Sujets similaires
Derniers sujets
Sujets les plus vus
Sujets les plus actifs
Meilleurs posteurs
Sphinx | ||||
Syfou | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
abdelmalek | ||||
rakane | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
col.chibani | ||||
fennec dz | ||||
ZIGHOUD |
Ceux qui commencent le plus de sujets
Syfou | ||||
Sphinx | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
elmaknine | ||||
matriochkas | ||||
col.chibani | ||||
ZIGHOUD | ||||
Rahim Damon |
Connexion
Le Néocolonialisme
algeriedrs :: Socialisation et l’apprentissage de la vie en société :: Culture individuelle et culture collective :: Intellectuels post coloniaux
Page 1 sur 1
Le Néocolonialisme
Le néocolonialisme décrit une politique impérialiste propre aux anciennes puissances coloniales vis-à-vis de leurs anciennes colonies.
Le néocolonialisme est un terme employé pour décrire certaines opérations économiques au niveau international qui auraient des similitudes avec le colonialisme traditionnel entre les xvie et xixe siècles. Le néocolonialisme est le contrôle d’autres nations par des moyens indirects : en lieu et place d’un contrôle direct, militaire et politique, les puissances néocolonialistes utilisent des politiques commerciales, économiques, financières et culturelles afin de dominer des pays moins puissants. Ceux qui défendent ce concept prétendent que ceci revient à contrôler de facto les nations visées (voir la théorie de la dépendance d'Immanuel Wallerstein).
Les anciens États colonisateurs, et d'autres États économiquement forts, continueraient de maintenir leur présence dans les économies des anciennes colonies, particulièrement pour ce qui concerne les matières premières. Après un processus accéléré de décolonisation du Congo belge, la Belgique a continué à contrôler, à travers la Société générale de Belgique, approximativement 70 % de l'économie congolaise. La partie du pays qui a connu le plus de contestation fut la province de Katanga où l'Union minière du Haut Katanga, appartenant à cette société, avait le contrôle sur cette province riche en minéraux et ressources. Après qu'une tentative de nationaliser l'industrie minière échoua dans les années 1960, celle-ci a été rouverte à l'investissement étranger.
Les critiques du néocolonialisme dépeignent le choix d’accorder ou de refuser des prêts (en particulier ceux devant financer une dette d’un pays du tiers monde qui ne pourrait pas être remboursée autrement), particulièrement par des institutions financières internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), comme une forme de contrôle décisif. Ils allèguent que, afin de se qualifier pour ces prêts (aussi bien que pour d'autres formes d'aide économique), des nations plus faibles sont forcées de prendre des mesures (des ajustements structuraux) favorables aux intérêts financiers du FMI et de la BM, mais nuisibles à leurs propres économies et souvent à leur sécurité, augmentant leur pauvreté plutôt que de l'alléger.
Certaines critiques soulignent que le néocolonialisme permet à des organisations internationales, tels la BM, de contrôler et d’exploiter des pays (habituellement) moins développés (PMD) en entretenant leur endettement. En effet, les dirigeants du tiers monde accordent des concessions et des monopoles aux sociétés étrangères en échange de la consolidation de leur pouvoir personnel et de pots-de-vin. Dans la plupart des cas, une grande partie de l'argent prêté à ces PMD est retournée aux sociétés étrangères privilégiées. Ainsi donc, ces prêts étrangers seraient donc, en fait, des subventions aux sociétés qui sont liées d’amitié avec les dirigeants de l’État emprunteur. Cette connivence est parfois désignée sous le nom de « corporatocratie ». Les organismes accusés de participer au néo-impérialisme incluent la Banque mondiale, l’Organisation mondiale du commerce, le G8 et le Forum économique mondial. Divers États parmi les « pays riches », notamment les États-Unis, seraient impliqués. Une description de première main, faite par un initié, de la corporatocratie, se trouve dans le livre .
Les critiques du néocolonialisme tentent également de démontrer que l'investissement fait par des sociétés multinationales enrichit quelques personnes dans les pays sous-développés, et occasionne pour les populations qui habitent ces « néocolonies », une catastrophe humanitaire, environnementale et écologique. Ceci, argumente-t-on, a comme conséquence un développement insoutenable et un sous-développement perpétuel ; une dépendance qui permet d’exploiter ces pays devenus des réservoirs de main d'œuvre à bon marché et de matières premières, et qui restreint l'accès aux techniques avancées de production qui leur permettraient de développer leur propre économie.
En revanche, les défenseurs du concept du néocolonialisme disent que, si les pays riches profitent de la main-d'œuvre à bon marché et des matières premières des nations sous-développées, en fin de compte, cela devient un élément modernisateur positif pour le développement du tiers monde.
Néocolonialisme : fait suite à la décolonisation
L'utilisation du terme néocolonialisme s’est répandue pour la première fois, particulièrement en référence à l'Afrique, peu après le processus de décolonisation qui a suivi la fin de la seconde guerre mondiale, qui a fait suite à la lutte menée par plusieurs mouvements nationaux d'indépendance dans les colonies. En gagnant leur indépendance, certains dirigeants et certains groupes d'opposition nationaux ont déclaré que leurs pays étaient soumis à une nouvelle forme de colonialisme, imposée par les anciennes puissances coloniales et par d’autres nations développées. En Afrique, l'État français a joué un rôle de premier plan dans l’instauration d’une politique néocolonialiste, et les troupes françaises en Afrique et les services secrets sont souvent impliquées dans des coups d’État ayant pour résultat l’instauration d’un régime agissant dans l'intérêt des multinationales françaises mais contre les intérêts de son propre pays. La politique de la Françafrique dont le soutien aux dictatures, continue de nos jours sous Nicolas Sarkozy.
Les dénonciations du néocolonialisme sont également devenues nombreuses chez quelques mouvements d'indépendance nationale alors même qu'ils menaient encore leur lutte armée anticoloniale. Pendant les années 1970, dans les colonies portugaises du Mozambique et de l'Angola, par exemple, la rhétorique embrassée respectivement par les mouvements marxistes Front de libération du Mozambique (FRELIMO) et Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), qui devaient assumer par la suite le pouvoir lors de l'indépendance de ces nations, rejetaient à la fois le vieux colonialisme et le néocolonialisme.
Certains polémistes qualifient également de néocolonialisme l'attitude actuelle qui consiste à s'ingérer dans les affaires politiques d'un pays du tiers-monde au nom de la paix, démocratie, droits de l'homme... L'expansion des ONG humanitaire nées du droit d'ingérence humanitaire reconnu par l'ONU est parfois perçu par les théoriciens du complot comme une stratégie des pays occidentaux d'étendre leur influence et d'imposer leurs idées à l'ensemble du monde. Les réseaux d'ONG, directement au contact de la population auraient le rôle non avoué de galvaniser le peuple contre certains régimes despotiques des pays en développement.
wikipedia
Le néocolonialisme est un terme employé pour décrire certaines opérations économiques au niveau international qui auraient des similitudes avec le colonialisme traditionnel entre les xvie et xixe siècles. Le néocolonialisme est le contrôle d’autres nations par des moyens indirects : en lieu et place d’un contrôle direct, militaire et politique, les puissances néocolonialistes utilisent des politiques commerciales, économiques, financières et culturelles afin de dominer des pays moins puissants. Ceux qui défendent ce concept prétendent que ceci revient à contrôler de facto les nations visées (voir la théorie de la dépendance d'Immanuel Wallerstein).
Les anciens États colonisateurs, et d'autres États économiquement forts, continueraient de maintenir leur présence dans les économies des anciennes colonies, particulièrement pour ce qui concerne les matières premières. Après un processus accéléré de décolonisation du Congo belge, la Belgique a continué à contrôler, à travers la Société générale de Belgique, approximativement 70 % de l'économie congolaise. La partie du pays qui a connu le plus de contestation fut la province de Katanga où l'Union minière du Haut Katanga, appartenant à cette société, avait le contrôle sur cette province riche en minéraux et ressources. Après qu'une tentative de nationaliser l'industrie minière échoua dans les années 1960, celle-ci a été rouverte à l'investissement étranger.
Les critiques du néocolonialisme dépeignent le choix d’accorder ou de refuser des prêts (en particulier ceux devant financer une dette d’un pays du tiers monde qui ne pourrait pas être remboursée autrement), particulièrement par des institutions financières internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), comme une forme de contrôle décisif. Ils allèguent que, afin de se qualifier pour ces prêts (aussi bien que pour d'autres formes d'aide économique), des nations plus faibles sont forcées de prendre des mesures (des ajustements structuraux) favorables aux intérêts financiers du FMI et de la BM, mais nuisibles à leurs propres économies et souvent à leur sécurité, augmentant leur pauvreté plutôt que de l'alléger.
Certaines critiques soulignent que le néocolonialisme permet à des organisations internationales, tels la BM, de contrôler et d’exploiter des pays (habituellement) moins développés (PMD) en entretenant leur endettement. En effet, les dirigeants du tiers monde accordent des concessions et des monopoles aux sociétés étrangères en échange de la consolidation de leur pouvoir personnel et de pots-de-vin. Dans la plupart des cas, une grande partie de l'argent prêté à ces PMD est retournée aux sociétés étrangères privilégiées. Ainsi donc, ces prêts étrangers seraient donc, en fait, des subventions aux sociétés qui sont liées d’amitié avec les dirigeants de l’État emprunteur. Cette connivence est parfois désignée sous le nom de « corporatocratie ». Les organismes accusés de participer au néo-impérialisme incluent la Banque mondiale, l’Organisation mondiale du commerce, le G8 et le Forum économique mondial. Divers États parmi les « pays riches », notamment les États-Unis, seraient impliqués. Une description de première main, faite par un initié, de la corporatocratie, se trouve dans le livre .
Les critiques du néocolonialisme tentent également de démontrer que l'investissement fait par des sociétés multinationales enrichit quelques personnes dans les pays sous-développés, et occasionne pour les populations qui habitent ces « néocolonies », une catastrophe humanitaire, environnementale et écologique. Ceci, argumente-t-on, a comme conséquence un développement insoutenable et un sous-développement perpétuel ; une dépendance qui permet d’exploiter ces pays devenus des réservoirs de main d'œuvre à bon marché et de matières premières, et qui restreint l'accès aux techniques avancées de production qui leur permettraient de développer leur propre économie.
En revanche, les défenseurs du concept du néocolonialisme disent que, si les pays riches profitent de la main-d'œuvre à bon marché et des matières premières des nations sous-développées, en fin de compte, cela devient un élément modernisateur positif pour le développement du tiers monde.
Néocolonialisme : fait suite à la décolonisation
L'utilisation du terme néocolonialisme s’est répandue pour la première fois, particulièrement en référence à l'Afrique, peu après le processus de décolonisation qui a suivi la fin de la seconde guerre mondiale, qui a fait suite à la lutte menée par plusieurs mouvements nationaux d'indépendance dans les colonies. En gagnant leur indépendance, certains dirigeants et certains groupes d'opposition nationaux ont déclaré que leurs pays étaient soumis à une nouvelle forme de colonialisme, imposée par les anciennes puissances coloniales et par d’autres nations développées. En Afrique, l'État français a joué un rôle de premier plan dans l’instauration d’une politique néocolonialiste, et les troupes françaises en Afrique et les services secrets sont souvent impliquées dans des coups d’État ayant pour résultat l’instauration d’un régime agissant dans l'intérêt des multinationales françaises mais contre les intérêts de son propre pays. La politique de la Françafrique dont le soutien aux dictatures, continue de nos jours sous Nicolas Sarkozy.
Les dénonciations du néocolonialisme sont également devenues nombreuses chez quelques mouvements d'indépendance nationale alors même qu'ils menaient encore leur lutte armée anticoloniale. Pendant les années 1970, dans les colonies portugaises du Mozambique et de l'Angola, par exemple, la rhétorique embrassée respectivement par les mouvements marxistes Front de libération du Mozambique (FRELIMO) et Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), qui devaient assumer par la suite le pouvoir lors de l'indépendance de ces nations, rejetaient à la fois le vieux colonialisme et le néocolonialisme.
Certains polémistes qualifient également de néocolonialisme l'attitude actuelle qui consiste à s'ingérer dans les affaires politiques d'un pays du tiers-monde au nom de la paix, démocratie, droits de l'homme... L'expansion des ONG humanitaire nées du droit d'ingérence humanitaire reconnu par l'ONU est parfois perçu par les théoriciens du complot comme une stratégie des pays occidentaux d'étendre leur influence et d'imposer leurs idées à l'ensemble du monde. Les réseaux d'ONG, directement au contact de la population auraient le rôle non avoué de galvaniser le peuple contre certains régimes despotiques des pays en développement.
wikipedia
Droit_De_l'Homme- Adm
-
Nombre de messages : 1184
Age : 43
Emploi/loisirs : Universel
Date d'inscription : 22/07/2010
Localisation : Sur Terre.!.(Lune prévue)
algeriedrs :: Socialisation et l’apprentissage de la vie en société :: Culture individuelle et culture collective :: Intellectuels post coloniaux
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mer 29 Nov - 18:51 par ZIGHOUD15
» Direction de la Sécurité Intérieure (D.S.I)
Mar 7 Mar - 19:34 par ZIGHOUD15
» National security2 of Algéria
Lun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15
» Les exercices militaires russo-biélorusse
Mer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15
» nouvelle grille de lecture du monde
Sam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15
» Lobbyisme et démocratie
Sam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15
» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Jeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15
» BRICS
Jeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15
» LA MATRICE DU TERRORISME
Ven 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15
» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Sam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15
» Définition et conception ?!
Lun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek
» Gendarmerie Nationale
Sam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek
» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Mer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek
» إنتخابات الجزائر الجددة
Mar 24 Sep - 1:02 par Sphinx
» Zouaves ! qui sont ?
Dim 22 Sep - 22:22 par Sphinx
» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Mar 25 Juin - 22:18 par Sphinx
» Carthage et l'occident ...
Ven 21 Juin - 21:38 par Sphinx
» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Lun 17 Juin - 23:35 par Sphinx
» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Sam 6 Oct - 19:16 par Sphinx
» dépenses militaires mondiales
Dim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15
» algerian barkhane la citadelle
Ven 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15
» cabale
Mer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15
» L'emir Abdelkader et le monde antique ....
Lun 4 Déc - 20:26 par Sphinx