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Bourses mondiales et marchés financiers

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Personne à contacter Bourses mondiales et marchés financiers

Message par Syfou Lun 8 Aoû - 3:41

Bourse des valeurs

La bourse des valeurs, aussi appelée marché financier, est une bourse où s'échangent les valeurs mobilières, à savoir des actions, des obligations, des devises, des matières premières, des produits dérivés. En France, depuis la loi de modernisation financière votée en 1996 et faisant suite à la directive européenne sur les services d'investissement, le terme de bourse est remplacé, dans les textes, par celui d'entreprise d'investissement.

Valeurs inscrites sur ces bourses

Le marché des valeurs mobilières comprend le marché primaire (on pourrait dire marché du neuf) où les nouvelles valeurs mobilières sont proposées à la souscription, lors de la création de l'entreprise ou au cours de sa vie, grâce à une opération dite d'introduction en bourse (IPO en anglais), et le marché secondaire, autrement dit portant sur des titres déjà émis (on pourrait dire marché de l'occasion). La bourse incarne le marché secondaire, très réglementé par rapport au marché de gré à gré.

En effet, ce dernier est organisé par l'ensemble des sociétés de bourse (aujourd'hui des prestataires en services d'investissement) qui organisent, chacune pour sa part, des transactions sur les ordres d'achat et de vente qu'elle reçoit. Une entreprise – l'émetteur – peut choisir d'introduire ses titres en bourse à l'effet de bénéficier de ses avantages. Pour cela, elle doit répondre à un certain nombre de conditions qui ne sont pas exigées lors de l'émission.

À partir du moment de son introduction en bourse, les transactions sur le titre d'une entreprise sont interdites sur le marché de gré à gré. La bourse permet ainsi de fixer pour le titre un prix unique et connu par tous les opérateurs du marché financier.
La procédure d'introduction en Bourse consiste donc pour une entreprise à faire le choix d'admettre ses titres (actions, obligations ou titres hybrides) à la cotation au sein de la bourse, en contrepartie de paiement d'une commission d'introduction pour la société de gestion de la bourse.

Une bourse propose plusieurs types de sociétés à la cote. Ces sociétés sont classées en compartiments en fonction de la liquidité de leurs titres : par exemple pour la Bourse de Paris, le compartiment « star » est le CAC 40, mais il y aussi un compartiment pour les PME-PMI, pour les sociétés récentes à forte croissance, pour le marché à terme (SRD), etc.

Enfin, la bourse donne l'opportunité de négocier les titres immédiatement (marché au comptant) : la transaction est accompagnée de la livraison du titre et de son paiement ou à terme (marché à terme ou Service de règlement différé à Paris): la transaction donne le droit aux parties d'obtenir le titre ainsi que son paiement dans le futur.

Les différentes valeurs mobilières

Les actions (titres de propriété), les obligations (titres de créance), les devises, les matières premières sont cotées en Bourse pour en faciliter l'échange. Les actions sont les parts sociales de sociétés anonymes, les obligations sont les titres de dette émis par des sociétés anonymes ou des collectivités publiques (les OAT de l'État français), le marché des changes concerne l'échange de devises (euro, dollar, yen, livre sterling), les matières premières concernent l'énergie (pétrole, gaz, charbon, électricité), les produits agricoles (coton, céréales, tabac, viandes), les produits tropicaux (café, cacao, caoutchouc), le fer, l'acier, les métaux non ferreux, les métaux précieux (or, argent), les produits précieux (diamant).

Les produits dérivés sont des instruments financiers dérivés d'un support : une action, une obligation, une monnaie ou un taux de change, une matière première, ou encore un indice boursier ou un taux d'intérêt. Ce support est un actif appelé sous-jacent. Il existe deux types de produits dérivés, les options et les contrats à terme. Ils permettent tous deux d'acheter un droit d'acheter ou de vendre une quantité de produit (le sous-jacent), à une date (date d'échéance) et à un prix (prix d'exercice) convenus à l'avance. Historiquement, ils ont été créés pour se protéger de risques financiers comme l'évolution imprévisible d'un taux de change ou de la valeur d'une matière première, et permettent encore aux agriculteurs comme aux sociétés exportatrices (Airbus par exemple) de se protéger à moyen-terme. Toutefois, ils ont depuis acquis une dimension spéculative grâce notamment à leur effet de levier.

Parmi les contrats à terme, on distingue les contrats Futures et les contrats Forwards. La distinction entre le contrat future et le contrat forward est que le contrat forward s'échange sur un marché de gré à gré, alors que le future s'échange sur un marché réglementé (une Bourse des valeurs). Le Future est standardisé : les paramètres, date d'échéance, prix d'exercice, quantité de sous-jacent, sont les même pour tous. Alors que pour le Forward, la date d'échéance, le prix, la quantité, sont libres et sont le résultat de la négociation entre le vendeur et l'acheteur. D'autre part, pour le Future, la chambre de compensation de la place boursière joue le rôle d'intermédiaire entre le vendeur et l'acheteur, ce qui permet de garantir le paiement ou la livraison du sous-jacent (opération de règlement/livraison) en cas de défaillance d'une partie. Enfin, les Futures permettent de bénéficier de volumes très élevés (pas de problème de liquidité) et d'une grande variété de sous-jacents3.
Il existe des différences essentielles entre l'option et le contrat à terme (le Future).

L'option n'est qu'un droit d'acheter (le call, option d'achat) ou de vendre (le put, option de vente) le sous-jacent à l'échéance, alors que le contrat à terme est l'obligation de réaliser la transaction à l'échéance. Le contrat à terme présente donc un risque illimité, alors que l'option se caractérise par un risque limité. Au niveau du paiement, une Option nécessite le paiement d'une prime dès le début, alors qu'aucun versement n'est demandé avant l'échéance pour le contrat à terme. Enfin, l'option peut être exercée avant la date d'échéance alors que pour le contrat à terme, l'investisseur ne peut pas anticiper la réalisation de la transaction.
À Paris, les produits dérivés ont été cotés sur le MATIF (Futures) depuis 1986 et sur le MONEP (Options) depuis 1987. Le sous-jacent le plus utilisé pour les contrats Futures est l'indice boursier (CAC40, DAX, Dow Jones...).

Rôles

La Bourse a pour mission le financement de la croissance. Par une augmentation de capital, en créant de nouvelles actions vendues aux investisseurs, une société se procure de l'argent pour investir. La Bourse lui permet de sélectionner les investisseurs les plus qualifiés pour comprendre son activité. Ce seront les plus enclins à prendre des risques en échange d'une rentabilité aléatoire. Plus il viennent de pays différents, plus cette sélection est efficace.
La Bourse est aussi un carrefour de l'épargne. Les investisseurs peuvent y espérer une rentabilité plus élevée qu'avec un placement en obligations. En contrepartie, ils prennent un risque plus important, évalué grâce aux informations mises à leur disposition par les entreprises cotées. Ce surcroît de rentabilité, appelé prime de risque, rémunère le risque pris par l'épargnant.
Pour permettre à leurs clients d'investir en Bourse, les banques ont créé des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM): les Sicav et les fonds communs de placement (FCP). Chaque Sicav ou chaque fonds peut regrouper l'épargne de plusieurs milliers de personnes, confiée à un gérant professionnel. Salarié d'une banque, il se consacre au choix des actions. C'est la "gestion collective".
Une Bourse n'est considérée comme suffisamment «liquide » que si les transactions sont assez fréquentes pour que les cours soient fiables. Si la présence des acheteurs est trop irrégulière, les vendeurs risquent de céder leurs actions avec une ristourne. De même, il faut une présence minimum des vendeurs. Sinon, les acheteurs doivent payer des cours momentanément surévalués. Dans les deux cas, la "liquidité du marché", mesurée par le nombre de transactions est insuffisante. La "profondeur du marché" est mesurée par le nombre d'investisseurs susceptibles d'y participer, en suivant les informations délivrées. Plus la profondeur du marché est grande, plus la liquidité du marché est fiable.
La Bourse est un marché réglementé. Les entreprises doivent diffuser des informations les concernant, en respectant certains délais. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les actionnaires, la loi impose aussi le recours à la procédure de l'offre publique : OPA, OPE, ou OPV, obligatoires dans certaines circonstances.

Principales Bourses des valeurs

On assiste depuis le début des années 2000 à une importante concentration parmi les Bourses des valeurs traditionnelles. Historiquement, la plus grande bourse des valeurs du monde était le New York Stock Exchange, appelé plus communément Wall Street, dont la création remonte à 1792.
Une autre Bourse américaine très active, située également à New York et spécialisée dans les entreprises jeunes ayant une activité innovante, est le NASDAQ.

À Chicago, les Bourses Chicago Board of Trade (CBoT) et Chicago Mercantile Exchange Holdings Inc. (CME), étaient spécialisées dans les transactions sur les matières premières agricoles, mais aussi dans les produits dérivés, où elles occupaient les deux premières places mondiales. Historiquement présentes sur les produits dérivés sur les produits agricoles, elles s'étaient diversifiées dans les années 1970 aux produits dérivés sur les taux d'intérêt, les devises, les taux de change, les indices boursiers. Le CME commença ainsi en 1982 à coter des produits dérivés sur le S&P 500 et sur l'eurodollar. En juillet 2007, le CME rachète le CBoT pour créer le CME Group, premier marché mondial des produits dérivés.

À Paris, le palais Brongniart fut une bourse à la criée jusqu'à la fin des années 1980, avant de s'informatiser. La criée subsiste jusqu'en 1999 pour les contrats à terme (MATIF) et les options (MONEP). En septembre 2000, la Bourse de Paris rachète les Bourses de Bruxelles, d'Amsterdam et de Lisbonne pour créer Euronext. Euronext a ensuite racheté la Bourse des produits dérivés de Londres, le LIFFE (London International Financial Futures and options Exchange). En avril 2007, Euronext se fait racheter par le New York Stock Exchange pour créer NYSE Euronext.

En mai 2007, le Nasdaq annonce le rachat du suédois OMX, qui contrôle 7 places bousières scandinaves et baltes, à savoir Stockholm (Suède), Copenhague (Danemark), Helsinki (Finlande), Reykjavik (Islande), Tallinn (Estonie), Riga (Lettonie) et Vilnius (Lituanie).
En juin 2007, le London Stock Exchange de Londres rachète la Borsa Italiana de Milan14. La nouvelle Bourse est le leader pour les échanges d'actions en Europe devant NYSE Euronext et la Bourse de Francfort (Deutsche Börse).
En mars 2008, la Bourse de Chicago, le CME Group, qui avait échoué dans la cotation des métaux et du pétrole dans les années 1970, rachète la Bourse de New York des matières premières et du pétrole, le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le CME élargie ainsi enfin son activité aux transactions sur les métaux et sur le pétrole avec le baril de brut WTI (le light sweet crude).

En décembre 2007, au Canada, la Bourse de Toronto, TSX, rachète la Bourse de Montréal pour former le Groupe TMX. Le London Stock Exchange annonce le rachat de Groupe TMX en février 2011. La nouvelle place boursière doit être la plus importante du monde pour le nombre de sociétés cotées, la seconde pour les volumes échangés quotidiennement derrière NYSE Euronext, et la première pour les échanges de matières premières, en particulier les ressources minières, le pétrole et le gaz naturel. Cette acquisition doit encore être approuvée par les autorités administratives.

En octobre 2010, la Bourse de Singapour tente de racheter la Bourse de Sydney. En février 2011, Deutsche Börse, la Bourse de Francfort, et NYSE Euronext annoncent des négociations en vue d'un éventuel rapprochement qui créerait la nouvelle plus importante place boursière du monde.
D'autres grandes bourses de valeurs sont situées à Tōkyō, Hong Kong, Shanghai, Sao Paulo, Bombay, Moscou, Séoul. À Abidjan, pour l'Afrique de l'Ouest, existe la BRVM.
Le classement des places boursières fin 2009, en fonction de la capitalisation boursière totale des sociétés cotées sur chacune d'entre elles.



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Personne à contacter Re: Bourses mondiales et marchés financiers

Message par Syfou Lun 8 Aoû - 3:48

Bourses mondiales. L'heure est grave

Les Bourses mondiales ont continué, hier, leur déclin. Si les indicateurs sont au rouge, les responsables européens tentent de rassurer pour limiter la casse.

Les marchés mondiaux ont poursuivi, hier, leur plongeon de la veille. Les chiffres meilleurs que prévu de l'emploi aux États-Unis n'ayant pas apaisé les angoisses des investisseurs concernant l'économie mondiale et la crise de la dette en zone euro. L'économie américaine a créé 117.000 emplois en juillet, mois au cours duquel le taux de chômage a baissé d'un dixième de point, à 9,1%. Ces chiffres supérieurs aux pronostics ont d'abord provoqué «un soupir de soulagement entendu de Chicago à Melbourne», a commenté Patrick O'Hare, analyste de Briefing.com. Mais le pessimisme a vite repris le dessus. «Le marché ne paraît pas complètement convaincu que ces chiffres de l'emploi soient assez solides pour surmonter la morosité actuelle, provoquée par ce qui se passe en Europe», a noté Phil Flynn, analyste de PFG Best Research.

10e jour de baisse à Paris

Après avoir ouvert en légère hausse, la Bourse de New York a fait, toute la journée, des montagnes russes, avant de revenir dans le vert en fin d'après-midi. Jeudi, Wall Street était retombée à son niveau de décembre après une chute de 4,31% du Dow Jones et de 5,08% du Nasdaq. Les Bourses européennes ont imité cette volatilité. À Paris, l'indice CAC 40 a d'abord lourdement chuté, lâchant plus de 3% en début de séance, avant de revenir brusquement dans le vert, puis de repasser en terrain négatif pour terminer la journée en repli de 1,26%. L'indice vedette parisien cumule dix séances de baisse, du jamais vu depuis sa création en 1987. Les chutes ont été encore plus lourdes sur les autres grandes places européennes: Londres a lâché 2,71%, Francfort 2,78%, la Bourse suisse 2,14%. Sur la semaine, la Bourse de Francfort accuse une perte de 13%, 10% pour Londres et près de 11% pour Paris.

Malgré des rumeurs selon lesquelles la Banque centrale européenne (BCE) s'apprêterait à acheter des obligations espagnoles et italiennes peu prisées par les marchés, Madrid a cédé 0,18%.

Espagne et Italie inquiètent

À Milan, la cotation a été suspendue en raison d'une volatilité excessive, alors que l'indice reculait de 0,63%. L'Italie et l'Espagne ont publié les chiffres de leur croissance au deuxième trimestre, qui se sont avérés poussifs: la croissance a ralenti en Espagne à 0,2% contre 0,3% au premier trimestre, tandis qu'elle a accéléré à 0,3% en Italie. Une situation qui inquiète les marchés car elle rend mécaniquement plus difficile l'assainissement budgétaire.

Obama rassurant

«Si les États ont une dette élevée, ils doivent croître, sinon cette dette devient insoutenable. C'est le point crucial et c'est pour cela que l'Italie et l'Espagne sont devenus la cible des marchés», a analysé Chiara Corsa, économiste de UniCredit. Les dirigeants mondiaux sont à nou
veau montés en première ligne pour tenter de faire retomber la fièvre des marchés. «Je souhaite que les Américains et nos partenaires à travers le monde sachent ceci: nous allons nous en sortir, les choses vont s'améliorer», a voulu affirmer le président américain Barack Obama.

Sarkozy avec Merkel et Zapatero

Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a affirmé que l'Espagne et l'Italie n'auront pas besoin de plan d'aide, car «leurs fondamentaux économiques ne le justifient pas». Il a plaidé pour l'augmentation des capacités du Fonds de soutien et a appelé les marchés à la patience. Les autorités britanniques devaient se réunir en urgence vendredi pour examiner la situation de la zone euro. En France, le ministre de l'Économie, François Baroin, a interrompu ses vacances pour rentrer à Paris.
Dans la soirée, le président Sarkozy, qui préside cette année le G7 et le G20, devait s'entretenir avec la chancelière allemande Merkel et le Premier ministre espagnol Zapatero.

Lire également :
> Les valeurs refuges face à la tempête :http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/les-valeurs-refuges-face-a-la-tempete-06-08-2011-1391855.php
>La peur du vide [L'analyse d'Henry Laur:http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/analysepar-henry-lauret-la-peur-du-vide-06-08-2011-1391854.php et


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Personne à contacter Re: Bourses mondiales et marchés financiers

Message par Daûphin_zz_47 Lun 8 Aoû - 12:47

Les Bourses mondiales retiennent leur souffle

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La dégradation de la dette américaine par une agence de notation a plongé les dirigeants dans la fébrilité. La réaction des Bourses mondiales est attendue avec angoisse.

Après une semaine de baisse dramatique sur l'ensemble des places financières et l'hallali sonné par Standard and Poor's contre la dette américaine, déclassée de AAA à AA+ vendredi soir, les gouvernements et leurs experts ont travaillé tout le week-end pour tenter d'éviter une déflagration mondiale ce matin.

1 Marchés : quelle réaction ce matin ?

La tendance « Bourses ouvertes » ce week-end au Proche-Orient a confirmé les craintes : baisse de près de 7 % à Tel-Aviv hier et de 5 % en Arabie saoudite samedi. Les économistes, dans l'ensemble, ne misaient pas sur un effondrement général. Pour Pascal Kauffmann, professeur d'économie à Bordeaux 4, « on sort d'une semaine exceptionnelle de baisse, il peut toujours y avoir un rebond ». Pour Jean-Michel Six, économiste en chef pour l'Europe de Standard & Poor's, la dégradation des États-Unis n'est pas une surprise et « les marchés s'y attendaient déjà largement ». Autrement dit, celle-ci était déjà intégrée dans les cours de vendredi soir. Mais les pessimistes sont tout de même nombreux, comme Paul Dales, analyste chez Capital Economics : « Le fait que Standard and Poor's ait finalement appuyé sur la gâchette va sans doute ébranler les marchés financiers lundi. »

2 La crédibilité des gouvernants

Manifestement, qu'ils soient européens ou américains, ils n'ont pas convaincu les investisseurs. Le discours de Barack Obama prononcé vendredi soir - au moment même où S & P déclassait son pays -, affirmant que les États-Unis allaient « s'en sortir », pouvait fonctionner en campagne électorale mais pas face aux opérateurs de marché. En Europe, les décisions du 21 juillet à Bruxelles n'avaient pas été mal accueillies, mais il fallait montrer qu'on était prêt à les appliquer. Selon Pascal Kauffmann, « la Banque centrale européenne s'est beaucoup activée pour lancer des annonces. Elle devrait se montrer plus offensive pour le rachat de titres publics, notamment italiens et espagnols, pour bien montrer qu'elle ne va pas lâcher ces pays. »

C'est l'atermoiement de la BCE, freinée sur cette décision par l'Allemagne jeudi dernier, qui avait précipité la chute des marchés européens. Ce sera la pierre d'achoppement aujourd'hui, comme le relève Élie Cohen, économiste, professeur à Sciences Po.

Le G20, le G7, la BCE et tous les chefs d'État et de gouvernement ont multiplié les téléconférences pendant tout le week-end.

3 La France est-elle menacée ?

La France, avec son niveau d'endettement et son économie en roue libre, est « la plus fragile des AAA », confessait un proche du gouvernement. Des économistes comme Philippe Dessertine l'affirment aussi, mais S & P's a démenti hier en affirmant que sa perspective restait stable. Pour Pascal Kauffmann, « la dégradation de la dette américaine n'est pas annonciatrice de problèmes spécifiques pour nous. La situation de la France n'est pas plus dégradée qu'il y a un mois. » Un avis que partage Élie Cohen. Il salue l'attitude « remarquablement responsable » des dirigeants socialistes en compétition pour la candidature à la présidence, qui sont d'accord avec l'objectif de réduction du déficit budgétaire à 3 % du PIB dès 2013 fixé par le gouvernement. La France, malgré la campagne électorale, n'a pas à craindre un jugement « politique » des marchés comme celui lancé par S & P contre les États-Unis.

Bordeaux · Gironde · Philippe Dessertine

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