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Actualités de l'armée des pays étrangers
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algeriedrs :: Forces conventionnelles et non-conventionnelles dans le monde :: Forces classiques dans le monde :: Forces armées dans le monde
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Actualités de l'armée des pays étrangers
Rappel du premier message :
Un chasseur alpin français tué par un tir de roquette sur son blindé en Afghanistan
Un caporal du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) a été tué samedi par un tir de roquette contre son blindé lors d'un accrochage avec des insurgés dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé l'état-major des armées à Paris.
Le soldat a été tué au cours d'une opération engagée dans la matinée par un bataillon de l'Armée nationale afghane (ANA) et 400 militaires français dans la vallée d'Alasay, au nord-est de Kaboul, a déclaré à l'AFP le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major.
Ce nouveau décès porte à 26 le nombre de militaires français morts en Afghanistan depuis l'arrivée des premiers contingents en janvier 2002.
Le président Nicolas Sarkozy a fait part de sa "vive émotion", s'associant "à la douleur de sa famille et de ses proches", a déclaré l'Elysée dans un communiqué.
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a exprimé "sa peine la plus vive et sa grande reconnaissance à l'égard de ce militaire français qui a fait don de sa vie dans l'accomplissement de la mission".
"Alors que la nuit était déjà tombée, un insurgé a tiré un roquette anti-char sur un véhicule de l'avant blindé français dont le conducteur, un caporal du 27 BCA, a été tué", a précisé le commandant Prazuck
Selon lui, une demi-douzaine de soldats afghans ont également été blessés dans des accrochages qui se sont prolongés tout au long de la journée et un autre soldat français a été très légèrement blessé.
L'opération qui visait à "reprendre le terrain tenu par les insurgés" était soutenue par "d?importants moyens aériens de la coalition, drones Predator, chasseurs A10 et F15 et hélicoptères Kiowa", a encore précisé le commandant Prazuck.
Les insurgés "bousculés dans leurs sanctuaires, ont très probablement subi des pertes importantes", a-t-il assuré.
Arrivé fin novembre dans l'est de l'Afghanistan pour succéder aux parachutistes du 8e RPIMa, le 27e BCA d'Annecy (sud-est) constitue l'ossature du contingent de quelque 700 soldats français déployés en renfort depuis l'été en Kapisa, une province montagneuse.
Ils tiennent les "bases d'opérations avancées" de Tagab et Nijrab, aux côtés d'éléments américains et de l'ANA. Située entre ces deux bases, la vallée d'Alasay a été à plusieurs reprises le théâtre de violents combats depuis l'arrivée des chasseurs alpins.
La France compte quelque 2.800 soldats sur le sol afghan, déployés au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.
Samedi, un soldat britannique a également été tué samedi en Afghanistan, victime d'une explosion alors qu'il effectuait une patrouille dans la province méridionale d'Helmand, considérée comme un sanctuaire des talibans.
Ceux-ci, chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, ont intensifié leur insurrection ces deux dernières années, frappant jusqu'au coeur de la capitale Kaboul pourtant très protégée par les forces afghanes et étrangères.
Source:yahoo actualités
Un chasseur alpin français tué par un tir de roquette sur son blindé en Afghanistan
Un caporal du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) a été tué samedi par un tir de roquette contre son blindé lors d'un accrochage avec des insurgés dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé l'état-major des armées à Paris.
Le soldat a été tué au cours d'une opération engagée dans la matinée par un bataillon de l'Armée nationale afghane (ANA) et 400 militaires français dans la vallée d'Alasay, au nord-est de Kaboul, a déclaré à l'AFP le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major.
Ce nouveau décès porte à 26 le nombre de militaires français morts en Afghanistan depuis l'arrivée des premiers contingents en janvier 2002.
Le président Nicolas Sarkozy a fait part de sa "vive émotion", s'associant "à la douleur de sa famille et de ses proches", a déclaré l'Elysée dans un communiqué.
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a exprimé "sa peine la plus vive et sa grande reconnaissance à l'égard de ce militaire français qui a fait don de sa vie dans l'accomplissement de la mission".
"Alors que la nuit était déjà tombée, un insurgé a tiré un roquette anti-char sur un véhicule de l'avant blindé français dont le conducteur, un caporal du 27 BCA, a été tué", a précisé le commandant Prazuck
Selon lui, une demi-douzaine de soldats afghans ont également été blessés dans des accrochages qui se sont prolongés tout au long de la journée et un autre soldat français a été très légèrement blessé.
L'opération qui visait à "reprendre le terrain tenu par les insurgés" était soutenue par "d?importants moyens aériens de la coalition, drones Predator, chasseurs A10 et F15 et hélicoptères Kiowa", a encore précisé le commandant Prazuck.
Les insurgés "bousculés dans leurs sanctuaires, ont très probablement subi des pertes importantes", a-t-il assuré.
Arrivé fin novembre dans l'est de l'Afghanistan pour succéder aux parachutistes du 8e RPIMa, le 27e BCA d'Annecy (sud-est) constitue l'ossature du contingent de quelque 700 soldats français déployés en renfort depuis l'été en Kapisa, une province montagneuse.
Ils tiennent les "bases d'opérations avancées" de Tagab et Nijrab, aux côtés d'éléments américains et de l'ANA. Située entre ces deux bases, la vallée d'Alasay a été à plusieurs reprises le théâtre de violents combats depuis l'arrivée des chasseurs alpins.
La France compte quelque 2.800 soldats sur le sol afghan, déployés au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.
Samedi, un soldat britannique a également été tué samedi en Afghanistan, victime d'une explosion alors qu'il effectuait une patrouille dans la province méridionale d'Helmand, considérée comme un sanctuaire des talibans.
Ceux-ci, chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, ont intensifié leur insurrection ces deux dernières années, frappant jusqu'au coeur de la capitale Kaboul pourtant très protégée par les forces afghanes et étrangères.
Source:yahoo actualités
Dernière édition par sphinx le Mar 25 Mai - 22:36, édité 4 fois
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Après le massacre en Afghanistan, Washington déclare vouloir poursuivre les frappes aériennes
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Durant les derniers jours de son voyage à Washington, le président Hamid Karzaï a exigé la fin des frappes aériennes américaines en Afghanistan. En réponse, le conseiller américain à la Sécurité nationale, le général à la retraite James Jones, a insisté pour dire que le bombardement des villages afghans se poursuivrait, que le prétendu gouvernement souverain du pays le veuille ou non.
La juxtaposition des remarques de Karzaï et de Jones en dit long sur le caractère de la guerre en Afghanistan. C’est une sale intervention de style colonial dans laquelle Washington dicte sa politique à un gouvernement fantoche tout en déclenchant la violence militaire contre une population qui devient de plus en plus hostile.
Par Bill Van Auken
15 mai 2009
Karzaï qui va entrer en lice pour des élections en août, a évidemment réagi en réponse à l’indignation populaire provoquée par le massacre qui a eu lieu la semaine passée dans l’ouest de l’Afghanistan, et qui s’est manifestée par une montée de colère et des manifestations dans tout le pays.
La réalité est que son régime corrompu et impopulaire ne durerait pas une seule journée sans la protection de l’armée américaine.
A la question d’ABC News dimanche, de savoir si Washington se conformerait à la demande de Karzaï, Jones a répondu que « lier les mains de nos commandants et dire que nous n’effectuerons pas d’attaques aériennes, serait imprudent ».
Lorsque lui a été posée la question de savoir si le président afghan comprenait cette position américaine, Jones a poursuivi : « Je pense qu’il comprend qu’il est nécessaire que nous disposions de la totalité de notre puissance militaire offensive lorsque nous en avons besoin… nous ne pouvons pas combattre les mains liées derrière le dos. »
La « totalité » de la puissance militaire offensive américaine s'est déchaînée la semaine passée contre deux villages dans le district de Bala Baluk dans la province de Farah dans l’ouest de l’Afghanistan. Selon des témoignages de villageois, ainsi que des découvertes de responsables locaux et d’agences humanitaires, le bombardement américain de ces villages a causé la mort du plus grand nombre de civils depuis que les Américains ont envahi le pays il y près de huit ans.
Les villageois ont rassemblé les noms de 147 civils dont on sait qu’ils ont été tués lorsque des bombes américaines sont tombées sur des maisons remplies de femmes, d’enfants et de personnes âgées terrifiés qui cherchaient à se protéger lors de combats entre les insurgés et les forces gouvernementales afghanes soutenues par les Américains.
Ensuite, les habitants indignés ont conduit des remorques remplies de corps mutilés et de parties de corps humains vers les bureaux du gouvernement régional pour montrer l’ampleur du carnage.
Le Comité international de la Croix-Rouge qui s’était rendu sur le site du bombardement a confirmé le bilan de masse des victimes civiles.
Lundi, le journal britannique The Guardian a cité un responsable participant à la mission des Nations unies (ONU) à Kaboul qui avait qualifié d’« horrifiants » les comptes rendus émanant des lieux. Le responsable de l’ONU qui avait rapporté les faits au journal sous couvert de l’anonymat a dit que le bombardement avait eu lieu des heures après que les combats entre les insurgés et les troupes soutenues par les Américains avaient cessé.
« Les villageois locaux se sont rendus à la mosquée pour prier pour la paix, » a-t-il dit. « Peu de temps après la prière du soir, les frappes aériennes étaient signalées et elles se sont poursuivies pendant quelques heures tandis que les villageois appelaient frénétiquement le gouverneur local pour qu'il fasse cesser les attaques aériennes. »
La réaction américaine à ce massacre est tout aussi méprisable que le crime même. Recourant à sa procédure habituelle face à de telles atrocités, le Pentagone a déballé son tissu de mensonges et autres déformations. D’abord, il a nié que les forces américaines étaient responsables du massacre en inventant une histoire absurde selon laquelle les talibans avaient tué des villageois avec des grenades pour faire croire à une frappe aérienne.
Face à des preuves irréfutables que des maisons avaient été rasées au sol par des armes hautement explosives, l’armée américaine a lancé sa propre « enquête », en concluant qu’il était impossible de dire combien de victimes étaient des talibans et combien étaient des civils, mais que de toute façon le nombre de morts relatés était « exagéré ». Le Pentagone a aussi affirmé que la responsabilité du massacre des civils incombait aux talibans qui soi-disant utilisaient les villageois comme « boucliers humains. »
Le bombardement des maisons par une puissance occupante, même dans le cas où des insurgés se trouvent dans les parages, est interdit par la loi internationale et constitue un crime de guerre.
De plus, la principale organisation afghane de défense des droits de l’homme enquête sur des rapports selon lesquels l’armée américaine a utilisé des obus au phosphore en attaquant le village ainsi que lors d’attaques antérieures contre des cibles civiles.
Ces munitions incendiaires peuvent être employées pour créer des écrans de fumée ou comme signaux lumineux. Employées comme munition anti-personnelle toutefois, elles peuvent causer la mort et des blessures terribles, en collant à la peau et en brûlant jusqu’à l’os.
L’emploi de telles armes contre des cibles civiles constitue un crime de guerre.
Le Guardian a cité le docteur Mohammad Aref Jalali qui est le chef du service des grands brûlés à Herat où les victimes ont été transportées. « L’une des femmes qui est arrivée ici nous a dit que 22 membres de sa famille avaient été complètement brûlés », a-t-il dit. « Elle a dit qu’une bombe avait répandu de la poudre blanche qui avait pris feu et qui ensuite avait embrasé les vêtements des gens. »
Ces crimes de guerre ont été perpétrés sous le gouvernement Obama qui va envoyer 21 000 soldats américains supplémentaires pour faire la guerre en Afghanistan et qui projette de plus de doubler les forces américaines d’occupation en les faisant passer à 68 000 d’ici 2010. Les troupes supplémentaires signifieront davantage de crimes semblables et des crimes plus grands.
Il est significatif que dimanche, l’ancien vice-président Dick Cheney, est venu à l’émission « Face the Nation » sur la chaîne CBS pour exprimer son accord avec Obama au sujet de l’Afghanistan tout en estimant que l’armée américaine resterait « engagée là pour une bonne période temps. »
« J’étais content de voir que le président Obama déployait des troupes additionnelles en Afghanistan, » a dit Cheney. « Je pense que nous devons faire ce que nous devons y faire afin de pouvoir triompher. Les frappes aériennes en sont un élément important. Et souvent les frappes aériennes provoquent une controverse. »
En dépit de la campagne partisane amère que Cheney mène contre les démocrates, il s’est senti obligé d’exprimer ces mots de solidarité, d’un criminel de guerre à un autre.
Derrière les promesses d’Obama de « changement » et d’appels aux sentiments populaires anti-guerre durant la campagne électorale, son gouvernement est en train de poursuivre et d’intensifier les guerres d'agression qui avaient été initiées sous Bush pour la domination des régions riches en pétrole et stratégiques de l’Asie centrale et du Golfe persique.
Quant au Congrès, il est prêt à voter une rallonge budgétaire de 96 milliards de dollars de plus pour financer ces deux guerres jusque fin septembre. Entre-temps, les médias répètent comme des perroquets la ligne gouvernementale en traitant avec indifférence les dernières atrocités commises en Afghanistan.
Ce consensus qui règne au sein de l’establishment politique en faveur de la guerre américaine en Afghanistan contraste fortement avec l’hostilité à la guerre qu’éprouvent les masses de la population américaine. L’augmentation continue des troupes (« surge ») du gouvernement Obama est la preuve évidente que la lutte contre la guerre ne peut être menée par le biais d’élections ou en exerçant des pressions sur les démocrates, mais requiert la mobilisation indépendante de la classe ouvrière contre le système de profit capitaliste qui est à l'origine de la montée du militarisme.
http://www.wsws.org/
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Durant les derniers jours de son voyage à Washington, le président Hamid Karzaï a exigé la fin des frappes aériennes américaines en Afghanistan. En réponse, le conseiller américain à la Sécurité nationale, le général à la retraite James Jones, a insisté pour dire que le bombardement des villages afghans se poursuivrait, que le prétendu gouvernement souverain du pays le veuille ou non.
La juxtaposition des remarques de Karzaï et de Jones en dit long sur le caractère de la guerre en Afghanistan. C’est une sale intervention de style colonial dans laquelle Washington dicte sa politique à un gouvernement fantoche tout en déclenchant la violence militaire contre une population qui devient de plus en plus hostile.
Par Bill Van Auken
15 mai 2009
Karzaï qui va entrer en lice pour des élections en août, a évidemment réagi en réponse à l’indignation populaire provoquée par le massacre qui a eu lieu la semaine passée dans l’ouest de l’Afghanistan, et qui s’est manifestée par une montée de colère et des manifestations dans tout le pays.
La réalité est que son régime corrompu et impopulaire ne durerait pas une seule journée sans la protection de l’armée américaine.
A la question d’ABC News dimanche, de savoir si Washington se conformerait à la demande de Karzaï, Jones a répondu que « lier les mains de nos commandants et dire que nous n’effectuerons pas d’attaques aériennes, serait imprudent ».
Lorsque lui a été posée la question de savoir si le président afghan comprenait cette position américaine, Jones a poursuivi : « Je pense qu’il comprend qu’il est nécessaire que nous disposions de la totalité de notre puissance militaire offensive lorsque nous en avons besoin… nous ne pouvons pas combattre les mains liées derrière le dos. »
La « totalité » de la puissance militaire offensive américaine s'est déchaînée la semaine passée contre deux villages dans le district de Bala Baluk dans la province de Farah dans l’ouest de l’Afghanistan. Selon des témoignages de villageois, ainsi que des découvertes de responsables locaux et d’agences humanitaires, le bombardement américain de ces villages a causé la mort du plus grand nombre de civils depuis que les Américains ont envahi le pays il y près de huit ans.
Les villageois ont rassemblé les noms de 147 civils dont on sait qu’ils ont été tués lorsque des bombes américaines sont tombées sur des maisons remplies de femmes, d’enfants et de personnes âgées terrifiés qui cherchaient à se protéger lors de combats entre les insurgés et les forces gouvernementales afghanes soutenues par les Américains.
Ensuite, les habitants indignés ont conduit des remorques remplies de corps mutilés et de parties de corps humains vers les bureaux du gouvernement régional pour montrer l’ampleur du carnage.
Le Comité international de la Croix-Rouge qui s’était rendu sur le site du bombardement a confirmé le bilan de masse des victimes civiles.
Lundi, le journal britannique The Guardian a cité un responsable participant à la mission des Nations unies (ONU) à Kaboul qui avait qualifié d’« horrifiants » les comptes rendus émanant des lieux. Le responsable de l’ONU qui avait rapporté les faits au journal sous couvert de l’anonymat a dit que le bombardement avait eu lieu des heures après que les combats entre les insurgés et les troupes soutenues par les Américains avaient cessé.
« Les villageois locaux se sont rendus à la mosquée pour prier pour la paix, » a-t-il dit. « Peu de temps après la prière du soir, les frappes aériennes étaient signalées et elles se sont poursuivies pendant quelques heures tandis que les villageois appelaient frénétiquement le gouverneur local pour qu'il fasse cesser les attaques aériennes. »
La réaction américaine à ce massacre est tout aussi méprisable que le crime même. Recourant à sa procédure habituelle face à de telles atrocités, le Pentagone a déballé son tissu de mensonges et autres déformations. D’abord, il a nié que les forces américaines étaient responsables du massacre en inventant une histoire absurde selon laquelle les talibans avaient tué des villageois avec des grenades pour faire croire à une frappe aérienne.
Face à des preuves irréfutables que des maisons avaient été rasées au sol par des armes hautement explosives, l’armée américaine a lancé sa propre « enquête », en concluant qu’il était impossible de dire combien de victimes étaient des talibans et combien étaient des civils, mais que de toute façon le nombre de morts relatés était « exagéré ». Le Pentagone a aussi affirmé que la responsabilité du massacre des civils incombait aux talibans qui soi-disant utilisaient les villageois comme « boucliers humains. »
Le bombardement des maisons par une puissance occupante, même dans le cas où des insurgés se trouvent dans les parages, est interdit par la loi internationale et constitue un crime de guerre.
De plus, la principale organisation afghane de défense des droits de l’homme enquête sur des rapports selon lesquels l’armée américaine a utilisé des obus au phosphore en attaquant le village ainsi que lors d’attaques antérieures contre des cibles civiles.
Ces munitions incendiaires peuvent être employées pour créer des écrans de fumée ou comme signaux lumineux. Employées comme munition anti-personnelle toutefois, elles peuvent causer la mort et des blessures terribles, en collant à la peau et en brûlant jusqu’à l’os.
L’emploi de telles armes contre des cibles civiles constitue un crime de guerre.
Le Guardian a cité le docteur Mohammad Aref Jalali qui est le chef du service des grands brûlés à Herat où les victimes ont été transportées. « L’une des femmes qui est arrivée ici nous a dit que 22 membres de sa famille avaient été complètement brûlés », a-t-il dit. « Elle a dit qu’une bombe avait répandu de la poudre blanche qui avait pris feu et qui ensuite avait embrasé les vêtements des gens. »
Ces crimes de guerre ont été perpétrés sous le gouvernement Obama qui va envoyer 21 000 soldats américains supplémentaires pour faire la guerre en Afghanistan et qui projette de plus de doubler les forces américaines d’occupation en les faisant passer à 68 000 d’ici 2010. Les troupes supplémentaires signifieront davantage de crimes semblables et des crimes plus grands.
Il est significatif que dimanche, l’ancien vice-président Dick Cheney, est venu à l’émission « Face the Nation » sur la chaîne CBS pour exprimer son accord avec Obama au sujet de l’Afghanistan tout en estimant que l’armée américaine resterait « engagée là pour une bonne période temps. »
« J’étais content de voir que le président Obama déployait des troupes additionnelles en Afghanistan, » a dit Cheney. « Je pense que nous devons faire ce que nous devons y faire afin de pouvoir triompher. Les frappes aériennes en sont un élément important. Et souvent les frappes aériennes provoquent une controverse. »
En dépit de la campagne partisane amère que Cheney mène contre les démocrates, il s’est senti obligé d’exprimer ces mots de solidarité, d’un criminel de guerre à un autre.
Derrière les promesses d’Obama de « changement » et d’appels aux sentiments populaires anti-guerre durant la campagne électorale, son gouvernement est en train de poursuivre et d’intensifier les guerres d'agression qui avaient été initiées sous Bush pour la domination des régions riches en pétrole et stratégiques de l’Asie centrale et du Golfe persique.
Quant au Congrès, il est prêt à voter une rallonge budgétaire de 96 milliards de dollars de plus pour financer ces deux guerres jusque fin septembre. Entre-temps, les médias répètent comme des perroquets la ligne gouvernementale en traitant avec indifférence les dernières atrocités commises en Afghanistan.
Ce consensus qui règne au sein de l’establishment politique en faveur de la guerre américaine en Afghanistan contraste fortement avec l’hostilité à la guerre qu’éprouvent les masses de la population américaine. L’augmentation continue des troupes (« surge ») du gouvernement Obama est la preuve évidente que la lutte contre la guerre ne peut être menée par le biais d’élections ou en exerçant des pressions sur les démocrates, mais requiert la mobilisation indépendante de la classe ouvrière contre le système de profit capitaliste qui est à l'origine de la montée du militarisme.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Le Pakistan lance une offensive "généralisée" contre les talibans
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Le Pakistan a intensifié lundi son offensive dans le nord-ouest contre les talibans alliés à Al-Qaïda, après avoir annoncé qu'elle serait désormais généralisée et ne s'arrêterait qu'avec "l'élimination" des combattants islamistes.
L'opération militaire, lancée fin avril, était jusqu'alors cantonnée à la vallée de Swat et ses environs.
L'armée a bombardé ce week-end le Waziristan du Sud, Mohmand et Bajaur, trois districts des zones tribales semi-autonomes frontalières de l'Afghanistan, où les Etats-Unis considèrent qu'Al-Qaïda a reconstitué ses forces et les talibans afghans des bases arrières, soutenus par les talibans pakistanais.
Les militaires pakistanais affirment y avoir tué au moins une soixantaine de rebelles en deux jours, un bilan impossible à vérifier de source indépendante.
Dans le district tribal du Waziristan du Nord, les habitants de villages réputés sous influence talibane commençaient lundi à quitter les lieux pour gagner des endroits plus sûrs, achetant des tentes et faisant des stocks de nourriture, ont indiqué plusieurs d'entre eux à l'AFP.
Le gouvernement a "lancé une opération tous azimuts dans les zones tribales", y compris le Waziristan, a déclaré dimanche soir Owaïs Ahmad Ghani, gouverneur de la Province de la Frontière du Nord-ouest.
"Les opérations se poursuivront jusqu'à l'élimination des combattants", a-t-il promis.
Les autorités pakistanaises n'ont pas fait mystère de leur objectif: Baïtullah Mehsud, chef du Mouvement des talibans du Pakistan (Tehreek-e-Taliban Pakistan, TTP), "et ses partisans", selon le gouverneur.
L'armée pakistanaise est déjà engagée depuis la fin avril dans une offensive contre les talibans dans la région de Swat, plus au nord, à laquelle les rebelles ont répondu par de multiples attentats. Plusieurs de ces attaques ont été revendiquées par le TTP, basé au Waziristan du Sud.
La nouvelle offensive dans les zones tribales a reçu le soutien des Etats-Unis, premier bailleur de fonds du Pakistan.
Washington s'inquiète de la progression des talibans depuis deux ans, et de ses conséquences tant au Pakistan, dont ils menacent la stabilité, qu'en Afghanistan, par leur soutien aux rebelles qui y attaquent les troupes afghanes et américaines.
Dès vendredi, à Washington, un haut responsable américain avait annoncé que l'armée pakistanaise préparait "une campagne dans le sud du Waziristan".
La semaine dernière, le directeur de la CIA, Leon Panetta, avait déclaré que les troupes américaines comptaient elles aussi accentuer la pression sur les islamistes côté afghan, où elles sont déployées, pour éviter toute porte de sortie aux rebelles.
Alors que les autorités pakistanaises mettent l'accent sur Baïtullah Mehsud, la cible prioritaire américaine s'appelle toujours Oussama ben Laden, qui "se trouve toujours au Pakistan", selon M. Panetta, cité par les médias américains.
Islamabad a régulièrement lancé ces dernières années des offensifs antis talibans contre les zones tribales, traditionnel foyer d'instabilité.
La dernière, une des plus importantes et sanglantes jamais menées dans le pays, a duré près de six mois à Bajaur, entre août et février dernier.
Ces offensives ont souvent été suivies par des accords de paix, qui ont échoué. En 2006, les autorités pakistanaises avaient ainsi signé un cessez-le-feu avec Baïtullah Mehsud, avant d'y mettre fin en juillet 2007, devant la progression des talibans et de leurs alliés hors des zones tribales.
http://www.almanar.com.lb
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Le Pakistan a intensifié lundi son offensive dans le nord-ouest contre les talibans alliés à Al-Qaïda, après avoir annoncé qu'elle serait désormais généralisée et ne s'arrêterait qu'avec "l'élimination" des combattants islamistes.
L'opération militaire, lancée fin avril, était jusqu'alors cantonnée à la vallée de Swat et ses environs.
L'armée a bombardé ce week-end le Waziristan du Sud, Mohmand et Bajaur, trois districts des zones tribales semi-autonomes frontalières de l'Afghanistan, où les Etats-Unis considèrent qu'Al-Qaïda a reconstitué ses forces et les talibans afghans des bases arrières, soutenus par les talibans pakistanais.
Les militaires pakistanais affirment y avoir tué au moins une soixantaine de rebelles en deux jours, un bilan impossible à vérifier de source indépendante.
Dans le district tribal du Waziristan du Nord, les habitants de villages réputés sous influence talibane commençaient lundi à quitter les lieux pour gagner des endroits plus sûrs, achetant des tentes et faisant des stocks de nourriture, ont indiqué plusieurs d'entre eux à l'AFP.
Le gouvernement a "lancé une opération tous azimuts dans les zones tribales", y compris le Waziristan, a déclaré dimanche soir Owaïs Ahmad Ghani, gouverneur de la Province de la Frontière du Nord-ouest.
"Les opérations se poursuivront jusqu'à l'élimination des combattants", a-t-il promis.
Les autorités pakistanaises n'ont pas fait mystère de leur objectif: Baïtullah Mehsud, chef du Mouvement des talibans du Pakistan (Tehreek-e-Taliban Pakistan, TTP), "et ses partisans", selon le gouverneur.
L'armée pakistanaise est déjà engagée depuis la fin avril dans une offensive contre les talibans dans la région de Swat, plus au nord, à laquelle les rebelles ont répondu par de multiples attentats. Plusieurs de ces attaques ont été revendiquées par le TTP, basé au Waziristan du Sud.
La nouvelle offensive dans les zones tribales a reçu le soutien des Etats-Unis, premier bailleur de fonds du Pakistan.
Washington s'inquiète de la progression des talibans depuis deux ans, et de ses conséquences tant au Pakistan, dont ils menacent la stabilité, qu'en Afghanistan, par leur soutien aux rebelles qui y attaquent les troupes afghanes et américaines.
Dès vendredi, à Washington, un haut responsable américain avait annoncé que l'armée pakistanaise préparait "une campagne dans le sud du Waziristan".
La semaine dernière, le directeur de la CIA, Leon Panetta, avait déclaré que les troupes américaines comptaient elles aussi accentuer la pression sur les islamistes côté afghan, où elles sont déployées, pour éviter toute porte de sortie aux rebelles.
Alors que les autorités pakistanaises mettent l'accent sur Baïtullah Mehsud, la cible prioritaire américaine s'appelle toujours Oussama ben Laden, qui "se trouve toujours au Pakistan", selon M. Panetta, cité par les médias américains.
Islamabad a régulièrement lancé ces dernières années des offensifs antis talibans contre les zones tribales, traditionnel foyer d'instabilité.
La dernière, une des plus importantes et sanglantes jamais menées dans le pays, a duré près de six mois à Bajaur, entre août et février dernier.
Ces offensives ont souvent été suivies par des accords de paix, qui ont échoué. En 2006, les autorités pakistanaises avaient ainsi signé un cessez-le-feu avec Baïtullah Mehsud, avant d'y mettre fin en juillet 2007, devant la progression des talibans et de leurs alliés hors des zones tribales.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Les forces occupantes envahissent la région de Khan Younès
Les forces de l'occupation appuyées par des bulldozers militaires et des chars ont envahi, ce matin dimanche 5/7, la région située à l'est de Khouza'a à Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza, en ouvrant le feu hasardeusement sur les fermiers et les maisons résidentielles.
Des sources locales ont dit au correspondant du centre palestinien d'information que 6 chars, 5 bulldozers et 2 patrouilles sionistes ont envahi de façon surprenantes les terres agricoles des citoyens palestiniens, à l'est de la région d'Amour, proche du village de Khouza'a, en s'installant près de Barkat Al Hadj Mohamed.
Les sources ont dit que les forces occupantes ont rasé de grandes surfaces des terres agricoles dans cette région.
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Les forces de l'occupation appuyées par des bulldozers militaires et des chars ont envahi, ce matin dimanche 5/7, la région située à l'est de Khouza'a à Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza, en ouvrant le feu hasardeusement sur les fermiers et les maisons résidentielles.
Des sources locales ont dit au correspondant du centre palestinien d'information que 6 chars, 5 bulldozers et 2 patrouilles sionistes ont envahi de façon surprenantes les terres agricoles des citoyens palestiniens, à l'est de la région d'Amour, proche du village de Khouza'a, en s'installant près de Barkat Al Hadj Mohamed.
Les sources ont dit que les forces occupantes ont rasé de grandes surfaces des terres agricoles dans cette région.
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Actualité des forces armées des pays étrangères
L'armée ougandaise capture un commandant de la LRA en Centrafrique
Un homme présenté comme étant chargé de la sécurité du rebelle ougandais Joseph Kony a été arrêté en Centrafrique il y a deux semaines. Atyak Okot pourrait être rapatrié dans son pays ce jeudi et y être jugé pour un massacre perpétré à Atiak en 1995
L'armée ougandaise a annoncé jeudi avoir capturé en Centrafrique l'un des chefs de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA).
Atyak Okot a été capturé il y a près de deux semaines lors des opérations en cours de l'armée ougandaise sur le territoire centrafricain, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère ougandais de la Défense, le lieutenant-colonel Felix Kulayigye.
"Nous l'avons capturé il y a près de deux semaines, mais nous l'avons gardé en Centrafrique pour des raisons opérationnelles et de renseignements", a expliqué le porte-parole sans préciser le lieu de son arrestation.
Risque de procès
"Atyak Okot était chargé de la sécurité" du chef de la LRA Joseph Kony, "c'est pourquoi sa capture est très importante", a ajouté le porte-parole, qui a indiqué qu'il pourrait être rapatrié ce jeudi en Ouganda.
Atyak Otok est accusé notamment d'avoir participé au massacre d'Atiak en 1995, dans le nord de l'Ouganda, au cours duquel plus de 200 civils avaient été tués par la LRA.
"S'il est prouvé qu'il a participé au massacre d'Atiak, il sera traduit en justice, car il a été capturé, et ne s'est pas rendu de lui-même pour bénéficier d'une amnistie", a ajouté le lieutenant-colonel Kulayigye.
Mardi, l'armée ougandaise avait publiquement reconnu pour la première fois opéré en Centrafrique, avec l'accord des autorités de Bangui, contre les rebelles de la LRA.
Kony court toujours
Dirigée par Joseph Kony, la LRA est active depuis 1988 et est réputée comme étant une des guérillas les plus brutales au monde.
Depuis 2005, ses combattants se sont éloignés de leurs bases du nord de l'Ouganda pour s'intaller dans l'extrême nord-est de la RD Congo, d'où ils mènent des raids meurtriers sur toute la région, dans cette partie très isolée de l'ex-Zaïre, dans la Western Equatoria sud-soudanaise ainsi qu'en Centrafrique voisine.
Les armées ougandaise et de la RD Congo ont mené de décembre à mars dans l'extrême nord-est congolais, avec le soutien du Sud-Soudan, une vaste offensive qui a échoué à capturer Kony ou à neutraliser son mouvement.
http://www.jeuneafrique.com
Un homme présenté comme étant chargé de la sécurité du rebelle ougandais Joseph Kony a été arrêté en Centrafrique il y a deux semaines. Atyak Okot pourrait être rapatrié dans son pays ce jeudi et y être jugé pour un massacre perpétré à Atiak en 1995
L'armée ougandaise a annoncé jeudi avoir capturé en Centrafrique l'un des chefs de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA).
Atyak Okot a été capturé il y a près de deux semaines lors des opérations en cours de l'armée ougandaise sur le territoire centrafricain, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère ougandais de la Défense, le lieutenant-colonel Felix Kulayigye.
"Nous l'avons capturé il y a près de deux semaines, mais nous l'avons gardé en Centrafrique pour des raisons opérationnelles et de renseignements", a expliqué le porte-parole sans préciser le lieu de son arrestation.
Risque de procès
"Atyak Okot était chargé de la sécurité" du chef de la LRA Joseph Kony, "c'est pourquoi sa capture est très importante", a ajouté le porte-parole, qui a indiqué qu'il pourrait être rapatrié ce jeudi en Ouganda.
Atyak Otok est accusé notamment d'avoir participé au massacre d'Atiak en 1995, dans le nord de l'Ouganda, au cours duquel plus de 200 civils avaient été tués par la LRA.
"S'il est prouvé qu'il a participé au massacre d'Atiak, il sera traduit en justice, car il a été capturé, et ne s'est pas rendu de lui-même pour bénéficier d'une amnistie", a ajouté le lieutenant-colonel Kulayigye.
Mardi, l'armée ougandaise avait publiquement reconnu pour la première fois opéré en Centrafrique, avec l'accord des autorités de Bangui, contre les rebelles de la LRA.
Kony court toujours
Dirigée par Joseph Kony, la LRA est active depuis 1988 et est réputée comme étant une des guérillas les plus brutales au monde.
Depuis 2005, ses combattants se sont éloignés de leurs bases du nord de l'Ouganda pour s'intaller dans l'extrême nord-est de la RD Congo, d'où ils mènent des raids meurtriers sur toute la région, dans cette partie très isolée de l'ex-Zaïre, dans la Western Equatoria sud-soudanaise ainsi qu'en Centrafrique voisine.
Les armées ougandaise et de la RD Congo ont mené de décembre à mars dans l'extrême nord-est congolais, avec le soutien du Sud-Soudan, une vaste offensive qui a échoué à capturer Kony ou à neutraliser son mouvement.
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Dernière édition par sphinx le Ven 27 Nov - 22:27, édité 1 fois
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Offensive au Waziristan: conditions défavorables à l'armée pakistanaise
L'armée pakistanaise a lancé une large offensive au Waziristan du Sud, bastion des talibans dans le nord-ouest du pays, mais ses chances de victoire sont extrêmement faibles dans une zone au relief accidenté où elle affronte des combattants aguerris, selon des experts.
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Le Waziristan est un trou noir. Les militaires y pâtissent d'un manque de renseignements", relève un spécialiste des questions tribales et des talibans, Rahimullah Yusufzaï.
Dès son lancement, samedi, l'opération des militaires appuyés par l'aviation a d'ailleurs buté sur la résistance des combattants islamistes et ces premiers accrochages ont coûté la vie à cinq soldats.
Forte de sa récente opération dans la vallée voisine de Swat, couronnée d'un certain succès face aux talibans qui s'étaient emparés de ce site touristique il y a deux ans, l'armée poursuit sur sa lancée au Waziristan.Mais "la guerre au Waziristan ne sera pas chose facile, cela sera plus ardu qu'à Swat", souligne M. Yusufzaï.
Cette offensive pourrait exposer l'armée à un désastre face à des dizaines de milliers de talibans locaux et combattants étrangers d'Al-Qaïda très aguerris dans un milieu extrêmement montagneux qui ne se prête pas à l'acheminement des chars et de l'artillerie.
De plus, l'absence de ligne-frontière dans cette zone permet aux islamistes de fuir en Afghanistan voisin ou même au sein d'un district aussi grand que le Liban où ils peuvent compter sur le soutien d'une population (600.000 personnes) dominée par les tribus Mehsud et Wazir.
Le climat risque aussi de jouer en la défaveur des troupes. L'armée ne bénéfice ainsi que d'une courte fenêtre de six à huit semaines pour boucler son opération. "Ce sera une opération-éclair, car nous devons garder à l'esprit les conditions météorologiques: on doit essayer de terminer l'opération avant l'hiver", a expliqué à l'AFP un responsable militaire.
Mais toute manoeuvre hâtée risque de conduire, là encore, à un fiasco.
"Porter un véritable coup aux talibans nécessite une bonne stratégie, une opération prématurée entraînera nombre de problèmes", explique à l'AFP Mohamood Shah, ancien responsable des services de sécurité des sept district tribaux.
L'armée a affirmé que son offensive se limiterait aux fiefs de Baitullah Meshsud, le chef-fondateur du Mouvement des Talibans du Pakistan (TTP) tué en août lors d'un bombardement américain.
Selon un haut responsable militaire, l'opération contre le TTP devrait impliquer au sol quelque 60.000 militaires au total face à quelque 10.000 à 12.000 combattants parfaitement rompus au combat.
"Les talibans vont livrer une guerre. L'armée devrait mettre l'accent sur la prise et la destruction des structures du commandement ennemi, sinon les combattants parviendront à monter un nouveau réseau", avertit Masood Sharif, un ancien patron des services secrets pakistanais.
Certains experts estiment également que l'opération aurait dû être précédée d'un marchandage plus poussé avec les tribus locales pour s'assurer, sinon de leur soutien du moins de leur neutralité.
"Un vrai travail politique et le fait de gagner la confiance des membres des tribus sont nécessaires", souligne Rahimullah Yusufzaï.
Des responsables administratifs locaux ont affirmé que des pactes avaient été scellés avec des responsables tribaux au Waziristan du Sud et du Nord pour s'assurer de leur neutralité en cas d'offensive militaire.
Mais les nombreuses opérations lancées par le passé n'ont engrangé que des succès limités pour l'armée qui a déjà perdu 2.000 hommes depuis 2002.
http://www.lematin.ch
L'armée pakistanaise a lancé une large offensive au Waziristan du Sud, bastion des talibans dans le nord-ouest du pays, mais ses chances de victoire sont extrêmement faibles dans une zone au relief accidenté où elle affronte des combattants aguerris, selon des experts.
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Le Waziristan est un trou noir. Les militaires y pâtissent d'un manque de renseignements", relève un spécialiste des questions tribales et des talibans, Rahimullah Yusufzaï.
Dès son lancement, samedi, l'opération des militaires appuyés par l'aviation a d'ailleurs buté sur la résistance des combattants islamistes et ces premiers accrochages ont coûté la vie à cinq soldats.
Forte de sa récente opération dans la vallée voisine de Swat, couronnée d'un certain succès face aux talibans qui s'étaient emparés de ce site touristique il y a deux ans, l'armée poursuit sur sa lancée au Waziristan.Mais "la guerre au Waziristan ne sera pas chose facile, cela sera plus ardu qu'à Swat", souligne M. Yusufzaï.
Cette offensive pourrait exposer l'armée à un désastre face à des dizaines de milliers de talibans locaux et combattants étrangers d'Al-Qaïda très aguerris dans un milieu extrêmement montagneux qui ne se prête pas à l'acheminement des chars et de l'artillerie.
De plus, l'absence de ligne-frontière dans cette zone permet aux islamistes de fuir en Afghanistan voisin ou même au sein d'un district aussi grand que le Liban où ils peuvent compter sur le soutien d'une population (600.000 personnes) dominée par les tribus Mehsud et Wazir.
Le climat risque aussi de jouer en la défaveur des troupes. L'armée ne bénéfice ainsi que d'une courte fenêtre de six à huit semaines pour boucler son opération. "Ce sera une opération-éclair, car nous devons garder à l'esprit les conditions météorologiques: on doit essayer de terminer l'opération avant l'hiver", a expliqué à l'AFP un responsable militaire.
Mais toute manoeuvre hâtée risque de conduire, là encore, à un fiasco.
"Porter un véritable coup aux talibans nécessite une bonne stratégie, une opération prématurée entraînera nombre de problèmes", explique à l'AFP Mohamood Shah, ancien responsable des services de sécurité des sept district tribaux.
L'armée a affirmé que son offensive se limiterait aux fiefs de Baitullah Meshsud, le chef-fondateur du Mouvement des Talibans du Pakistan (TTP) tué en août lors d'un bombardement américain.
Selon un haut responsable militaire, l'opération contre le TTP devrait impliquer au sol quelque 60.000 militaires au total face à quelque 10.000 à 12.000 combattants parfaitement rompus au combat.
"Les talibans vont livrer une guerre. L'armée devrait mettre l'accent sur la prise et la destruction des structures du commandement ennemi, sinon les combattants parviendront à monter un nouveau réseau", avertit Masood Sharif, un ancien patron des services secrets pakistanais.
Certains experts estiment également que l'opération aurait dû être précédée d'un marchandage plus poussé avec les tribus locales pour s'assurer, sinon de leur soutien du moins de leur neutralité.
"Un vrai travail politique et le fait de gagner la confiance des membres des tribus sont nécessaires", souligne Rahimullah Yusufzaï.
Des responsables administratifs locaux ont affirmé que des pactes avaient été scellés avec des responsables tribaux au Waziristan du Sud et du Nord pour s'assurer de leur neutralité en cas d'offensive militaire.
Mais les nombreuses opérations lancées par le passé n'ont engrangé que des succès limités pour l'armée qui a déjà perdu 2.000 hommes depuis 2002.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Iran : les Gardiens promettent une «réponse destructrice»
Après l'attentat qui a causé la mort d'au moins 31 personnes, dont cinq commandants de l'armée religieuse iranienne, les Gardiens menacent les rebelles sunnites, qui ont revendiqué l'attaque.
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Attentat-suicide contre le pouvoir en Iran. Cinq commandants des Gardiens de la révolution, l'organisation paramilitaire aux ordres du Guide suprême iranien, ont été tués dans un attentat-suicide qui a fait 35 morts et une quarantaine de blessés. Le commandant de l'armée de terre des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Pakpour, a promis une réponse «destructrice» aux rebelles sunnites du Joundallah. Ceux-ci ont revendiqué l'attentat, parmi les plus meurtrier depuis des années.
Les faits se sont produits dans une région proche de la frontière irano-pakistanaise, au sud-est du pays. Les commandants des Gardiens participaient à une réunion avec des chefs de tribus, quand un assaillant a fait sauter les explosifs qu'il avait en sa possession, faisant sauter leur véhicule.
Le général Noor Ali Shooshtari, commandant adjoint des forces terrestres des Gardiens de la révolution islamique et Rajab Ali Mohammadzadeh, commandant en chef du corps d'élite dans la province, comptent au nombre des morts. «Un homme portant des explosifs sur lui les a fait exploser lors d'une réunion des chefs de tribus» de la province avec les commandants des Gardiens de la révolution, précise l'agence de presse officielle Irna.
Ali Larijani, président du parlement iranien, a condamné cet attentat et exprimé les condoléances de la nation aux «martyrs». «L'intention des terroristes était clairement de mettre à mal la sécurité de la province», a-t-il estimé.
En mai, un autre groupe dissident, les Soldats de Dieu, avaient revendiqué un attentat-suicide dans une mosquéé de Zahedan, capitale de la province, qui avait fait 25 victimes. Suite à cet attentat, 13 membres de cette faction avaient été arrêtés et pendus en juillet.
Dimanche en fin de matinée, l'Iran avait accusé les Etats-Unis d'être derrière cet attentat. «Nous considérons que les dernières actions terroristes résultent de l'action des Etats-Unis et montrent l'animosité américaine à l'égard de notre pays», a expliqué Ali Larijani, selon qui «le président Barack «Obama avait dit qu'il tendait la main à l'Iran mais avec cette action il s'est brûlé la main. Le peuple iranien a raison de ne pas croire aux changements promis par le gouvernement américain, ce qui est contre leurs intérêts», a-t-il ajouté. Mais les Etats-Unis ont nié toute implication dans cet attentat qu'ils «condamnent».
Les Gardiens de la révolution ont eux accusé «l'oppression mondiale d'avoir provoqué les éléments à sa solde» pour commettre cet attentat. L'oppression mondiale désigne généralement les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
http://www.lefigaro.fr
Après l'attentat qui a causé la mort d'au moins 31 personnes, dont cinq commandants de l'armée religieuse iranienne, les Gardiens menacent les rebelles sunnites, qui ont revendiqué l'attaque.
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Attentat-suicide contre le pouvoir en Iran. Cinq commandants des Gardiens de la révolution, l'organisation paramilitaire aux ordres du Guide suprême iranien, ont été tués dans un attentat-suicide qui a fait 35 morts et une quarantaine de blessés. Le commandant de l'armée de terre des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Pakpour, a promis une réponse «destructrice» aux rebelles sunnites du Joundallah. Ceux-ci ont revendiqué l'attentat, parmi les plus meurtrier depuis des années.
Les faits se sont produits dans une région proche de la frontière irano-pakistanaise, au sud-est du pays. Les commandants des Gardiens participaient à une réunion avec des chefs de tribus, quand un assaillant a fait sauter les explosifs qu'il avait en sa possession, faisant sauter leur véhicule.
Le général Noor Ali Shooshtari, commandant adjoint des forces terrestres des Gardiens de la révolution islamique et Rajab Ali Mohammadzadeh, commandant en chef du corps d'élite dans la province, comptent au nombre des morts. «Un homme portant des explosifs sur lui les a fait exploser lors d'une réunion des chefs de tribus» de la province avec les commandants des Gardiens de la révolution, précise l'agence de presse officielle Irna.
Ali Larijani, président du parlement iranien, a condamné cet attentat et exprimé les condoléances de la nation aux «martyrs». «L'intention des terroristes était clairement de mettre à mal la sécurité de la province», a-t-il estimé.
En mai, un autre groupe dissident, les Soldats de Dieu, avaient revendiqué un attentat-suicide dans une mosquéé de Zahedan, capitale de la province, qui avait fait 25 victimes. Suite à cet attentat, 13 membres de cette faction avaient été arrêtés et pendus en juillet.
Dimanche en fin de matinée, l'Iran avait accusé les Etats-Unis d'être derrière cet attentat. «Nous considérons que les dernières actions terroristes résultent de l'action des Etats-Unis et montrent l'animosité américaine à l'égard de notre pays», a expliqué Ali Larijani, selon qui «le président Barack «Obama avait dit qu'il tendait la main à l'Iran mais avec cette action il s'est brûlé la main. Le peuple iranien a raison de ne pas croire aux changements promis par le gouvernement américain, ce qui est contre leurs intérêts», a-t-il ajouté. Mais les Etats-Unis ont nié toute implication dans cet attentat qu'ils «condamnent».
Les Gardiens de la révolution ont eux accusé «l'oppression mondiale d'avoir provoqué les éléments à sa solde» pour commettre cet attentat. L'oppression mondiale désigne généralement les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Israël: début du plus grand exercice militaire anti-aérien israélo-américain
JERUSALEM — Israël et les Etats-Unis ont entamé mercredi leurs plus importantes manoeuvres anti-aériennes conjointes simulant des attaques de missiles contre l'Etat hébreu, a-t-on appris mercredi auprès de l'armée israélienne.
Un millier d'hommes du Commandement américain en Europe et un nombre égal de soldats israéliens vont prendre part à ces manoeuvres baptisées "Juniper Cobra" qui se poursuivront jusqu'au 5 novembre, a indiqué Tsahal dans un communiqué.
Un responsable militaire israélien de haut rang a déclaré à la radio publique que l'exercice était destiné à préparer le pays à toute confrontation avec l'Iran, accusé par l'Etat hébreu de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran dément.
Durant l'exercice, seront testés les batteries de missiles anti-missiles israéliens de type Arrow, ainsi que les systèmes américains de défense anti-balistique THAAD et Aegis (naval) et les systèmes anti-aériens Patriot et Hawk, selon les médias israéliens.
Le communiqué de l'armée souligne toutefois que "cet exercice ne constitue pas une réponse à un quelconque événement dans le monde", en allusion à la crise iranienne, et que sa planification a commencé "il y a un an et demi".
Cet exercice est le cinquième organisé ces dernières années dans le cadre de "Juniper Cobra" organisé par Israël et les Etats-Unis, le principal allié de l'Etat hébreu.
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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hqcLUJqWW1dEdb_ODiDYCnmqHgYQ
JERUSALEM — Israël et les Etats-Unis ont entamé mercredi leurs plus importantes manoeuvres anti-aériennes conjointes simulant des attaques de missiles contre l'Etat hébreu, a-t-on appris mercredi auprès de l'armée israélienne.
Un millier d'hommes du Commandement américain en Europe et un nombre égal de soldats israéliens vont prendre part à ces manoeuvres baptisées "Juniper Cobra" qui se poursuivront jusqu'au 5 novembre, a indiqué Tsahal dans un communiqué.
Un responsable militaire israélien de haut rang a déclaré à la radio publique que l'exercice était destiné à préparer le pays à toute confrontation avec l'Iran, accusé par l'Etat hébreu de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran dément.
Durant l'exercice, seront testés les batteries de missiles anti-missiles israéliens de type Arrow, ainsi que les systèmes américains de défense anti-balistique THAAD et Aegis (naval) et les systèmes anti-aériens Patriot et Hawk, selon les médias israéliens.
Le communiqué de l'armée souligne toutefois que "cet exercice ne constitue pas une réponse à un quelconque événement dans le monde", en allusion à la crise iranienne, et que sa planification a commencé "il y a un an et demi".
Cet exercice est le cinquième organisé ces dernières années dans le cadre de "Juniper Cobra" organisé par Israël et les Etats-Unis, le principal allié de l'Etat hébreu.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Hausse du suicide au sein de l’armée israélienne
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Selon un journal israélien, le suicide est en hausse parmi les officiers et les soldats israéliens. Ces derniers ont de plus en plus tendance à mettre fin à leurs jours, notamment pendant le service militaire.
Selon la version électronique du journal "Maariv", qui s’appuie sur des sources militaires, le dernier suicide en date est survenu sur une base militaire israélienne, au sud de la Palestine occupée en 1948.
Le journal n’a pas donné plus de détails sur cette affaire, mais il a fait état de la hausse des cas de suicide pendant le service militaire.
Par ailleurs, selon les données officielles israéliennes, "le taux de criminalité et de suicide au sein de l’Etat hébreu connaît une hausse vertigineuse pendant ces dernières années, et a atteint des records au cours de 2009".
Le service de médecine de l’armée israélienne a exprimé son extrême inquiétude que les opérations de suicide, que rien ne peut empêcher, n'augmentent davantage.
Dans sa réaction, le chef de service de la médecine psychologique de l’armée estime, "nous ne disposons pas de moyens qui nous permettent de l'empêcher d’une manière directe".
http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/hausse-du-suicide-au-sein-de-larmee-israelienne-/id-menu-957.html
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Selon un journal israélien, le suicide est en hausse parmi les officiers et les soldats israéliens. Ces derniers ont de plus en plus tendance à mettre fin à leurs jours, notamment pendant le service militaire.
Selon la version électronique du journal "Maariv", qui s’appuie sur des sources militaires, le dernier suicide en date est survenu sur une base militaire israélienne, au sud de la Palestine occupée en 1948.
Le journal n’a pas donné plus de détails sur cette affaire, mais il a fait état de la hausse des cas de suicide pendant le service militaire.
Par ailleurs, selon les données officielles israéliennes, "le taux de criminalité et de suicide au sein de l’Etat hébreu connaît une hausse vertigineuse pendant ces dernières années, et a atteint des records au cours de 2009".
Le service de médecine de l’armée israélienne a exprimé son extrême inquiétude que les opérations de suicide, que rien ne peut empêcher, n'augmentent davantage.
Dans sa réaction, le chef de service de la médecine psychologique de l’armée estime, "nous ne disposons pas de moyens qui nous permettent de l'empêcher d’une manière directe".
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Israel Navy seized the "Francop" vessel carried Iranian cargo to Hezbollah
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Fort Hood et la souffrance psychique des soldats US
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Le massacre de 13 soldats américains sur la base de Fort Hood (Texas), la semaine dernière, a plongé les États-Unis dans l'effroi. L'identité du tueur, un officier d'origine palestinienne, et ses liens avec le leader spirituel d'une mosquée de Virginie ont fait craindre l'existence d'un complot. À l'heure actuelle, l'enquête lancée par les autorités militaires, la CIA et le FBI n'en a donné aucune preuve. La sécurité dans l'une des bases militaires les plus importantes du pays est un autre sujet d'inquiétude : comment empêcher que de tels événements se produisent alors qu'une partie du personnel est armé ? Surtout, c'est la question des traumatismes psychiques dont souffrent de nombreux combattants, en partance ou au retour d'Irak et d'Afghanistan, qui retient l'attention.
Beaucoup de choses ont été écrites, ces derniers jours, sur la personnalité de Nidal Malik Hasan, mais son geste reste inexpliqué. Ses proches affirment qu'il se sentait harcelé en tant que musulman et redoutait son départ prochain pour l'Irak. Au-delà du profil psychologique du meurtrier, qui reste à établir, ce drame intervient alors que l'Amérique découvre peu à peu l'ampleur des troubles psychiques occasionnés par le conflit. De source gouvernementale, 117 militaires américains se sont suicidés entre janvier et septembre 2009, auxquels s'ajoutent 35 suicides dans l'armée de réserve. Ils étaient 103 pour la même période en 2008. Il s'agit d'une vague de suicides sans précédent sur une période aussi courte, qui frappe tout autant des hommes de retour d'Irak ou d'Afghanistan que ceux qui s'apprêtent à y repartir.
Il y a cinq ans, une étude publiée dans une revue médicale américaine révélait qu'un vétéran d'Irak et d'Afghanistan sur six développait des troubles psychiques (PTSD) dans les trois mois consécutifs à son retour. Cette proportion s'est encore accrue ces dernières années. Outre la violence des combats urbains et l'impact des engins explosifs sur le système nerveux des combattants, c'est aussi la durée des déploiements qui est en cause. À la différence du Vietnam, les soldats américains en Irak et en Afghanistan cumulent généralement plusieurs périodes successives de service actif (« tours of duty »), ajoutant une ou deux années à leur engagement initial d'un an. Sur une telle durée, l'usure psychologique devient critique. D'autres vétérans, déjà très affaiblis, partent servir comme mercenaires sans que leur prise en charge médicale et psychologique soit d'ailleurs assurée.
Au sein même de l'armée américaine, le nombre de psychiatres est très insuffisant. Ils sont 408 pour l'ensemble des 553 000 militaires d'active américains déployés à travers le monde, et 200 simplement en Irak. Sur le terrain, la charge de travail est écrasante. Aux États-Unis, il n'est pas rare que le délai d'attente des vétérans souffrant de troubles psychiques soit de plus d'un an avant d'avoir accès à des soins. Le résultat est la migration de nombreux vétérans vers des États du sud du pays, où se trouvent les « VA hospitals » (hôpitaux pour vétérans) les plus performants. Cette grande misère des établissements psychiatriques de l'armée est un scandale national dont tout le monde se moque, sauf les premiers intéressés.
Le drame de Fort Hood a révélé une autre faille du système. Nidal Malik Hasan, le meurtrier des 13 soldats américains, était lui-même un psychiatre militaire. Sans préjuger des raisons qui l'ont poussé à passer à l'acte, il semble bien qu'on ne se soit pas beaucoup préoccupé jusqu'ici de la pression psychologique que subissent les thérapeutes en temps de guerre. Cette question fait désormais la une des grands journaux américains. Dans un conflit interminable, où les États-Unis semblent s'embourber chaque jour un peu plus, les psychiatres sont souvent au plus proche de la souffrance des hommes, en première ligne. Au risque de basculer à leur tour.
http://www.sudouest.com
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Le massacre de 13 soldats américains sur la base de Fort Hood (Texas), la semaine dernière, a plongé les États-Unis dans l'effroi. L'identité du tueur, un officier d'origine palestinienne, et ses liens avec le leader spirituel d'une mosquée de Virginie ont fait craindre l'existence d'un complot. À l'heure actuelle, l'enquête lancée par les autorités militaires, la CIA et le FBI n'en a donné aucune preuve. La sécurité dans l'une des bases militaires les plus importantes du pays est un autre sujet d'inquiétude : comment empêcher que de tels événements se produisent alors qu'une partie du personnel est armé ? Surtout, c'est la question des traumatismes psychiques dont souffrent de nombreux combattants, en partance ou au retour d'Irak et d'Afghanistan, qui retient l'attention.
Beaucoup de choses ont été écrites, ces derniers jours, sur la personnalité de Nidal Malik Hasan, mais son geste reste inexpliqué. Ses proches affirment qu'il se sentait harcelé en tant que musulman et redoutait son départ prochain pour l'Irak. Au-delà du profil psychologique du meurtrier, qui reste à établir, ce drame intervient alors que l'Amérique découvre peu à peu l'ampleur des troubles psychiques occasionnés par le conflit. De source gouvernementale, 117 militaires américains se sont suicidés entre janvier et septembre 2009, auxquels s'ajoutent 35 suicides dans l'armée de réserve. Ils étaient 103 pour la même période en 2008. Il s'agit d'une vague de suicides sans précédent sur une période aussi courte, qui frappe tout autant des hommes de retour d'Irak ou d'Afghanistan que ceux qui s'apprêtent à y repartir.
Il y a cinq ans, une étude publiée dans une revue médicale américaine révélait qu'un vétéran d'Irak et d'Afghanistan sur six développait des troubles psychiques (PTSD) dans les trois mois consécutifs à son retour. Cette proportion s'est encore accrue ces dernières années. Outre la violence des combats urbains et l'impact des engins explosifs sur le système nerveux des combattants, c'est aussi la durée des déploiements qui est en cause. À la différence du Vietnam, les soldats américains en Irak et en Afghanistan cumulent généralement plusieurs périodes successives de service actif (« tours of duty »), ajoutant une ou deux années à leur engagement initial d'un an. Sur une telle durée, l'usure psychologique devient critique. D'autres vétérans, déjà très affaiblis, partent servir comme mercenaires sans que leur prise en charge médicale et psychologique soit d'ailleurs assurée.
Au sein même de l'armée américaine, le nombre de psychiatres est très insuffisant. Ils sont 408 pour l'ensemble des 553 000 militaires d'active américains déployés à travers le monde, et 200 simplement en Irak. Sur le terrain, la charge de travail est écrasante. Aux États-Unis, il n'est pas rare que le délai d'attente des vétérans souffrant de troubles psychiques soit de plus d'un an avant d'avoir accès à des soins. Le résultat est la migration de nombreux vétérans vers des États du sud du pays, où se trouvent les « VA hospitals » (hôpitaux pour vétérans) les plus performants. Cette grande misère des établissements psychiatriques de l'armée est un scandale national dont tout le monde se moque, sauf les premiers intéressés.
Le drame de Fort Hood a révélé une autre faille du système. Nidal Malik Hasan, le meurtrier des 13 soldats américains, était lui-même un psychiatre militaire. Sans préjuger des raisons qui l'ont poussé à passer à l'acte, il semble bien qu'on ne se soit pas beaucoup préoccupé jusqu'ici de la pression psychologique que subissent les thérapeutes en temps de guerre. Cette question fait désormais la une des grands journaux américains. Dans un conflit interminable, où les États-Unis semblent s'embourber chaque jour un peu plus, les psychiatres sont souvent au plus proche de la souffrance des hommes, en première ligne. Au risque de basculer à leur tour.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Israël .. L’armée sous la domination des religieux
Les programmes, enseignés dans les écoles religieuses organisées au sein de l’armée, sont racistes et forment les soldats à être les plus féroces pour tuer les Arabes, écrit Saleh Al-Naami.
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La conférence annuelle tenue par des officiers supérieurs de l’armée israélienne et présidée par le chef d’état-major Gabi Ashkenazi, a récemment eu lieu dans une base militaire dans le centre d’Israël et a été suivie par tous les officiers de grade de lieutenant-colonel ou supérieur.
L’écrasante majorité des officiers ayant assisté à la conférence font partie du courant religieux sioniste ; un reportage diffusé par les chaînes de la télévision israélienne de cette réunion montrait une pléthore d’officiers supérieurs portant une kippa crochetée, ce qui a poussé le chef du renseignement militaire israélien, le général Shlomo Gazit, à déclarer : ces images prouvent que « l’armée israélienne est tombé sous l’emprise des religieux sionistes. »
L’éruption du courant sioniste religieux aux postes de direction dans l’armée et dans les unités d’élite militaire à conduit à une vive polémique en Israël concernant la répercussions de ce phénomène sur l’avenir de l’Etat sachant que les religieux sionistes ne représentent que 8% de la population juive en Israël, tandis que les adeptes du courant religieux ultra-orthodoxe ne constitue que 22% de la population, ces derniers ne sont pas mobilisables dans l’armée et sont exemptés du service militaire afin de leur permettre la poursuite des études à temps plein dans les écoles religieuses.
Le différend entre les religieux sionistes et les religieux orthodoxes réside dans la justification de la création de l’Etat d’Israël. Au début, le courant religieux orthodoxe, s’est opposé à la création d’Israël qui, selon lui, ne pourra intervenir que lors de la venue du Messie, alors que le courant religieux sioniste considère que la création d’Israël est une condition de la venue du messie et non le contraire.
C’est pour cette raison que les religieux sionistes se sont engagés dans les différentes institutions de l’État, en particulier l’armée, alors que les religieux orthodoxes ont accepté Israël comme un fait accompli.
Données significatives
Selon les chiffres publiés par le ministère de la défense en 2008 : 60% des officiers des unités de combat, 70% des brigades d’infanterie et 75% des unités spéciales sont des religieux sionistes.
L’ancien vice-chef d’état-major, Dan Harel, affirme que les sionistes religieux, dirigent la plupart des bataillons et des brigades d’infanterie, à savoir : les brigades Hnahal , Golani et Givati. Les religieux sionistes monopolisent totalement la direction des unités d’élite de Sayeret Matkal, Eyjoz, Samson et Dokhaevat, ainsi que le contrôle des unités d’élite de la police israélienne YASAM.
L’ancien commandant de la région du nord dans l’armée israélienne, Moshé Kaplinski prévoit le contrôle, par les religieux sionistes, de tous les organes de l’armée au cours des deux prochaines décennies si leur engouement vers les postes de direction perdure.
Les adeptes du mouvement religieux sioniste ne se sont pas contentés de courir derrière le contrôle de l’armée, ils se sont aussi rendu compte de l’importance d’investir le service de renseignement interne (Shabak connu sous le nom de Shin Bet), considéré comme l’organe le plus influent dans la prise de décision dans l’État juif.
L’ancien président du Shabak, Perry Yaakov, indique que la plupart des responsables du Shabak sont des religieux, sachant que l’actuel vice -président du Shabak, désigné par « A » est aussi un religieux sioniste et il est le plus probable remplaçant du président de l’agence du contre-espionnage, Yuval Diskin.
Les motivations pour rejoindre les unités de combat
Jusqu’au début des années quatre-vingts, la proportion des sionistes religieux dans les instances dirigeantes de l’armée était faible. Jusqu’à cette période, les membres des kibboutzim qui étaient laïques contrôlaient d’une manière exclusive les postes de direction, à tel point que l’appartenance au kibboutz signifiait l’appartenance aux unités d’élites, Moshe Dayan , Yitzhak Rabin, Moshé Ya’alon, Amnon Lipkin-Shahak, Uri Ssagyh et d’autres généraux venaient de kibboutzim .
Mais depuis cette époque il y a eu un retournement important de la situation et la proportion des personnes provenant des kibboutzim rejoignant les unités de combat a considérablement diminué en raison de la désillusion de ces derniers sur « le devoir de se sacrifier pour l’Etat ». A la différence du mouvement sioniste religieux qui, lui, a incité ses partisans à s’engager dans des brigades et des unités spéciales. Si le service militaire est obligatoire en Israël, l’armée ne force pas les soldats à rejoindre les unités de combat et chaque nouvelle recrue au sein de l’armée choisit elle-même l’unité qu’elle souhaite intégrer.
Les autorités du mouvement sioniste religieux n’ont pas caché leurs motivations derrière l’incitation de leurs membres à rejoindre les unités de combat et à s’accaparer des postes de direction dans l’armée, plusieurs rabbins de premier plan ont affirmé que cette approche vise à renforcer leur contrôle sur l’armée, car cela constitue une garantie importante pour ce courant d’avoir un impact sur la prise de décision dans le pays, et de ce fait, leur influence sera beaucoup plus grande comparée à leur proportion dans la population totale.
Le rabbin Abraham Shapira, chef de file de ce mouvement, a émis une fatwa dans les années quatre-vingts qui considère que « la mobilisation dans des unités de combat est un sacrifice pour dieu » et que « le service militaire et l’esprit combatif sont imposés par Dieu pour diriger le projet sioniste ».
Foyers du terrorisme
Afin d’assurer à leurs fidèles de préserver les valeurs religieuses durant leur service militaire, les responsables religieux de ce mouvement ont réussi à conclure des accords avec les dirigeants de l’armée afin de créer des institutions religieuses permettant à des officiers et à des soldats religieux de bénéficier d’études religieuses durant leur service militaire et des instituts connus sous le nom Yeshivat Hesder furent crées. Jusqu’à présent, 42 instituts de ce type ont vu le jour, le plus important et le plus grand est l’institut Mercaz Hrab dans Jérusalem occupée.
Bien que c’est l’armée qui finance la création de ces instituts et paye les salaires les rabbins qui les dirigent, ce sont les sionistes religieux qui ont un contrôle absolu sur ces écoles. En raison de l’extrême importance de ces écoles pour le courant sioniste religieux, leur gestion est confiée aux plus grands rabbins et d’autres personnes connus pour leur extrémisme radical.
Les programmes enseignés dans ces écoles sont des programmes racistes et forment les soldats pour être les plus féroces pour tuer les Arabes.
Le rabbin Shmuel Rosen, président de l’Institut religieux militaire à Maale Adumim, a déclaré enseigner à ses étudiants (soldats et officiers), la fatwa « Amalek » émise il y a deux années par le Rabbin Mordechai Eliyahu, président de l’institut Tsomet et grande référence religieuse juive. Cette fatwa émise en mars 2008 et qui a reçu un large succès appelle à l’application de la loi dite des « Amaleks » sur quiconque voue une haine à Israël. Cette loi appelle à tuer les hommes, les enfants, les nourrissons, les femmes, les vieux et même les animaux : « Tuez tous les Amaleks, tuez-les et dépossédez-les de leurs biens, n’ayez aucune pitié d’eux. Tuez-les les uns après les autres. Ne laissez aucun enfant, aucune végétation, tuez leur bétail, du chameau jusqu’à l’âne. »
Eliyahu considère les Palestiniens comme les « Amalek » de ces temps sur lesquels doit s’appliquer cette loi.
Plusieurs fatwa racistes ont été émises par les directeurs de ces écoles ; ainsi, le rabbin Shlomo Riskin, directeur de l’Institut militaire de la colonisation religieuse Shomron Krnih dans le nord de la Cisjordanie, a émis une loi pour rendre licite le pillage des récoltes d’olives palestiniennes et l’empoisonnement des puits d’eau.
Le Rabbi Iiezer Mlmid, Directeur de l’Institut religieux militaire dans la colonie Tafouh, au sud de Naplouse, a édicté une fatwa à ses étudiants les autorisant à voler les récoltes agricoles des palestiniens, au motif qu’ « ils font partie des goys. »
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Les programmes, enseignés dans les écoles religieuses organisées au sein de l’armée, sont racistes et forment les soldats à être les plus féroces pour tuer les Arabes, écrit Saleh Al-Naami.
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L’écrasante majorité des officiers ayant assisté à la conférence font partie du courant religieux sioniste ; un reportage diffusé par les chaînes de la télévision israélienne de cette réunion montrait une pléthore d’officiers supérieurs portant une kippa crochetée, ce qui a poussé le chef du renseignement militaire israélien, le général Shlomo Gazit, à déclarer : ces images prouvent que « l’armée israélienne est tombé sous l’emprise des religieux sionistes. »
L’éruption du courant sioniste religieux aux postes de direction dans l’armée et dans les unités d’élite militaire à conduit à une vive polémique en Israël concernant la répercussions de ce phénomène sur l’avenir de l’Etat sachant que les religieux sionistes ne représentent que 8% de la population juive en Israël, tandis que les adeptes du courant religieux ultra-orthodoxe ne constitue que 22% de la population, ces derniers ne sont pas mobilisables dans l’armée et sont exemptés du service militaire afin de leur permettre la poursuite des études à temps plein dans les écoles religieuses.
Le différend entre les religieux sionistes et les religieux orthodoxes réside dans la justification de la création de l’Etat d’Israël. Au début, le courant religieux orthodoxe, s’est opposé à la création d’Israël qui, selon lui, ne pourra intervenir que lors de la venue du Messie, alors que le courant religieux sioniste considère que la création d’Israël est une condition de la venue du messie et non le contraire.
C’est pour cette raison que les religieux sionistes se sont engagés dans les différentes institutions de l’État, en particulier l’armée, alors que les religieux orthodoxes ont accepté Israël comme un fait accompli.
Données significatives
Selon les chiffres publiés par le ministère de la défense en 2008 : 60% des officiers des unités de combat, 70% des brigades d’infanterie et 75% des unités spéciales sont des religieux sionistes.
L’ancien vice-chef d’état-major, Dan Harel, affirme que les sionistes religieux, dirigent la plupart des bataillons et des brigades d’infanterie, à savoir : les brigades Hnahal , Golani et Givati. Les religieux sionistes monopolisent totalement la direction des unités d’élite de Sayeret Matkal, Eyjoz, Samson et Dokhaevat, ainsi que le contrôle des unités d’élite de la police israélienne YASAM.
L’ancien commandant de la région du nord dans l’armée israélienne, Moshé Kaplinski prévoit le contrôle, par les religieux sionistes, de tous les organes de l’armée au cours des deux prochaines décennies si leur engouement vers les postes de direction perdure.
Les adeptes du mouvement religieux sioniste ne se sont pas contentés de courir derrière le contrôle de l’armée, ils se sont aussi rendu compte de l’importance d’investir le service de renseignement interne (Shabak connu sous le nom de Shin Bet), considéré comme l’organe le plus influent dans la prise de décision dans l’État juif.
L’ancien président du Shabak, Perry Yaakov, indique que la plupart des responsables du Shabak sont des religieux, sachant que l’actuel vice -président du Shabak, désigné par « A » est aussi un religieux sioniste et il est le plus probable remplaçant du président de l’agence du contre-espionnage, Yuval Diskin.
Les motivations pour rejoindre les unités de combat
Jusqu’au début des années quatre-vingts, la proportion des sionistes religieux dans les instances dirigeantes de l’armée était faible. Jusqu’à cette période, les membres des kibboutzim qui étaient laïques contrôlaient d’une manière exclusive les postes de direction, à tel point que l’appartenance au kibboutz signifiait l’appartenance aux unités d’élites, Moshe Dayan , Yitzhak Rabin, Moshé Ya’alon, Amnon Lipkin-Shahak, Uri Ssagyh et d’autres généraux venaient de kibboutzim .
Mais depuis cette époque il y a eu un retournement important de la situation et la proportion des personnes provenant des kibboutzim rejoignant les unités de combat a considérablement diminué en raison de la désillusion de ces derniers sur « le devoir de se sacrifier pour l’Etat ». A la différence du mouvement sioniste religieux qui, lui, a incité ses partisans à s’engager dans des brigades et des unités spéciales. Si le service militaire est obligatoire en Israël, l’armée ne force pas les soldats à rejoindre les unités de combat et chaque nouvelle recrue au sein de l’armée choisit elle-même l’unité qu’elle souhaite intégrer.
Les autorités du mouvement sioniste religieux n’ont pas caché leurs motivations derrière l’incitation de leurs membres à rejoindre les unités de combat et à s’accaparer des postes de direction dans l’armée, plusieurs rabbins de premier plan ont affirmé que cette approche vise à renforcer leur contrôle sur l’armée, car cela constitue une garantie importante pour ce courant d’avoir un impact sur la prise de décision dans le pays, et de ce fait, leur influence sera beaucoup plus grande comparée à leur proportion dans la population totale.
Le rabbin Abraham Shapira, chef de file de ce mouvement, a émis une fatwa dans les années quatre-vingts qui considère que « la mobilisation dans des unités de combat est un sacrifice pour dieu » et que « le service militaire et l’esprit combatif sont imposés par Dieu pour diriger le projet sioniste ».
Foyers du terrorisme
Afin d’assurer à leurs fidèles de préserver les valeurs religieuses durant leur service militaire, les responsables religieux de ce mouvement ont réussi à conclure des accords avec les dirigeants de l’armée afin de créer des institutions religieuses permettant à des officiers et à des soldats religieux de bénéficier d’études religieuses durant leur service militaire et des instituts connus sous le nom Yeshivat Hesder furent crées. Jusqu’à présent, 42 instituts de ce type ont vu le jour, le plus important et le plus grand est l’institut Mercaz Hrab dans Jérusalem occupée.
Bien que c’est l’armée qui finance la création de ces instituts et paye les salaires les rabbins qui les dirigent, ce sont les sionistes religieux qui ont un contrôle absolu sur ces écoles. En raison de l’extrême importance de ces écoles pour le courant sioniste religieux, leur gestion est confiée aux plus grands rabbins et d’autres personnes connus pour leur extrémisme radical.
Les programmes enseignés dans ces écoles sont des programmes racistes et forment les soldats pour être les plus féroces pour tuer les Arabes.
Le rabbin Shmuel Rosen, président de l’Institut religieux militaire à Maale Adumim, a déclaré enseigner à ses étudiants (soldats et officiers), la fatwa « Amalek » émise il y a deux années par le Rabbin Mordechai Eliyahu, président de l’institut Tsomet et grande référence religieuse juive. Cette fatwa émise en mars 2008 et qui a reçu un large succès appelle à l’application de la loi dite des « Amaleks » sur quiconque voue une haine à Israël. Cette loi appelle à tuer les hommes, les enfants, les nourrissons, les femmes, les vieux et même les animaux : « Tuez tous les Amaleks, tuez-les et dépossédez-les de leurs biens, n’ayez aucune pitié d’eux. Tuez-les les uns après les autres. Ne laissez aucun enfant, aucune végétation, tuez leur bétail, du chameau jusqu’à l’âne. »
Eliyahu considère les Palestiniens comme les « Amalek » de ces temps sur lesquels doit s’appliquer cette loi.
Plusieurs fatwa racistes ont été émises par les directeurs de ces écoles ; ainsi, le rabbin Shlomo Riskin, directeur de l’Institut militaire de la colonisation religieuse Shomron Krnih dans le nord de la Cisjordanie, a émis une loi pour rendre licite le pillage des récoltes d’olives palestiniennes et l’empoisonnement des puits d’eau.
Le Rabbi Iiezer Mlmid, Directeur de l’Institut religieux militaire dans la colonie Tafouh, au sud de Naplouse, a édicté une fatwa à ses étudiants les autorisant à voler les récoltes agricoles des palestiniens, au motif qu’ « ils font partie des goys. »
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
La guerre à Gaza comme exemple
on ne peut pas comprendre la brutalité de l’armée israélienne dans sa guerre criminelle contre la bande de Gaza sans tenir compte de la nature de la composante humaine des brigades et des unités militaires israéliennes qui ont participé à cette guerre.
Bien qu’il existe des instructions précises du commandement de l’armée de l’adoption de la stratégie de la « terre brûlée » pendant la guerre, on ne peut pas ignorer le fait que toutes les brigades d’infanterie qui ont participé à la guerre, à l’exception de la Brigade des Parachutistes, étaient dirigées par des généraux qui sont des sionistes religieux, justement ceux qui subissent un fort endoctrinement raciste.
Le journal israélien Ha’aretz a révélé que les écoles rabbiniques ont distribué aux soldats une fatwa émise par le rabbin Shlomo Avner, directeur de l’école extrémiste Kohnim Attiyrat dans Jérusalem, demandant la mise à mort des Palestiniens.
Au même moment, le rabbin militaire en chef, le général de brigade Avi Ronzki accompagné de rabbins extrémistes, a rendu plusieurs visites aux soldats durant la guerre au cours desquelles, il a exhorté les soldats à tuer les Palestiniens, soulignant qu’il n’y a pas de civils parmi eux.
Selon le journaliste israélien Amos Harel, citant un des soldats qui ont participé à la guerre, le rabbin de Safed Eliahou Saül , a fait un certain nombre de sermons aux soldats pendant la guerre, les exhortant à « tuer des Palestiniens sans aucune compassion. »
Garantie de la poursuite du conflit
Les enjeux du courant sioniste religieux actuel est de pousser ses partisans à accéder à des postes-clés dans l’armée et dans les établissements de sécurité afin d’influencer les décideurs du pays.
Bien que le gouvernement soit l’organe décideur officiel, il est d’usage en Israël que la décision politique soit subordonnée à l’avis des militaires et des services de sécurité avant toute prise de décision importante. Cette influence prépondérante des militaires a amené Dan Kertiser, ancien ambassadeur américain à Tel - Aviv, à déclarer que « le chef du Shin Bet est le dirigeant de facto d’Israël. »
Il est bien évident que si les adeptes du courant sioniste religieux continuent à rafler les postes de direction dans l’armée et la sécurité, les conseils qu’ils fourniront aux politiques seront largement influencés par leurs positions religieuses.
Par exemple, l’ancien ministre israélien de l’Education, Yossi Sarid, a accusé l’ancien directeur du Collège de défense nationale de l’armée israélienne, le Général Yaakov AmiDror sioniste religieux, d’avoir "fabriquer" selon sa ligne politique des évaluations stratégiques et de les avoir fourni au gouvernement ; il a ajouté que Dror avait dépassé le cadre de sa fonction pour convaincre les membres du gouvernement de l’inutilité des négociations avec l’Autorité palestinienne, la Syrie et le Liban.
D’autre part, les partis israéliens se font la concurrence dans le recrutement des généraux qui partent à la retraite dans leurs listes électorales, ce qui ouvre la voie aux sionistes religieux dans plus de participation aux prises des décisions politiques. Plus le nombre de haut gradés religieux sionistes partant à la retraite est grand, plus leur influence sur la décision politique augmente. Ce qui signifie que la course des religieux sionistes vers des postes clés dans l’armée sera un facteur supplémentaire de l’échec des chances pour parvenir à un règlement politique du conflit.
Etant donné que la force de contribution des adeptes de cette tendance à l’effort de guerre dépasse celle de n’importe quel autre courant, les chefs religieux et les élites intellectuelles de ce mouvement exigent du gouvernement une oreille attentive et une prise en compte de leur position. Les religieux sionistes ne cessent de rappeler leur forte contribution dans la deuxième guerre du Liban, en mettant en parallèle le nombre de soldats tués dans cette guerre de la colonie Eli, ville de sept cent colons où habitent des adeptes de ce courant, qui est égal au nombre de soldats tués de Tel-Aviv, une ville de plus d’un million d’habitants.
Atteinte à la démocratie
Il est clair que le contrôle des adeptes du courant religieux sioniste de l’armée à des effets profonds sur la nature du régime en Israël, et entraînera l’érosion de la vie démocratique dans ce pays. Bien que l’une des caractéristiques d’une démocratie est que la hiérarchie militaire est sous les ordres du gouvernement élu, les partisans de cette tendance placent la loi de la Torah au dessus de toute autre loi y compris les lois émises par le gouvernement élu en Israël.
Quand un journaliste a demandé au rabbin le général Rontski « Si le gouvernement élu vous donne des instructions contraires à celles données par le Rabbin Mordechai Eliyahu, à quelles instructions allez-vous obéir ? » Rontski répondit fermement et sans équivoque : « Je suivrai les instructions du rabbin Eliyahu et je démissionne de l’armée. »
De là, il n’est pas étonnant de voir des officiers et des soldats de l’unité de Samson, dont la grande majorité sont des sionistes religieux, annoncer lors d’une cérémonie, vendredi dernier, que si le gouvernement émet des ordres d’évacuation des colonies, ils refuseront d’obéir. Il est à noter que des politiciens de la droite israélienne ont défendu ces soldats et rejeté les appels pour les punir.
http://www.info-palestine.net
on ne peut pas comprendre la brutalité de l’armée israélienne dans sa guerre criminelle contre la bande de Gaza sans tenir compte de la nature de la composante humaine des brigades et des unités militaires israéliennes qui ont participé à cette guerre.
Bien qu’il existe des instructions précises du commandement de l’armée de l’adoption de la stratégie de la « terre brûlée » pendant la guerre, on ne peut pas ignorer le fait que toutes les brigades d’infanterie qui ont participé à la guerre, à l’exception de la Brigade des Parachutistes, étaient dirigées par des généraux qui sont des sionistes religieux, justement ceux qui subissent un fort endoctrinement raciste.
Le journal israélien Ha’aretz a révélé que les écoles rabbiniques ont distribué aux soldats une fatwa émise par le rabbin Shlomo Avner, directeur de l’école extrémiste Kohnim Attiyrat dans Jérusalem, demandant la mise à mort des Palestiniens.
Au même moment, le rabbin militaire en chef, le général de brigade Avi Ronzki accompagné de rabbins extrémistes, a rendu plusieurs visites aux soldats durant la guerre au cours desquelles, il a exhorté les soldats à tuer les Palestiniens, soulignant qu’il n’y a pas de civils parmi eux.
Selon le journaliste israélien Amos Harel, citant un des soldats qui ont participé à la guerre, le rabbin de Safed Eliahou Saül , a fait un certain nombre de sermons aux soldats pendant la guerre, les exhortant à « tuer des Palestiniens sans aucune compassion. »
Garantie de la poursuite du conflit
Les enjeux du courant sioniste religieux actuel est de pousser ses partisans à accéder à des postes-clés dans l’armée et dans les établissements de sécurité afin d’influencer les décideurs du pays.
Bien que le gouvernement soit l’organe décideur officiel, il est d’usage en Israël que la décision politique soit subordonnée à l’avis des militaires et des services de sécurité avant toute prise de décision importante. Cette influence prépondérante des militaires a amené Dan Kertiser, ancien ambassadeur américain à Tel - Aviv, à déclarer que « le chef du Shin Bet est le dirigeant de facto d’Israël. »
Il est bien évident que si les adeptes du courant sioniste religieux continuent à rafler les postes de direction dans l’armée et la sécurité, les conseils qu’ils fourniront aux politiques seront largement influencés par leurs positions religieuses.
Par exemple, l’ancien ministre israélien de l’Education, Yossi Sarid, a accusé l’ancien directeur du Collège de défense nationale de l’armée israélienne, le Général Yaakov AmiDror sioniste religieux, d’avoir "fabriquer" selon sa ligne politique des évaluations stratégiques et de les avoir fourni au gouvernement ; il a ajouté que Dror avait dépassé le cadre de sa fonction pour convaincre les membres du gouvernement de l’inutilité des négociations avec l’Autorité palestinienne, la Syrie et le Liban.
D’autre part, les partis israéliens se font la concurrence dans le recrutement des généraux qui partent à la retraite dans leurs listes électorales, ce qui ouvre la voie aux sionistes religieux dans plus de participation aux prises des décisions politiques. Plus le nombre de haut gradés religieux sionistes partant à la retraite est grand, plus leur influence sur la décision politique augmente. Ce qui signifie que la course des religieux sionistes vers des postes clés dans l’armée sera un facteur supplémentaire de l’échec des chances pour parvenir à un règlement politique du conflit.
Etant donné que la force de contribution des adeptes de cette tendance à l’effort de guerre dépasse celle de n’importe quel autre courant, les chefs religieux et les élites intellectuelles de ce mouvement exigent du gouvernement une oreille attentive et une prise en compte de leur position. Les religieux sionistes ne cessent de rappeler leur forte contribution dans la deuxième guerre du Liban, en mettant en parallèle le nombre de soldats tués dans cette guerre de la colonie Eli, ville de sept cent colons où habitent des adeptes de ce courant, qui est égal au nombre de soldats tués de Tel-Aviv, une ville de plus d’un million d’habitants.
Atteinte à la démocratie
Il est clair que le contrôle des adeptes du courant religieux sioniste de l’armée à des effets profonds sur la nature du régime en Israël, et entraînera l’érosion de la vie démocratique dans ce pays. Bien que l’une des caractéristiques d’une démocratie est que la hiérarchie militaire est sous les ordres du gouvernement élu, les partisans de cette tendance placent la loi de la Torah au dessus de toute autre loi y compris les lois émises par le gouvernement élu en Israël.
Quand un journaliste a demandé au rabbin le général Rontski « Si le gouvernement élu vous donne des instructions contraires à celles données par le Rabbin Mordechai Eliyahu, à quelles instructions allez-vous obéir ? » Rontski répondit fermement et sans équivoque : « Je suivrai les instructions du rabbin Eliyahu et je démissionne de l’armée. »
De là, il n’est pas étonnant de voir des officiers et des soldats de l’unité de Samson, dont la grande majorité sont des sionistes religieux, annoncer lors d’une cérémonie, vendredi dernier, que si le gouvernement émet des ordres d’évacuation des colonies, ils refuseront d’obéir. Il est à noter que des politiciens de la droite israélienne ont défendu ces soldats et rejeté les appels pour les punir.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
La doctrine militaire israélienne est de s’attaquer délibérément aux populations civiles
Le Comité public contre la torture en Israël (PCATI) a publié aujourd’hui [2 Décembre 2009] un nouveau rapport qui expose les changements de doctrine de guerre d’Israël, comme en témoigne la conduite de l’opération « Cast lead » et de nombreuses déclarations publiques orales ou écrites, faites par de hauts gradés de l’armée et de hauts responsables du gouvernement israélien.
Le rapport, intitulé « Changements dans la doctrine de l’armée israélienne à la lumière de l’opération "Cast Lead", » témoigne de l’application par Israël d’une nouvelle doctrine de combat appliquée durant les hostilités contre Gaza [l’hiver dernier] et qui est fondé sur deux principes :
« Zéro mort israélien »
La priorité absolue est d’éviter des victimes dans l’IDF [armée israélienne] en faisant abstraction des dangers accrus pour les civils palestiniens. La mise en œuvre de cette politique est évidente dans l’utilisation massive de la puissance de feu, l’utilisation des armes au phosphore blanc dans les zones densément peuplées et les tirs délibérés sur des Palestiniens dans les rues, sans aucune discrimination entre combattants et civils, et ce même après que les FDI aient ordonné l’évacuation des habitants de leurs maisons.
« La doctrine Dahiyah »
Cette doctrine reprend le nom du quartier d’habitations de Dahiyah à Beyrouth, où le Hezbollah jouit d’un appui populaire et a aussi son siège. Le quartier a été massivement bombardé par l’armée israélienne au cours de la seconde guerre du Liban. La doctrine appliquée ici est de viser les infrastructures civiles afin de provoquer des destructions et des souffrances parmi la population civile, pour développer une opposition populaire aux adversaires d’Israël (à savoir le Hamas et le Hezbollah). Suite à ces principes, les attaques israéliennes contre la bande de Gaza ont causé intentionnellement et à grande échelle des dommages aux infrastructures civiles ainsi que le massacre de centaines de civils non-combattants (en dépit de l’absence d’une politique officiellement affichée de tuer intentionnellement des civils ). Les actions d’Israël contredisent directement les déclarations officielles affirmant que l’armée israélienne a agi en conformité avec le droit humanitaire international et a pris toutes les mesures possibles pour éviter de nuire aux populations civiles. Cette doctrine de combat salit moralement les citoyens israéliens. Elle peut conduire à un isolement international renforcé d’Israël et à une situation où des soldats israéliens, des officiers et des dirigeants seront arrêtés à l’extérieur d’Israël et accusés de crimes de guerre. Les auteurs du rapport concluent : « par conséquent, une évolution aussi fondamentale dans la doctrine de combat de l’IDF et qui a un impact de grande envergure, ne devrait pas être exposée uniquement dans les discussions en cercles fermés du quartier général et du cabinet de sécurité, mais exige d’être débattue publiquement. »
http://infosanonyme.blog.ca
Le Comité public contre la torture en Israël (PCATI) a publié aujourd’hui [2 Décembre 2009] un nouveau rapport qui expose les changements de doctrine de guerre d’Israël, comme en témoigne la conduite de l’opération « Cast lead » et de nombreuses déclarations publiques orales ou écrites, faites par de hauts gradés de l’armée et de hauts responsables du gouvernement israélien.
Le rapport, intitulé « Changements dans la doctrine de l’armée israélienne à la lumière de l’opération "Cast Lead", » témoigne de l’application par Israël d’une nouvelle doctrine de combat appliquée durant les hostilités contre Gaza [l’hiver dernier] et qui est fondé sur deux principes :
« Zéro mort israélien »
La priorité absolue est d’éviter des victimes dans l’IDF [armée israélienne] en faisant abstraction des dangers accrus pour les civils palestiniens. La mise en œuvre de cette politique est évidente dans l’utilisation massive de la puissance de feu, l’utilisation des armes au phosphore blanc dans les zones densément peuplées et les tirs délibérés sur des Palestiniens dans les rues, sans aucune discrimination entre combattants et civils, et ce même après que les FDI aient ordonné l’évacuation des habitants de leurs maisons.
« La doctrine Dahiyah »
Cette doctrine reprend le nom du quartier d’habitations de Dahiyah à Beyrouth, où le Hezbollah jouit d’un appui populaire et a aussi son siège. Le quartier a été massivement bombardé par l’armée israélienne au cours de la seconde guerre du Liban. La doctrine appliquée ici est de viser les infrastructures civiles afin de provoquer des destructions et des souffrances parmi la population civile, pour développer une opposition populaire aux adversaires d’Israël (à savoir le Hamas et le Hezbollah). Suite à ces principes, les attaques israéliennes contre la bande de Gaza ont causé intentionnellement et à grande échelle des dommages aux infrastructures civiles ainsi que le massacre de centaines de civils non-combattants (en dépit de l’absence d’une politique officiellement affichée de tuer intentionnellement des civils ). Les actions d’Israël contredisent directement les déclarations officielles affirmant que l’armée israélienne a agi en conformité avec le droit humanitaire international et a pris toutes les mesures possibles pour éviter de nuire aux populations civiles. Cette doctrine de combat salit moralement les citoyens israéliens. Elle peut conduire à un isolement international renforcé d’Israël et à une situation où des soldats israéliens, des officiers et des dirigeants seront arrêtés à l’extérieur d’Israël et accusés de crimes de guerre. Les auteurs du rapport concluent : « par conséquent, une évolution aussi fondamentale dans la doctrine de combat de l’IDF et qui a un impact de grande envergure, ne devrait pas être exposée uniquement dans les discussions en cercles fermés du quartier général et du cabinet de sécurité, mais exige d’être débattue publiquement. »
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Abou Dhabi: une base française contre l’Iran
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Nicolas Sarkozy a donc inauguré ce matin la base française d’Abou Dhabi, où seront stationnés, nous dit-on, 500 soldats, des Rafales et le navire espion de la Direction du renseignement militaire, le « Dupuy de Lôme ».
Erigée très rapidement (dix huit mois à peine), à quoi va donc servir cette base, appelée « camp de la paix »?
Bien sur, il y a la lutte contre la piraterie.
Bien sûr, il y a la promotion des armements français, dont la base servira de vitrine.
Bien sûr, il y a le soutien aux opérations en Afghanistan.
Mais, à l’évidence, c’est de l’Iran et de sa montée en puissance, dont il s’agit d’abord et avant tout.
Située à 220 kilomètres des côtes iraniennes, le « camp de paix » peut accueillir des sous-marins et même un porte-avion à propulsion nucléaire.
Si bien qu’il peut servir à six choses:
1/ Espionner l’Iran, grâce au « Dupuy Le Lôme », et peut-être aux hommes de services qui pourraient être envoyés sur place.
2/ Dissuader l’Iran d’attaquer Abou Dhabi avec lequel la France a un accord de défense – toujours secret.
3/ Participer à un blocus de la République islamique si une telle mesure était adoptéee par le Conseil de Sécurité ou par les alliés occidentaux.
4/ Apporter un soutien militaire aux Américains et/ou aux Israéliens si ceux-ci décident de frapper les installations nucléaires iraniennes.
5/ En cas d’opérations américano-israéliennes, empêcher l’Iran de bloquer le détroit d’Ormuz, où transite 40% du pétrole mondial.
6/ Participer nous-mêmes à de telles frappes.
Nous voilà prévenus.
Vincent Jauvert
Source: Nouvelobs
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Nicolas Sarkozy a donc inauguré ce matin la base française d’Abou Dhabi, où seront stationnés, nous dit-on, 500 soldats, des Rafales et le navire espion de la Direction du renseignement militaire, le « Dupuy de Lôme ».
Erigée très rapidement (dix huit mois à peine), à quoi va donc servir cette base, appelée « camp de la paix »?
Bien sur, il y a la lutte contre la piraterie.
Bien sûr, il y a la promotion des armements français, dont la base servira de vitrine.
Bien sûr, il y a le soutien aux opérations en Afghanistan.
Mais, à l’évidence, c’est de l’Iran et de sa montée en puissance, dont il s’agit d’abord et avant tout.
Située à 220 kilomètres des côtes iraniennes, le « camp de paix » peut accueillir des sous-marins et même un porte-avion à propulsion nucléaire.
Si bien qu’il peut servir à six choses:
1/ Espionner l’Iran, grâce au « Dupuy Le Lôme », et peut-être aux hommes de services qui pourraient être envoyés sur place.
2/ Dissuader l’Iran d’attaquer Abou Dhabi avec lequel la France a un accord de défense – toujours secret.
3/ Participer à un blocus de la République islamique si une telle mesure était adoptéee par le Conseil de Sécurité ou par les alliés occidentaux.
4/ Apporter un soutien militaire aux Américains et/ou aux Israéliens si ceux-ci décident de frapper les installations nucléaires iraniennes.
5/ En cas d’opérations américano-israéliennes, empêcher l’Iran de bloquer le détroit d’Ormuz, où transite 40% du pétrole mondial.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
WEF 2010 : l'engagement de l'armée suisse a commencé
La Suisse engagera 5000 militaires du 18 janvier au 1er février au profit du canton des Grisons pour assurer la sécurité du Forum économique mondial (WEF) 2010 à Davos en Suisse, a annoncé vendredi le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports suisse (DDPS).
Ce dispositif de sécurité est actuellement mis en place sur mandat des autorités civiles. 5000 militaires au maximum accompliront un engagement de type service d'appui. Ces jours-ci, 200 militaires suisses ont commencé leur travail. Ils accomplissent des travaux d'organisation dans les domaines de la sécurité, de la logistique et de l'aide au commandement.
Selon le DDPS, à Davos même, à quelques exceptions près, seuls des militaires professionnels de la Sécurité militaire seront engagés pour assurer la protection de personnes et les contrôles d'accès. Dans les environs de Davos, des militaires de milice de l'armée suisse protègent des installations d'infrastructure liées aux transports ainsi qu'à l'approvisionnement en courant électrique et en eau.
Les Forces aériennes suisses assurent la sécurité de l'espace aérien et accomplissent des vols de surveillance et des transports aériens. Elles collaborent avec l'Autriche pour pouvoir garantir une vue d'ensemble de la situation dans l'espace aérien. La libre utilisation de l'espace aérien et des aérodromes de la région de Davos sera limitée.
Le WEF, dont le thème cette année est "améliorer l'état du monde: repenser, redessiner, reconstruire", aura lieu du 27 au 31 janvier à Davos.
http://www.casafree.com
La Suisse engagera 5000 militaires du 18 janvier au 1er février au profit du canton des Grisons pour assurer la sécurité du Forum économique mondial (WEF) 2010 à Davos en Suisse, a annoncé vendredi le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports suisse (DDPS).
Ce dispositif de sécurité est actuellement mis en place sur mandat des autorités civiles. 5000 militaires au maximum accompliront un engagement de type service d'appui. Ces jours-ci, 200 militaires suisses ont commencé leur travail. Ils accomplissent des travaux d'organisation dans les domaines de la sécurité, de la logistique et de l'aide au commandement.
Selon le DDPS, à Davos même, à quelques exceptions près, seuls des militaires professionnels de la Sécurité militaire seront engagés pour assurer la protection de personnes et les contrôles d'accès. Dans les environs de Davos, des militaires de milice de l'armée suisse protègent des installations d'infrastructure liées aux transports ainsi qu'à l'approvisionnement en courant électrique et en eau.
Les Forces aériennes suisses assurent la sécurité de l'espace aérien et accomplissent des vols de surveillance et des transports aériens. Elles collaborent avec l'Autriche pour pouvoir garantir une vue d'ensemble de la situation dans l'espace aérien. La libre utilisation de l'espace aérien et des aérodromes de la région de Davos sera limitée.
Le WEF, dont le thème cette année est "améliorer l'état du monde: repenser, redessiner, reconstruire", aura lieu du 27 au 31 janvier à Davos.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
L'armée chinoise se prépare à une deuxième révolution
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De 200 000 à 300 000 postes devraient être supprimés pour mener à bien la modernisation de la gigantesque APL.
Il va y avoir des coupes claires dans les rangs, innombrables, de l'armée chinoise. Comme toujours, l'effet d'échelle donne le vertige. L'Armée populaire de libération (APL) devrait se voir amputée d'effectifs supérieurs à la totalité de l'armée française, entre 200 000 et 300 000 hommes. La cure d'amaigrissement, il est vrai, touche un gigantesque corps de 2,3 millions d'hommes en armes. Mais elle est significative de la nouvelle révolution à laquelle se prépare l'armée chinoise. Après avoir accompli de grands efforts sur ses équipements et ses armements ces dernières années, Pékin veut lancer la deuxième modernisation de l'APL, en s'attaquant à son organisation et à la qualité de ses hommes.
Les rumeurs sur ces réductions d'effectifs couraient depuis quelques mois. Avant le défilé du 1er octobre, une source anonyme avait même avancé un chiffre énorme de 700 000 hommes en moins sur cinq ans. Il y a quelques jours, c'est un responsable de la plus haute école de l'armée chinoise, la National Defence University, qui a confirmé à la télévision officielle CCTV que l'APL allait subir dans les années qui viennent un «bouleversement substantiel, étendu, mais ciblé». Selon Ou Jianping, l'idée-force est de libérer de la ressource, en coupant notamment dans «la bureaucratie et le personnel non-combattant» pour une armée plus opérationnelle. Selon l'analyste de défense hongkongais Ma Dingsheng, le haut commandement a désormais bien intégré le fait «qu'avoir une grande masse de soldats n'est plus nécessaire».
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a aussi mentionné une réforme du système budgétaire de l'armée. Selon des spécialistes, il pourrait s'agir d'instaurer une sorte de «loi de programmation» pour donner cohérence et continuité aux programmes d'armements. Jusqu'à présent, et de manière étonnante dans un pays où l'on aime planifier, les acquisitions de systèmes d'armes se font année par année, sans visibilité à long terme. Dans sa première directive de 2010, le président Hu Jintao, en tant que président de la puissante Commission militaire centrale, a aussi exhorté ses généraux à intensifier la lutte contre la corruption, qui a pris des proportions alarmantes au sein de l'institution. Mais en l'absence de transparence, cet autocontrôle a peu de chances de donner des résultats spectaculaires.
Standards technologiques occidentaux
Les nouveaux armements chinois ont été présentés à grand renfort de publicité lors du défilé du 1er octobre, pour le 60e anniversaire de la République populaire. De l'avion de combat J 10 au missile JL 2 Julang en passant par l'hélicoptère Zhi 10, Pékin affirme avoir atteint les standards technologiques occidentaux, même si leurs capacités réelles restent à prouver. «L'armée chinoise a considérablement amélioré son hardware, mais elle réalise qu'elle doit désormais moderniser son software, confie un observateur occidental. En clair, il faut que les hommes et l'organisation suivent, et des efforts considérables doivent maintenant être faits dans la formation, les chaînes de commandement, les communications.»
Pour ces nouveaux défis, les moyens devraient suivre. Selon Ma Dingsheng, cité par le South China Morning Post, le budget officiel chinois devrait passer de 70 à 80 milliards de dollars en 2010, soit une augmentation moindre que l'an dernier (14,9 %), mais une croissance à deux chiffres tout de même. L'expert militaire fait cependant remarquer que cet effort est comparable à celui d'un pays comme la Corée du Sud. Il est vrai que même si ce budget officiel peut sans doute être doublé, en prenant en compte notamment les programmes d'armement, il ne semble pas aussi démesuré que le Pentagone le dit, rapporté à deux millions d'hommes et une situation de départ plutôt rustique.
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De 200 000 à 300 000 postes devraient être supprimés pour mener à bien la modernisation de la gigantesque APL.
Il va y avoir des coupes claires dans les rangs, innombrables, de l'armée chinoise. Comme toujours, l'effet d'échelle donne le vertige. L'Armée populaire de libération (APL) devrait se voir amputée d'effectifs supérieurs à la totalité de l'armée française, entre 200 000 et 300 000 hommes. La cure d'amaigrissement, il est vrai, touche un gigantesque corps de 2,3 millions d'hommes en armes. Mais elle est significative de la nouvelle révolution à laquelle se prépare l'armée chinoise. Après avoir accompli de grands efforts sur ses équipements et ses armements ces dernières années, Pékin veut lancer la deuxième modernisation de l'APL, en s'attaquant à son organisation et à la qualité de ses hommes.
Les rumeurs sur ces réductions d'effectifs couraient depuis quelques mois. Avant le défilé du 1er octobre, une source anonyme avait même avancé un chiffre énorme de 700 000 hommes en moins sur cinq ans. Il y a quelques jours, c'est un responsable de la plus haute école de l'armée chinoise, la National Defence University, qui a confirmé à la télévision officielle CCTV que l'APL allait subir dans les années qui viennent un «bouleversement substantiel, étendu, mais ciblé». Selon Ou Jianping, l'idée-force est de libérer de la ressource, en coupant notamment dans «la bureaucratie et le personnel non-combattant» pour une armée plus opérationnelle. Selon l'analyste de défense hongkongais Ma Dingsheng, le haut commandement a désormais bien intégré le fait «qu'avoir une grande masse de soldats n'est plus nécessaire».
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a aussi mentionné une réforme du système budgétaire de l'armée. Selon des spécialistes, il pourrait s'agir d'instaurer une sorte de «loi de programmation» pour donner cohérence et continuité aux programmes d'armements. Jusqu'à présent, et de manière étonnante dans un pays où l'on aime planifier, les acquisitions de systèmes d'armes se font année par année, sans visibilité à long terme. Dans sa première directive de 2010, le président Hu Jintao, en tant que président de la puissante Commission militaire centrale, a aussi exhorté ses généraux à intensifier la lutte contre la corruption, qui a pris des proportions alarmantes au sein de l'institution. Mais en l'absence de transparence, cet autocontrôle a peu de chances de donner des résultats spectaculaires.
Standards technologiques occidentaux
Les nouveaux armements chinois ont été présentés à grand renfort de publicité lors du défilé du 1er octobre, pour le 60e anniversaire de la République populaire. De l'avion de combat J 10 au missile JL 2 Julang en passant par l'hélicoptère Zhi 10, Pékin affirme avoir atteint les standards technologiques occidentaux, même si leurs capacités réelles restent à prouver. «L'armée chinoise a considérablement amélioré son hardware, mais elle réalise qu'elle doit désormais moderniser son software, confie un observateur occidental. En clair, il faut que les hommes et l'organisation suivent, et des efforts considérables doivent maintenant être faits dans la formation, les chaînes de commandement, les communications.»
Pour ces nouveaux défis, les moyens devraient suivre. Selon Ma Dingsheng, cité par le South China Morning Post, le budget officiel chinois devrait passer de 70 à 80 milliards de dollars en 2010, soit une augmentation moindre que l'an dernier (14,9 %), mais une croissance à deux chiffres tout de même. L'expert militaire fait cependant remarquer que cet effort est comparable à celui d'un pays comme la Corée du Sud. Il est vrai que même si ce budget officiel peut sans doute être doublé, en prenant en compte notamment les programmes d'armement, il ne semble pas aussi démesuré que le Pentagone le dit, rapporté à deux millions d'hommes et une situation de départ plutôt rustique.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Un soldat français tué en Afghanistan, le 40e depuis 2001
Un soldat français a été tué dans l'est de l'Afghanistan mardi lors d'un accrochage avec des insurgés, annonce l'Elysée. Il s'agit du quarantième soldat français tué dans ce pays depuis 2001. Lire la suite l'article
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Membre du 13e bataillon de chasseurs alpins basé à Chambéry (Savoie), le militaire participait à la protection d'un convoi logistique de l'armée afghane en Kapisa, à l'entrée sud de la vallée d'Alasay, précise l'Elysée dans un communiqué.
Au cours de l'opération, les éléments français ont été pris à partie par les insurgés et "ce soldat a été mortellement touché", précise la présidence de la République.
"Ce soldat a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", déclare le président Nicolas Sarkozy, qui dit s'associer à la douleur de la famille.
Le Premier ministre, François Fillon, a fait part dans un communiqué de sa "tristesse" à l'annonce du décès du soldat qui "accomplissait sa mission pour le rétablissement de la sécurité et de la paix en Afghanistan". Dans un communiqué, le ministre de la Défense, Hervé Morin, "s'incline devant le sacrifice de ce soldat français décédé dans l'accomplissement de sa mission".
Lors d'un accrochage survenu lundi, un autre soldat appartenant au même bataillon que le défunt a été grièvement blessé par balle dans une fusillade sur une route reliant Bagram à la base française de Nijrab, à une cinquantaine de km au nord-est de Kaboul, a annoncé l'état-major des armées.
Opéré à Kaboul, le militaire était mardi en cours de rapatriement vers la France, a précisé Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major.
La France a constaté ces derniers temps une recrudescence des attaques dans la province de Kapisa "où les insurgés veulent montrer qu'ils ont toujours un pouvoir de nuisance important", a-t-il souligné.
La France a déployé 3.750 hommes en Afghanistan.
http://fr.news.yahoo.com
Un soldat français a été tué dans l'est de l'Afghanistan mardi lors d'un accrochage avec des insurgés, annonce l'Elysée. Il s'agit du quarantième soldat français tué dans ce pays depuis 2001. Lire la suite l'article
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Membre du 13e bataillon de chasseurs alpins basé à Chambéry (Savoie), le militaire participait à la protection d'un convoi logistique de l'armée afghane en Kapisa, à l'entrée sud de la vallée d'Alasay, précise l'Elysée dans un communiqué.
Au cours de l'opération, les éléments français ont été pris à partie par les insurgés et "ce soldat a été mortellement touché", précise la présidence de la République.
"Ce soldat a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", déclare le président Nicolas Sarkozy, qui dit s'associer à la douleur de la famille.
Le Premier ministre, François Fillon, a fait part dans un communiqué de sa "tristesse" à l'annonce du décès du soldat qui "accomplissait sa mission pour le rétablissement de la sécurité et de la paix en Afghanistan". Dans un communiqué, le ministre de la Défense, Hervé Morin, "s'incline devant le sacrifice de ce soldat français décédé dans l'accomplissement de sa mission".
Lors d'un accrochage survenu lundi, un autre soldat appartenant au même bataillon que le défunt a été grièvement blessé par balle dans une fusillade sur une route reliant Bagram à la base française de Nijrab, à une cinquantaine de km au nord-est de Kaboul, a annoncé l'état-major des armées.
Opéré à Kaboul, le militaire était mardi en cours de rapatriement vers la France, a précisé Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major.
La France a constaté ces derniers temps une recrudescence des attaques dans la province de Kapisa "où les insurgés veulent montrer qu'ils ont toujours un pouvoir de nuisance important", a-t-il souligné.
La France a déployé 3.750 hommes en Afghanistan.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Un colonel français livre sa vision de l'armée afghane
Le colonel Jean-François Martini, qui fut commandant de la "brigade OMLT" en Afghanistan d'avril à novembre 2009, a donné quelques informations sur sa mission aux députés de la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale.
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Chargé avec les soldats français des OMLT (Operational Mentoring Liaison Team) de la formation de la 1ère brigade du 201e corps d'armée de l'armée nationale afghane (ANA), l'officier français s'est trouvé en bonne position pour en juger des qualités et des défauts.
Commençons par les nombreuses mauvaises nouvelles : "L'armée afghane doit faire encore beaucoup de progrès notamment en matière de commandement, ses officiers devant évoluer du concept de chef de bande à celui de chef militaire." Pour cette armée chargée de remettre de l'ordre sur son propre terrain, avec des forces exclusivement terrestres, les compétences sont encore à affiner : "la dimension interarmes est encore très lacunaire. Ils peinent à utiliser leurs canons, leur génie ou encore leur aviation naissante. Au niveau des états-majors, la planification est quasi inexistante." Et encore : "L'ANA n'a pas de culture du renseignement, se contentant souvent d'informations achetées à des indicateurs à la crédibilité très variable." Selon le colonel Martini, la structure même de l'ANA est équivoque : "Le système ethnique est au cœur du problème.
Source:lLe point.fr
Le colonel Jean-François Martini, qui fut commandant de la "brigade OMLT" en Afghanistan d'avril à novembre 2009, a donné quelques informations sur sa mission aux députés de la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale.
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Chargé avec les soldats français des OMLT (Operational Mentoring Liaison Team) de la formation de la 1ère brigade du 201e corps d'armée de l'armée nationale afghane (ANA), l'officier français s'est trouvé en bonne position pour en juger des qualités et des défauts.
Commençons par les nombreuses mauvaises nouvelles : "L'armée afghane doit faire encore beaucoup de progrès notamment en matière de commandement, ses officiers devant évoluer du concept de chef de bande à celui de chef militaire." Pour cette armée chargée de remettre de l'ordre sur son propre terrain, avec des forces exclusivement terrestres, les compétences sont encore à affiner : "la dimension interarmes est encore très lacunaire. Ils peinent à utiliser leurs canons, leur génie ou encore leur aviation naissante. Au niveau des états-majors, la planification est quasi inexistante." Et encore : "L'ANA n'a pas de culture du renseignement, se contentant souvent d'informations achetées à des indicateurs à la crédibilité très variable." Selon le colonel Martini, la structure même de l'ANA est équivoque : "Le système ethnique est au cœur du problème.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
La DGA en pleine mue
Le transfert du centre technique de la Direction générale de l’armement (DGA) de Gramat (Lot) au Commissariat à l’énergie atomique a été célébré en grande pompe en janvier. Quelque 280 agents, ingénieurs, contractuels, fonctionnaires, appartenant à vingt-six métiers différents sont concernés par cette opération quasi indolore : des conventions ont permis de sauvegarder leurs avantages statutaires.
Gramat est un cas exceptionnel dans la profonde mutation qui touche actuellement la DGA et ses implantations en région. Conséquence du Livre blanc et de la RGPP, la DGA, devenue une direction à part entière du ministère de la Défense, doit, pour demeurer un laboratoire de recherche de haut niveau et le principal fournisseur d’armement des armées, revoir totalement son réseau technique. D’ici 2014, 3 400 postes seront supprimés, portant les effectifs de 14 000 à 10 600 environ. Principaux touchés : les métiers de soutien (informatiques, achats, etc.). Ceux-ci seront réduits de 40 % environ, au bénéfice des compétences d’expertises et de management. Certains centres vont être regroupés ou tout simplement être fermés. Deux centres vont prochainement mettre la clé sous la porte : Vernon, dans l’Eure-et-Loire, et Angers (Maine-et-Loire). Certains centres de formation, comme celui de Lorient, vont être fermés, ou transférés à la DRH du ministère. Enfin, 50 % des centres qualité vont être fermés.
Pour accompagner cette réorganisation, la direction des ressources humaines (DRH) du ministère a bâti un plan stratégique, dont Gramat est le premier cas d’application. Actualisé chaque année, “cet outil définit les trajectoires pour les 56 métiers de la DGA, aussi bien en ce qui concerne les départs classiques ou les transferts entre centres”, détaille Alain Guillou, le DRH de la DGA. Il identifie aussi les possibilités de reconversion entre métiers. S’il n’est pas révolutionnaire pour les syndicats, dont la CGT, cet outil est, aux yeux de la direction, d’une souplesse avantageuse : “Loin d’être la traduction d’une simple application d’un plan comptable, ce plan permet de gérer les cas individuellement en raisonnant par logique de métier et de bassins de compétences”, résume Alain Guillou, pour “maintenir un niveau de compétences”. Ce que les syndicats contestent également.
Ce tableau de bord est complété par un accompagnement spécifique pour favoriser la mobilité des agents. Environ 80 conseillers “carrières propres” à la DGA interviennent dans ce dispositif. Deux cabinets privés ont également été sollicités. L’un s’occupera des formalités de déménagement et de soutien aux conjoints, et s’engage à retrouver un emploi à 95 % des conjoints. L’autre assurera le suivi psychologique. Sage précaution.
Des gendarmes au commissariat
Des gendarmes vont prendre leurs fonctions, le mois prochain, au commissariat de police de Rennes. La capitale bretonne va anticiper sur un mouvement qui va concerner l’organisation du renseignement dans les grandes villes françaises, en plein chamboulement depuis deux ans. À la dissolution du service de police des renseignements généraux, une partie des effectifs a rejoint la surveillance du territoire (DST) pour créer le renseignement intérieur, et l’autre partie a été rebaptisée SIG (Service de l’information générale). C’est le SDIG (Service départemental de l’information générale) d’Ille-et-Vilaine qui accueillera les gendarmes. Ces derniers, au nombre de trois, se verraient confier le suivi des milieux agricoles.
Bonjour
Ci joint deux informations valable . Bonne analyse
Ci joint deux informations valable . Bonne analyse
À l’horizon 2014, 3 400 postes de la direction devraient être supprimés, principalement parmi les métiers de soutien. Un accompagnement social est prévu pour les agents.
Le transfert du centre technique de la Direction générale de l’armement (DGA) de Gramat (Lot) au Commissariat à l’énergie atomique a été célébré en grande pompe en janvier. Quelque 280 agents, ingénieurs, contractuels, fonctionnaires, appartenant à vingt-six métiers différents sont concernés par cette opération quasi indolore : des conventions ont permis de sauvegarder leurs avantages statutaires.
Gramat est un cas exceptionnel dans la profonde mutation qui touche actuellement la DGA et ses implantations en région. Conséquence du Livre blanc et de la RGPP, la DGA, devenue une direction à part entière du ministère de la Défense, doit, pour demeurer un laboratoire de recherche de haut niveau et le principal fournisseur d’armement des armées, revoir totalement son réseau technique. D’ici 2014, 3 400 postes seront supprimés, portant les effectifs de 14 000 à 10 600 environ. Principaux touchés : les métiers de soutien (informatiques, achats, etc.). Ceux-ci seront réduits de 40 % environ, au bénéfice des compétences d’expertises et de management. Certains centres vont être regroupés ou tout simplement être fermés. Deux centres vont prochainement mettre la clé sous la porte : Vernon, dans l’Eure-et-Loire, et Angers (Maine-et-Loire). Certains centres de formation, comme celui de Lorient, vont être fermés, ou transférés à la DRH du ministère. Enfin, 50 % des centres qualité vont être fermés.
Pour accompagner cette réorganisation, la direction des ressources humaines (DRH) du ministère a bâti un plan stratégique, dont Gramat est le premier cas d’application. Actualisé chaque année, “cet outil définit les trajectoires pour les 56 métiers de la DGA, aussi bien en ce qui concerne les départs classiques ou les transferts entre centres”, détaille Alain Guillou, le DRH de la DGA. Il identifie aussi les possibilités de reconversion entre métiers. S’il n’est pas révolutionnaire pour les syndicats, dont la CGT, cet outil est, aux yeux de la direction, d’une souplesse avantageuse : “Loin d’être la traduction d’une simple application d’un plan comptable, ce plan permet de gérer les cas individuellement en raisonnant par logique de métier et de bassins de compétences”, résume Alain Guillou, pour “maintenir un niveau de compétences”. Ce que les syndicats contestent également.
Ce tableau de bord est complété par un accompagnement spécifique pour favoriser la mobilité des agents. Environ 80 conseillers “carrières propres” à la DGA interviennent dans ce dispositif. Deux cabinets privés ont également été sollicités. L’un s’occupera des formalités de déménagement et de soutien aux conjoints, et s’engage à retrouver un emploi à 95 % des conjoints. L’autre assurera le suivi psychologique. Sage précaution.
Des gendarmes au commissariat
Des gendarmes vont prendre leurs fonctions, le mois prochain, au commissariat de police de Rennes. La capitale bretonne va anticiper sur un mouvement qui va concerner l’organisation du renseignement dans les grandes villes françaises, en plein chamboulement depuis deux ans. À la dissolution du service de police des renseignements généraux, une partie des effectifs a rejoint la surveillance du territoire (DST) pour créer le renseignement intérieur, et l’autre partie a été rebaptisée SIG (Service de l’information générale). C’est le SDIG (Service départemental de l’information générale) d’Ille-et-Vilaine qui accueillera les gendarmes. Ces derniers, au nombre de trois, se verraient confier le suivi des milieux agricoles.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Un légionnaire de l'armée française tué en Afghanistan
Un légionnaire du 2e régiment étranger de parachutistes a été tué jeudi en Afghanistan lors d'un "accrochage", ont annoncé les autorités françaises. Lire la suite l'article
Le militaire participait à une mission d'appui des troupes afghanes dans le sud de la vallée de Tagab lorsqu'il a été pris à partie par des insurgés, précise l'Elysée dans un communiqué.
Grièvement blessé par balle et évacué en hélicoptère, il est décédé à son arrivée à l'hôpital militaire français de Kaboul.
Le ministère de la Défense a précisé que l'"accrochage" avait eu lieu en début d'après-midi dans la province de Kapisa.
"Ce soldat a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", lit-on dans le communiqué de l'Elysée.
"Le président de la République présente à la famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur. Ses pensées vont également à ses compagnons d'armes."
"Le chef de l'Etat réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il condamne avec force cette violence aveugle et exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité", poursuit le texte.
Ce décès porte à 41 le nombre de membres de l'armée française tués en Afghanistan depuis le renversement du régime des taliban fin 2001.
La France a un contingent d'environ 3.500 militaires et gendarmes dans le pays, dont quelque 550 engagés dans la formation.
Elle a annoncé en février l'envoi de 80 instructeurs supplémentaires, et serait prête à accroître sa participation à l'effort de formation de la police et de l'armée afghanes, disait-on fin mars de source proche de Nicolas Sarkozy.
Jean-Baptiste Vey
Un légionnaire du 2e régiment étranger de parachutistes a été tué jeudi en Afghanistan lors d'un "accrochage", ont annoncé les autorités françaises. Lire la suite l'article
Le militaire participait à une mission d'appui des troupes afghanes dans le sud de la vallée de Tagab lorsqu'il a été pris à partie par des insurgés, précise l'Elysée dans un communiqué.
Grièvement blessé par balle et évacué en hélicoptère, il est décédé à son arrivée à l'hôpital militaire français de Kaboul.
Le ministère de la Défense a précisé que l'"accrochage" avait eu lieu en début d'après-midi dans la province de Kapisa.
"Ce soldat a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", lit-on dans le communiqué de l'Elysée.
"Le président de la République présente à la famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur. Ses pensées vont également à ses compagnons d'armes."
"Le chef de l'Etat réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il condamne avec force cette violence aveugle et exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité", poursuit le texte.
Ce décès porte à 41 le nombre de membres de l'armée française tués en Afghanistan depuis le renversement du régime des taliban fin 2001.
La France a un contingent d'environ 3.500 militaires et gendarmes dans le pays, dont quelque 550 engagés dans la formation.
Elle a annoncé en février l'envoi de 80 instructeurs supplémentaires, et serait prête à accroître sa participation à l'effort de formation de la police et de l'armée afghanes, disait-on fin mars de source proche de Nicolas Sarkozy.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
L'armée israélienne affirme que la violence des colons "franchit les bornes" en Cisjordanie
Après la blessure d'un soldat dans un récent affrontement avec les colons en Cisjordanie, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont prévenu mercredi que la violence de certains colons contre l'armée "franchit les bornes".
L'affrontement s'est produit mardi soir, lorsqu'un groupe de jeunes résidants de la colonie de Yitzhar tentait de pénétrer dans un village palestinien du sud de Naplouse, a affirmé l'armée dans une déclaration.
Les soldats des FDI sont arrivés et ont rendu public un ordre de zone militaire fermée pour empêcher l'entrée des colons. La situation s'est dégradée lorsque près de 100 autres personnes sont arrivées et ont commencé à jeter des pierres sur les forces de l'ordre et les ont attaquées physiquement. Un soldat des FDI a été légèrement blessé par une bouteille et les pneus d'un véhicule militaire ont été percés, selon la déclaration.
Finalement, l'armée a dispersé les colons et arrêté l'un d'eux.
"La violence et les attaques sur les soldats des FDI franchissent les bornes de façon intolérable. Cette conduite déviante et inadmissible sera traitée en conformité avec la loi avec la fermeté nécessaire", a affirmé le porte-parole des FDI.
Certains conflits se poursuivent entre le gouvernement israélien et les colons radicaux suite à l'annonce gouvernementale d'un arrêt partiel de dix mois dans la construction des colonies juives en Cisjordanie.
Publié: 2010-04-22
http://www.chinadaily.com.
Après la blessure d'un soldat dans un récent affrontement avec les colons en Cisjordanie, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont prévenu mercredi que la violence de certains colons contre l'armée "franchit les bornes".
L'affrontement s'est produit mardi soir, lorsqu'un groupe de jeunes résidants de la colonie de Yitzhar tentait de pénétrer dans un village palestinien du sud de Naplouse, a affirmé l'armée dans une déclaration.
Les soldats des FDI sont arrivés et ont rendu public un ordre de zone militaire fermée pour empêcher l'entrée des colons. La situation s'est dégradée lorsque près de 100 autres personnes sont arrivées et ont commencé à jeter des pierres sur les forces de l'ordre et les ont attaquées physiquement. Un soldat des FDI a été légèrement blessé par une bouteille et les pneus d'un véhicule militaire ont été percés, selon la déclaration.
Finalement, l'armée a dispersé les colons et arrêté l'un d'eux.
"La violence et les attaques sur les soldats des FDI franchissent les bornes de façon intolérable. Cette conduite déviante et inadmissible sera traitée en conformité avec la loi avec la fermeté nécessaire", a affirmé le porte-parole des FDI.
Certains conflits se poursuivent entre le gouvernement israélien et les colons radicaux suite à l'annonce gouvernementale d'un arrêt partiel de dix mois dans la construction des colonies juives en Cisjordanie.
Publié: 2010-04-22
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Une guerre USA-Iran évitée de justesse le 21 avril 2010!
SCOOP JSSNEWS: La Cinquième Flotte et le porte-avions américain USS Eisenhower (Etatss-Unis), stationnés dans le Golfe d’Oman étaient à deux doigts d’engager l’affrontement avec les forces iraniennes… Précisément avec un avion de chasse iranien. Mais les soldats US n’ont pas été autorisés à tirer sur le Fokker F27 iranien, le 21 avril 2010. Ce dernier à volé pendant 20 minutes à 900 mètres du porte-avion (en hauteur) et s’est rapproché à 250 mètres des militaires américains. Selon une information JSSNews, l’objectif iranien était de récupérer des informations sur les navires américains.
Les Etats-Unis ont rendus publique l’information le 28 avril mais très peu de médias en ont parler. Quelques observateurs israéliens et américains, ainsi qu’une poignée d’analystes géopolitique ont constaté la passivité navrante de ma marine et de l’aviation américaine, face à une réelle menace.
Mais cette interdiction de se défendre et particulièrement d’ouvrir le feu sur les dangers iraniens est surtout synonyme du fait que, et les forces US et la flotte Arabe (présente avec les américains), n’ont le droit d’ouvrir le feu que sur l’accord de la Maison Blanche.
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Selon plusieurs sources militaires et navales, qui se sont confiées à Debka (site internet israélien, spécialiste du renseignement), ont révélées que l’avion espion iranien a même survolé pendant 10 secondes la flotte US Et qu’il aurait pu être très facilement abattu.
Pour tenter d’expliquer cet incident et la passivité américaine, la marine a expliqué que le F27 n’était pas armé. De plus, il “n’était pas menacant.” On est dès lors en droit de se demander si les Etats-Unis sont bien sérieux ? Un avion espion d’un pays ennemi qui survole la flotte US n’est pas dangereux ? Pire, selon les Etats-Unis, la nature du vol était “régulière.” Cela arrive t-il donc régulièrement sans que les américains ne pipent mot ?
L’amiral Gary Roughead, chef des opérations navales, a tenté de minimiser l’importance de l’incident en disant: «Les Iraniens (les pilotes) ne sont pas provocants ou menaçants. Tant qu’ils sont professionnels et ne menacent pas ou ne jouent pas aux téméraires, il n’y a aucun problème. Nous sommes dans l’espace international.”
Mais les responsables de la marine des Emirats du Golfe pensent tout autrement. On affirme de ce côté que c’est la première fois qu’un avion espion iranien s’est aventuré si près d’un porte-avions américain. Et l’analyse ajoute: “cette non-réaction américaine ne fera qu’encourager Téhéran à aller plus loin, à mener des actions plus audacieuses et à davantage provoquer.”
Ces derniers temps, l’Arabie Saoudite et les Etats du Golfe, notamment Oman et les Émirats Arabes Unis, sont devenus très sensibles sur le seuil de réponse US face menace à la menace iranienne.
Surtout après avoir assisté à la non-réaction américaine face au naufrage d’un navire de guerre sud-coréen. Le sud-coréen “Cheonan”, une corvette de 1200 tonnes, a été coulé le Mars 26, apparemment par une mine navale posée là par la marine nord-coréenne dans la région de l’ile de Baengnyeong. Cette île, dont la souveraineté est contestée entre Séoul et Pyongyang, est le centre d’une lutte violente mais discrète. Immédiatement après l’incident, ou 46 marins sud-coréens sont morts noyés, l’administration Obama s’est hâté de publier une déclaration niant les preuves de participation nord-coréenne – et ce, même si l’intelligence du Sud-coréen a démontré par A + B que la Corée du Nord est l’Etat ayant posée la mine, avec un sous-marin midget… Et pire, les sud-coréens affirment même: “si ce n’est un midget comme les disent les américains, c’est alors une corvette iranienne…”
Sous-secrétaire d’État James Steinberg, responsables des affaires iraniennes, a dit le Mars 29, qu’il n’avait rien entendu à ce propos et qu’il n’avait pas l’intention d’impliquer un autre pays dans cette tragédie. En d’autres termes: si le navire sud-coréen a coulé sur une mine nord-Coréenne ou iranienne, ce n’est que la faute de la victime sud-coréenne !
Quoi qu’il en soit, cette affaire a été prise très au sérieux dans les capitales du Golfe. Cela a montré que l’administration Obama est prête à se taire et même à cacher la vérité même au détriment d’un pays ami, victime d’un acte de guerre effroyable. Les pays arabes et du golfe voient ici une corrélation étroite entre la tactique employée par Pyongyang et les provocations de Téhéran, dont les programmes nucléaires et balistiques sont supervisés par la dictature asiatique. Ces sources du Golfe ont avouées à DEBKA, si les États-Unis fermerait également les yeux sur une attaque iranienne commise sur l’Arabie Saoudite, les Emirats ou Israël ?
Et un autre parallèle est intéressant à noter: Tout comme les deux Corées sont en désaccord sur les îles Baengnyeong, de même les Emirats Arabes Unis réclament le droit de propriété sur trois îles situées près du détroit d’Ormuz et accuse Téhéran de les voler par la force pour y implanter des bases navales pour les Gardiens de la Révolution.
L’avion espion iranien qui a survolé l’USS Eisenhower, le 21 avril apparemment a décollé d’un aérodrome militaire iranien justement situé sur l’une de ces trois iles. Loin d’abandonner leur revendication sur les trois îles, le 20 avril, le ministre des Affaires étrangères des EAU, le Cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyane, a déclaré qu’il n’existe aucune différence entre l’occupation israélienne du plateau du Golan, du Sud-Liban, de la Cisjordanie et de Gaza, et l’occupation iranienne de ces îles.
jssnews
SCOOP JSSNEWS: La Cinquième Flotte et le porte-avions américain USS Eisenhower (Etatss-Unis), stationnés dans le Golfe d’Oman étaient à deux doigts d’engager l’affrontement avec les forces iraniennes… Précisément avec un avion de chasse iranien. Mais les soldats US n’ont pas été autorisés à tirer sur le Fokker F27 iranien, le 21 avril 2010. Ce dernier à volé pendant 20 minutes à 900 mètres du porte-avion (en hauteur) et s’est rapproché à 250 mètres des militaires américains. Selon une information JSSNews, l’objectif iranien était de récupérer des informations sur les navires américains.
Les Etats-Unis ont rendus publique l’information le 28 avril mais très peu de médias en ont parler. Quelques observateurs israéliens et américains, ainsi qu’une poignée d’analystes géopolitique ont constaté la passivité navrante de ma marine et de l’aviation américaine, face à une réelle menace.
Mais cette interdiction de se défendre et particulièrement d’ouvrir le feu sur les dangers iraniens est surtout synonyme du fait que, et les forces US et la flotte Arabe (présente avec les américains), n’ont le droit d’ouvrir le feu que sur l’accord de la Maison Blanche.
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Selon plusieurs sources militaires et navales, qui se sont confiées à Debka (site internet israélien, spécialiste du renseignement), ont révélées que l’avion espion iranien a même survolé pendant 10 secondes la flotte US Et qu’il aurait pu être très facilement abattu.
Pour tenter d’expliquer cet incident et la passivité américaine, la marine a expliqué que le F27 n’était pas armé. De plus, il “n’était pas menacant.” On est dès lors en droit de se demander si les Etats-Unis sont bien sérieux ? Un avion espion d’un pays ennemi qui survole la flotte US n’est pas dangereux ? Pire, selon les Etats-Unis, la nature du vol était “régulière.” Cela arrive t-il donc régulièrement sans que les américains ne pipent mot ?
L’amiral Gary Roughead, chef des opérations navales, a tenté de minimiser l’importance de l’incident en disant: «Les Iraniens (les pilotes) ne sont pas provocants ou menaçants. Tant qu’ils sont professionnels et ne menacent pas ou ne jouent pas aux téméraires, il n’y a aucun problème. Nous sommes dans l’espace international.”
Mais les responsables de la marine des Emirats du Golfe pensent tout autrement. On affirme de ce côté que c’est la première fois qu’un avion espion iranien s’est aventuré si près d’un porte-avions américain. Et l’analyse ajoute: “cette non-réaction américaine ne fera qu’encourager Téhéran à aller plus loin, à mener des actions plus audacieuses et à davantage provoquer.”
Ces derniers temps, l’Arabie Saoudite et les Etats du Golfe, notamment Oman et les Émirats Arabes Unis, sont devenus très sensibles sur le seuil de réponse US face menace à la menace iranienne.
Surtout après avoir assisté à la non-réaction américaine face au naufrage d’un navire de guerre sud-coréen. Le sud-coréen “Cheonan”, une corvette de 1200 tonnes, a été coulé le Mars 26, apparemment par une mine navale posée là par la marine nord-coréenne dans la région de l’ile de Baengnyeong. Cette île, dont la souveraineté est contestée entre Séoul et Pyongyang, est le centre d’une lutte violente mais discrète. Immédiatement après l’incident, ou 46 marins sud-coréens sont morts noyés, l’administration Obama s’est hâté de publier une déclaration niant les preuves de participation nord-coréenne – et ce, même si l’intelligence du Sud-coréen a démontré par A + B que la Corée du Nord est l’Etat ayant posée la mine, avec un sous-marin midget… Et pire, les sud-coréens affirment même: “si ce n’est un midget comme les disent les américains, c’est alors une corvette iranienne…”
Sous-secrétaire d’État James Steinberg, responsables des affaires iraniennes, a dit le Mars 29, qu’il n’avait rien entendu à ce propos et qu’il n’avait pas l’intention d’impliquer un autre pays dans cette tragédie. En d’autres termes: si le navire sud-coréen a coulé sur une mine nord-Coréenne ou iranienne, ce n’est que la faute de la victime sud-coréenne !
Quoi qu’il en soit, cette affaire a été prise très au sérieux dans les capitales du Golfe. Cela a montré que l’administration Obama est prête à se taire et même à cacher la vérité même au détriment d’un pays ami, victime d’un acte de guerre effroyable. Les pays arabes et du golfe voient ici une corrélation étroite entre la tactique employée par Pyongyang et les provocations de Téhéran, dont les programmes nucléaires et balistiques sont supervisés par la dictature asiatique. Ces sources du Golfe ont avouées à DEBKA, si les États-Unis fermerait également les yeux sur une attaque iranienne commise sur l’Arabie Saoudite, les Emirats ou Israël ?
Et un autre parallèle est intéressant à noter: Tout comme les deux Corées sont en désaccord sur les îles Baengnyeong, de même les Emirats Arabes Unis réclament le droit de propriété sur trois îles situées près du détroit d’Ormuz et accuse Téhéran de les voler par la force pour y implanter des bases navales pour les Gardiens de la Révolution.
L’avion espion iranien qui a survolé l’USS Eisenhower, le 21 avril apparemment a décollé d’un aérodrome militaire iranien justement situé sur l’une de ces trois iles. Loin d’abandonner leur revendication sur les trois îles, le 20 avril, le ministre des Affaires étrangères des EAU, le Cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyane, a déclaré qu’il n’existe aucune différence entre l’occupation israélienne du plateau du Golan, du Sud-Liban, de la Cisjordanie et de Gaza, et l’occupation iranienne de ces îles.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
France:L'armée accumule les factures impayées auprès des industriels
La mise en place de Chorus, le nouveau logiciel financier de l'Etat, a occasionné plusieurs centaines de millions d'euros d'impayés. Un numéro vert a été mis en place pour les PME les plus fragiles. Retour à la normale espéré fin 2010.
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Reprise des fichiers de données complètement ratée, paramétrage du progiciel trop rigide, formation des agents insuffisante, le tout en pleine réforme des armées… Pour les industriels de l'armement, la mise en service depuis le 1 er janvier de Chorus, le nouveau système d'informations comptable et financière de l'Etat, vire au cauchemar. Elle a en effet provoqué un énorme bouchon dans les circuits de paiement de l'administration auprès de ses fournisseurs.
Résultat : le montant des factures acquittées par la Direction générale de l'armement est inférieur aujourd'hui de 60 % à ce qu'il était l'année dernière à pareille époque, selon une source proche du dossier. Soit, en volume, plusieurs centaines de millions d'euros impayés ! Certains estiment même que le milliard a été enfoncé, car la défense est -de loin -le premier investisseur de l'Etat, avec chaque année entre 10 et 15 milliards investis.
La bascule entre l'ancien et le nouveau logiciel est si douloureuse qu'à l'initiative du Groupement des industries françaises de défense terrestre (le Gicat) une délégation associant les deux autres fédérations du secteur -Gifas pour l'aéronautique et Gican pour le naval -a rencontré le responsable des achats de la DGA, comme l'indiquait récemment le blog « Secret Défense ». « Ces retards [de paiement, NDLR] représentent une menace grave pour les sociétés, surtout certaines PME, dont les réserves de trésorerie ou les capacités d'emprunt sont insuffisantes », a averti son président, Christian Mons, dans un courrier à ses membres.
Le pire est passé
Consciente de la gravité de la situation, la DGA a indiqué avoir informé Bercy il y a longtemps déjà. Mais elle n'a pas réussi à rassurer ses interlocuteurs. Et pour cause : le retour complet à la normale n'est pas prévu avant la fin de l'année ! Le problème concerne également des professionnels du bâtiment.
Lancé à la fin des années 1990, Chorus est à l'informatique ce que l'A400M est à l'aéronautique. Les plannings et les budgets du projet ont explosé, car, pour ses promoteurs, il s'agissait de réformer les procédures comptables de l'Etat, conformément à la loi organique relative aux lois de Finances, votée en 2001. Vaste défi !
La guerre commerciale terrible que se sont livrée les deux grands éditeurs de logiciels du marché -l'américain Oracle et l'allemand SAP, qui l'a finalement emporté -n'a rien arrangé.
Au sein du ministère de la Défense, on suit l'évolution de la situation de très près. Mais on estime que le pire est passé, car, depuis mi-avril, le rythme des règlements est reparti à la hausse. Par leur importance, les stocks d'impayés demanderont toutefois encore plusieurs mois pour se résorber. Un circuit de paiement dérogatoire a d'ailleurs été mis en place pour les fournisseurs les plus fragiles, quitte à faire une régularisation par la suite dans le nouveau logiciel. Un contrôleur général de l'armement a été spécialement désigné pour cela.
Mais les PME ne sont pas les seules touchées. Chez Safran par exemple, l'ardoise atteint déjà 100 millions ! Et pour ne rien arranger, les armées en seront pour plusieurs dizaines de millions d'intérêts moratoires de leur poche, conformément aux clauses contractuelles.
Par:ALAIN RUELLO, AVEC CLAUDE BARJONET, Les Echos
La mise en place de Chorus, le nouveau logiciel financier de l'Etat, a occasionné plusieurs centaines de millions d'euros d'impayés. Un numéro vert a été mis en place pour les PME les plus fragiles. Retour à la normale espéré fin 2010.
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Reprise des fichiers de données complètement ratée, paramétrage du progiciel trop rigide, formation des agents insuffisante, le tout en pleine réforme des armées… Pour les industriels de l'armement, la mise en service depuis le 1 er janvier de Chorus, le nouveau système d'informations comptable et financière de l'Etat, vire au cauchemar. Elle a en effet provoqué un énorme bouchon dans les circuits de paiement de l'administration auprès de ses fournisseurs.
Résultat : le montant des factures acquittées par la Direction générale de l'armement est inférieur aujourd'hui de 60 % à ce qu'il était l'année dernière à pareille époque, selon une source proche du dossier. Soit, en volume, plusieurs centaines de millions d'euros impayés ! Certains estiment même que le milliard a été enfoncé, car la défense est -de loin -le premier investisseur de l'Etat, avec chaque année entre 10 et 15 milliards investis.
La bascule entre l'ancien et le nouveau logiciel est si douloureuse qu'à l'initiative du Groupement des industries françaises de défense terrestre (le Gicat) une délégation associant les deux autres fédérations du secteur -Gifas pour l'aéronautique et Gican pour le naval -a rencontré le responsable des achats de la DGA, comme l'indiquait récemment le blog « Secret Défense ». « Ces retards [de paiement, NDLR] représentent une menace grave pour les sociétés, surtout certaines PME, dont les réserves de trésorerie ou les capacités d'emprunt sont insuffisantes », a averti son président, Christian Mons, dans un courrier à ses membres.
Le pire est passé
Consciente de la gravité de la situation, la DGA a indiqué avoir informé Bercy il y a longtemps déjà. Mais elle n'a pas réussi à rassurer ses interlocuteurs. Et pour cause : le retour complet à la normale n'est pas prévu avant la fin de l'année ! Le problème concerne également des professionnels du bâtiment.
Lancé à la fin des années 1990, Chorus est à l'informatique ce que l'A400M est à l'aéronautique. Les plannings et les budgets du projet ont explosé, car, pour ses promoteurs, il s'agissait de réformer les procédures comptables de l'Etat, conformément à la loi organique relative aux lois de Finances, votée en 2001. Vaste défi !
La guerre commerciale terrible que se sont livrée les deux grands éditeurs de logiciels du marché -l'américain Oracle et l'allemand SAP, qui l'a finalement emporté -n'a rien arrangé.
Au sein du ministère de la Défense, on suit l'évolution de la situation de très près. Mais on estime que le pire est passé, car, depuis mi-avril, le rythme des règlements est reparti à la hausse. Par leur importance, les stocks d'impayés demanderont toutefois encore plusieurs mois pour se résorber. Un circuit de paiement dérogatoire a d'ailleurs été mis en place pour les fournisseurs les plus fragiles, quitte à faire une régularisation par la suite dans le nouveau logiciel. Un contrôleur général de l'armement a été spécialement désigné pour cela.
Mais les PME ne sont pas les seules touchées. Chez Safran par exemple, l'ardoise atteint déjà 100 millions ! Et pour ne rien arranger, les armées en seront pour plusieurs dizaines de millions d'intérêts moratoires de leur poche, conformément aux clauses contractuelles.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
11 soldats français blessés au Liban
Onze soldats français de la Force des Nations Unies au Liban (Finul) ont été blessés, dont un grièvement, lors de l'explosion accidentelle d'une roquette dans leur base dans le sud du Liban. Le pronostic vital du soldat grièvement blessé n'est pas engagé, selon l'armée.
La Finul, qui compte 13.000 militaires de plusieurs nationalités, a été formée en 1978 pour surveiller la frontière avec Israël. Avec 1.500 hommes, la France est le second contingent en terme d'effectifs après l'Italie.
http://lci.tf1.fr
Onze soldats français de la Force des Nations Unies au Liban (Finul) ont été blessés, dont un grièvement, lors de l'explosion accidentelle d'une roquette dans leur base dans le sud du Liban. Le pronostic vital du soldat grièvement blessé n'est pas engagé, selon l'armée.
La Finul, qui compte 13.000 militaires de plusieurs nationalités, a été formée en 1978 pour surveiller la frontière avec Israël. Avec 1.500 hommes, la France est le second contingent en terme d'effectifs après l'Italie.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
France:[b]Côte d'Ivoire... Liban / 321 hommes du Génie en mission[/b]
CHARLEVILLE-MEZIERES (Ardennes). Comme tous les ans, le 3e Génie participe
aux opérations extérieures de l'armée de terre. Direction l'Afrique, l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient.
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LE premier départ pour les opérations extérieures (Opex) de l'année 2010 a eu lieu mercredi au 3e régiment du Génie de la caserne Dumerbion. Direction la Guyane pour le capitaine Etronnier et 120 hommes. La deuxième vague s'échelonnera du 24 mai au 4 juin, le capitaine Hemez conduira 126 hommes au Liban. Enfin, le lieutenant Lemoine et ses 40 sapeurs rejoindront la Côte-d'Ivoire entre le 7 et le 18 juin.
À ces trois opérations prévues pour une durée de quatre mois, s'ajoutent quelques départs individuels, ce qui porte le nombre total de militaires en Opex à 321 (contre 420 en 2009).
« Après une préparation générique de septembre à décembre qui leur a donné un fond de sac commun », explique le chef de corps, le colonel Thierry Marotte, « ils se préparent depuis janvier de façon plus ciblée en fonction des théâtres d'opération ».
Pour la Guyane où les militaires rejoignent les forces armées présentes pour assurer la souveraineté de la France, la particularité est la forêt équatoriale. Sa faune et sa densité rendent difficile la défense de la frontière.
Autre spécificité locale : le centre spatial guyanais (CSG) dont ils doivent assurer la surveillance, notamment en cas de décollage. Les militaires doivent également démanteler les installations sauvages des orpailleurs qui exploitent illégalement le minerai d'or dans la forêt. Ils interviennent aussi lors d'opérations de secours d'urgence après des cyclones, tornades, etc.
Des situations délicates
Au Liban, la géographie escarpée et la présence du Hezbollah rendent la situation plus délicate. « En quelques heures cela peut devenir très dur », commente le chef de corps.
Les soldats rejoignent la Finul (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) dans une zone en contact avec Israël. Ils y ont un rôle de terrain : reconnaissance d'axes pour permettre le passage, construction de postes de combat et d'abris pour les troupes, dépollution de zone… « Le déminage est la mission dédiée aux sapeurs par excellence. Elle a été rouverte au Liban il y a environ un an », précise le colonel qui rappelle le triptyque du militaire du 3e génie « un soldat, un sapeur, un spécialiste ».
Ce dernier aspect (spécialiste), les militaires envoyés en Côte d'Ivoire du côté d'Abidjan la vivront probablement davantage : en plus de la construction de postes de combat et d'abris, ils auront en charge la remise en état de pistes, la réfection de bâtiments publics, le maintien de l'ordre et l'aide à la population.
Mais attention, là encore, la situation peut « évoluer très vite et passer du calme à un état insurrectionnel en 36 heures ».
Pendant que ces 321 hommes seront loin de leur régiment, le 3e Génie vivra quelques transformations.
Le 29 juin, suite à la dissolution du 1er RG, il accueillera de nouveaux venus : la compagnie de franchissement de Strasbourg.
Un mois plus tard le 30 juillet, le lieutenant-colonel Mériau viendra relever le colonel Marotte qui lui aussi partira sous d'autres cieux mais métropolitains ceux-là puisqu'il ira à Compiègne en tant que directeur des études et de la prospective pour la fonction commandement. Ce qui, dit comme ça, n'a pas l'air facile non plus.
Par:Nathalie DIOT
CHARLEVILLE-MEZIERES (Ardennes). Comme tous les ans, le 3e Génie participe
aux opérations extérieures de l'armée de terre. Direction l'Afrique, l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient.
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LE premier départ pour les opérations extérieures (Opex) de l'année 2010 a eu lieu mercredi au 3e régiment du Génie de la caserne Dumerbion. Direction la Guyane pour le capitaine Etronnier et 120 hommes. La deuxième vague s'échelonnera du 24 mai au 4 juin, le capitaine Hemez conduira 126 hommes au Liban. Enfin, le lieutenant Lemoine et ses 40 sapeurs rejoindront la Côte-d'Ivoire entre le 7 et le 18 juin.
À ces trois opérations prévues pour une durée de quatre mois, s'ajoutent quelques départs individuels, ce qui porte le nombre total de militaires en Opex à 321 (contre 420 en 2009).
« Après une préparation générique de septembre à décembre qui leur a donné un fond de sac commun », explique le chef de corps, le colonel Thierry Marotte, « ils se préparent depuis janvier de façon plus ciblée en fonction des théâtres d'opération ».
Pour la Guyane où les militaires rejoignent les forces armées présentes pour assurer la souveraineté de la France, la particularité est la forêt équatoriale. Sa faune et sa densité rendent difficile la défense de la frontière.
Autre spécificité locale : le centre spatial guyanais (CSG) dont ils doivent assurer la surveillance, notamment en cas de décollage. Les militaires doivent également démanteler les installations sauvages des orpailleurs qui exploitent illégalement le minerai d'or dans la forêt. Ils interviennent aussi lors d'opérations de secours d'urgence après des cyclones, tornades, etc.
Des situations délicates
Au Liban, la géographie escarpée et la présence du Hezbollah rendent la situation plus délicate. « En quelques heures cela peut devenir très dur », commente le chef de corps.
Les soldats rejoignent la Finul (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) dans une zone en contact avec Israël. Ils y ont un rôle de terrain : reconnaissance d'axes pour permettre le passage, construction de postes de combat et d'abris pour les troupes, dépollution de zone… « Le déminage est la mission dédiée aux sapeurs par excellence. Elle a été rouverte au Liban il y a environ un an », précise le colonel qui rappelle le triptyque du militaire du 3e génie « un soldat, un sapeur, un spécialiste ».
Ce dernier aspect (spécialiste), les militaires envoyés en Côte d'Ivoire du côté d'Abidjan la vivront probablement davantage : en plus de la construction de postes de combat et d'abris, ils auront en charge la remise en état de pistes, la réfection de bâtiments publics, le maintien de l'ordre et l'aide à la population.
Mais attention, là encore, la situation peut « évoluer très vite et passer du calme à un état insurrectionnel en 36 heures ».
Pendant que ces 321 hommes seront loin de leur régiment, le 3e Génie vivra quelques transformations.
Le 29 juin, suite à la dissolution du 1er RG, il accueillera de nouveaux venus : la compagnie de franchissement de Strasbourg.
Un mois plus tard le 30 juillet, le lieutenant-colonel Mériau viendra relever le colonel Marotte qui lui aussi partira sous d'autres cieux mais métropolitains ceux-là puisqu'il ira à Compiègne en tant que directeur des études et de la prospective pour la fonction commandement. Ce qui, dit comme ça, n'a pas l'air facile non plus.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Afghanistan : un soldat français blessé
L'explosion d'une mine artisanale a grièvement blessé un soldat du 13e bataillon de chasseurs alpins à l'Est de Kaboul.
Un soldat français a été grièvement blessé dimanche 16 mai par l'explosion d'une mine artisanale après des combats avec des insurgés dans la province de Kapisa, à l'est de Kaboul, a indiqué l'armée française en Afghanistan, dimanche, à l'AFP.
Le soldat, qui appartient au 13e bataillon de chasseurs alpins, a été blessé en fin de matinée en vallee d'Alasay, dans "une zone d'insurgés", selon le porte-parole de l'armée française en Afghanistan, le lieutenant-colonel Pierre-Yves Sarzaud.
Les forces afghanes et françaises ont été prises sous le feu des talibans puis ont dû neutraliser plusieurs mines artisanales posées par les talibans.
"Il y a eu au moins trois accrochages qui ont précédé la gestion des IED (enfin explosif improvisé). Il restait une IED qui n'a pas été détectée à temps. Le soldat était à pied et a été touché", a précisé le lieutenant-colonel Sarzaud.
Pronostic vital non engagé
Le blessé a été évacué par hélicoptère à l'hôpital militaire américain de Bagram. "Le pronostic vital n'est pas engagé", a souligné le porte-parole des forces françaises en Afghanistan.
Le 9 mai, quatre soldats français avaient été blessés lorsqu'une mine artisanale avait explosé sous leur véhicule blindé au sud de la base française de Tagab, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul, dans une zone longtemps tenue par les insurgés.
La France compte à ce jour quelque 3.750 soldats sur le théâtre des opérations afghan, dont près de 3.500 en Afghanistan même.
41 soldats français ont été tués en Afghanistan depuis le déploiement des premières troupes alliées fin 2001.
(Nouvelobs.com avec AFP)
L'explosion d'une mine artisanale a grièvement blessé un soldat du 13e bataillon de chasseurs alpins à l'Est de Kaboul.
Un soldat français a été grièvement blessé dimanche 16 mai par l'explosion d'une mine artisanale après des combats avec des insurgés dans la province de Kapisa, à l'est de Kaboul, a indiqué l'armée française en Afghanistan, dimanche, à l'AFP.
Le soldat, qui appartient au 13e bataillon de chasseurs alpins, a été blessé en fin de matinée en vallee d'Alasay, dans "une zone d'insurgés", selon le porte-parole de l'armée française en Afghanistan, le lieutenant-colonel Pierre-Yves Sarzaud.
Les forces afghanes et françaises ont été prises sous le feu des talibans puis ont dû neutraliser plusieurs mines artisanales posées par les talibans.
"Il y a eu au moins trois accrochages qui ont précédé la gestion des IED (enfin explosif improvisé). Il restait une IED qui n'a pas été détectée à temps. Le soldat était à pied et a été touché", a précisé le lieutenant-colonel Sarzaud.
Pronostic vital non engagé
Le blessé a été évacué par hélicoptère à l'hôpital militaire américain de Bagram. "Le pronostic vital n'est pas engagé", a souligné le porte-parole des forces françaises en Afghanistan.
Le 9 mai, quatre soldats français avaient été blessés lorsqu'une mine artisanale avait explosé sous leur véhicule blindé au sud de la base française de Tagab, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul, dans une zone longtemps tenue par les insurgés.
La France compte à ce jour quelque 3.750 soldats sur le théâtre des opérations afghan, dont près de 3.500 en Afghanistan même.
41 soldats français ont été tués en Afghanistan depuis le déploiement des premières troupes alliées fin 2001.
(Nouvelobs.com avec AFP)
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
L'armée turque bombarde des positions kurdes en Irak
L'aviation turque a bombardé jeudi 20 mai plusieurs dizaines de positions des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak. Vingt avions de combat ont participé aux opérations, qui visaient des positions du PKK, une organisation armée kurde de Turquie, dans la région autonome kurde du nord de l'Irak.
Près de cinquante cibles ont été visées au cours du raid, qui s'est poursuivi pendant toute la journée sur la base de renseignements transmis par les Etats-Unis, selon une chaîne d'information, NTV. L'agence de presse Anatolie a indiqué que les frappes avaient été organisées pour anéantir un groupe de rebelles s'approchant de la frontière turque à partir de leurs camps du nord de l'Irak.
NTV a ajouté que l'opération était jugée comme étant un succès, même si aucune perte n'était encore confirmée chez les rebelles. L'agence de presse kurde Firat News, considérée comme le porte-voix du PKK, a confirmé que l'aviation turque avait effectué deux bombardements sans faire de victimes parmi les rebelles. L'armée n'a pas pour le moment diffusé de communiqué.
LE PRÉCÉDENT BOMBARDEMENT REMONTE AU 7 MAI
Ce raid, le deuxième au cours de ce mois, fait suite à une série d'attaques du PKK contre des cibles militaires dans le sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes. Plusieurs soldats ont été tués dans ces attaques. Le précédent bombardement remonte au 7 mai. L'armée avait alors affirmé avoir détruit des positions à partir desquelles le PKK faisait feu sur ses hélicoptères.
Le PKK, qualifié d'organisation terroriste par la Turquie et de nombreux autres pays, a pris les armes en 1984 pour obtenir l'indépendance du Sud-Est anatolien. Il revendique aujourd'hui l'autonomie de la région. Le conflit a fait quarante-cinq mille morts. La reprise des affrontements entre le PKK et les forces de sécurité intervient chaque année au printemps, la fonte des neiges permettant aux rebelles de quitter leurs bases des montagnes turques et du nord de l'Irak.
LEMONDE.FR
L'aviation turque a bombardé jeudi 20 mai plusieurs dizaines de positions des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak. Vingt avions de combat ont participé aux opérations, qui visaient des positions du PKK, une organisation armée kurde de Turquie, dans la région autonome kurde du nord de l'Irak.
Près de cinquante cibles ont été visées au cours du raid, qui s'est poursuivi pendant toute la journée sur la base de renseignements transmis par les Etats-Unis, selon une chaîne d'information, NTV. L'agence de presse Anatolie a indiqué que les frappes avaient été organisées pour anéantir un groupe de rebelles s'approchant de la frontière turque à partir de leurs camps du nord de l'Irak.
NTV a ajouté que l'opération était jugée comme étant un succès, même si aucune perte n'était encore confirmée chez les rebelles. L'agence de presse kurde Firat News, considérée comme le porte-voix du PKK, a confirmé que l'aviation turque avait effectué deux bombardements sans faire de victimes parmi les rebelles. L'armée n'a pas pour le moment diffusé de communiqué.
LE PRÉCÉDENT BOMBARDEMENT REMONTE AU 7 MAI
Ce raid, le deuxième au cours de ce mois, fait suite à une série d'attaques du PKK contre des cibles militaires dans le sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes. Plusieurs soldats ont été tués dans ces attaques. Le précédent bombardement remonte au 7 mai. L'armée avait alors affirmé avoir détruit des positions à partir desquelles le PKK faisait feu sur ses hélicoptères.
Le PKK, qualifié d'organisation terroriste par la Turquie et de nombreux autres pays, a pris les armes en 1984 pour obtenir l'indépendance du Sud-Est anatolien. Il revendique aujourd'hui l'autonomie de la région. Le conflit a fait quarante-cinq mille morts. La reprise des affrontements entre le PKK et les forces de sécurité intervient chaque année au printemps, la fonte des neiges permettant aux rebelles de quitter leurs bases des montagnes turques et du nord de l'Irak.
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Un capitaine français tué par un engin explosif en Afghanistan
Un capitaine français du troisième régiment du génie de Charleville-Mézières a été tué samedi matin en Afghanistan par le déclenchement d'un engin explosif improvisé, a annoncé le service de presse du Premier ministre.
"La charge a explosé alors qu'un détachement de démineurs français et néerlandais intervenait au profit d'une unité de l'armée nationale afghane dans la province d'Ourouzgan", précise le communiqué du gouvernement.
Un soldat néerlandais et l'interprète afghan du détachement sont morts dans l'explosion tandis que l'officier français est décédé plus tard des suites de ses blessures.
Un communiqué de l'Elysée précisait que quatre soldats néerlandais ont été blessés dans cet incident.
Ce décès porte à 42 le nombre de membres de l'armée française tués en Afghanistan depuis le renversement du régime des taliban fin 2001.
La France a un contingent d'environ 3.500 militaires et gendarmes dans le pays.
Le président Nicolas Sarkozy réaffirme dans le communiqué la détermination de la France à oeuvrer "au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan".
Le Premier ministre François Fillon "présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de cet officier mort pour la France, en opération, et s'associe à leur douleur", ajoute le texte.
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a lui exprimé sa "peine et sa grande reconnaissance à l'égard de cet officier qui a donné sa vie dans l'accomplissement de sa mission".
Il a également renouvelé "toute sa confiance et son soutien aux forces militaires françaises actuellement engagées sur le théâtre afghan".
Par:Clément Guillou et Pierre Sérisier
Un capitaine français du troisième régiment du génie de Charleville-Mézières a été tué samedi matin en Afghanistan par le déclenchement d'un engin explosif improvisé, a annoncé le service de presse du Premier ministre.
"La charge a explosé alors qu'un détachement de démineurs français et néerlandais intervenait au profit d'une unité de l'armée nationale afghane dans la province d'Ourouzgan", précise le communiqué du gouvernement.
Un soldat néerlandais et l'interprète afghan du détachement sont morts dans l'explosion tandis que l'officier français est décédé plus tard des suites de ses blessures.
Un communiqué de l'Elysée précisait que quatre soldats néerlandais ont été blessés dans cet incident.
Ce décès porte à 42 le nombre de membres de l'armée française tués en Afghanistan depuis le renversement du régime des taliban fin 2001.
La France a un contingent d'environ 3.500 militaires et gendarmes dans le pays.
Le président Nicolas Sarkozy réaffirme dans le communiqué la détermination de la France à oeuvrer "au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan".
Le Premier ministre François Fillon "présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de cet officier mort pour la France, en opération, et s'associe à leur douleur", ajoute le texte.
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a lui exprimé sa "peine et sa grande reconnaissance à l'égard de cet officier qui a donné sa vie dans l'accomplissement de sa mission".
Il a également renouvelé "toute sa confiance et son soutien aux forces militaires françaises actuellement engagées sur le théâtre afghan".
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Colombie: neuf militaires tués
Neuf militaires ont été tués hier dans le sud de la Colombie dans une attaque attribuée par l'armée à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), a-t-on annoncé lundi de source militaire.
Les militaires, qui appartenaient à la Marine, enquêtaient sur d'éventuelles caches d'explosifs et d'armes appartenant à la guérilla lorsque l'attaque est intervenue, dans une région rurale du département de Caqueta (sud), a annoncé la Force navale déployée dans le sud du pays dans un communiqué.
La Marine a attribué l'attaque à l'escadrille 15 des Farc présente dans cette région, en ajoutant "que les explosifs recherchés devaient être utilisés lors d'attentats au cours de la journée électorale de 30 mai", date prévue pour le premier tour de la présidentielle.
Le communiqué n'a pas précisé dans quelles circonstances l'attaque avait eu lieu, ajoutant simplement que des troupes de la sixième division appuyée par l'armée de l'air étaient dans la zone pour retrouver un soldat disparu et "reprendre l'offensive" contre ces combattants.
Le président colombien Alvaro Uribe a pour sa part déclaré que cette attaque prouvait "que la lutte" contre la guérilla, au centre de sa politique depuis son arrivée au pouvoir en 2002, ne pouvait être suspendue, sans mentionner ouvertement toutefois son dauphin, l'ex-ministre de la Défense Juan-Manuel Santos (droite, Parti social d'union nationale).
Le figaro
Neuf militaires ont été tués hier dans le sud de la Colombie dans une attaque attribuée par l'armée à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), a-t-on annoncé lundi de source militaire.
Les militaires, qui appartenaient à la Marine, enquêtaient sur d'éventuelles caches d'explosifs et d'armes appartenant à la guérilla lorsque l'attaque est intervenue, dans une région rurale du département de Caqueta (sud), a annoncé la Force navale déployée dans le sud du pays dans un communiqué.
La Marine a attribué l'attaque à l'escadrille 15 des Farc présente dans cette région, en ajoutant "que les explosifs recherchés devaient être utilisés lors d'attentats au cours de la journée électorale de 30 mai", date prévue pour le premier tour de la présidentielle.
Le communiqué n'a pas précisé dans quelles circonstances l'attaque avait eu lieu, ajoutant simplement que des troupes de la sixième division appuyée par l'armée de l'air étaient dans la zone pour retrouver un soldat disparu et "reprendre l'offensive" contre ces combattants.
Le président colombien Alvaro Uribe a pour sa part déclaré que cette attaque prouvait "que la lutte" contre la guérilla, au centre de sa politique depuis son arrivée au pouvoir en 2002, ne pouvait être suspendue, sans mentionner ouvertement toutefois son dauphin, l'ex-ministre de la Défense Juan-Manuel Santos (droite, Parti social d'union nationale).
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Les USA préparent des manoeuvres navales avec la Corée du Sud
Les Etats-Unis vont mener "prochainement" des manoeuvres navales, dont des exercices anti-sous-marins,
avec la Corée du Sud, à la suite de l'attaque d'une corvette sud-coréenne
attribuée à la Corée du Nord.
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Va-t-on vers une escalade en mer Jaune ? Les Etats-Unis vont mener "prochainement" des manoeuvres navales, dont des exercices anti-sous-marins, avec la Corée du Sud, à la suite de l'attaque d'une corvette sud-coréenne attribuée à la Corée du Nord, a indiqué lundi le Pentagone.
La décision de mener ces manoeuvres "découle des conclusions de l'enquête sur cet incident", a déclaré à la presse un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, en référence au naufrage du Cheonan. Le porte-parole a refusé de préciser où aurait lieu cet "important" exercice, mais il a dit qu'il se déroulerait "prochainement" et serait conduit dans le cadre de l'Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI), élaborée pour lutter contre le trafic d'armes de destruction massive. Bryan Whitman a également indiqué que l'administration Obama restait engagée, malgré l'incident, à transmettre à Séoul le commandement des forces sud-coréennes en cas de guerre en avril 2012.
"Proches de la guerre"
Le président américain Barack Obama a donné l'ordre aux militaires américains de travailler étroitement avec les militaires sud-coréens afin d'aider Séoul "à dissuader" la Corée du Nord de commettre de nouvelles agressions, a annoncé la Maison Blanche tôt lundi. Le secrétaire à la Défense américain, Robert Gates, devrait discuter de l'affaire mardi avec son homologue japonais, Toshimi Kitazawa.
Jeudi, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Mike Mullen, avait indiqué que les 28.000 soldats américains stationnés en Corée du Sud n'avaient pas été placés en état d'alerte.
Une enquête internationale sur la cause du naufrage qui a entraîné la mort de 46 marins, le 26 mars au large de l'île de Baengnyeong, près de la frontière maritime avec la Corée du Nord, a conclu jeudi à un tir de torpille par un sous-marin nord-coréen. La Corée du Nord pour sa part avait accusé Séoul d'avoir "fabriqué" des preuves et affirmé que les deux pays étaient désormais "proches de la guerre".
Par TF1 News
Les Etats-Unis vont mener "prochainement" des manoeuvres navales, dont des exercices anti-sous-marins,
avec la Corée du Sud, à la suite de l'attaque d'une corvette sud-coréenne
attribuée à la Corée du Nord.
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La décision de mener ces manoeuvres "découle des conclusions de l'enquête sur cet incident", a déclaré à la presse un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, en référence au naufrage du Cheonan. Le porte-parole a refusé de préciser où aurait lieu cet "important" exercice, mais il a dit qu'il se déroulerait "prochainement" et serait conduit dans le cadre de l'Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI), élaborée pour lutter contre le trafic d'armes de destruction massive. Bryan Whitman a également indiqué que l'administration Obama restait engagée, malgré l'incident, à transmettre à Séoul le commandement des forces sud-coréennes en cas de guerre en avril 2012.
"Proches de la guerre"
Le président américain Barack Obama a donné l'ordre aux militaires américains de travailler étroitement avec les militaires sud-coréens afin d'aider Séoul "à dissuader" la Corée du Nord de commettre de nouvelles agressions, a annoncé la Maison Blanche tôt lundi. Le secrétaire à la Défense américain, Robert Gates, devrait discuter de l'affaire mardi avec son homologue japonais, Toshimi Kitazawa.
Jeudi, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Mike Mullen, avait indiqué que les 28.000 soldats américains stationnés en Corée du Sud n'avaient pas été placés en état d'alerte.
Une enquête internationale sur la cause du naufrage qui a entraîné la mort de 46 marins, le 26 mars au large de l'île de Baengnyeong, près de la frontière maritime avec la Corée du Nord, a conclu jeudi à un tir de torpille par un sous-marin nord-coréen. La Corée du Nord pour sa part avait accusé Séoul d'avoir "fabriqué" des preuves et affirmé que les deux pays étaient désormais "proches de la guerre".
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Re: Actualités de l'armée des pays étrangers
Bissau: l'armée accepte le principe d'une force étrangère
AFP
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