Service de renseignement de l'ALN

Le ministère de l’Armement et des Liaisons générales (MALG) était le service de renseignement de l'ALN, organe du Front de libération nationale (FLN).

Le MALG, est créé en septembre 1958. Lorsque, en janvier 1960, Abdelhafid Boussouf - jusque-là responsable du redoutable « Service de renseignement et de liaison » de l'ALN - en prend le commandement, il en fait une puissante machine policière qui étend sa surveillance à l'ensemble du FLN-ALN à l'extérieur. Hormis les wilayas du centre (le Constantinois, l'Algérois et la Kabylie), plus rien n'échappe désormais à son contrôle.

Soutenant deux stations avancées en Tunisie et au Maroc, le MALG implante en Libye, à Tripoli, une centrale de renseignement, nommée « base Didouche ». Cette base est composée d'une section « Renseignement, documentation et exploitation », dont la tâche est de recueillir, d'analyser et d'exploiter les rapports adressés par les agents opérant dans les pays étrangers et d'une autre, la section « Vigilance », chargée d'assurer la protection - en réalité, la surveillance - des leaders de la Révolution. Dès 1958, les agents du MALG sont admis en URSS pour être formés dans les écoles du KGB. Ils y apprennent « le terrorisme d'appareil [ainsi que] la mise en scène l'organisation des provocations et des complots préventifs pour détruire l'adversaire ». Cette promotion aura pour nom de code « Tapis rouge ». Un véritable programme.

wikipedia

Compte tenu de l’importance et du secret entourant la question des armes, la mission de l’armement de la Révolution fut confiée aux services de sécurité dans la mesure où ils étaient considérés comme étant les plus aptes à mettre en place le réseau des acquisitions d’armes à l’étranger, assurer la protection des navires au cours de leurs déplacements sous diverses couvertures ainsi que leur protection contre les forces navales coloniales.

A ce propos, on peut dire que la Révolution avait tiré des leçons de son expérience passée concernant la perte de nombreux navires d’armes entre les mains des troupes françaises. C’est ainsi qu’après avoir été du ressort du ministère de l’armement, la question de l’armement fut dévolue dans sa globalité au ministère de l’armement et des liaisons générales.

Outre la question de l’armement, ce ministère a veillé à la protection de l’Armée de Libération Nationale et ses bases Est et Ouest, en fournissant à ses unités les informations nécessaires afin qu’elles accomplissent au mieux leurs opérations.

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