algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Gendarmerie nationale française 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Gendarmerie nationale française 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/
algeriedrs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Sondage
Derniers sujets
» National security2 of Algéria
Gendarmerie nationale française EmptyMer 29 Nov - 18:51 par ZIGHOUD15

»  Direction de la Sécurité Intérieure (D.S.I)
Gendarmerie nationale française EmptyMar 7 Mar - 19:34 par ZIGHOUD15

» National security2 of Algéria
Gendarmerie nationale française EmptyLun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15

» Les exercices militaires russo-biélorusse
Gendarmerie nationale française EmptyMer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15

» nouvelle grille de lecture du monde
Gendarmerie nationale française EmptySam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15

» Lobbyisme et démocratie
Gendarmerie nationale française EmptySam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15

» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Gendarmerie nationale française EmptyJeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15

» BRICS
Gendarmerie nationale française EmptyJeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15

» LA MATRICE DU TERRORISME
Gendarmerie nationale française EmptyVen 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15

» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Gendarmerie nationale française EmptySam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15

» Définition et conception ?!
Gendarmerie nationale française EmptyLun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek

» Gendarmerie Nationale
Gendarmerie nationale française EmptySam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek

» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Gendarmerie nationale française EmptyMer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek

» إنتخابات الجزائر الجددة
Gendarmerie nationale française EmptyMar 24 Sep - 1:02 par Sphinx

» Zouaves ! qui sont ?
Gendarmerie nationale française EmptyDim 22 Sep - 22:22 par Sphinx

» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Gendarmerie nationale française EmptyMar 25 Juin - 22:18 par Sphinx

» Carthage et l'occident ...
Gendarmerie nationale française EmptyVen 21 Juin - 21:38 par Sphinx

» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Gendarmerie nationale française EmptyLun 17 Juin - 23:35 par Sphinx

» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Gendarmerie nationale française EmptySam 6 Oct - 19:16 par Sphinx

» dépenses militaires mondiales
Gendarmerie nationale française EmptyDim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15

» algerian barkhane la citadelle
Gendarmerie nationale française EmptyVen 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15

» cabale
Gendarmerie nationale française EmptyMer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15

» L'emir Abdelkader et le monde antique ....
Gendarmerie nationale française EmptyLun 4 Déc - 20:26 par Sphinx

Galerie


Gendarmerie nationale française Empty
Mars 2024
DimLunMarMerJeuVenSam
     12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930

Calendrier Calendrier

Connexion

Récupérer mon mot de passe

Le deal à ne pas rater :
Nike : Jusqu’à 50% sur les articles de fin de saison
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Aliexpress : codes promo valables sur tout le site
Voir le deal

Gendarmerie nationale française

3 participants

Aller en bas

Personne à contacter Gendarmerie nationale française

Message par Sphinx Mer 4 Fév - 22:31

En France, la gendarmerie nationale est une force de police à statut militaire rattachée depuis le 1er janvier 2009 au ministère de l'Intérieur à l'instar de la Police nationale. Le numéro d'urgence de la gendarmerie est le même que celui de la police : le 17.

Les gendarmes sont habituellement chargés du maintien de l'ordre dans les zones rurales, les zones dites « péri-urbaines » ainsi qu'en renfort dans les grandes villes et notamment à Paris, alors que la Police nationale est chargée quasi exclusivement des zones urbaines. La limite de compétence entre les deux forces de police est fixée au seuil de 20.000 habitants.

La gendarmerie assure des missions diverses qui font sa spécificité :

Missions administratives : maintien de l'ordre, assistance et secours, circulation routière, police administrative.
Missions judiciaires : recherche des auteurs d'infractions à la loi pénale, enquêtes judiciaires.
Missions militaires : police militaire, prévôté et missions extérieures.
Le 1er janvier 2009, la gendarmerie nationale a intégré le ministère de l'Intérieur comme l'avait confirmé le Président de la République lors de son allocution le 29 novembre 2007 à l'occasion de la rencontre Police-Gendarmerie (lien vers le discours sur le site de l'Elysée). Les Gendarmes gardent toutefois leur statut de militaire qui est indiscutable.

La gendarmerie nationale continue d'avoir des liens avec la communauté militaire. Le Ministère de la Défense continue d'assurer certaines missions à son profit. Par ailleurs, le ministre de la Défense demeure compétent au titre de la tutelle statutaire, les gendarmes étant sous statut militaire. Notamment en ce qui concerne la discipline.

Enfin, un projet de loi a été déposé au parlement au second semestre de 2008 afin de renforcer le caractère militaire de l'institution. Ce texte place la gendarmerie au rang de 4ème armée aux côtes de la terre, de l'air et de la marine; tout en consacrant le passage de la gendarmerie sous l'autorité budgétaire et opérationnelle du ministre de l'Intérieur.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Source:wikipédia
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter La gendarmerie nationale (France)

Message par Sphinx Dim 15 Mar - 21:53

Des origines à la Révolution :
La gendarmerie nationale est l'héritière d'un corps de militaires chargés de l'ordre public. Ce corps, créé en 1337, était placé sous les ordres du connétable de France, puis après la suppression de cet office en 1626, des maréchaux de France, il portait donc le nom de connétablie, puis de maréchaussée. En 1536 l'édit de Paris précisa ses missions, notamment la surveillance des grands chemins. Les membres de la maréchaussée portaient le titre de « prévôt des maréchaux » et étaient organisés en brigades (4 à 5 hommes tous les 15 à 20 km) à partir de 1720.

Le terme de gendarmerie vient de gens d'arme, synonyme d’homme d'armes et qui désigne à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne la cavalerie lourde. Avec le déclin de la cavalerie, la Gendarmerie de France devint un corps de l'armée assimilé à la maison militaire du roi. En 1720 la maréchaussée fut symboliquement placée sous l'autorité administrative de la gendarmerie de France, ce qui explique qu'en 1791, elle fut renommée « Gendarmerie nationale ».

La Révolution et l'Empire :
La loi du 16 février 1791 marque en effet la véritable naissance de la gendarmerie, désormais officiellement intégrée à l'armée. La loi du 28 germinal an VI (17 avril 1798) précisa que "le corps de la Gendarmerie nationale est une force instituée pour assurer dans l'intérieur de la République le maintien de l'ordre et l'exécution des lois". L'Arme était organisée en 25 divisions, 50 escadrons, 100 compagnies et 2000 brigades. Les missions de la gendarmerie étaient de deux ordres :

les missions de police administrative, destinées à prévenir les troubles (surveillance générale, lutte contre le vagabondage, missions d'assistance, escorte des convois, maintien de l'ordre lors des marchés, foires, fêtes et rassemblements divers) ;
les missions de police judiciaire, destinées à réprimer les faits n'ayant pu être empêchés (constatation des crimes et délits, établissement de procès-verbaux, réception des plaintes et des témoignages, arrestation des criminels).
Le Consulat et l'Empire virent la gendarmerie se renforcer de façon significative. Celle-ci fut, pour la première fois, placée sous l'autorité d'une inspection générale de la gendarmerie, indépendante du ministère de la Guerre et dirigée par un premier inspecteur général en la personne du maréchal Bon Adrien Jeannot de Moncey, nommé en 1801. Ses effectifs furent augmentés. Son rôle fut essentiel dans la lutte contre le brigandage et l'insoumission. Elle participa à de nombreuses batailles, notamment dans le cadre de la guerre d'Espagne.
Le XIXe siècle :
Durant tout le Premier Empire, la gendarmerie, en manque d'effectifs et mal formée, a du mal à imposer son autorité [1]. Elle est notamment chargée de mettre en œuvre la conscription, ce qui la rend particulièrement impopulaire en milieu rural. 3 725 rébellions, qui se concentrent dans le Midi, l'Ouest, le Nord et l'Alsace, ont été recensées entre 1800 et 1859 [1].

Epurée sous la Restauration, la gendarmerie est réorganisée par l'ordonnance du 29 octobre 1820. La monarchie de Juillet lui confie de nombreuses missions politiques (comme l'arrestation de la duchesse de Berry en 1832) et s'attache à la revaloriser. La gendarmerie se heurte néanmoins à deux critiques venant de camps distincts: les critiques libérales, qui dénoncent les abus de pouvoir, et les critiques venant des campagnes, qui défendent les traditions menacées (celles, par exemple, attaquées par le nouveau Code forestier de 1827, qui conduit, en Ariège, à la guerre des Demoiselles, de 1829 à 1832) [1].

A partir de 1835, ses effectifs augmentent ainsi que sa réputation [1]. La gendarmerie d'Afrique, créée l'année précédente, accompagne la conquête de l'Algérie. La loi de 1850 fixe ensuite l'objectif d'une brigade par canton, entérinant une dynamique enclenchée depuis une décennie [1]. Ainsi, en 1851, on comptait 16.500 gendarmes (dont 11.800 à cheval) répartis dans plus de 3000 brigades [réf. nécessaire].

Dans Paris, le maintien de l'ordre était notamment assuré par la gendarmerie impériale de Paris, instituée en 1813 puis devenue gendarmerie royale de Paris. Son héritière, la garde municipale de Paris, fut transformée en Garde républicaine en 1849.

La gendarmerie contribua à la réussite du coup d'Etat du 2 décembre 1851. Elle fut réorganisée par le décret du 1er mars 1854. A la fin du Second Empire, elle était constituée par la gendarmerie départementale (19.400 hommes répartis en 3600 brigades et 25 légions [réf. nécessaire]), la légion d'Afrique, la gendarmerie coloniale, l'escadron de gendarmerie d'élite, la garde de Paris (héritière de la garde républicaine) et la compagnie des gendarmes vétérans. Sa légitimité s'établit finalement [1]. Au total, la gendarmerie impériale comptait 24.000 hommes [réf. nécessaire]. En outre, des unités prévôtales furent constituées pour exercer la police militaire au sein des armées, et des gendarmes participèrent à de nombreux combats, notamment pendant la guerre de Crimée. La présence de la gendarmerie fut renforcée dans les colonies, par exemple en Indochine.

Les débuts de la Troisième République furent surtout marqués par la question du maintien de l'ordre, la gendarmerie étant fortement mobilisée lors des grèves et des inventaires des biens du clergé. Elle fut de nouveau réorganisée par le décret du 20 mai 1903.

Le XXe siècle
Lors de la Première Guerre mondiale, les gendarmes ne furent pas constitués en formations combattantes même si plusieurs centaines d'entre eux combattirent dans l'infanterie. La gendarmerie prévôtale eut en revanche un rôle essentiel dans le maintien de l'ordre au sein des armées et la poursuite des déserteurs.

L'entre-deux-guerres représente une période essentielle dans l'histoire de l'institution : création d'une école des officiers de la gendarmerie (1918) et d'une direction de la gendarmerie (1920), naissance des pelotons mobiles de gendarmerie spécifiquement destinés aux opérations de maintien de l'ordre (devenus la garde républicaine mobile en 1926, rebaptisée gendarmerie mobile en 1954), emploi accru des motocyclettes et des automobiles, développement de la police de la route.

Au moment de l'invasion de 1940, des gendarmes combattirent sous les couleurs de l'Arme. Le Régime de Vichy plaça la gendarmerie sous l'autorité du chef du gouvernement et l'entraîna vers des missions dictées par la politique de collaboration : arrestation des juifs, recherche des réfractaires au Service du travail obligatoire, garde des camps d'internement, opérations de police, lutte contre les résistants... Si beaucoup de gendarmes obéirent, d'autres s'engagèrent dans la Résistance et participèrent à la Libération.

Après la guerre, la gendarmerie accrut peu à peu son autonomie au sein de la Défense (la direction générale de la gendarmerie nationale naquit en 1981). Les deux subdivisions d'Arme qui la composaient étaient la gendarmerie départementale et la gendarmerie mobile. La diversité croissante des missions qui lui étaient confiées conduisit à la naissance de gendarmeries spécialisées, comme la gendarmerie de l'air ou la gendarmerie des transports aériens. Les moyens furent modernisés et de nouvelles unités virent le jour. La gendarmerie contribua également aux théâtres d'opérations extérieurs, notamment en Afrique et au Proche-Orient. Les évolutions de la société la conduisirent à diversifier son recrutement et à parfaire la formation de ses personnels.

La gendarmerie est régie par deux lois :

(abrogé par le Code de la Défense) loi du 28 germinal an VI (17 avril 1798)
décret organique du 20 mai 1903
Participation aux conflits :

il y 5 batailles inscrites sur le drapeau
Bataille d'Hondschoote 1793 - 400 gendarmes de la 32°division sont engagés dans l'aile gauche de l'armée. Ils s'emparent de l'artillerie ennemie. Ils perdent 117 hommes.
Villodrigo 1812 - La 1°légion de Gendarmerie à cheval, appartenant à la Brigade de Cavalerie de l'Armée du Nord, se heurte à la cavalerie anglaise le 23 octobre. Chargeant au sabre, elle enfonce les lignes ennemies, faisant 250 tués et 85 prisonniers. Le Colonel Béteille, commandant la brigade, reçoit 12 coups de sabre et survit à ses blessures.
Taguin 1843 - 30 Gendarmes à cheval sont mobilisés pour participer à la traque de la smala de l'émir Abd El-Kader et participent à sa capture. Sur la toile de Horace Vernet qui immortalise la scène (Musée de Versailles), les Gendarmes figurent aux côtés du Duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe Ier.
Sébastopol 1855 - 2 bataillons du Régiment de Gendarmerie à pied de la Garde Impériale participent au siège de la ville. Le 1°bataillon enlève une position stratégique dit « ouvrage blanc » au prix de pertes élevées, et apporte sa contribution à la victoire finale. 153 Gendarmes laissent leur vie dans cette campagne.
Indochine 1945/1954 - 3 Légions de Garde Républicaine de marche sont levées fin 1946. Chargées de former une Garde Civile de Cochinchine, d'assumer des missions de sûreté, de remplir des missions prévôtales, de surveiller les frontières, elles affichent de lourdes pertes: 654 tués ou disparus, 1500 blessés. Celà vaut au drapeau de la Gendarmerie une Croix de Guerre TOE avec deux palmes.
de 1984 à aujourd'hui.
Liban
Algérie
Kosovo
Rwanda
Côte d'Ivoire
Bosnie-Herzégovine,Haiti, Centrafrique, Macédoine, Thaïlande identification des victimes du Tsunami du 26 décembre 2004 ...
la devise est : " Gendarmerie, une force humaine "

(Description extraite du grand livre d'or historique de la gendarmerie et du service historique de la gendarmerie ) « Honneur et Patrie, Valeur et Discipline », devise issue du regroupement du drapeau de la gendarmerie mobile et de la gendarmerie départementale.
Source:wikipédia
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter La gendarmerie nationale (France)

Message par Sphinx Dim 15 Mar - 22:08

Le XXIe siècle
En 2002, conformément à des engagements pris par Jacques Chirac lors de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2002, les forces de gendarmerie ont été rattachées au ministère de l'intérieur pour leurs missions de sécurité intérieure. Les gendarmes continuaient toutefois à relever du statut militaire. Les brigades ont été réorganisées en communautés de brigades au champ d'action plus large. La Loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure a également participé à une nouvelle répartition des forces de gendarmerie et de police en France.

Dirigée par Pierre Mutz jusqu'en 2004, le général d'armée Guy Parayre prit sa succession jusqu'en 2008. C'est la première fois qu'un militaire occupe cette fonction depuis 1947. Les civils ayant occupé précédemment cette fonction étaient traditionnellement issus soit de la magistrature soit du corps préfectoral. Puis, un autre militaire le général Roland Gilles vient de succéder le 30 juin 2008 au général Guy Parayre, atteint par la limite d'âge

Organisation
La gendarmerie est divisée en plusieurs métiers. Elle est présente sur l'ensemble du territoire Français et effectue des missions militaires à l'étranger.

Effectifs 2007 : 105 975[2] personnels. Les personnels militaires de la gendarmerie nationale se répartissent en :

6 709 officiers et 77 613 sous-officiers de gendarmerie ;
245 officiers et 4135 sous-officiers des corps technique et administratif ;
15 323 volontaires aspirants issus du volontariat (AGIV) et gendarmes adjoints volontaires (GAV) ;
1 925 personnels civils se répartissent en fonctionnaires, ouvriers d’État et contractuels ;
25 officiers des armées ;
40 000 personnels de réserve utilisés en fonction des besoins du service (objectif 2012). Fin 2007, 25.000 hommes et femmes ont signé un engagement à servir dans la réserve (E.S.R.).

Liste des différentes subdivisions d'arme de la Gendarmerie
Gendarmerie départementale ;
Gendarmerie mobile ;
Garde républicaine


Direction Générale de la Gendarmerie Nationale
Elle est installée depuis 1969 rue St Didier dans le XVIe arrondissement de Paris. Cependant, l’expansion au fil des ans a rendu nécessaire un déploiement sur onze autres sites répartis sur la capitale et la proche banlieue de Malakoff (92) ou Issy-les-Moulineaux(92) à Pontoise (95) ou Rosny-sous-Bois (93). La DGGN assure la direction des formations et unités chargées de la lutte contre l’insécurité routière. Elle élabore la doctrine d’emploi, oriente et coordonne leur action.
Commandement des écoles de la gendarmerie
La Gendarmerie dispose de dix écoles de formation initiale des militaires à son métier sous autorité du Commandement des écoles de la gendarmerie (créée par décret du 18 juillet 1959) qui organise et contrôle l'instruction (initiale, continue et spécifique) de tous les personnels de l'arme :

École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) à Melun.
École de sous-officiers de la gendarmerie nationale (ESOG) à Châteaulin, Châtellerault, Chaumont, Le Mans, Libourne et Montluçon.
Centre national de formation des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (CNF-CSTAGN) à Rochefort-sur-Mer.
Centre d'instruction des gendarmes adjoints (CIGA) à Châteaulin, Montargis, Montluçon et Tulle.
Le 10/10/2008, le Ministère de l'Intérieur a confirmé la fermeture de 4 écoles de gendarmerie à l'été 2009 : Libourne, Châtellerault, Le Mans et Montargis.

A l'issue de ces formations, dix centres techniques hautement spécialisés les complètent :

Centre d'enseignement supérieur de la gendarmerie (CESG) à Maisons-Alfort.
Centre national de formation au commandement (CNFC) à Rochefort-sur-Mer.
Centre de formation linguistique de la gendarmerie (CFLG) à Rochefort-sur-Mer.
Centre national de formation à l'international (CNFI) à Rochefort-sur-Mer.
Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) à Saint-Astier.
Centre national d'instruction nautique de la gendarmerie (CNING) à Antibes.
Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) à Gramat
Centre national d’instruction de ski et d’alpinisme de la gendarmerie (CNISAG) à Chamonix
Centre national de formation de police judiciaire (CNFPJ) à Fontainebleau.
Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR) à Fontainebleau.

Source:wikipédia
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter La gendarmerie nationale (France)

Message par Sphinx Dim 15 Mar - 22:20

Gendarmerie départementale
La gendarmerie départementale est au contact régulier de la population. Elle assure principalement des missions de police judiciaire ou de police administrative. On la surnomme la blanche, à cause de la couleur de ses insignes.

L'organisation de base est la brigade de gendarmerie, comprenant de 6 à 40 personnes, généralement située au niveau du canton. Les brigades peuvent être organisées en communautés de brigades avec une unité de chef-lieu et des brigades de proximité ou en brigades autonomes.

Chaque brigade est chargée de la surveillance jour et nuit d’une ou de plusieurs communes ainsi que de l’accueil du public. Les gendarmes y reçoivent les plaintes, effectuent les enquêtes administratives et judiciaires et de manière générale répondent aux appels d’urgence.

Les brigades d'un arrondissement forment une compagnie. Les compagnies d'un département forment un groupement et les groupements d'une région administrative forment une région depuis la réorganisation territoriale du 1er juillet 2005. Auparavant les régions prenaient le nom de « légions ». On dénombre aujourd'hui 22 régions de gendarmerie départementale.

Ainsi, chaque niveau hiérarchique de la gendarmerie départementale correspond à un niveau de l’administration du territoire. Chaque niveau hiérarchique est commandé par un officier, responsable des unités de la gendarmerie départementale placées sous son ressort. Il est le correspondant en charge de la sécurité publique de l’autorité administrative.

Il existe environ 3 600 brigades.

En plus des brigades, la gendarmerie départementale comporte des unités spécialisées dans certaines missions :

Les pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), regroupés au sein des Compagnies de Gendarmerie Départementale, fournissent des patrouilles qui interviennent en renfort des brigades. Soit pour augmenter le nombre de patrouilles dans les rues, soit pour faire face à des évènements particuliers (interpellations, recherche de malfaiteurs…). On trouve en général un PSIG par arrondissement.
Les unités motorisées, gendarmes motocyclistes chargés de la surveillance du réseau routier ; ils ne dépendent pas de la compagnie mais de l'Escadron Départemental de Sécurité Routière (EDSR = compétent sur l'ensemble du département d'implantation). On y trouve les Brigades Motorisées, les Pelotons Autoroutiers et les Brigades Rapides d'Intervention équipées généralement de Subaru Impreza, en fonction des EDSR. Ces unités composées de motards et de "piétons" outre leur mission essentielle de police de la route (constatations des accidents pour les pelotons autoroute, contrôles de vitesse, coordination des transports, lutte contre l'immigration illégale, travail dissimulé), renforcent ponctuellement les unités territoriales dans la recherche de malfaiteurs, etc....
Les unités de recherches : 370 Brigades de Recherches (BR) au niveau des compagnies (arrondissements) et 31 Sections de Recherches (SR) au niveau des régions de Gendarmerie sont quasi exclusivement constituées d'officiers de police judiciaire (OPJ). Elles sont essentiellement chargées des missions de police judiciaire, même si quelques enquêtes relatives au comportement des militaires peuvent leur être confiées lorsque l'ITGN n'est pas elle-même saisie. Elles assistent les brigades territoriales et prennent en compte la direction des enquêtes importantes. Elles sont chargées des enquêtes touchant à la moyenne et la grande délinquance.
Au niveau des Groupements (départements), des Brigades Départementales de Renseignements et d'Investigations Judiciaires (BDRIJ), qui ne sont pas des unités de recherches à proprement parler, assistent également les unités territoriales en effectuant à leur demande divers rapprochements, investigations ou opérations de police technique par l'intermédiaire de leurs personnels parfois spécialisés (TIC, N'TECH, ANACRIM), même si leur activité est sans doute tout autant tournée vers le commandement, friant de statistiques, que vers l'opérationnel.
Les réservistes de la Gendarmerie départementale participent au quotidien au renforcement des unités de Gendarmerie départementale d'active. Ils sont organisés en PRGD (peloton de réserve de gendarmerie départementale). Initialement on trouvait un PRGD par groupement de Gendarmerie départementale (1 par département).
Cette organisation est en cours de modification avec la refonte des PRGD en PRSIG (peloton de réserve de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) afin de mieux s'adapter aux besoins et au renfort des unités. Les PRSIG sont de plus en plus fréquemment associés à une compagnie et non plus limités à 1 par groupement.
Unités de gendarmerie présentant un caractère d'emploi spécialisé

Groupe d'investigation cynophile (GIC - maîtres de chiens)
Section aérienne et Détachement aérien (SAG et DAG - pilotes et mécaniciens d'hélicoptères)
Peloton de gendarmerie de haute montagne et Peloton de gendarmerie de montagne (PGHM et PGM)
Brigade nautique et Brigade fluviale (enquêteurs subaquatiques - plongeurs autonomes - pilotes d'embarcations)
Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN)
Groupe spéléo (Spéléologues)
Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale - IRCGN (Police scientifique)
Systèmes d'information et de télécommunications
Brigades de recherches et Section de recherches (BR et SR) Police judiciaire
Brigade départementale de renseignements et d'investigation judiciaires (BDRIJ).
Centre de Documentation et de Pédagogie (CDP)
Unités de gendarmerie spécialisées
Gendarmerie maritime
Gendarmerie de l'air
Gendarmerie des transports aériens
Gendarmerie de l'armement
Gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires
Les formations aériennes de la Gendarmerie
Gendarmerie outre-mer ou hors métropole
Sous-officiers des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie
Armurerie (ARM)
Affaires immobilières (AI)
Imprimeurs (IL)
Administration et Gestion du Personnel (AGP)
Gestion Logistique et Financière (GLF)
Auto-engins blindés (AEB)
Infirmiers (MITHA)
Restauration collective (RC)
(filière abrogée) Exploitant des Télécommunications (ETC).
Technicien_en_identification_criminelle
Source:wikipédia
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter La gendarmerie nationale (France)

Message par Sphinx Dim 15 Mar - 22:32

Description de certaines subdivisions
-Garde républicaine
Elle est chargée de missions de sécurité et d'honneur au profit des hautes autorités de l'État et des institutions. Elle est la seule force armée autorisée dans les palais nationaux. Les gardes sont présents à l'Élysée, au Sénat et à l'Assemblée nationale, au palais de justice, à Matignon et dans les principaux ministères. La garde républicaine est composée d'un état major, de deux régiments d'infanterie et d'un régiment de cavalerie. L'escadron motocycliste est attaché au premier régiment ainsi que la musique d'infanterie. Les membres de ces pelotons d'intervention renforcent régulièrement, de manière ponctuelle, les forces de police et de gendarmerie, lors de missions de maintien de l'ordre, de transferts particuliers, ou d'interpellations par exemple.

GIGN
Le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (ex-Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale) est composé d'environ 320 personnes (23 officiers de carrière et un peu plus de 300 sous-officiers de gendarmerie) spécialement entraînées et équipées pour faire face à des missions périlleuses. Installé à Versailles, le GIGN comprend :

le Centre de Formation dont les missions se résument à la formation de stagiaires étrangers dans les domaines de la protection et de l'intervention et à la formation des gendarmes affectés en ambassades ou effectuant des missions de protection
le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), créé en 1974
l'Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie nationale (EPIGN)
le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR).
A dater du 1er septembre 2007, le GSIGN change de forme et devient le « nouveau » GIGN.

IRCGN
L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) est situé à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis, 93). L'unité gendarmerie d'identification des victimes de catastrophes (UGIVC), membre de l’unité nationale d'identification des victimes de catastrophes (UNIVC), fait partie intégrante de l'IRCGN.
Cigaville, ville d'entraînement

Cigaville est une ville artificielle d'entraînement pour les missions de la Gendarmerie située à Saint-Astier en Dordogne, dans l'enceinte du CNEFG. L'ensemble des EGM (Escadrons de Gendarmerie Mobile) de France viennent périodiquement en évaluation. Un stage obligatoire de 15 jours est prévu tous les 2 ans. C'est dans ce centre que sont également dispensées l'ensemble des formations ayant trait à l'intervention professionnelle des militaires de la Gendarmerie.
Tenue
Depuis le chapeau tricorne puis bicorne les gendarmes sont longtemps restés fidèles au képi. Malgré tout, une refonte de la tenue est engagée en 2004 pour doter les gendarmes de nouveaux uniformes, plus pratiques. Dans cette nouvelle tenue de service, dite "32 N" une casquette remplace le képi qui n’est plus utilisé que pour les missions de représentation.

L'uniforme de service courant porté jusqu'en 2004 n'avait pas évolué depuis 1990 avec l'apparition du pull-over et d'une veste noire microporeuse. La nouvelle tenue est plus moderne et plus confortable lors des nombreux services externes sous toutes les conditions climatiques. Elle se compose d'une veste aux nuances bleue et noire avec des sérigraphies « gendarmerie », d'une veste polaire reprenant l'allure générale du pull actuel et d'un polo bleu ciel à manches courtes ou longues (pour la tenue hiver). Le pantalon ressemble aux pantalons de treillis, mais de couleur bleu sombre. Les chaussures sont des rangers souples. Cette tenue se porte avec une nouvelle casquette « type golf » et non « type Police » avec une grenade brodée apparente or ou argent selon la subdivision d'arme. La tenue est aussi équipée d'un nouveau ceinturon à attache rapide et d'un étui spécifique pour la nouvelle arme de service le Sig-Sauer Pro 2022.

Cette tenue ne fait pas obstacle au port des anciennes tenues pour le service de relation publique (réunion, prise d'arme, délégation, etc.) et administratif (Groupes de Commandement des Etats-Majors).

Les unités motocyclistes portent encore le bonnet de police dit "calot", pour des raisons de commodité. Elles sont également équipées de pantalons de type équestre avec bottes en cuir montantes, ainsi que de vestes en gore-tex munies de bandes réfléchissantes.

Les unités de Gendarmerie Mobile portent également une tenue spécifique d'intervention dite "4S". La coiffure est le bonnet de police.

Pour les services internes en casernement, les missions de recherches d'indices ou les journées d'instruction, les Gendarmes portent la tenue 51, c'est-à-dire le treillis "cam" (bariolé) avec rangers.

Le réseau radio Rubis de la gendarmerie
La gendarmerie nationale est dotée d’un réseau radio de télécommunication : depuis 1978 existait le réseau analogique Saphir (vocal + données à 1,2 kbit/s), il a été complété en 1986 par le réseau numérique cellulaire Rubis dont l’installation s’est achevée en 2000. Cette nouvelle infrastructure, qui remplace les anciennes liaisons analogiques de la composante radio de Saphir, est dotée de 420 relais radio associés à 740 liaisons hertziennes (Faisceau Hertzien -FH- fixes dans les bandes 2,5 et 15 GHz. Des négociations sont en cours entre l'ARCEP et le ministère de la Défense concernant la bande 2,5 GHz afin qu'elle soit restituée à l'ARCEP pour les besoins croissants en liaisons d'infrastructures des opérateurs GSM).

Toutes les transmissions mobiles de Rubis sont sécurisées par un cryptage logiciel classé secret défense. L’algorithme est programmé dans l'EEPROM flash de chaque poste mobile et portatif (postes Matra 9600). Une destruction du code est prévue en cas de vol de l’équipement ou d’intrusion illégale sur le réseau (effacement à distance de la mémoire EEPROM).


Antenne VHF pour le réseau Rubis de la gendarmerie sur le pylône France Télécom de Taingy dans l’YonneLe réseau radio PMR Rubis (bandes duplex 73,300 à 74,800 MHz et 77,475 à 80,000 MHz) assure l’interconnexion de 37 000 portatifs radio et de 11 700 ordinateurs fixes ou embarqués dans des véhicules. Le protocole de transmission pour les données et la phonie est conforme à la norme TETRAPOL validée par l’ETSI. La modulation est de type GMSK similaire au système GSM. La technique de multiplexage permet de disposer de 400 canaux sur une bande de 10 MHz (multiplexage AMRF). Les canaux VHF sont prévus pour acheminer quatre catégories de communications :

Liaisons duplex opérationnelles relayées ;
Liaisons duplex de conférences relayées ;
Liaisons tactiques non relayées ;
Liaisons de messagerie et de voie balise.

Le réseau Rubis est constitué de 97 cellules radio pilotées chacune par un autocommutateur (une cellule gère tous les relais du département). Deux bandes (2,50 à 2,67 GHz et 15 GHz) sont utilisées pour les FH techniques du réseau. Selon l'ARCEP, dans un avenir plus ou moins proche, les FH militaires situés dans la fenêtre 2,50 à 2,67 GHz devraient migrer vers la bande des 15 GHz afin de répondre aux besoins croissants en liaisons d'infrastructures des opérateurs GSM. Les liaisons techniques de Rubis sont un multiplexage MIC32 à 2 Mbit/s constitué de 32 voies numériques réparties selon le plan suivant :

IT0 : voie de service et de téléexploitation ;
IT1 à 6 : voies phonie des équipements radio ;
IT7 : voie de commande des IRD (Interface Relais Distant) ;
IT8 à 13 : voies phonie ;
IT14 : voie données ;
IT15 à 20 : voies phonie ;
IT21 : voie données téléchargement des CS (Commutateur Secondaire) ;
IT22 à 31 : voies non utilisées.
Des interfaces vers les réseaux téléphoniques RTC et RNIS et vers le réseau Transpac de France Télécom sont prévues. Une interface avec la composante filaire de Saphir est également réalisée pour les fonctions suivantes :

Gestion du réseau Rubis depuis le CNS ;
Gestion des éléments secrets depuis le CDES ;
Consultation des bases de données et fichiers.
Le CDES (Centre de Diffusion des Éléments Secrets) chargé du cryptage des transmissions et le CNS (Centre National de Supervision) chargé de l'exploitation du réseau Rubis sont à Rosny-sous-Bois près de Paris. Le CNS héberge les serveurs des fichiers centraux, il est interconnecté aux cellules départementales par les réseaux X25 et Transfix de France Télécom.

Toute l’infrastructure technique du réseau Rubis a été réalisée par le groupe Matra Communication et EADS en collaboration avec le ministère de la Défense.

Source:wikipédia
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Sphinx Ven 16 Avr - 23:42

Nicolas Sarkozy vire le patron de la gendarmerie

a nouvelle devrait tomber d'une minute à l'autre, à l'issue du conseil des ministres. Nicolas Sarkozy, ulcéré des derniers résultats électoraux, a décidé d'en revenir à ses thèmes de campagne préférés, et notamment à la lutte contre l'insécurité.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Pour ce faire, il va nommer un homme à poigne, Christian Lambert, l'ancien patron du RAID, comme préfet de Seine-Saint-Denis. Et il a décidé de reprendre en main la gendarmerie en virant son patron actuel, le général d'armée Roland Gilles et en le remplaçant par son adjoint, le major général Jacques Mignaux, qui offre l'avantage aux yeux de Nicolas Sarkozy d'avoir servi à son Cabinet alors qu'il était ministre de l'Intérieur.

Jacques Mignaux sera notamment chargé de ramener le calme dans les casernes, où la grogne monte à la suite du rattachement de la gendarmerie au ministère de l'Intérieur.

On se souvient d'ailleurs de la radiation des cadres, le 25 mars dernier par l'Elysée, du chef de bataillon Jean-Hugues Matelly, qui avait osé critiquer ce rapprochement. Et de la suspension d'un adjudant après qu'il ait publié sur un forum un poème, dans lequel il critique la gestion de Nicolas Sarkozy et rend hommage à son collègue radié radié.

Ça commence à faire beaucoup et, surtout, à être trop visible. D'où la réaction excessivement forte de la hiérarchie.

Pour autant, il n'est pas sûr que ces changements à la tête de la gendarmerie soient suffisants pour calmer les troupes. La différence de culture entre policiers et gendarmes est extrêmement forte et ces derniers ont peur de perdre leur identité. Le général Roland Gilles et le major général Jacques Mignaux étaient accusés par les gendarmes de base, depuis qu'ils avaient installé leurs bureaux place Beauvau, au siège du ministère de l'Intérieur, de les "vendre à l'ennemi". L'un part, mais l'autre reste...
(Mercredi 7 Avril 2010 )

Pierrot Dupuy
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Syfou Mar 27 Avr - 10:39

Un gendarme sacrifié sur l'autel de police


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

DEFENSE - Jean-Hughes Matelly a été suspendu pour ne pas s'être tu...

Il a passé le week-end à faire ses cartons. A donner quelques meubles, aussi. Pourtant, Jean-Hughes Matelly n'a aucune envie de déménager de sa caserne d'Amiens (Somme). Radié de la gendarmerie le 25 mars dernier pour avoir «gravement manqué» à son devoir de réserve, ce chef d'escadron demandera, ce mardi après-midi, au Conseil d'Etat de suspendre la sanction.

Deux képis pour un seul gendarme

A 45 ans, dont la moitié passée sous le drapeau de l'armée, ce gaillard droit comme un piquet a encore du mal à réaliser. «Je suis un gendarme atypique, assure-t-il avant de corriger. Pardon, j'étais...» En fait, Jean-Hughes Matelly était un gendarme à deux képis. Le premier noircissait du PV le jour par «vocation». Le second faisait de la recherche en sociologie des institutions pénales pour le compte du CNRS le week-end par «plaisir». Comme d'autres vont à la pêche.

C'est dans ce cadre-là qu'il accepte, un soir sur l'antenne d'Europe 1, de débattre du rattachement de la gendarmerie à la police. Derrière son transistor, la grande muette ne fait pas la distinction entre le gendarme et le chercheur. Conseil de discipline pour avoir «exprimé une désapprobation claire vis-à-vis de la politique conduite par le gouvernement» et sanction suprême: un décret du président de la République le radie des cadres de la gendarmerie. «Je n'arrive pas à comprendre l'enchaînement, lâche-t-il en fixant le fond de sa tasse à café comme s'il espérait y trouver une réponse. Le président de la République ne me connaissait pas personnellement. On a sans doute un peu forcé les choses.»

«Plus chez moi nulle part»

Pourtant, le commandant Matelly affiche des états de service propres. Major de l'école des sous-officiers. De celle des officiers. Capable, toujours sur son «temps libre» de passer deux maîtrises de droit et un doctorat de sciences politiques, il s'exprime avec érudition et une pointe d'accent héraultais. «Et à Montpellier, on dit que j'ai l'accent parisien! Je ne me sens plus chez moi nulle part.» Si le Conseil d'Etat ne l'entend pas, ce sera vraiment le cas.

Vincent vantighem

RÉFÉRÉ SUSPENSION
Jean-Hugues Matelly demandera au Conseil d'Etat de suspendre la sanction en attendant une audience sur le fond du dossier. «J'aimerais reprendre mes fonctions», assure-t-il.

http://www.20minutes.fr
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Syfou Ven 11 Juin - 14:04

La kétamine s'infiltre dans les rave partys

Cette drogue dure très violente, sévit dans les fêtes. La gendarmerie de Dreux vient de démanteler un réseau de trafiquants camouflant la substance dans des bouteilles d'eau minérale.

L'adjudant Billon extirpe du tiroir de son bureau une bouteille de 50 cl d'eau minérale. Malgré l'étiquette qui la recouvre, avertissant en grosses lettres noires "Ne pas ouvrir", le gendarme desserre doucement le bouchon et nous tend l'objet du délit. Le nez collé au goulot, on perçoit une légère odeur de chlore de piscine. Puis l'adjudant referme la bouteille et la secoue. Des particules blanches restent de longues secondes en suspension. "Typique de la kétamine", selon Philippe Billon. Cette drogue classée depuis 1997 dans la catégorie des stupéfiants, a été détournée par les toxicomanes de son usage premier: l'anesthésie animale et humaine (voir encadré).

Cette drogue est affublée de multiples surnoms: Spécial K, Vitamine K, Kit-Kat ou encore Super K. Les trafiquants la distillent dans toutes sortes de contenants, pourvu que ceux ci n'éveillent pas les soupçons, par exemple des bouteilles d'eau de tous formats, jusqu'aux gros jerricans de 20 litres. Les bidons de lave-glace sont également mis à contribution, les dealers les remplissent d'eau à la kétamine et y injectent un colorant alimentaire, bleu ou vert, pour les stocker, ni vu ni connu, dans le coffre de leurs véhicules. Idéal pour passer les contrôles de police ou de la douane, notamment lors des trafics trans-Manche, l'approvisionnement s'effectuant principalement depuis la Grande-Bretagne.


Si l'adjudant Billon conserve cette bouteille sous clé, c'est parce que la compagnie de gendarmerie départementale de Dreux dans l'Eure et Loir est à l'origine d'un coup de filet inédit en matière de stupéfiants. Elle a procédé à l'interpellation d'une centaine de personnes en février dernier, dans le milieu des "rave partys" et à l'arrestation de 8 d'entre elles. Ouvrant ainsi la toute première enquête en France sur la kétamine. Les gendarmes n'hésitent pas à parler de démantèlement du réseau national.

http://www.lexpress.fr
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Syfou Jeu 17 Juin - 17:58

La gendarmerie fait tomber un dealer de cannabis à Watten

L'enquête a démarré en janvier 2009 lorsque les gendarmes de Lumbres, ...

près de Saint-Omer, ont placé en garde à vue un consommateur de résine de cannabis. L'homme donne alors l'identité de son principal dealer, allant jusqu'à communiquer son numéro de portable.
La gendarmerie identifie facilement la personne « balancée » par son client, un Wattenais âgé de 33 ans. Les militaires l'ont placé en garde à vue, avant-hier matin.
Le Wattenais, qui vit un peu marge de la société, au rythme de petits boulots non déclarés, a reconnu vendre d'importantes quantités de résine de cannabis pour financer sa propre consommation.
Lui-même avoue fumer environ 10 grammes de « shit » par jour depuis l'âge de ses 15 ans. Il vendait sa marchandise dans les environs de Watten, Lumbres et Saint-Omer.
En garde à vue, le suspect a déclaré faire environ dix voyages par mois aux Pays-Bas pour se ravitailler à hauteur d'un demi-kilo. En deux ans, les enquêteurs estiment qu'il a importé près de quatorze kilos de résine de cannabis. Une quantité qui n'est pas contestée par le Wattenais, qui a réalisé un chiffre d'affaires estimé à 80 000 euros.
Une perquisition à son domicile a permis de mettre la main sur une petite quantité de drogue.
Pour ce trafic de stupéfiants, le Wattenais est convoqué devant le tribunal correctionnel de Dunkerque le 2 juillet.


http://lavoixdunord.fr
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Syfou Jeu 29 Juil - 21:38

Les escadrons de gendarmerie mobile d’Arras et de Narbonne sur la sellette

La perspective n’enchante guère le député-maire de Narbonne, Jacques Bascou. En effet, la caserne Montmorency, située dans sa ville et où sont logés les 120 militaires de l’escadron de gendarmerie mobile 13/6, devrait fermer d’ici à 2011.

Cependant, madame le sous-préfet de Narbonne, Marie-Paule Bardèche, a relativisé les conséquences de cette dissolution annoncée sur la vie locale. « Ce projet s’inscrit dans la réorganisation nationale des forces mobiles. Mais il n’obère pas la sécurité dans l’Aude puisque les mobiles n’interviennent pas dans le département, mais essentiellement en région parisienne et en outre-Mer » a-t-elle expliqué au Midi Libre.

Reste que sur le plan de l’économie locale, les élus locaux et les commerçants s’inquiètent du départ des 120 gendarmes et de leurs familles. Mais toujours d’après Marie-Paul Bardèche, « à l’échelle de l’agglomération », c’est un « volume relativement faible ».

Le même scénario se joue à Arras. La ville, qui a perdu, l’an passé, le 601e Régiment de Circulation Routière (RCR), pourrait voir aussi partir son escadron de gendarmes mobiles en 2011. Pour l’instant, l’information n’est pas encore confirmée, étant donné que les derniers arbitrages seront connus à la fin du mois d’août. En fait, la nouvelle a été communiquée lors d’une visite du général Deanaz, le patron de la gendarmerie pour la région Nord-Pas-Calais, aux militaires de l’escadron 12/9. Et en théorie, elle ne devait pas s’ébruiter…

« Cette dissolution, on ne la souhaite pas et on mettra tout en oeuvre pour l’éviter » a déclaré Jean-Marie Vanlerenberghe, le maire d’Arras, au quotidien La voix du Nord. « La décision, je ne la connais pas, je n’ai aucune information officielle. Je sais évidemment que le gouvernement cherche à faire des économies, mais la ville d’Arras a déjà payé assez cher avec le départ du 601e RCR, même si nous sommes ici avec un nombre de militaires qui est moindre. Je souhaite évidemment que cette dissolution ne se fasse pas à Arras, d’autres villes pourraient être touchées à notre place » a-t-il ajouté.

Au total, sur les 123 escadrons que compte la gendarmerie mobile, 15 sont appelés à prochainement disparaître dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).

« Cette décision ne réduit pas la capacité de la gendarmerie. Car sur les 15 escadrons ciblés, 7 étaient auparavant affectés à la garde des centres de rétention administrative mais n’ont plus cette mission à assurer, et les 8 autres escadrons sont en renfort des brigades territoriales » confiait, le général Gilles, alors directeur général de la gendarmerie nationale, dans le cadre des auditions au Sénat pour le projet de loi de finances 2010. Outre Arras et Narbonne, Bayonne, Besançon, Cherbourg, Dijon, Dinan, Melun, Saint-Malo, Strasbourg et Toulouse sont les autres villes concernées par cette vague de dissolution.

Par ailleurs, les escadrons de gendarmerie mobile ne sont pas les seuls concernés par ces réorganisations. Ainsi, selon Ouest France, les pelotons autoroutiers et les brigades motorisés vont fusionner en Vendée. Le nouvel ensemble passera de 102 à 95 militaires.


http://www.opex360.com
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Syfou Ven 27 Aoû - 1:58

Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale [ GIGN ]

Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie nationale française spécialisée dans les opérations de contre-terrorisme et de libération d'otages. Sa devise est « Le GIGN, s'engager pour la Vie... ».
Le GIGN est basé à Satory (Versailles), son centre d'instruction et d'entraînement se situant au camp de Frileuse à Beynes ; pour participer à la sélection, il faut déjà être gendarme et avoir moins de 32 ans.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Depuis le 1er septembre 2007, une profonde réorganisation a eu lieu. Le « nouveau » GIGN regroupe sous le même nom l'intégralité des hommes de l'ancien GSIGN:

trois forces opérationnelles :

la force intervention (ancien GIGN),
la force observation/recherche (ancien groupe d'observation-recherche de l'EPIGN),
la force sécurité/protection (qui regroupe les membres de la section de sécurité et protection de l'EPIGN et du personnel du détachement gendarmerie du GSPR) ;
une force d'appui opérationnel, comprenant des moyens techniques et diverses compétences nécessaires aux autres forces ;

une force formation effectuant à la formation interne et externe.

Dans le futur, les gendarmes nouvellement arrivés seront tous formés à l'intervention, puis auront la possibilité d'être formés à la protection ou à la recherche/observation (anciennes missions du GSPR et de l'EPIGN). L'effectif total sera porté à environ 420 militaires à l'horizon 2010, contre 380 en 2008. Il sera alors possible d'engager jusqu'à 200 hommes entrainés et habitués à travailler ensemble lors d'interventions de grandes envergure (prise d'otages massives par exemple, comme à Beslan). Le sigle GSIGN n'a plus lieu d'être et le sigle « GIGN » ne désigne plus la même unité.

Moyens

En août 2009, le GIGN comprend 407 militaires.

Le budget de fonctionnement courant de cette unité, pour l'année fiscale 2009, est de 1,4 million d'euros, auquel s'ajoute un droit de tirage en frais de déplacement de 0,5 million d'euros sur le budget central de la gendarmerie .

Missions

Antiterrorisme : le GIGN intervient en premier lieu sur les missions suivantes :
Piratair : détournement d'avion
Piratmer : détournement ou attaque de navire
Piratome : attaque nucléaire
Piratox : attaque chimique ou biologique
Piratext : prises d'otages de ressortissants français à l'étranger
Pour les actes de terrorisme ne rentrant pas dans ces catégories (prise d'otage, etc.), la répartition des missions entre le GIGN et le RAID se fait selon le lieu où l'alerte se produit : le milieu rural ainsi que les aéroports est le domaine d'intervention du GIGN, le milieu urbain celui du RAID.

Autres interventions : les neutralisations de forcenés, les arrestations de personnes dangereuses et armées.
Force de sécurité et protection (FSP) : elle couvre l'intégralité du spectre de la Sécurité et de la Protection.
Sur le territoire national, les sections de sécurité-protection (SSP), assurent quotidiennement la protection de hautes personnalités françaises ou étrangères. Elles assurent également ce type de mission à l'étranger, au profit des diplomates en poste dans des zones à risques.

Parallèlement aux missions de protection, les SSP procèdent à la mise en sécurité de sites. Que ce soit au profit de l'autorité protégée ou lors d'évènements majeurs, cette force déploie des tireurs d'élite, le groupe de recherche d'engins piégés (GREP), ou encore les spécialistes en investigations sub-aquatiques.

Enfin, dans un contexte interministériel, la FSP est régulièrement sollicitée pour réaliser des audits de sécurité au profit des représentations françaises à l'étranger ou de sites sensibles partout en France. Ayant une expérience reconnue dans ce domaine, les missions évaluent les enjeux sécuritaires et apportent une expertise et des réponses adaptées, en vue d'accroître le niveau de sûreté des installations visitées.

En marge des missions évoquées supra, les militaires de cette force participent de façon régulière à la formation des troupes d'élite étrangères.

Missions des SSP :

Protection rapprochée de personnalités.
Sécurité des ambassades et représentations diplomatiques françaises à l'étranger (Algérie, Côte d'Ivoire, Haïti, Afghanistan, Irak...).
Extraction de ressortissant français à l'étranger.
Mise en sécurité.
Analyse du risque et audit de sécurité.
Gestion de crise à l'étranger.
Sécurité des évènements d'ampleur nationale et internationale.
Formation internationale.
Pour permettre de mener à bien ces missions, les entraînements du GIGN sont très poussés et dangereux. Il y a ainsi eu plus de décès lors de ces entrainements que lors des missions elles-mêmes. Les démonstrations faites par le groupe reflètent les entrainements. Alors qu'il assistait à l'une d'elles en tant que ministre de l'intérieur, Pierre Joxe est très légèrement blessé par l'explosion d'une grenade qui n'a pas pu être neutralisée à temps.

Wikipedia

GIGN partie 1

[url]
GIGN partie 1
envoyé par Zabolus. - Plus de jeux vidéo ![/url]
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Syfou Ven 27 Aoû - 2:05

« Les Irlandais de Vincennes »

Le 9 août 1982, vers 13 h, se déroule la fusillade de la rue des Rosiers : un homme jette une grenade à l'intérieur du restaurant Goldenberg puis un commando de quatre à cinq hommes descend la rue des Rosiers en tirant dans la foule. Six morts et vingt-deux blessés seront dénombrés. Pour trouver les instigateurs de cette attaque, François Mitterrand installe un conseiller technique et une cellule antiterroriste à l’Élysée et en confie la direction au commandant du GIGN, Christian Prouteau.

Le 29 août 1982, à 21 h 30, des membres ou anciens membres du GIGN emmenés par le capitaine Paul Barril font irruption dans l'appartement à Vincennes d'un dénommé Michael Plunkett, soupçonné lui et ses compagnons irlandais d'appartenir à l'IRA, et font une prise d'explosifs lors de la perquisition suivant l'interpellation.

Il sera plus tard avéré que les gendarmes avaient apporté eux-mêmes des explosifs dans l'appartement de Vincennes. Après neuf mois de détention, les « Irlandais de Vincennes » sont finalement libérés fin mai 1983.

Cette affaire fit grand bruit au début du premier mandat de François Mitterrand, notamment du fait que le président nouvellement élu avait fait appel aux gendarmes du GIGN pour composer sa garde présidentielle, contrairement à ses prédécesseurs qui employaient des policiers. L'affaire des « Irlandais de Vincennes » est donc devenue celle des « gendarmes de l'Élysée ».

Principales opérations

Le GIGN a mené des centaines d'opérations depuis sa création, aussi bien la libération d'otages que l'interpellation de forcenés (« neutralisation » dans le jargon de l'unité). Voici les plus connues :

en mai 1974, le GIGN n°1 intervient lors d'une mutinerie à la prison de Fleury-Mérogis. Leur intervention est déterminante pour résoudre la crise avec un minimum de violence.

libération (en coopération avec la 13e demi-brigade de Légion étrangère) d'une trentaine d'enfants pris en otages par des terroristes du FLCS (Front de libération de la côte somalienne) à Loyada dans la colonie française de Djibouti (à l'époque le Territoire français des Afars et des Issas ) le 3 février 1976. Dans cette opération, deux enfants, sept terroristes et neufs soldats somaliens ont été tués.
intervention suite au détournement par 5 terroristes croates anti-titistes d'un Boeing 727 de la TWA assurant un vol New York-Chicago en septembre 1976. Le GIGN parvient par la négociation à obtenir la libération des 49 otages et la reddition des terroristes.

intervention à Orly-Ouest pour résoudre, en coopération avec la brigade anti-gang du commissaire Robert Broussard, le détournement d'une Caravelle assurant le vol Air Inter 429 (Paris-Lyon), le 30 septembre 1977. Le forcené Jacques Robert détient en otage 94 personnes, dont le député Lucien Neuwirth et un ancien ministre, Philippe Malaud, depuis près de 7 heures, lorsqu'il fait usage d'une grenade, déclenchant l'assaut des forces de police et de gendarmerie. L'opération se solde par la mort d'un passager et la blessure de quatre autres, dont un grièvement. Jacques Robert se rend et est incarcéré.
préparation d'une tentative de libération des fonctionnaires de l'ambassade de France à San Salvador en mai 1979.

Les terroristes accepteront de se rendre avant l'intervention, mais seulement aux autorités françaises qui acceptent de les relâcher au Panama en échange.
intervention de plusieurs hommes du GIGN lors de la prise de la Grande Mosquée de la Mecque, du 23 novembre au 5 décembre 1979. Les gendarmes semblent avoir en fait mis au point le plan d'attaque final, mais le nombre d'otages (plusieurs milliers) et de terroristes (environ 130) fait que l'on dénombre un nombre important de victimes.
intervention lors de la prise d'otages de l'hôtel Fesch par un commando corse mené par Marcel Lorenzoni en février 1980. Les terroristes se rendent après avoir négocié avec le GIGN.
libération des otages d'un détournement d'avion au Touquet en mai 1981. Le pirate de l'air, qui voulait obliger le pape à révéler le troisième secret de Fatima, est maîtrisé à mains nues lors d'un assaut-surprise.

arrestation d'un forcené à Chelles en avril 1982. Celui-ci, surarmé, tirera plus de 2000 cartouches en une journée. Le commandant Prouteau comprend vite que ce forcené n'est pas un forcené ordinaire, puis en engageant des tentatives de négociations, comprend que son but est de défier le GIGN. Dès lors le commandant choisit de ne pas engager ses hommes dans des pièges probables. En soirée, profitant d'un relâchement du forcené et d'une diversion faite en faisant exploser la porte de l'appartement de l'homme, un gendarme maîtrise le forcené à mains nues.
arrestation de Filipe Bidart, chef du groupe terroriste basque Iparretarrak en février 1988
libération des otages détenus dans la grotte d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie en mai 1988.

L'opération est globalement réussie malgré la mort de deux militaires de la DGSE et de 19 indépendantistes kanaks.
des membres du GIGN, parfois sous l'autorité du COS, ont participé à des opérations en Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1995, notamment l'arrestation de criminels de guerre.

Le 26 décembre 1994, libération des 164 passagers du vol Vol AF 8969 pris en otages par 4 terroristes du GIA qui projetaient d'écraser l'avion sur la Tour Eiffel. Le GIGN donna l'assaut à l'appareil, posé à l'aéroport de Marignane près de Marseille, et parvint à tuer les quatre terroristes et à sauver tous les otages, sans pertes du côté des gendarmes mais onze blessés à des niveaux divers. L'assaut fut filmé par la télévision, et rendit célèbre le Groupe dans le monde entier. Peu après au GIGN se déroulait la cérémonie fêtant les 20 ans du Groupe, qui fut l'occasion d'un bilan : plus de 650 missions menées, plus de 500 otages libérés, une douzaine de terroristes tués, plusieurs centaines de criminels et de terroristes arrêtés par le GIGN, qui déplore pendant cette période la mort de 5 de ses hommes à l'entraînement et 19 blessés en opération (dont les 9 de l'assaut de Marignane).
en septembre 1995, le GIGN participe avec l'EPIGN à la traque de Khaled Kelkal dans les forêts entourant Vaugneray près du col de Malval (Rhône). La plupart des hommes du GIGN seront rappelés pour participer à l'opération Azalée aux Comores avant la fin de la traque et c'est l'EPIGN qui met un terme a celle-ci en abattant Khaled Kelkal.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

participation à l'opération Azalée (la libération des Comores) et notamment l'arrestation du mercenaire Bob Denard sous l'autorité du COS en septembre et octobre 1995.
lors d'une intervention contre un forcené à Valaurie dans la Drôme le 23 juin 1997, un membre du GIGN, Jean-Louis Prianon, est tué.
intervention avec la collaboration du Commando Hubert sur le navire Pascal Paoli de la SNCM en 2005, détourné par des marins syndicalistes du STC.
le 19 janvier 2007, arrestation d'un forcené retranché chez lui à Gensac-sur-Garonne. Le GIGN essuie des tirs pendant la mise en place du dispositif (20 hommes) qui blessent un membre de l'équipe. Au moment de l'assaut, vers 22h, le forcené ouvre le feu sur le trinôme de tête: il tue le maréchal des logis-chef Frédéric Mortier (35 ans, promu major à titre posthume) et blesse un autre de ses camarades. Il s'agit du deuxième membre du GIGN tué en opération.
le 11 avril 2008, opération Thalathine. Déclenchement du plan Piratmer. Intervention lors de la prise d'otage sur le Ponant, navire de luxe, au large de la Somalie. Une partie du GIGN aide à la négociation depuis Marseille, siège de la CMA-CGM, propriétaire du voilier, tandis qu'un commando est projeté sur le navire Var, ainsi que le colonel Denis Favier. Les trente otages sont libérés et une partie des pirates sont appréhendés par l'Armée française.
À cela s'ajoutent de nombreuses arrestations de terroristes (basques, notamment du groupe Iparretarrak, corses...) de criminels dangereux, de transferts sensibles de personnes, et d'interventions lors de révoltes en milieu pénitentiaire.

En 2004, le bilan à l'occasion des trente ans du groupe était de plus de 1030 missions, de plus de 970 personnes arrêtées, et 534 otages libérés.

À ce jour, depuis sa création, le groupe a perdu 17 hommes, dont deux en mission et 15 en entrainement.

Pour voir une liste des opérations du GIGN traitées sur Wikipédia, voir Catégorie:Mission du GIGN.

Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Syfou Ven 27 Aoû - 2:13

Suite GIGN...

Présence internationale

Mondialement reconnu comme une des unités d'intervention les plus efficaces au monde, le GIGN est une unité d'élite de la Gendarmerie Nationale française. Ses nombreux succès (près de 600 otages libérés, plus de 1000 criminels capturés ou abattus) au cours des diverses opérations qu'il a été amené à monter en font depuis 10 ans une référence internationale en matière de sécurité des personnes civiles. Le GIGN s'est surtout fait connaître en décembre 1994 lors de la prise d'otage d'un avion d'Air France par le GIA.

7 de ses membres ont péri durant des manœuvres d'exercice, et 2 membres en opération, deux sous-officiers dont un maréchal des logis chef.

Le GIGN est intervenu à l'étranger (Djibouti, San Salvador, Arabie saoudite, pays basque espagnol, Niger, Union des Comores).

Armement

« Notre principe fondamental est de reculer l'usage des armes à feu jusqu'au dernier moment »
Denis Favier, commandant du GIGN de 1992 à 1997.
Malgré ce but du GIGN d'éviter au maximum l'emploi des armes, le Groupe possède un armement répondant à des besoins précis. On n'emploie pas des fusils d'assaut comme un G-3 TGS contre un forcené, ils sont réservés à l'utilisation dans des situations quasi-militaires. À l'opposée, dans le cas d'une intervention extrême comme lors de la prise d'otages du vol AF 8969 à Marignane, il est nécessaire de disposer de tous types d'armes, du Manurhin .357 Magnum au fusil de précision en passant par le PM HK.

L'armement « de base » lors d'une mission se compose d'une arme de poing pour chaque homme, plus un MP-5 et un fusil calibre 12 pour l'appui.

Chaque élément de Groupe possède trois ou quatre armes de poing et au moins deux armes d'épaule. Au total, on dénombre pour le Groupe quelques 900 armes et 1000 optiques. Les armes (du fusil de précision à l'arme de poing) sont testées au banc d'essai Stabilisator 3000 A1 de la marque française L2S.

Un grand nombre des armes ont été modifiées sur commande pour le GIGN. Il ne faut pas oublier les accessoires génériquement nommés « aides à la visée » : collimateurs (systèmes de visée non-grossissants, souvent luminescents), lunettes grossissantes, lasers de visée, lampes-torches, équipements de visée nocturne, etc. Les modifications et les aides à la visée présentes sur les armes sont détaillées en même temps que les armes elles-mêmes.

Les armes sont présentées de la plus fréquemment employée à la moins employée. Exceptions : les armes de précision (ordre en fonction des calibres).

Armes de poing

Manurhin MR-73 en .357 Magnum avec diverses longueurs de canons (4 pouces, 5 pouces ¼, voir 8 pouces et 10 pouces pour le tir de précision), très utilisé depuis les débuts de l'existence du GIGN. Il est encore aujourd'hui l'arme de poing la plus utilisée par les hommes du GIGN comme arme principale. Toutefois la plupart des hommes portent simultanément un revolver et un PA (pistolet semi-automatique) taille « compact » (principalement les Glock 19, SIG-Sauer P228, FN Five-seveN et PAMAS G1S).

Glock 19 en 9 mm Para., l'arme de poing visiblement la plus utilisée après le MR-73 (et dans une moindre mesure les G26 et G17 sont aussi utilisés), y compris par les plongeurs du Groupe en raison de sa haute résistance à l'eau. Il est fréquemment équipé d'une lampe tactique Insight Technology M3 LED ou M6 avec laser intégré. Version modifiée en l'absence de loquet de sécurité.

S&W 686 GFS « Stainless » en .357 magnum en diverses longueurs de canons de 4 à 10 pouces, préféré au MR-73 par quelques éléments, mais le remplaçant systématiquement pour les plongeurs d'intervention (le Manurhin ne semble pas aussi résistant à l'eau). Les plongeurs utilisent aussi le Glock 19 et le Five-seveN, mais sans les lampes tactiques.

Sig-Sauer P228 (et son « grand frère » P226) en 9 mm Para., avec des chargeurs à grande capacité de 20 cartouches en plus des normaux de 15 cartouches et parfois une lampe Insight Technology M3 LED. L'adoption du P226 par le GIGN est une preuve évidente de sa qualité, alors même qu'il fut écarté par les forces de l'ordre françaises au profit du Beretta 92F dans les années 1980…
FN Five-seveN Tactical IOM en 5,7 mm avec une hausse fixe et un guidon allongé (depuis 2004 ?) éventuellement avec une lampe-laser Insight Technology M6 sur le rail Picatinny.
GIAT PAMAS G1S en 9 mm Para. (Parabellum) : le Beretta 92G construit sous licence était l'arme réglementaire de la Gendarmerie nationale (avant l'emloi du Sig Sauer SP 2022), mais il est relativement peu utilisé au GIGN.
SIG-Sauer Pro SP 2022 en 9 mm Para. Le GIGN devrait recevoir ces armes comme les autres unités de gendarmerie (les premiers avaient déjà été livrés au Groupe en 2004), mais reste à savoir s'ils seront très utilisés ou suivront la carrière du PAMAS G1.
En opération classique, les armes de poing employées sont généralement des modèles compacts (MR-73 à canon 4", Glock 19, P228) ; par contre, les Glocks 17 et P226 sont utilisés lors des « missions kaki » (en milieu naturel), où les contraintes d'espace sont moins importantes.

Pistolets-mitrailleurs

HK MP5 en versions A5 (sélecteur 3-Round Burst), SD3 et K-PDW (tous deux avec sélecteurs SEF), équipés d'aides à la visée sur le dessus de l'arme : collimateur Aimpoint CompM2 ou EOTech 550 AA, lunette de visée Trijicon ACOG 3,5 x 35 ou encore type « mini-lunette » à montage latéral, souvent vue chez d'autres forces spéciales françaises (CPA 10 et 30, parachutistes de l'Armée de terre). En version navalisée il a remplacé l'Uzi chez les plongeurs. Depuis la première moitié des années 1990, les MP-5A5 sont équipés d'un garde-main permettant le montage d'une aide à la visée ; par ailleurs il faut noter l'utilisation depuis le début des années 2000 sur les MP-5A5 et MP 5K PDW de montages SureFire « cocking tube mount » sur l'extrémité du tube de prise de gaz permettant de fixer deux accessoires; ces accessoires sont des lasers jour/nuit SureFire L72 de couleur rouge et L75 infrarouges (point visible à l'intensificateur de lumière) et des lampes-torches Nitrolon P. Le MP-5SD6 peut recevoir une lampe fixée sous le canon silencieux à l'aide d'anneaux.
Le « PM HK » (comme il est couramment nommé au sein du Groupe) est toujours très utilisé malgré l'arrivée du FN P90 aux caractéristiques balistiques intéressantes.

FN P90 Tactical avec laser intégré dans la poignée. Il renforce et se substitue en partie aux MP-5 et pourrait même les remplacer chez les plongeurs. Le P90 offre une grande capacité de 50 cartouches et tire la très performante munition FN 5,7 × 28 mm dont la puissance de pénétration permet de neutraliser des adversaires abrités ou équipés de gilets pare-balles. Il est l'arme standard des chefs de sections opérationnelles et de groupes tactiques. Les trois rails Picatinny permettent d'y fixer un grand nombre d'accessoires, généralement un collimateur Aimpoint CompM2 sur le rail supérieur (le EOTech n'est jamais vu monté), un laser SureFire sur le côté droit et une lampe à forte intensité du côté gauche. Éventuellement, un silencieux Gemtech SP90 et un sac récupérateur de douilles peuvent être ajoutés.

Fusils à canon lisse

Remington 870 en calibre 12 Magnum, le plus souvent avec une crosse se pliant latéralement et un sous-canon plus long que le canon ; il est aussi doté d'un rail Picatinny en position supérieure sur la culasse accueillant souvent un collimateur (Aimpoint CompM2, Aimpoint 3000 ou EOTech 550 AA), et une lampe ou un laser (voire les deux simultanément) sont souvent fixés sur la pompe.
Benelli M3T Super 90 en calibre 12 Magnum, rarement vu, contrairement au Remington.
Franchi SPAS 12 Special Purpose Automatic Shotgun également en calibre 12, seul fusil à pompe au monde à posséder un sélecteur de tir (permettant de choisir entre un mode manuel ou semi-automatique) . Son aspect dissuasif et impressionnant en fait une arme appréciée des forces d'intervention .

Fusils d'assaut

Le GIGN, comme la plupart des groupes d'intervention de la Gendarmerie nationale, n'utilise des fusils d'assaut qu'en milieu extérieur :

HK G3 TGS, le seul fusil d'assaut en 7,62 mm couramment utilisé par le GIGN. Il est principalement utilisé en milieu naturel (par exemple reconnaissances en « missions kaki ») et par des équipes spécialement formées au tir depuis des hélicoptères, ce qui a fait surnommer ces équipes « équipes G-3 ». Le G-3 TGS est un excellente arme d'appui « lourd » par rapport aux autres fusils d'assaut du GIGN en 5,56 mm en raison de son calibre 7,62 mm OTAN, de sa précision remarquable jusqu'à 400 m et de son lance-grenades HK 79 de 40 mm (utilisé avec des grenades à fragmentation, perforantes ou à gaz). Sa taille, sa crosse fixe ainsi que son puissant calibre (risquant de traverser facilement des murs et de toucher des otages ou les gendarmes d'une autre équipe d'assaut) font qu'il n'est pas utilisé en terrain urbain. Les G-3 TGS du GIGN sont tous équipés d'un sélecteur de tir type numérique et d'une crosse de MSG-90. On peut distinguer une variante « diurne » et une « nocturne » du G-3 au GIGN : la variante « diurne » est équipée d'un lance-grenades HK 79, d'un collimateur diurne Aimpoint 3000 ou 5000 et d'un montage SureFire cocking tube mount 490 ou 491 pour une lampe et un laser. La variante « nocturne » est équipée d'un Aimpoint CompM2 (compatible avec intensificateurs de lumière Lucie), le HK 79 est enlevé et le garde-main est sans accessoire ou avec bipied, le montage SureFire est parfois absent, d'autres fois présent, la lampe ayant dans ce cas un filtre IR. Des photos montrent aussi des Aimpoint 7000S et un laser sous le garde-main en plus du bipied. Pour les « équipes G-3 », les G-3 sont utilisés en versions « diurne » et « nocturne » avec un récupérateur de douilles en métal pour éviter que les étuis éjectés ne puissent endommager l'appareil ou gêner l'équipage ou l'équipe de tireurs.
SIG-550 et 551 SWAT avec lunette Hensoldt 6 x 42 BL, SIG-552 Commando avec un collimateur Bushnell HOLOsight de première génération, les fusils d'assaut en 5,56 mm les plus utilisés au GIGN.

HK 33EA2 avec une crosse pliante HK type A3, un sélecteur 3-Round Burst à quatre positions et une lunette diurne Hensold 6 x 42 BL et d'un bipied sous le canon pour l'utilisation comme fusil de sniping (embuscade). D'autres aides à la visée peuvent être montés sur un montage SureFire « cocking tube mount ». Rappelons que le HK 33, dérivé du G-3 en calibre 5,56 mm, en garde l'excellente précision même dans sa version standard (le G-3 et le HK 33 ont tous deux connu des versions spécifiques de sniping comme le célèbre G-3SG1). On peut le différencier du G-3 par son chargeur courbe, l'absence systématique de lance-grenades et le sélecteur de tir à symboles.

GIAT FAMAS F1. arme ambidextre. peu utilisée car trop encombrante (crosse plutôt longue et non repliable), et l'arme est trop lourde pour une utilisation tactique en bâtiment, néanmoins elle possède une très grande cadence et puissance de feu. (capacité : 25 coups, calibre : 5.56 F1, portée efficace : 300m portée max : 3200m, système : culasse semi-vérouillée).
HK G36C, fusil de calibre 5,56 OTAN, munis d'une crosse repliable tactique,complété d'une lunette de visée Red Dot et équipé en supplémentd'un lance-grenades HK. Cette arme est particulièrement utilisée par la Force de Sécurité et de Protection du GIGN.

Armes de précision

Des modèles spéciaux de MR-73 en 8 et 10 pouces équipés de lunettes et des bipieds sont utilisés pour des tirs de précision à courte portée. La lunette la plus courante est la Magnum Phantom grossissant 1,5 × produite par Bushnell (parfois avec une protection caoutchouc autour de l'oculaire identique à celle de l'OB50), mais des optiques 4 × 32 équiperaient aussi d'autres de ces armes. Des S&W avec des longueurs de canons similaires seraient aussi utilisés avec lunettes et bipieds.

Trois modèles de la marque Accuracy :

le AW en .308 (7,62 mm OTAN)
le AWS avec un canon silencieux (combiné à des munitions .308 « Sub » subsoniques) et le seul des trois types à avoir une crosse pliante.
le AW SM en .338 Lapua Magnum (8,6 × 70 mm) pour des tirs intermédiaires entre le 7,62 et le 12,7.
Plus de soixante AW remplacent depuis 1995 les vieux FR-F1, qui auront rempli une vingtaine d'années de bons et loyaux services. Une cinquantaine d'AW Super Magnum en .338 Lapua Magnum est entré en service en 2003 pour combler le « trou » existant entre les munitions de 7,62 mm et 12,7 mm. Le GIGN a signé un partenariat avec le constructeur Accuracy International pour lui faire partager les résultats des expérimentations de ces fusils dans toutes les conditions climatiques.

La lunette employée pour ces trois armes est la Schmidt & Bender Mk.II 3-12 × 50 avec un réticule Mil-Dot (comme toutes les armes de précision actuellement utilisées par le GIGN) 30 × 30 mm pourvu d'un croisillon luminescent rouge à l'intensité modifiable.
Chacun des huit groupes tactiques du GIGN emporte en opération huit Accuracy équipés d'un intensificateur de lumière Simrad KN200 de 3e génération monté sur la lunette grossissante pour le tir nocturne, ce qui permet d'utiliser la même arme avec les mêmes optiques de jour comme de nuit. Du temps du FR-F1, il fallait choisir entre un exemplaire équipé d'une lunette diurne ou un autre avec un intensificateur OB50. Auparavant les Accuracy étaient équipés de lunettes Bausch & Lomb Tactical 62-1040 grossissement 10 × 40 mm (elles étaient encore en service lors d'un entraînement à Djibouti début 2001) et du bipied Parker-Hale LM6 placé à l'avant de la crosse. Celui-ci a été fixé à mi-longueur de la crosse et non à l'extrémité de celle-ci. L'Accuracy est aussi équipé de rails latéraux type Picatinny (encore que l'on n'ait pas vu d'accessoires montés dessus).

Le GIGN dispose d'équipements de camouflage spéciaux pour ces fusils (schémas armée française type centre-européen et désertique, anglais DPM et moucheté allemand Bundeswehr). Le coût total de l'arme entière est d'environ 20 000 €.
Le PGM Hécate II à verrou en 12,7 mm remplace les Barrett M82, Barrett M95 et McMillan depuis 1998. Cette arme est capable de neutraliser des véhicules peu ou pas blindés et de toucher des cibles abritées. Le 12,7 mm est le seul calibre expérimenté par le Groupe capable de traverser les deux vitres blindées d'un sas de banque. Les modèles utilisés sont des Hécate II standard et des Hécate II polymère avec une lunette Scrome J10 10 × 40 à réticule Mil-Dot montée sur un montage STANAG OTAN.

Le Groupe disposerait au total de plus de cent Accuracy de tous calibres, et tous ses hommes ont une qualification TE (équipes tireur d'élite) de base sur Accuracy .308 et .338, ce qui en fait le groupe d'intervention disposant du plus grand nombre de tireurs d'élite au monde. Les équipes TE sont habituellement composées de deux hommes, un tireur et un observateur qui utilise un télescope monoculaire Leica Televid 77 mm (ou plus rarement l'Apo-Televid 77 mm) avec divers grossissements disponibles jusqu'à 60 ×, une paire de jumelles Leica Vector IV (ou jumelles infrarouges Thomson Sophie la nuit). Les équipes TE disposent en plus d'un télémètre laser Leica Rangemaster LRF 1200 doté d'une optique 7 × 21 mm ayant une précision d'un mètre avec une portée de 15 à 1100 m, d'une mini-station météo Skywatch Geos 9 (anémomètre-girouette, boussole, hygromètre, thermomètre, baromètre, altimètre et montre combinés dans un objet des quelques grammes), d'un sac à eau, d'une musette de tir et depuis 2003-2004 d'un carnet de tir spécifique au Groupe.

Armes sub-létales

La faible fiabilité des armes sub-létales et leur dangerosité a longtemps limité leur adoption par le GIGN. La technique favorite était le tir à l'épaule au revolver ou au fusil de précision : une balle dans l'épaule du bras armé est une technique de neutralisation très efficace.

Pistolet à impulsion électrique Taser X26 en expérimentation depuis 2003.

Moyens de transport

Le GIGN bénéficie depuis 2006 du concours du Groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), unité mixte d'hélicoptères de l'armée de terre et de l'armée de l'air, mise à sa disposition par le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS), et installé sur la base aérienne 107 de Villacoublay.

Wikipedia
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Daûphin_zz_47 Ven 27 Avr - 16:17

Drôme. Un capitaine de gendarmerie se suicide avec son arme de service

Le commandant de la brigade de gendarmerie de Saint-Vallier, dans la Drôme, s'est suicidé avec une arme de service ce matin dans les locaux de sa gendarmerie. Le drame s'est produit dans le local où sont rangées les armes de la brigade.

Marié et père de deux enfants de 18 et 12 ans, le capitaine était âgé de 46 ans et vivait avec sa famille dans un immeuble attenant à la brigade. En arrêt maladie depuis un mois, il était en maison de repos dans les Bouches-du-Rhône et était rentré dans la Drôme la veille du drame.

"A son domicile, un écrit a été retrouvé. Il n'explique pas son geste, c'est un long mot d'adieu pour sa famille", a précisé le procureur Antoine Paganelli.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/drome-un-capitaine-de-gendarmerie-se-suicide-avec-son-arme-de-service-27-04-2012-1684294.php
Daûphin_zz_47
Daûphin_zz_47
Adm
Adm

Masculin
Nombre de messages : 2215
Age : 42
Date d'inscription : 06/08/2010
Localisation : tlc

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Daûphin_zz_47 Ven 8 Juin - 15:10

La gendarmerie démantèle un gang de mafieux géorgiens

Vingt-et-un malfaiteurs, soupçonnés d'être impliquées dans près de 200 cambriolages commis entre le Limousin et le Nord, ont été interpellés à Limoges et Paris avec l'appui d'Interpol et d'Europol.

La gendarmerie vient de porter un rude coup contre la mafia rouge qui sévit en France. Vingt-et-un Géorgiens, soupçonnés de faire partie du redoutable clan dirigés par des «Vory v zakone», les voleurs dans la loi, ont été interpellés à Limoges et Paris au terme d'environ dix mois d'enquête et avec l'appui d'analystes d'Interpol et d'Europol qui ont participé au coup de filet.

Agissant dans le cadre d'une information ouverte en décembre dernier par la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux, les militaires de la Section de recherches de Limoges et de l'Office centrale de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) estiment que le gang a commis près de 200 cambriolages lors de «raids» organisés entre le Limousin et le nord de la France. «Partant par équipes de trois, les malfaiteurs ciblaient des logements, notamment dans les zones pavillonnaires, dont les occupants étaient absents avant de forcer les portes et de faire main basse sur les objets de valeurs, précise un responsable de l'enquête. Très organisés, ils agissaient sous les ordres de cinq ou six chefs et laissaient à quatre receleurs le butin afin qu'il l'écoule, notamment en Belgique.».........Lire:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/06/07/01016-20120607ARTFIG00681-la-gendarmerie-demantele-un-gang-de-mafieux-georgiens.php
Daûphin_zz_47
Daûphin_zz_47
Adm
Adm

Masculin
Nombre de messages : 2215
Age : 42
Date d'inscription : 06/08/2010
Localisation : tlc

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Gendarmerie nationale française

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum