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Régime politique en algérie
algeriedrs :: Histoire et actualité Algérienne :: Histoire de l'Algérie :: Chronologie et Diversités Historique Algérienne
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Régime politique en algérie
Sur le plan politique, l’Algérie a adopté un régime républicain depuis l’avènement de son indépendance en 1962. La Constitution actuelle confère au chef de l’État un rôle central dans la gestion des affaires du pays, c’est ainsi qu’en vertu de ses articles, le président de la République est le chef de l’exécutif, chef suprême des forces armées et ministre de la Défense. Le chef de l’État détient également le pouvoir de nommer son premier ministre et les membres du gouvernement sur proposition de ce dernier. L’élection du président de la République se fait au suffrage universel direct, tous les cinq ans. L'actuel président en exercice est Abdelaziz Bouteflika. Élu pour un premier mandat de 1999 à 2004, il est réélu la même année pour un second mandat qui s'achèvera en 2009.En 2008 les parlementaires algériens ont voté massivement pour la révision de la loi ils ont dit oui à 5 modifications de la loi fondamentale, la principale étant bien sur, la levée de la limitation du nombre de mandats présidentiels.
Par ailleurs, le pouvoir législatif est de type bicaméral depuis la réforme constitutionnelle de 1996. Il est à noter cependant que les pouvoirs qui lui sont attribués sont fortement diminués par la prééminence du pouvoir exécutif. La répartition des différents élus au niveau des deux chambres du Parlement révèle la composition suivante: le Conseil de la Nation (Chambre haute) : composé de 144 membres dont le tiers est désigné par le président de la République; l’Assemblée populaire nationale (Chambre basse) : Composée de 389 membres élus au suffrage universel direct pour une mandature de cinq ans.
La Constitution algérienne a été adoptée le 10 septembre 1963. Elle a par la suite été révisée à trois reprises. D'abord en 1976, cette première révision constitutionnelle fut initiée sous l'impulsion de Houari Boumediène, elle visait en premier lieu le parachèvement des institutions de l'État algérien en le dotant d'une Assemblée législative, et en créant également le poste de Président de la République, soumis au suffrage universel direct et ce, en remplacement de la fonction de Président du Conseil de la Révolution. La deuxième révision de la Constitution fut menée le 28 février 1989, date à laquelle le multipartisme et la liberté d’expression furent instaurés, c’est donc dans le sillage de cette réforme que le régime du parti unique fut dissous et que beaucoup de partis politiques furent créés par la même occasion. La troisième et dernière révision constitutionnelle fut menée en 1996 avec comme principal objectif l'instauration d'un Parlement bicaméral. Ces institutions furent élues le 5 juin 1997, et constituent le premier Parlement pluraliste de l’Algérie indépendante. Le Conseil constitutionnel (Algérie) est la magistrature suprême de la république, il est composé d'un président et de membres.
Actuellement l'Algérie compte plus de 40 partis politiques en activité[116]. Cependant, ces mêmes partis ne peuvent en vertu de l'article 42 de la Constitution « être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale »[116], ils doivent aussi recevoir l'agrément du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales pour être en mesure de se présenter aux différentes échéances électorales. Les plus importants d'entre eux demeurent ceux de l’alliance présidentielle qui est composée de trois partis majoritaires à l’Assemblée et au Sénat, il s’agit du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP) , . Les principaux partis d'opposition sont le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Mouvement pour la réforme nationale (MRN), le Parti des Travailleurs (PT) et le Front des forces socialistes (FFS).
wikipedia
Par ailleurs, le pouvoir législatif est de type bicaméral depuis la réforme constitutionnelle de 1996. Il est à noter cependant que les pouvoirs qui lui sont attribués sont fortement diminués par la prééminence du pouvoir exécutif. La répartition des différents élus au niveau des deux chambres du Parlement révèle la composition suivante: le Conseil de la Nation (Chambre haute) : composé de 144 membres dont le tiers est désigné par le président de la République; l’Assemblée populaire nationale (Chambre basse) : Composée de 389 membres élus au suffrage universel direct pour une mandature de cinq ans.
La Constitution algérienne a été adoptée le 10 septembre 1963. Elle a par la suite été révisée à trois reprises. D'abord en 1976, cette première révision constitutionnelle fut initiée sous l'impulsion de Houari Boumediène, elle visait en premier lieu le parachèvement des institutions de l'État algérien en le dotant d'une Assemblée législative, et en créant également le poste de Président de la République, soumis au suffrage universel direct et ce, en remplacement de la fonction de Président du Conseil de la Révolution. La deuxième révision de la Constitution fut menée le 28 février 1989, date à laquelle le multipartisme et la liberté d’expression furent instaurés, c’est donc dans le sillage de cette réforme que le régime du parti unique fut dissous et que beaucoup de partis politiques furent créés par la même occasion. La troisième et dernière révision constitutionnelle fut menée en 1996 avec comme principal objectif l'instauration d'un Parlement bicaméral. Ces institutions furent élues le 5 juin 1997, et constituent le premier Parlement pluraliste de l’Algérie indépendante. Le Conseil constitutionnel (Algérie) est la magistrature suprême de la république, il est composé d'un président et de membres.
Actuellement l'Algérie compte plus de 40 partis politiques en activité[116]. Cependant, ces mêmes partis ne peuvent en vertu de l'article 42 de la Constitution « être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale »[116], ils doivent aussi recevoir l'agrément du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales pour être en mesure de se présenter aux différentes échéances électorales. Les plus importants d'entre eux demeurent ceux de l’alliance présidentielle qui est composée de trois partis majoritaires à l’Assemblée et au Sénat, il s’agit du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP) , . Les principaux partis d'opposition sont le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Mouvement pour la réforme nationale (MRN), le Parti des Travailleurs (PT) et le Front des forces socialistes (FFS).
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Re: Régime politique en algérie
Ouyahia présente son programme devant l'APN: Relents de patriotisme économique
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, présente aujourd'hui le plan d'action pour la mise en oeuvre du programme du Président devant les députés. Ce plan tente dans une première lecture de renforcer une politique protectionniste de l'économie nationale. Crise mondiale aidant, cette politique favorise le patriotisme économique que le chef de l'exécutif a étayé à travers une litanie de directives contenues dans la mouture passée au crible devant le Conseil des ministres en date du 12 du mois en cours.
Au chapitre politique, ce plan d'action, indique le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres, « présente d'abord la démarche pour la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale, le raffermissement de l'unité nationale, la promotion des libertés démocratiques, des droits de l'homme, de la liberté de la presse, ainsi que de l'égalité constitutionnelle entre les hommes et les femmes. Il expose également les mesures destinées au renforcement de l'Etat de droit et de la bonne gouvernance, à travers la poursuite de la réforme de la justice, la modernisation de l'administration publique, la réforme des collectivités locales, ainsi que l'amélioration de la gestion du territoire, du cadre urbain et de l'environnement».
Le document poursuit que plusieurs actions ont été initiées de manière «à améliorer l'environnement économique, grâce à la modernisation du système financier, y compris pour l'accès au crédit, le développement de l'offre foncière pour l'investissement, le renforcement des infrastructures de base, ainsi que la modernisation des mécanismes de régulation et de lutte contre les fraudes». Il expose, en outre, «la démarche de développement et de diversification de l'économie nationale qui s'appuiera sur le programme quinquennal d'investissements publics à hauteur de l'équivalent de 150 milliards de dollars, offrant un plan de charge exceptionnel aux opérateurs, et qui tirera également profit de l'amélioration de l'environnement de l'activité au bénéfice des investisseurs, devant aboutir notamment à la création de 200.000 nouvelles petites et moyennes entreprises durant les cinq années». Il est également énoncé que «cet engagement dans le domaine économique sera accompagné de mesures incitatives dans de nombreux secteurs d'activité».
Le volet social est pris en charge à travers un certain nombre de mesures telles que «la croissance et la diversification économiques qui contribueront à la lutte contre le chômage». A cet effet, le plan prévoit la mise en place «de mesures spécifiques de formation, recyclage et soutien aux micro-crédits pour les personnes sans emploi et notamment les jeunes». Ainsi, il est attendu, note le communiqué, «la création de trois millions de nouveaux emplois durant les cinq prochaines années». Le texte précise que le programme a pour démarche de «poursuivre le développement humain dans ses diverses dimensions, dont la livraison d'un million de nouveaux logements durant les cinq années, la couverture des besoins sociaux de la population et l'amélioration des prestations, notamment dans les domaines de la santé et de la protection sociale, de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la formation, de la culture, ainsi que de la jeunesse et des sports».
Le président de la République, intervenant à la suite de l'adoption du plan d'action du gouvernement, a rappelé que «la confiance placée par le peuple dans le programme auquel il a démocratiquement accordé sa majorité le 9 avril dernier, est l'expression d'espoirs et d'attentes auxquels des réponses doivent impérativement être apportées. C'est là un objectif à la portée de notre pays, au regard des étapes déjà franchies dans la reconstruction nationale et des moyens dont nous disposons. Mais cela exige surtout une mobilisation et un engagement exemplaires du gouvernement ainsi que de l'ensemble des cadres et agents de l'Etat». En ajoutant que «j'attends du gouvernement qu'il soumette un échéancier détaillé pour la mise en oeuvre des différentes actions consignées dans le Plan d'action. Cela nous permettra de veiller à prévenir et à rectifier à temps tout retard constaté.
Je tiens également à souligner que chaque membre du gouvernement devra assumer ses responsabilités et rendre compte de l'exécution du programme dans son secteur, qu'il s'agisse des actions de réformes et de modernisation, de l'amélioration du service public, de la lutte contre l'atteinte à la loi, y compris dans le champ économique, ou qu'il s'agisse de la prise en charge des différents volets du développement social. Nos délibérations futures nous permettrons d'y veiller régulièrement et de près». Selon les rédacteurs du communiqué, «le chef de l'Etat a instruit le gouvernement de préparer activement le projet de programme d'investissements publics pour la période 2010 à 2014. Ce programme devra mobiliser rationnellement les ressources destinées à inciter le développement et la diversification de l'économie, à garantir la poursuite du développement social en veillant à la résorption des retards dans certaines contrées du pays, et à assurer enfin la pérennité de la politique nationale de justice sociale et de solidarité».
En poursuivant qu'«il a également chargé le gouvernement de préparer, à travers le dialogue social et la finalisation des textes découlant du nouveau statut général de la Fonction publique, les mesures qui seront décidées en matière d'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs, et dont les crédits requis devront être mobilisés dans la prochaine loi des finances». L'amélioration du climat des affaires, la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale et la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent sont autant de chantiers de ce nouveau quinquennat.
Pour sa part, Ouyahia a certainement préparé son exposé des motifs concernant ses fameuses instructions en matière d'investissement et de commerce extérieur. Celles-ci ont fait couler beaucoup d'encre. Celle relative aux importations qui oblige l'importateur étranger à s'associer à un partenaire local pour pouvoir continuer à exercer son activité à raison de 30% du capital, a été au centre d'une polémique, voire une cacophonie, notamment après le cafouillage né des déclarations contradictoires des ministres des Finances et du Commerce, respectivement Karim Djoudi et El-Hachemi Djaâboub, sur le caractère rétroactif de la mesure. Le Premier ministre, connu pour être à l'origine d'instructions faisant foi de lois en différentes périodes où il a eu à exercer ses hautes fonctions à la tête de l'exécutif, a sûrement préparé sa riposte à ce sujet.
http://www.pressealgerie.fr/lequotidien.htm
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, présente aujourd'hui le plan d'action pour la mise en oeuvre du programme du Président devant les députés. Ce plan tente dans une première lecture de renforcer une politique protectionniste de l'économie nationale. Crise mondiale aidant, cette politique favorise le patriotisme économique que le chef de l'exécutif a étayé à travers une litanie de directives contenues dans la mouture passée au crible devant le Conseil des ministres en date du 12 du mois en cours.
Au chapitre politique, ce plan d'action, indique le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres, « présente d'abord la démarche pour la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale, le raffermissement de l'unité nationale, la promotion des libertés démocratiques, des droits de l'homme, de la liberté de la presse, ainsi que de l'égalité constitutionnelle entre les hommes et les femmes. Il expose également les mesures destinées au renforcement de l'Etat de droit et de la bonne gouvernance, à travers la poursuite de la réforme de la justice, la modernisation de l'administration publique, la réforme des collectivités locales, ainsi que l'amélioration de la gestion du territoire, du cadre urbain et de l'environnement».
Le document poursuit que plusieurs actions ont été initiées de manière «à améliorer l'environnement économique, grâce à la modernisation du système financier, y compris pour l'accès au crédit, le développement de l'offre foncière pour l'investissement, le renforcement des infrastructures de base, ainsi que la modernisation des mécanismes de régulation et de lutte contre les fraudes». Il expose, en outre, «la démarche de développement et de diversification de l'économie nationale qui s'appuiera sur le programme quinquennal d'investissements publics à hauteur de l'équivalent de 150 milliards de dollars, offrant un plan de charge exceptionnel aux opérateurs, et qui tirera également profit de l'amélioration de l'environnement de l'activité au bénéfice des investisseurs, devant aboutir notamment à la création de 200.000 nouvelles petites et moyennes entreprises durant les cinq années». Il est également énoncé que «cet engagement dans le domaine économique sera accompagné de mesures incitatives dans de nombreux secteurs d'activité».
Le volet social est pris en charge à travers un certain nombre de mesures telles que «la croissance et la diversification économiques qui contribueront à la lutte contre le chômage». A cet effet, le plan prévoit la mise en place «de mesures spécifiques de formation, recyclage et soutien aux micro-crédits pour les personnes sans emploi et notamment les jeunes». Ainsi, il est attendu, note le communiqué, «la création de trois millions de nouveaux emplois durant les cinq prochaines années». Le texte précise que le programme a pour démarche de «poursuivre le développement humain dans ses diverses dimensions, dont la livraison d'un million de nouveaux logements durant les cinq années, la couverture des besoins sociaux de la population et l'amélioration des prestations, notamment dans les domaines de la santé et de la protection sociale, de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la formation, de la culture, ainsi que de la jeunesse et des sports».
Le président de la République, intervenant à la suite de l'adoption du plan d'action du gouvernement, a rappelé que «la confiance placée par le peuple dans le programme auquel il a démocratiquement accordé sa majorité le 9 avril dernier, est l'expression d'espoirs et d'attentes auxquels des réponses doivent impérativement être apportées. C'est là un objectif à la portée de notre pays, au regard des étapes déjà franchies dans la reconstruction nationale et des moyens dont nous disposons. Mais cela exige surtout une mobilisation et un engagement exemplaires du gouvernement ainsi que de l'ensemble des cadres et agents de l'Etat». En ajoutant que «j'attends du gouvernement qu'il soumette un échéancier détaillé pour la mise en oeuvre des différentes actions consignées dans le Plan d'action. Cela nous permettra de veiller à prévenir et à rectifier à temps tout retard constaté.
Je tiens également à souligner que chaque membre du gouvernement devra assumer ses responsabilités et rendre compte de l'exécution du programme dans son secteur, qu'il s'agisse des actions de réformes et de modernisation, de l'amélioration du service public, de la lutte contre l'atteinte à la loi, y compris dans le champ économique, ou qu'il s'agisse de la prise en charge des différents volets du développement social. Nos délibérations futures nous permettrons d'y veiller régulièrement et de près». Selon les rédacteurs du communiqué, «le chef de l'Etat a instruit le gouvernement de préparer activement le projet de programme d'investissements publics pour la période 2010 à 2014. Ce programme devra mobiliser rationnellement les ressources destinées à inciter le développement et la diversification de l'économie, à garantir la poursuite du développement social en veillant à la résorption des retards dans certaines contrées du pays, et à assurer enfin la pérennité de la politique nationale de justice sociale et de solidarité».
En poursuivant qu'«il a également chargé le gouvernement de préparer, à travers le dialogue social et la finalisation des textes découlant du nouveau statut général de la Fonction publique, les mesures qui seront décidées en matière d'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs, et dont les crédits requis devront être mobilisés dans la prochaine loi des finances». L'amélioration du climat des affaires, la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale et la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent sont autant de chantiers de ce nouveau quinquennat.
Pour sa part, Ouyahia a certainement préparé son exposé des motifs concernant ses fameuses instructions en matière d'investissement et de commerce extérieur. Celles-ci ont fait couler beaucoup d'encre. Celle relative aux importations qui oblige l'importateur étranger à s'associer à un partenaire local pour pouvoir continuer à exercer son activité à raison de 30% du capital, a été au centre d'une polémique, voire une cacophonie, notamment après le cafouillage né des déclarations contradictoires des ministres des Finances et du Commerce, respectivement Karim Djoudi et El-Hachemi Djaâboub, sur le caractère rétroactif de la mesure. Le Premier ministre, connu pour être à l'origine d'instructions faisant foi de lois en différentes périodes où il a eu à exercer ses hautes fonctions à la tête de l'exécutif, a sûrement préparé sa riposte à ce sujet.
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