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Forces armées des États-Unis
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Forces armées des États-Unis
Département de la Défense des États-Unis[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le département de la Défense des États-Unis (United States Department of Defense, abrégé par DoD ou par DOD) est le ministère du gouvernement des États-Unis chargé de commander aux forces militaires du pays, en temps de guerre et en temps de paix.
Son directeur est appelé le Secrétaire à la Défense, et fait partie du cabinet présidentiel. Son siège se trouve au Pentagone à Arlington, en Virginie, près de Washington D.C.
Ce département a été créé par la fusion du département de la Marine et du département de la Guerre en 1947 sous la présidence de Harry Truman.
Le département de la Défense chapeaute aujourd'hui les départements de la Marine (US Navy), de l'armée (US Army), de l'armée de l'air (US Air Force) et de l'infanterie de marine (US Marine Corps). Il a aussi sous son commandement l'état-major interarmée, les commandements militaires, ainsi que les diverses agences de défense, telle la Missile Defense Agency qui s'occupe du bouclier anti-missiles.
Historique:
Une structure éclatée avant la Seconde Guerre mondiale
Avant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain s'est toujours refusé à disposer d'une armée permanente et professionnelle. Le pays mobilise et démobilise donc lorsque le besoin s'en fait sentir.
D'autre part, l'administration comme le commandement sont éclatés entre les départements de la guerre et de la marine tous les deux créés en 1798.
La centralisation et le renforcement avec la guerre froide
Le National Security Act de 1947 prévoit la création d'une structure administrative intégrée, regroupant les trois armées et le ministère de la guerre. Celle-ci est complétée par un commandement militaire centralisé : le Joint Chiefs of Staff (JCS).
En 1949, la guerre froide ayant débuté deux ans auparavant, le Département de la défense est créé. Le poste de Secrétaire à la Défense des États-Unis pourvu de réels pouvoirs décisionnels et budgétaires ne laisse qu'une place symbolique aux secrétaires à la guerre et à la marine. Du point de vue du commandement opérationnel, le Chairman of the Joint Chief of Staff doit centraliser la conduite des opérations. Son rôle restera cependant marginal jusqu'en 1953, tandis que celui du Secrétaire à la Défense prendra rapidement de l'essor.
Institutions
De nombreuses agences et institutions dépendent du DoD.
La DARPA, en autres, (acronyme signifiant Defense Advanced Research Projects Agency soit "agence pour les projets de recherche avancée de défense") finance des projets technologiques tels que le DARPA Grand Challenge, une course qui se déroule dans le désert du Nevada. En octobre 2005, c'est l'engin conçu par l'Université Stanford qui a remporté la récompense de 2 millions USD.
Source:wikipedia
Son directeur est appelé le Secrétaire à la Défense, et fait partie du cabinet présidentiel. Son siège se trouve au Pentagone à Arlington, en Virginie, près de Washington D.C.
Ce département a été créé par la fusion du département de la Marine et du département de la Guerre en 1947 sous la présidence de Harry Truman.
Le département de la Défense chapeaute aujourd'hui les départements de la Marine (US Navy), de l'armée (US Army), de l'armée de l'air (US Air Force) et de l'infanterie de marine (US Marine Corps). Il a aussi sous son commandement l'état-major interarmée, les commandements militaires, ainsi que les diverses agences de défense, telle la Missile Defense Agency qui s'occupe du bouclier anti-missiles.
Historique:
Une structure éclatée avant la Seconde Guerre mondiale
Avant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain s'est toujours refusé à disposer d'une armée permanente et professionnelle. Le pays mobilise et démobilise donc lorsque le besoin s'en fait sentir.
D'autre part, l'administration comme le commandement sont éclatés entre les départements de la guerre et de la marine tous les deux créés en 1798.
La centralisation et le renforcement avec la guerre froide
Le National Security Act de 1947 prévoit la création d'une structure administrative intégrée, regroupant les trois armées et le ministère de la guerre. Celle-ci est complétée par un commandement militaire centralisé : le Joint Chiefs of Staff (JCS).
En 1949, la guerre froide ayant débuté deux ans auparavant, le Département de la défense est créé. Le poste de Secrétaire à la Défense des États-Unis pourvu de réels pouvoirs décisionnels et budgétaires ne laisse qu'une place symbolique aux secrétaires à la guerre et à la marine. Du point de vue du commandement opérationnel, le Chairman of the Joint Chief of Staff doit centraliser la conduite des opérations. Son rôle restera cependant marginal jusqu'en 1953, tandis que celui du Secrétaire à la Défense prendra rapidement de l'essor.
Institutions
De nombreuses agences et institutions dépendent du DoD.
La DARPA, en autres, (acronyme signifiant Defense Advanced Research Projects Agency soit "agence pour les projets de recherche avancée de défense") finance des projets technologiques tels que le DARPA Grand Challenge, une course qui se déroule dans le désert du Nevada. En octobre 2005, c'est l'engin conçu par l'Université Stanford qui a remporté la récompense de 2 millions USD.
Source:wikipedia
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Re: Forces armées des États-Unis
Les forces armées des États-Unis (United States Armed Forces), souvent appelées armée américaine (US military) dans le langage courant, est une armée entretenue par les États-Unis. En 2006, elle compte plus d'un million de militaires actifs[1], il s'agit en effectifs de la deuxième ou troisième armée mondiale, derrière l'Armée populaire de libération chinoise et pratiquement à égalité avec l'armée indienne. En termes de budget (1 200 milliards USD en 2007[2]), de force de frappe et de capacité de déploiement, il s'agit de la première armée mondiale.
Une partie relativement importante de l'armée américaine est déployée hors du territoire national[3]. Elle joue un rôle considérable dans la politique étrangère du pays[4].
L'armée américaine comprend cinq composantes. Il s'agit, par nombre décroissant de soldats actifs, de :
l'US Army (l'armée de terre) ;
l'US Navy (la marine militaire) ;
l'US Air Force (l'armée de l'air) ;
l'US Marine Corps (dépendant du Département de la Marine des États-Unis) ;
l'US Coast Guard (les garde-côtes dépendent du Département de la Sécurité intérieure en temps de paix).
Une armée au service de la première puissance du monde
La puissance militaire s'explique aussi par l’avance technologique des États-Unis : ils sont le premier pays à avoir eu la bombe atomique ; dans les années 1970, les recherches amènent la production d'engins furtifs. Les satellites sont utilisés pour guider les missiles. Le bouclier antimissile est en fonction depuis novembre 2004. L'internet et le GPS sont des innovations américaines qui ont d'abord servi à des fins militaires[5]. La domination militaire américaine découle aussi de la faiblesse des autres pays : la puissance russe a décliné depuis la disparition de l'URSS et du pacte de Varsovie. L'Union européenne n'a pas de véritable armée ni de politique étrangère commune. De fait, le complexe militaro-industriel est important aux États-Unis : le pays est le deuxième exportateur mondial (5,4 milliards de dollars) derrière la Russie et le septième par habitant[6].
La présence de l'armée américaine est mondiale : elle possède des bases militaires sur tous les continents bien que nombre d'entres elles ont était fermé dans le cadre des Base Realignment and Closure depuis 1989, essentiellement en Europe de l'Ouest. La plupart des effectifs américains à l'étranger sont actuellement dans les pays où les États-Unis sont en guerre (Irak, Afghanistan), dans les anciens pays de l’Axe (Allemagne, Japon, Corée du Sud[7], Italie) et dans les régions stratégiques (Djibouti depuis 2002 [8], Golfe Persique). Tous les océans sont quadrillés par des flottes permanentes. Les États-Unis sont actuellement le seul pays du monde à pouvoir intervenir partout rapidement.
Depuis la fin de la guerre froide, les interventions armées américaines se sont multipliées, soit avec l'aval de l'ONU, soit sans (Irak). La politique étrangère dépend du président qui est le chef des Armées, qui négocie les traités et dispose du feu nucléaire ; mais elle est également tributaire du Congrès qui décide de la guerre et entérine les traités internationaux. Durant le XXe siècle, les États-Unis ont connu des phases isolationnistes et sont entrés en guerre pour réagir à des attaques. Avec la guerre froide, ils se sont posés en défenseurs du monde libre et démocratique contre le bloc soviétique et ont mis en place un réseau d'alliance dont la pièce maîtresse est l'OTAN. Aujourd'hui, certaines de ces alliances existent toujours et l'OTAN se renforce avec l'entrée des pays de l'est de l'Europe et le retour de la France dans le commandement intégré. Les États-Unis garantissent aussi leur aide militaire à de nombreux pays.
Pourtant, la puissance militaire des États-Unis n'est pas sans faiblesse : face au terrorisme, les stratégies conventionnelles semblent inefficaces, comme le montrent les progrès des Taliban en Afghanistan et au Pakistan. Washington a besoin de ses alliés pour mener des expéditions[9]. Des oppositions se sont développées contre la politique étrangère de George W. Bush, y compris aux États-Unis, et des alliances concurrentes se mettent en place comme l'Organisation de coopération de Shanghai. En 2009, le président Barack Obama a confirmé le retrait des troupes américaines d'Irak pour en redéployer en Afghanistan.
Commandement
Commandant en chef
La Constitution des États-Unis d'Amérique, Article II Section 2[10], donne le titre de Commandant en chef au président des États-Unis, qui « sera commandant en chef de l'armée et de la marine des États-Unis, et de la milice des divers États quand celle-ci sera appelée au service actif des États-Unis. »
Une partie relativement importante de l'armée américaine est déployée hors du territoire national[3]. Elle joue un rôle considérable dans la politique étrangère du pays[4].
L'armée américaine comprend cinq composantes. Il s'agit, par nombre décroissant de soldats actifs, de :
l'US Army (l'armée de terre) ;
l'US Navy (la marine militaire) ;
l'US Air Force (l'armée de l'air) ;
l'US Marine Corps (dépendant du Département de la Marine des États-Unis) ;
l'US Coast Guard (les garde-côtes dépendent du Département de la Sécurité intérieure en temps de paix).
Une armée au service de la première puissance du monde
La puissance militaire s'explique aussi par l’avance technologique des États-Unis : ils sont le premier pays à avoir eu la bombe atomique ; dans les années 1970, les recherches amènent la production d'engins furtifs. Les satellites sont utilisés pour guider les missiles. Le bouclier antimissile est en fonction depuis novembre 2004. L'internet et le GPS sont des innovations américaines qui ont d'abord servi à des fins militaires[5]. La domination militaire américaine découle aussi de la faiblesse des autres pays : la puissance russe a décliné depuis la disparition de l'URSS et du pacte de Varsovie. L'Union européenne n'a pas de véritable armée ni de politique étrangère commune. De fait, le complexe militaro-industriel est important aux États-Unis : le pays est le deuxième exportateur mondial (5,4 milliards de dollars) derrière la Russie et le septième par habitant[6].
La présence de l'armée américaine est mondiale : elle possède des bases militaires sur tous les continents bien que nombre d'entres elles ont était fermé dans le cadre des Base Realignment and Closure depuis 1989, essentiellement en Europe de l'Ouest. La plupart des effectifs américains à l'étranger sont actuellement dans les pays où les États-Unis sont en guerre (Irak, Afghanistan), dans les anciens pays de l’Axe (Allemagne, Japon, Corée du Sud[7], Italie) et dans les régions stratégiques (Djibouti depuis 2002 [8], Golfe Persique). Tous les océans sont quadrillés par des flottes permanentes. Les États-Unis sont actuellement le seul pays du monde à pouvoir intervenir partout rapidement.
Depuis la fin de la guerre froide, les interventions armées américaines se sont multipliées, soit avec l'aval de l'ONU, soit sans (Irak). La politique étrangère dépend du président qui est le chef des Armées, qui négocie les traités et dispose du feu nucléaire ; mais elle est également tributaire du Congrès qui décide de la guerre et entérine les traités internationaux. Durant le XXe siècle, les États-Unis ont connu des phases isolationnistes et sont entrés en guerre pour réagir à des attaques. Avec la guerre froide, ils se sont posés en défenseurs du monde libre et démocratique contre le bloc soviétique et ont mis en place un réseau d'alliance dont la pièce maîtresse est l'OTAN. Aujourd'hui, certaines de ces alliances existent toujours et l'OTAN se renforce avec l'entrée des pays de l'est de l'Europe et le retour de la France dans le commandement intégré. Les États-Unis garantissent aussi leur aide militaire à de nombreux pays.
Pourtant, la puissance militaire des États-Unis n'est pas sans faiblesse : face au terrorisme, les stratégies conventionnelles semblent inefficaces, comme le montrent les progrès des Taliban en Afghanistan et au Pakistan. Washington a besoin de ses alliés pour mener des expéditions[9]. Des oppositions se sont développées contre la politique étrangère de George W. Bush, y compris aux États-Unis, et des alliances concurrentes se mettent en place comme l'Organisation de coopération de Shanghai. En 2009, le président Barack Obama a confirmé le retrait des troupes américaines d'Irak pour en redéployer en Afghanistan.
Commandement
Commandant en chef
La Constitution des États-Unis d'Amérique, Article II Section 2[10], donne le titre de Commandant en chef au président des États-Unis, qui « sera commandant en chef de l'armée et de la marine des États-Unis, et de la milice des divers États quand celle-ci sera appelée au service actif des États-Unis. »
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Re: Forces armées des États-Unis
Suite.../...
Autorité du Commandant en chef sur le champ de bataille
En tant que Commandant en chef, le président des États-Unis a la prééminence sur tout officier de l'armée et donc le droit inhérent d'assumer le commandement sur le champ de bataille. Cependant, parce que les présidents sont rarement présents sur les zones de guerre et ont souvent moins d'expérience que les commandants militaires, seuls deux présidents firent usage de cette prérogative, George Washington et James Madison.
Washington mena en personne une troupe de 70 000 hommes lors de la révolte du Whisky, pendant son second mandat. Il ne fut cependant pas présent lors des diverses escarmouches de ce conflit relativement peu sanglant.
Lors de la Guerre de 1812, Madison se retrouva sous le feu de l'ennemi le 24 août 1814, lorsque les forces américaines furent mises en déroute par les troupes britanniques à Bladensburg (Maryland). Exaspéré par l'incompétence du général américain, il prit le commandement des seules forces américaines restantes, une batterie navale commandée par le Commodore Joshua Barney. Il fit cela pour stopper l'invasion britannique de la capitale américaine, mais ses efforts furent vains et les Britanniques incendièrent Washington pendant deux jours.
Pendant la Guerre de Sécession, Abraham Lincoln considéra la possibilité d'assumer lui-même le commandement de l'Armée de l'Union sur le champ de bataille et se mit à étudier des textes militaires car l'apathie et l'incompétence de ses généraux l'exaspéraient. Il se retrouva sous le feu ennemi en 1864 lors d'une attaque confédérée sur Fort Stevens dans le District de Columbia, mais il n'exerça à aucun moment son autorité de commandant en chef sur le champ de bataille.
Commandement effectif
La direction des forces armées des États-Unis est assurée par le comité des chefs d'état-major qui comprend :
le chef d'état-major interarmées (un officier général assurant la présidence du comité) ;
le chef d'état-major de l'armée de terre ;
le chef des opérations navales ;
le chef d'état-major des forces aériennes ;
le commandant du corps des Marines (membre temporaire, conseiller pour l'utilisation des Marines)
Ce comité dépend directement du Secrétaire à la Défense, ministre en charge du Département de la Défense qui, lui, répond directement devant le président des États-Unis d'Amérique.
Le Goldwater-Nichols Act de 1986 a complètement réorganisé la structure de commandement des forces armées américaines qui repose actuellement sur dix Unified Combattant Command qui couvre chacune une zone géographique du monde.
Contrôle parlementaire
Le Comité des forces armés du Sénat des États-Unis est l'organe de contrôle du Sénat des États-Unis sur les forces armées, les programmes de recherche et développement militaires et l'énergie nucléaire au service de la sécurité nationale.
Autorité du Commandant en chef sur le champ de bataille
En tant que Commandant en chef, le président des États-Unis a la prééminence sur tout officier de l'armée et donc le droit inhérent d'assumer le commandement sur le champ de bataille. Cependant, parce que les présidents sont rarement présents sur les zones de guerre et ont souvent moins d'expérience que les commandants militaires, seuls deux présidents firent usage de cette prérogative, George Washington et James Madison.
Washington mena en personne une troupe de 70 000 hommes lors de la révolte du Whisky, pendant son second mandat. Il ne fut cependant pas présent lors des diverses escarmouches de ce conflit relativement peu sanglant.
Lors de la Guerre de 1812, Madison se retrouva sous le feu de l'ennemi le 24 août 1814, lorsque les forces américaines furent mises en déroute par les troupes britanniques à Bladensburg (Maryland). Exaspéré par l'incompétence du général américain, il prit le commandement des seules forces américaines restantes, une batterie navale commandée par le Commodore Joshua Barney. Il fit cela pour stopper l'invasion britannique de la capitale américaine, mais ses efforts furent vains et les Britanniques incendièrent Washington pendant deux jours.
Pendant la Guerre de Sécession, Abraham Lincoln considéra la possibilité d'assumer lui-même le commandement de l'Armée de l'Union sur le champ de bataille et se mit à étudier des textes militaires car l'apathie et l'incompétence de ses généraux l'exaspéraient. Il se retrouva sous le feu ennemi en 1864 lors d'une attaque confédérée sur Fort Stevens dans le District de Columbia, mais il n'exerça à aucun moment son autorité de commandant en chef sur le champ de bataille.
Commandement effectif
La direction des forces armées des États-Unis est assurée par le comité des chefs d'état-major qui comprend :
le chef d'état-major interarmées (un officier général assurant la présidence du comité) ;
le chef d'état-major de l'armée de terre ;
le chef des opérations navales ;
le chef d'état-major des forces aériennes ;
le commandant du corps des Marines (membre temporaire, conseiller pour l'utilisation des Marines)
Ce comité dépend directement du Secrétaire à la Défense, ministre en charge du Département de la Défense qui, lui, répond directement devant le président des États-Unis d'Amérique.
Le Goldwater-Nichols Act de 1986 a complètement réorganisé la structure de commandement des forces armées américaines qui repose actuellement sur dix Unified Combattant Command qui couvre chacune une zone géographique du monde.
Contrôle parlementaire
Le Comité des forces armés du Sénat des États-Unis est l'organe de contrôle du Sénat des États-Unis sur les forces armées, les programmes de recherche et développement militaires et l'énergie nucléaire au service de la sécurité nationale.
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Re: Forces armées des États-Unis
Suite.../...
Effectifs globaux
si l'on ramène ce nombre à la population totale (6 soldats pour mille habitants[12]. Il faut rajouter les forces de réserve, qui totalisent 1,2 million d'hommes et de femmes prêts au combat (Garde nationale, armée de réserve et garde côtière).
Les effectifs militaires énormément fluctué dans l'Histoire. Historiquement faible en temps de paix, elle à atteint un maximum de 16 millions de militaires américains à fin de la Seconde Guerre mondiale [13]; après avoir démobilisé, elle remonta suite à la guerre de Corée et demeure depuis à un relativement haut niveau mais baissant depuis les années 1970, tombant de 3,5 millions de militaires en 1969, au plus fort de la guerre du Viêt Nam, à 1,5 million de militaires actifs en 2005, Depuis l'abandon de la conscription en 1973, les forces armées des États-Unis ont été réduites de près de 60&. Dans les années 1980, ses effectifs étaient de 2 millions de personnels contre 1,4 dans les années 2000 [14].
La conscription en temps de paix fut établie aux États-Unis en septembre 1940, et ses conditions furent élargies par une loi établissant un service national le 13 décembre 1941, six jours après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor. La conscription cessa en 1947, mais le service sélectif se poursuivit dans les années 1950, en raison de l’engagement dans la guerre de Corée. Les lois sur le service militaire continuèrent à être appliquées, bien que subissant de fréquents amendements, et fournirent des contingents pour la guerre du Viêt Nam. En 1969, un système de loterie fut institué pour sélectionner les conscrits. En 1973, l’intégration aux forces armées américaines fonctionna exclusivement sur la base du volontariat ; depuis 1980, les hommes doivent se faire recenser auprès des autorités dans les trente jours suivant leur dix-huitième anniversaire.
De 65 à 75 % des effectifs peuvent être déployés hors du territoire métropolitain (contre 10 à 15 % des forces européennes).
Un étranger ayant la carte de résident permanent aux États-Unis (green card) peut s'engager dans les forces armées en tant que simple soldat; il peut recevoir la nationalité américaine durant son séjour sous les drapeaux. Les officiers doivent, eux, déjà avoir la nationalité américaine.
En 2005, environ 31 000 militaires actifs n'étaient pas citoyens américains.
Depuis la fin de la Guerre froide, il y a une diminution sensible des installations militaires, tant sur le territoire métropolitain qu'outre-mer (hors zones de conflits) dans le cadre du Base Realignment and Closure mais les États-Unis restent le seul état ayant une capacité de déploiement planétaire de grande envergure avec des bases sur tous les continents.
Armement nucléaire
Les forces armées des États-Unis ont été les premières à obtenir l'arme nucléaire en 1945. Utilisé lors des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki pour en terminer avec la seconde guerre mondiale, l'apparition de la guerre froide à fait construire de grands stocks d'ogives et de multiples vecteurs conduisant à l'équilibre de la terreur avec l'URSS. On compta un maximum de 32 000 armes en 1966.
Le Single Integrated Operational Plan conçue dans les années 1960 est la planification stratégique en cas de guerre nucléaire.
Constituant toujours un élément central de la stratégie américains de dissuasion, leur importance et leur nombre ont décru avec la fin de la guerre froide.
Le traité de réduction des arsenaux nucléaires stratégiques visent à terme la réduction de l'arsenal à limite maximale de 2 200 armes opérationnelles en 2012.
Budget
Les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses militaires mondiales[17], soit plus de 600 milliards de dollars en 2007, dont une grande partie sont engloutis dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan[18]. Cependant, les dépenses militaires (équipement, personnel et frais de gestion) ne représentent environ 4 % du PIB américain [19],[20], ce qui classe le pays en 26e position mondiale[21]. Le budget de la défense des États-Unis en temps de paix fut jusqu'à la fin des années 1940 relativement faible, voire insignifiant par rapport à d'autres grandes nations ; il fallut la Guerre froide pour que celui-ci devienne de loin le premier au monde.
La répartition entre les armes se fait approximativement ainsi : 35 % pour la Navy (incluant 4 % pour les Marines), 35 % pour l'Air Force et 30 % pour l'Army.
wikipedia
Effectifs globaux
si l'on ramène ce nombre à la population totale (6 soldats pour mille habitants[12]. Il faut rajouter les forces de réserve, qui totalisent 1,2 million d'hommes et de femmes prêts au combat (Garde nationale, armée de réserve et garde côtière).
Les effectifs militaires énormément fluctué dans l'Histoire. Historiquement faible en temps de paix, elle à atteint un maximum de 16 millions de militaires américains à fin de la Seconde Guerre mondiale [13]; après avoir démobilisé, elle remonta suite à la guerre de Corée et demeure depuis à un relativement haut niveau mais baissant depuis les années 1970, tombant de 3,5 millions de militaires en 1969, au plus fort de la guerre du Viêt Nam, à 1,5 million de militaires actifs en 2005, Depuis l'abandon de la conscription en 1973, les forces armées des États-Unis ont été réduites de près de 60&. Dans les années 1980, ses effectifs étaient de 2 millions de personnels contre 1,4 dans les années 2000 [14].
La conscription en temps de paix fut établie aux États-Unis en septembre 1940, et ses conditions furent élargies par une loi établissant un service national le 13 décembre 1941, six jours après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor. La conscription cessa en 1947, mais le service sélectif se poursuivit dans les années 1950, en raison de l’engagement dans la guerre de Corée. Les lois sur le service militaire continuèrent à être appliquées, bien que subissant de fréquents amendements, et fournirent des contingents pour la guerre du Viêt Nam. En 1969, un système de loterie fut institué pour sélectionner les conscrits. En 1973, l’intégration aux forces armées américaines fonctionna exclusivement sur la base du volontariat ; depuis 1980, les hommes doivent se faire recenser auprès des autorités dans les trente jours suivant leur dix-huitième anniversaire.
De 65 à 75 % des effectifs peuvent être déployés hors du territoire métropolitain (contre 10 à 15 % des forces européennes).
Un étranger ayant la carte de résident permanent aux États-Unis (green card) peut s'engager dans les forces armées en tant que simple soldat; il peut recevoir la nationalité américaine durant son séjour sous les drapeaux. Les officiers doivent, eux, déjà avoir la nationalité américaine.
En 2005, environ 31 000 militaires actifs n'étaient pas citoyens américains.
Depuis la fin de la Guerre froide, il y a une diminution sensible des installations militaires, tant sur le territoire métropolitain qu'outre-mer (hors zones de conflits) dans le cadre du Base Realignment and Closure mais les États-Unis restent le seul état ayant une capacité de déploiement planétaire de grande envergure avec des bases sur tous les continents.
Armement nucléaire
Les forces armées des États-Unis ont été les premières à obtenir l'arme nucléaire en 1945. Utilisé lors des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki pour en terminer avec la seconde guerre mondiale, l'apparition de la guerre froide à fait construire de grands stocks d'ogives et de multiples vecteurs conduisant à l'équilibre de la terreur avec l'URSS. On compta un maximum de 32 000 armes en 1966.
Le Single Integrated Operational Plan conçue dans les années 1960 est la planification stratégique en cas de guerre nucléaire.
Constituant toujours un élément central de la stratégie américains de dissuasion, leur importance et leur nombre ont décru avec la fin de la guerre froide.
Le traité de réduction des arsenaux nucléaires stratégiques visent à terme la réduction de l'arsenal à limite maximale de 2 200 armes opérationnelles en 2012.
Budget
Les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses militaires mondiales[17], soit plus de 600 milliards de dollars en 2007, dont une grande partie sont engloutis dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan[18]. Cependant, les dépenses militaires (équipement, personnel et frais de gestion) ne représentent environ 4 % du PIB américain [19],[20], ce qui classe le pays en 26e position mondiale[21]. Le budget de la défense des États-Unis en temps de paix fut jusqu'à la fin des années 1940 relativement faible, voire insignifiant par rapport à d'autres grandes nations ; il fallut la Guerre froide pour que celui-ci devienne de loin le premier au monde.
La répartition entre les armes se fait approximativement ainsi : 35 % pour la Navy (incluant 4 % pour les Marines), 35 % pour l'Air Force et 30 % pour l'Army.
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Re: Forces armées des États-Unis
Historique de l'armée de terre américaine
Le Congrès continental créa l'armée continentale le 14 juin 1775 avant la création officielle des États-Unis pour s'opposer à la métropole britannique durant la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique.
Après la guerre, le Congrès des États-Unis créa l'armée des États-Unis le 3 juin 1784 après la dissolution de l'armée continentale qui sera sous le contrôle du Département de la Guerre jusqu'à la fusion de celui-ci dans le Département de la Défense créé en 1947.
L'Armée de terre est à ne surtout pas confondre avec l'United States Marine Corps même si par abus de langage les médias les confondent souvent.
Le XIXe siècle
Ses effectifs en temps de paix seront très modestes par rapport à la population du pays jusqu'au milieu du XXe siècle.
Trois ans après la guerre de 1812 contre l'empire britannique, l'armée ne comptait que 5 000 hommes.
En 1860, elle était composée 16 637 militaires d'active.
Durant la guerre de Sécession, les effectifs vont jusqu'à 1 million d'hommes sous les drapeaux en 1865.
En 1882, à l'époque de la conquête de l'Ouest et des guerres indiennes, on comptait 25 000 hommes répartis entre 25 régiments d'infanterie (dont 2 composés d'afro-américains, les Buffalo Soldiers), 10 de cavalerie et 5 d'artillerie et les services annexes. L'armée recrute au moyen d'engagements volontaires, contractés pour 5 ans.
Lors de la guerre hispano-américaine de 1898, malgré le courage des volontaires qui affrontèrent l'armée espagnole, il est certain que ce fut l'US Navy qui remporta le conflit en coulant la flotte adverse coupant ainsi les lignes de ravitaillement espagnols.
Suite à ce conflit, l'armée et l'US Marine Corps furent confrontés à une dure guérilla aux Philippines jusqu'en 1902 mais des escarmouches continueront jusqu'en 1913. Les pertes humaines seront de 4 324 militaires américains (dont entre 1 000 et 1 500 au combat), 2 000 policiers philippins de la nouvelle administration contre entre 16 000 et 20 000 militaires et guérilleros et entre 250 000 et 1 000 000 de civils victimes directs et indirects de ce conflit.
La Première Guerre mondiale
Lorsque la Première Guerre mondiale éclata en 1914 en Europe, l'armée ne dispose que de 3 divisions d'infanterie, une de cavalerie auxquelles il faut rajouter une brigade d'infanterie stationnée à Hawaii, soit 75 000 hommes.
En 1916, le National Defense Act prévoit une augmentation des effectifs jusqu'à 175 000 hommes assortie de la création de 7 régiments supplémentaires.
Cette armée n'a toutefois rien d'un corps d'élite bien équipé. Les dotations en matériel moderne sont timides et tardives. Ainsi, entre 1896 et 1916, le Congrès n'octroie qu'une ligne de crédit annuelle de 150 000 dollars américains pour l'achat de mitrailleuses. Ce chiffre passera du jour au lendemain à 12 millions fin 1916 quand la guerre fut inévitable. D'ailleurs peu habituée à de tels moyens, l'armée se donnera une dizaine de mois pour choisir son matériel. En matière d'aviation également, avec une enveloppe budgétaire de 450 000 dollars américains, les 5 années qui précédèrent l'entrée en guerre virent un effort dérisoire en ce domaine par rapport aux armées européennes qui en France et Allemagne consacrèrent 40 fois plus d'effort en ce domaine.
En mai 1917, l'armée américaine ne disposait que de 600 000 fusils, 2 000 mitrailleuses et 900 pièces d'artillerie de campagne.
Lorsque l'Empire allemand reprend sa guerre sous-marine à outrance au début de 1917 et commence à couler des navires américains, les États-Unis entrent dans le conflit le 6 avril 1917 par une déclaration de guerre du Congrès des États-Unis. La guerre est votée par 373 voix contre 50. Le président Wilson proclame alors : « L'Amérique doit donner son sang pour les principes qui l'ont fait naître. ».
Leur engagement tardif et laborieux fut cependant massif.
La participation américaine à la guerre devient effective avec l'arrivée le 13 juin 1917 du général Pershing et de son état-major qui vont commander l'American Expeditionary Force, le Corps expéditionnaire américain envoyé en Europe qui préfigure déjà l'immense capacité de mobilisation dont dispose le pays, pour peu qu'il se décide à la mettre en œuvre et qu'on lui laisse le temps de se préparer.
Afin de renforcer le moral allié, un petit contingent symbolique fut envoyé en France qui débarqua le 26 juin 1917 à Saint-Nazaire.
Les chefs militaires français et anglais souhaitaient amalgamer les soldats américains dans les différentes armées existantes mais le général Pershing insista vigoureusement pour que le corps expéditionnaire demeurât une entité indépendante et dès le 21 octobre, les 14 500 hommes de la 1re division d'infanterie américaine furent affectés à un secteur relativement calme du front, près de Toul.
Les premiers enterrements de soldats américains tombés sur le sol de France eurent lieu le 4 novembre 1917.
Les résultats obtenus dans les transports de troupes américaines, depuis l'entrée en guerre des États-Unis jusqu'en mars 1918, avaient été faibles. Au 16 mars, à la veille de la première offensive allemande, ces troupes ne comptaient en France que 255 744 hommes dont 157 420 combattants. Au début de mai, l'appui que l'armée américiane est à même de donner aux armées de l'Entente reste encore très limité. Une seule de ses divisions (la 1re), en ligne sur le front de Picardie est considérée comme apte a participer à une grande bataille; trois autres (les 2e, 26ème et 42e) tiennent des secteurs calmes en Lorraine où elles complètent leur instruction d'une durée de cinq mois. À ces quatre unités s'ajoutent : la 32e division, dont les régiments sont dispersés au long des voies de communication, et les 3e et 5e divisions, en cours de débarquement. Ces trois divisions, partiellement instruites aux États-Unis, doivent achever leur formation sur des fronts calmes et dans des camps. Enfin. quatre régiments d'infanterie noire, en cours de transport, seront. au fur et à mesure de leur arrivée, mis à la disposition du général Pétain, pour être rattachés à de grandes unités françaises. Le 24 avril, le général Pétain a fait connaître au général Foch qu'il estimait les 2e, 26ème et 42e divisions américaines suffisamment instruites pour pouvoir participer à la "noria" générale, comme la 1re. Il a demandé, d'autre part, que l'envoi sur le front des 32e, 3ème et 5e divisions fût hâté le plus possible. Grâce à l'appoint du tonnage britannique, la situation des transports américains va rapidement s'améliorer, dès le mois de mai. Alors que les effectifs transportés en Mars et en avril avaient été respectivement de 64 200 et 93 128 hommes, ils s'élèvent en mai à 206 287 hommes, dont 176 602 combattants, parmi lesquels 140 024 appartiennent à l'infanterie.
D'autre part, les progrès réalisés dans l'instruction des troupes aux États-Unis laissent espérer qu'on pourra bientôt tabler sur des délais moins longs entre le débarquement des unités et leur emploi sur le front. Pour aider à cette évolution, le gouvernement français décide, le 19 mai, d'envoyer aux États- Unis le général Berthelot avec mission d'examiner les conditions dans lesquelles pourraient être augmentés les moyens d'instruction mis par la France à la disposition du gouvernement fédéral.
À la fin du mois de mai, la situation des forces américaines en France est la suivante : - deux divisions (1ére et 2e), aptes à participer à des batailles, sont en Picardie, à la disposition du commandement français; - trois divisions (26ème, 32ème et 42e) sont dans les secteurs calmes sur le front du groupe d'armées de l'Est; - deux divisions ( 3ème et 5e) ont achevé leurs débarquements; - cinq divisions (4ème, 28ème, 30ème, 35ème et 82e) sont en cours de débarquement; - quatre divisions (27ème, 33ème, 78ème et 80e) sont en cours de transport; - une division de dépôt (41ème) est débarquée; - enfin, les quatre régiments d'infanterie noire ont été mis à la disposition du commandement français et complètent leur instruction .
Lors de la grande offensive de l'armée allemande en mars 1918, la gravité de la situation militaire aboutit à confier au général Ferdinand Foch le 3 avril « la direction stratégique des opérations militaires » puis le 17 avril le titre de « général en chef des armées alliées ».
Pershing mit donc à sa disposition les quatre divisions alors présentes et la première participation active de celles-ci eu lieu le 28 mai 1918 quand le 28e régiment de la 1re division fut engagé près de la petite ville de Cantigny au sud-est d'Amiens.
Cette unité prit la ville et la défendit contre sept contre-attaques allemandes, cette action contribua à montrer aux Allemands qu'ils avaient tort de voir dans ces civils en uniformes « une simple troupe d'amateurs ».
Le 31 mai 1918, lors de la seconde bataille de la Marne, la 2e division d'infanterie et des régiments de Marines renforcèrent les troupes coloniales françaises dans le secteur de Château-Thierry, elles repoussèrent les Allemands de l'autre côté de la Marne et chassèrent l'ennemi du Bois Belleau entre les 6 et 25 juin.
Le 15 juillet, le généralissime allemand Erich Ludendorff tenta, une fois encore d'arracher la victoire, cette fois en Champagne, entre Reims et l'Argonne. 85 000 Américains participèrent à la contre-offensive déclenchée dès le 18 juillet qui obligea les forces allemandes à se replier jusqu'à la Vesle.
Le 10 août 1918, Foch autorisa la constitution de la 1re Armée américaine forte de 550 000 hommes qui se virent assigner la partie du front correspondant au saillant allemand de Saint-Mihiel, au sud-est de Verdun.
En août 1918, l'armée américaine en France représente 32 divisions qui ne sont pas toutes opérationnelles. En 1917, les divisions françaises, britanniques et allemandes comptaient toutes environ 12 000 hommes. Les divisions du corps expéditionnaire comptaient environ 27 000 hommes en moyenne ; si l'on y ajoute le personnel logistique et de soutien, elles arrivaient à 40 000. L'organisation de la division du corps expéditionnaire a été décidée après une étude d'envergure considérable, comprenant des visites aux états-majors britannique et français, afin de leur demander conseil. Les alliés recommandaient ce que l'on appelait la grande division. S'ils ne l'utilisaient pas eux-mêmes, c'était qu'ils manquaient de personnel. Une autre considération était la difficulté prévisible de trouver dans les rangs américains des officiers de commandement et d'état-major en quantité suffisante pour le grand nombre d'unités qu'il allait falloir organiser, le plus souvent à partir de zéro. Si les divisions américaines avaient été de la taille de celles des alliés, il aurait fallu trouver deux fois plus d'officiers d'état-major, et ceux-ci faisaient défaut.
Le 12 septembre, cette armée, appuyée par quelques unités françaises se lança à l'assaut. En trois jours, elle fit 16 000 prisonniers et captura 440 canons en réduisant cette tête de pont.
Le 26 septembre 1918, Pershing, qui avait maintenant 1 200 000 hommes, 2 417 canons et 324 chars à sa disposition, lança ses forces entre Meuse et Argonne sur un front de 24 kilomètres, dans le cadre de la vaste offensive Meuse-Argonne lancée tout le long du front entre Verdun et Ypres. Il s'agissait pour les Américains d'aller en direction de Sedan et d'essayer de couper la ligne de chemin de fer Mézières-Metz. Il faut signaler que cette opération a mis en désordre tous les projets d'entraînement du corps expéditionnaire; des hommes enrôlés depuis seulement six semaines se trouvaient précipités sur le front.
wikipedia
Le Congrès continental créa l'armée continentale le 14 juin 1775 avant la création officielle des États-Unis pour s'opposer à la métropole britannique durant la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique.
Après la guerre, le Congrès des États-Unis créa l'armée des États-Unis le 3 juin 1784 après la dissolution de l'armée continentale qui sera sous le contrôle du Département de la Guerre jusqu'à la fusion de celui-ci dans le Département de la Défense créé en 1947.
L'Armée de terre est à ne surtout pas confondre avec l'United States Marine Corps même si par abus de langage les médias les confondent souvent.
Le XIXe siècle
Ses effectifs en temps de paix seront très modestes par rapport à la population du pays jusqu'au milieu du XXe siècle.
Trois ans après la guerre de 1812 contre l'empire britannique, l'armée ne comptait que 5 000 hommes.
En 1860, elle était composée 16 637 militaires d'active.
Durant la guerre de Sécession, les effectifs vont jusqu'à 1 million d'hommes sous les drapeaux en 1865.
En 1882, à l'époque de la conquête de l'Ouest et des guerres indiennes, on comptait 25 000 hommes répartis entre 25 régiments d'infanterie (dont 2 composés d'afro-américains, les Buffalo Soldiers), 10 de cavalerie et 5 d'artillerie et les services annexes. L'armée recrute au moyen d'engagements volontaires, contractés pour 5 ans.
Lors de la guerre hispano-américaine de 1898, malgré le courage des volontaires qui affrontèrent l'armée espagnole, il est certain que ce fut l'US Navy qui remporta le conflit en coulant la flotte adverse coupant ainsi les lignes de ravitaillement espagnols.
Suite à ce conflit, l'armée et l'US Marine Corps furent confrontés à une dure guérilla aux Philippines jusqu'en 1902 mais des escarmouches continueront jusqu'en 1913. Les pertes humaines seront de 4 324 militaires américains (dont entre 1 000 et 1 500 au combat), 2 000 policiers philippins de la nouvelle administration contre entre 16 000 et 20 000 militaires et guérilleros et entre 250 000 et 1 000 000 de civils victimes directs et indirects de ce conflit.
La Première Guerre mondiale
Lorsque la Première Guerre mondiale éclata en 1914 en Europe, l'armée ne dispose que de 3 divisions d'infanterie, une de cavalerie auxquelles il faut rajouter une brigade d'infanterie stationnée à Hawaii, soit 75 000 hommes.
En 1916, le National Defense Act prévoit une augmentation des effectifs jusqu'à 175 000 hommes assortie de la création de 7 régiments supplémentaires.
Cette armée n'a toutefois rien d'un corps d'élite bien équipé. Les dotations en matériel moderne sont timides et tardives. Ainsi, entre 1896 et 1916, le Congrès n'octroie qu'une ligne de crédit annuelle de 150 000 dollars américains pour l'achat de mitrailleuses. Ce chiffre passera du jour au lendemain à 12 millions fin 1916 quand la guerre fut inévitable. D'ailleurs peu habituée à de tels moyens, l'armée se donnera une dizaine de mois pour choisir son matériel. En matière d'aviation également, avec une enveloppe budgétaire de 450 000 dollars américains, les 5 années qui précédèrent l'entrée en guerre virent un effort dérisoire en ce domaine par rapport aux armées européennes qui en France et Allemagne consacrèrent 40 fois plus d'effort en ce domaine.
En mai 1917, l'armée américaine ne disposait que de 600 000 fusils, 2 000 mitrailleuses et 900 pièces d'artillerie de campagne.
Lorsque l'Empire allemand reprend sa guerre sous-marine à outrance au début de 1917 et commence à couler des navires américains, les États-Unis entrent dans le conflit le 6 avril 1917 par une déclaration de guerre du Congrès des États-Unis. La guerre est votée par 373 voix contre 50. Le président Wilson proclame alors : « L'Amérique doit donner son sang pour les principes qui l'ont fait naître. ».
Leur engagement tardif et laborieux fut cependant massif.
La participation américaine à la guerre devient effective avec l'arrivée le 13 juin 1917 du général Pershing et de son état-major qui vont commander l'American Expeditionary Force, le Corps expéditionnaire américain envoyé en Europe qui préfigure déjà l'immense capacité de mobilisation dont dispose le pays, pour peu qu'il se décide à la mettre en œuvre et qu'on lui laisse le temps de se préparer.
Afin de renforcer le moral allié, un petit contingent symbolique fut envoyé en France qui débarqua le 26 juin 1917 à Saint-Nazaire.
Les chefs militaires français et anglais souhaitaient amalgamer les soldats américains dans les différentes armées existantes mais le général Pershing insista vigoureusement pour que le corps expéditionnaire demeurât une entité indépendante et dès le 21 octobre, les 14 500 hommes de la 1re division d'infanterie américaine furent affectés à un secteur relativement calme du front, près de Toul.
Les premiers enterrements de soldats américains tombés sur le sol de France eurent lieu le 4 novembre 1917.
Les résultats obtenus dans les transports de troupes américaines, depuis l'entrée en guerre des États-Unis jusqu'en mars 1918, avaient été faibles. Au 16 mars, à la veille de la première offensive allemande, ces troupes ne comptaient en France que 255 744 hommes dont 157 420 combattants. Au début de mai, l'appui que l'armée américiane est à même de donner aux armées de l'Entente reste encore très limité. Une seule de ses divisions (la 1re), en ligne sur le front de Picardie est considérée comme apte a participer à une grande bataille; trois autres (les 2e, 26ème et 42e) tiennent des secteurs calmes en Lorraine où elles complètent leur instruction d'une durée de cinq mois. À ces quatre unités s'ajoutent : la 32e division, dont les régiments sont dispersés au long des voies de communication, et les 3e et 5e divisions, en cours de débarquement. Ces trois divisions, partiellement instruites aux États-Unis, doivent achever leur formation sur des fronts calmes et dans des camps. Enfin. quatre régiments d'infanterie noire, en cours de transport, seront. au fur et à mesure de leur arrivée, mis à la disposition du général Pétain, pour être rattachés à de grandes unités françaises. Le 24 avril, le général Pétain a fait connaître au général Foch qu'il estimait les 2e, 26ème et 42e divisions américaines suffisamment instruites pour pouvoir participer à la "noria" générale, comme la 1re. Il a demandé, d'autre part, que l'envoi sur le front des 32e, 3ème et 5e divisions fût hâté le plus possible. Grâce à l'appoint du tonnage britannique, la situation des transports américains va rapidement s'améliorer, dès le mois de mai. Alors que les effectifs transportés en Mars et en avril avaient été respectivement de 64 200 et 93 128 hommes, ils s'élèvent en mai à 206 287 hommes, dont 176 602 combattants, parmi lesquels 140 024 appartiennent à l'infanterie.
D'autre part, les progrès réalisés dans l'instruction des troupes aux États-Unis laissent espérer qu'on pourra bientôt tabler sur des délais moins longs entre le débarquement des unités et leur emploi sur le front. Pour aider à cette évolution, le gouvernement français décide, le 19 mai, d'envoyer aux États- Unis le général Berthelot avec mission d'examiner les conditions dans lesquelles pourraient être augmentés les moyens d'instruction mis par la France à la disposition du gouvernement fédéral.
À la fin du mois de mai, la situation des forces américaines en France est la suivante : - deux divisions (1ére et 2e), aptes à participer à des batailles, sont en Picardie, à la disposition du commandement français; - trois divisions (26ème, 32ème et 42e) sont dans les secteurs calmes sur le front du groupe d'armées de l'Est; - deux divisions ( 3ème et 5e) ont achevé leurs débarquements; - cinq divisions (4ème, 28ème, 30ème, 35ème et 82e) sont en cours de débarquement; - quatre divisions (27ème, 33ème, 78ème et 80e) sont en cours de transport; - une division de dépôt (41ème) est débarquée; - enfin, les quatre régiments d'infanterie noire ont été mis à la disposition du commandement français et complètent leur instruction .
Lors de la grande offensive de l'armée allemande en mars 1918, la gravité de la situation militaire aboutit à confier au général Ferdinand Foch le 3 avril « la direction stratégique des opérations militaires » puis le 17 avril le titre de « général en chef des armées alliées ».
Pershing mit donc à sa disposition les quatre divisions alors présentes et la première participation active de celles-ci eu lieu le 28 mai 1918 quand le 28e régiment de la 1re division fut engagé près de la petite ville de Cantigny au sud-est d'Amiens.
Cette unité prit la ville et la défendit contre sept contre-attaques allemandes, cette action contribua à montrer aux Allemands qu'ils avaient tort de voir dans ces civils en uniformes « une simple troupe d'amateurs ».
Le 31 mai 1918, lors de la seconde bataille de la Marne, la 2e division d'infanterie et des régiments de Marines renforcèrent les troupes coloniales françaises dans le secteur de Château-Thierry, elles repoussèrent les Allemands de l'autre côté de la Marne et chassèrent l'ennemi du Bois Belleau entre les 6 et 25 juin.
Le 15 juillet, le généralissime allemand Erich Ludendorff tenta, une fois encore d'arracher la victoire, cette fois en Champagne, entre Reims et l'Argonne. 85 000 Américains participèrent à la contre-offensive déclenchée dès le 18 juillet qui obligea les forces allemandes à se replier jusqu'à la Vesle.
Le 10 août 1918, Foch autorisa la constitution de la 1re Armée américaine forte de 550 000 hommes qui se virent assigner la partie du front correspondant au saillant allemand de Saint-Mihiel, au sud-est de Verdun.
En août 1918, l'armée américaine en France représente 32 divisions qui ne sont pas toutes opérationnelles. En 1917, les divisions françaises, britanniques et allemandes comptaient toutes environ 12 000 hommes. Les divisions du corps expéditionnaire comptaient environ 27 000 hommes en moyenne ; si l'on y ajoute le personnel logistique et de soutien, elles arrivaient à 40 000. L'organisation de la division du corps expéditionnaire a été décidée après une étude d'envergure considérable, comprenant des visites aux états-majors britannique et français, afin de leur demander conseil. Les alliés recommandaient ce que l'on appelait la grande division. S'ils ne l'utilisaient pas eux-mêmes, c'était qu'ils manquaient de personnel. Une autre considération était la difficulté prévisible de trouver dans les rangs américains des officiers de commandement et d'état-major en quantité suffisante pour le grand nombre d'unités qu'il allait falloir organiser, le plus souvent à partir de zéro. Si les divisions américaines avaient été de la taille de celles des alliés, il aurait fallu trouver deux fois plus d'officiers d'état-major, et ceux-ci faisaient défaut.
Le 12 septembre, cette armée, appuyée par quelques unités françaises se lança à l'assaut. En trois jours, elle fit 16 000 prisonniers et captura 440 canons en réduisant cette tête de pont.
Le 26 septembre 1918, Pershing, qui avait maintenant 1 200 000 hommes, 2 417 canons et 324 chars à sa disposition, lança ses forces entre Meuse et Argonne sur un front de 24 kilomètres, dans le cadre de la vaste offensive Meuse-Argonne lancée tout le long du front entre Verdun et Ypres. Il s'agissait pour les Américains d'aller en direction de Sedan et d'essayer de couper la ligne de chemin de fer Mézières-Metz. Il faut signaler que cette opération a mis en désordre tous les projets d'entraînement du corps expéditionnaire; des hommes enrôlés depuis seulement six semaines se trouvaient précipités sur le front.
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Re: Forces armées des États-Unis
L'armée américaine abandonne le terme d'"opérations psychologiques"
WILMINGTON, Caroline du Nord (AP) — Le principe reste le même, mais le nom change. L'armée américaine a désormais abandonné le terme d'"opérations psychologiques" ("psy ops") pour désigner les activités consistant, dans un conflit, à influencer forces adverses et populations.
Le Département de la Défense a opté pour une appellation plus neutre, "Opérations de soutien à l'information militaire", désignée par l'acronyme MISO ("Military Information Support Operations).
Ken McGraw, porte-parole du Commandement des opérations spéciales, a expliqué jeudi que le nouveau nom a été approuvé en juin par le secrétaire à la Défense Robert Gates et l'amiral Eric Olson, commandant des opérations spéciales. "Un des catalyseurs du changement est la sensibilité, à l'étranger et à l'intérieur, au terme 'opérations psychologiques', qui mène souvent à des malentendus sur la compréhension de la mission", a-t-il déclaré.
Ce changement d'appellation, a précisé un haut responsable de la défense à Washington, reflète une volonté d'abandonner une ancienne terminologie liée à la Guerre froide et à la guerre du Vietnam.
Mais sur le fond, les choses ne changent pas: il s'agit de mener, au cours d'un conflit, des opérations de communications visant un objectif précis: forces militaires et politiques adverses, populations civiles, afin de les influencer par l'intermédiaire d'émissions radio ou télévisées, ainsi que le largage de tracts -un procédé couramment utilisé. Pendant la guerre du Vietnam, par exemple, des milliers d'appels à la reddition ont ainsi été largués par l'aviation américaine, amenant quelque 200.000 combattants du Vietcong, selon les chiffres du Pentagone, à déserter.
L'armée américaine dispose d'une unité spécialisée, le 4e Groupe d'Opérations Psychologiques basé à Fort Bragg, en Caroline du Nord dans l'est des Etats-Unis.
Alfred Paddock, colonel à la retraite qui a servi au Vietnam et fut directeur des opérations psychologiques au ministère américain de la Défense de 1986 à 1988, note que le terme de "psy ops" n'a jamais été facile à expliquer, avec parfois une connotation "quelque peu malfaisante". Le cinéma et la littérature ont souvent exploité cet aspect sombre, notamment dans le film "Les chèvres du Pentagone" (2009) avec George Clooney.
Mais certains spécialistes des "psy ops", dont le colonel Paddock, n'aiment pas la nouvelle appellation de MISO, une concession au politiquement correct, selon lui.
"Opérations de soutien à l'information militaire, MISO, voilà qui n'est pas facile à prononcer", relève-t-il. "Pour les personnels des opérations psychologiques, cela rend plus difficile à expliquer ce qu'ils font, qu'ils ont toujours la capacité à mettre en oeuvre des programmes et thèmes destinés à influencer le comportement", conclut-il. AP
ll/v0002/sb
WILMINGTON, Caroline du Nord (AP) — Le principe reste le même, mais le nom change. L'armée américaine a désormais abandonné le terme d'"opérations psychologiques" ("psy ops") pour désigner les activités consistant, dans un conflit, à influencer forces adverses et populations.
Le Département de la Défense a opté pour une appellation plus neutre, "Opérations de soutien à l'information militaire", désignée par l'acronyme MISO ("Military Information Support Operations).
Ken McGraw, porte-parole du Commandement des opérations spéciales, a expliqué jeudi que le nouveau nom a été approuvé en juin par le secrétaire à la Défense Robert Gates et l'amiral Eric Olson, commandant des opérations spéciales. "Un des catalyseurs du changement est la sensibilité, à l'étranger et à l'intérieur, au terme 'opérations psychologiques', qui mène souvent à des malentendus sur la compréhension de la mission", a-t-il déclaré.
Ce changement d'appellation, a précisé un haut responsable de la défense à Washington, reflète une volonté d'abandonner une ancienne terminologie liée à la Guerre froide et à la guerre du Vietnam.
Mais sur le fond, les choses ne changent pas: il s'agit de mener, au cours d'un conflit, des opérations de communications visant un objectif précis: forces militaires et politiques adverses, populations civiles, afin de les influencer par l'intermédiaire d'émissions radio ou télévisées, ainsi que le largage de tracts -un procédé couramment utilisé. Pendant la guerre du Vietnam, par exemple, des milliers d'appels à la reddition ont ainsi été largués par l'aviation américaine, amenant quelque 200.000 combattants du Vietcong, selon les chiffres du Pentagone, à déserter.
L'armée américaine dispose d'une unité spécialisée, le 4e Groupe d'Opérations Psychologiques basé à Fort Bragg, en Caroline du Nord dans l'est des Etats-Unis.
Alfred Paddock, colonel à la retraite qui a servi au Vietnam et fut directeur des opérations psychologiques au ministère américain de la Défense de 1986 à 1988, note que le terme de "psy ops" n'a jamais été facile à expliquer, avec parfois une connotation "quelque peu malfaisante". Le cinéma et la littérature ont souvent exploité cet aspect sombre, notamment dans le film "Les chèvres du Pentagone" (2009) avec George Clooney.
Mais certains spécialistes des "psy ops", dont le colonel Paddock, n'aiment pas la nouvelle appellation de MISO, une concession au politiquement correct, selon lui.
"Opérations de soutien à l'information militaire, MISO, voilà qui n'est pas facile à prononcer", relève-t-il. "Pour les personnels des opérations psychologiques, cela rend plus difficile à expliquer ce qu'ils font, qu'ils ont toujours la capacité à mettre en oeuvre des programmes et thèmes destinés à influencer le comportement", conclut-il. AP
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Re: Forces armées des États-Unis
United States Strategic Command
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Le United States Strategic Command (STRATCOM) est l'un des dix Unified Combatant Command dépendant du Département de la Défense des États-Unis (DoD).
Le STRATCOM exerce un contrôle militaire sur l'ensemble des armes nucléaires déjà fabriquées des États-Unis. La fabrication de nouvelles armes nucléaires dépend du Département de l'Énergie des États-Unis.
C'est également un intégrateur global en charge des missions suivantes :
Opérations spatiales (Space Operations)
Missions de renseignement (Information Operations)
Integrated Missile Defense
Global Command and Control
Analyse, surveillance et reconnaissance (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance)
Frappe globale
Strategic Deterrence
Le Quartier Général est situé à Offutt Air Force Base, près de la ville de Bellevue, au sud d'Omaha dans le Nebraska.
Il dispose de quatre Joint Functional Component Commands (JFCCs) pour mener à bien les missions quotidiennes ou autres dans des domaines tels que Integrated Missile Defense, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance, Space & Global Strike and Network Warfare.
Direction
Le Général Kevin Chilton est le commandant du STRATCOM, doyen des commandants des Forces armées Joint des quatre branches.
Le général Chilton est le responsable, le gestionnaire et le défenseur des capacités stratégiques de la nation.
Ses responsabilités englobent l’intégration et la coordination des ressources nécessaires pour fournir l’information la plus précise dans les temps les plus brefs au président des États-Unis, au Secrétaire à la Défense et aux commandants des unités régionales.
Mission
Le STRATCOM combine la synergie du commandement de l’armement nucléaire américain et des missions de contrôle pour :
Opérations dans l'espace (Space operations)
Frappe globale (Global strike)
Opérations de renseignements pour le département de la défense (Defense Department information operations)
Défense globale par les missiles (Global missile defense)
Commande, contrôle, communications, ordinateurs, renseignements, surveillance et reconnaissance aérienne globales (Global command, control, communications, computers, intelligence, surveillance, and reconnaissance - C4ISR)
Cet ensemble donne au président et au secrétaire à la Défense une ressource unifiée pour une plus grande compréhension des menaces pesant sur le monde et la clé pour y faire face rapidement.
En cas de guerre nucléaire, il est chargé de mettre en œuvre le Single Integrated Operational Plan.
Organisation
Unités opérationnelles primaires
Joint Functional Component Commands l'USSTRATCOM exerce une autorité de commandement sur quatre joint functional component commands, également connues sous le sigle JFCC. Ces commandements sont responsables de la programmation et de l’exécution quotidienne des missions principales : espace et attaque globals; renseignement, surveillance et reconnaissance; guerre informatique; défense antimissile; et la mission de combattre les armes de destruction massive.
Joint Functional Component Command for Space and Global Strike (JFCC SGS) - Le commandant de la 8e Air Force est le commandant du Joint Functional Component pour l’espace et le combat global. Ce composant a son Quartier Général à Offutt Air Force Base, Nebraska, et intègre tous les éléments de la puissance militaire pour conduire, planifier et mettre en œuvre le combat global et les opérations spatiales. Pour des missions exceptionnelles, on demande au JFCC SGS de travailler en étroite collaboration avec les QG du USSTRATCOM en tant que composant leader, responsable de l’intégration et de la coordination des ressources fournies par tous les autres Joint Functional Component Commands.
Joint Information Operations Center – Le JIOC intègre les opérations de renseignements - Information Operations (IO)dans les plans militaires et les opérations dans toutes les dimensions d’un conflit. Basé à Lackland AFB, Texas, le JIOC déploie des équipes pour planifier les opérations de renseignement dans le monde entier au moment opportun pour apporter son soutien aux commandants des unités combattantes et aux task forces unifiées.
Joint Functional Component Command for Integrated Missile Defense (JFCC IMD) – Le commandant de l’US Army Space and Missile Defense Command/Army Forces Strategic Command, est également le commandant pour le JFCC IMD. Ce composant est responsable de la cohérence du Unified Command Plan de l’USSTRATCOM pour la programmation, l’intégration et la coordination des opérations de global missile defense et de support. JFCC IMD dirige les opérations quotidiennes des forces d’intervention et coordonne les activités des commandements de combat associé, les autres composants fonctionnels de l’UUSSTRATCOM et les efforts de la Missile Defense Agency.
Joint Functional Component Command for Network Warfare (JFCC NW)— Créé en janvier 2005, ce composant facilite un engagement commun avec les autres entités nationales sur le plan des réseaux de défense et de l’information défense. Il fait partie de la mission concernant les opérations d’information globale.
Joint Functional Component Command for Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (JFCC-ISR)— Le commandant du JFCC-ISR est également le directeur de la Defense Intelligence Agency. Ce composant est responsable pour la coordination de la collecte globale des renseignements à adresser au DoD. Il est la clé de voûte pour la programmation, l’exécution et l’évaluation des opérations militaires concernant les renseignements, la surveillance et la reconnaissance afin d’obtenir une prise de conscience globale de la situation.
Strategic Center for Combating Weapons of Mass Destruction – Le secrétaire à la Défense a assigné à l’USSTRATCOM la responsabilité de l’intégration et de la synchronisation des efforts du DoD pour combattre les armes de destruction massive.
En 2005, l’USSTRATCOM doit encore formaliser sa structure et tenir compte des problèmes inhérents à un tel mode de fonctionnement : bonne distribution des thèmes d’expertise, évaluation des relations accrues avec les autres départements du gouvernement US et avec les autres états.
Unités organisationnelles et de support
JTF-Global Network Operations – Basé à Arlington en Virginie le Joint Task Force-Global Network Operations (JTF-GNO) est un composant opérationnel de l’ USSTRATCOM pour la défense du réseau global d’information du DoD. Ceci est réalisé en intégrant les capacités du GNO dans les opérations de tous les ordinateurs, réseaux et systèmes du DoD.
USSTRATCOM Task Forces
USSTRATCOM fait appel à divers moyens et task forces pour l’exécution de ses missions globales :
Aerial Refueling/Tankers (Ravitaillement en vol)
Airborne Communications (communications aéroporté)
Missile mer-sol
bombardier stratégique et avions de reconnaissance
Missile balistique intercontinental
Sites de stockage des armes nucléaires
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Histoire
Le US Strategic Command fait partie d’une riche histoire qui prend en compte les deux communautés stratégique et espace, liées toutes les deux.
Le 1er juin 1992, avec la chute du mur de Berlin, le pacte de Varsovie tombé aux oubliettes, l’US Air Force abandonna le Strategic Air Command et le JSTPS prenait place dans le livre de la guerre froide.
Ce même jour, le président George H. Bush a créé un nouveau commandement unifié, le US Strategic Command. Sa mission de force de dissuasion pouvait sembler classique, mais sa structure et son rôle avaient pour objectif de prendre en compte la modification du paysage politique international.
Avec le USSTRATCOM, pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, la programmation, le ciblage, et les ressources en hommes en temps de guerre des forces stratégiques étaient sous le contrôle d’un unique commandant tandis que la formation de base et la maintenance étaient dévolues aux services – l’Air Force et la Navy.
Au détour du siècle, le commandement était conscient que le futur poserait des défis, à la fois différents et plus importants que ceux de 1992 quand l’USSTRATCOM était créé pour assurer la stabilité de l’après-guerre froide. Les évènements du 11 septembre 2001 ont amplement prouvé que la nation avait besoin d’un nouvel axe stratégique.
L’apparition de menaces globales transnationales et d’acteurs non étatiques comme les organisations terroristes transfrontalières avec des ramifications avec d’autres organisations opposées aux intérêts des États-Unis, demandait une approche plus intégrée de la défense de la nation. Le 11 septembre illustrait le besoin d’accroître le commandement national et la maîtrise du contrôle.
Dans le même temps, la stratégie nucléaire de la nation était en train d’être remaniée. Alors que les armes nucléaires jouent un rôle essentiel pour la défense nationale, que les missiles balistiques intercontinentaux (lancés à partir de sous-marins ou de bases terrestres) ainsi que les bombardiers stratégiques continuaient d’assurer la force de dissuasion, le président et le secrétaire à la défense demandaient une gamme plus étendue d’options militaires stratégiques incluant des options non nucléaires.
La Nuclear Posture Review de 2002, plutôt que de rester cantonnée à une stratégie fondée sur une réponse uniquement nucléaire, élargissait la force de frappe nucléaire à des options d’attaques non nucléaires, de défense active et passive, assurées par un commandement et des ressources dans les infrastructures de contrôle, l’espionnage et une programmation adaptée et réactive.
Peu de temps après une réunion entre le président George W. Bush et le président russe Vladimir Poutine à Moscou en mai 2002, s’est tenu un sommet au cours duquel fut signé un traité promettant, pour chaque pays, une réduction bilatérale de 1700 à 2200 armes nucléaires stratégiques à l’horizon 2012.
Le 26 juin 2002, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld annonçait que le US Space Command fusionnerait avec le USSTRATCOM dans le cadre de la transformation des forces armées US en forces de combat du XXIe siècle.
Dans le cadre du plan de commandement unifié, le président George W. Bush retira la mission Espace de l’USSPACECOM et nomma l’amiral James Ellis, commandant du nouveau commandement unifié, le United States Strategic Command basé à Offutt.
Le USSTRATCOM fut opérationnel le 1er octobre 2002. La fusion accroissait l’efficacité de la frappe et accélérait le recueil d’informations nécessaires aux prises de décisions stratégiques. Le nouveau commandement était responsable, à la fois, de la veille et de la défense d’une attaque de missiles de longue portée.
Le président George W. Bush a signé l’avenant numéro 2 au Unified Command Plan, le 10 janvier 2003 et a assigné à l’USSTRATCOM quatre nouvelles responsabilités :
Attaque globale
Intégration de la défense antimissiles
Department of Defense Information Operations
C4ISR pour Command, Control, Communications, Computers (ordinateurs), Intelligence (renseignement militaire), Surveillance and Reconnaissance.
Cette combinaison de rôles, capacités et autorités sous un commandement unifié unique a apporté de nouvelles opportunités dans la sphère stratégique.
La réorganisation du commandement a également permis une plus grande centralisation du commandement et du contrôle des actifs nationaux relatifs à l’espace, ceux-ci étant représentés dans l’USSTRATCOM dans leur quasi-exhaustivité. De ce fait, les compétences du personnel du commandement se sont élargies pour inclure plus de soldats de l’US Army et des Marines dans leur rôle de support dans la totalité de la gamme des opérations militaires.
Le nouveau commandement met en place un commandant unique, avec une perspective globale, en appui au président, ceci par une meilleure collecte d’informations, d’évaluations et de programmation, dans le but d’accroître la prise de conscience pour des décisions stratégiques par le président et le secrétaire à la Défense.
Commandants
Amiral James O. Ellis, Jr., US Navy (2002-2004)
Général James E. Cartwright, US Marine Corps (2004-2007)
Général Kevin P. Chilton, US Air Force (2007-)
Wikipedia
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Le United States Strategic Command (STRATCOM) est l'un des dix Unified Combatant Command dépendant du Département de la Défense des États-Unis (DoD).
Le STRATCOM exerce un contrôle militaire sur l'ensemble des armes nucléaires déjà fabriquées des États-Unis. La fabrication de nouvelles armes nucléaires dépend du Département de l'Énergie des États-Unis.
C'est également un intégrateur global en charge des missions suivantes :
Opérations spatiales (Space Operations)
Missions de renseignement (Information Operations)
Integrated Missile Defense
Global Command and Control
Analyse, surveillance et reconnaissance (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance)
Frappe globale
Strategic Deterrence
Le Quartier Général est situé à Offutt Air Force Base, près de la ville de Bellevue, au sud d'Omaha dans le Nebraska.
Il dispose de quatre Joint Functional Component Commands (JFCCs) pour mener à bien les missions quotidiennes ou autres dans des domaines tels que Integrated Missile Defense, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance, Space & Global Strike and Network Warfare.
Direction
Le Général Kevin Chilton est le commandant du STRATCOM, doyen des commandants des Forces armées Joint des quatre branches.
Le général Chilton est le responsable, le gestionnaire et le défenseur des capacités stratégiques de la nation.
Ses responsabilités englobent l’intégration et la coordination des ressources nécessaires pour fournir l’information la plus précise dans les temps les plus brefs au président des États-Unis, au Secrétaire à la Défense et aux commandants des unités régionales.
Mission
Le STRATCOM combine la synergie du commandement de l’armement nucléaire américain et des missions de contrôle pour :
Opérations dans l'espace (Space operations)
Frappe globale (Global strike)
Opérations de renseignements pour le département de la défense (Defense Department information operations)
Défense globale par les missiles (Global missile defense)
Commande, contrôle, communications, ordinateurs, renseignements, surveillance et reconnaissance aérienne globales (Global command, control, communications, computers, intelligence, surveillance, and reconnaissance - C4ISR)
Cet ensemble donne au président et au secrétaire à la Défense une ressource unifiée pour une plus grande compréhension des menaces pesant sur le monde et la clé pour y faire face rapidement.
En cas de guerre nucléaire, il est chargé de mettre en œuvre le Single Integrated Operational Plan.
Organisation
Unités opérationnelles primaires
Joint Functional Component Commands l'USSTRATCOM exerce une autorité de commandement sur quatre joint functional component commands, également connues sous le sigle JFCC. Ces commandements sont responsables de la programmation et de l’exécution quotidienne des missions principales : espace et attaque globals; renseignement, surveillance et reconnaissance; guerre informatique; défense antimissile; et la mission de combattre les armes de destruction massive.
Joint Functional Component Command for Space and Global Strike (JFCC SGS) - Le commandant de la 8e Air Force est le commandant du Joint Functional Component pour l’espace et le combat global. Ce composant a son Quartier Général à Offutt Air Force Base, Nebraska, et intègre tous les éléments de la puissance militaire pour conduire, planifier et mettre en œuvre le combat global et les opérations spatiales. Pour des missions exceptionnelles, on demande au JFCC SGS de travailler en étroite collaboration avec les QG du USSTRATCOM en tant que composant leader, responsable de l’intégration et de la coordination des ressources fournies par tous les autres Joint Functional Component Commands.
Joint Information Operations Center – Le JIOC intègre les opérations de renseignements - Information Operations (IO)dans les plans militaires et les opérations dans toutes les dimensions d’un conflit. Basé à Lackland AFB, Texas, le JIOC déploie des équipes pour planifier les opérations de renseignement dans le monde entier au moment opportun pour apporter son soutien aux commandants des unités combattantes et aux task forces unifiées.
Joint Functional Component Command for Integrated Missile Defense (JFCC IMD) – Le commandant de l’US Army Space and Missile Defense Command/Army Forces Strategic Command, est également le commandant pour le JFCC IMD. Ce composant est responsable de la cohérence du Unified Command Plan de l’USSTRATCOM pour la programmation, l’intégration et la coordination des opérations de global missile defense et de support. JFCC IMD dirige les opérations quotidiennes des forces d’intervention et coordonne les activités des commandements de combat associé, les autres composants fonctionnels de l’UUSSTRATCOM et les efforts de la Missile Defense Agency.
Joint Functional Component Command for Network Warfare (JFCC NW)— Créé en janvier 2005, ce composant facilite un engagement commun avec les autres entités nationales sur le plan des réseaux de défense et de l’information défense. Il fait partie de la mission concernant les opérations d’information globale.
Joint Functional Component Command for Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (JFCC-ISR)— Le commandant du JFCC-ISR est également le directeur de la Defense Intelligence Agency. Ce composant est responsable pour la coordination de la collecte globale des renseignements à adresser au DoD. Il est la clé de voûte pour la programmation, l’exécution et l’évaluation des opérations militaires concernant les renseignements, la surveillance et la reconnaissance afin d’obtenir une prise de conscience globale de la situation.
Strategic Center for Combating Weapons of Mass Destruction – Le secrétaire à la Défense a assigné à l’USSTRATCOM la responsabilité de l’intégration et de la synchronisation des efforts du DoD pour combattre les armes de destruction massive.
En 2005, l’USSTRATCOM doit encore formaliser sa structure et tenir compte des problèmes inhérents à un tel mode de fonctionnement : bonne distribution des thèmes d’expertise, évaluation des relations accrues avec les autres départements du gouvernement US et avec les autres états.
Unités organisationnelles et de support
JTF-Global Network Operations – Basé à Arlington en Virginie le Joint Task Force-Global Network Operations (JTF-GNO) est un composant opérationnel de l’ USSTRATCOM pour la défense du réseau global d’information du DoD. Ceci est réalisé en intégrant les capacités du GNO dans les opérations de tous les ordinateurs, réseaux et systèmes du DoD.
USSTRATCOM Task Forces
USSTRATCOM fait appel à divers moyens et task forces pour l’exécution de ses missions globales :
Aerial Refueling/Tankers (Ravitaillement en vol)
Airborne Communications (communications aéroporté)
Missile mer-sol
bombardier stratégique et avions de reconnaissance
Missile balistique intercontinental
Sites de stockage des armes nucléaires
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Selon la Federation of American Scientists dans un document paru en novembre 2006, les armes nucléaires sont stockées à cette date dans un nombre relativement réduit d'installations aux États-Unis et dans quelques bases européennes de l'OTAN[1] :
United States Navy :
Naval Base Kitsap, (prés de Bangor dans l'État de Washington (47°43′14″N 122°42′47″O / 47.72056, -122.71306) - 8 SNLE classe Ohio -
Naval Submarine Base Kings Bay, (État de Géorgie) (30°47′28″N 81°32′13″O / 30.79111, -81.53694) - 6 SNLE classe Ohio -
United States Air Force :
Barksdale Air Force Base, Louisiane (32°30′07″N 93°39′46″O / 32.50194, -93.66278) - Bombardiers stratégiques B-52H
Minot Air Force Base, Dakota du Nord (48°24′55″N 101°21′27″O / 48.41528, -101.3575) - Bombardiers stratégiques B-52H ; 150 ICBM LGM-30G Minuteman III
Malmstrom Air Force Base, Montana (47°30′31″N 111°12′20″O / 47.50861, -111.20556 - 150 ICBM LGM-30G Minuteman III
Nellis Air Force Base, Nevada (36°14′10″N 115°02′03″O / 36.23611, -115.03417 ) - Dépôts d'armes
Kirtland Air Force Base, Nouveau-Mexique (35°2′25″N 106°36′33″O / 35.04028, -106.60917 - Dépôts d'armes
Francis E. Warren Air Force Base, Wyoming (41°07′59″N 104°52′1″O / 41.13306, -104.86694); - 150 ICBM LGM-30G Minuteman III
Whiteman Air Force Base, Missouri (38°43.49′N 93°32.52′W / 38.72483, -93.542) - 20 bombardiers stratégiques Northrop B-2 Spirit
Usine de démantèlement :
Pantex, Texas (35°18′42″N 101°33′35″O / 35.31167, -101.55972)
Histoire
Le US Strategic Command fait partie d’une riche histoire qui prend en compte les deux communautés stratégique et espace, liées toutes les deux.
Le 1er juin 1992, avec la chute du mur de Berlin, le pacte de Varsovie tombé aux oubliettes, l’US Air Force abandonna le Strategic Air Command et le JSTPS prenait place dans le livre de la guerre froide.
Ce même jour, le président George H. Bush a créé un nouveau commandement unifié, le US Strategic Command. Sa mission de force de dissuasion pouvait sembler classique, mais sa structure et son rôle avaient pour objectif de prendre en compte la modification du paysage politique international.
Avec le USSTRATCOM, pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, la programmation, le ciblage, et les ressources en hommes en temps de guerre des forces stratégiques étaient sous le contrôle d’un unique commandant tandis que la formation de base et la maintenance étaient dévolues aux services – l’Air Force et la Navy.
Au détour du siècle, le commandement était conscient que le futur poserait des défis, à la fois différents et plus importants que ceux de 1992 quand l’USSTRATCOM était créé pour assurer la stabilité de l’après-guerre froide. Les évènements du 11 septembre 2001 ont amplement prouvé que la nation avait besoin d’un nouvel axe stratégique.
L’apparition de menaces globales transnationales et d’acteurs non étatiques comme les organisations terroristes transfrontalières avec des ramifications avec d’autres organisations opposées aux intérêts des États-Unis, demandait une approche plus intégrée de la défense de la nation. Le 11 septembre illustrait le besoin d’accroître le commandement national et la maîtrise du contrôle.
Dans le même temps, la stratégie nucléaire de la nation était en train d’être remaniée. Alors que les armes nucléaires jouent un rôle essentiel pour la défense nationale, que les missiles balistiques intercontinentaux (lancés à partir de sous-marins ou de bases terrestres) ainsi que les bombardiers stratégiques continuaient d’assurer la force de dissuasion, le président et le secrétaire à la défense demandaient une gamme plus étendue d’options militaires stratégiques incluant des options non nucléaires.
La Nuclear Posture Review de 2002, plutôt que de rester cantonnée à une stratégie fondée sur une réponse uniquement nucléaire, élargissait la force de frappe nucléaire à des options d’attaques non nucléaires, de défense active et passive, assurées par un commandement et des ressources dans les infrastructures de contrôle, l’espionnage et une programmation adaptée et réactive.
Peu de temps après une réunion entre le président George W. Bush et le président russe Vladimir Poutine à Moscou en mai 2002, s’est tenu un sommet au cours duquel fut signé un traité promettant, pour chaque pays, une réduction bilatérale de 1700 à 2200 armes nucléaires stratégiques à l’horizon 2012.
Le 26 juin 2002, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld annonçait que le US Space Command fusionnerait avec le USSTRATCOM dans le cadre de la transformation des forces armées US en forces de combat du XXIe siècle.
Dans le cadre du plan de commandement unifié, le président George W. Bush retira la mission Espace de l’USSPACECOM et nomma l’amiral James Ellis, commandant du nouveau commandement unifié, le United States Strategic Command basé à Offutt.
Le USSTRATCOM fut opérationnel le 1er octobre 2002. La fusion accroissait l’efficacité de la frappe et accélérait le recueil d’informations nécessaires aux prises de décisions stratégiques. Le nouveau commandement était responsable, à la fois, de la veille et de la défense d’une attaque de missiles de longue portée.
Le président George W. Bush a signé l’avenant numéro 2 au Unified Command Plan, le 10 janvier 2003 et a assigné à l’USSTRATCOM quatre nouvelles responsabilités :
Attaque globale
Intégration de la défense antimissiles
Department of Defense Information Operations
C4ISR pour Command, Control, Communications, Computers (ordinateurs), Intelligence (renseignement militaire), Surveillance and Reconnaissance.
Cette combinaison de rôles, capacités et autorités sous un commandement unifié unique a apporté de nouvelles opportunités dans la sphère stratégique.
La réorganisation du commandement a également permis une plus grande centralisation du commandement et du contrôle des actifs nationaux relatifs à l’espace, ceux-ci étant représentés dans l’USSTRATCOM dans leur quasi-exhaustivité. De ce fait, les compétences du personnel du commandement se sont élargies pour inclure plus de soldats de l’US Army et des Marines dans leur rôle de support dans la totalité de la gamme des opérations militaires.
Le nouveau commandement met en place un commandant unique, avec une perspective globale, en appui au président, ceci par une meilleure collecte d’informations, d’évaluations et de programmation, dans le but d’accroître la prise de conscience pour des décisions stratégiques par le président et le secrétaire à la Défense.
Commandants
Amiral James O. Ellis, Jr., US Navy (2002-2004)
Général James E. Cartwright, US Marine Corps (2004-2007)
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Re: Forces armées des États-Unis
je vous invite à bien regarder cette vidéo en cliquant sur le lien
https://www.dailymotion.com/video/x62zus_le-vrai-visage-de-l-arme-fanatique_news
https://www.dailymotion.com/video/x62zus_le-vrai-visage-de-l-arme-fanatique_news
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Re: Forces armées des États-Unis
Un général épinglé pour des soupçons de manipulations en Afghanistan
WASHINGTON (AFP) - 25.02.2011 00:03
Un général américain en Afghanistan aurait cru bon d'utiliser la manipulation psychologique pour obtenir plus de fonds auprès d'élus pour cette guerre impopulaire, provoquant l'ouverture d'une enquête sur ce scandale révélé jeudi par le magazine Rolling Stone.
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Un général américain en Afghanistan aurait cru bon d'utiliser la manipulation psychologique pour obtenir plus de fonds auprès d'élus pour cette guerre impopulaire, provoquant l'ouverture d'une enquête sur ce scandale révélé jeudi par le magazine Rolling Stone.
Dans cette affaire digne d'un mauvais polar, à mi-chemin entre la science fiction et le trafic d'influence, l'armée américaine aurait cherché à utiliser illégalement les services de psychologues pour influencer élus et responsables étrangers.
Le but était d'obtenir plus de troupes et de fonds pour l'Afghanistan, notamment des formateurs pour les forces afghanes.
Le journal accuse le général de corps d'armée (trois étoiles) William Caldwell, responsable de la formation des troupes afghanes, d'avoir fait pression en 2010 sur une cellule de "psy-ops", des militaires chargés d'influencer le comportement de l'ennemi par le biais de la propagande.
Le haut-gradé aurait exigé de cette cellule qu'elle se concentre sur les personnalités en visite en Afghanistan.
Le principal mobile du général, selon le magazine, aurait été la promotion de sa propre carrière. Les membres de la cellule avaient d'ailleurs surnommé leur mission "opération quatre étoiles", précise l'article.
Le général David Petraeus, commandant de forces américaines en Afghanistan va ordonner une enquête sur l'affaire, a assuré jeudi le colonel David Lapan porte-parole du Pentagone. L'enquête devra déterminer "ce qui s'est passé et le cas échéant ce qui a été fait de façon impropre ou illégale".
Goeff Morrell, porte-parole du secrétaire à la Défense Robert Gates a affirmé jeudi dans un communiqué que son patron "est au courant des allégations de l'article de Rolling Stone" et "soutient pleinement la décision du général Petraeus d'enquêter avant de tirer des conclusions".
Parmi les personnalités ciblées dans l'affaire figurent le sénateur John McCain, ses collègues Joe Lieberman, Jack Reed, Al Franken et Carl Levin. Rolling Stone cite aussi le chef d'état-major interarmées Mike Mullen, le ministre allemand de l'Intérieur, l'ambassadeur tchèque en Afghanistan.
Le journal s'appuie sur des déclarations du colonel Michael Holmes, chef de la cellule en question. "Mon travail de +psy-op+ est de jouer avec le cerveau des gens, afin d'amener l'ennemi à agir comme nous le souhaitons. Je n'ai pas le droit de faire ça aux nôtres. Si on me demande d'utiliser ces capacités sur des sénateurs ou des représentants, on franchit la ligne rouge", a-t-il déclaré.
Son supérieur hiérarchique lui aurait demandé de réunir des dossiers sur les visiteurs pour connaître "les points sensibles sur lesquels nous pourrions agir afin d'obtenir plus de fonds". "Comment peut-on obtenir de ces types qu'ils nous envoient plus de monde? Que dois-je leur enfoncer dans le crâne?", aurait demandé le chef d'état major du général Caldwell.
L'article précise que le général Caldwell a demandé en janvier à l'administration deux milliards de dollars pour l'entraînement de 70.000 membres des forces de l'ordre afghanes. Cette stratégie a été vivement soutenue par le sénateur Levin, président de la commission de la Défense.
Dans un communiqué jeudi, M. Levin a rappelé qu'il était un partisan de longue date d'une augmentation des forces armées afghanes et qu'il n'avait pas "besoin d'être convaincu".
Le magazine Rolling Stone avait publié en juin 2010 une interview du général Stanley McChrystal, alors commandant des forces internationales en Afghanistan, dans laquelle ce dernier critiquait l'administration Obama. Le général avait été contraint à démissionner.
http://www.tv5.org
WASHINGTON (AFP) - 25.02.2011 00:03
Un général américain en Afghanistan aurait cru bon d'utiliser la manipulation psychologique pour obtenir plus de fonds auprès d'élus pour cette guerre impopulaire, provoquant l'ouverture d'une enquête sur ce scandale révélé jeudi par le magazine Rolling Stone.
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Un général américain en Afghanistan aurait cru bon d'utiliser la manipulation psychologique pour obtenir plus de fonds auprès d'élus pour cette guerre impopulaire, provoquant l'ouverture d'une enquête sur ce scandale révélé jeudi par le magazine Rolling Stone.
Dans cette affaire digne d'un mauvais polar, à mi-chemin entre la science fiction et le trafic d'influence, l'armée américaine aurait cherché à utiliser illégalement les services de psychologues pour influencer élus et responsables étrangers.
Le but était d'obtenir plus de troupes et de fonds pour l'Afghanistan, notamment des formateurs pour les forces afghanes.
Le journal accuse le général de corps d'armée (trois étoiles) William Caldwell, responsable de la formation des troupes afghanes, d'avoir fait pression en 2010 sur une cellule de "psy-ops", des militaires chargés d'influencer le comportement de l'ennemi par le biais de la propagande.
Le haut-gradé aurait exigé de cette cellule qu'elle se concentre sur les personnalités en visite en Afghanistan.
Le principal mobile du général, selon le magazine, aurait été la promotion de sa propre carrière. Les membres de la cellule avaient d'ailleurs surnommé leur mission "opération quatre étoiles", précise l'article.
Le général David Petraeus, commandant de forces américaines en Afghanistan va ordonner une enquête sur l'affaire, a assuré jeudi le colonel David Lapan porte-parole du Pentagone. L'enquête devra déterminer "ce qui s'est passé et le cas échéant ce qui a été fait de façon impropre ou illégale".
Goeff Morrell, porte-parole du secrétaire à la Défense Robert Gates a affirmé jeudi dans un communiqué que son patron "est au courant des allégations de l'article de Rolling Stone" et "soutient pleinement la décision du général Petraeus d'enquêter avant de tirer des conclusions".
Parmi les personnalités ciblées dans l'affaire figurent le sénateur John McCain, ses collègues Joe Lieberman, Jack Reed, Al Franken et Carl Levin. Rolling Stone cite aussi le chef d'état-major interarmées Mike Mullen, le ministre allemand de l'Intérieur, l'ambassadeur tchèque en Afghanistan.
Le journal s'appuie sur des déclarations du colonel Michael Holmes, chef de la cellule en question. "Mon travail de +psy-op+ est de jouer avec le cerveau des gens, afin d'amener l'ennemi à agir comme nous le souhaitons. Je n'ai pas le droit de faire ça aux nôtres. Si on me demande d'utiliser ces capacités sur des sénateurs ou des représentants, on franchit la ligne rouge", a-t-il déclaré.
Son supérieur hiérarchique lui aurait demandé de réunir des dossiers sur les visiteurs pour connaître "les points sensibles sur lesquels nous pourrions agir afin d'obtenir plus de fonds". "Comment peut-on obtenir de ces types qu'ils nous envoient plus de monde? Que dois-je leur enfoncer dans le crâne?", aurait demandé le chef d'état major du général Caldwell.
L'article précise que le général Caldwell a demandé en janvier à l'administration deux milliards de dollars pour l'entraînement de 70.000 membres des forces de l'ordre afghanes. Cette stratégie a été vivement soutenue par le sénateur Levin, président de la commission de la Défense.
Dans un communiqué jeudi, M. Levin a rappelé qu'il était un partisan de longue date d'une augmentation des forces armées afghanes et qu'il n'avait pas "besoin d'être convaincu".
Le magazine Rolling Stone avait publié en juin 2010 une interview du général Stanley McChrystal, alors commandant des forces internationales en Afghanistan, dans laquelle ce dernier critiquait l'administration Obama. Le général avait été contraint à démissionner.
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Re: Forces armées des États-Unis
L’armée américaine se prépare
Lundi 28 février par http://dna-algerie.com
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Re: Forces armées des États-Unis
Les Etats-Unis déploient des marines en Méditerranée.
Le secrétaire d'Etat à la Défense, Robert Gates, a confirmé le 1er mars que l'USS Keasarge, avec des centaine de marines à bord, s'apprêtait à passer le détroit de Suez.
Le porte-hélicoptères et les deux autres navires qui l'accompagnent se trouvaient en mer Rouge et vont donc être redéployés au large de la Libye, en Méditerranée. Une flotte qui pourra apporter un soutien tant humanitaire que militaire. Parmi les autres mesures envisagées contre la Libye, une zone d'exclusion aérienne, mais pour le moment, cette suggestion, tout comme l'éventualité d'une intervention militaire, ne remportent pas l'adhésion de la communauté internationale, alors que l'administration Obama accentue ses pressions pour pousser Mouammar Kadhafi à lâcher le pouvoir.
Robert Gates le reconnaît, il n'y a pas de consensus, au sein de l'OTAN, en faveur d'une intervention militaire. Le secrétaire d'Etat américain à la Défense ajoute que la résolution adoptée le 26 féfrier par le Conseil de Sécurité de l'ONU ne contient, elle non plus, aucun mandat, pour une éventuelle opération armée en Libye.
Même la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne reste très hypothétique. Elle est compliquée à réaliser et lourde de conséquences, reconnait Robert Gates.
Les Etats-Unis sont, par ailleurs, favorables à ce qu'une nouvelle enquête soit menée sur le rôle de Mouammar Kadhafi dans l'attentat de Lockerbie. L'ex-ministre libyen de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, affirme avoir la preuve que le dirigeant a personnellement ordonné l'attentat qui avait fait 270 morts en Ecosse, en 1988. La secrétaire d'Etat américaine a accepté la demande formulée par les représentants qu'une enquête soit donc ouverte.
Hillary Clinton souligne l'importance des enjeux en cours : « Dans les années à venir, la Libye pourrait devenir une démocratie pacifique ou s'enfoncer dans une guerre civile prolongée » et sombrer dans le chaos, a déclaré la chef de la diplomatie américaine ce mercredi.
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Le secrétaire d'Etat à la Défense, Robert Gates, a confirmé le 1er mars que l'USS Keasarge, avec des centaine de marines à bord, s'apprêtait à passer le détroit de Suez.
Le porte-hélicoptères et les deux autres navires qui l'accompagnent se trouvaient en mer Rouge et vont donc être redéployés au large de la Libye, en Méditerranée. Une flotte qui pourra apporter un soutien tant humanitaire que militaire. Parmi les autres mesures envisagées contre la Libye, une zone d'exclusion aérienne, mais pour le moment, cette suggestion, tout comme l'éventualité d'une intervention militaire, ne remportent pas l'adhésion de la communauté internationale, alors que l'administration Obama accentue ses pressions pour pousser Mouammar Kadhafi à lâcher le pouvoir.
Robert Gates le reconnaît, il n'y a pas de consensus, au sein de l'OTAN, en faveur d'une intervention militaire. Le secrétaire d'Etat américain à la Défense ajoute que la résolution adoptée le 26 féfrier par le Conseil de Sécurité de l'ONU ne contient, elle non plus, aucun mandat, pour une éventuelle opération armée en Libye.
Même la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne reste très hypothétique. Elle est compliquée à réaliser et lourde de conséquences, reconnait Robert Gates.
Les Etats-Unis sont, par ailleurs, favorables à ce qu'une nouvelle enquête soit menée sur le rôle de Mouammar Kadhafi dans l'attentat de Lockerbie. L'ex-ministre libyen de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, affirme avoir la preuve que le dirigeant a personnellement ordonné l'attentat qui avait fait 270 morts en Ecosse, en 1988. La secrétaire d'Etat américaine a accepté la demande formulée par les représentants qu'une enquête soit donc ouverte.
Hillary Clinton souligne l'importance des enjeux en cours : « Dans les années à venir, la Libye pourrait devenir une démocratie pacifique ou s'enfoncer dans une guerre civile prolongée » et sombrer dans le chaos, a déclaré la chef de la diplomatie américaine ce mercredi.
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Re: Forces armées des États-Unis
U2 en mission au Japon
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Suite au séisme de magnitude 8,9 sur l’échelle de Richter et au raz-de-marée qui ont dévasté le nord du Japon, le 11 mars, les Etats-Unis ont mobilisé des moyens militaires pour venir en aide à leur allié nippon.
Ainsi, 8 navires de l’US Navy, dont le porte-avions Ronald Reagan, ont été mobilisés ce 14 mars pour prendre part aux opérations de secours et cinq autres bâtiments sont en route pour renforcer ce dispositif. Cela n’est pas sans risque car 17 membres d’équipage d’hélicoptères ont été « faiblement » exposés aux émanations radioactives provenant de la central de Fukushima Dai-Ichi, aux prises avec un incident nucléaire inédit causé par la conjonction du tremblement de terre et du tsunami.
Une partie des 38.000 militaires américains basés à Okinawa ont été déployés dans la zone sinistrés, afin d’épauler leurs homologues japonais dans les opérations de secours. Au total, ce sont 40% des effectifs des forces d’autodéfense japonaises – soit 100.000 soldats – qui sont mobilisés pour venir en aide aux populations touchées.
Pour évaluer l’étendue des dégâts et faciliter les opérations de recherche, l’armée américaine a également mobilisé des drones RQ-4 Global Hawk du 3ème détachement du 9th Operations Group, actuellement stationné sur l’île de Guam, ainsi qu’un avion espion U2 du 5th Reconnaissance Squadron, lequel a décollé de la base d’Osan, en Corée du Sud.
Le choix de ce vététan de la guerre froidre permet d’avoir une vision synoptique, c’est à dire une vue générale de la situation, grâce à ses caméras haute-résolution et autres capteurs embarqués. Après sa mission de reconnaissance, les pellicules sont ensuite envoyées à la base de Beale, en Californie, pour y être analysées.
« La large collection synoptique d’une grande partie des terres et du littoral est d’une grande utilité pour les décideurs » a ainsi déclaré le lieutenant-colonel Thomas Spencer, sur le site de l’US Air Force. « Cela les aidera à déterminer l’étendue des dégâts que le séisme et le tsunami ont laissé » a-t-il ajouté.
Un vol à bord d’un U2 n’est pas une mince affaire. Il faut au moins 12 heures de planification et de préparation pour élaborer le plan de vol et rendre l’avion disponible. A cela s’ajoute le temps nécessaire pour que le pilote de l’appareil se mette en condition. Etant donné qu’il va évoluer à des altitudes élevées, de l’ordre de 70.000 pieds, il doit revêtir une combinaison pressurisée, à l’image de celle portée par les astronautes.
Les premiers U2 ont été mis en service au sein de l’US Air Force à la fin des années 1950 afin d’espionner l’arsenal nucléaire soviétique à l’époque. Et ses débuts furent plutôt manqués étant donné que l’armée Rouge capturèrent Gary Powers, qui avait été chargé par la CIA de survoler les villes de Sverdlosk et Plesetsk, après avoir abattu son avion. Le pilote américain avait ensuite été « échangé » contre l’espion du KGB Rudolf Abel, quelques mois plus tard. Et le groupe irlandais U2 a choisi de s’appeler ainsi grâce à cet épisode de la guerre froide.
Mais cet avion a eu l’occasion de redorer son blason en permettant la découverte des missiles soviétiques déployés à Cuba, en 1962 et réalisant plus de 260 missions lors de la guerre du Golfe de 1991. Et alors que la guerre froide est désormais terminée, le U2 a continué de rendre d’éminents services, au point que sa mise en retraite, programmée en 2006, a été repoussée jusqu’en 2013.
Actuellement, les U2 sont sollicités en Afghanistan. Grâce à leurs exceptionnelles capacités optiques et autres capteurs, ils peuvent détecter les engins explosifs improvisés ont été cachés, tout simplement en repérant les endroits où la terre a été fraîchement remuée. Lors de l’offensive anglo-américaine contre les bastions taliban de Marjah et Nad-e-Ali, dans le sud afghan, en février 2010, ils ont permis, selon le New York Times, de mettre au jour au moins 150 bombes artisanales.
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Suite au séisme de magnitude 8,9 sur l’échelle de Richter et au raz-de-marée qui ont dévasté le nord du Japon, le 11 mars, les Etats-Unis ont mobilisé des moyens militaires pour venir en aide à leur allié nippon.
Ainsi, 8 navires de l’US Navy, dont le porte-avions Ronald Reagan, ont été mobilisés ce 14 mars pour prendre part aux opérations de secours et cinq autres bâtiments sont en route pour renforcer ce dispositif. Cela n’est pas sans risque car 17 membres d’équipage d’hélicoptères ont été « faiblement » exposés aux émanations radioactives provenant de la central de Fukushima Dai-Ichi, aux prises avec un incident nucléaire inédit causé par la conjonction du tremblement de terre et du tsunami.
Une partie des 38.000 militaires américains basés à Okinawa ont été déployés dans la zone sinistrés, afin d’épauler leurs homologues japonais dans les opérations de secours. Au total, ce sont 40% des effectifs des forces d’autodéfense japonaises – soit 100.000 soldats – qui sont mobilisés pour venir en aide aux populations touchées.
Pour évaluer l’étendue des dégâts et faciliter les opérations de recherche, l’armée américaine a également mobilisé des drones RQ-4 Global Hawk du 3ème détachement du 9th Operations Group, actuellement stationné sur l’île de Guam, ainsi qu’un avion espion U2 du 5th Reconnaissance Squadron, lequel a décollé de la base d’Osan, en Corée du Sud.
Le choix de ce vététan de la guerre froidre permet d’avoir une vision synoptique, c’est à dire une vue générale de la situation, grâce à ses caméras haute-résolution et autres capteurs embarqués. Après sa mission de reconnaissance, les pellicules sont ensuite envoyées à la base de Beale, en Californie, pour y être analysées.
« La large collection synoptique d’une grande partie des terres et du littoral est d’une grande utilité pour les décideurs » a ainsi déclaré le lieutenant-colonel Thomas Spencer, sur le site de l’US Air Force. « Cela les aidera à déterminer l’étendue des dégâts que le séisme et le tsunami ont laissé » a-t-il ajouté.
Un vol à bord d’un U2 n’est pas une mince affaire. Il faut au moins 12 heures de planification et de préparation pour élaborer le plan de vol et rendre l’avion disponible. A cela s’ajoute le temps nécessaire pour que le pilote de l’appareil se mette en condition. Etant donné qu’il va évoluer à des altitudes élevées, de l’ordre de 70.000 pieds, il doit revêtir une combinaison pressurisée, à l’image de celle portée par les astronautes.
Les premiers U2 ont été mis en service au sein de l’US Air Force à la fin des années 1950 afin d’espionner l’arsenal nucléaire soviétique à l’époque. Et ses débuts furent plutôt manqués étant donné que l’armée Rouge capturèrent Gary Powers, qui avait été chargé par la CIA de survoler les villes de Sverdlosk et Plesetsk, après avoir abattu son avion. Le pilote américain avait ensuite été « échangé » contre l’espion du KGB Rudolf Abel, quelques mois plus tard. Et le groupe irlandais U2 a choisi de s’appeler ainsi grâce à cet épisode de la guerre froide.
Mais cet avion a eu l’occasion de redorer son blason en permettant la découverte des missiles soviétiques déployés à Cuba, en 1962 et réalisant plus de 260 missions lors de la guerre du Golfe de 1991. Et alors que la guerre froide est désormais terminée, le U2 a continué de rendre d’éminents services, au point que sa mise en retraite, programmée en 2006, a été repoussée jusqu’en 2013.
Actuellement, les U2 sont sollicités en Afghanistan. Grâce à leurs exceptionnelles capacités optiques et autres capteurs, ils peuvent détecter les engins explosifs improvisés ont été cachés, tout simplement en repérant les endroits où la terre a été fraîchement remuée. Lors de l’offensive anglo-américaine contre les bastions taliban de Marjah et Nad-e-Ali, dans le sud afghan, en février 2010, ils ont permis, selon le New York Times, de mettre au jour au moins 150 bombes artisanales.
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Re: Forces armées des États-Unis
Le général Dempsey sera le prochain chef d’état-major de l’armée américaine
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Le général Martin Dempsey ne sera pas resté longtemps dans le fauteuil de chef d’état-major de l’US Army (les forces terrestres américaines, ndlr). Un mois et demi après avoir pris ses fonctions lors d’une prise d’armes à Fort Myer, il vient d’être nommé au sommet de l’armée de américaine par le président Barack Obama, afin de remplacer l’amiral Mike Muellen, qui quittera son poste à l’automne prochain.
Le général Dempsey, 59 ans, diplômé en 1974 de l’académie militaire de West Point, est issu de l’arme blindée cavalerie. Il a notamment commandé le 3rd Armored Cavalry Regiment, après avoir participé à l’opération Desert Storm, en Irak, en 1991.
Appuyé par Robert Gates, l’actuel secrétaite à la Défense qui cédera prochainement ses fonctions à Leon Panetta, le général Dempsey a montré ses capacités lors de l’opération Iraqi Freedom, au cours de laquelle, entre 2003 et 2004, il a commandé la Première division blindée. Par la suite, il a été chargé de l’entraînement des forces irakiennes.
La tâche du prochain chef d’état-major interarmées ne sera pas des plus faciles. En plus de l’engagement en Afghanistan, l’armée américaine devra se réorganiser dans un contexte budgétaire compliqué. Pour cela, le général Dempsey sera assisté par l’amiral James Winnefeld.
Par ailleurs, le prochain chef d’état-major de l’US Army sera le général Ray Odierno, l’ancien commandant des forces américaines en Irak, actuellement à la tête du Joint Forces Command.
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Le général Dempsey, 59 ans, diplômé en 1974 de l’académie militaire de West Point, est issu de l’arme blindée cavalerie. Il a notamment commandé le 3rd Armored Cavalry Regiment, après avoir participé à l’opération Desert Storm, en Irak, en 1991.
Appuyé par Robert Gates, l’actuel secrétaite à la Défense qui cédera prochainement ses fonctions à Leon Panetta, le général Dempsey a montré ses capacités lors de l’opération Iraqi Freedom, au cours de laquelle, entre 2003 et 2004, il a commandé la Première division blindée. Par la suite, il a été chargé de l’entraînement des forces irakiennes.
La tâche du prochain chef d’état-major interarmées ne sera pas des plus faciles. En plus de l’engagement en Afghanistan, l’armée américaine devra se réorganiser dans un contexte budgétaire compliqué. Pour cela, le général Dempsey sera assisté par l’amiral James Winnefeld.
Par ailleurs, le prochain chef d’état-major de l’US Army sera le général Ray Odierno, l’ancien commandant des forces américaines en Irak, actuellement à la tête du Joint Forces Command.
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