conventionnelles
Les appareils du 2/4 La Fayette ont ainsi rejoint les 6 Mirage 2000D et les Mirage 2000-5 précédemment arrivés en Crète. Désormais, les effectifs du DetAir s’élèvent à 210 hommes et cette montée en puissance a demandé des aménagements supplémentaires des installations de la base afin d’augmenter les capacités d’hébergement et le stockage des munitions.
Bien évidemment, des avions de transport ont été sollicités pour acheminer les équipements de Solenzara vers La Sude. En tout, il aura fallu 16 rotations pour 124 tonnes de matériels.
Par ailleurs, le porte-avions Charles de Gaulle, engagé au large de la Libye depuis le 22 mars, est actuellement en escale pour 4 jours à La Sude.
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