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    Djamila Bouhired

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    Personne à contacter Djamila Bouhired

    Message par Sphinx Sam 26 Déc - 3:26

    Djamila Bouhired (née en 1935) est femme resistante,héroïne,de la révolution algerienne, combattante et faisant partie des héros de la bataille d'alger

    Biographie

    Née dans une famille de classe moyenne, elle est scolarisée à l'école française (il n'y en avait pas d'autres). Elle rejoint le Front de libération nationale durant ses années étudiantes. Elle travaillera plus tard comme officier de liaison, membre du " réseau bombes " et assistante personnelle de Yacef Saadi chef de la Zone Autonome d'Alger ZAA pendant la bataille d'Alger, elle avait déposé, le 30 septembre 1956, une bombe qui n'explosa pas dans le hall du Maurétania. Elle recruta Djamila Bouazza, qui elle, déposa le 26 janvier suivant une bombe très meurtrière au Coq Hardi

    En avril 1957, elle est blessée dans une fusillade et capturée par les parachutistes. Elle est soupçonnée d'être une poseuse de bombe, inculpée pour ses actes, torturée et condamnée à mort. Son exécution est stoppée par une campagne médiatique menée par Jacques Vergès et Georges Arnaud. Ils écrivent un manifeste, publié la même année aux Éditions de Minuit, Pour Djamila Bouhired. C'est, avec le livre d'Henri Alleg La Question, l'un des manifestes qui alerteront l'opinion publique sur les mauvais traitements et les tortures infligés par l'armée aux combattants algériens. Devant le tollé international soulevé par sa condamnation, elle est finalement graciée et libérée en 1962.
    Elle travaille après sa libération avec Jacques Vergès, qu'elle épousera en 1965, sur Révolution africaine, un magazine centré sur les révolutions nationalistes africaines. Elle a eu deux enfants, Meriem et Liess Vergès, de son mariage avec Vergès. Le 20 Novembre 1995, elle a une petite-fille, Fatima Nur Arcanys Vergès Habboub, du côté de sa fille Meriem et du mari de celle-ci, Fouad.

    Sa vie a été adaptée au cinéma par Youssef Chahine dans le film Djamilah, sorti en 1958. Son parcours est aussi évoqué dans la première partie du film L'Avocat de la terreur, consacré à Jacques Vergès.

    Témoignage

    « Le 9 avril 1957 au matin, dans une ruelle de la Casbah d'Alger, une étudiante de 22 ans, Djamila Bouhired, ne pouvant fuir devant les rafales de mitraillette, fut arrêtée par les militaires français. Une balle, pénétrant dans le dos, lui avait fracassé la clavicule et perforé le sein gauche. Transportée à l'hôpital, elle fut interrogée, quatre heures plus tard environ, puis conduite dans une maison inconnue, non loin de la capitale, où elle fut atrocement torturée.

    « II y avait là, dira-t-elle par la suite « un capitaine, petit, châtain, Français d'Algérie à en juger par son accent, et d'environ quarante ans, un lieutenant, un sergent-chef, et deux soldats : un parachutiste préposé au « laboratoire », et un second chargé de consigner les aveux ».

    Dans la nuit du 17 au 18 avril, Djamila Bouhired, que son frère cadet rejoindra une . semaine plus tard, pour connaître à son tour les raffinements de la torture, est suppliciée à l'électricité tandis que bourdonnent, là-haut, des moteurs d'avions. Laissons-la rapporter elle-même la séance : « Les trois capitaines, qui m'avaient emmenée de l'hôpital vers 21 heures, et les deux parachutistes me mirent nue et l'on me banda les yeux. On m'attacha sur un banc en prenant soin de disposer sous les liens des chiffons humides aux poignets, aux bras, sur le ventre, aux cuisses, aux chevilles et aux jambes et l'on me plaça des électrodes dans le sexe, dans les mains, les oreilles, sur le front, dans la bouche, au bout des seins. Vers trois heures du matin, je m'évanouis, puis délirai... ».

    le 21, elle est dirigée sur une deuxième « villa » spécialisée, sise à El Biar, à Alger. Jusqu'au 25, elle est battue et ce n'est que le lendemain qu'elle est présentée au : Parquet. « Je ne peux pas » écrit-elle au juge d'instruction, « après les tortures que j'ai subies, pire que la mort parce qu'humiliantes, de la part des officiers français, dans un hôpital militaire français ou dans les locaux de l'armée, ne pas dénier à un tribunal français non seulement la compétence, mais le simple droit moral de me juger. »

    Le 18 mai, soit trente-cinq jours après son arrestation, le médecin légiste, le Dr Godard vient faire son rapport et « expliquer » l'état de la prisonnière. Omettant sciemment le trajet de la balle entrée dans le dos, la blessure que les coups ont rouverte deviendra « une fistule à bords décollés et violacés donnant issue à du pus de coloration jaunâtre» qui « paraît être de nature tuberculeuse. Seul un examen bactériologique permettrait d'apporter plus de précision ». D'autre part, la flexion à angle droit de l'avant-bras gauche de Djamila Bouhired reste sans « explication clinique », le Dr Godard se bornant à recommander une radiographie. Quant aux « deux cicatrices rosées, douloureuses, longues de cinq centimètres» qui se trouvent sur le flanc droit et la face externe de la cuisse droite, il prétend volontiers qu'elles « peuvent remonter à une trentaine de jours et provenir d'une chute, d'un frottement local ou de coups portés » avant de conclure hic et nunc que « Djamila Bouhired ne porte aucune trace de violence pouvant remonter aux vingt jours qui précèdent. .. »

    Aujourd'hui bien que condamnée à mort, puis graciée, devant l'émotion suscitée dans le monde entier par ses révélations, Djamila Bouhired séjourne encore dans les prisons des « civilisés ». Récemment, pour protester contre de mauvais traitements, elle s'est signalée par une grève de la faim; le martyre des Algériennes continue.

    Plus de vingt jeunes filles ont été arrêtées Plus de vingt jeunes filles ont été arrêtées croupissent, près de Zéralda, au camp de Tefeschoun. Parmi elles, l'une âgée de quatre vingt-cinq ans, a vu son fils tué par les parachutistes. Sa fille et sa belle-fille sont en prison ... » (ln Résistance algérienne, n° 36, du 13 au 20 juillet 1957. Arnaud-Vergès : Pour Djamila Bouhired).

    L'appel au secours de Djamila Bouhired

    Aujourd'hui âgée de près de 75 ans, Djamila Bouhired est malade et elle n'a pas les moyens de se soigner. Indignée devant l'indifférence des autorités algériennes, elle a décidé, comme un ultime recours, de lancer un appel à l'aide à ses concitoyens.

    « Bonjour, je suis Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger. » C‘est par ces mots que l’ex-combattante du FLN a débuté sa lettre publiée dans le quotidien El Watan. Elle y décrit son dénuement, sa maladie, sa détresse, comme un appel au secours, cette lettre a suscité un énorme élan de solidarité à son égard.

    Alors l’ex-combattante du FLN a décidé de devenir le porte-parole de ces anciens combattants. Dans une lettre ouverte adressé le le 9 décembre 2009 au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, elle écrit :


    « Monsieur,
    Je me permets d’attirer votre attention sur ma situation critique. Ma retraite et la petite pension de guerre que je perçois ne me permettent pas de vivre convenablement. D’ailleurs, mon épicier, mon boucher, ma supérette pourront témoigner des crédits qu’ils m’accordent.

    Il ne m’est jamais venu à l’esprit de compléter mes revenus par des apports frauduleux qui, malheureusement, sont très fréquents dans mon pays. Je sais que certains authentiques moudjahidine et moudjahidate sont dans la même situation, probablement plus critique. Je n’ai pas la prétention de les représenter ici, mais au poste où vous êtes, vous ne pouvez ni ne voulez connaître leur dénuement.

    Ces frères et soeurs, dont l’intégrité est connue, n’ont bénéficié d’aucun avantage. La somme qui leur serait allouée ne pourrait dépasser les honoraires généreux attribués aux députés et sénateurs, ainsi qu’à vous-même et à tous les alimentaires qui vous entourent. Ainsi, je vous demanderais de ne plus nous humilier et de revaloriser notre dérisoire pension de guerre afin de vivre dans un minimum de dignité le peu de temps qui nous reste à vivre.

    Avec mes sentiment patriotiques. »


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Djamila_Bouhired
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    Personne à contacter Re: Djamila Bouhired

    Message par Sphinx Sam 26 Déc - 3:31

    Djamila El Djazaïria, notre fierté !

    Je ne sais pas ce qu’auront été les réactions des autres algériens, à la lecture de ces deux lettres de Djamila, l’une à Bouteflika et l’autre à nous tous, ses frères et sœurs du peuple qu’elle a contribué à libérer du joug colonial, et dont elle a été, avec quelques autres de nos héros, un si beau symbole.

    Personnellement, j’ai éprouvé de la honte. Un sentiment diffus d’impuissance et de rage. Et de la honte!


    Djamila Bouhired Djamil10

    Il est vrai que des malfaiteurs, des lâches et des cloportes ont détourné à leur seul profit les fruits de indépendance. Il est vrai qu’ils n’ont reculé devant aucun moyen, ni aucune forfaiture, fussent-ils les plus horribles et les plus sanglants, pour nous ravaler à une situation encore plus humiliante, et plus injuste, que celle où nous avait réduit le colonialisme. Plus dégradante et plus humiliante parce qu’ils ont pris de nos propres rangs les forces qu’ils ont lancées contre nous, parce qu’ils nous amené à applaudir leurs turpitudes, et même à nous entredéchirer pour les quelques os qu’ils nous ont jetés.
    J’ai honte, aujourd’hui, après cette gifle retentissante de notre soeur Djamila, mais j’en suis fier aussi.

    J’ai été fier, et ému, par le ton affectueux qu’elle prend pour nous interpeller, nous ses frères, ses sœurs, ses enfants.

    Elle n’a pas voulu de l’aide, pourtant fraternelle et désinteressée de nos coreligionnaires du Golfe, des princes, mais à nous, qu’elle aime, qu’elle chérit, et qu’elle n’a jamais voulu trahir, fut-ce au prix de sa propre santé, elle n’hésite pas à nous demander notre aide.

    J’ai eu honte, mais j’ai été fier, fier, fier!

    Fier de ce ton hautain, méprisant, et de ces paroles cinglantes qui ont claqué comme autant de coups de fouet, lorsqu’elle s’est adressée à Bouteflika. Elle ne lui pas mendié les moyens qui lui permettront de se soigner, et de vivre digne, mais elle a exigé de lui de ne plus les humilier, elle et ses frères et sœurs de combat. Et quel combat !
    C’est un cri de colère qu’elle lui crache à la face: « vous ne pouvez ni ne voulez connaître leur dénuement. Ces frères et sœurs, dont l’intégrité est connue, n’ont bénéficié d’aucun avantage… »
    Et pour cause ! Parce que comme elle, ces frères et ces sœurs dont certains sont morts dans l’indigence, ont refusé de trahir leur peuple, en se laissant acheter par ceux là même qui étaient embusqués à Oujda et Ghardimaou, au moment où les vrais moudjahidines tombaient par milliers sous le feu de l’ennemi, ou dans les dans les geôles sanglantes de la « question ».
    Djamila Bouhired n’a pas eu le bonheur de tomber au champ d’honneur, car heureux furent les moudjahidines qui n’ont pas vu ce qui allait être fait de ce peuple qu’ils ont libéré.
    Djamila Bouhired a dû boire le calice jusqu’à la lie. Voir tout un pays tomber entre les mains des plus lâches et des plus vils d’entre les Algériens. Voir comment les belles valeurs qui gonflaient les voiles de la révolution algérienne, ce vent-debout qui portait tout un peuple, tomber brusquement jusqu’à ne devenir qu’un vent mauvais, un souffle d’agonie, un persiflage odieux.

    Elle a vu, la mort dans l’âme, certains de ses frères et soeurs de combat baisser les bras devant l’odieuse mainmise sur tout le pays.

    Elle a vu comment certains, parmi les plus braves, ont rejoint la masse des profiteurs et des opportunistes, et comment ils ont permis que leurs noms, leur passé, leur héroïque combat, servent de facades honorables et de trompe l’oeil à ce qui n’est rien d’autre qu’une colonisation du peuple algérien.

    Elle a vu comment ces braves se sont couchés dans le lit d’une honteuse servitude, juste pour dormir dans la soie, au moment où le peuple qu’ils avaient libéré entrait dans l’indignité. De plain pied!

    Et elle a vu, Djamila, elle a vu se pavaner comme des paons, se rengorger comme des dindons, les nouveaux maîtres du pays.

    Toute honte bue, ils s’étaient inventé un passé qu’ils n’ont jamais eu.

    Ils ont capté le cours tumultueux et libérateur de la victoire pour en faire un cloaque nauséabond.

    Et Djamila a vu, elle a vu le désespoir naître dans les yeux de ceux qui sont nés dans un pays soumis à une atroce domination.

    Elle a vu ces jeunes algériens se cogner aux murs de leurs prison à ciel ouvert, comme autant de papillons de nuit qui ne connaissent pas le jour, et qui se brûlent aux flammes en croyant aller vers la lumière.

    Elle a vu Djamila, elle a vu naître une violence inouïe dans les cœurs aigris par l’injustice. Et elle a vu les maîtres autoproclamés du pays retourner cette violence qui les visait contre ceux là même qui voulaient s’en servir pour les chasser.

    Elle a vu, Djamila, elle a vu des fleuves de sang versés dans les cloaques de l’oppresseur. De ce sang généreux versé en vain. La peur, la violence, la douleur ont étreint tout le pays de leurs serres d’acier.
    Et elle a vu, Djamila, elle a vu que pendant que la mort déferlait comme une marée soudaine, emportant la vie jusqu’à ses lendemains, les Maîtres autoproclamés du pays, continuaient à dépecer la bête sanglante qu’était devenue sa chère patrie. Ils la déchiraient à pleines dents, au moment même où ils lâchaient la mort contre les plus faibles des Algériens.
    Puis elle a vu, Djamila, elle a vu toute la jeunesse du pays, ce sang neuf qui avait été versé dans des combats fratricides, elle a vu cette sève montante tourner ses regards vers ailleurs. La jeunesse algérienne, plutôt que de tuer l’autre algérien, préférait allait se suicider dans la mer, en tentant de la franchir, pour rejoindre d’autres pays, plutôt que de vivre dans le propre sien.
    L’ Algérie était comme une dépouille, un butin de guerre, jeté aux pieds de charognards qui ne voulaient rien y laisser qui palpite seulement.

    Nous étions nombreux, ceux qui connaissaient la pudeur et la droiture de Djamila Bouhired, et Djamila Boupacha, entre quelques rares autres à ne pas avoir succombé aux sirènes de l’indignité, nous étions nombreux à nous interroger sur le silence de ces survivants de la plus grande épopée du peuple algérien. Nous ne comprenions pas bien pourquoi ils et elles assistaient sans rien dire à la lente agonie de leur peuple, à cette déchéance sans nom.

    Nous pensions qu’à l’instar des rares Justes qui étaient encore parmi nous, elles étaient écœurées, non pas par l’ignominie des barons du régime, mais par notre honteuse passivité.

    Et voilà que Djamila écrit, coup sur coup, deux lettres, comme pour dissiper tout malentendu. Une à Bouteflika qu’elle gifle du haut de sa stature, et l’autre à nous, son cher peuple, avec lequel elle use de mots doux et chaleureux.

    Et elle vient, de tout son corps, et de toute sa belle âme, se blottir entre nous. Nous ses frères, ses enfants, ceux qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Et elle nous dit qu’elle est de notre sang et de notre chair. Et elle n’a pas honte de nous demander de l’aider, nous, et personne d’autre. Et nous, nous l’aimons. Nous qui n’avons pas su nous dresser contre le monstre, contre l’ogre qui mange nos vies, nous qui avons semé notre dignité d’hommes au gré des turpitudes, nous pleurons de rage…

    Djamaledine BENCHENOUF.

    Tags: Algerie, Bouteflika, Communauté musulmane, Djamila Bouhired, Droits de l'homme en Algerie, DRS, Généraux algeriens, identité nationale, intellectuels musulmans, Le Quotidien Algerie, Misere en Algerie, Régime algerien, Yacef Saadi

    http://www.lequotidienalgerie.org/2009/12/14/djamila-el-djazairia-notre-fierte/
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    Personne à contacter Re: Djamila Bouhired

    Message par Sphinx Sam 26 Déc - 3:40

    Une immense clameur en faveur de Djamila Bouhired

    Djamila Bouhired Dd110

    Les communautés algériennes à l’étranger, particulièrement celle des USA ont exprimé leur plus chaleureux soutien à Djamila Bouhired, et l’invitent à se rendre sans tarder aux USA où ils promettent de lui assurer les meilleurs soins du monde, dans le meilleur etablissement hospitalier du monde, quel qu’en soit le prix!

    De partout se lèvent des voix, de partout des cris de rage, mais non d’impuissance, pour dire à Djamila que son appel a été entendu, et que le peuple algérien est toujours vivant, malgré tout ce que lui a fait endurer le régime honni.

    Cet immense clameur qui répond au cri de Djamila est l’annonce d’un renouveau que nous savions possible, parce que nous n’avons jamais désespéré du peuple algérien. Le peuple a reconnu les siens!

    Le peuple n’a pas oublié qui est Djamila Bouhired!

    Le peuple est en marche, pour la reconquête de sa dignité!

    L’Algérie n’est pas morte !

    L’Algérie vivra éternellement!

    Que vienne l’heure de la délivrance et de la dignité !

    Tags: Bataille d'alger, Bouteflika, Djamila Bouhired, identité nationale, Le Quotidien Algerie, Match Egypte-Algerie, Misere en Algerie

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    Personne à contacter Re: Djamila Bouhired

    Message par Sphinx Lun 28 Déc - 0:52

    Son SOS a ému toute l’Algérie : Djamila Bouhired sera prise en charge par l’Etat

    Djamila Bouhired Djamil11

    Elle avait lancé un appel à l’aide à la fois émouvant et scandalisant: Djamila Bouhired va enfin être prise en charge. Celle qui a bouleversé tout le peuple algérien par son SOS qui a déshonoré encore plus cet Etat frappé de myopie, bénéficiera d’une prise en chargé médicale, a annoncé jeudi 24 décembre 2009, le Sénateur et ex-ministre Mahieddine Amimour, cité par la chaîne Al Jazeera. La militante Djamila sera soignée à Paris, précise-t-il. M. Amimour a indiqué que c’est le président de la République Abdelaziz Bouteflika qui est intervenu pour s’occuper du cas Bouhired. Il était temps, car cette moudjahida s’était adressée directement à lui dans une lettre publiée par la presse nationale. Celle qui a côtoyé les grands de ce pays et de ce monde a marqué un point d’honneur en refusant «la charité» des étrangers et en s’adressant directement au peuple algérien, laissant le pouvoir en place abasourdi par l’élan de solidarité manifesté pour cette figue de la lutte contre le colonialisme. Djamila Bouhired, qui n’est plus à présenter, n’aurait jamais du en arriver là. Honte à nos gouvernants.

    Hicham B. pour Algérie-Focus
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    Personne à contacter Re: Djamila Bouhired

    Message par Sphinx Lun 4 Oct - 0:08

    Djamila Bouhired reçue avec vaste au Koweït, à gauche le futur émir du Koweït au temps de l'occupation irakienne du Koweït

    Djamila Bouhired 44203_10
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    Message par Sphinx Mar 5 Oct - 21:40

    Djamila Bouhired 3137_110 Neutral
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