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Abdelaziz Bouteflika
Rappel du premier message :
Abdelaziz Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika (en arabe عبد العزيز بوتفليقة, ), né le 2 mars 1937 à Oujda (nord-est du Maroc), est un homme d’État algérien.
Il exerce les fonctions de président de la République depuis le 27 avril 1999. Président d'honneur du Front de libération nationale (FLN) depuis 2005, il est réélu dès le premier tour de scrutin des élections présidentielles de 2004 (84,99 %) et 2009 (90,24 %).
Né à Tlemcen en Algérie, le père d'Abdelaziz, Ahmed, émigre très jeune au Maroc. Il est marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, gérante d’un hammam, qui donne naissance à Abdelaziz à Oujda, le 2 mars 1937. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.
Abdelaziz Bouteflika a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd Bouteflika), une sœur (Latifa) ainsi que trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha). Il est le premier enfant issu de sa mère et le second enfant issu de son père - Fatima, sa demi-sœur, étant son aînée.
Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda, puis quitta l’école en 1950 pour rejoindre l’école Hassania de Scout, avant de devenir moniteur. Il se marie, en août 1990, avec Amal Triki, fille d’un ancien ambassadeur, Yahia Triki.
Engagement militaire
Durant la guerre d'Algérie, en 1956, l’Armée de libération nationale (ALN), branche militaire du parti indépendantiste Front de libération nationale (FLN), ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs. Abdelaziz Bouteflika rejoint l’Armée des frontières au Maroc à l’âge de 19 ans, mais ne portera jamais d’armes. Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint « contrôleur » pour la direction de la Wilaya V , sa tâche consistait « à plaider la cause de l’ALN » auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacra à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.
En 1958, il fut promu par Houari Boumédiène et devint secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V, puis secrétaire particulier de Boumédiène au PC de la Wilaya V, mais aussi au PC de l’état-major Ouest et au PC de l’état-major général (1960).
En 2002 et 2005, l’homme politique français Pierre Messmer, ancien ministre des Armées de Charles de Gaulle et ancien Premier ministre, l’accuse d’avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis. Selon l'historien Pierre Vidal-Naquet, ce massacre s'inscrirait dans une logique de vendetta non planifiée, résultat de la vindicte populaire.
Carrière politique
À l'indépendance de l'Algérie, en septembre 1962, il devient, à 25 ans, ministre de la Jeunesse et du Tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première Assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième Assemblées législatives. Après le congrès du FLN d’avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.
À partir de l’année 1963, il est appelé à effectuer de nombreuses missions à l’étranger comme ministre des Affaires étrangères par intérim. En juin 1963, il est confirmé dans ses fonctions. Dès lors il s’en suit une période durant laquelle le jeune ministre des Affaires étrangères (à l’époque plus jeune ministre de ce département au monde) dirigea la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l’Algérie un pays porte-parole du tiers monde et l’interlocuteur privilégié dans les rapports entre le Nord et le Sud, au cours de la même période il obtint sa plus grande consécration en présidant la 29e session de l’Assemblée générale des Nations unies en 1974. Il conclut avec la France, au nom de la République algérienne, l’accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, pierre angulaire de la politique de grande émigration algérienne. Il conserva son poste jusqu’à la mort du président Houari Boumédiène.
Le président Chadli Bendjedid le nomme ministre d’État en 1979. Bouteflika est néanmoins peu à peu écarté de la scène politique, qu’il quitte en 1981 ; il est traduit devant le conseil de discipline du FLN. Il choisit alors de s’exiler pendant six ans dans un contexte politique hostile et d’incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères. De retour en Algérie en janvier 1987, il prend part au congrès du FLN de 1989, qui l’élit membre du Comité central. Pressenti pour occuper des fonctions de ministre, il décline ces propositions, comme il ne donne pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l’objet en vue de son accession aux fonctions de président de la République.
Présidence de la République
Politique intérieure
Les deux premiers mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de « civiliser » le régime. La professionnalisation de l’armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d’hommes neufs, proches du chef de l’État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l’image de l’État. En août 2005, la nomination au poste d’ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l’armée par le pouvoir civil.
La presse écrite se trouve fragilisée avec l’arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président : Bouteflika, une imposture algérienne. Et en 2007 Mohamed Benchicou écrit un autre livre après sa sortie de prison qui est intitulé Les gêoles d'Alger et Bouteflika a été vivement critiqué par l’association Reporters sans frontières qui l’accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse.
Il est réélu en avril 2004, au 1er tour de scrutin d'une élection multipartite, avec 84,99 % des voix.
En 2005, nommé président d'honneur du FLN par le 8e congrès du parti au mois de janvier, le président Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de « restaurer la paix civile en Algérie ». Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d’accorder une forme d’amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres, de viols et d'attentats à la bombe et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Ces mesures prévoient aussi une amnistie complète pour les membres des forces de sécurité (toutes composantes confondues) responsables de graves violations des droits humains (voir art. 45 de l'Ordonnance d'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale). Depuis toute plainte contre eux est considérée comme irrecevable. L'article 46 de ladite ordonnance prévoit une peine de prison de 3 à 5 ans pour "quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire,fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international."[7] Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l’opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des Droits de l’homme sont écartées du débat. Les médias restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L’État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président. Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l’objet d’une enquête indépendante ou internationale. L’opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d’avance (97,36 % de oui et 79,76 % de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12 % de participation).
Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ». En juillet 2006, Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.
Le parlement algérien vote à main levée, le 12 novembre 2008, la modification de la Constitution (500 oui, 21 non, 8 abstentions). Parmi les changements figure le retrait de la limite de deux mandats consécutifs qu'un président peut exercer.
Politique extérieure
Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l’image de l’Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l’intime conviction que l’Algérie constitue l’un des quatre points cardinaux de l’Afrique[réf. nécessaire], il s’intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l’idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains[réf. nécessaire]. Il procède aussi à une médiation entre l’Érythrée et l’Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l’accord de paix d’Alger en 2000.
Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace, le Maroc et l’Algérie se cramponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l’Afrique du Sud a reconnu la République arabe sahraouie démocratique, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa Rica ont retiré ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d’être résolu à court ou moyen terme, obérant par là même la construction d’un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.
Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d’une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s’avère fructueux eu égard à l’expérience acquise par l’Algérie dans ce domaine (cf. Guerre civile algérienne).
Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d’apaisement, l’entrevue qu’il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d’un traité d’amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d’achoppement pour la signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu’il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.
Kabylie
Dès sa première élection, les deux partis politiques majoritaires en Kabylie (le FFS et Le RCD) boycottent les élections, le taux d’abstention atteignant 95 % dans cette région de l'Algérie.
Pour promouvoir sa politique de « concorde nationale », le jeudi 2 septembre 1999 il visite Tizi-Ouzou face à une foule hostile[réf. nécessaire]. Il dit : « Si le tamazight devait devenir langue nationale, elle ne sera jamais officielle. Si elle devait devenir langue nationale, ce serait par voie référendaire ». La foule proteste et Bouteflika rajoute « Si vous êtes venu faire du grabuge, je suis capable de faire autant de grabuge que vous ». En 2001, des émeutes éclatent en Kabylie (le Printemps noir). Un mouvement politique fédère les déçus du pouvoir: les Arouch. Le gouvernement de Bouteflika y voit là « la main de l’étranger ». La répression du mouvement par le pouvoir fait 126 morts et des milliers de blessés, finalement Bouteflika reviendra sur ce qu’il a dit en 1999 et fera de tamazight (« la langue berbère ») langue nationale sans passer par un référendum.
Juste avant le référendum sur la réconciliation nationale en 2005, le gouvernement de Bouteflika dirigé à l’époque par Ahmed Ouyahia trouve un accord avec les Arouch. Belaïd Abrika explique alors que « la plate-forme d’el ksour sera bientôt satisfaite (...) y compris tamazight », mais la veille du référendum Bouteflika donne un discours à Constantine : « Il n’y a aucun pays au monde possédant deux langues officielles et ce ne sera jamais le cas en Algérie où la seule langue officielle, consacrée par la Constitution, est l’arabe »[réf. nécessaire]. Il sera vivement critiqué par la presse et le mouvement berbériste qui lui rappelle que de nombreux pays dans le monde, comme le Canada, l’Inde, la Suisse, la Belgique, Israël ou l’Afrique du Sud, possèdent plus d’une langue officielle. Le référendum sera finalement boycotté par 95 % des Kabyles, le même nombre qu'auparavant.
En mars 2009, lors d'un meeting de campagne à Tizi Ouzou en vue de son troisième mandat, Abdelaziz Bouteflika est, contrairement aux années précédentes, accueilli chaleureusement par les Tizi-Ouzéens, son discours s'avérera être un véritable mea culpa et une main tendue aux Kabyles, un discours de réconciliation qualifié d'historique dans une relation gouvernement algérien-Kabylie, qui à trop souvent été tendue par le passé, il déclarera entre autres : « Je suis un authentique Amazigh quand je sais quelque chose je le dis en toute franchise », « Je n’ai jamais imaginé l’Algérie sans la Kabylie pas plus que la Kabylie sans l’Algérie. », « L'Algérie est amazighe (...) », « Vous l'avez dit avec dureté et la faucille a coincé dans la jarre. Aujourd'hui, nous avons libéré la faucille de la jarre. », « L’accueil que vous m’avez réservé est digne de Tizi et du fier Djurdjura », « Vous m’avez rechargé les batteries elles étaient un peu vides », « La difficulté majeure dans la concrétisation des projets dans votre wilaya demeure le manque d'assiette de terrains mais nous sommes prêts à les acheter au prix coûtant pour construire des infrastructures d'utilité publiques », « Des programmes ont été faits ici, vous l'avez mérité et vous méritez plus, beaucoup plus ! », « Vous vous êtes sentis un peu déprimés par rapport à la communauté nationale, vous ne saviez pas si vous étiez fautifs où ce sont eux qui l'ont été avec vous ? Vous faites partie de la famille algérienne. », « Tébessa est à vous, Maghnia (...) comme Alger est à vous. », « Je peux aller dans les autres wilayas et leur dire que l’Algérie se porte bien », « Le patriote que je suis ne peux imaginer, un seul instant, que l’on puisse discuter en Algérie de l’unité nationale et de l’indivisibilité du pays », « Avec l’accueil que vous m’avez réservé aujourd’hui, je peux mourir tranquillement ».
Revenant sur les événements du Printemps noir qu’a connus la Kabylie, le candidat à sa propre succession s’est incliné à la mémoire des martyrs, signe fort il les qualifiera pour la première fois de « martyrs ». « Je suis interpellé par la mort et la chahada, je ne peux pas ne pas m'incliner devant les martyrs de 2001 », « Les Algériens les pleurent comme leurs propres enfants », Je ne sais pas jusqu'à l'instant ce qui a provoqué cette tragédie nationale », a affirmé le candidat. « Du poste où j'étais, je ne sais pas à ce jour qui, d'un côté ou d'un autre, a provoqué cette tragédie. »
Dans la foulée le gouvernement algérien annoncera la création d'une académie berbère, d'un conseil supérieur pour la langue tamazight et d'une nouvelle chaine de télévision publique (tamazight TV 4), émettant 24 heures sur 24 en langue berbère.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelaziz_Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika (en arabe عبد العزيز بوتفليقة, ), né le 2 mars 1937 à Oujda (nord-est du Maroc), est un homme d’État algérien.
Il exerce les fonctions de président de la République depuis le 27 avril 1999. Président d'honneur du Front de libération nationale (FLN) depuis 2005, il est réélu dès le premier tour de scrutin des élections présidentielles de 2004 (84,99 %) et 2009 (90,24 %).
Né à Tlemcen en Algérie, le père d'Abdelaziz, Ahmed, émigre très jeune au Maroc. Il est marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, gérante d’un hammam, qui donne naissance à Abdelaziz à Oujda, le 2 mars 1937. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.
Abdelaziz Bouteflika a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd Bouteflika), une sœur (Latifa) ainsi que trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha). Il est le premier enfant issu de sa mère et le second enfant issu de son père - Fatima, sa demi-sœur, étant son aînée.
Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda, puis quitta l’école en 1950 pour rejoindre l’école Hassania de Scout, avant de devenir moniteur. Il se marie, en août 1990, avec Amal Triki, fille d’un ancien ambassadeur, Yahia Triki.
Engagement militaire
Durant la guerre d'Algérie, en 1956, l’Armée de libération nationale (ALN), branche militaire du parti indépendantiste Front de libération nationale (FLN), ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs. Abdelaziz Bouteflika rejoint l’Armée des frontières au Maroc à l’âge de 19 ans, mais ne portera jamais d’armes. Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint « contrôleur » pour la direction de la Wilaya V , sa tâche consistait « à plaider la cause de l’ALN » auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacra à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.
En 1958, il fut promu par Houari Boumédiène et devint secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V, puis secrétaire particulier de Boumédiène au PC de la Wilaya V, mais aussi au PC de l’état-major Ouest et au PC de l’état-major général (1960).
En 2002 et 2005, l’homme politique français Pierre Messmer, ancien ministre des Armées de Charles de Gaulle et ancien Premier ministre, l’accuse d’avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis. Selon l'historien Pierre Vidal-Naquet, ce massacre s'inscrirait dans une logique de vendetta non planifiée, résultat de la vindicte populaire.
Carrière politique
À l'indépendance de l'Algérie, en septembre 1962, il devient, à 25 ans, ministre de la Jeunesse et du Tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première Assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième Assemblées législatives. Après le congrès du FLN d’avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.
À partir de l’année 1963, il est appelé à effectuer de nombreuses missions à l’étranger comme ministre des Affaires étrangères par intérim. En juin 1963, il est confirmé dans ses fonctions. Dès lors il s’en suit une période durant laquelle le jeune ministre des Affaires étrangères (à l’époque plus jeune ministre de ce département au monde) dirigea la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l’Algérie un pays porte-parole du tiers monde et l’interlocuteur privilégié dans les rapports entre le Nord et le Sud, au cours de la même période il obtint sa plus grande consécration en présidant la 29e session de l’Assemblée générale des Nations unies en 1974. Il conclut avec la France, au nom de la République algérienne, l’accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, pierre angulaire de la politique de grande émigration algérienne. Il conserva son poste jusqu’à la mort du président Houari Boumédiène.
Le président Chadli Bendjedid le nomme ministre d’État en 1979. Bouteflika est néanmoins peu à peu écarté de la scène politique, qu’il quitte en 1981 ; il est traduit devant le conseil de discipline du FLN. Il choisit alors de s’exiler pendant six ans dans un contexte politique hostile et d’incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères. De retour en Algérie en janvier 1987, il prend part au congrès du FLN de 1989, qui l’élit membre du Comité central. Pressenti pour occuper des fonctions de ministre, il décline ces propositions, comme il ne donne pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l’objet en vue de son accession aux fonctions de président de la République.
Présidence de la République
En décembre 1998, il fait part de sa décision de se présenter, en qualité de candidat « indépendant » à l’élection présidentielle anticipée. Bouteflika est élu président de la République avec près de 74 % des voix à l'issue d’un scrutin au cours duquel ses adversaires se retirèrent pour dénoncer les conditions d’organisation du vote. Il succède ainsi à Liamine Zéroual, le 27 avril 1999.
Politique intérieure
Les deux premiers mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de « civiliser » le régime. La professionnalisation de l’armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d’hommes neufs, proches du chef de l’État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l’image de l’État. En août 2005, la nomination au poste d’ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l’armée par le pouvoir civil.
La presse écrite se trouve fragilisée avec l’arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président : Bouteflika, une imposture algérienne. Et en 2007 Mohamed Benchicou écrit un autre livre après sa sortie de prison qui est intitulé Les gêoles d'Alger et Bouteflika a été vivement critiqué par l’association Reporters sans frontières qui l’accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse.
Il est réélu en avril 2004, au 1er tour de scrutin d'une élection multipartite, avec 84,99 % des voix.
En 2005, nommé président d'honneur du FLN par le 8e congrès du parti au mois de janvier, le président Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de « restaurer la paix civile en Algérie ». Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d’accorder une forme d’amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres, de viols et d'attentats à la bombe et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Ces mesures prévoient aussi une amnistie complète pour les membres des forces de sécurité (toutes composantes confondues) responsables de graves violations des droits humains (voir art. 45 de l'Ordonnance d'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale). Depuis toute plainte contre eux est considérée comme irrecevable. L'article 46 de ladite ordonnance prévoit une peine de prison de 3 à 5 ans pour "quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire,fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international."[7] Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l’opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des Droits de l’homme sont écartées du débat. Les médias restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L’État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président. Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l’objet d’une enquête indépendante ou internationale. L’opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d’avance (97,36 % de oui et 79,76 % de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12 % de participation).
Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ». En juillet 2006, Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.
Le parlement algérien vote à main levée, le 12 novembre 2008, la modification de la Constitution (500 oui, 21 non, 8 abstentions). Parmi les changements figure le retrait de la limite de deux mandats consécutifs qu'un président peut exercer.
Politique économique
L’Algérie profite depuis 1999 d’une conjoncture économique très favorable due à la hausse du prix du pétrole, l’État en profite pour mener une politique de grands travaux : réalisation de grands chantiers, construction de grandes infrastructures publiques. Peuvent être cités la construction d’un nouvel aéroport à Alger, les projets urbains de circulation dans les métropoles, l’autoroute est-ouest, ainsi que le parc mobilier qui a donné un boom sans précédent.
Cette politique de grands travaux semble relancer l’économie, mais certains observateurs restent méfiants par rapport à cette politique qui n’encourage pas l’entrepreneuriat privé. Le pays est devenu un immense chantier de construction, ainsi plusieurs entreprises étrangères s'y installent dans l'espoir d'être mandaté dans le cadre du programme économique de 150 milliards de dollars qui vise la création d'un million de logements pour la période de 2004 à 2009 ainsi que la construction, pour un investissement de 16 milliards de dollars, de l'autoroute Est-Ouest d'ici fin 2010.
Politique extérieure
Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l’image de l’Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l’intime conviction que l’Algérie constitue l’un des quatre points cardinaux de l’Afrique[réf. nécessaire], il s’intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l’idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains[réf. nécessaire]. Il procède aussi à une médiation entre l’Érythrée et l’Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l’accord de paix d’Alger en 2000.
Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace, le Maroc et l’Algérie se cramponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l’Afrique du Sud a reconnu la République arabe sahraouie démocratique, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa Rica ont retiré ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d’être résolu à court ou moyen terme, obérant par là même la construction d’un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.
Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d’une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s’avère fructueux eu égard à l’expérience acquise par l’Algérie dans ce domaine (cf. Guerre civile algérienne).
Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d’apaisement, l’entrevue qu’il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d’un traité d’amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d’achoppement pour la signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu’il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.
Kabylie
Dès sa première élection, les deux partis politiques majoritaires en Kabylie (le FFS et Le RCD) boycottent les élections, le taux d’abstention atteignant 95 % dans cette région de l'Algérie.
Pour promouvoir sa politique de « concorde nationale », le jeudi 2 septembre 1999 il visite Tizi-Ouzou face à une foule hostile[réf. nécessaire]. Il dit : « Si le tamazight devait devenir langue nationale, elle ne sera jamais officielle. Si elle devait devenir langue nationale, ce serait par voie référendaire ». La foule proteste et Bouteflika rajoute « Si vous êtes venu faire du grabuge, je suis capable de faire autant de grabuge que vous ». En 2001, des émeutes éclatent en Kabylie (le Printemps noir). Un mouvement politique fédère les déçus du pouvoir: les Arouch. Le gouvernement de Bouteflika y voit là « la main de l’étranger ». La répression du mouvement par le pouvoir fait 126 morts et des milliers de blessés, finalement Bouteflika reviendra sur ce qu’il a dit en 1999 et fera de tamazight (« la langue berbère ») langue nationale sans passer par un référendum.
Juste avant le référendum sur la réconciliation nationale en 2005, le gouvernement de Bouteflika dirigé à l’époque par Ahmed Ouyahia trouve un accord avec les Arouch. Belaïd Abrika explique alors que « la plate-forme d’el ksour sera bientôt satisfaite (...) y compris tamazight », mais la veille du référendum Bouteflika donne un discours à Constantine : « Il n’y a aucun pays au monde possédant deux langues officielles et ce ne sera jamais le cas en Algérie où la seule langue officielle, consacrée par la Constitution, est l’arabe »[réf. nécessaire]. Il sera vivement critiqué par la presse et le mouvement berbériste qui lui rappelle que de nombreux pays dans le monde, comme le Canada, l’Inde, la Suisse, la Belgique, Israël ou l’Afrique du Sud, possèdent plus d’une langue officielle. Le référendum sera finalement boycotté par 95 % des Kabyles, le même nombre qu'auparavant.
En mars 2009, lors d'un meeting de campagne à Tizi Ouzou en vue de son troisième mandat, Abdelaziz Bouteflika est, contrairement aux années précédentes, accueilli chaleureusement par les Tizi-Ouzéens, son discours s'avérera être un véritable mea culpa et une main tendue aux Kabyles, un discours de réconciliation qualifié d'historique dans une relation gouvernement algérien-Kabylie, qui à trop souvent été tendue par le passé, il déclarera entre autres : « Je suis un authentique Amazigh quand je sais quelque chose je le dis en toute franchise », « Je n’ai jamais imaginé l’Algérie sans la Kabylie pas plus que la Kabylie sans l’Algérie. », « L'Algérie est amazighe (...) », « Vous l'avez dit avec dureté et la faucille a coincé dans la jarre. Aujourd'hui, nous avons libéré la faucille de la jarre. », « L’accueil que vous m’avez réservé est digne de Tizi et du fier Djurdjura », « Vous m’avez rechargé les batteries elles étaient un peu vides », « La difficulté majeure dans la concrétisation des projets dans votre wilaya demeure le manque d'assiette de terrains mais nous sommes prêts à les acheter au prix coûtant pour construire des infrastructures d'utilité publiques », « Des programmes ont été faits ici, vous l'avez mérité et vous méritez plus, beaucoup plus ! », « Vous vous êtes sentis un peu déprimés par rapport à la communauté nationale, vous ne saviez pas si vous étiez fautifs où ce sont eux qui l'ont été avec vous ? Vous faites partie de la famille algérienne. », « Tébessa est à vous, Maghnia (...) comme Alger est à vous. », « Je peux aller dans les autres wilayas et leur dire que l’Algérie se porte bien », « Le patriote que je suis ne peux imaginer, un seul instant, que l’on puisse discuter en Algérie de l’unité nationale et de l’indivisibilité du pays », « Avec l’accueil que vous m’avez réservé aujourd’hui, je peux mourir tranquillement ».
Revenant sur les événements du Printemps noir qu’a connus la Kabylie, le candidat à sa propre succession s’est incliné à la mémoire des martyrs, signe fort il les qualifiera pour la première fois de « martyrs ». « Je suis interpellé par la mort et la chahada, je ne peux pas ne pas m'incliner devant les martyrs de 2001 », « Les Algériens les pleurent comme leurs propres enfants », Je ne sais pas jusqu'à l'instant ce qui a provoqué cette tragédie nationale », a affirmé le candidat. « Du poste où j'étais, je ne sais pas à ce jour qui, d'un côté ou d'un autre, a provoqué cette tragédie. »
Dans la foulée le gouvernement algérien annoncera la création d'une académie berbère, d'un conseil supérieur pour la langue tamazight et d'une nouvelle chaine de télévision publique (tamazight TV 4), émettant 24 heures sur 24 en langue berbère.
Hospitalisations
Hospitalisé au Val-de-Grâce le 26 novembre 2005, il est, d’après le bulletin de santé officiel, opéré d’un ulcère de l’estomac. Durant cette période, les informations sont très rares et l’état du président fait l’objet de spéculations dans l’opinion et la presse de son pays. La sortie du président Bouteflika a lieu le 17 décembre. Un document télévisuel vise alors à rassurer l’opinion, bien qu’il doit suivre une convalescence d’une durée indéterminée. Il montre le président fatigué en compagnie de son médecin traitant Messaoud Zitouni qui donne des informations sur la nature de la maladie et des soins qui lui ont été prodigués. Il vise par ailleurs à contredire et mettre un terme aux spéculations et rumeurs ayant circulé à ce sujet. Le président rentre en Algérie le 31 décembre 2005.
Il est de nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce le 20 avril 2006 pour une « visite de suivi médicale » selon le ministère des Affaires étrangères. Depuis le président algérien a repris ses fonctions, et a effectué plusieurs visites à l'extérieur comme à l'intérieur du pays.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelaziz_Bouteflika
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Re: Abdelaziz Bouteflika
les oubliés qui ne sont plus oubliés ;sa réchauffe le coeur car le sud est notre ALGERIE et les algeriens noir blanc ou autres doivent ce trouver a égalité.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
j'éspère que le plan stratégique 2030 lequel ont partiocipé à son élaboration qlq 70 000 cadres sous l'égide de M. Cherif Rahmani pour donner à notre algérie un équilibre d'occupation du térritoire, prendrait en considération le grand sud, car à mon avis hassi messaoud et envirrons c'est encore le nord par rapport tinzaouatine et zarzaitine ....que Dieu protège notre algérie.
Invité- Invité
Re: Abdelaziz Bouteflika
rahmani est un écologiste connue de sa thése du 3 eime cycle sur l'environnement il doit surement mis le paquet sur l(implication des territoires de l'extrémes sud:car c'est trés important pour un clima avec l'eau donnera dans 20ans un autre visage ,qui impliquera nos voisins a vivre mieux avec nous.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
les meilleurs partent:hommage au général F. Saidi.quand et comment.e l
rahmani n'est que l'enjeux d'entrejeux.
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abdelmalek- Adm
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Re: Abdelaziz Bouteflika
que dieu assiste le président bouteflika et l'equipe de drs dans chaque pas de leurs objectives (sante . planification.orientaion.coordination.controle.....ect
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Re: Abdelaziz Bouteflika
amine nchalah, que Allah t'entende et préserve ce bled de tout danger, hypocrisie interne ou externe
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Une personnalité nationale présidera les rencontres sur les réformes politiques
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé lundi à Alger que des rencontres seront bientôt entamées sous la direction d’une personnalité nationale en vue de recueillir les vues et propositions des partis et des personnalités sur l’ensemble des réformes annoncées, notamment la prochaine révision de la Constitution. « Les partis politiques et les personnalités nationales seront largement consultés sur toutes les réformes politiques à promouvoir », a indiqué le chef de l’Etat dans une déclaration à l’ouverture de la réunion du Conseil des ministres, précisant que « des rencontres seront bientôt entamées sous la direction d’une personnalité nationale » qu’il désignera à cet effet.
« Ces consultations politiques seront notamment l’occasion de recueillir les vues et propositions des partis et des personnalités sur l’ensemble des réformes annoncées, et notamment sur la prochaine révision de la Constitution », a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat a noté, dans ce cadre, avoir chargé le gouvernement, à la lumière des vues et des propositions des partis et des personnalités nationales qui seront consultés, de préparer les projets de lois, notamment les lois organiques relatives respectivement au régime électoral, aux partis politiques et à la place des femmes dans les assemblées élues.
Il a également cité les projets de lois relatifs aux incompatibilités avec le mandat parlementaire et au mouvement associatif, ainsi que le projet de révision du code de wilaya qui viendra, a-t-il relevé, s’ajouter à la récente révision du code communal.
Le président de la République s’est engagé, à cette occasion, à respecter les contours qui seront délimités à ces réformes, « pour autant, a-t-il dit, qu’ils respectent les constantes nationales déjà mises à l’abri de tout changement par la Constitution en vigueur, et que ces mêmes contours soient fidèles à la volonté du peuple qui a exclu de la vie politique les tenants de la violence ».
http://www.algerie360.com/algerie/une-personnalite-nationale-presidera-les-rencontres-sur-les-reformes-politiques/
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé lundi à Alger que des rencontres seront bientôt entamées sous la direction d’une personnalité nationale en vue de recueillir les vues et propositions des partis et des personnalités sur l’ensemble des réformes annoncées, notamment la prochaine révision de la Constitution. « Les partis politiques et les personnalités nationales seront largement consultés sur toutes les réformes politiques à promouvoir », a indiqué le chef de l’Etat dans une déclaration à l’ouverture de la réunion du Conseil des ministres, précisant que « des rencontres seront bientôt entamées sous la direction d’une personnalité nationale » qu’il désignera à cet effet.
« Ces consultations politiques seront notamment l’occasion de recueillir les vues et propositions des partis et des personnalités sur l’ensemble des réformes annoncées, et notamment sur la prochaine révision de la Constitution », a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat a noté, dans ce cadre, avoir chargé le gouvernement, à la lumière des vues et des propositions des partis et des personnalités nationales qui seront consultés, de préparer les projets de lois, notamment les lois organiques relatives respectivement au régime électoral, aux partis politiques et à la place des femmes dans les assemblées élues.
Il a également cité les projets de lois relatifs aux incompatibilités avec le mandat parlementaire et au mouvement associatif, ainsi que le projet de révision du code de wilaya qui viendra, a-t-il relevé, s’ajouter à la récente révision du code communal.
Le président de la République s’est engagé, à cette occasion, à respecter les contours qui seront délimités à ces réformes, « pour autant, a-t-il dit, qu’ils respectent les constantes nationales déjà mises à l’abri de tout changement par la Constitution en vigueur, et que ces mêmes contours soient fidèles à la volonté du peuple qui a exclu de la vie politique les tenants de la violence ».
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Re: Abdelaziz Bouteflika
mon ami rekane ...on ne parle pas de n'importe quel homme, il s'agit du Président de la République !!!!
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Re: Abdelaziz Bouteflika
ce rappel montre que je n'ai pas changé de vision ,je reste respectueux de notre histoirecar elle est ric he et nous avons des hommes respectables que nous devons le rappelera chaque occasion. 50 ans c'est demain.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
moi ma proposition est de faire un film sur l'Emir par des grand moyens:sur la parti ou il a défendu les chretiens a Damas et rétablir l'histoire de l'Algerie dans un grand pas et que l'islam sera rétablie dans la vérité c'est une religion de PAIX,ainsi un grand Algerien,qui a été spolier de son pays par des chretiens mais il a eu cette façon de faire pour que ce pays ce connecte aprés sa mort avec les puisants ,nous aurons la conviction que le peuple Algérien a des génie. mais notre Président doit mettre ce doigt .
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Re: Abdelaziz Bouteflika
La présence de Bouteflika au G8 se précise
La présence du président Bouteflika au sommet du G8 qui se tiendra les 28 et 29 mai à Deauville (nord de la France) se précise. Invité par Nicolas Sarkozy dont le pays assure la présidence du G8, Abdelaziz Bouteflika n’a toujours pas répondu. Depuis maintenant quelques années, les déplacements du chef de l’Etat à l’intérieur du pays comme à l’étranger ne sont annoncés ou confirmés qu’à la dernière minute.
Mais en fin de semaine dernière, la Présidence a envoyé à Paris la liste de la délégation officielle algérienne. Selon nos informations, Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président, figure sur cette liste aux côtés de ministres et d’autres conseillers du chef de l’Etat. Pour les connaisseurs, la présence de Saïd Bouteflika à Deauville n’aurait aucun sens sans celle du président.
Pour le président Bouteflika, le déplacement à Deauville sera l’occasion de montrer à l’opinion publique nationale et internationale que malgré la contestation politique en Algérie, il reste un dirigeant « fréquentable ». Il s’affichera en effet aux côtés des dirigeants tunisiens et égyptiens, deux pays qui viennent de connaître des révolutions démocratiques. Ces deux pays ont été invités à y participer pour que les huit puissances les plus industrialisées adoptent des plans d’action et d’aide en leur faveur.
D’ailleurs c’est sans doute dans la perspective de ce déplacement que le calendrier des « réformes politiques » a été accéléré en Algérie, avec le lancement de consultations politiques. Malgré l’absence d’une partie de l’opposition et les réserves formulées par des personnalités nationales, ces consultations sont considérées par le pouvoir comme un véritable processus de réformes démocratiques. D’ailleurs, aucun pays étranger n’a critiqué publiquement ce choix. Bien au contraire : lors de son dernier discours sur la situation dans le monde arabe, Barack Obama n’a pas parlé de l’Algérie.
Sur le plan régional aussi, le président Bouteflika a marqué quelques points précieux. Les complications en Libye font de lui un interlocuteur incontournable pour les Occidentaux. Dans la recherche d’une solution négociée, l’Algérie est l’un des rares pays à pouvoir servir de médiateur avec le leader libyen.
Enfin, Alger a multiplié ces dernières semaines les gestes d’apaisement à l’égard du Maroc, en se montrant notamment disponible pour une réouverture prochaine des frontières terrestres entre les deux pays. Sans compter son soutien de 100 millions de dollars à la Tunisie. Un geste qui peut être perçu comme un soutien à la jeune démocratie voisine.
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La présence du président Bouteflika au sommet du G8 qui se tiendra les 28 et 29 mai à Deauville (nord de la France) se précise. Invité par Nicolas Sarkozy dont le pays assure la présidence du G8, Abdelaziz Bouteflika n’a toujours pas répondu. Depuis maintenant quelques années, les déplacements du chef de l’Etat à l’intérieur du pays comme à l’étranger ne sont annoncés ou confirmés qu’à la dernière minute.
Mais en fin de semaine dernière, la Présidence a envoyé à Paris la liste de la délégation officielle algérienne. Selon nos informations, Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président, figure sur cette liste aux côtés de ministres et d’autres conseillers du chef de l’Etat. Pour les connaisseurs, la présence de Saïd Bouteflika à Deauville n’aurait aucun sens sans celle du président.
Pour le président Bouteflika, le déplacement à Deauville sera l’occasion de montrer à l’opinion publique nationale et internationale que malgré la contestation politique en Algérie, il reste un dirigeant « fréquentable ». Il s’affichera en effet aux côtés des dirigeants tunisiens et égyptiens, deux pays qui viennent de connaître des révolutions démocratiques. Ces deux pays ont été invités à y participer pour que les huit puissances les plus industrialisées adoptent des plans d’action et d’aide en leur faveur.
D’ailleurs c’est sans doute dans la perspective de ce déplacement que le calendrier des « réformes politiques » a été accéléré en Algérie, avec le lancement de consultations politiques. Malgré l’absence d’une partie de l’opposition et les réserves formulées par des personnalités nationales, ces consultations sont considérées par le pouvoir comme un véritable processus de réformes démocratiques. D’ailleurs, aucun pays étranger n’a critiqué publiquement ce choix. Bien au contraire : lors de son dernier discours sur la situation dans le monde arabe, Barack Obama n’a pas parlé de l’Algérie.
Sur le plan régional aussi, le président Bouteflika a marqué quelques points précieux. Les complications en Libye font de lui un interlocuteur incontournable pour les Occidentaux. Dans la recherche d’une solution négociée, l’Algérie est l’un des rares pays à pouvoir servir de médiateur avec le leader libyen.
Enfin, Alger a multiplié ces dernières semaines les gestes d’apaisement à l’égard du Maroc, en se montrant notamment disponible pour une réouverture prochaine des frontières terrestres entre les deux pays. Sans compter son soutien de 100 millions de dollars à la Tunisie. Un geste qui peut être perçu comme un soutien à la jeune démocratie voisine.
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BOUTEFLIKA À DEAUVILLE
«Le partenariat Afrique-G8 a gagné en efficacité»
«Le partenariat Afrique-G8 en matière de paix et de sécurité, après une décennie de son lancement, s'est développé de manière graduelle et a gagné en efficacité», a déclaré hier à Deauville (France), le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Ce partenariat a accompagné l'action de l'Union africaine dans «l'apaisement de nombre de tensions et le règlement pacifique de plusieurs situations conflictuelles», a indiqué le président Bouteflika dans une contribution au débat du segment Afrique du sommet du G8.
Le partenariat Afrique-G8 a été aussi «d'un apport appréciable dans le renforcement des capacités de l'UA, notamment dans la mise en place de son architecture de paix et sécurité». Le chef de l'Etat a affirmé que «ce partenariat est construit autour du principe d'appropriation par l'Afrique du règlement de ses propres problèmes, dans une perspective ouverte au dialogue permanent et à la concertation.
L'appui multiforme des partenaires et, plus particulièrement ceux du G8, est venu renforcer la crédibilité de cette action», a-t-il ajouté. Il a indique que «l'Afrique est consciente de ses responsabilités en matière de paix et de sécurité et s'engage résolument à renforcer et à adapter les instruments de son action. Elle compte également sur l'efficacité d'un partenariat qui a démontré toute sa pertinence», a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat a précisé que «les crises ou conflits inscrits à l'ordre du jour de ce sommet, à savoir les situations au Soudan, en Somalie, en Côte d'Ivoire et à Madagascar, sont précisément les lieux d'expression de ce partenariat».
«Pour peu que ses partenaires bilatéraux et multilatéraux lui apportent un soutien financier, logistique et politique adéquat, l'Afrique pourra s'acquitter pleinement et efficacement de sa mission de trouver des solutions africaines aux problèmes africains», a-t-il expliqué, ajoutant que «l'Onu et les puissances extra-africaines devraient donc concevoir leur rôle avant tout comme destiné à conforter le leadership africain en matière de paix et sécurité sur le continent».
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Cher Rakane, Kadhafi partageait les biens de la Libye avec l'ensemble des Libyens, et en si peu de temps le paradis est devenue SAFAR! donc le problème est loin d'être un problème de partage ou détournement les récents évènements dans le monde a nos jours, na rien avoir avec l'hasard, ce n'est qu'une mise en scène, dont la clé de réalisation est la sphère d'influence qui fait croire aux partages des biens et qui pousse la cible du proverbe de Galilée a la révolte!
L'opacité et la malversation dans la gouvernance, existent partout dans le monde faisant partie l'occident, le pétrole et le gaz finira un jour qui d'ailleurs bien déterminer! et la haute coefficient de l'hydrocarbure changera de clan vers l'énergie renouvelable, l'une des options de l'investissement durable seconde condition de la bonne gouvernance ou d'ailleurs se représente le future projet démarché par notre cher président en collaboration avec l'Allemagne, qui s'agit de notre sahara, production d'électricité par des panneaux solaires, et l'exporter vers l'Europe, estimé a environ 400 milliards......
Il faut voyager pour connaitre la vrai valeur de notre cher pays.
La réalité, ça craint l'après Bouteflika§ DONC RABI YKETEB EL KHIR
L'opacité et la malversation dans la gouvernance, existent partout dans le monde faisant partie l'occident, le pétrole et le gaz finira un jour qui d'ailleurs bien déterminer! et la haute coefficient de l'hydrocarbure changera de clan vers l'énergie renouvelable, l'une des options de l'investissement durable seconde condition de la bonne gouvernance ou d'ailleurs se représente le future projet démarché par notre cher président en collaboration avec l'Allemagne, qui s'agit de notre sahara, production d'électricité par des panneaux solaires, et l'exporter vers l'Europe, estimé a environ 400 milliards......
Il faut voyager pour connaitre la vrai valeur de notre cher pays.
La réalité, ça craint l'après Bouteflika§ DONC RABI YKETEB EL KHIR
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Re: Abdelaziz Bouteflika
C'est réciproque rakanerakane a écrit:je suis croyant et je souhaiterai que notre pays ira vers le mieux grâce à ALLAH je vos aime tous mes frères.
Source:*elwatan.comVisite éclair de Bouteflika à la Foire
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a inauguré hier en coup de vent la 44e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA 2011).
Alors que la cérémonie d’inauguration était prévue à 14h30, le Président n’est arrivé qu’environ quatre heures plus tard. Visiblement éprouvé physiquement, il n’a fait qu’un petit tour au pavillon turc, invité d’honneur de cette FIA, puis s’en est allé. Il ne s’est pas attardé dans les stands. Une trentaine de pays et environ un millier d’entreprises exposent dans cette 44e édition. Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, n’a pas dérogé à la tradition en se distinguant par son humour en taquinant son collègue des Finances, Karim Djoudi, en lui demandant ce qu’il pensait de «l’affaire DSK».
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Re: Abdelaziz Bouteflika
trés interessant:car chaque mot devient une science:nous avons dit de revoir certains point qui semble dessuete, mais quelque jour apres ça devint une prémonition.
soyons aveugle le jours mais pas pour tous jours.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
vive notre président bouteflika
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Re: Abdelaziz Bouteflika
vive notre président bouteflika et l'algerie melgre el hougra dans willaya de djelfa
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Re: Abdelaziz Bouteflika
james44 a écrit:vive notre président bouteflika
Retour un peu en arrière; déclaration de Mr Bouteflika à l'Elysée en 1978 .
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Bouteflika laisse la porte ouverte à l’opposition
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Le président de la République a indiqué ce dimanche 10 juillet au cours du Conseil des ministres que la démarche des consultations sur les réformes politiques demeurait ouverte « à toute partie qui voudrait y apporter sa contribution », dans une allusion à l’opposition qui a boycotté l’instance de Bensalah. « La large consultation que nous avons récemment décidée a permis de connaître l'avis de la classe politique, des personnalités nationales et de la société civile. Cette démarche demeure ouverte à toute partie qui voudrait encore y apporter sa contribution », a affirmé Abdelaziz Bouteflika dont les propos ont été rapportés par l’agence APS.
Le Président a précisé que toutes les propositions seront prises en compte dans l’élaboration des futurs textes. «Les contributions et vues recueillies seront prises en considération dans l'élaboration de tous les projets de textes, y compris celui relatif à la révision de la Constitution, en ayant à l'esprit les principes, les constantes et les intérêts de la nation », a-t-il assuré. «En ultime étape, le peuple souverain aura à se prononcer sur la consolidation de l'Etat de droit et de la démocratie dont il est la source, et dont il a été l'artisan depuis la libération du pays au fil des différentes étapes de notre histoire contemporaine », a-t-il dit.
Plusieurs partis d’oppositions dont le FFS et le RCD et plusieurs organisations de la société civile dont la LADDH et d’autres personnalités à l’image de l’ex-président du HCE, Ali Kafi ont boycotté les consultations menées par Abdelkader Bensalah. L’instance avait reçu près de 200 personnalités.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
Elles ont traité des questions de défense et de sécurité nationales,Les auditions secrètes de Bouteflika
Abdelaziz Bouteflika a interrompu, momentanément, les séances d’audition des membres du gouvernement pour présider deux réunions ultra secrètes, samedi et dimanche derniers, consacrées aux secteurs très sensibles de la sécurité nationale et de la défense.
C’est ce que nous apprend une source très bien informée. «Ces deux réunions ne ressemblent en rien aux auditions traditionnelles des responsables civils. Elles ne sont pas publiques bien sûr et aucun communiqué ne les sanctionnera. Et même la participation à ces conclaves est très restreinte», nous révèle notre source.
Ainsi, pour la première réunion, tenue samedi dernier et consacrée à la sécurité nationale, seuls le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem, et Daho Ould Kablia y ont pris part parmi les «civils». Même parmi les proches collaborateurs de Bouteflika qui prennent régulièrement part aux auditions classiques comme Mohamed Boughazi et Moulay Kendil, seul le conseiller aux affaires de défense et à la sécurité nationale, le général major Mohamed Touati, y a assisté. Cette réunion a regroupé essentiellement les principaux hauts responsables de la sécurité du pays, comme le général de corps d’armée Mohamed Médiene dit Toufik, les responsables de la sécurité extérieure, le général major Attafi et le général Ahmed, le général major commandant de la Gendarmerie national et le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, ainsi que le ministre délégué à la Défense nationale le général major Abdelmalek Guenaïzia et le chef d’état-major, le général de corps d’armée Gaïd Salah. Comme de bien entendu et de par la nature même de ce conclave, il est difficile d’obtenir le détail de l’ordre du jour. Notre source nous concède juste quelques grandes lignes. «Il a été question du terrorisme évidemment mais aussi de tout ce qui a trait à la sécurité nationale en général.» L’on ne peut ne pas penser notamment aux derniers développements survenus du côté de nos frontières Est et Sud du fait de la dégradation de la situation sécuritaire en Tunisie et surtout en Libye. A plusieurs reprises, les autorités algériennes ont mis en garde la communauté internationale quant aux risques que fait courir une situation de non Etat en Libye sur la sécurité dans l’ensemble des pays du Sahel où Al Qaïda, qui a infesté la région depuis des années déjà, trouve là une occasion inespérée pour asseoir ses réseaux et renforcer son arsenal militaire avec «ce marché d’armes à ciel ouvert» qu’est devenu le pays de Kadhafi. Il s’agit aussi, pour l’Algérie, de faire face au péril que constitue la jonction avérée notamment dans l’extrême sud entre les réseaux terroristes et ceux de la contrebande. Ceci pour la réunion du samedi. Quant à celle tenue dimanche et consacrée aux questions de défense nationale, rien n’a pu filtrer. D’ailleurs, en dehors de Abdelaziz Bouteflika, aucun responsable «civil» n’y a pris part.
K. A.
Abdelaziz Bouteflika a interrompu, momentanément, les séances d’audition des membres du gouvernement pour présider deux réunions ultra secrètes, samedi et dimanche derniers, consacrées aux secteurs très sensibles de la sécurité nationale et de la défense.
C’est ce que nous apprend une source très bien informée. «Ces deux réunions ne ressemblent en rien aux auditions traditionnelles des responsables civils. Elles ne sont pas publiques bien sûr et aucun communiqué ne les sanctionnera. Et même la participation à ces conclaves est très restreinte», nous révèle notre source.
Ainsi, pour la première réunion, tenue samedi dernier et consacrée à la sécurité nationale, seuls le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem, et Daho Ould Kablia y ont pris part parmi les «civils». Même parmi les proches collaborateurs de Bouteflika qui prennent régulièrement part aux auditions classiques comme Mohamed Boughazi et Moulay Kendil, seul le conseiller aux affaires de défense et à la sécurité nationale, le général major Mohamed Touati, y a assisté. Cette réunion a regroupé essentiellement les principaux hauts responsables de la sécurité du pays, comme le général de corps d’armée Mohamed Médiene dit Toufik, les responsables de la sécurité extérieure, le général major Attafi et le général Ahmed, le général major commandant de la Gendarmerie national et le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, ainsi que le ministre délégué à la Défense nationale le général major Abdelmalek Guenaïzia et le chef d’état-major, le général de corps d’armée Gaïd Salah. Comme de bien entendu et de par la nature même de ce conclave, il est difficile d’obtenir le détail de l’ordre du jour. Notre source nous concède juste quelques grandes lignes. «Il a été question du terrorisme évidemment mais aussi de tout ce qui a trait à la sécurité nationale en général.» L’on ne peut ne pas penser notamment aux derniers développements survenus du côté de nos frontières Est et Sud du fait de la dégradation de la situation sécuritaire en Tunisie et surtout en Libye. A plusieurs reprises, les autorités algériennes ont mis en garde la communauté internationale quant aux risques que fait courir une situation de non Etat en Libye sur la sécurité dans l’ensemble des pays du Sahel où Al Qaïda, qui a infesté la région depuis des années déjà, trouve là une occasion inespérée pour asseoir ses réseaux et renforcer son arsenal militaire avec «ce marché d’armes à ciel ouvert» qu’est devenu le pays de Kadhafi. Il s’agit aussi, pour l’Algérie, de faire face au péril que constitue la jonction avérée notamment dans l’extrême sud entre les réseaux terroristes et ceux de la contrebande. Ceci pour la réunion du samedi. Quant à celle tenue dimanche et consacrée aux questions de défense nationale, rien n’a pu filtrer. D’ailleurs, en dehors de Abdelaziz Bouteflika, aucun responsable «civil» n’y a pris part.
K. A.
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Re: Abdelaziz Bouteflika
190e anniversaire de l'indépendance du Nicaragua : Le Président Bouteflika félicite Daniel Ortega Saavedra
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de félicitations au Président de la République du Nicaragua, M. Daniel Ortega Saavedra, à l'occasion du 190e anniversaire de l'indépendance de son pays.
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de félicitations au Président de la République du Nicaragua, M. Daniel Ortega Saavedra, à l'occasion du 190e anniversaire de l'indépendance de son pays.
« A l'occasion de la célébration du 190e anniversaire de l'indépendance de la République du Nicaragua, il me plaît de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes plus chaleureuses félicitations auxquelles je joins mes vœux de progrès et de bien-être au peuple nicaraguayen ami », a écrit le Chef de l'Etat dans son message. « Je saisis cette opportunité pour vous réitérer mon entière disponibilité à œuvrer, de concert avec vous, à la consolidation des relations amicales multiformes qui unissent, si heureusement, nos deux pays », a ajouté le Président Bouteflika.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/16772
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