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Colonisation de la tunisie

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Personne à contacter Colonisation de la tunisie

Message par Syfou Lun 2 Avr - 23:17

La colonisation

Prétextant un incident, les troupes françaises pénètrent en Tunisie par l'Algérie, et en trois semaines arrivent sans combat à Tunis. Le 12 mai 1881, Roustan impose au bey Sidi Saddok le traité de protectorat de Bardo. En automne, une campagne vint à bout de quelques tribus soulevées. Le véritable pouvoir est désormais aux mains du résident Cambon, à la fois ministre des Affaires étrangères et Président du conseil des Ministres. De nouveaux services administratifs sont créés, entièrement aux mains des Français. La hiérarchie locale, maintenue, est placée sous la surveillance de contrôleurs civils français. Les institutions représentatives ne jouent aucun rôle jusqu'en 1907. La justice est réformée, l'enseignement « à la française » est introduit. La création de ports et de voies de communication stimule la mise en valeur du pays. L'agriculture et l'industrie extractive (Fer, phosphate) se développent rapidement et avec eux les progrès sanitaires (vaccinations, assainissement des villes, construction d'hôpitaux...) Les relations avec la population indigène sont tranquilles et la Tunisie est citée en exemple par l'administration française. Le seul véritable problème est la présence d'une colonie italienne trop nombreuse pour être assimilée (en 1911 il y a 88 000 Italiens contre 48 000 Français et 1 700 000 Tunisiens).
http://www.guide-tunisie.bseditions.fr/les-references/histoire.php?chapitreId=295


Chronolgie des événements de la signature du Protectorat Français (18ème Partie)

Un témoignage inédit, paru dans la revue "Réalité", du Cheikh Béchir Belkhodja (1826-1911) : mouderess à la Zitouna puis secrétaire à la chancellerie beylicale, il est nommé quelques temps après secrétaire de Mohammed Es-Sadok Bey et chef de la Section d’Etat, et il est promu plus tard à la charge de conseiller de Ali Bey (1882-1902).

Mohamed Es-Sadok Bey occupait depuis plusieurs jours, avec son Conseil, la salle dite "Maqarr Es-Saâda" (résidence de la félicité) située à l’étage supérieur du Palais de Kassar-Saïd. Les membres du Conseil présent ce jour-là (12 mai 1881) auprès du Bey, étaient :
* Mustapha Ben Ismaïl, Premier ministre ;
* Mohammed Khaznadar (Mamelouk d’origine grecque), Ministre d’Etat ;
* Mohammed El Aziz Bouattour, Ministre de la Plume (de l’Intérieur) ;
* le Général Ahmed Zarrouk (Mamelouk d’origine grecque), Ministre de la Marine ;
* le Général Mohammed Bachouche, Directeur des Affaires Etrangères ;
* le Général Elias Mussali, Interprète du Bey ;
* le Général Hamida Ben Ayed, ancien fermier général ;
* le Général Mohammed El Arbi Zarrouk, Président de la Municipalité (de la ville de Tunis) ;
* Mahmoud Boukhriss, Kahia du Ministre de la Plume ;
* Mustapha Radhouane, Chef de Service à la commission financière,
* Taïeb Boussen, Chef de section aux Affaires Etrangères ;
* Youssef Djaït, Chef de section à la Justice ;
* Béchir Belkhodja, Chef de la Section d’Etat.

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Mes deux derniers collègues (Taïeb et Youssef) et moi assurâmes, à tour de rôle, le service des écritures de l’audience beylicale. Ce fut mon tour lorsque le Général Elias Mussali vint informer le Bey que M. Théodore Roustan demandait à voir Son Altesse. Il était alors 10 heures du matin. Je ne pus prendre aucune note de ce que le Consul Général de France vint dire au Bey, l’entretien ayant eu lieu à voix basse et en tête-à-tête.
Seul Mustapha Ben Ismaïl, debout près du trône, put en entendre quelque chose. A la sortie de M. Roustan, un silence glacial s’établit dans la salle.

Ce silence fut rompu par un sanglot jeté par Mustapha qui, d’une voix entrecoupée, annonça au Conseil que le Général Jules-Aimé Bréart allait arriver dans un instant à Kassar-Saïd ; au même moment, le train de la compagnie Bône-Guelma vint s’arrêter en face du Palais. Je vis alors, pour la première fois de ma vie, des cavaliers avec leurs chevaux sortir d’un train. Ils étaient sûrement au nombre de plusieurs centaines.

C’était la garde qui devait escorter le Général Bréart pendant sa visite au Bey. On fit venir également 27 bouches à feu que des artilleurs français placèrent près du Bardo ; ils étaient tous braqués sur Tunis. Le Bey monta et nous fit monter avec lui sur les terrasses du Palais ; Son Altesse tenait à la main une longue vue pour mieux préciser le mouvement des troupes débarquées. De temps en temps, on le voyait essuyer des larmes.
Le Bach-kateb (ministre de la Plume), Sidi Mohammed El Aziz Bouattour, mon chef, qui n’était pas loin de moi, me dit que ces larmes, bien que sincères, ne pouvaient être prises en considération, le Bey étant la propre victime de lui-même.

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Tout ceci se passa très rapidement, car le Général Bréart ne tarda pas d’arriver au Palais que des cavaliers français vinrent cerner. Et Tahar Belhassen, le général de garde, d’accourir pour calmer l’émotion des dames du Harem dont nous entendîmes les pleurs.
Mustapha Ben Ismaïl pleurait aussi comme une femme. Le Bey et toute l’assistance étaient aussi très émus, sauf le nonagénaire Cheikh Mahmoud Boukhriss, le Kahia du Bach-Kateb, qui resta impassible. Il fut dans la suite le premier à approuver le traité du Protectorat.
Son âge très avancé fut certainement pour beaucoup dans son attitude. En arrivant au Palais, le plénipotentiaire français, le Général Bréart, était muni d’un appareil téléphonique pour correspondre avec le commandant de ses troupes, campées à la Manouba.

Il tenait à la main le texte du traité qui était en double expédition. M. Roustan présenta le Général au Bey qui était debout devant son trône. Il dit à Son Altesse que seul maintenant le Général Bréart était chargé de parler avec lui au nom de la France… Et ce dernier de faire donner au Bey lecture, article par article, du traité du Protectorat.

Le Général Elias Mussali assurait le service de la traduction. Après l’achèvement de cette lecture, il était onze heures du matin, le Général Bréart donna cinq heures au Bey pour réfléchir et prendre l’avis de son Conseil. Mais Son Altesse demanda d’ajourner sa réponse au lendemain. Le Général Bréart ne put accéder à ce désir et accorda définitivement au Bey sept heures pour faire connaître sa réponse.
Il eut soin d’insister sur le caractère pacifique et amical du traité dont le rejet pourrait entraîner, a-t-il ajouté, de graves conséquences. On sut, en effet, plus tard, que l’un des frères du Bey, le prince Taïeb, avait promis de signer le traité si la France lui assurait son élévation au trône beylical.

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Le Général se retira ensuite avec son Etat-Major dans la grande salle du rez-de-chaussée où il avait déjà fait placer son téléphone. La discussion du traité par les conseillers du Bey fut orageuse. Mohammed El Arbi Zarrouk s’y montra opposé au plus haut degré. Il soutint que la Régence était une possession turque et alla jusqu’à accuser le Bey de trahison. Celui-ci voulut lui expliquer les conséquences funestes d’une résistance désormais vaine.
Pour ce faire, il dit à Mohammed El Arbi que s’il refusait d’accepter le traité, le Général Bréart s’emparerait de sa personne et qu’il l’enverrait comme prisonnier en Algérie. Puis, portant la main à sa barbe, le Bey a ajouté textuellement : « Je crois qu’aucun des membres de ce Conseil ne désirerait voir cette vieille barbe blanche traînée dans la poussière des chemins de l’exil ».
Ce propos du Bey fut énergiquement contredit par le Général Mohammed El Arbi Zarrouk qui répliqua en ces termes : « Ton envoi comme prisonnier à Alger ne sera point un déshonneur pour toi. Mais, en tout état de cause, il vaut mieux sacrifier une seule tête, fût-elle couronnée, que de sacrifier un peuple tout entier ».

Le Bey poussa un soupir, puis il dit à Mohammed El Arbi : « Tu as donc oublié tous les bienfaits dont je t’ai comblé, tu n’es qu’un ingrat ». Il tint ensuite à connaître l’avis des autres membres du Conseil. On tomba alors d’accord sur le point suivant : le Bey enverrait son secrétaire, le Cheikh Béchir Belkhodja, auprès de son frère Ahmed, Cheikh El Islam, pour lui expliquer la gravité du moment et lui demander son avis basé sur les principes coraniques.
On eut recours à ce stratagème pour permettre au Général Hamida Ben Ayed de quitter le Palais et d’aller prendre immédiatement contact avec son ami et protecteur, le Consul Général d’Angleterre, pour lui demander s’il ne pourrait accorder l’hospitalité au Bey ou tout au moins lui donner quelques conseils utiles.
Cette dernière combinaison ne réussit pas et Ben Ayed resta au Palais.

Quant au secrétaire du Bey, accompagné jusqu’à Tunis par deux cavaliers du Général Bréart, il revint une heure après pour faire connaître que son frère, le Cheikh El Islam, ainsi que le Bach-Mufti et les deux Cadis de Tunis le chargeaient de dire à Son Altesse « qu’entre deux maux, on doit choisir le moindre, c’est-à-dire : si les conséquences du refus de signer le traité sont plus graves que celles de son acceptation, Son Altesse ne devrait pas hésiter à accepter la nouvelle situation ».
Cette réponse sauvegarda les susceptibilités du Bey, qui déclara au Conseil que son refus de signer pouvant entraîner « des conséquences néfastes pour le troupeau dont il avait la garde », il était décidé à accepter le Protectorat de la France.

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Le Cheikh Mahmoud Boukhriss, Kahia du Bach-Kateb, s’empressa de soutenir le point de vue du Bey que la majorité du Conseil partagea également. Les quelques membres hostiles au traité se turent, sauf le Général Mohammed El Arbi Zarrouk qui continua à protester jusqu’au moment où le Bey rappela le Général Bréart pour l’informer de son intention de signer le traité.

Le Général sourit alors, adressa de vifs compliments au Bey et lui dit que « c’était la seule solution avantageuse pour son Altesse, car dans le cas contraire il avait des ordres dont l’exécution, absolument certaine, ne pourraient que nuire à sa dignité souveraine ». Il était cinq heures du soir lorsque Mohammed Es-Sadok apposa, avec le Général Bréart, sa signature au bas du traité du Protectorat …

http://tunisiecoloniale.blogspot.fr/2007/02/43-chronolgie-des-vnements-de-la.html
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