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Politique étrangère d'Israël
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algeriedrs :: Politiques,relations extérieures et diplomatie :: Politique étrangère, diplomatie et coopération internationale :: Politique étrangère
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Politique étrangère d'Israël
Les fondements de la politique étrangère d'Israël
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1957_num_22_1_2501#
Chaque nation a la politique étrangère qu'elle mérite ; chaque nation a la politique étrangère à laquelle elle est condamnée.
Ses relations avec les États étrangers sont déterminées par son caractère, les fondements moraux de son idée d'État, ses attaches et sa réputation dans le monde. Cependant elle ne peut échapper à la servitude qui lui est imposée par sa situation géopolitique et par le jeu complexe des influences des grandes puissances qui atteignent aujourd'hui les points les plus isolés du monde.
A vrai dire, il n'existe pas, dans le monde d'aujourd'hui, d'État indépendant ; tout est lié. On est, qu'on le veuille ou non, un rouage dans un immense mécanisme où tout se tient. L'État d'Israël est indépendant parce qu'il a le désir de l'être, parce qu'il essaie continuellement de se frayer un chemin qui lui soit propre. A force de volonté, il peut résister à certaines pressions, mais bien vite il est sujet à d'autres. Tout en tendant à s'orienter sur lui-même, il se trouve obligé de se soumettre aux fluctuations des relations politiques internationales.
Il existe cependant des facteurs permanents qui marquent la ligne politique d'Israël. C'est d'abord son caractère d'État juif avec toutes les conséquences qui en découlent ; c'est ensuite son héritage historique, le fait de continuer une ligne politique tracée par le sionisme et, en remontant plus loin encore, la tradition de défense du droit des Juifs à leur existence qui constituait le noyau de la politique juive avant la création de l'État. Ces deux facteurs cristallisent certains des principes et des mérites de sa politique. Quant aux servitudes, elles sont déterminées, au premier abord, par sa position particulière à la limite de l'Orient et de l'Occident, de l'Europe et de l'Asie, par sa conscience d'appartenir à l'Europe et de vouloir s'intégrer à l'Asie, d'être partie intégrante de la civilisation européenne et, de ce fait,
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1957_num_22_1_2501#
Daûphin_zz_47- Adm
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Re: Politique étrangère d'Israël
Israël dans la politique intérieure mauritanienne
Le pouvoir et l’opinion publique…
Version PDF: http://www.grotius.fr/wp-content/plugins/as-pdf/generate.php?post=118
Source:http://www.grotius.fr/
Le pouvoir et l’opinion publique…
L’opération menée à Gaza par Israël a suscité une très vive émotion populaire en Mauritanie… La rue, les partis politiques, ont manifesté en ce début d’année 2009 (parfois violemment) contre cette intervention. Pour la junte en place, la décision de geler les relations avec Israël a constitué une décision politique habile sur le plan intérieur, mais cependant à double tranchant, car le général Mohamed Ould Abdel Aziz est toujours « en mal de reconnaissance » sur le plan international après son coup d’Etat…
La Mauritanie est un jeune Etat, qui a très peu subi le joug de la colonisation européenne française en l’occurrence, tardive et fort limitée. Ayant à assumer la cohésion de plusieurs particularismes, tribaux, ethniques et raciaux notamment, et le poids d’une pauvreté omniprésente (près de 40 % de la population) la conscience nationale a besoin de symboles forts pour se développer.
Parmi ceux-ci, le drame palestinien, en ce qu’il coïncide, assez précisément, avec la construction de notre identité, n’a cessé d’en constituer un des plus puissants arguments…
Solidarité populaire et fraternité musulmane se combinent ici, transcendant nos propres crises de croissance. Or, de crise, la Mauritanie en vit une majeure, depuis près de neuf mois, cristallisée par le coup d’Etat du 6 août 2008.
Cinq mois plus tard, à un moment extrêmement critique de cette période cruciale pour notre avenir, l’invasion de Gaza vient, brutalement y interférer. Le 16 janvier dernier, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef du Haut Conseil d’Etat (HCE : la junte militaire qui a, au grand dam des puissances occidentales, déposé le «premier président démocratiquement élu» de la République Islamique de Mauritanie), gèle les relations diplomatiques avec Israël. Une décision qui n’est pas sans arrière-pensées et calculs…
L’Etat d’Israël reconnu en 1999…
Le début de l’Histoire de l’Etat mauritanien, fondé en 1960, dans la plus extrême indigence de structures et mentalités administratives, s’est construit sur un fort contingent de fonctionnaires négro-africains, non arabophone, originaires de la vallée du fleuve Sénégal, d’où la colonisation française avait puisé, en son temps, la majeure partie de son personnel indigène.
Situation problématique dans la mesure où 80 % de la population est arabophone, avec une forte minorité, un tiers environ, de Maures blancs, en position de dominance, dont une fraction, instruite, détenait, déjà, les rênes du pouvoir.
Sans entrer, ici, dans les diverses péripéties, parfois conflictuelles et dramatiques, de cette conjoncture, disons simplement qu’elle a suscité une certaine tension autour de la définition du nationalisme mauritanien. Si la référence à l’islam n’a cessé de faire l’unanimité, des résistances, notables, à l’arabité, se sont développées.
CEDEAO ou Maghreb arabe ? L’alternative, quoique tranchée en faveur du second sous le long règne de Maaouya (1984 – 2005), est encore discutée, de nos jours. On se souvient également des remous provoqués dans l’armée, au cours des années 70 et 80, par les courants nassérien et baassiste. Ces courants ont perduré très discrètement jusqu’à aujourd’hui et constituent une dimension à prendre en compte quant on parle du haut commandement militaire mauritanien, à nouveau officiellement au pouvoir…
La Mauritanie fût un des rares pays à soutenir l’Irak lors de la première guerre du Golfe. Elle en paya le prix fort, économiquement parlant. Et si Maaouya parvint, un temps, à différer la portée de ce choix sur son peuple, il dût bientôt se résigner à rentrer dans le rang, et de quelle manière !
La reconnaissance, en 1999, de l’Etat d’Israël fit l’effet d’une bombe en Mauritanie. Le tollé fut général, notamment dans l’armée, et la tentative de putsch de juin 2003 y puisa une part de ses arguments. Depuis, chaque modification de régime a dû affronter l’exigence populaire d’une rupture des relations diplomatiques avec Israël.
De la colère des uns aux calculs des autres
Dès les premiers jours de l’invasion de Gaza, Nouakchott s’est soulevé. Comme toujours ici, ce sont les collégiens et les lycéens qui témoignent les premiers, spontanément, du ras-le-bol général. Ce sont des pneus brûlés aux abords des établissements d’enseignement, bientôt des jets de pierre contre les véhicules qui osent franchir les barrages improvisés, puis contre les forces de l’ordre venues à la rescousse.
Au lendemain de la manifestation, sauvagement réprimée, du 10 janvier 2009, un communiqué du ministère de l’Intérieur stigmatise «les gens malintentionnés et appartenant à des partis politiques connus pour leur extrémisme et leur opportunisme, [qui] ont cherché à dévier cette marche de son objectif principal, avec pour dessein de déranger l’ordre et la sécurité publics», visant, ainsi, la frange islamiste, très modérée au demeurant, du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD).
Depuis plusieurs jours déjà, le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), par la voix de son leader, Ahmed Ould Daddah, adversaire institutionnel du président renversé, et soutien, certes relatif mais réel, des putschistes, dénoncait « avec force, les actes de guerre contre les populations palestiniennes, et la politique d’assassinat des civils et de destruction de leurs biens, [demandant] à ce que le pouvoir mauritanien rompe, immédiatement, les relations diplomatiques avec Israël.»
« Aziz a lavé notre honte…»
Le drame de Gaza a donc fait une « entrée » remarquée en 2009 dans la politique intérieure mauritanienne. Pour autant, la décision d’Ould Abdel Aziz de couper les ponts avec Israël est-elle à ce point conjoncturelle ? Difficile de le dire.
Les dividendes, en tout cas, pour la prochaine présidentielle, peut-être le 6 juin, semblent évidents. Les observateurs relèvent à quel point «le chef de l’Etat est entré par la grande porte de l’Histoire», en héros de la rue nouakchottoise : «s’il se présente aux élections prochaines, je voterai pour lui, c’est certain », déclare un jeune qui avoue qu’il n’était pas favorable au coup d’Etat. « Je voterais pour lui, s’il se présentait. Ould Abdel Aziz, c’est notre fierté, il a lavé notre honte« , renchérit un autre.
«La grande monnaie d’échange avec les pays occidentaux semble être, note Ould Meyne, dans les colonnes du Calame, les relations diplomatiques avec l’Etat hébreu. La rupture constitue un véritable fonds de commerce, tout d’abord, au plan intérieur […] Cette rupture peut constituer un nouveau ciment pour le consensus national recherché. Toutefois, cette rupture est incompatible avec une reconnaissance occidentale du régime militaire en place à Nouakchott.»
Version PDF: http://www.grotius.fr/wp-content/plugins/as-pdf/generate.php?post=118
Source:http://www.grotius.fr/
Daûphin_zz_47- Adm
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Re: Politique étrangère d'Israël
Israël compte punir le Honduras pour sa trahison
Le Honduras a trahi ses engagements avec Israël, et Jérusalem prend des mesures de rétorsion en gardant en Israël « pour une durée indéterminée » Eliyahou Lopez, son ambassadeur en poste à Tegucigalpa, actuellement dans le pays avec une délégation du Honduras.
Les autorités honduriennes ont annoncé qu’elles soutiendraient la création d’un État palestinien en cas de vote à l’ONU, alors qu’elles s’étaient engagées à ne pas le faire, lors des visites séparées du vice-ministre des Affaires Étrangères, Dany Ayalon, et du ministre sans portefeuille Yossi Peled.
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Les déclarations faites par les dirigeants du Honduras « sur la nécessité de négociations directes pour mettre fin au conflit » avaient été interprétées en Israël comme une fin de non-recevoir à la demande de l’Autorité Palestinienne. Mais il y a quelques jours un communiqué du président Porfirio Lobo Sosa indiquait qu’il avait fait savoir au responsable palestinien de la politique étrangère « que le Honduras soutiendrait la demande palestinienne devant l’ONU ».
Suite à cela, le ministère des Affaires Étrangères a convoqué l’ambassadeur du Honduras, José Isaías Barahona Herrera, pour lui faire part de la protestation officielle d’Israël. « Nous sommes surpris et déçus », lui a dit Dorit Shavit, directrice-adjoint du Département d’Amérique Latine au ministère.
Elle lui a également rappelé « qu’Israël s’était toujours rangé du côté du Honduras lors de périodes difficiles pour ce pays, qu’une forte amitié régnait traditionnellement entre Israël et le Honduras et que la coopération entre les deux pays étaient fructueuses dans différents domaines ». Elle a demandé au Honduras « de revoir sa décision sous peine de voir aggraver les sanctions de la part d’Israël ».
Par Shraga Blum- Israel 7
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Le Honduras a trahi ses engagements avec Israël, et Jérusalem prend des mesures de rétorsion en gardant en Israël « pour une durée indéterminée » Eliyahou Lopez, son ambassadeur en poste à Tegucigalpa, actuellement dans le pays avec une délégation du Honduras.
Les autorités honduriennes ont annoncé qu’elles soutiendraient la création d’un État palestinien en cas de vote à l’ONU, alors qu’elles s’étaient engagées à ne pas le faire, lors des visites séparées du vice-ministre des Affaires Étrangères, Dany Ayalon, et du ministre sans portefeuille Yossi Peled.
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- Spoiler:
- Honduras flag
Les déclarations faites par les dirigeants du Honduras « sur la nécessité de négociations directes pour mettre fin au conflit » avaient été interprétées en Israël comme une fin de non-recevoir à la demande de l’Autorité Palestinienne. Mais il y a quelques jours un communiqué du président Porfirio Lobo Sosa indiquait qu’il avait fait savoir au responsable palestinien de la politique étrangère « que le Honduras soutiendrait la demande palestinienne devant l’ONU ».
Suite à cela, le ministère des Affaires Étrangères a convoqué l’ambassadeur du Honduras, José Isaías Barahona Herrera, pour lui faire part de la protestation officielle d’Israël. « Nous sommes surpris et déçus », lui a dit Dorit Shavit, directrice-adjoint du Département d’Amérique Latine au ministère.
Elle lui a également rappelé « qu’Israël s’était toujours rangé du côté du Honduras lors de périodes difficiles pour ce pays, qu’une forte amitié régnait traditionnellement entre Israël et le Honduras et que la coopération entre les deux pays étaient fructueuses dans différents domaines ». Elle a demandé au Honduras « de revoir sa décision sous peine de voir aggraver les sanctions de la part d’Israël ».
Par Shraga Blum- Israel 7
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Re: Politique étrangère d'Israël
La chute de Moubarak va-t-elle modifier la géopolitique de la région ? En tout cas, le Premier ministre égyptien Essam Charaf a jugé que le traité de paix signé en 1979 avec Israël n'était "pas quelque chose de sacré" lors d'une interview avec une télévision turque, selon des propos rapportés par l'agence officielle Mena. "Le traité de Camp David peut toujours être discuté ou modifié dans l'intérêt de la région ou tout simplement de la paix. Le traité de paix n'est pas quelque chose de sacré et il peut subir des changements", a déclaré Essam Charaf, selon la Mena.
SOURCE AFP.
SOURCE AFP.
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Re: Politique étrangère d'Israël
Les ambassadeurs de 5 pays européens grondés par Israël !
Le ministère israélien des affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs de 5 états européens pour les réprimander pour la politique adoptée par leurs gouvernements à l'encontre de la question de la demande palestinienne de reconnaissance d’un état à l'Assemblée générale et au Conseil de sécurité.
Selon le Haaretz, le premier sous-directeur du ministère Ran Curiel et le directeur adjoint du département « Europe » Naor Gilon ont convoqué les représentants de la France, de l’Allemagne, de la Grande Bretagne, de l’Espagne et de l’Italie le mercredi dernier.
Le journal israélien révèle que la réponse des diplomates occidentaux fut aussi virulente que la réprimande des diplomates israéliens. Le site en Ligne Israël 7 rapporte, citant des journalistes présents, que les ambassadeurs "ont eu l’audace" de retourner les reproches en direction d’Israël et les conversations ont été "très tendues".
Les responsables israéliens leur ont fait parvenir « qu’Israël voyait d’un très mauvais œil les tractations en cours afin de trouver une formule de compromis qui servirait en fait la cause des terroristes ».
La réponse des deux diplomates israéliens fut la suivante : « Ce que vous faites porte atteinte aux intérêts d’Israël. Nous refusons que l’UE négocie avec les Palestiniens pour soi-disant alléger la décision de l’ONU ni ne lui fasse de cadeaux parce qu’elle renoncerait à aller devant le Conseil de Sécurité».
Ce à quoi les diplomates européens ont répondu en reprochant aux Israéliens d’adopter une politique inefficace face à la démarche palestinienne et de ne pas comprendre que leur action face à l’Autorité palestinienne est destinée à aider Israël.
Sachant que les pays de l’Union européenne ne se sont pas encore mis d’accord sur une position commune de la démarche palestinienne. Certains d’entre eux, comme la France, semblent vouloir chercher un compromis en élaborant des solutions qui puisse satisfaire Israël et sauver les responsables israeliens d’etre pourchassés par les tribunaux internationaux. Paris suggère à l'Autorité palestinienne un vote pour l’accès à un état non membre, au même titre que le Vatican.
En contrepartie, les Palestiniens devraient renoncer d’aller devant le Conseil de sécurité et de poursuivre Israël devant le Tribunal pénal international.
Justement et selon le Haaretz, Israël craint le plus de faire face à une offensive juridique internationale contre la colonisation en Cisjordanie en cas d'accession de la Palestine au statut d'Etat lors de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé cette préoccupation devant des interlocuteurs européens et lors d'une rencontre jeudi avec les émissaires américains Dennis Ross et David Hale qui tentent in extremis de dissuader les Palestiniens de s'adresser à l'ONU, précise le quotidien.
"Un vote de l'ONU permettra aux Palestiniens de porter plainte contre Israël devant la CPI de La Haye, sous l'accusation d'avoir perpétré un crime de guerre en établissant des colonies dans un territoire" appartenant désormais à un Etat, estime le professeur de droit international Youval Shany.
"Un recours devant la CPI contre la colonisation apparaît dans ce contexte comme la carte la plus forte, et la plus dangereuse pour Israël, dont disposeront les Palestiniens après ce vote", a souligné M. Shany, lors d'une conférence de l'Institut israélien de la Démocratie.
Selon lui, les dirigeants israéliens risquent de se retrouver au ban de la communauté internationale "à l'instar d'un Mouammar Kadhafi", le dirigeant libyen déchu, visé par un mandat d'arrêt de la CPI.
"Nul doute que la première chose que feront les Palestiniens sera de se plaindre devant la CPI de la colonisation, étant donné qu'elle est en violation flagrante avec le droit international", a déclaré à l'AFP le député arabe israélien Ahmed Tibi, considéré comme un proche du président palestinien Mahmoud Abbas.
"Une démarche auprès de la CPI risque de poser un sérieux problème à Israël", relève le juriste israélien Claude Klein.
"Jusqu'alors, elle avait été rendue impossible du fait que le procureur de la Cour s'abstenait de statuer sur la recevabilité de plaintes palestiniennes", seuls les Etats pouvant saisir la CPI, rappelle ce professeur de droit international de l'Université hébraïque de Jérusalem.
De telles plaintes, restées sans effet, avaient été présentées contre Israël par les Palestiniens à la suite de sa dévastatrice offensive "Plomb durci" à Gaza, en décembre 2008-janvier 2009, qui avait fait plus de 1.400 morts palestiniens.
Mais l'accession au statut d'Etat, que ce soit membre à part entière - hypothèse improbable compte tenu du veto américain attendu au Conseil de sécurité - ou comme "Etat non membre" par un vote de l'Assemblée générale, pourrait changer la donne, selon M. Klein.
La Cour ne peut inculper un individu que si les crimes dont il est accusé ont été commis sur le territoire d'un Etat partie ou s'il est ressortissant d'un Etat partie.
Un responsable gouvernemental israélien a estimé qu'une démarche palestinienne devant la CPI "serait préoccupante puisqu'elle démontrerait que les Palestiniens veulent perpétuer le conflit au lieu de chercher la paix".
Parlant à l'AFP sous couvert d'anonymat, il a néanmoins noté qu'"Israël n'a pas trop de souci à se faire car il n'a pas ratifié le traité de Rome reconnaissant l'autorité de la CPI, et n'est donc pas tenu d'en appliquer les décisions".
L’entité sioniste a installé plus d'un demi-million d'habitants dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupé et annexé.
http://almanar.com.lb
Le ministère israélien des affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs de 5 états européens pour les réprimander pour la politique adoptée par leurs gouvernements à l'encontre de la question de la demande palestinienne de reconnaissance d’un état à l'Assemblée générale et au Conseil de sécurité.
Selon le Haaretz, le premier sous-directeur du ministère Ran Curiel et le directeur adjoint du département « Europe » Naor Gilon ont convoqué les représentants de la France, de l’Allemagne, de la Grande Bretagne, de l’Espagne et de l’Italie le mercredi dernier.
Le journal israélien révèle que la réponse des diplomates occidentaux fut aussi virulente que la réprimande des diplomates israéliens. Le site en Ligne Israël 7 rapporte, citant des journalistes présents, que les ambassadeurs "ont eu l’audace" de retourner les reproches en direction d’Israël et les conversations ont été "très tendues".
Les responsables israéliens leur ont fait parvenir « qu’Israël voyait d’un très mauvais œil les tractations en cours afin de trouver une formule de compromis qui servirait en fait la cause des terroristes ».
La réponse des deux diplomates israéliens fut la suivante : « Ce que vous faites porte atteinte aux intérêts d’Israël. Nous refusons que l’UE négocie avec les Palestiniens pour soi-disant alléger la décision de l’ONU ni ne lui fasse de cadeaux parce qu’elle renoncerait à aller devant le Conseil de Sécurité».
Ce à quoi les diplomates européens ont répondu en reprochant aux Israéliens d’adopter une politique inefficace face à la démarche palestinienne et de ne pas comprendre que leur action face à l’Autorité palestinienne est destinée à aider Israël.
Sachant que les pays de l’Union européenne ne se sont pas encore mis d’accord sur une position commune de la démarche palestinienne. Certains d’entre eux, comme la France, semblent vouloir chercher un compromis en élaborant des solutions qui puisse satisfaire Israël et sauver les responsables israeliens d’etre pourchassés par les tribunaux internationaux. Paris suggère à l'Autorité palestinienne un vote pour l’accès à un état non membre, au même titre que le Vatican.
En contrepartie, les Palestiniens devraient renoncer d’aller devant le Conseil de sécurité et de poursuivre Israël devant le Tribunal pénal international.
Justement et selon le Haaretz, Israël craint le plus de faire face à une offensive juridique internationale contre la colonisation en Cisjordanie en cas d'accession de la Palestine au statut d'Etat lors de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé cette préoccupation devant des interlocuteurs européens et lors d'une rencontre jeudi avec les émissaires américains Dennis Ross et David Hale qui tentent in extremis de dissuader les Palestiniens de s'adresser à l'ONU, précise le quotidien.
"Un vote de l'ONU permettra aux Palestiniens de porter plainte contre Israël devant la CPI de La Haye, sous l'accusation d'avoir perpétré un crime de guerre en établissant des colonies dans un territoire" appartenant désormais à un Etat, estime le professeur de droit international Youval Shany.
"Un recours devant la CPI contre la colonisation apparaît dans ce contexte comme la carte la plus forte, et la plus dangereuse pour Israël, dont disposeront les Palestiniens après ce vote", a souligné M. Shany, lors d'une conférence de l'Institut israélien de la Démocratie.
Selon lui, les dirigeants israéliens risquent de se retrouver au ban de la communauté internationale "à l'instar d'un Mouammar Kadhafi", le dirigeant libyen déchu, visé par un mandat d'arrêt de la CPI.
"Nul doute que la première chose que feront les Palestiniens sera de se plaindre devant la CPI de la colonisation, étant donné qu'elle est en violation flagrante avec le droit international", a déclaré à l'AFP le député arabe israélien Ahmed Tibi, considéré comme un proche du président palestinien Mahmoud Abbas.
"Une démarche auprès de la CPI risque de poser un sérieux problème à Israël", relève le juriste israélien Claude Klein.
"Jusqu'alors, elle avait été rendue impossible du fait que le procureur de la Cour s'abstenait de statuer sur la recevabilité de plaintes palestiniennes", seuls les Etats pouvant saisir la CPI, rappelle ce professeur de droit international de l'Université hébraïque de Jérusalem.
De telles plaintes, restées sans effet, avaient été présentées contre Israël par les Palestiniens à la suite de sa dévastatrice offensive "Plomb durci" à Gaza, en décembre 2008-janvier 2009, qui avait fait plus de 1.400 morts palestiniens.
Mais l'accession au statut d'Etat, que ce soit membre à part entière - hypothèse improbable compte tenu du veto américain attendu au Conseil de sécurité - ou comme "Etat non membre" par un vote de l'Assemblée générale, pourrait changer la donne, selon M. Klein.
La Cour ne peut inculper un individu que si les crimes dont il est accusé ont été commis sur le territoire d'un Etat partie ou s'il est ressortissant d'un Etat partie.
Un responsable gouvernemental israélien a estimé qu'une démarche palestinienne devant la CPI "serait préoccupante puisqu'elle démontrerait que les Palestiniens veulent perpétuer le conflit au lieu de chercher la paix".
Parlant à l'AFP sous couvert d'anonymat, il a néanmoins noté qu'"Israël n'a pas trop de souci à se faire car il n'a pas ratifié le traité de Rome reconnaissant l'autorité de la CPI, et n'est donc pas tenu d'en appliquer les décisions".
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