Actualités de l'armée algérienne

« La guerre électronique », une nouvelle spécialité à l'ESOT
Le secteur de la formation militaire vient de s'enrichir d'une nouvelle spécialité : la guerre électronique. Une nouvelle technique introduite, cette année, au niveau de l'Ecole de sous-officiers des transmissions de Tiaret (ESOT). Une première promotion d'opérateurs en guerre électronique sortira en juin, a-t-on appris hier, en marge des portes ouvertes organisées par la direction régionale de l'Information et de la Communication de la 2ème Région militaire au Centre de l'information territorial de l'ANP. Ainsi, les bacheliers suivront deux années d'études pour rejoindre, par la suite, les différentes unités de perfectionnement de l'ANP. Il s'agit d'une nouvelle spécialité, première du genre à l'échelle nationale. En effet, c'est en présence du colonel Benmaâzouz, représentant de la 2ème Région militaire, du lieutenant-colonel Mansouri, commandant de l'ESOT, du Colonel Hiridi, directeur régional des Transmissions, du colonel Redjati directeur de l'Information, de la communication et de l'orientation à la 2ème R.M et de nombreux officiers supérieurs qu'ont été inaugurées ces Journées d'informations destinées au large public. L'occasion a été propice pour se renseigner sur les principales missions de cette école, qui sont l'enseignement et la formation de sous-officiers en transmission dont des techniciens ou opérateurs en radio, des techniciens ou opérateurs en transmission, des techniciens ou opérateurs en bandes hertziennes et des techniciens en électromécanique, en plus de la nouvelle spécialité de guerre électronique.

A ce titre, on apprend que parmi les prévisions de l'école, la formation de techniciens supérieurs dans la maintenance des réseaux informatiques. Un projet qui est en cours d'étude. Notons qu'une exposition sur l'ensemble des moyens et équipements destinés à la formation a eu lieu lors de ces deux journées d'information, en plus d'une film documentaire sur l'historique de l'école et ses missions.
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Deux nouvelles condamnations à Oran: L'affaire des faux bons d'essence de l'ANP revient
L'affaire des faux bons de carburant des 1ère et 2ème Régions militaires (RM), qui remonte à l'année 2003, a refait surface avec le procès qui s'est tenu, hier, devant le tribunal criminel d'Oran.

Au box des accusés, deux présumés membres du réseau du trafic, arrêtés au bout d'une courte cavale, M.T. et M.A. Côté opposé, la partie civile : une légion d'institutions victimes : le ministère de la Défense nationale (MDN), Naftal, des stations-services privées et des agences de location de véhicules. Ce procès constitue, en quelque sorte, la suite de celui tenu en mars 2006 devant la même juridiction, lequel avait donné lieu à des condamnations allant de 5 à 20 ans d'emprisonnement par contumace, rejugé par la suite en cassation ou après opposition. Le dossier Genèse de l'affaire : mars 2003, la direction régionale de Naftal informe les services de la police judiciaire militaire de la 1ère Région militaire avoir découvert 1.727 faux bons de carburant - gasoil et essence - présentés pour paiement par des gérants de stations-services établis à Oran et à Mostaganem. Après investigations, deux suspects, M.A. et A.R., ont été arrêtés le 5 mai 2003. Lors de son audition, le gérant d'une station d'essence à Hassi Bounif, périphérie est d'Oran, a déclaré que ses employés ont reçu, durant le mois de mars 2003, des bons frappés du cachet de la 1ère RM en quantité surabondante (pas moins de 1.961 bons), présentés par un inconnu, conduisant une Clio immatriculé 16, qui se ravitaillait, « d'une seule traite », en citernes de 200 litres, soit l'équivalent de 1,14 million de DA. Le client se faisait passer pour un haut officier de l'ANP, selon les pompistes. Le gérant d'une autre station-service, au quartier de Saint Eugène, a déclaré avoir été la proie à ce même trafic, deux mois auparavant. Lui, il a eu affaire à un autre faux officier militaire, conduisant une Hyndaï immatriculée 16, qui a réussi à faire passer 524 bons falsifiés. Lors de son interrogatoire, le mis en cause M.A. a avoué qu'en juin 2002, à Alger, un certain Abderezzak lui avait proposé l'achat de 400 carnets « vierges », sans entête ni griffe de l'ANP, contenant chacun 12 bons de carburant avec un cachet contrefait de la 1ère RM. M.A. et son partenaire A.R. ont accepté le marché. Sitôt rentrés à Oran, ils ont commencé à « escompter » ses bouts de papiers en or, ciblant des pompes à essence privées, éparpillées çà et là. En l'espace de quelques semaines, les deux trafiquants ont fait belle recette : 80 millions de centimes. Voyant leur négoce prospérer, et pour faire le plein, le duo a décidé de coopter un nouvel élément. B.A.M., adhérera au groupe en décembre 2003. Cet informaticien de formation aura le rôle de reproduire les faux bons d'essence, à l'aide du matériel acheté par la bande. De leurs gains, de plus en plus abondants, les trafiquants ont même acheté des voitures neuves, dont une Polo. La bande a maintenant son atelier-imprimerie, son parc roulant, son parc de stockage... Bref, de vrais professionnels désormais ! Ou presque, puisqu'ils n'ont pas pu résister à la boulimie, à l'appel du gain rapide et facile. En effet, ces bons commençaient à inonder le marché, ce qui n'a pas été sans mettre la puce à l'oreille des pompistes à un moment donné. L'avocat général a requis 15 ans de réclusion contre les deux accusés. A l'issue des délibérations, M.T a été condamné à cinq ans de prison ferme et M.A à sept ans de réclusion.
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Un convoi de l’ANP attaqué par un groupe terroriste

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14 militaires tués près de Tipasa

Le bilan de l’attaque meurtrière perpétrée hier par les hordes criminelles fait état de 14 militaires tués et plusieurs autres blessés. Ce nouvel attentat s’est déroulé au sud de la localité côtière de Damous, qui se trouve à l’extrême ouest de la wilaya de Tipasa, à une dizaine de kilomètres sur la route reliant Damous à Beni Mileuk. L’attaque a eu lieu vers midi, alors qu’un convoi composé de plusieurs véhicules militaires s’en allait approvisionner le campement militaire de Adouiya, une zone montagneuse à proximité des wilayas de Chlef et de Aïn Defla, non loin d’un détachement de la garde communale. Le groupe terroriste était bien renseigné sur les déplacements des éléments de l’ANP et surtout avait bien pris connaissance du lieu où il devait commettre sa tuerie. Des mouvements de terroristes avaient été signalés aux services de sécurité par des citoyens. « Avant-hier, on a vu des terroristes dans la région, vraisemblablement ils arrivaient du sud, du barrage de Kef Eddir, en cours de construction », nous ont affirmé quelques personnes de la région de Damous.

« Personne n’imaginait que ces criminels, précise un citoyen encore sous le choc, allaient s’attaquer aux militaires. » « Ce qui vient d’arriver aujourd’hui, en plein jour, confirme que leur présence dans la région était pour commettre leur macabre forfait », ajoute un autre citoyen. La riposte des militaires surpris par cette embuscade a été immédiate, mais sans réussir à pousser le groupe terroriste à se replier.

On a dénombré au départ le décès de 10 militaires sur le lieu de l’attentat. Beaucoup de blessés ont été évacués. Il y aurait eu 7 blessés ; 2 ont succombé après leur admission à la polyclinique de Damous. Le ballet des dizaines d’ambulances sur le tronçon de la RN11 reliant la petite ville de Damous au chef-lieu de la wilaya de Tipasa a rendu morose l’atmosphère estivale, dans cette partie ouest de la wilaya de Tipasa. Les hélicoptères de la Gendarmerie nationale et de l’ANP ont commencé à survoler la zone quelques minutes après l’attentat. Il est 18h30, les hélicoptères bombardent cet espace forestier qui borde les communes de Beni Mileuk et de Damous. Les renforts continuent à arriver, sous les regards des populations terrorisées. L’ambiance dans la ville de Damous a radicalement changé. Les jeunes militaires blessés et quelques rescapés étaient encore sous le choc de cette attaque terroriste inattendue.

Plus surprenant et plus inquiétant surtout est le fait que l’attaque a eu lieu au milieu de la journée. Selon des sources locales, les responsables de la 1re Région militaire auraient immédiatement rejoint les lieux de l’embuscade. Les ambulances, qui évacuaient les militaires décédés ou blessés, tentaient de se frayer un chemin pour rallier rapidement Alger et Blida. Le mouvement des ambulances ne s’est arrêté que 7 heures après l’attentat. L’opération de ratissage des reliefs situés entre les communes de Damous et de Beni Mileuk a été aussitôt lancée. Depuis que quelques repentis se sont rendus, ces derniers mois, aux forces de sécurité, les attaques terroristes se sont curieusement multipliées. L’accalmie qui a sévi dans la wilaya de Tipasa ces dernières années semble ainsi rompue. Avec cet attentat sanglant, la région replonge dans la terreur.

Par M’hamed H.
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Lutte contre le terrorisme en Kabylie
7 000 militaires en renfort
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Dans le cadre de la mise en place d’un nouveau dispositif de lutte antiterroriste, de nouveaux renforts militaires seront envoyés dans les prochains jours en Kabylie avons-nous appris d’une source sécuritaire locale.


7 000 MILITAIRES supplémentaires seront déployés sur le terrain ajoute la même source. Une décision prise lors de la dernière visite effectuée par le Chef d’état major de l’Armée nationale populaire, le général Major Ahmed Gaïd Salah à Tizi Ouzou.

Par ailleurs, il sera procédé à l’ouverture des brigades de la Gendarmerie nationale à travers les 67 communes de la wilaya pour assurer la sécurité des citoyens.

Selon la même source, les barrages fixes seront supprimés, ils seront remplacés par des points de surveillance mobiles afin de mettre en échec tout tentative terroriste. Sur le terrain, une opération de ratissage d’envergure est menée, depuis la visite du général Gaïd Salah, par les forces de l’ANP dans les maquis situés à travers la wilaya de Tizi Ouzou.

Cette offensive a permis l’élimination de 10 terroristes armés et la récupération de 10 armes de types kalachnikov et de munitions. En outre, un important dispositif humain et matériel est mis en place pour passer à l’action afin de neutraliser les derniers éléments terroristes armés activant encore dans les régions de Sid Ali Bounab, Mizrana, Azeffoun, Bouzeguène et Yakourène.

Ces lieux seront passés au peigne fin notamment les massifs forestiers du Sud et du Nord de la wilaya de Tizi Ouzou qui restent un abri fort sûr pour les chefs terroristes qui sont considérés comme le noyau dur de l’organisation d’El Qaïda au Maghreb.

Les reliefs montagneux et l’accès difficile à ces lieux ont encouragé les hordes terroristes à choisir ces forêts et les utiliser comme endroits de retrait et de réunion pour organiser leurs rangs.

À signaler que, selon des sources sécuritaires, des terroristes de nationalités étrangères ont rejoint ces maquis ces derniers mois et travaillent sous les ordres des émirs des régions respectives.

À noter que les coups durs qu’ont subis les groupes terroristes, et les séries de redditions ont mis les derniers d’entre eux en état de fébrilité psychologique. Leurs descentes, signalées ces derniers jours et malgré les dégâts, restent dissuasives à tel enseigne qu’ils sont à l’agonie.

Le faux barrage qui a été dressé sur une route de wilaya reliant les deux communes de Ouadhias et Béni Douala au lieudit Thiblakine, dans la soirée de lundi, vers 19 heures, en est la preuve.

Roza Drik

Exercice SATER 2009 à Tindouf

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Renforcement du dispositif de lutte antiterroriste

Six wilayas sous haute surveillance

Un dispositif musclé de contrôle et de surveillance sécuritaires a été mis en place dans six wilayas : Boumerdès, Alger, Blida, Tipasa, Tizi Ouzou et Bouira.
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Depuis une semaine déjà, les forces combinées de sécurité ont engagé une véritable bataille contre les fiefs des groupes armés du GSPC activant dans les massifs montagneux entre Bouira et Alger.

Plus de 1 400 opérations de perquisition d’habitation et de contrôle de véhicule sont effectuées quotidiennement par les forces de sécurité au niveau de la proche région de la capitale.
Des ratissages quasi quotidiens sont également menés par les forces de l’ANP dans les maquis situés dans les régions de Tizi Ouzou, de Bouira et de Boumerdès.

Selon des informations recoupées, « les autorités sécuritaires veulent en finir définitivement avec les groupes terroristes qui menacent la sécurité et la paix sociale durant ce mois sacré de ramadan» .

Les mêmes informations recoupées laissent comprendre que les éléments armés du GSPC tentent toujours de perpétrer des attentats pour semer la panique.

Cependant le travail musclé engagé par les services combinés de sécurité a dissuadé les terroristes. Selon des témoignages recueillis dans certaines localités de la wilaya de Boumerdès, « plusieurs groupes armés du GSPC seraient encerclés par les militaires dans les forêts d’accès très difficile situées à Djerrah au sud-est de Boumerdès, à Ouled Boudhar sur les hauteurs de Thénia, ainsi que du côté de Zemmouri, de Sidi Ali Bounab, de Beni Amrane, de Keddara et de Chaâbet».

D’autres opérations de harcèlement sont menées contre les groupes armés du GSPC activant dans les maquis de la Kabylie, notamment à Bouira et à Tizi Ouzou.

D’importants renforts militaires ont été déployés sur l’ensemble de ces régions. Malgré la menace terroriste qui persiste, un officier chargé de la lutte antiterroriste a indiqué que « le nombre de terroristes dans ces wilayas proches d’Alger a considérablement diminué et ils ne présentent plus aucune menace sérieuse pour la société».

S’agissant des opérations menées depuis ces derniers jours, notre interlocuteur estime que « certaines sont ordinaires et entrent dans le cadre de la lutte antiterroriste».

Selon la même source, « les ratissages menés dans certains endroits ont permis de détruire des caches de terroristes et de récupérer des équipements de fabrication de bombes artisanales».

Grâce à la vigilance des soldats de l’ANP, plusieurs bombes artisanales placées sur des routes de montagne ont été découvertes et détruites. Alors que d’autres opérations de ratissage en profondeur sont menées quotidiennement par les forces de la Gendarmerie nationale au niveau des axes routiers et autoroutiers jugés stratégiques.

Des unités spéciales de la gendarmerie sont déployées également au niveau des arrêts d’autobus et des gares ferroviaires afin de sécuriser la population et dissuader les terroristes de perpétrer un quelconque acte.

De leur côté, les forces de la Sûreté nationale bouclent tous les passages et les routes menant vers les grandes villes d’Alger et de Boumerdès.

Selon les témoignages d’automobilistes, comme ceux de Souad et Mohamed rencontrés a l’entrée ouest de Boumerdès, « ce travail de contrôle et de surveillance est très utile» .

En effet, la police contrôle tous les véhicules qui rentrent ou sortent de Boumerdès à l’aide d’un appareillage de détection d’arme et d’explosif. Un autre dispositif de fouille de véhicules est également mis en œuvre sur l’ensemble des axes routiers importants.

Et ce en plus du contrôle des véhicules de transport de voyageurs et des lieux publics comme les souks et autres marchés.

A. Timizar

Un terroriste éliminé et deux autres blessés à Chlef

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Chlef- Un groupe terroriste, dont le nombre reste inconnu, s’est infiltré, ce soir aux environs de 18H à l’est de la ville de Chlef, plus précisément dans la région Boudjemaa, près de la station essence dans le but de commettre un attentat terroriste dans la ville de Chlef au moment de l’iftar.

Les services de sécurité combinés, des unités de l’armée et de la garde communale, suite à des informations reçues sur les mouvements de ce groupe, ont tendu une embuscade. Un sanglant accrochage a eu lieu entre les deux groupes et s’est soldé par l’élimination d’un terroriste, dont l’identité n’est pas encore divulguée, qui était en possession d’une kalachnikov. Deux autres terroristes ont été blessés.

Par ailleurs et selon les mêmes sources, un agent de la garde communale a été atteint de légères blessures lors de l’accrochage et a été évacué vers l’hôpital Ouled Mohamed pour recevoir les soins nécessaires.

Par mesure de sécurité, la RN n° 4, reliant Oum Droue à Chlef a été coupée à la circulation.

Selon le correspondant d’Ennahar sur place, une opération de recherche déclenchée pour retrouver les éléments de cette bande terroriste se poursuit jusqu’à l’heure actuelle.

Des sources sécuritaires bien informées nous ont fait savoir que toutes les issues dans la région de Chekka, Chettia, El Abiod, Medjadja et la région d’El Firoum ont été fermées.

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Explosion d’une bombe à Boukrem

Après une accalmie qui n’a, malheureusement, duré que moins de deux semaines, voilà que la région de Lakhdaria, renoue de nouveau avec les actes de barbarie, oeuvre des groupes de sanguinaires encore en cavale, activant dans cette région qui est la plus touchée par le terrorisme depuis son avènement dans la wilaya de Bouira.

En effet, de sources bien informées nous apprenons que les militaires d’un détachement de l’ANP stationné dans la région de l’ex- Palestro, actuelle Lakhdaria, qui effectuaient une opération de ratissage sur les hauteurs de la commune de Boukrem, à quelque 70 km à l’ouest de Bouira dans la daïra de Lakhdaria, ont découvert deux casemates érigées par les terroristes sur une colline.

À l’intérieur de ces deux caches les soldats de l’ANP ont trouvé des habits et des denrées alimentaires, apprend-on auprès de nos sources, ce qui renseigne que des groupuscules de sanguinaires rodent toujours dans ces montagnes au relief accidenté et à l’accès difficile.

De retour de leur opération de ratissage, après voir détruit les deux caches et récupéré ce qu’elles contenaient, les militaires ont été surpris par l’explosion d’une bombe artisanale enfouie sous terre à leur passage.

La bombe a été déclenchée à distance, selon nos sources, par des sanguinaires qui étaient embusqués non loin de l’endroit de l’explosion. Fort heureusement l’explosion de l’engin meurtrier n’a fait aucune victime parmi les soldats de l’ANP. Notons que cet attentat à la bombe est le troisième du genre à être signalé dans cette région depuis le début du mois de carême.

La première explosion remonte à la première semaine du mois de jeûne, lorsqu’une bombe artisanale a été déposée à proximité d’un lycée dans une cité implantée à quelque 200 mètres du grand centre urbain de la commune de Lakhdaria. Aucune victime n’est à déplorer dans cette explosion.

Cinq jours plus tard, une autre bombe de fabrication artisanale a explosée sur les hauteurs de Lakhdaria, à ces limites frontalières avec la wilaya de Boumerdès.

L’engin meurtrier avait explosé lorsqu’un fellah qui se rendait dans son champ en compagnie de sa bête de trait, laquelle avait marché sur l’engin. L’âne avait été déchiqueté tandis que son maître s’en est sorti indemne de l’attentat.

Omar Soualah
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Séminaire à Alger des services de santé militaire

Les secours aux populations civiles lors des catastrophes majeures au menu

Les services de santé militaire des pays de l’initiative «5+5 défense» ont entamé hier au Cercle national de l’armée (Alger), un séminaire sur la place de la santé militaire dans la gestion et le management des catastrophes majeures.
Les participants à ce séminaire se sont fixé pour principal objectif l’échange d’expériences entre services de santé militaire des pays de l’initiative dans le domaine des secours aux populations civiles lors des catastrophes majeures. Ils s’échangeront les idées et discuteront des moyens d’entreprendre une coopération «efficace» dans ce domaine.
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L’identification des moyens à mettre en place pour aboutir à une coopération durable dans les actions opérationnelles des services de santé militaire en cas de catastrophes majeures et l’étude des capacités des pays de l’initiative pour arriver à une gestion «cohérente» des catastrophes, sont inscrites à l’ordre du jour de ce séminaire qui se tient durant deux jours .
Selon une dépêche de l’APS, ce séminaire s’inscrit dans le cadre de l’application du plan d’action des ministres de la Défense des pays membres de l’initiative «5+5 défense» sur la coopération militaire multilatérale en matière de questions sécuritaires de la région ouest de la Méditerranée.
Il est organisé en vertu des recommandations élaborées à l’issue de la première et de la deuxième réunion des directeurs centraux des services de santé militaire des pays de l’initiative, tenues respectivement à Alger (2008) puis à Paris (2009), ajoute la même source.
Le directeur central des services de santé militaire au ministère de la Défense nationale, le général Abdelkader Ben Djelloul, a souligné dans une allocution d’ouverture, que le séminaire aspire à «promouvoir et à consolider la coopération entre les deux rives de la Méditerranée en matière de gestion et de management des catastrophes majeures».
Le général Ben Djelloul a ajouté que la rencontre d’Alger sera une opportunité pour discuter des moyens à mettre en place pour «concrétiser les objectifs communs des pays de l’initiative dans le domaine de la santé militaire et sa contribution dans les catastrophes». Il a souligné l’importance d’une «coopération multilatérale soutenue et bénéfique pour garantir une meilleure coordination et cohésion dans les actions» à entreprendre en cas de catastrophes majeures.
Il a aussi mis en exergue l’efficacité d’une politique de prévention qui implique différents acteurs à l’échelle nationale et internationale, dont l’élaboration nécessite «une démarche coordonnée» par les pays membres de l’initiative.
Par ailleurs, des exposés sur les actions entreprises dans le cadre de la contribution du ministère de la Défense nationale pour la protection des civils et des différents services de santé militaire en cas de catastrophes majeures, comme les cas des inondations de Bab El Oued (2001), du séisme de Boumerdès (2003) et des inondations de Ghardaïa (2008), ont été présentés à l’ouverture du séminaire.

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3 islamistes armés tués

Trois islamistes armés ont été tués hier soir dans une embuscade des forces de sécurité algériennes près de Tizi Ouzou, à l'est d'Alger, ont rapporté aujourd'hui le site du quotidien El Watan et l'agence algérienne APS.

L'embuscade a été tendue vers 20H00 locales "non loin du village de Talla Khelil", à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou (110 km à l'est d'Alger), a précisé le quotidien (francophone, indépendant) en ajoutant que deux armes ont été récupérées.

Selon l'agence algérienne APS qui cite des "sources sûres", un des trois tués était un responsable d'une phalange "du groupe terroriste se faisant appeler groupe salafiste pour la prédication et le combat" (GSPC/zone centre)". Le GSPC a pris le nom d'Al-Qaïda au Maghreb islamique en 2007 en prêtant allégeance au mouvement d'Oussama Ben Laden.

Depuis juin, l'armée a lancé de nombreuses opérations dans plusieurs régions pour ratisser les maquis où se réfugient les groupes armés après leurs attentats. Depuis début octobre, plusieurs dizaines d'islamistes armés ont été tués par les forces de sécurité, selon des informations officielles ou de presse.

.http://www.lefigaro.fr

Africom le général William E. Ward à Alger

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ALGER – Le commandant du commandement militaire des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique (Africom), le général William E. Ward, est arrivé mercredi à Alger, dans le cadre d’une visite officielle en Algérie, à la tête d’une importante délégation militaire. A son arrivée à l’aéroport international Houari Boumediene, le commandant d’Africom a été accueilli par le général major Abdelhamid Ghriss, chef du département organisation et logistique à l’état major de l’Armée nationale populaire (ANP) et le général Mekri Noureddine, directeur des relations extérieures et de la coopération au ministère de la défense, ainsi que par l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger et l’attaché de défense auprès de l’ambassade américaine.

[Aps 25/11/09]

Mostefa Belloucif est décédé

Le général-major à la retraite, ancien chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), Mostefa Belloucif, est décédé jeudi à l’âge de 70 ans, à l’Hôpital central de l’armée, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès du ministère de la Défense nationale

La dépouille du défunt sera déposée vendredi au lieu de sa résidence à El-Biar et son inhumation aura lieu le même jour après la prière de vendredi au cimetière d’El-Alia à Alger, a-t-on précisé de même source. Le général-major Belloucif, est né en 1939 à Annaba.

Il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN), dans la base de l’Est, après la grève du 19 juin 1956. Il fut officier et secrétaire à l’état-major de l’ALN, pendant la guerre de Libération nationale, avant d’effectuer un stage de formation militaire en Egypte et en URSS. Il devint conseiller du Tribunal révolutionnaire en 1968, avec le grade de capitaine. Feu Belloucif a occupé aussi le poste de conseiller auprès du ministère de la Défense nationale, avant d’intégrer en février 1979 le Comité central du Front de libération nationale et du bureau politique du même parti en janvier

1984. Dans les années 1980, il occupa le poste de Haut-Commissaire chargé du Service national. Il fut également secrétaire général du ministère de la Défense nationale.

R. N.

Source:LE JOUR d'ALGERIE

Deux morts dans le crash d’un avion.

Deux officiers de l’aviation militaire sont morts, jeudi aux environs de 10h30, à la suite du crash d’un avion survenu aux frontières des wilayas de Mascara et Sidi Bel Abbés, a-t-on appris d’une source sûre.

Les fragments de l’avion ont été découverts au lieu dit Djebel Bouras, dans la région de Boudjebha, relavant de la wilaya de Sidi Bel Abbes. L’appareil qui appartenait, selon notre interlocuteur, à l’école de l’aviation militaire de Tafraoui, situé à Oran, effectuait un vol d’entrainement.

Les mauvaises conditions météo marquées par des fortes rafales de vent sont, précise la même source, à l’origine du drame. Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer les causes exactes de cet accident qui a coûté la vie à deux officiers.

Source:EL WATAN

10 islamistes armés tués dans une embuscade de l'armée

Dix islamistes armés présumés sont tombés samedi soir dans une embuscade tendue par une patrouille de l'armée algérienne dans la localité de Slim, dans le département de M'Sila (350km au sud d'Alger), a annoncé l'agence de presse algérienne APS, qui cite des sources sécuritaires.

"L'opération a eu lieu aux environ de 21h" (GMT+1), a confirmé dimanche à l'Associated Press Aissa Khoudmi du commandement de la gendarmerie de M'Sila. "La patrouille de l'armée, appuyée par nos éléments, a neutralisé les éléments de ce groupe qui circulaient à bord d'un fourgon en direction du sud".

Les forces de sécurité ont mené cette opération, l'une des plus importante dans la région, sur la base d'informations faisant état du passage de ce groupe pour acheminer des armes destinées "à perpétrer des attentats dans la région", selon cette source.

Dans la nuit du 17 au 18 décembre, quatre terroristes ont été "mis hors d'état de nuire" dans la région de Boussaâda, dans le département de M'Sila, a rappelé par ailleurs l'agence algérienne d'information APS. AP

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Deux officiers tués par l’explosion d’une bombe actionnée par un islamiste blessé.

Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, une unité de l’armée algérienne a intercepté un véhicule transportant cinq islamistes armés près de Tazmalt (Kabylie), rapporte El Watan de vendredi. Trois membres du groupe ont été tués. Les deux autres, qui avaient réussi à s’enfuir, ont été retrouvés le lendemain. L’un a été tué, le second blessé. Et c’est au moment où le commandant du secteur militaire de la région de Bejaïa et un colonel des services de sécurité se sont approchés du blessé que ce dernier a fait exploser une bombe tuant les deux militaires.

La mort de ces deux officiers survient dans un contexte de traque des groupes d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) – la semaine dernière, dix islamistes avaient été tués au sud-est d’Alger (voir l’Humanité du 11 janvier) – et de vigilance extrême. Redoutant des attentats contre des cibles officielles ou sécuritaires (postes de police, bâtiments publics), les services de sécurité algériens ont renforcé les contrôles dans les départements d’Alger, de Tizi Ouzou (Kabylie) et Bordj Bou Arreridj, écrit Al Khabar de vendredi. Par ailleurs, Aqmi a transmis une vidéo prouvant que les trois otages espagnols (voir l’Humanité du 12 janvier) sont en vie, et qu’elle exige une rançon de 7 millions de dollars pour leur libération.

Notons, en outre, qu’après l’ambassadeur des États-Unis, son homologue français à Alger a été convoqué par le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, pour lui faire part des « protestations » de son gouvernement à la suite de la décision française de faire figurer l’Algérie sur la liste des pays dont les ressortissants potentiels représentent un risque pour la sécurité occidentale.

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La Russie et les USA rivalisent pour armer l’Algérie

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Les militaires algériens ont exprimé auprès de leurs homologues américains "le besoin pressant de l’armée algérienne pour des moyens de détection d’obus et d’explosifs". La Russie a proposé à l’Algérie une offre fort avantageuse pour un marché d’armes d’une valeur de deux milliards de dollars.

L’Algérie a introduit sur la liste de sa commande d’armes, en cours de négociation avec les Etats-Unis, la nouvelle génération d’appareils de détection d’obus, d’explosifs et de mines, lesquels ont montré leur efficacité lors de la guerre d’Irak.

Selon des sources militaires, "plus de 80% des victimes des opérations terroristes contre l’armée, ont succombé suite à l’explosion d’obus commandés à distance." (…).

D'après les statistiques de l’armée, "le nombre de morts parmi les militaires à l’issue d’affrontements directs avec les groupes terroristes a baissé au cours de 2008, 2009. Alors que le nombre de morts survenus suite à l’explosion d’obus visant des patrouilles, a augmenté".

Les négociations entre Alger et Washington autour de ce marché d’armes ont trébuché au cours des trois dernières années, et l’Algérie a informé les Etats-Unis que "tout retard dans la livraison de tels équipements influera sur les relations militaires entre les deux pays".

L’armée algérienne a développé les équipements de détection des explosifs par ses propres moyens, mais la cadence de leur fabrication ne permet pas de couvrir les besoins qui se comptent par centaines d’équipements de ce type.

Ce faisant, les négociations secrètes menées entre le ministère de Défense algérien et les sociétés américaines d’armements, ont mis l’eau à la bouche des sociétés russes qui ont présenté une offre concurrentielle. Moscou a proposé à Alger des facilités de paiement en matière de transfert de technologies, lui promettant les systèmes les plus modernes d’armement marin et balistique, et une formation des ingénieurs algériens en maintenance et montage des systèmes d’armement compliqués, si Alger venait à choisir la Russie pour conclure le deuxième plus grand marché d’armement conclu par l’Algérie au cours de ces dernières années.

La coopération russo-algérienne peut même se traduire par la création d’une usine de construction de véhicules blindés ainsi que d’une autre destinée à la maintenance d’avions bombardiers.

L’Algérie montre un intérêt grandissant pour l’achat de chars russes, les négociations sont en cours avec les responsables russes afin d’inciter les Algériens à changer de fournisseur avant la visite de Abdelaziz Bouteflika à Moscou. Sauf que les rapports de l’armée restent sceptiques quant à l’aboutissement du marché avec les Russes, étant donné que l’armée a besoin de moyens de renseignements modernes aidant au succès des opérations de lutte contre le terrorisme, ce qui n’est pas disponible sur le marché russe. L’Algérie a besoin en urgence d’avions drones modernes, d’équipements de télédétection et d’écoute, de missiles balistiques air/sol…

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Les Etats-Unis souhaitent une stratégie militaire aérienne avec l’Algérie

Les forces aériennes des Etats-Unis d’Amérique souhaitent renforcer davantage la coopération militaire avec les forces aériennes algériennes à travers la mise en place d’une stratégie commune, a déclaré mardi à Alger le général-major R. Ronald Ladnier, commandant des forces aériennes américaines en Afrique, dont le siège est basé à Ramstein (Allemagne). « Nous devons commencer par souci d’efficacité par mettre en place une vision stratégique avec l’Algérie en la matière », a déclaré le général-major Ladnier, en visite de trois jours en Algérie. Il a souligné avoir eu durant son séjour des entretiens avec de hauts responsables des forces aériennes de l’Armée nationale populaire (ANP), précisant qu’il est venu « pour s’assurer que nous sommes tous sur la même longueur d’ondes au moment où nous construisons un plan d’engagement pour l’avenir ».


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L’armée lance l’opération “Ennasr”

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Les forces de l’ANP mènent depuis le début de cette semaine une vaste opération de ratissage dans plusieurs régions du pays réputées être le fief du groupe terroriste du GSPC. Cette opération de grande envergure a été décidée suite aux instructions du chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, “pour nettoyer les maquis terroristes”. Cette action militaire sera supervisée par de hauts cadres de l’armée en coordination entre les chefs de région militaire.
Au total, plus de 22 wilayas seront touchées par cette opération et au moins 300 terroristes sont ciblés par l’une des plus grandes opérations de lutte antiterroriste planifiée pour l’année 2010 baptisée “Ennasr” (victoire) et la première du genre depuis l’évocation par le président Bouteflika en 2001 de “Seïf El-Hadjadj” qui n’a jamais eu lieu. Plusieurs groupes terroristes armés du GSPC seraient encerclés dans les maquis. D’importants renforts militaires ont été déployés sur l’ensemble des régions de l’Est et l’Ouest et du Centre. Les montagnes ont été aussi ciblées par les forces armées qui ont quadrillé pratiquement tous les massifs forestiers pour déjouer toute tentative de fuite. Le renforcement du dispositif est aussi perceptible sur les différents axes routiers. “Cette opération de grande envergure s’assigne comme principal objectif l’anéantissement des terroristes encore en activité”, nous a indiqué une source sécuritaire. En effet, des milliers de soldats, soutenus par les gendarmes et policiers, se sont déployés depuis ce début de semaine sur l’ensemble du territoire national appuyés par les forces spéciales de l’armée. D’importantes forces terrestres et héliportées de l’ANP auraient été mobilisées aussi. Ce qui laisse à penser qu’il y aura des pilonnages des massifs forestiers où se cachent encore des groupes armés islamistes.
À l’heure actuelle, des opérations de déminage des lieux sont en cours.
Des sources sécuritaires proches de l’opération nous ont affirmé hier que cette opération touchera plusieurs maquis des wilayas à savoir Jijel, Skikda, Batna, Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj, Sétif, Constantine, M’sila, Médéa, Djelfa, Tipasa, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Aïn Defla, Bouira, Boumerdès, Tizi Ouzou, Blida, Biskra, Saïda, Relizane et Tébessa.
Selon nos sources, les forces de sécurité détiennent d’importants renseignements sur les mouvements des terroristes. Le général-major Salah Gaïd avait réaffirmé avec vigueur lors de la sortie de promotion à l’Académie militaire de Cherchell en juillet 2009 que la lutte antiterroriste implacable que mènent les forces de l'ANP et tous les corps de sécurité confondus sera renforcée afin de “purifier”, dira-t-il, la terre algérienne de ces groupes de criminels sanguinaires. Concrétisant sa déclaration par de multiples déplacements à travers plusieurs régions et supervisant en personne le dispositif de déploiement de l’ANP dans le cadre de la lutte antiterroriste, l’armée renforce sa mobilisation afin d’en finir avec les groupes armés terroristes qui continuent de perpétrer des actions criminelles à travers le pays semant toujours la terreur au sein de la population.

L’Anp se déploie sur 22 wilayas

13-04-2010
Liberte

Deux militaires tués dans un attentat à Si Mustapha (Boumerdès)

Deux militaires ont été tués et 18 autres blessés dans un attentat à la bombe, perpétré Mercredi vers 13h30 à l’entrée ouest de la ville de Si Mustapha, dans la wilaya de Boumerdès.

Selon des sources concordantes, l’engin explosif, dissimulé sous terre aux abords d’un chemin menant de la RN12 vers les maquis environnants, a été actionné à distance au passage d’un convoi de l’ANP.

Les victimes ont été évacuées à l’hôpital en urgence. Les deux morts, grièvement atteints, auraient succombé à leurs blessures lors de leur transfert vers un hôpital miliaire. Des témoignages concordants indiquent qu’un véhicule civil a été légèrement touché par la déflagration.

Rappelons que cet attentat intervient six jours seulement après le double attentat terroriste de Baghlia, à l’est de la wilaya, ayant fait 3 morts et une quinzaine de blessés. Un jeune commerçant originaire de cette dernière localité avait été enlevé, quelques jours auparavant, par un groupe d’individus armés. Ce dernier est toujours entre les mains de ses ravisseurs.

EL WATAN

Attaque imminente de l'armée algérienne contre des fiefs du Groupe salafiste au Mali

Selon le journal malien « Aurore », l’armée algérienne serait en train de se préparer à lancer une vaste offensive contre les fiefs du Groupe salafiste pour la prédication et le combat au nord Mali. Cette offensive serait la réponse de l’ANP à l’attaque terroriste qui avait ciblé des gendarmes dans un poste avancé à Tin-Zawatine, zone limitrophe du Mali.

Selon « Aurore », l’armée algérienne a reçu le feu vert des autorités maliennes pour lancer cette offensive, mais les populations locales craignent qu’ils ne deviennent des otages dans une guerre qui passe par leurs terres.
Selon des sources que le journal malien cite, l’armée algérienne ciblera des zones se trouvant au nord et au nord-est du Mali, comme Gao, Tombouctou et Kidal, villes qui se sont transformées au fil du temps en zones de repli du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, pour lancer ses offensives contre l’Etat algérien.
Des responsables maliens de haut rang, avaient confirmé il y a quelques jours, que les groupes armés rattachés au GSPC avaient commencé à creuser de vastes galeries souterraines, dans le but évident de se mettre à l’abri en cas d’offensive aérienne, d’autant plus que les pays maghrébo-sahéliens avaient convenu de lancer pareilles attaques lors de la réunion de Tamanrasset, en Algérie, il y a quelques semaines. Le commandement des opérations a été remis à la 3e Région militaire, dont la ville de Béchar se trouve à proximité du Mali, mais initialement, c’était à la 4e Région Militaire, à Tamanrasset, qu’était donné le rôle de gestion des opérations militaires.
A l’heure actuelle, aucune information fiable et vérifiable n’est disponible, l’Armée algérienne n’ayant ni confirmé, ni infirmé les informations qui circulent quant à l’imminence de l’attaque. La doctrine militaire en vigueur veut que l’Algérie n’intervienne pas dans des terres se trouvant en dehors de son territoire propre, et Abdelkader Messahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, avait dit récemment que "c’était au Mali de faire le ménage dans sur propre sol", et que l’Algérie "n’était pas prête à se fourvoyer dans de vastes zones désertiques et à se frayer un difficile passage se trouvant à quelque 700 km de ses bases ».

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une armée doit ce rapprocher pour la technologie et les techniques chez les meilleurs :cela est impérative pour pouvoir avancer :actuellemnt la science permet de ne plus ce déplacer sur le terrain de l'ennemie :voir et ne pas être vue ecouter et ne pas ce faire entendre ect...cela s'applique a la science militaire.
Quand l'armée avance le pays avance:la radiographie ou le scanner l'échographie ect.. ce n'est pas le médecin qui a inventé cette technologie.
donc l'armée ce développe et le bénéficiaire sera l'industrie nationale.

il est indéniable que nos perte cela nous touche:mais cela fait partie du risque:les terro c'est comme kancer ,il ronge mais une bonne ablation permet de mieux guerrir.

Gaid-Salah insiste auprès des responsables sécuritaires de l’Est pour l’extermination du terrorisme

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Cette sortie sur le terrain du chef d’état-major comporte plusieurs grilles de lecture, dont la plus importante est que le plan de développement du président de la République, et qui s’étend jusqu’en 2014, requiert un minimum de climat de sécurité dans le pays pour faire aboutir les grands chantiers de développement économique et sociaux.

Des sources recoupées ont affirmé à Echorouk que le chef d’état-major, le général-major Ahmed Gaid-Salah, avait insisté auprès des chefs de Régions Militaires de l’Est algérien, des responsables sécuritaires et des chefs de groupe de légitime défense-GLD- pour maintenir la pression autour des groupes armés et resserrer l’étau sur eux, afin de passer à l’étape d’éradication finale.

Le général-major Ahmed Gaid-Salah, qui faisait une tournée à l’Est durant la dernière semaine du mois de ramadan, avait souligné ce point, en insistant sur le terme de résidus du terrorisme, pour affirmer à ses interlocuteurs qu’en gros, le terrorisme a été vaincu, et que ce sont là des manifestations épisodiques de sa violence. Il avait en outre dit d’un ton sévère : « Ou bien vous les exterminez, ou bien ils vous exterminent ! »
Cette sortie sur le terrain du chef d’état-major comporte plusieurs grilles de lecture, dont la plus importante est que le plan de développement du président de la République, et qui s’étend jusqu’en 2014, requiert un minimum de climat de sécurité dans le pays pour faire aboutir les grands chantiers de développement économique et sociaux.

Le plan antiterroriste engagé par l’armée fonctionne jusqu’à maintenant de manière efficace, alliant la rigueur de la lutte antiterroriste et la souplesse de la réconciliation, chose qui semble avoir porté ses fruits. Ainsi, plusieurs chefs terroristes ont été abattus, comme « Sofiane Abou Haidara », chef de la zone du centre et de l’Algérois, et responsable des opérations qui avaient ciblé Alger depuis 2007. Une vingtaine de terroristes, « coincés » entre les coups militaires et le repentir ont préféré prendre contact avec les services de sécurité.

Par:Yasser Abdelhai