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Relations sino-françaises

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Personne à contacter Relations sino-françaises

Message par Syfou Mar 16 Aoû - 2:12

Bilan et perspectives

Le 27 janvier 1964, une déclaration commune comptant seulement deux phrases était publiée par la Chine et la France. Dans celle-ci, on déclarait l'établissement de relations diplomatiques à l'échelon des ambassadeurs. L'Occident et même le monde entier ont été frappés par cette nouvelle. La plupart des pays montrèrent leur accord et leur soutien, tandis que certains autres restèrent réservés ou s'opposèrent carrément. Les États-Unis logèrent une protestation auprès du gouvernement français. Néanmoins, ayant résisté aux épreuves du temps, la portée de l'établissement de ces relations sino-françaises ne se limite pas aux champs des liens bilatéraux. En effet, cet événement a exercé un impact profond et durable sur l'évolution des relations internationales et de l'échiquier mondial. Le temps file comme une flèche, le partenariat sino-français a maintenant atteint l'âge de la maturité. Puisque la plus grande partie de ma carrière diplomatique a été liée aux rapports sino-français, à l'occasion du 40e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine, j'estime important de présenter brièvement leur bilan et leurs perspectives afin de célébrer le futur éclatant des relations de partenariat entre nos deux pays.

La longue histoire des relations sino-françaises

Les échanges populaires entre les deux pays remontent à loin. Au milieu du XIIIe siècle, la France a envoyé un émissaire en Chine. Pendant le XVIIe et XVIIIe siècles, la théorie confucianiste, les pensées philosophiques, des objets d'art et d'horticulture ont été rapportés en France par des missionnaires français. Tout cela a impressionné vivement la couche supérieure de la société et les intellectuels français.

La Révolution française, les savants de l'époque des Lumières et la Commune de Paris ont fortement influencé les intellectuels et les révolutionnaires chinois. Les anciens révolutionnaires comme Zhou Enlai et Deng Xiaoping se sont consacrés à la cause révolutionnaire pendant leurs études en France. En outre, presque toutes les œuvres connues sur les plans de la philosophie, des sciences sociales et de la littérature ont été traduites en chinois. La victoire de la révolution chinoise de 1949 n'a pas diminué l'intérêt des Français des divers milieux envers la Chine.. Cependant, à cause de la guerre froide, il n'y avait pas de relations diplomatiques ni de contacts officiels entre les deux pays. Il y avait peu d'échanges commerciaux, culturels et populaires.

En 1964, l'établissement officiel des relations diplomatiques a ouvert ainsi une nouvelle page dans les rapports d'amitié sino-français. Ainsi, la France est devenue le premier grand pays occidental à avoir établi des relations diplomatiques avec la Chine. En 1963, l'ancien premier ministre Edgar Faure, en tant qu'envoyé spécial du général de Gaulle, est venu en Chine pour discuter de l'établissement de relations diplomatiques avec les dirigeants chinois. À l'invitation de Zhang Ruoxi, président de l'Institut de diplomatie populaire de la Chine, Faure est arrivé à Beijing le 22 avril. Le président Mao Zedong et Liu Shaoqi l'ont reçu à tour de rôle. Le premier ministre Zhou Enlai et le vice-ministre Chen Yi ont discuté avec lui à Beijing et à Shanghai. À l'issue de plusieurs négociations, les deux parties sont arrivées à trois ententes suivantes : 1) que la République française reconnaisse que la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime du peuple chinois; 2) que la République française soutienne les droits légitimes de la Chine aux Nations Unies et ne reconnaisse plus la représentation du groupe de Tchiang Kai-chek ; 3) après l'établissement des relations sino-françaises, à la suite du retrait des représentants et des délégations du groupe de Tchiang Kai-chek, la France devra rappeler ses représentants et y fermer ses représentations à Taïwan.

Le 12 décembre 1963, M. Jacques de Beaumarchais, directeur du département d'Europe du ministère des Affaires étrangères et envoyé du gouvernement français, s'est rendu à Berne, capitale de la Suisse, pour y tenir, avec Li Qingquan, ambassadeur de Chine en Suisse, une discussion approfondie relative à cet établissement. Le 9 janvier 1964, les deux parties ont abouti à un consensus sur le choix des termes de la déclaration commune : la République populaire de Chine et la République française décident toutes les deux d'établir des relations diplomatiques, et chacun des gouvernements décide d'envoyer son ambassadeur dans un délai de trois mois. Nous avions alors déjà fait savoir au gouvernement français que la Chine donnerait une explication publique à la suite de la publication de la déclaration commune. Le communiqué étant daté du 27 janvier 1964, le lendemain le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a fait la déclaration solennelle suivante :

En tant que seul gouvernement légitime, la République populaire de Chine a négocié avec le gouvernement français et a conclu un accord. Selon les usages internationaux, reconnaître le nouveau gouvernement d'une nation, c'est par le fait même ne plus reconnaître l'ancien groupe dirigeant renversé par le peuple. Par conséquent, le représentant de l'ancien gouvernement ne sert plus celui de ce pays et ne peut plus coexister dans les mêmes nations ou organisations internationales. C'est dans ce contexte, que le gouvernement chinois a donné son accord sur l'établissement des relations diplomatiques et l'échange d'ambassadeurs avec le gouvernement français. L'administration chinoise pense qu'il est nécessaire de réaffirmer le fait que le Taiwan fait partie intégrante de la Chine. Le gouvernement et le peuple chinois s'opposent à toute initiative pouvant mener à l'indépendance de Taiwan ou à la situation de « deux Chine ».

Le 31 janvier, le président de Gaulle a tenu une conférence de presse et a proclamé officiellement la reconnaissance de la République populaire de Chine et l'établissement des relations diplomatiques à l'échelon des ambassadeurs. Le 10 février, le gouvernement français a informé les autorités de Taiwan en leur disant que la délégation de Taiwan devait quitter la France dès que les représentants de Beijing arriveraient à Paris. Le même jour, les autorités de Taiwan ont annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la France et a rappelé ses représentants. La partie française a fait de même.

Le 27 mai, le premier ambassadeur de France en Chine, M. Lucien Payer, est arrivé à Beijing ; le 2 juin, l'ambassadeur de Chine en France, M. Huang Zhen, est arrivé à Paris. Ainsi, l'établissement des relations diplomatiques sino-françaises s'est effectué avec succès.

Les trois étapes du développement des relations sino-françaises

Pendant ces 40 années, bien que marqué par une progression en dents de scie, notre partenariat s'est renforcé. On peut en distinguer trois étapes :

De 1964 à 1989, la période d'heureux développement des relations sino-françaises. Au début, les relations politiques, économiques et culturelles se sont développées rapidement entre les deux pays. Le dialogue politique de haut niveau a été fructueux. Le 19 juillet 1965, André Malraux, ministre de la Culture, a visité la Chine. Les deux parties ont échangé leurs vues sur les relations bilatérales et les affaires internationales. Elles ont nourri les mêmes concepts contre l'hégémonisme des États-Unis et de l'URSS. Cette année-là, les deux parties ont signé un protocole d'accord sur les échanges culturelles, et le nombre d'échanges d'étudiants a augmenté. Les délégations culturelles et scientifiques sont devenues de plus en plus nombreuses. Le volume du commerce bilatéral a enregistré des avancées notoires. Le 16 mai 1966, le président de Gaulle a reçu l'ambassadeur Huang dans son bureau de la présidence et a invité le premier ministre Zhou Enlai à visiter la France. Il voulait ainsi réaliser un dialogue direct entre les chefs d'État en vue de renforcer les relations sino-françaises. Il a ainsi bien préparé la voie à sa visite officielle en Chine. En raison de la conjoncture internationale et de la situation politique intérieure, cette visite n'a pas eu lieu. Le 28 avril 1969, défait au référendum, de Gaulle a quitté son poste et il n'a pas pu réaliser son souhait de visiter la Chine. Même après sa disparition de la scène politique, de Gaulle a maintenu cet espoir. La partie chinoise voulait également le recevoir. Malheureusement, son décès, survenu le 9 novembre 1970, a mis un point final à cet espoir. Après 1966, bien qu'affectés pendant un temps par la Révolution culturelle en Chine et les turbulences de mai 1968 en France, les rapports bilatéraux ont connu, dans l'ensemble, un essor relativement stable. Les deux pays ont décidé de normaliser leurs relations bilatérales en 1969. Par la suite, à la faveur de la politique d'ouverture, les relations sino-françaises ont emprunté une bonne voie.

Premièrement, les échanges de vues politiques entre nos deux pays sont denses et de bonne qualité, et ils sont nourris par des rencontres fréquentes entre les dirigeants des deux parties. Le président Pompidou a effectué une visite en Chine du 11 au 17 septembre 1973 et il a été le premier chef d'État français à le faire. Cette visite a dissipé le regret de Gaulle et de Mao Zedong de ne pas de se rencontrer. Par la suite, le vice-premier ministre Deng Xiaoping a visité la France le 12 mai 1975, et il a été reçu chaleureusement par Jacques Chirac, alors premier ministre. Le 19 janvier 1978, le premier ministre Raymond Barre est venu en visite en Chine. Le président Valéry Giscard d'Estaing, le président Mitterrand et d'autres dirigeants français ont visité aussi la Chine ; le premier ministre Hua Guofeng, le président Li Xiannian et d'autres dirigeants chinois ont visité la France.

Deuxièmement, nos deux pays ont connu une progression importante des échanges commerciaux. La Chine et la France ont conclu une série d'accords portant respectivement sur le transport maritime, le transport aérien, la coopération économique à long terme, l'exemption de la double imposition et la protection des investissements. De 1969 à 1989, le volume des importations et des exportations entre les deux pays est passé de 129 million à 1,948 milliards de dollars. D'avril 1985 à avril 1989, la France a accordé des prêts de 8,544 milliards de Francs français à termes favorables et la coopération bilatérale sur le plan économique et technique a été ainsi renforcée. Pendant cette période, nos deux pays ont réalisé plusieurs projets d'importance, dont la réalisation d'ambitieux programmes d'équipement, à commencer par ceux des centrales nucléaires de Daya Bay.

Troisièmement, les échanges culturels, éducatifs et scientifiques se sont élargis. Par exemple, en 1988, lors de la 4e commission mixte technico-scientifique, 125 projets de coopération, soit 50 % de plus, ont été décidés. La Chine a envoyé de nombreux étudiants en France ; les deux pays ont connu un développement spectaculaire de leurs relations, ainsi qu'en témoigne l'intensité des échanges culturels.

Cai Fangbo, ancien ambassadeur chinois en France et vice-président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée populaire nationale de la 9e législature de Chine

http://chine-informations.com



Un écrivain français publie un livre pour briser le "mythe Dalaï-Lama"

Relations sino-françaises F2011011

Un livre intitulé "Pas si zen: la face cachée du Dalaï-lama" sera publié chez Max Milo Editions, le 18 août prochain.

Maxime Vivas, l'auteur du roman "Paris brune" (prix Roger Vailland de 1997), a eu l'idée d'écrire un livre sur le Dalaï-lama après sa visite en juillet 2010 au Tibet.

"Ce que j'ai vu au Tibet ne correspondait pas à ce que je lisais dans la presse française ou des livres français", a-t-il raconté jeudi lors d'une rencontre avec la presse à Paris.

Décidé à faire la lumière sur la réalité tibétaine, M. Vivas a pris le chemin de son enquête, en toute indépendance, sur la situation au Tibet et sur le Dalaï-Lama.

"La mode en France est plutôt d'éditer en masse des livres qui font éloges du Dalaï-lama, si bien que ce dernier a été mythifié chez le public français", indique M. Vivas, ajoutant que dans les médias français, critiquer des hommes politiques ou des chefs religieux est permis, mais il est hors de question de faire de même quand il s'agit du Tibet.

Afin de briser ce "mythe", Maxime Vivas a découvert de nombreuses contradictions chez la personnalité du Dalaï-Lama, après avoir passé au peigne fin un luxe de documents portant sur les discours, les conférences, les interviews et les mémoires du chef religieux tibétain.

La lecture du livre de M. Vivas permet en effet de se rendre compte des contredits du Dalaï-Lama et des facettes claires de la réalité. Cela est sans l'ombre d'un doute un fait rare voire étonnant pour la vox populi en France.

Sous le règne du Dalaï-Lama, le Tibet n'était nullement le paradis. D'après les mémoires du Dalaï-Lama, les serfs n'avaient pas de liberté personnelle et étaient écrasés sous le poids des travaux pénibles. Ils faisaient l'objet de cruelles sanctions, si jamais ils osaient afficher le moindre signe de désobéissance, a-t-il relaté.

Source: xinhua
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