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La diplomatie libanaise
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La diplomatie libanaise
Chronologie du Liban
Nawaf Salam à « L’OLJ » : Le Liban a insisté pour inclure à la résolution 1973 une mention excluant toute occupation de la Libye
Le Liban est-il porté par un nouvel élan qui s'étend dans le monde arabe ? Incroyable mais vrai. Signe des temps ? Le pays du Cèdre qui a toujours été sur l'agenda du Conseil de sécurité, se trouve, avec l'affaire libyenne, catapulté sur le devant de la scène internationale en devenant un acteur-clé dans la résolution des conflits régionaux. Le représentant du Liban auprès de l'ONU, Nawaf Salam, qui a gagné une belle réputation auprès de ses pairs à l'ONU, ne cache pas sa satisfaction au lendemain du vote de la résolution 1973 sur la Libye par le Conseil de sécurité. Cette résolution, rappelons-le, autorise sans ambiguïté l'usage de la force pour protéger les populations civiles en Libye. Elle a été élaborée et présentée à l'initiative de la France avec le Royaume-Uni, le Liban et les États-Unis. L'adoption de cette résolution résulte d'un engagement fort de la diplomatie libanaise. Les messages de félicitations affluaient encore hier à une grande cadence lors de l'entretien accordé par l'ambassadeur Salam, hier, à L'Orient-Le Jour au siège de la mission du Liban à New York où il a relaté les faits portant sur cette résolution.
La communauté internationale, qui semblait cependant plus unie lors du vote unanime en février dernier de la résolution 1970 sur la Libye, a donné l'impression d'une certaine division dans l'affaire libyenne. Comment expliquer donc ce manque de cohésion au sein du Conseil de sécurité avec la circulation de deux textes, dont celui de la Russie, avant d'arriver au vote à l'arraché de la résolution 1973 sur la Libye ?
« Le texte tournait autour d'une idée de la Russie, celle d'un cessez-le-feu, qui a été intégrée en ces mêmes termes dans la résolution 1973, et avant cela dans la résolution 1970 ainsi que dans les premières moutures, souligne l'ambassadeur Salam. On appelait à l'arrêt des actes de violence. Nous avons repris les termes russes qu'on a intégrés dans le texte », indique-t-il, en niant toute désunion au sein du Conseil de sécurité. « Je n'irai pas aussi loin », affirme-t-il. Le diplomate libanais rappelle qu'« il n'y a pas eu de veto contre cette résolution ». « Si les Russes ou les Chinois voyaient qu'on était en train de mettre en danger la Libye et la paix dans le monde en autorisant le recours à la force, ils auraient pu poser leur veto, » relève-t-il. « Il en est de même pour les trois autres pays » (le Brésil, l'Inde et l'Allemagne, qui se sont également abstenus). « Il y avait un consensus sur les objectifs de la résolution. Il est important de le souligner. Certains États avaient des doutes sur les moyens », a-t-il précisé.
« Les autres mesures » ne devraient pas mener à une occupation
Il est évident que « personne ne peut donner des garanties quant aux résultats », souligne l'ambassadeur Salam. « On sait très bien que les pires crimes ont eu lieu en Bosnie après l'instauration d'une "no-fly-zone" ». Malheureusement Srebenicia a eu lieu après, rappelle-t-il. Et d'ajouter : « On est arrivé à un point pour la Libye où la seule "no-fly-zone" qui avait été initialement proposée n'était pas suffisante. C'est pour cela que les États membres ont eu recours au terme "d'autres mesures" », dit-il. Et de poursuivre : « Il est important de rappeler ici le mandat clair de la Ligue arabe car le Liban était en train de prendre le « lead » en son nom... La résolution de la Ligue arabe appelait les États membres à prendre contact et à coordonner avec le Conseil national libyen. Tout au long de la préparation de cette résolution, en exécution du mandat arabe que nous avions, nous avons maintenu une collaboration très étroite avec les membres de la mission libyenne. Et l'on peut dire, avec la conscience tranquille, que cette résolution reflète les aspirations du peuple libyen et répond aux deux demandes de la Ligue arabe qui sont celles de la "no-fly-zone" et la protection des civils. »
Une terminologie rigoureuse
« Il reste à souligner que ce qui était non moins important pour la Ligue arabe et pour le Liban, c'était d'insister sur l'intégrité territoriale, la souveraineté, l'unité de la Libye, souligne en outre Nawaf Salam. Ce que nous n'avons pas manqué de souligner dans la formulation du texte. Par ailleurs, ce n'est pas seulement le Liban qui a insisté à inclure dans le paragraphe qui autorise le recours à "toutes les autres mesures", une mention que cela ne devrait pas mener à une occupation », a indiqué M. Salam. Et d'ajouter : « Nous avons œuvré à formuler de manière la plus explicite possible cette mention pour supprimer tout doute possible sur la nature de l'opération qui est autorisée, et l'on a fini par obtenir l'adoption de la formulation libanaise. Il était important que cette idée soit exprimée de manière la plus claire possible. Il ne s'agit pas d'une occupation, sous aucune forme, du territoire libyen », a insisté M. Salam.
Mais comment concilier deux impératifs : la non-intervention étrangère et l'appel à une « no-fly-zone », tout en autorisant les États membres à prendre « toutes les mesures » pour protéger les civils en Libye ? C'est là un autre dilemme. « En fait, ces deux impératifs ne sont pas contradictoires », explique l'ambassadeur Salam. L'appel à l'instauration d'une "no-fly-zone" et à la protection des civils venaient des Libyens eux-mêmes. C'est une demande libyenne à l'origine, précise Nawaf Salam. Cette demande a été reprise par la Ligue arabe lorsqu'elle a mandé le Conseil de sécurité d'autoriser de telles actions, parce que le Conseil, de par ses fonctions de maintenir la paix et la sécurité dans le monde, est dépositaire du droit international en la matière. La Ligue arabe a demandé à la plus haute instance internationale en charge de mettre en application les principes de la Charte et du droit international, de prendre en charge et d'autoriser ces actions qui se feraient au nom de la communauté internationale. On ne peut donc pas parler d'interférence ou d'ingérence étrangère », déclare Nawaf Salam.
Intervention arabe et légitimité politique
Concernant l'intervention arabe, « il était important pour nous que le texte reflète cette idée de coopération entre les Nations unies et la Ligue arabe », souligne l'ambassadeur du Liban. « Non pas seulement parce que c'était un appel arabe, mais aussi parce qu'une des fonctions des Nations unies, c'est de coordonner avec les organisations régionales, conformément au chapitre 8, souligne M. Salam. Et on y fait référence dans la résolution. Il était important pour plusieurs États, avant de s'engager à voter pour la résolution, de s'assurer que les Arabes ne demandaient pas seulement au Conseil de sécurité d'adopter une telle résolution, mais qu'ils étaient prêts à participer à sa mise en œuvre. L'engagement de la participation d'un nombre de pays arabes a beaucoup facilité les dernières négociations sur la résolution, et certainement que cette participation ne peut qu'ajouter à la légitimité politique de l'action », souligne M. Salam.
« Nous ne sommes pas pour un appel à l'utilisation de la force, précise-t-il sur ce plan. Je l'ai dit à maintes reprises. Nous croyons à la nécessité d'une action autorisant l'utilisation de la force et à la nécessité de mobiliser des forces pour non pas faire la guerre, mais pour dissuader ceux qui sont en train de l'utiliser. On veut certainement arrêter la violence en Libye. »
La communauté internationale cherche-t-elle un changement de régime en Libye ? « C'est aux Libyens de choisir le régime qu'il voudrait instaurer, déclare M. Salam. Mais il faut pouvoir les laisser s'exprimer librement sans payer de leurs vies parce qu'ils ont osé espérer », conclut sur une note d'espoir l'ambassadeur Salam.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/695023/Nawaf_Salam_a_%3C%3C+L'OLJ+%3E%3E+%3A_Le_Liban_a_insiste_pour_inclure_a_la_resolution_1973_une_mention_excluant_toute_occupation_de_la_Libye.html
1943 : Le Liban, sous mandat français depuis 1920, accède à l’indépendance le 22 novembre.
1946 : Evacuation des troupes françaises.
Mai/septembre 1958 : Guerre civile. Le président Camille Chamoun, accusé de mener une politique pro-occidentale par les nationalistes arabes, fait appel aux Américains qui débarquent en juillet. Les troupes se retirent après l’élection à la présidence du général Fouad Chehab.
1969 : Les « accords du Caire » légalisent la présence palestinienne dans les camps du Liban-sud.
1970 : Après les sanglants affrontements de « Septembre noir » en Jordanie, l’Organisation de libération de la Palestine de Yasser Arafat se replie au Liban.
Israël, confronté aux attaques et infiltrations de commandos palestiniens, multiplie les raids de représailles.
1973 : combats entre Palestiniens et armée libanaise.
13 avril 1975 : Début de la guerre civile. Les milices chrétiennes s’affrontent aux forces de gauche et musulmanes, appuyées à partir de janvier 1976 par les Palestiniens.
6 juin 1976 : Intervention de l’armée syrienne, à l’appel des formations chrétiennes en mauvaise posture face aux forces palestino-progressistes. En octobre, les sommets de Riyad et du Caire décident l’envoi d’une Force arabe de dissuasion, composée en majorité de Syriens.
16 mars 1977 : Le leader druze Kamal Joumblatt, chef du Parti socialiste progressiste, est assassiné à proximité d’un barrage syrien.
Mars 1978 : Israël occupe militairement le sud du Liban jusqu’au fleuve Litani. Résolution 425 de l’Onu exigeant un retrait israélien. Déploiement de la Force intérimaire des Nations unies (Finul). Israël se retire partiellement en juin, laissant en place les milices chrétiennes de Saad Haddad.
Juillet : Pilonnage des quartiers chrétiens de Beyrouth par l’armée syrienne après un changement d’alliance, Damas s’étant rapproché des forces palestino-progressistes.
6 juin 1982 : Israël envahit le Liban et assiège Beyrouth (opération « Paix en Galilée »).
Fin août-début septembre : Arafat et 11 000 combattants palestiniens évacuent Beyrouth. Quelque 400 000 Palestiniens restent dans les camps.
14 septembre : Assassinat du président élu Béchir Gemayel. Entrée des Israéliens dans Beyrouth-Ouest le 15.
16-18 septembre : Massacre dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila : au moins un millier de morts. Un rapport officiel israélien établira la responsabilité directe des miliciens chrétiens des Forces libanaises (FL) et indirecte des troupes israéliennes.
22 septembre : Election de M.Amine Gemayel à la présidence.
17 mai 1983 : Accord de paix libano-israélien, qui sera abrogé par les autorités libanaises.
Août-septembre : Relance de la guerre civile. Les milices chrétiennes abandonnent la montagne du Chouf aux druzes de M. Walid Joumblatt.
23 octobre : Attentats contre les QG américain et français de la Force multinationale (FM) à Beyrouth : 241 Américains et 58 Français tués. La FM se retirera début 1984.
Novembre-décembre : Combats dans le nord entre loyalistes et dissidents palestiniens, soutenus par Damas. Arafat et quelques milliers de ses partisans, encerclés dans Tripoli, quittent le pays.
Mars 1984 : Premier d’une série d’enlèvements d’otages occidentaux.
Mai-juin 1985 : Première « guerre des camps » entre combattants palestiniens et miliciens chiites d’Amal (pro-syriens).
Juin : Israël achève son retrait, mais maintient une force dans le sud pour soutenir l’Armée du Liban sud (ALS) d’Antoine Lahad.
28 décembre : Accord à Damas entre milices druzes, chiites et chrétiennes. Affrontements interchrétiens après le refus de M. Gemayel de le ratifier.
Février 1987 : 8 000 soldats syriens sont déployés pour pacifier Beyrouth-Ouest. En juin, le premier ministre Rachid Karamé est tué dans un attentat et remplacé par M. Selim Hoss.
Mars 1989 : Le général Michel Aoun, à la tête d’un gouvernement de militaires chrétiens, non reconnu par les musulmans, lance une « guerre de libération » contre Damas.
22 octobre : Accords interlibanais de Taëf (Arabie saoudite), qui établit un nouvel équilibre entre les communautés et définissent le cadre de la présence syrienne.
22 novembre : Assassinat du nouveau président René Moawad, remplacé par M. Elias Hraoui.
Janvier-mars 1990 : Guerre interchrétienne entre FL et les troupes du général Aoun, opposé à Taëf. En octobre, à la suite d’une offensive syro-libanaise, celui-ci est évincé du pouvoir et se réfugie en France. Fin de la guerre qui a fait en 15 ans plus de 150 000 morts.
22 mai 1991 : Traité syro-libanais « de fraternité et de coopération », qui officialise le rôle prépondérant de la Syrie.
Octobre 1992 : M. Rafic Hariri forme un gouvernement et lance la reconstruction de Beyrouth.
Juillet 1993 : Bombardements israéliens sans précédent depuis 1982 : 132 morts.
Avril 1996 : Opération israélienne « Raisins de la colère » destinée à briser le potentiel militaire du mouvement chiite Hezbollah : 175 morts, pour l’essentiel des civils.
2000
24 mai : Israël se retire du Liban sud, mettant fin à 22 ans d’occupation. Le Hezbollah prend possession de la zone.
Octobre : Nouveau gouvernement de M. Hariri, vainqueur des législatives.
2001
Juin : Premier retrait partiel des troupes syriennes, suivi par plusieurs autres.
2004
2 septembre : A l’initiative de Paris et Washington, adoption de la résolution 1559 réclamant le départ des troupes syriennes et appelant au désarmement des milices.
3 septembre : Amendement constitutionnel prolongeant de trois ans le mandat du président Emile Lahoud (élu en 1998), en dépit des mises en garde internationales. Crise politique.
20 octobre : Démission de M. Hariri auquel succède M. Omar Karamé.
2005
14 février : Rafic Hariri est assassiné. L’opposition accuse les régimes libanais et syrien.
28 février : Démission sous la pression de la rue de M. Karamé. Grave crise politique.
3 avril : Accord Syrie-Onu sur le retrait des troupes syriennes « au plus tard le 30 avril ».
19 avril : M. Nagib Miqati forme un cabinet restreint.
26 avril : Fin officielle de la présence syrienne au Liban.
7 mai : Retour du général Aoun après 15 ans d’exil.
2 juin : Assassinat du journaliste Samir Kassir, un des dirigeants de la révolte anti-syrienne, par ailleurs collaborateur du Monde diplomatique.
20 juin : M. Fouad Siniora est élu premier ministre du Liban. Il a été appuyé par le groupe présidé par Saad Hariri, Mouvement pour le futur, majoritaire à la nouvelle Assemblée.
21 juin : L’ex-chef du Parti communiste libanais Georges Haouwi, un proche de l’opposition antisyrienne, est assassiné dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth.
27 juin : Le ministre du travail a levé l’interdit frappant depuis 22 ans les Palestiniens du Liban (entre 200 et 350 000 selon les Nations Unies), concernant l’exercice d’une cinquantaine de métiers dans le secteur privé. Cette décision intervient au moment où une forte proportion de travaileurs syriens (centaines de milliers) ont quitté le pays, peu avant le retrait des troupes syriennes.
12 décembre : Assassinat de Gebran Tunéi, député et directeur du quotidien An-Nahar.
2006
11 janvier. M. Kofi Annan nomme le procureur belge Serge Brammertz à la tête de la commission d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, en remplacement de Detlev Mehlis.
26 mai. Assassinat par Israël au Liban d’un dirigeant du Djihad islamique palestinien, Mahmoud al-Majzoub, tué avec son frère dans un attentat à la voiture piégée.
28 juin. Opération « pluies d’été » à Gaza. L’armée israélienne envahit le territoire.
12 juillet. Israël lance une offensive aérienne et maritime sur le Liban, après l’enlèvement à sa frontière de deux soldats et la mort de huit autres. L’opération est revendiquée par le Hezbollah. Le premier ministre israélien Ehud Olmert rejette toute négociation avec le mouvement chiite, qui propose un échange de soldats contre des détenus de longue date. L’Etat hébreu impose un blocus aérien et maritime sur le Liban.
13 juillet. Les Israéliens pilonnent routes, ponts, centrales électriques ainsi que l’aéroport international de Beyrouth (provoquant sa fermeture) et la banlieue sud chiite de la capitale. Le Hezbollah réplique en tirant des roquettes sur Israël qui, le 14, parviennent jusqu’à Haïfa.
17 juillet. Israël intensifie ses frappes sur les infrastructures du pays, dont le port de Beyrouth, visant par ailleurs de nombreux objectifs civils.
24 juilet. Condoleeza Rice se rend à Beyrouth où elle est reçue par Fouad Siniora et Nabih Berry, le président du Parlement.
25 juillet. Quatre observateurs de l’ONU sont tués à Khiam, au sud Liban, par un raid israélien. Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, qualifie cette frappe aérienne d’attaque « apparemment délibérée ».
26 juillet. Une conférence internationale sur le Liban est organisée à Rome.
30 juillet. Massacre de Cana, ville du sud Liban, où plus de 50 civils, dont une majorité d’enfants, périssent dans un bombardement israélien. Depuis le 12 juillet, les bombardements ont tué au moins 830 Libanais, en majorité des civils, et les roquettes 18 civils israéliens. Plus de 800 000 Libanais fuient les combats. Les pays occidentaux évacuent des milliers de leurs ressortissants.
11 août. Le Conseil de sécurité adopte la résolution 1701 appellant à l’arrêt des combats, au retrait des troupes israéliennes et prévoit le déploiement d’une Finul renforcée. Le Liban puis Israël approuvent la résolution. Le Hezbollah s’engage à cesser tout acte d’hostilité.
14 août. Entrée en vigueur de la cessation d’hostilités entre Israël et le Hezbollah. En un mois, près de 1 200 Libanais, dont plus 40 % d’enfants, ont été tués et 900 000 déplacés. En Israël 170 tués, dont une grande majorité de soldats, et 400 000 déplacés.
17 août.Début du déploiement de l’armée libanaise au Liban sud après 40 ans d’absence.
25 août. Les Européens s’engagent à fournir plus de 7 000 hommes à la Finul. La France annonce le déploiement de 2 000 soldats.
7-8 septembre. Israël lève le blocus aérien puis maritime imposé au Liban depuis le début de la guerre.
1er octobre. Les troupes israéliennes quittent les dernières positions qu’elles occupaient au Liban sud, à l’exception du village de Ghajar, à cheval sur la frontière libano-israélo-syrienne.
11 novembre. Les ministres du Hezbollah et du mouvement Amal quittent le gouvernement après l’échec des négociations sur la formation d’un gouvernement d’union nationale.
21 novembre.Pierre Gemayel, ministre de l’industrie, est assassiné par balles à Beyrouth. Chrétien maronite, il était le fils de l’ancien président Amine Gemayel et le neveu de Béchir Gemayel, l’ancien chef pro-israélien des Forces libanaises, assassiné en septembre 1982 après son élection à la présidence de la République.
Décembre. Les partisans du Hezbollah, du général chrétien Michel Aoun et les partis communistes et de gauche entament un sit-in près des bureaux du chef du gouvernement Fouad Siniora, dont ils réclament la démission.
12 décembre. Serge Brammertz remet un nouveau rapport à l’ONU déclarant que la coopération avec la Syrie « demeure opportune et efficace » tout en critiquant dix autres pays, qu’il n’a pas identifiés, n’ayant pas répondu à vingt deux requêtes de la commission d’enquête.
2007
3 janvier. 400 étudiants de différents partis arméniens manifestent à l’entrée du siège du gouvernement, du quartier des ambassades et de l’Évêché arménien de Beyrouth, pour protester contre la venue du Premier ministre turc Radjab Tayeb Erdogan au Liban, qui dînait avec M. Siniora.
4 janvier. Le gouvernement adopte un programme de réformes économiques pour le soumettre à la conférence internationale d’aide au Liban, prévue le 25 janvier à Paris, dite « Paris III ».
6 janvier. L’opposition proteste contre le coût social des réformes économiques adopté par le gouvernement. « Il ne peut y avoir de véritables réformes avant la formation d’un gouvernement d’union nationale, car l’équipe qui accapare le pouvoir est responsable de la crise économique » estime le Hezbollah. Michel Aoun, critique « la politique de l’emprunt menée par M.Siniora depuis des années, qui est à l’origine de l’énorme dette sous laquelle ploie le Liban ». L’opposition rallie à sa cause le chef de la Confédération générale des travailleurs du Liban et les milieux syndicaux.
12 janvier. L’ancien président libanais Amine Gemayel affirme au journal israélien Maariv que les deux soldats israéliens enlevés en juillet 2006 sont en vie.
22 janvier. Appel à une grève générale lancé par l’opposition dans le but de relancer son mouvement de contestation à trois jours de la réunion à Paris de la conférence internationale, cruciale pour le gouvernement Siniora.
23 janvier. Début de la grève, qui se solde par des affrontements entre les partisans de l’opposition et les pro-gouvernementaux, causant la mort de six personnes et plus de 110 blessés. Le pays est paralysé toute la journée, sur les principaux axes routiers et entrées de Beyrouth, des pneus et voitures sont brûlés. Fouad Siniora se déclare finalement prêt à entamer un dialogue avec l’opposition.
25 janvier. Ouverture de la conférence internationale sur le Liban à Paris. Fouad Siniora, Condoleezza Rice et le nouveau secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, assistent à cette réunion. Les Etats-Unis annonce une aide de 770 millions de dollars (594 millions d’euros), la Commission européenne promet 400 millions d’euros, et la France accordera un prêt de 500 millions d’euros à conditions avantageuses.
Nawaf Salam à « L’OLJ » : Le Liban a insisté pour inclure à la résolution 1973 une mention excluant toute occupation de la Libye
Le Liban est-il porté par un nouvel élan qui s'étend dans le monde arabe ? Incroyable mais vrai. Signe des temps ? Le pays du Cèdre qui a toujours été sur l'agenda du Conseil de sécurité, se trouve, avec l'affaire libyenne, catapulté sur le devant de la scène internationale en devenant un acteur-clé dans la résolution des conflits régionaux. Le représentant du Liban auprès de l'ONU, Nawaf Salam, qui a gagné une belle réputation auprès de ses pairs à l'ONU, ne cache pas sa satisfaction au lendemain du vote de la résolution 1973 sur la Libye par le Conseil de sécurité. Cette résolution, rappelons-le, autorise sans ambiguïté l'usage de la force pour protéger les populations civiles en Libye. Elle a été élaborée et présentée à l'initiative de la France avec le Royaume-Uni, le Liban et les États-Unis. L'adoption de cette résolution résulte d'un engagement fort de la diplomatie libanaise. Les messages de félicitations affluaient encore hier à une grande cadence lors de l'entretien accordé par l'ambassadeur Salam, hier, à L'Orient-Le Jour au siège de la mission du Liban à New York où il a relaté les faits portant sur cette résolution.
La communauté internationale, qui semblait cependant plus unie lors du vote unanime en février dernier de la résolution 1970 sur la Libye, a donné l'impression d'une certaine division dans l'affaire libyenne. Comment expliquer donc ce manque de cohésion au sein du Conseil de sécurité avec la circulation de deux textes, dont celui de la Russie, avant d'arriver au vote à l'arraché de la résolution 1973 sur la Libye ?
« Le texte tournait autour d'une idée de la Russie, celle d'un cessez-le-feu, qui a été intégrée en ces mêmes termes dans la résolution 1973, et avant cela dans la résolution 1970 ainsi que dans les premières moutures, souligne l'ambassadeur Salam. On appelait à l'arrêt des actes de violence. Nous avons repris les termes russes qu'on a intégrés dans le texte », indique-t-il, en niant toute désunion au sein du Conseil de sécurité. « Je n'irai pas aussi loin », affirme-t-il. Le diplomate libanais rappelle qu'« il n'y a pas eu de veto contre cette résolution ». « Si les Russes ou les Chinois voyaient qu'on était en train de mettre en danger la Libye et la paix dans le monde en autorisant le recours à la force, ils auraient pu poser leur veto, » relève-t-il. « Il en est de même pour les trois autres pays » (le Brésil, l'Inde et l'Allemagne, qui se sont également abstenus). « Il y avait un consensus sur les objectifs de la résolution. Il est important de le souligner. Certains États avaient des doutes sur les moyens », a-t-il précisé.
« Les autres mesures » ne devraient pas mener à une occupation
Il est évident que « personne ne peut donner des garanties quant aux résultats », souligne l'ambassadeur Salam. « On sait très bien que les pires crimes ont eu lieu en Bosnie après l'instauration d'une "no-fly-zone" ». Malheureusement Srebenicia a eu lieu après, rappelle-t-il. Et d'ajouter : « On est arrivé à un point pour la Libye où la seule "no-fly-zone" qui avait été initialement proposée n'était pas suffisante. C'est pour cela que les États membres ont eu recours au terme "d'autres mesures" », dit-il. Et de poursuivre : « Il est important de rappeler ici le mandat clair de la Ligue arabe car le Liban était en train de prendre le « lead » en son nom... La résolution de la Ligue arabe appelait les États membres à prendre contact et à coordonner avec le Conseil national libyen. Tout au long de la préparation de cette résolution, en exécution du mandat arabe que nous avions, nous avons maintenu une collaboration très étroite avec les membres de la mission libyenne. Et l'on peut dire, avec la conscience tranquille, que cette résolution reflète les aspirations du peuple libyen et répond aux deux demandes de la Ligue arabe qui sont celles de la "no-fly-zone" et la protection des civils. »
Une terminologie rigoureuse
« Il reste à souligner que ce qui était non moins important pour la Ligue arabe et pour le Liban, c'était d'insister sur l'intégrité territoriale, la souveraineté, l'unité de la Libye, souligne en outre Nawaf Salam. Ce que nous n'avons pas manqué de souligner dans la formulation du texte. Par ailleurs, ce n'est pas seulement le Liban qui a insisté à inclure dans le paragraphe qui autorise le recours à "toutes les autres mesures", une mention que cela ne devrait pas mener à une occupation », a indiqué M. Salam. Et d'ajouter : « Nous avons œuvré à formuler de manière la plus explicite possible cette mention pour supprimer tout doute possible sur la nature de l'opération qui est autorisée, et l'on a fini par obtenir l'adoption de la formulation libanaise. Il était important que cette idée soit exprimée de manière la plus claire possible. Il ne s'agit pas d'une occupation, sous aucune forme, du territoire libyen », a insisté M. Salam.
Mais comment concilier deux impératifs : la non-intervention étrangère et l'appel à une « no-fly-zone », tout en autorisant les États membres à prendre « toutes les mesures » pour protéger les civils en Libye ? C'est là un autre dilemme. « En fait, ces deux impératifs ne sont pas contradictoires », explique l'ambassadeur Salam. L'appel à l'instauration d'une "no-fly-zone" et à la protection des civils venaient des Libyens eux-mêmes. C'est une demande libyenne à l'origine, précise Nawaf Salam. Cette demande a été reprise par la Ligue arabe lorsqu'elle a mandé le Conseil de sécurité d'autoriser de telles actions, parce que le Conseil, de par ses fonctions de maintenir la paix et la sécurité dans le monde, est dépositaire du droit international en la matière. La Ligue arabe a demandé à la plus haute instance internationale en charge de mettre en application les principes de la Charte et du droit international, de prendre en charge et d'autoriser ces actions qui se feraient au nom de la communauté internationale. On ne peut donc pas parler d'interférence ou d'ingérence étrangère », déclare Nawaf Salam.
Intervention arabe et légitimité politique
Concernant l'intervention arabe, « il était important pour nous que le texte reflète cette idée de coopération entre les Nations unies et la Ligue arabe », souligne l'ambassadeur du Liban. « Non pas seulement parce que c'était un appel arabe, mais aussi parce qu'une des fonctions des Nations unies, c'est de coordonner avec les organisations régionales, conformément au chapitre 8, souligne M. Salam. Et on y fait référence dans la résolution. Il était important pour plusieurs États, avant de s'engager à voter pour la résolution, de s'assurer que les Arabes ne demandaient pas seulement au Conseil de sécurité d'adopter une telle résolution, mais qu'ils étaient prêts à participer à sa mise en œuvre. L'engagement de la participation d'un nombre de pays arabes a beaucoup facilité les dernières négociations sur la résolution, et certainement que cette participation ne peut qu'ajouter à la légitimité politique de l'action », souligne M. Salam.
« Nous ne sommes pas pour un appel à l'utilisation de la force, précise-t-il sur ce plan. Je l'ai dit à maintes reprises. Nous croyons à la nécessité d'une action autorisant l'utilisation de la force et à la nécessité de mobiliser des forces pour non pas faire la guerre, mais pour dissuader ceux qui sont en train de l'utiliser. On veut certainement arrêter la violence en Libye. »
La communauté internationale cherche-t-elle un changement de régime en Libye ? « C'est aux Libyens de choisir le régime qu'il voudrait instaurer, déclare M. Salam. Mais il faut pouvoir les laisser s'exprimer librement sans payer de leurs vies parce qu'ils ont osé espérer », conclut sur une note d'espoir l'ambassadeur Salam.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/695023/Nawaf_Salam_a_%3C%3C+L'OLJ+%3E%3E+%3A_Le_Liban_a_insiste_pour_inclure_a_la_resolution_1973_une_mention_excluant_toute_occupation_de_la_Libye.html
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