Sujets similaires
Derniers sujets
Sujets les plus vus
Sujets les plus actifs
Meilleurs posteurs
Sphinx | ||||
Syfou | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
abdelmalek | ||||
rakane | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
col.chibani | ||||
fennec dz | ||||
ZIGHOUD |
Ceux qui commencent le plus de sujets
Syfou | ||||
Sphinx | ||||
Daûphin_zz_47 | ||||
Droit_De_l'Homme | ||||
ZIGHOUD15 | ||||
elmaknine | ||||
matriochkas | ||||
col.chibani | ||||
ZIGHOUD | ||||
Rahim Damon |
Connexion
Situation linguistique de la Belgique
algeriedrs :: Socialisation et l’apprentissage de la vie en société :: Culture individuelle et culture collective :: Sociolinguistique Urbaine dans le monde
Page 1 sur 1
Situation linguistique de la Belgique
Langue de Belgique
La Belgique compte trois langues officielles : le néerlandais, le français et l'allemand. La politique linguistique, en Belgique, relève des Communautés. Les conflits entre les locuteurs de ces langues sont la source des problèmes communautaires de la Belgique.
Évolution historique
Lors de la proclamation de l'indépendance de la Belgique en 1830, ni le français, ni le néerlandais n’était la langue de la majorité de la population. Partout, le peuple parlait alors surtout des langues régionales. Au Nord, il s’agissait de dialectes flamands et brabançons du néerlandais et du limbourgeois; au Sud c'était le wallon (très majoritaire), le luxembourgeois, le picard (en Hainaut occidental), le gaumais (ou lorrain) et le champenois. D'autre part, au nord comme au sud du pays, la bourgeoisie était francisée. Progressivement, toutes ces langues et leurs dialectes ont reculé, au profit du français en Wallonie et à Bruxelles et du néerlandais en Flandre. Graduellement on a commencé à utiliser le nom Flandre pour toutes les provinces néerlandophones et le nom Wallonie pour toutes les provinces francophones (quoique le mot wallon avait depuis longtemps un sens parent : ainsi le Brabant wallon fut nommé comme tel au XVIe siècle) . Les dialectes sont cependant restés plus vivants en Flandre qu’en Wallonie. On pourra s'étonner de voir ici figurer l'allemand. Lors de la signature du Traité de Versailles en 1919, la Belgique annexa en effet des territoires appartenant jusqu'alors à la Prusse, dont la Wallonie malmédienne (qui avait lutté contre son assimilation à l'Allemagne), du nom de la petite ville de Malmedy. Or, l'annexion engloba également deux villes Eupen et Saint-Vith qui n'étaient pas de langue wallonne ou française comme Malmedy, mais de langue allemande (ou d'un dialecte de l'allemand). Les habitants de ces deux villes forment à l'intérieur de la Wallonie une petite entité fédérée, relevant de cette autre entité fédérée qu'est la Wallonie, mais autonome sur le plan culturel et de l'enseignement, la Communauté germanophone de Belgique (70 000 habitants), qui, du reste, s'est accordée officiellement avec la Région wallonne sur les matières (autres que culturelles), que l'une et l'autre exercent (c'est ainsi que la Région wallonne a transféré certaines compétences à la Communauté germanophone comme le tourisme).
La francisation de Bruxelles
Au cours des XIXe et XXe siècles, Bruxelles s'est transformée d'une ville quasiment entièrement néerlandophone en une ville bilingue, voire multilingue, avec le français pour langue majoritaire et lingua franca. Bien qu'historiquement Bruxelles fut une cité dont les habitants parlèrent des dialectes brabançons — communément appelé dialecte flamand —, la situation linguistique bruxelloise changea radicalement au cours des deux derniers siècles. À côté d'une immigration française et wallonne, cette progression du français s'explique avant tout par la conversion linguistique de la population néerlandophone au cours des générations. La raison en fut le manque de considération dont jouissait le néerlandais en tant que langue de culture au sein de la société belge, renforcé par l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux.
Cette transformation démarra graduellement au XVIIIe siècle mais prit toute son ampleur lorsque la Belgique devint indépendante et que Bruxelles déborda au-delà de ses murs. La francisation réelle et massive de la population urbaine ne commença cependant que dans la seconde moitié du XIXe siècle. À partir de 1880, on constate une véritable explosion de bilingues au détriment des néerlandophones unilingues. Le néerlandais ne se transmettait plus à la génération suivante, ce qui a eu pour effet une augmentation considérable du nombre des francophones unilingues après 1910. À partir des années 1960, à la suite de la fixation de la frontière linguistique et de l'essor socio-économique de la Région flamande, la francisation des néerlandophones a stagné.
Durant la seconde partie du XXe siècle, Bruxelles devint progressivement une ville d'échanges internationaux, ce qui contribua à un afflux d'immigrants qui favorisèrent l'émergence du français ainsi que d'autres langues étrangères, aux dépens du néerlandais. Simultanément, suite à l'urbanisation et du Brusseleer, un nombre supplémentaire de communes précédemment néerlandophones de la Flandre environnante devinrent majoritairement francophones. Ce phénomène, connu en Flandre comme la « tache d'huile francophone », constitue, en même temps que la question du statut de Bruxelles, un des principaux sujets de contentieux de la politique belge[
Wikipedia
La Belgique compte trois langues officielles : le néerlandais, le français et l'allemand. La politique linguistique, en Belgique, relève des Communautés. Les conflits entre les locuteurs de ces langues sont la source des problèmes communautaires de la Belgique.
Évolution historique
Lors de la proclamation de l'indépendance de la Belgique en 1830, ni le français, ni le néerlandais n’était la langue de la majorité de la population. Partout, le peuple parlait alors surtout des langues régionales. Au Nord, il s’agissait de dialectes flamands et brabançons du néerlandais et du limbourgeois; au Sud c'était le wallon (très majoritaire), le luxembourgeois, le picard (en Hainaut occidental), le gaumais (ou lorrain) et le champenois. D'autre part, au nord comme au sud du pays, la bourgeoisie était francisée. Progressivement, toutes ces langues et leurs dialectes ont reculé, au profit du français en Wallonie et à Bruxelles et du néerlandais en Flandre. Graduellement on a commencé à utiliser le nom Flandre pour toutes les provinces néerlandophones et le nom Wallonie pour toutes les provinces francophones (quoique le mot wallon avait depuis longtemps un sens parent : ainsi le Brabant wallon fut nommé comme tel au XVIe siècle) . Les dialectes sont cependant restés plus vivants en Flandre qu’en Wallonie. On pourra s'étonner de voir ici figurer l'allemand. Lors de la signature du Traité de Versailles en 1919, la Belgique annexa en effet des territoires appartenant jusqu'alors à la Prusse, dont la Wallonie malmédienne (qui avait lutté contre son assimilation à l'Allemagne), du nom de la petite ville de Malmedy. Or, l'annexion engloba également deux villes Eupen et Saint-Vith qui n'étaient pas de langue wallonne ou française comme Malmedy, mais de langue allemande (ou d'un dialecte de l'allemand). Les habitants de ces deux villes forment à l'intérieur de la Wallonie une petite entité fédérée, relevant de cette autre entité fédérée qu'est la Wallonie, mais autonome sur le plan culturel et de l'enseignement, la Communauté germanophone de Belgique (70 000 habitants), qui, du reste, s'est accordée officiellement avec la Région wallonne sur les matières (autres que culturelles), que l'une et l'autre exercent (c'est ainsi que la Région wallonne a transféré certaines compétences à la Communauté germanophone comme le tourisme).
La francisation de Bruxelles
Au cours des XIXe et XXe siècles, Bruxelles s'est transformée d'une ville quasiment entièrement néerlandophone en une ville bilingue, voire multilingue, avec le français pour langue majoritaire et lingua franca. Bien qu'historiquement Bruxelles fut une cité dont les habitants parlèrent des dialectes brabançons — communément appelé dialecte flamand —, la situation linguistique bruxelloise changea radicalement au cours des deux derniers siècles. À côté d'une immigration française et wallonne, cette progression du français s'explique avant tout par la conversion linguistique de la population néerlandophone au cours des générations. La raison en fut le manque de considération dont jouissait le néerlandais en tant que langue de culture au sein de la société belge, renforcé par l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux.
Cette transformation démarra graduellement au XVIIIe siècle mais prit toute son ampleur lorsque la Belgique devint indépendante et que Bruxelles déborda au-delà de ses murs. La francisation réelle et massive de la population urbaine ne commença cependant que dans la seconde moitié du XIXe siècle. À partir de 1880, on constate une véritable explosion de bilingues au détriment des néerlandophones unilingues. Le néerlandais ne se transmettait plus à la génération suivante, ce qui a eu pour effet une augmentation considérable du nombre des francophones unilingues après 1910. À partir des années 1960, à la suite de la fixation de la frontière linguistique et de l'essor socio-économique de la Région flamande, la francisation des néerlandophones a stagné.
Durant la seconde partie du XXe siècle, Bruxelles devint progressivement une ville d'échanges internationaux, ce qui contribua à un afflux d'immigrants qui favorisèrent l'émergence du français ainsi que d'autres langues étrangères, aux dépens du néerlandais. Simultanément, suite à l'urbanisation et du Brusseleer, un nombre supplémentaire de communes précédemment néerlandophones de la Flandre environnante devinrent majoritairement francophones. Ce phénomène, connu en Flandre comme la « tache d'huile francophone », constitue, en même temps que la question du statut de Bruxelles, un des principaux sujets de contentieux de la politique belge[
Wikipedia
Syfou- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !
Re: Situation linguistique de la Belgique
Les langues officielles
le néerlandais, le français et l'allemand
Situation linguistique de la Flandre
Aujourd'hui, beaucoup de Flamands parlent un tussentaal (une langue entre les deux, ou verkavelingsvlaams). C'est un régiolecte mélangeant néerlandais standard et langue régionale endogène locale. Il est donc pluriforme et change en fonction du locuteur, selon qu'il se base sur un dialecte flamand, brabançon ou limbourgeois.
Les régiolectes brabançon ou flamand oriental sont assez difficiles à distinguer clairement car les deux dialectes régionaux endogènes correspondants sont déjà proches du néerlandais standard parlé par tous les Flamands, et les mêmes locuteurs flamands peuvent varier leur discours librement entre les deux langues (de plus ils peuvent facilement passer d'un régiolecte néerlandais-brabançon à un régiolecte néerlandais-flamand oriental).
Il est à noter que le brabançon et le flamand oriental sont parfois présentés comme des dialectes du néerlandais, au contraire du flamand (occidental) et du limbourgeois qui ne restent assez différents du néerlandais et de l'allemand.
Situation linguistique de la Wallonie
Distribution des langues régionales dans la Wallonie aujourd'hui
Le français est la langue officielle et la plus utilisée de la Wallonie, au côté de l'allemand. Sur 262 communes, 253 sont francophones et 9 germanophones (cantons d'Eupen et Saint-Vith).
Le français est parlé dans la quasi-totalité de la Wallonie, où il coexiste avec divers parlers romans (surtout) et germaniques (un peu). La prédominance du français sur ces langues endogènes n'est pas sans les mettre en danger. L'Union culturelle wallonne estime ainsi qu'il y a 200 000 spectateurs de théâtre dans les diverses langues régionales endogènes de Wallonie.
Le 24 décembre 1990, la Communauté française de Belgique a reconnu plusieurs langues comme étant des langues régionales endogènes, au côté du français qui est reconnu comme la seule langue officielle. Ce statut de langues régionales endogènes n'a cependant pas eu de répercutions concrètes sur la politique linguistique, aucun cours d'apprentissage de ces langues n'est organisé par la "communauté française de Belgique" et la place dans les médias publics de ces langues est nulle. Ainsi il est, par exemple, interdit d'utiliser le wallon dans les actes officiels.
Wallon
Le wallon est parlé sur une large partie de la Wallonie. On peut estimer qu'elle a été parlée encore au début du XXe siècle par les trois-quarts des Wallons. Il existe ainsi une littérature wallonne et une littérature picarde.
À l'intérieur du domaine wallon, il existe plusieurs variétés de wallon: l'est-wallon autour de Liège, le centre-wallon autour de Namur, l'ouest-wallon , autour de Charleroi. Il existe aussi des zones wallo-lorraines entre Neufchâteau et la Gaume par exemple, les frontières entre langues romanes étant moins tranchées que les divisions entre zones de langue germanique et de langue romane. On estime par exemple que le Borinage est une région qui, du fait de l'immigration d'autres contrées wallonnes, a un parler mélangé. Les langues régionales endogènes sont truffées de mots flamands, par exemple à Charleroi.
Les différences entre picard et wallon peuvent tenir aux suffixes (iau en picard, ia en wallon), ou au début des mots (tchapia en wallon, capiau en picard). Des formes intermédiaires existent, comme tchapiau par exemple. Mais la distinction est plus tranchée pour désigner l'écureuil, spirou en wallon, bosquètia en picard.
Picard
Le picard est parlée dans le triangle Ath-Mons-Tournai en Wallonie et également en France. La région qui va de Charleroi à La Louvière représente une zone mixte dite d'ailleurs du wallo-picard. Un mot traduit cette mixité, c'est le mot toudi (qui veut dire toujours), qui devient todi dans les zones centre-wallon et est-wallon. IL est utilisé aussi dans les vieux textes comme par exemple les chroniques de Froissart.
Lorrain
Le lorrain est parlé dans l'arrondissement de Virton (la Gaume, d'où son appellation locale : le gaumais).
Champenois
Le champenois est la moins répandue des langues régionales de wallonies, se situant dans l'extrême-sud de la province de Namur, au sud de la Semois, dans une zone restreinte de la région de Bohan.
Luxembourgeois
Le luxembourgeoise (appelé aussi francique mosellan), compte de 15 000 à 22 000 locuteurs dans l'Arelerland (arrondissement d'Arlon) et dans le canton germanophone de Saint-Vith.
Francique ripuaire
Le francique ripuaire est parlé dans le canton d'Eupen et les communes de Plombières, Welkenraedt et Baelen.
Brabançon
Le brabançon est parlé près de la frontière avec l’Allemagne, au nord-est de la région wallonne (où il constitue un dialecte spécifique ; il en existe une variante aussi dans la communauté germanophone située à l’est de la région wallonne le long de la frontière allemande, ainsi que dans la communauté flamande en Flandre, jusqu’à la frontière des Pays-Bas.
Limbourgeois
Le limbourgeois est parlé près de la frontière Sud des Pays-Bas et la frontière avec l’Allemagne (autour de la petite région du Limbourg néerlandais qui forme une quasi-exclave des Pays-Bas entre la Belgique et l’Allemagne), au nord-est de la région wallonne ;
Néerlandais
Le néerlandais, bien que langue officielle de la Belgique, n'a pas de statut officiel en Wallonie. Il est pourtant encore parlé (du moins sous forme dialectale), dans quelques communes francisées proches de la frontière linguistique : Enghien, mais aussi Mouscron et Comines à certains égards. Mais dans ces deux villes, plus importantes, les habitants parlent le picard alors qu'au cœur même de la ville d'Enghien, il n'y a pas d'usage collectif du picard ou du wallon, seulement d'un dialecte du néerlandais.
Wikipedia
le néerlandais, le français et l'allemand
Situation linguistique de la Flandre
Aujourd'hui, beaucoup de Flamands parlent un tussentaal (une langue entre les deux, ou verkavelingsvlaams). C'est un régiolecte mélangeant néerlandais standard et langue régionale endogène locale. Il est donc pluriforme et change en fonction du locuteur, selon qu'il se base sur un dialecte flamand, brabançon ou limbourgeois.
Les régiolectes brabançon ou flamand oriental sont assez difficiles à distinguer clairement car les deux dialectes régionaux endogènes correspondants sont déjà proches du néerlandais standard parlé par tous les Flamands, et les mêmes locuteurs flamands peuvent varier leur discours librement entre les deux langues (de plus ils peuvent facilement passer d'un régiolecte néerlandais-brabançon à un régiolecte néerlandais-flamand oriental).
Il est à noter que le brabançon et le flamand oriental sont parfois présentés comme des dialectes du néerlandais, au contraire du flamand (occidental) et du limbourgeois qui ne restent assez différents du néerlandais et de l'allemand.
Situation linguistique de la Wallonie
Distribution des langues régionales dans la Wallonie aujourd'hui
Le français est la langue officielle et la plus utilisée de la Wallonie, au côté de l'allemand. Sur 262 communes, 253 sont francophones et 9 germanophones (cantons d'Eupen et Saint-Vith).
Le français est parlé dans la quasi-totalité de la Wallonie, où il coexiste avec divers parlers romans (surtout) et germaniques (un peu). La prédominance du français sur ces langues endogènes n'est pas sans les mettre en danger. L'Union culturelle wallonne estime ainsi qu'il y a 200 000 spectateurs de théâtre dans les diverses langues régionales endogènes de Wallonie.
Le 24 décembre 1990, la Communauté française de Belgique a reconnu plusieurs langues comme étant des langues régionales endogènes, au côté du français qui est reconnu comme la seule langue officielle. Ce statut de langues régionales endogènes n'a cependant pas eu de répercutions concrètes sur la politique linguistique, aucun cours d'apprentissage de ces langues n'est organisé par la "communauté française de Belgique" et la place dans les médias publics de ces langues est nulle. Ainsi il est, par exemple, interdit d'utiliser le wallon dans les actes officiels.
Wallon
Le wallon est parlé sur une large partie de la Wallonie. On peut estimer qu'elle a été parlée encore au début du XXe siècle par les trois-quarts des Wallons. Il existe ainsi une littérature wallonne et une littérature picarde.
À l'intérieur du domaine wallon, il existe plusieurs variétés de wallon: l'est-wallon autour de Liège, le centre-wallon autour de Namur, l'ouest-wallon , autour de Charleroi. Il existe aussi des zones wallo-lorraines entre Neufchâteau et la Gaume par exemple, les frontières entre langues romanes étant moins tranchées que les divisions entre zones de langue germanique et de langue romane. On estime par exemple que le Borinage est une région qui, du fait de l'immigration d'autres contrées wallonnes, a un parler mélangé. Les langues régionales endogènes sont truffées de mots flamands, par exemple à Charleroi.
Les différences entre picard et wallon peuvent tenir aux suffixes (iau en picard, ia en wallon), ou au début des mots (tchapia en wallon, capiau en picard). Des formes intermédiaires existent, comme tchapiau par exemple. Mais la distinction est plus tranchée pour désigner l'écureuil, spirou en wallon, bosquètia en picard.
Picard
Le picard est parlée dans le triangle Ath-Mons-Tournai en Wallonie et également en France. La région qui va de Charleroi à La Louvière représente une zone mixte dite d'ailleurs du wallo-picard. Un mot traduit cette mixité, c'est le mot toudi (qui veut dire toujours), qui devient todi dans les zones centre-wallon et est-wallon. IL est utilisé aussi dans les vieux textes comme par exemple les chroniques de Froissart.
Lorrain
Le lorrain est parlé dans l'arrondissement de Virton (la Gaume, d'où son appellation locale : le gaumais).
Champenois
Le champenois est la moins répandue des langues régionales de wallonies, se situant dans l'extrême-sud de la province de Namur, au sud de la Semois, dans une zone restreinte de la région de Bohan.
Luxembourgeois
Le luxembourgeoise (appelé aussi francique mosellan), compte de 15 000 à 22 000 locuteurs dans l'Arelerland (arrondissement d'Arlon) et dans le canton germanophone de Saint-Vith.
Francique ripuaire
Le francique ripuaire est parlé dans le canton d'Eupen et les communes de Plombières, Welkenraedt et Baelen.
Brabançon
Le brabançon est parlé près de la frontière avec l’Allemagne, au nord-est de la région wallonne (où il constitue un dialecte spécifique ; il en existe une variante aussi dans la communauté germanophone située à l’est de la région wallonne le long de la frontière allemande, ainsi que dans la communauté flamande en Flandre, jusqu’à la frontière des Pays-Bas.
Limbourgeois
Le limbourgeois est parlé près de la frontière Sud des Pays-Bas et la frontière avec l’Allemagne (autour de la petite région du Limbourg néerlandais qui forme une quasi-exclave des Pays-Bas entre la Belgique et l’Allemagne), au nord-est de la région wallonne ;
Néerlandais
Le néerlandais, bien que langue officielle de la Belgique, n'a pas de statut officiel en Wallonie. Il est pourtant encore parlé (du moins sous forme dialectale), dans quelques communes francisées proches de la frontière linguistique : Enghien, mais aussi Mouscron et Comines à certains égards. Mais dans ces deux villes, plus importantes, les habitants parlent le picard alors qu'au cœur même de la ville d'Enghien, il n'y a pas d'usage collectif du picard ou du wallon, seulement d'un dialecte du néerlandais.
Wikipedia
Syfou- Adminstrateur
-
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !
Sujets similaires
» Situation linguistique en Algérie
» Situation linguistique de la confédération suisse
» Situation linguistique de la Nouvelle-Zélande
» Situation linguistique de la confédération suisse
» Situation linguistique de la Nouvelle-Zélande
algeriedrs :: Socialisation et l’apprentissage de la vie en société :: Culture individuelle et culture collective :: Sociolinguistique Urbaine dans le monde
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mer 29 Nov - 18:51 par ZIGHOUD15
» Direction de la Sécurité Intérieure (D.S.I)
Mar 7 Mar - 19:34 par ZIGHOUD15
» National security2 of Algéria
Lun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15
» Les exercices militaires russo-biélorusse
Mer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15
» nouvelle grille de lecture du monde
Sam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15
» Lobbyisme et démocratie
Sam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15
» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Jeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15
» BRICS
Jeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15
» LA MATRICE DU TERRORISME
Ven 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15
» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Sam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15
» Définition et conception ?!
Lun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek
» Gendarmerie Nationale
Sam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek
» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Mer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek
» إنتخابات الجزائر الجددة
Mar 24 Sep - 1:02 par Sphinx
» Zouaves ! qui sont ?
Dim 22 Sep - 22:22 par Sphinx
» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Mar 25 Juin - 22:18 par Sphinx
» Carthage et l'occident ...
Ven 21 Juin - 21:38 par Sphinx
» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Lun 17 Juin - 23:35 par Sphinx
» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Sam 6 Oct - 19:16 par Sphinx
» dépenses militaires mondiales
Dim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15
» algerian barkhane la citadelle
Ven 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15
» cabale
Mer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15
» L'emir Abdelkader et le monde antique ....
Lun 4 Déc - 20:26 par Sphinx