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Dissuasion nucléaire

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Personne à contacter Dissuasion nucléaire

Message par Syfou Mer 17 Aoû - 2:01

Dissuasion nucléaire

La dissuasion nucléaire est une doctrine stratégique adoptée pendant la guerre froide. Elle a fait l'objet de modélisations par la théorie des jeux.

Dissuasion nucléaire 300px-10
Spoiler:

Contexte

Avec le début de la Guerre froide, les deux superpuissances sont entrées dans ce que l'on appelle « dissuasion nucléaire » ou « équilibre de la terreur ».
Cette notion consiste en la peur, dans les deux camps, de l'utilisation par l'autre de l'arme nucléaire. Si c'était le cas, l'agressé répliquerait avec les mêmes armes et, en raison de la puissance et des effets des armes nucléaires, chacun pourrait être totalement détruit (MAD, Mutually Assured Destruction ou « Destruction mutuelle assurée ») ou au moins subir des dégâts très importants, si bien que les avantages d'être l'agresseur sont quasi nuls. La stabilité de cette configuration, où deux adversaires se dissuadent ainsi mutuellement, dépend avant tout de la capacité de l'agressé à frapper nucléairement l'autre après avoir subi une première frappe atomique. C'est la « capacité de seconde frappe », élément moteur de la course aux armements qui a opposé les deux superpuissances durant la Guerre froide.

Du fait de leur exceptionnel pouvoir létal en une seule frappe, les armes nucléaires sont longtemps apparues comme essentiellement des armes de pression politique. C'est là l'objectif explicite de la force de dissuasion nucléaire française, élaborée à partir de 1958 par le général de Gaulle.
Cette primauté accordée à l'usage dissuasif de l'arme nucléaire n'est cependant pas universelle : celle-ci est apparue progressivement mais rapidement aux États-Unis, mais ne faisait pas partie du corpus doctrinal officiel de l'URSS. Toutefois la dissuasion mutuelle pesait sur les relations entre les deux pays, comme semblent en témoigner les résolutions « pacifiques » des crises qui ont ponctué la guerre froide. Au contraire, certains auteurs, tels Bruno Tertrais, affirment qu'« il y a sans nul doute une part d’universalité dans la logique de la dissuasion ».

Légalité

Suite à la Résolution 49/75 K de l’Assemblée générale des Nations Unies qui demandait, le 15 décembre 1994, à la Cour internationale de justice de rendre un avis consultatif sur la question « Est-il licite, selon le droit international, de recourir à la menace ou à l’emploi d’armes nucléaires dans quelques circonstances que ce soit ? », celle-ci a publié un avis consultatif le 8 juillet 1996 qui déclare que « la menace ou l'emploi d'armes nucléaires serait généralement contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés ». Néanmoins, dans ce même avis, la cour précise en conclusion que « au vu de l'état actuel du droit international, ainsi que des éléments de fait dont elle dispose, la Cour ne peut cependant conclure de façon définitive que la menace ou l'emploi d'armes nucléaires serait licite ou illicite dans une circonstance extrême de légitime défense dans laquelle la survie même d'un État serait en cause » .

La Cour a conclu que ni le droit coutumier ni le droit conventionnel ne contenait d'interdiction spécifique et complète des armes nucléaires et que tout emploi d'une arme de cette nature serait soumis aux principes ordinaires du droit relatif au recours à la force et du droit international humanitaire .

Le fait que, pour quelque raison que ce soit, la Cour n'a pas décidé que l'arme nucléaire est toujours interdite implique que les partisans de l'illégalité ont échoué; leur but était justement d'obtenir de la Cour ce qu'ils n'ont pas obtenu, à savoir, la proclamation que les États nucléaires n'ont en aucun cas le droit d'utiliser l'arme qu'ils détiennent. Vice versa, du seul fait que la Cour n'a pas arrêté que la menace ou l'emploi de l'arme nucléaire est prohibé en toutes circonstances, les partisans de la légalité ont eu gain de cause en substance : leur souhait que leur politique de dissuasion nucléaire ne fût pas entachée hic et nunc d'illégalité a été exaucé .

L'affirmation précédente est toutefois à nuancer puisque certains auteurs tels Francis Boyle s'appuient sur cet avis consultatif pour affirmer l'illégalité de la dissuasion nucléaire5.

Différents types de doctrine

Voir aussi Théorie des jeux en relations internationales.
Les doctrines les plus représentatives en matière de stratégie nucléaire sont la doctrine Dulles, ou doctrine des représailles massives, et la doctrine Mac Namara.

La première fut la doctrine nucléaire américaine de 1953-54 à 1962 (où elle fut remplacée par la doctrine MacNamara de riposte graduée). La doctrine nucléaire Dulles, extrêmement rigide, avait un principe simple : toute attaque soviétique contre un pays membre de l'OTAN exposait l'URSS à des représailles nucléaires massives sur ses villes, sans préavis et sans retenue.

En 1962, la doctrine MacNamara (ou doctrine de la riposte graduée) devient la ligne géopolitique choisie par les Américains en matière de stratégie nucléaire : elle implique un recours progressif et adapté aux armes de destruction massive. Robert McNamara, secrétaire d'état dans l’administration Kennedy, veut s’écarter de la précédente doctrine Dulles, dite des représailles massives. Dans le cas où la dissuasion échouerait, refusant une stratégie nucléaire apocalyptique, il cherche un moyen de poursuivre des négociations pour mettre fin au conflit, même après une première utilisation d’armes nucléaires.

Deux types de dissuasion existent :
Dissuasion unilatérale
Dissuasion bilatérale
Le rapport de forces entre les États sera déterminant.

Ci-dessous quelques exemples :

L'Inde et le Pakistan possèdent chacun l’arme nucléaire (relation symétrique) mais par cette dissuasion aucun des deux n’est tenté d’en faire usage.
L'épisode du débarquement de la Baie des Cochons illustre un rapport de forces asymétrique. Les États-Unis disposant d'une nette supériorité nucléaire.
Le coût économique nécessaire pour posséder l’arme nucléaire étant inférieur au coût de destruction, le jeu est gagnant en termes de coût de destruction mais en coût absolu (indépendamment des retombées civiles) l’avantage est moins net.

Wikipedia


Détection et localisation d'une explosion nucléaire

Détecter un essai nucléaire

Lorsqu’un test nucléaire a lieu quelque part sur Terre, les stations sismiques de par le monde en sont immédiatement informées.

Futurs chocs

La veille nucléaire fit ses premiers pas en 1949 lors du premier test nucléaire soviétique dans le Kazakhstan, détecté par l’aviation américaine grâce à un échantillonnage aérien à très haute sensibilité isotopique au-dessus du Pacifique. Depuis, différents procédés ont été développés pour « renifler » la radioactivité consécutive à une explosion atomique, détecter son « flash » et percevoir ses vibrations dans le sous-sol, dans les airs et dans l’eau.

Dans le cadre du Comprehensive Nuclear Test Ban Treaty négocié dans les années 90, un réseau mondial de 500 stations de veille sismique effectuent également la veille nucléaire. A cette fin, les scientifiques ont développé des techniques permettant de distinguer une explosion atomique d’une secousse sismique.

Une explosion atomique se propage omnidirectionnellement dans le sous-sol en générant une puissante onde de compression, tandis qu’une secousse sismique est produite par des roches glissant les unes sur les autres le long d’une ligne de faille, produisant une forte onde de cisaillement. Plus rapides - 6 km/s près de la surface, 13 km/s près du noyau - et caractérisées par un grondement sourd, les ondes de compression (ou ondes P) sont les premières à être enregistrées par les sismogrammes, suivies par les ondes de cisaillement (ou ondes S) absorbées par le manteau terrestre et ne se propageant pas dans les milieux liquides.

Tels trois satellites GPS indiquant votre position sur la surface terrestre, un trio de sismogrammes établit la différence des temps d’arrivée entre les ondes P et S, calcule leurs vitesses respectives et de facto localise l’épicentre de la secousse sismique. La fréquence spectrale et la distance parcourue par ces ondes dans le manteau terrestre complètent et affinent d’autant les données précédentes.

En général, si l’onde de compression P se révèle plus puissante que l’onde de cisaillement S, une explosion nucléaire (ou conventionnelle de très forte intensité) a eu lieu quelque part.

La sensibilité sismographique et la localisation géographique d’une station entrent également en jeu, d’où la nécessité d’en multiplier. Selon le National Academy of Sciences, les stations sismiques principalement situées en Asie, en Afrique et en Europe détectent régulièrement des explosions équivalentes à plusieurs dizaines de tonnes de TNT. A titre de comparaison, le test nucléaire nord-coréen de l’automne 2006 fut précisément estimé à un kilotonne, le premier essai du projet Manhattan en 1945 à 21 kilotonnes.

Toutefois, plusieurs techniques plutôt complexes permettent de leurrer la veille nucléaire sismique. Le « leurrage minier » consiste à camoufler l’explosion atomique en détonant simultanément de très nombreux explosifs utilisés dans l’extraction minière. Le « découplage » déclenche l’engin nucléaire dans une cavité souterraine spécialement conçue à cette fin. Ainsi, au lieu de pulvériser les structures rocheuses immédiates, l’explosion compresse d’abord les gaz underground, réduisant son signal sismique d’environ 75 %.

Les ratios d’isotopes radioactifs, notamment de particules de xénon dans l’atmosphère, constituent également « l’odeur typique » d’une explosion atomique. Les tests nucléaires effectués dans les profondeurs océaniques produisent des ondes de pression infrasoniques jusque dans les airs, aisément décelables par les 11 stations hydroacoustiques et les 60 stations infrasoniques du International Monitoring System. Enfin, des satellites ou des sondes bardés de capteurs électromagnétiques peuvent détecter la signature rayons-X d’une explosion d’un kilotonne même à une distance équivalente à celle Terre-Soleil.

Chroniques atomiques

L’humanité devra longtemps faire avec les armes nucléaires. Cependant, on peut se féliciter de leur réduction quantitative depuis la fin de la guerre froide : 31 000 têtes nucléaires aux Etats-Unis en 1966, 45 000 en Russie en 1986, environ 5 400 pour l’aigle et 5 200 pour l’ours en 2007 selon le Bulletin of Atomic Scientists. Malheureusement, l’un comme l’autre développent des missiles balistiques disposant de têtes multiples, chacune programmée pour viser une cible particulière.

Le fameux Strategic Arms Reduction Treaty (START) expirant en 2009, tout semble indiquer que Russie et Etats-Unis dépasseront leurs récentes tensions géopolitiques – du fait de l’implantation du bouclier antimissile américain en Europe centrale et la crise géorgienne – afin de renégocier ce traité. Qu’en sera-t-il lorsque de
nombreux pays plus ou moins émergents auront à leur tour acquis l’arme atomique ?

Le général de Gaulle fut très peu dupe de la nature illusoire des traités de non-prolifération : « un concile avait bien condamné l’arbalète, mais sans résultat ». Sarah Connor aurait apprécié...

En savoir plus :

1-Comprehensive Nuclear Test Ban Treaty :http://www.ctbto.org/

2-Wall Street Journal : US weighs halt to talks with Russia on nuclear arms curbs
http://online.wsj.com/article/SB121995953459581015.html


http://agoravox.fr
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