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Gabrielle Petit
algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Batailles et guerres des services de renseignements :: Célèbres espions et espionnes
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22052011
Gabrielle Petit
Gabrielle Petit
Gabrielle Petit est née le 20 février 1893 à Tournai en Belgique, et fusillée le 1er avril 1916 à Schaerbeek, en Belgique. Infirmière, elle est devenue une espionne pendant la Première Guerre mondiale.
Gabrielle Petit
Mémoire
Une statue à la mémoire de la trop jeune héroïne est érigée place Saint-Jean à Bruxelles. Une autre statue lui est consacrée dans sa ville natale de Tournai.
Une rue porte son nom à Molenbeek-Saint-Jean et une place à Tournai.
Une rue porte également son nom à Rouveroy (commune d'Estinnes).
Statue de Gabrielle Petit place Saint-Jean à Bruxelles
Gabrielle Petit est née le 20 février 1893 à Tournai en Belgique, et fusillée le 1er avril 1916 à Schaerbeek, en Belgique. Infirmière, elle est devenue une espionne pendant la Première Guerre mondiale.
Biographie
Elle a 21 ans lors de l'invasion soudaine de la Belgique par les troupes allemandes en 1914. Elle doit surseoir à son mariage. Tandis que Maurice Gobert, son fiancé, rejoint son régiment, Gabrielle s'engage comme infirmière. Blessé lors des premiers combats, le jeune homme est fait prisonnier, mais s'évade presque aussitôt. Il se cache dans le pays désormais occupé. Convalescent, il veut rejoindre l'armée belge retranchée derrière l'Yser. Cependant, il faut passer par les Pays-Bas, restés hors du conflit, l'Angleterre et, enfin, le nord de la France. Gabrielle l'accompagne et le soutient.
En terre alliée, après une courte formation en espionnage, on lui propose une mission, qu'elle accepte. De retour à Bruxelles dès la fin juillet 1915, elle recueille et transmet aux états-majors alliés les positions et les mouvements des troupes ennemies dans le secteur de Maubeuge et de Lille.
Une première fois, la police secrète allemande la suspecte. Elle est arrêtée, questionnée puis, faute d'indices, libérée. Elle prend une fausse identité sous le nom de Mlle Legrand et poursuit ses missions jusqu'à ce qu'elle se fasse prendre à nouveau en janvier 1916. Le 3 mars, elle est condamnée à mort par un tribunal militaire allemand et elle est fusillée le 1er avril au Tir national de Bruxelles. Elle prononça : « Vive le Roi ! Vive la... » mais n'eut pas le temps d'achever sa phrase.
Un Te Deum est donné en son honneur en la collégiale Saints-Michel-et-Gudule1 en pleine occupation. L'événement est annoncé par cartes postales et il y a foule. C'est l'obscur abbé Cardijn qui officie ; plus tard il va fonder la Jeunesse ouvrière chrétienne et sera un jour cardinal.
La guerre finie, les restes de Gabrielle Petit sont exhumés. Des funérailles nationales ont lieu en mai 1919 en présence de la reine Élisabeth de Belgique, qui dépose la croix de l'Ordre de Léopold sur le cercueil dans un grand moment d'émotion populaire.
Wikipedia
Gabrielle Petit
- Spoiler:
- Gabrielle Alina Eugenia Maria Petit was born in a simple family in Tournai (Doornik), Belgium in 1893. After her mother's death she was raised in a catholic boarding school in Brugelette. In 1914 Gabrielle Petit, now 21 years old, was living and working in Bussels. As soon as the war broke out she took part in the medical service of the Belgian Red Cross.
Her fiancée, Maurice Gobert, whom she met in 1912 was - being a professional soldier - sent to the front. After hes was wounded in Hofstade and captivated by the Germans, he managed to escape to his parents in Fontaine - l'Évêque. When he was recovered he crossed the Dutch border to join the Belgian troops. After a short training period in England, Gabrielle Petit joined the Secret Service and soon became a master spy. She collected information about the movements of the German troops and their railway communications for the Allied Powers. Besides that, she was also active as a distributor for the clandestine newspaper "La libre Belgique" and the underground mail service "Mot du Soldat" and helped several young men crossing the Dutch border.
She was betrayed by a so called Dutchman and arrested by the Germans in February 1916. On the first of March she was sentenced to death. During her trial she refused to betray her co-operators in order to get clemency. She served her time in the prison of Saint-Gilles (Brussels) with stoic patience, proud unassailability and great faith. She was brought before the firing squad on April 1, 1916. Her corpse was buried at the execution field in Schaarbeek.
Only after the war - when her story became widely known - Gabrielle Petit became a martyr and a national heroine. Post mortem she was granted several medals and honorary titles. In May 1919 - after a national funeral in the presence of Her Majesty Queen Elisabeth, Cardinal Mercier and the Prime Minister Delacroix - her mortal remains (and those of her compatriots A. Bodson and A. Smekens) were transferred to the city cemetary of Schaarbeek. She got a statue in Brussels (as seen on the postcard) and in her city of birth, Tournai, a square was named after her. The story of her life was told in several hagiographic books, theatre plays, patriotic songs, children's books and movies.
Mémoire
Une statue à la mémoire de la trop jeune héroïne est érigée place Saint-Jean à Bruxelles. Une autre statue lui est consacrée dans sa ville natale de Tournai.
Une rue porte son nom à Molenbeek-Saint-Jean et une place à Tournai.
Une rue porte également son nom à Rouveroy (commune d'Estinnes).
Statue de Gabrielle Petit place Saint-Jean à Bruxelles
Syfou- Adminstrateur
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