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Sionisme et sioniste

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Personne à contacter Sionisme et sioniste

Message par Sphinx Lun 1 Fév - 23:50

Le sionisme est une idéologie politique nationaliste prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les Juifs, en général en Palestine[1]. Sur un plan idéologique et institutionnel, le sionisme entend œuvrer à redonner aux Juifs un statut perdu depuis l'Antiquité, à savoir celui d'un peuple regroupé au sein d'un même État.

Le mouvement sioniste est né à la fin du XIXe siècle, parmi les communautés ashkénazes d'Europe centrale et orientale sous la pression des pogroms, mais aussi en Europe occidentale, à la suite du choc causé par l'affaire Dreyfus – qui compte parmi les motifs du lancement du Congrès sioniste par Theodor Herzl. Bien qu'ayant des caractères spécifiques du fait de la dispersion des Juifs, cette idéologie est contemporaine de l'affirmation d'autres nationalismes en Europe.

Le sionisme doit son nom au mont Sion, colline sur laquelle fut bâtie Jérusalem.

Terminologie

La terminologie a une certaine importance pour comprendre le sionisme. Elle n'est pas toujours neutre, et peut avoir des implications politiques.

Eretz Israël

La tradition biblique désigne sous le nom d'Eretz Israël (Terre d'Israël) la terre promise par Dieu au peuple juif, terre des deux royaumes israélites (voir Royaume d'Israël et Royaume de Juda).

C'est dans la Bible :

un terme politique, c'est la terre donnée aux Juifs pour s'y installer, puis à partir du roi Saül pour s'y construire un État ;
un terme religieux, car renvoyant à une promesse divine ;
un terme géographique. La définition géographique donnée par la Bible est d'ailleurs floue : dans certains textes bibliques, on parle de la Terre promise comme allant « depuis le fleuve d’Égypte [le Nil] jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate[2] » (soit de l'Égypte à l'actuel Irak), d'autres se limitent à une zone comprise entre la mer et le fleuve Jourdain.
À partir du début du sionisme, le terme va prendre une dimension moins religieuse et plus politique : c'est le territoire revendiqué pour la recréation d'un État juif.

Au cours du XXe siècle, la question de l'appartenance de la Jordanie (surtout de sa partie occidentale) à Eretz Israël a fait débat au sein du mouvement sioniste (voir le chapitre La scission des sionistes révisionnistes (1925-1935)).

Au début du XXIe siècle, ce terme désigne généralement l'État d'Israël et les territoires palestiniens occupés durant la guerre des Six Jours en 1967 : la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza.

Par principe, la plupart des tendances politiques du mouvement sioniste considèrent que Eretz Israël appartient de droit au peuple juif (pour des raisons au moins historiques, voire pour des raisons religieuses chez les sionistes religieux).
Mais toutes les tendances du mouvement sioniste ne revendiquent pas un État juif sur la totalité de Eretz Israël : certaines sont favorables à un certain degré de partage avec les Palestiniens, d'autres y sont hostiles.

Israël

Le terme d'Israël est à l'origine le second nom du petit-fils d'Abraham, Yaaqov (Jacob), fils d'Isaac.

Par extension, la Torah désigne sous ce nom la population supposée descendre d'Israël, désignée fréquemment comme Bnei Yisrael : « les fils d'Israël », ou les « Enfants d'Israël ».

Enfin, un troisième sens est apparu, reprenant le nom du peuple pour désigner le royaume d'Israël de l'antiquité, puis à l'époque contemporaine l'État créé en 1948.

Sionisme et sioniste 180px-18

Palestine

Dans les textes non bibliques, le terme de « Palestine » (Palaïstinê) apparaît pour la première fois sous la plume de l'historien grec Hérodote, au Ve siècle av. J.-C., en référence au peuple des Philistins, habitant la région côtière de la Méditerranée (de l'actuelle région de Tel-Aviv jusqu'à l'actuelle frontière égyptienne, en incluant la bande de Gaza). Sous la domination romaine, le terme a pris un sens plus large pour finalement englober toute la région.

Avant les révoltes juives et notamment la chute du Second temple en 70, la Judée forma une province distincte, gouvernée par un légat propréteur (plus tard consulaire), qui commandait en même temps les troupes d'occupation.

Après les révoltes juives de 132-135, la destruction complète de la Ville sainte, la fondation de plusieurs colonies grecques et romaines en Judée, le nouveau nom de Ælia Capitolina donné à Jérusalem (dont l'entrée est interdite aux juifs) manifestent le refus de l'Empire romain d'accepter le maintien d'une nation juive en [Judée]. La région perd son autonomie et est intégrée dans la province de « Syrie-Palestine » (Syria Palæstina).

wikipedia


Dernière édition par sphinx le Sam 1 Mai - 21:38, édité 1 fois
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Personne à contacter Re: Sionisme et sioniste

Message par Sphinx Jeu 11 Fév - 23:02

Derrière l’écrasement de la Palestine, une falsification des histoires et des identités juives

  • Le sionisme est à la fois criminel pour les Palestiniens et suicidaire pour les Israéliens. Sans rupture avec le sionisme ou passage à un post-sionisme, il n’y aura pas de paix.
    Pierre Stambul - Alternative Libertaire/UJFP


Sionisme et sioniste Untitl21

Qu’est-ce que le sionisme ?



C’est un nationalisme particulier puisqu’il a inventé une histoire, une langue et une identité. Comme tous les nationalismes, il pratique la négation de « l’autre ». C’est un colonialisme sans métropole qui ne vise pas à asservir le peuple colonisé mais à l’expulser. C’est une forme de messianisme dévoyé qui a créé un « homme nouveau » en éradiquant son passé. C’est une idéologie qui instrumentalise l’antisémitisme et le génocide nazi : les sionistes cultivent le « complexe de Massada » (*). Ils ont « peur de ne plus avoir peur » et la peur permet toutes les exactions. L’idéologie sioniste a créé un Etat sur des bases contraires à l’égale citoyenneté de tou-te-s et en a fait un pion avancé de l’Occident au Proche-Orient.

Une histoire « merveilleuse » mais fausse.

Les fondateurs du sionisme pour la plupart n’étaient pas croyants, mais ils sont allés chercher dans la Bible les justifications d’un projet colonial. L’archéologie a établi avec certitude que les Hébreux sont un peuple autochtone. Ils ne sont pas venus de Mésopotamie et n’ont jamais été en esclavage en Egypte. Les trompettes n’ont jamais sonné à Jéricho. La conquête sanglante de Canaan par Josué qui sert aujourd’hui de justification aux colons religieux de Cisjordanie est une fiction. Le grand royaume unifié de David et Salomon que les sionistes ont voulu reconstruire n’a pas existé. À l’époque présumée de Salomon et de son temple, Jérusalem n’était qu’un village. Tout n’est pas faux dans le discours biblique. La Palestine antique a toujours été peuplée par plusieurs peuples (Hébreux, Cananéens, Moabites, Iduméens, Philistins...) avec de religions différentes (**), mais cette réalité contredit le récit sioniste.

Pour les sionistes, le peuple juif a été expulsé de sa terre en 70 ap JC par les troupes de Titus et s’est dispersé dans le monde. Or la religion juive était déjà présente dans différentes régions, de Babylone à Alexandrie ou Rome. C’est la religion qui s’est dispersée, pas le peuple. La religion juive a été prosélyte pendant des siècles et c’est la victoire du christianisme qui l’a obligée à cesser de l’être. Les conversions au judaïsme se sont poursuivies en Afrique du Nord (les Berbères) ou entre Caspienne et Mer Noire (les Khazars) très tard. Bref, les Juifs d’aujourd’hui sont majoritairement des descendants de convertis. Il n’y a eu ni exil, ni retour (***). Et les descendants des Hébreux de l’Antiquité sont essentiellement... les Palestiniens.

Une réponse fausse à l’antisémitisme

Le centre des histoires juives, c’est la diaspora. Les langues, les traditions, les rites et les cultures des différentes communautés juives viennent de Pologne, du Maghreb, d’Espagne, d’Allemagne, de Salonique ou du Yémen. Dans le monde chrétien, les Juifs ont vécu massacres, expulsions, discriminations, enfermement. Avec le début de l’émancipation des Juifs en Europe à partir de la fin du XVIIIe siècle, cet antijudaïsme chrétien s’est transformé en antisémitisme racial, les Juifs personnifiant pour tous les nationalismes l’obstacle à tous les rêves fous de nations ethniquement pures. Les références des Juifs à la Palestine sont purement symboliques. D’ailleurs, quand l’empire ottoman a ouvert ses portes aux Juifs espagnols, très peu sont allés en Palestine.

À la fin du XIXe siècle, la moitié des Juifs vivent dans un seul pays : l’empire russe. Ils se sont prolétarisés. Beaucoup ont abandonné la religion et ont adhéré à diverses idéologies socialistes dont celle du Bund (****). C’est dans ce contexte que naît le sionisme. Parodiant les nationalismes européens qui vont mener à la boucherie de 1914 ou au nazisme, les sionistes considèrent que l’antisémitisme est inéluctable et renoncent a priori à tout combat pour l’émancipation ou l’égalité des droits.

Une théorie de la séparation et un effaceur d’identité

À la base du sionisme, il y a le postulat de l’impossibilité du mélange, l’idée que les Juifs ne peuvent vivre qu’entre eux, l’idée que la diaspora n’est qu’une parenthèse. Les sionistes ne combattent pas l’antisémitisme, ils l’utilisent pour convaincre les Juifs de partir.

Le sionisme repose sur toute une série de mensonges fondateurs : « une terre sans peuple pour un peuple sans terre », « En 1948, les Arabes sont partis d’eux-mêmes », « du désert, nous avons fait un jardin » ...

Pour créer l’Israélien nouveau, il a fallu tuer la figure du Juif cosmopolite, universaliste, engagée dans la société et dans les luttes et le remplacer par un nationaliste militariste, chauvin et imbu de sa supériorité. Il a fallu inventer une « solution » territorialiste. Il a fallu un véritable processus de conquête colonial, de négation, de marginalisation et d’expulsion de « l’indigène » palestinien. Il a fallu effacer les langues, les traditions et les cultures juives. Le sionisme a dès le début instrumentalisé l’antisémitisme, chaque acte antisémite renforçant l’émigration. Balfour qui crée en Palestine un foyer juif était un antisémite. Son but était à la fois d’implanter un morceau d’Occident au Proche-Orient et de se débarrasser de ses Juifs.

Le courant « révisionniste » du sionisme qui naît vers 1930 avec Jabotinsky a imposé ses idées aujourd’hui : le « transfert » de tous les Palestiniens au-delà du Jourdain. En fait, le sionisme a gommé les différences idéologiques. Toutes les institutions qu’il a créées, y compris le syndicat Histadrouth n’ont eu qu’un seul but : créer et renforcer un Etat pour les Juifs excluant et expulsant les autochtones.

Retour au crime fondateur

L’ouverture des archives a établi avec certitude ce que les Palestiniens ont toujours dit. L’expulsion de 800 000 Palestiniens de leur pays en 1948 était délibérée et il n’y aura pas de solution à cette guerre sans réparation de ce crime. La confiscation des terres palestiniennes, les villages rasés dont les traces ont été effacées et le refus du retour des expulsés étaient prémédités. Le « remplacement » des Palestiniens par les Juifs venus du monde arabo-musulman a été organisé. Le sionisme a construit un Etat « ethnique » où les non-juifs sont des sous-citoyens. Il a fait de cet Etat une tête de pont de l’Occident. La conquête de 1967 n’est pas accidentelle, c’est la « gauche sioniste » qui a décidé la colonisation et qui a aidé à la création du courant « national-religieux » pour la réaliser. La colonisation est devenue le centre de la politique israélienne et 500 000 Israéliens habitent aujourd’hui les territoires conquis en 1967.

Le sionisme ne s’est pas achevé avec la création d’Israël. Ce qui est à l’oeuvre aujourd’hui, c’est « l’achèvement de la guerre de 48 », la tentative de faire en sorte que les Palestiniens, comme les Aborigènes d’Australie ne puissent plus jamais revendiquer leurs droits.

Ce qui rend le crime possible, c’est un travail idéologique en profondeur, la destruction des identités juives, le complexe de Massada qui persuade les Israéliens que les Palestiniens poursuivent l’oeuvre des nazis et que les seules victimes, ce sont les Juifs. C’est une exploitation organisée de la mémoire du génocide alors que la résistance juive au nazisme n’était en général pas sioniste (*****). C’est la certitude entretenue « qu’il n’y a pas de partenaire pour la paix » et que tout compromis signifie « Les Juifs à la mer ».

Le sionisme est à la fois criminel pour les Palestiniens et suicidaire pour les Israéliens. Sans rupture avec le sionisme ou passage à un post-sionisme, il n’y aura pas de paix.

Pierre Stambul

(*) À Massada, les zélotes révoltés contre Rome en 74 ap JC ont préféré le suicide à la reddition.

(**) Voir « La Bible Dévoilée » de I. Finkelstein et N.A. Silberman.

(***) Voir le livre de Shlomo Sand Comment le Peuple Juif fut inventé : http://www.info-palestine.net/artic... de Shlomo Sand, et http://www.info-palestine.net/artic... (de Michel Staszewski) .

(****) Parti révolutionnaire juif en Europe orientale très hostile au sionisme.

(*****) Futur premier ministre israélien, I. Shamir, à la tête du groupe Stern a fait tuer des soldats britanniques jusqu’en 1943.


Spoiler:

Source:http://www.alterinfo.net
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Personne à contacter Re: Sionisme et sioniste

Message par Syfou Jeu 15 Avr - 9:54

Indications confirmant le déclin de l’Entité sioniste

De l’extérieur, il n’est pas facile de voir les conflits de l’intérieur d’"Israël", dans sa vraie profondeur, ni les défis auxquels font face son gouvernement et son peuple.
En effet, il y a plusieurs défis et sur plusieurs axes, laissant leurs empreintes sur tous les domaines de la vie. On pourra en énumérer trois principaux.
Le premier s’agit de ce déchirement psychologique entre le programme sioniste et les données du terrain sur le niveau local comme sur le niveau mondial. Pour cette raison, des différences essentielles déchirent la gauche et la droite israéliennes. Elles déchirent également la droite et les mouvements et sectes religieux à l’intérieur d’"Israël". Il y a aussi le défi posé par les Arabes de 1948.
Depuis toujours, la gauche israélienne tire la sonnette d’alarme contre la mainmise de la droite sur le pays. Et cela constitue la raison principale de l’ordre donné par David Ben Gourion pour bombarder et faire couler le navire Altalina, dès son arrivée devant la plage de Tel-Aviv, le 22 juin 1948.
En réalité, à bord de ce navire, quelques 930 jeunes juifs venaient d’Europe. Ils faisaient partie de l’organisation Itsel présidée par Menahem Begin. Et des combattants de l’organisation de Haganah, de la gauche sioniste, guidés par le général Yeghal Yadin, bombardèrent le bateau et le firent couler avec tous ceux qui se trouvaient à bord, leurs armes y comprises. Ben Gourion déclara plus tard : « Si ce groupe avait pu entrer dans le pays, l’équilibre des forces aurait été perturbé et nous aurions perdu le pouvoir ».
En "Israël", il y a encore ceux qui croient que Ben Gourion avait raison. Le dernier conflit entre Benyamin Netanyahu (actuel premier ministre israélien) et le président américain Barack Obama vient pour appuyer cette vision. C’est pour cette raison que ces idées font jour, trente-sept ans après sa mort.
Le deuxième grand problème, à l’intérieur de la société israélienne, c’est la position des colons et les religieux extrémistes. Suite à l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, ils ont pris des couleurs. Le conflit entre ceux-ci et les laïcs va jusqu’à des affrontements violents qui laissent des victimes.
Puis les partis religieux commencent à demander de changer les programmes scolaires afin qu’ils reflètent leurs points de vue. Cette demande soulève une grande colère chez tous les Juifs d’"Israël".
Et ce n’est pas tout. Ces partis commencent même à défier le gouvernement, en inaugurant une radio propre à eux, sous le nom "Jali Israël" (selon le journal hébreu Haaretz, le 23 février 2010). Il y a aussi ces journaux et d’autres médias publiés par leurs colonies, publications qui ne font qu’inciter contre le gouvernement et tous les mouvements de paix aussi bien en "Israël" que dans le monde entier.
Et les chefs de l’armée israélienne commencent à exprimer leur inquiétude de voir certains soldats religieux refusant l’application des ordres donnés en ce qui concerne leurs colonies. Ces chefs appellent alors à déraciner les herbes sauvages répandues partout dans l’armée (Maariv, 17 novembre 2009).
Ils vont encore plus loin. Leur gourou, le rabbin Zalman Miland, les appelle à manifester contre les ordres de leurs chefs.
Les chefs religieux appellent les soldats à massacrer les Palestiniens, et les chefs militaires ne peuvent rien faire, selon un long article publié par le journal Yediot Aharonot, le 2 juin 2009.
Selon le journal, au cours de la dernière guerre israélienne menée contre Gaza, il fut révélé que les chefs fidèles incitaient à traiter l’ennemi (les Palestiniens) avec sauvagerie, sans merci, en leur disant que les Palestiniens n’ont pas le droit de vivre sur cette terre, et qu’il ne fallait par conséquent pas leur donner un Etat.
Les sondages d’opinion montrent qu’une grande partie des habitants des colonies juives ne reconnaissent pas le droit du gouvernement (israélien) à évacuer les colonies, une image parlant de ces désarrois qui inquiètent beaucoup d’Israéliens et de chefs de l’armée, et même quelques chefs de la droite au pouvoir.
En troisième lieu, il y a les Arabes de 48, surtout cette génération qui naquit et grandit en "Israël", un grand défi.
Mochet Arnes, ancien ministre israélien, dit que ces gouvernements successifs sont le premier responsable de la radicalisation des Arabes d’"Israël". Il fait illusion au « jour de la terre » où les jeunes arabes du village de Sakhnin hissèrent la photo de Saïd Nasrallah, premier secrétaire du Hezbollah, et la photo du martyr Imad Moghnia (Haaretz, 6 avril 2010).
Mais le journal ne mentionne pas que son Etat sioniste. Beaucoup d’intellectuels juifs voient dans ces Arabes le plus grand défi qui ne cesse de grandir au fil des années.
Il y a beaucoup d’autres défis, mais ces trois-là sont ceux qui peuvent le plus jouer un rôle essentiel dans la vie de l’Israélien moyen, dans son avenir et dans l’avenir de sa famille.

Article écrit par Dr. Fawzi Al-Asmer du Centre d’études stratégiques Al-Charq
le 10 avril 2010, traduit et résumé par le CPI
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Personne à contacter Re: Sionisme et sioniste

Message par Syfou Mar 20 Avr - 16:12

Des Sionistes Sud Africains Interdisent A Goldstone D’Assister A La Bar Mitzvah De Son Petit Fils

Parce que dans son rapport de l’année dernière remis à l’ONU le Juge Richard Goldstone a affirmé qu’Israël a commis des crimes de guerre à Gaza lors de l’Opération Plomb Durci un groupe de Sionistes a décidé en représailles de lui interdire de participer à la Bar Mitzvah de son petit fils en Afrique du Sud.
Des Sionistes Sud Africains Interdisent A Goldstone D’Assister A La Bar Mitzvah De Son Petit Fils


Le juge Richard Goldstone auteur du rapport accusant Israël d’avoir commis des crimes de guerre dans la Bande de Gaza lors de l’Opération Plomb Durci fin 2008 début 2009, a interdiction de venir à la Bar Mitzvah de son petit fils dans son pays natal en Afrique du Sud. Un groupe Sioniste s’y opposent en représailles.

Selon des informations circulant sur le net, notamment sur le blog Writing Rights, ( écrire les règles » ?!) la Fédération Sioniste Sud Africaine (SAZF) et le Bet Hamidrash Hagadol de Sandton se sont mis d’accord avec la famille Goldstone : le juge ne sera pas autorisé à assister au service à la synagogue à Johannesburg le mois prochain pour la bar mitzvah de son petit fils.

Le président de la SAZF, Avrom Krenge, a déclaré : « nous intervenons en force car nous représentons Israël ».

De même, le chef du tribunal rabbinique, le rabbin Moshe Kurstag, soutient aussi cette action car selon lui elle exprime les sentiments d’un grand nombre de personnes dans la communauté juive et peut empêcher d’éventuelles actions «désagréables». Il a ajouté qu’il avait entendu dire que «le SAZF voulait organiser une manifestation de protestation devant la synagogue et qu’il y avait toute sortes de plans d’actions prévus ». Kurstag, toujours selon le blog Writing Rights, a rendu «un très mauvais service non seulement à Israël mais également au monde juif. Son nom est utilisé par des éléments hostiles à Israël dans le monde et cela peut accroître les vagues d’antisémitisme ».

Encore un exemple du dévoiement des hautes autorités rabbiniques - et pas des moindres puisque Kurstag est à la tête du Bet Din, l’autorité rabbinique la plus élevée dans son pays- dans le monde qui se sont détournés du Judaïsme au profit du Sionisme et prêchent la « bonne parole « sioniste dans les synagogues.

Ce sont eux qui de toute évidence entretiennent la confusion entre Sionisme et Judaïsme, et ce sont eux par conséquent qui sont responsables de toute profanation de synagogues qu'ils ont transformées en temples du Sionisme, de tout acte antisémite. Ils devront en répondre.

Justifiant son soutien à cet acte de vengeance - la vengeance est interdite dans le Judaïsme Kurstag l’aurait-il oublié ? - il a dit :

« je comprend que c’est un juge mais il aurait du prévoir que tout ce qu’il allait dire ne serait pas bon et il aurait du se récuser. Les gens ont des sentiments la dessus, ils pensent qu’il a mis Israël en danger et ils ne veulent pas qu’il soit honoré.. .Je pense que l’accord était raisonnable ceci afin d’éviter ce désagrément ».

Toujours selon ce blog, Goldstone aurait accepté pour le bien être de son petit fils de ne pas assister à la cérémonie à la synagogue.

Le juge Goldstone avait pourtant précisé en acceptant de mener cette enquête qu’il le faisait pour empêcher qu’un rapport encore plus dur soit rédigé contre Israël et en mettant comme condition à l’acceptation de ce travail d’enquête- ce qui au départ n’était pas du tout prévu dans la décision de l’ONU- d’enquêter sur les agissements du Hamas. Le rapport Goldstone met volontairement de côté par exemple toute enquête sur l’utilisation intentionnelle par Israël contre des civils palestiniens d’armes défendues tel le phosphore blanc, les armes à l’uranium appauvri, au DIME, les bombes à fléchettes etc..

Mais les Sionistes n’ont de cesse depuis la publication du rapport Goldstone de diffamer ce dernier, et cette action par vengeance de mise au ban de la communauté religieuse dans son pays natal est une nouvelle fois la preuve que le Sionisme manipule le Judaïsme à des fins politiques et ce avec la participation pleine et entière de hautes autorités rabbiniques qui ont décidé de servir le Sionisme et se sont détournés du Judaïsme.

Le Sionisme est le veau d’or des temps modernes pour ces Juifs égarés après le génocide nazi dans le désert des craintes et des peurs, dont celle de l'antisémitisme, sciemment entretenues par une idéologie, le Sionisme, qui détruit le Judaïsme de l’intérieur et toute éthique et morale juive chez ces adorateurs du veau d’or comme Kurstag sa clique et les gourous du SAZF.

http://www.planetenonviolence.org/Des-Sionistes-Sud-Africains-Interdisent-A-Goldstone-D-Assister-A-La-Bar-Mitzvah-De-Son-Petit-Fils_a2164.html
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Personne à contacter Re: Sionisme et sioniste

Message par Sphinx Sam 1 Mai - 21:41

Le Sionisme et le Troisième Reich

Mark Weber

Au début de 1935, un bateau rempli de passagers, à destination de Haïfa en Palestine, quitta le port allemand de Bremerhaven. Sa poupe portait son nom en lettres hébraïques : «Tel-Aviv», alors qu'un drapeau à croix gammée flottait en haut du mât. Et bien que le bateau était une propriété sioniste, son capitaine était un membre du Parti National-socialiste. De nombreuses années plus tard, un ancien passager du bateau appela cette association de symboles «une absurdité métaphysique». Absurde ou pas, il s'agit d'une facette d'un chapitre peu connu de l'histoire : la collaboration de grande ampleur entre le Sionisme et le Troisième Reich hitlérien.

Objectifs communs

Pendant des années, des gens de nombreux pays se sont interrogés sur la «question juive» : c'est-à-dire, quel était le rôle exact des Juifs dans les sociétés non-juives ? Pendant les années 30, les Juifs sionistes et les Allemands nationaux-socialistes ont partagé des vues similaires sur la manière de résoudre cette embarrassante question. Ils étaient d'accord sur le fait que les Juifs et les Allemands étaient deux nationalités différentes, et que les Juifs n'appartenaient pas à l'Allemagne. Les Juifs vivant dans le Reich n'étaient donc pas considérés comme des «Allemands de confession juive», mais plutôt comme des membres d'une communauté nationale distincte. Le Sionisme (nationalisme juif) impliquait aussi l'obligation pour les Juifs sionistes de s'établir en Palestine, la «patrie juive». Ils auraient difficilement pu se considérer eux-mêmes comme des Sionistes sincères et réclamer simultanément l'égalité des droits en Allemagne ou dans n'importe quel autre pays «étranger».
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 21:44

Theodor Herzl (1860-1904), le fondateur du Sionisme moderne, soutenait que l'antisémitisme n'était pas une aberration, mais une réaction naturelle et parfaitement compréhensible des non-juifs aux comportements et aux attitudes des étrangers juifs. La seule solution pour les Juifs, disait-il, est de reconnaître la réalité et de vivre dans un état séparé. «La question juive existe partout où les Juifs vivent en nombre important», écrivait-il dans son ouvrage le plus connu, L'Etat Juif. «Là où elle n'existe pas, elle est provoquée par l'arrivée des Juifs ... Je crois que je comprend l'antisémitisme, qui est un phénomène très complexe. J'observe ce phénomène en tant que Juif, sans haine ni crainte.» La question juive, soutenait-il, n'est ni sociale ni religieuse. «C'est une question nationale. Pour la résoudre, nous devons avant tout en faire une question internationale ...». Quelle que soit leur nationalité, insistait Herzl, les Juifs ne constituent pas simplement une communauté religieuse, mais une nation, un peuple, un «Volk». Le Sionisme, écrivait Herzl, proposait au monde «une solution finale de la question juive».

Six mois après l'arrivée de Hitler au pouvoir, la Fédération Sioniste d'Allemagne (de loin le groupe sioniste le plus important dans le pays) soumit au nouveau gouvernement un mémorandum détaillé qui faisait le point sur les relations germano-juives et proposait formellement l'appui sioniste pour «résoudre» l'épineuse «question juive». La première étape, suggérait-il, devait être une franche reconnaissance des différences nationales fondamentales :
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 21:44

Le Sionisme n'a pas d'illusions sur la difficulté de la condition juive, qui consiste avant tout en un modèle d'occupation anormale, et dans l'erreur d'une posture intellectuelle et morale, non-enracinée dans une tradition nationale. Le Sionisme a reconnu depuis des décennies qu'en conséquence de la tendance assimilationniste, des symptômes de détérioration apparaîtraient forcément ...
Le Sionisme pense que la renaissance de la vie nationale d'un peuple qui est à présent en train de se produire en Allemagne, par le réveil de son identité chrétienne et nationale, doit aussi survenir dans le groupe national juif. Pour le peuple juif aussi, l'origine nationale, la religion,le destin commun et le sens de son unicité, doivent être d'une importance décisive pour la suite de son existence. Cela signifie que l'égoïsme individualiste de l'ère libérale doit être dépassé et remplacé par le sens de la communauté et de la responsabilité collective ...

Nous croyons que c'est précisément la Nouvelle Allemagne [nationale-socialiste] qui peut, par une résolution audacieuse dans le traitement de la question juive, faire un pas décisif en vue de la résolution d'un problème, qui en vérité, devra être traité avec la plupart des peuples européens ...

Notre reconnaissance de la nationalité juive réclame une relation claire et sincère avec le peuple allemand et ses réalités nationale et raciale. Précisément parce que nous ne souhaitons pas falsifier ces fondements, parce que nous aussi sommes contre les mariages mixtes et pour le maintien de la pureté du groupe juif, et rejetons tout empiétement dans le domaine culturel, nous pouvons -- ayant été élevés dans la langue et la culture allemandes -- trouver intérêt aux travaux et valeurs de la culture allemande, avec admiration et sympathie ...

Pour ses objectifs pratiques, le Sionisme espère être capable d'obtenir la collaboration même d'un gouvernement fondamentalement hostile aux Juifs, parce que pour résoudre la question juive les sentiments ne comptent pas, mais seul un réel problème dont la solution intéresse tous les peuples et actuellement, particulièrement le peuple allemand ...

La propagande pour le boycott -- tel qu'il est actuellement pratiqué contre l'Allemagne sous de nombreuses formes -- est par essence parce que le Sionisme ne désire pas l'affrontement mais [désire] convaincre et construire ...

Nous ne sommes pas aveugles au fait que la question juive existe et continuera à exister. De cette situation anormale, des désavantages sévères résultent pour les Juifs, mais aussi des conditions à peine tolérables pour d'autres peuples.
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 21:46

Collaboration active

Sur la base de leurs idéologies similaires pour l'ethnicité et la nationalité, les Nationaux-socialistes et les Sionistes travaillèrent ensemble pour ce que chaque partie pensait être son propre intérêt national. En conséquence, le gouvernement de Hitler appuya vigoureusement le Sionisme et l'émigration juive en Palestine de 1933 à 1940-41, lorsque la Deuxième Guerre Mondiale empêcha une collaboration poussée.
Même lorsque le Troisième Reich se ferma davantage, de nombreux Juifs allemands, probablement une majorité, continuèrent à se considérer, souvent avec une grande fierté, comme des Allemands avant tout. Peu furent enthousiasmés par la perspective de se déraciner pour commencer une nouvelle vie dans la lointaine Palestine. Cependant, de plus en plus de Juifs allemands se convertirent au Sionisme pendant cette période. Jusqu'à la fin de 1938, le mouvement sioniste s'épanouit en Allemagne sous Hitler. La diffusion du bimensuel de la Fédération Sioniste Jüdische Rundschau augmenta énormément. De nombreux livres sionistes furent publiés. «L'activité sioniste était en plein essor» en Allemagne pendant ces années, note l'Encyclopaedia Judaïca. Une convention sioniste se tint à Berlin en 1936, reflétant «dans sa composition la vie vigoureuse du parti des Sionistes allemands».

La SS fut particulièrement enthousiaste dans son appui au Sionisme. Une circulaire interne SS de juin 1934 recommandait un appui actif et de grande ampleur au Sionisme, de la part du gouvernement et du Parti, comme la meilleure manière d'encourager l'émigration des Juifs d'Allemagne en Palestine. Cela nécessitait une plus forte prise de conscience des Juifs. Les écoles juives, les associations sportives juives, les associations culturelles juives -- bref, tout ce qui pourrait encourager cette nouvelle perception et prise de conscience -- devaient être encouragées, recommandait la circulaire.

L'officier SS Leopold von Mildenstein et le représentant de la Fédération Sioniste Kurt Tuchler partirent ensemble en Palestine pour six mois, afin d'évaluer le développement du Sionisme dans ce territoire. Se basant sur ses observations de première main, Von Mildenstein écrivit une série de douze articles illustrés dans l'important quotidien berlinois Der Angriff [le journal lancé par Goebbels en 1927, NDT], qui furent publiés à la fin de 1934 sous le titre « Un Nazi voyage en Palestine». Les articles exprimaient une grande admiration pour l'esprit pionnier et les réalisations des colons Juifs. Le développement du Sionisme, écrivait Von Mildenstein, avait produit une nouvelle sorte de Juif. Il faisait l'éloge du Sionisme comme étant un grand bienfait pour le peuple juif et pour le monde entier. Un foyer national juif en Palestine, écrivait-il dans son dernier article, «montre la voie pour guérir une blessure vieille de plusieurs siècles sur le corps du monde : la question juive». Der Angriff fit frapper une médaille, avec une svastika sur une face et une étoile de David sur l'autre, pour commémorer la visite conjointe SS-Sioniste. Quelques mois après la parution des articles, Von Mildenstein fut promu à la tête de la Direction des Affaires Juives du Service de Sécurité SS (SD), avec l'objectif de soutenir plus efficacement l'émigration et le développement sionistes.

Le journal officiel SS, Das Schwarze Korps, proclama son appui au Sionisme dans une page éditoriale en mai 1935 : «Le temps pourrait ne plus être très éloigné, où la Palestine pourra à nouveau recevoir ses fils égarés pendant plus d'un millier d'années. Nos meilleurs voeux, joints la bienveillance officielle, les accompagnent.» Quatre mois plus tard, un article similaire parut dans le journal SS :
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 21:48

[quote]
La reconnaissance du Judaïsme comme une communauté raciale basée sur le sang et non sur la religion conduit le gouvernement allemand à garantir sans réserves la séparation raciale de cette communauté. Le gouvernement se trouve en parfait accord avec le grand mouvement spirituel à l'intérieur du Judaïsme, nommé Sionisme, avec sa reconnaissance de la solidarité juive dans le monde et dans son rejet de toute notion assimilationniste. Sur cette base, l'Allemagne prend des mesures qui joueront sûrement un rôle significatif dans le futur, pour la prise en main du problème juif dans le monde.
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 21:55

Une des plus importantes compagnies maritimes allemandes ouvrit une ligne directe entre Hambourg et Haïfa en Palestine, en octobre 1933, fournissant «de la nourriture strictement kasher sur ses bateaux, sous la supervision du Rabbinat de Hambourg.»
Avec l'appui officiel, les Sionistes travaillèrent infatigablement à «rééduquer» les Juifs d'Allemagne. Comme l'écrivit l'écrivain américain Francis Nicosia dans son étude en 1985, Le Troisième Reich et la question de Palestine : «Les Sionistes furent encouragés à délivrer leur message à la communauté juive, à collecter de l'argent, à montrer des films sur la Palestine, et d'une manière générale à éduquer les Juifs allemands à propos de la Palestine. Il y eut une pression considérable pour enseigner aux Juifs en Allemagne à cesser de s'identifier aux Allemands et à éveiller en eux une nouvelle identité nationale juive.»

Dans une interview après la guerre, l'ancien dirigeant de la Fédération Sioniste d'Allemagne, le Dr Hans Friedenthal, résuma le situation : «La Gestapo fit tout pour encourager l'immigration pendant cette période, particulièrement vers la Palestine. Nous reçûmes souvent son aide lorsque nous demandions quelque chose à d'autres autorités, concernant des préparatifs pour l'immigration.»

Au Congrès du Parti National-socialiste en septembre 1935, le Reichstag adopta les lois dites «de Nuremberg », qui interdisaient les mariages et les relations sexuelles entre Juifs et Allemands, et de fait, proclamaient que les Juifs étaient une minorité nationale étrangère. Quelques jours plus tard l'éditorial du journal sioniste Jüdische Rundschau faisait bon accueil aux nouvelles mesures :

L'Allemagne ... rejoint les demandes du Congrès Sioniste Mondial lorsqu'elle déclare que les Juifs vivant à présent en Allemagne sont une minorité nationale. Maintenant que les Juifs ont été classés comme une minorité nationale il est à nouveau possible d'établir des relations normales entre la nation allemande et le Judaïsme. Les nouvelles lois donnent à la minorité juive en Allemagne sa propre vie culturelle, sa propre vie nationale. Dans le futur elle sera capable d'ouvrir ses propres écoles, son propre théâtre, et ses propres associations sportives. En résumé, elle peut créer son propre avenir dans tous les aspects de la vie nationale ...
L'Allemagne a donné à la minorité juive l'opportunité de vivre pour elle-même, et lui offre la protection de l'Etat pour cette vie séparée de la minorité juive : le processus de croissance du Judaïsme à l'intérieur d'une nation sera de ce fait encouragé et une contribution sera apportée à l'établissement de relations plus supportables entre les deux nations.
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 22:15

Georg Kareski, dirigeant de l'Organisation d'Etat Sioniste «Révisionniste» et de la Ligue Culturelle Juive, et ancien dirigeant de la communauté juive de Berlin, déclara dans une interview dans le quotidien berlinois Der Angriff à la fin de 1935 :
Depuis de nombreuses années j'ai considéré la séparation complète des affaires culturelles des deux peuples comme une condition préalable pour vivre ensemble sans conflit ... J'ai recommandé depuis longtemps une telle séparation, montrant qu'elle est fondée sur le respect pour la nationalité étrangère. Les lois de Nuremberg ... me paraissent, mis à part leurs aspects légaux, se conformer entièrement à ce désir d'une vie séparée, basée sur le respect mutuel. ... Cette interruption du processus de dissolution dans de nombreuses communautés juives, qui avait été encouragé par les mariages mixtes, est par conséquent, d'un point de vue juif, entièrement bienvenue.
Les dirigeants sionistes dans d'autres pays firent écho à ces vues. Stephen S. Wise, président du Congrès Juif Américain et du Congrès Juif Mondial, déclara lors d'un rassemblement à New York en juin 1938 : «Je ne suis pas un citoyen américain de religion juive, je suis un Juif ... Hitler avait raison pour une chose : il appelle le peuple juif une race, et nous sommes une race.» [Photo : Stephen Wise.]

Sionisme et sioniste Untit108
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 22:16

Le spécialiste des Affaires Juives du Ministère de l'Intérieur, le Dr Bernhard Lösener, exprima son soutien au Sionisme dans un article qui parut dans une édition de novembre 1935 du bulletin officiel de l'Administration du Reich :

Si les Juifs avaient déjà leur propre état dans lequel la majorité d'entre eux était installée, alors la question juive pourrait être considérée comme complètement résolue aujourd'hui, et aussi pour les Juifs eux-mêmes. La plus faible opposition aux idées contenues dans les lois de Nuremberg s'est rencontrée chez les Sionistes, parce qu'ils ont immédiatement réalisé que ces lois représentent la seule solution correcte pour le peuple juif lui-même. Car chaque nation doit avoir son propre état comme expression extérieure de son propre esprit national.
En coopération avec les autorités allemandes, les groupes sionistes organisèrent un réseau de quelques quarante camps et centres agricoles à travers l'Allemagne, où de futurs colons furent entraînés pour leurs nouvelles vies en Palestine. Bien que les lois de Nuremberg interdisaient aux Juifs d'utiliser le drapeau allemand, les Juifs se virent garantir le droit d'utiliser la bannière nationale juive, bleue et blanche. Le drapeau qui serait un jour adopté par l'Etat d'Israël flotta sur les camps et les centres sionistes dans l'Allemagne d'Hitler.
Le service de sécurité de Himmler coopéra avec la Haganah, l'organisation militaire sioniste secrète en Palestine. L'agence SS rétribua financièrement le représentant de la Haganah, Feivel Polkes, pour ses informations sur la situation en Palestine et pour son aide dans l'organisation de l'immigration juive vers ce pays. [Feivel Polkes eut même une entrevue avec l'officier SS Adolf Eichmann, à Berlin le 26 février 1937, NDT.] Cependant, la Haganah était tenue informée des plans allemands par un espion qu'elle réussit à implanter dans le Quartier Général de la SS à Berlin. La collaboration Haganah-SS inclut même la livraison secrète d'armes allemandes aux colons juifs pour la lutte contre les Arabes de Palestine.

Après le déchaînement de violence et de destruction de la «Nuit de Cristal» en novembre 1938, [selon certains historiens, ce pogrom fut délibérément ordonné par Goebbels, jaloux du contrôle SS sur la politique d'émigration juive, NDT], la SS aida rapidement l'organisation sioniste à se remettre sur ses pieds et continuer son travail en Allemagne, quoique à présent sous un contrôle plus strict.
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 22:19

Restrictions officielles

L'appui allemand au Sionisme n'était pas illimité. Les dirigeants du Gouvernement et du Parti étaient très conscients de la campagne continue menée par les puissantes communautés juives aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et dans d'autres pays, pour mobiliser «leurs» gouvernements et leurs concitoyens contre l'Allemagne. Aussi longtemps que le Judaïsme mondial resterait implacablement hostile à l'Allemagne nationale-socialiste, et aussi longtemps que la grande majorité des Juifs dans le monde montrerait peu d'enthousiasme pour se réinstaller dans la «Terre promise» sioniste, un Etat juif souverain en Palestine ne «résoudrait» pas réellement la question juive internationale. Au contraire, résonnaient les dirigeants allemands, cela renforcerait immensément cette dangereuse campagne anti-allemande. En conséquence, l'appui allemand au Sionisme fut limité à un soutien pour un foyer juif en Palestine, sous contrôle britannique, pas pour un Etat juif souverain.

Un Etat juif en Palestine, déclara le Ministre [allemand] des Affaires Etrangères à des diplomates en juin 1937, ne serait pas dans l'intérêt de l'Allemagne parce qu'il ne serait pas capable d'absorber tous les Juifs du monde, mais servirait seulement comme une base de puissance supplémentaire pour le Judaïsme international, à peu près de la même manière que Moscou servait comme base pour le Communisme International. Reflétant un certain changement dans la ligne officielle, la presse allemande en 1937 exprima une bien plus grande sympathie pour la résistance arabe palestinienne aux ambitions sionistes, à un moment où la tension et le conflit entre les Juifs et les Arabes en Palestine étaient croissants.

Une circulaire du Ministère des Affaires Etrangères du 22 juin 1937 avertissait qu'en dépit de l'appui à la colonisation juive en Palestine, «ce serait néanmoins une erreur de supposer que l'Allemagne soutenait la formation d'une structure d'état en Palestine sous quelque forme de contrôle juif. Au vu de l'agitation anti-allemande du Judaïsme international, l'Allemagne ne peut pas approuver [l'idée] que la formation d'un Etat juif en Palestine aiderait le développement pacifique des nations du monde» (...) «La proclamation d'un Etat juif ou d'une Palestine administrée par les Juifs», avertissait un mémorandum interne de la section des Affaires Juives de la SS, «créerait pour l'Allemagne un nouvel ennemi, qui aurait une profonde influence sur les développements [politiques] au Proche-Orient». Une autre agence SS prédit qu'un Etat juif «travaillerait à apporter une protection spéciale aux minorités juives dans tous les pays, donnant par conséquent une protection légale à l'activité parasite du Judaïsme mondial». En janvier 1939, le nouveau ministre des Affaires Etrangères de Hitler, Joachim von Ribbentropp, avertit de même dans une autre circulaire que «l'Allemagne devait considérer la formation d'un Etat juif comme dangereuse», parce que «cela apporterait un accroissement international à la puissance du Judaïsme mondial».

Hitler lui-même revit personnellement toute cette question au début de 1938, et en dépit de son vieux scepticisme à propos des ambitions sionistes et de sa crainte que sa politique puisse contribuer à la formation d'un Etat juif, il décida de soutenir l'émigration juive en Palestine encore plus vigoureusement. La perspective de débarrasser l'Allemagne de ses Juifs, conclut-il, pesait plus lourd que les dangers possibles.

Cependant, le gouvernement britannique imposa des restrictions encore plus drastiques à l'immigration juive en Palestine en 1937, 1938 et 1939. En réponse, le service de sécurité SS conclut une alliance secrète avec l'agence clandestine sioniste Mossad le-Aliya Bet pour introduire illégalement les Juifs en Palestine. En résultat de cette collaboration intensive, plusieurs convois de bateaux réussirent à atteindre la Palestine malgré les bateaux de guerre britanniques. L'émigration juive, à la fois légale et illégale, [partant] d'Allemagne (incluant l'Autriche à partir de 1938) vers la Palestine, s'accrut dramatiquement en 1938 et 1939. Un autre départ de 10 000 Juifs était programmé pour octobre 1939, mais le déclenchement de la guerre mit fin à cet effort. Malgré tout, les autorités allemandes continuèrent à soutenir l'émigration indirecte des Juifs vers la Palestine en 1940 et 1941. Même aussi tard qu'en mars 1942, au moins un camp d'entraînement sioniste «kibboutz», officiellement autorisé pour les émigrants potentiels, continua à fonctionner dans l'Allemagne de Hitler.
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 22:22

L'Accord de Transfert

La pièce centrale de la coopération germano-sioniste pendant l'époque hitlérienne fut l'Accord de Transfert, un pacte qui permit à des dizaines de milliers de Juifs allemands d'émigrer en Palestine avec leur fortune. L'Accord, également connu sous le nom de Haavara (mot hébreu pour «transfert»), fut conclu en août 1933 après des pourparlers entre des officiels allemands et Chaïm Arlosoroff, Secrétaire Politique de l'Agence Juive, centre palestinien de l'Organisation Sioniste Internationale.
Par cet arrangement inhabituel, chaque Juif en partance pour la Palestine déposait de l'argent sur un compte spécial en Allemagne. L'argent était utilisé pour acheter du matériel agricole de fabrication allemande, des matériaux de construction, des pompes, des engrais, etc, qui étaient exportés en Palestine et vendus par la compagnie juive du Haavara à Tel-Aviv. L'argent des ventes était donné à l'émigrant juif à son arrivée en Palestine, avec un montant correspondant à son dépôt en Allemagne. Les marchandises allemandes se déversèrent sur la Palestine par l'intermédiaire du Haavara, qui fut complété peu de temps après par un accord de troc, par lequel des oranges de Palestine furent échangées contre du bois de construction, des automobiles, des machines agricoles, et d'autres marchandises allemandes. Ainsi l'Accord servit le projet sioniste d'amener des colons juifs et des capitaux en Palestine, tout en servant simultanément le but allemand de libérer le pays [allemand] d'un groupe étranger indésirable.

Les délégués du Congrès Sioniste de Prague en 1933 débattirent vigoureusement des mérites de l'Accord. Certains craignaient que le pacte ne sape le boycott économique international des Juifs contre l'Allemagne. Mais les officiels sionistes rassurèrent le Congrès. Sam Cohen, une figure-clé de l'Accord du Haavara, assura que l'Accord n'était pas économiquement avantageux pour l'Allemagne. Arthur Ruppin, un spécialiste de l'émigration de l'Organisation Sioniste, qui avait aidé à négocier le pacte, souligna que «l'Accord de Transfert n'interférait en aucune manière avec le mouvement de boycott, car aucune nouvelle devise n'entrerait en Allemagne en résultat de l'Accord ...». Le Congrès Sioniste de 1935, qui eut lieu en Suisse, approuva massivement le pacte. En 1936, l'Agence Juive (le «gouvernement clandestin» sioniste en Palestine) prit le contrôle direct du Haavara, qui resta en vigueur jusqu'à ce que la Deuxième Guerre Mondiale oblige à l'abandonner.

Certains officiels allemands s'opposèrent à l'arrangement. Le Consul Général d'Allemagne à Jérusalem, Hans Döhle, par exemple, critiqua sévèrement l'Accord en plusieurs occasions pendant l'année 1937. Il souligna que cela coûtait à l'Allemagne les échanges extérieurs que les produits exportés en Palestine par le moyen du pacte, pourraient rapporter s'ils étaient vendus ailleurs. Le monopole du Haavara sur la vente de marchandises allemandes en Palestine par l'intermédiaire de l'Agence Juive mécontentait naturellement les hommes d'affaires allemands, ainsi que les Arabes. L'appui officiel allemand au Sionisme pouvait conduire à perdre des marchés dans le monde arabe. Le gouvernement britannique était aussi mécontent de l'arrangement. Un bulletin interne du Ministère allemand des Affaires Etrangères en juin 1937 faisait allusion aux «sacrifices des échanges extérieurs» qui résultaient du Haavara.

Un mémorandum interne de décembre 1937 du Ministère allemand de l'Intérieur revoyait l'impact de l'Accord de Transfert : «Il n'y a pas de doute que l'arrangement du Haavara a contribué très significativement au développement très rapide de la Palestine depuis 1933. L'Accord n'a pas seulement fourni la plus grande source d'argent (depuis l'Allemagne !), mais aussi le groupe d'immigrants le plus intelligent, et finalement il a apporté au pays les machines et les produits industriels essentiels pour son développement ». Le principal avantage du pacte, disait le mémorandum, était l'émigration de groupes importants de Juifs en Palestine, l'objectif le plus désirable du point de vue de l'Allemagne. Mais le rapport notait aussi les importants inconvénients soulignés par le Consul Döhle et par d'autres. Le Ministre de l'Intérieur, continuait le texte, avait conclu que les désavantages de l'Accord dépassaient à présent les avantages, et que par conséquent, il fallait y mettre fin.

Un seul homme pouvait résoudre la controverse. Hitler revit personnellement cette politique en juillet et septembre 1937, et à nouveau en janvier 1938, et à chaque fois décida de maintenir l'arrangement du Haavara. L'objectif de libérer l'Allemagne de la présence des Juifs, conclut-il, justifiait les inconvénients.

Le Ministère de l'Economie du Reich aida à organiser une autre compagnie de transfert, l'Agence d'Investissement et de Commerce International, ou Intria, par laquelle les Juifs des pays étrangers pouvaient aider les Juifs allemands à émigrer en Palestine. Presque 900 000 dollars furent finalement transférés aux Juifs allemands en Palestine par l'intermédiaire de l'Intria. D'autres pays européens, impatients d'encourager l'émigration juive, conclurent des accords avec les sionistes, sur le modèle du Haavara. En 1937 la Pologne autorisa [la création de] la compagnie de transfert Halifin (mot hébreu pour «échange»). A la fin de l'été 1939, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Hongrie et l'Italie avaient signé des arrangements similaires. Le déclenchement de la guerre en septembre 1939, empêcha cependant la mise en oeuvre à grande échelle de ces accords.
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 22:26

Les réalisations du Haavara

Entre 1933 et 1941, quelques 60 000 Juifs allemands émigrèrent en Palestine avec l'aide du Haavara et d'autres arrangements germano-sionistes, c'est-à-dire à peu près 10% de la population juive de l'Allemagne de 1933. (Ces Juifs allemands formaient environ 15% de la population juive de Palestine en 1939.) Certains émigrants du Haavara transférèrent des fortunes personnelles considérables de l'Allemagne vers la Palestine. Comme l'a noté l'historien juif Edwin Black : «Beaucoup de ces gens, spécialement à la fin des années 30, purent transférer de véritables répliques de leurs maisons et de leurs usines, c'est-à-dire refaire leur vie presque à l'identique».
Le montant total de l'argent transféré d'Allemagne en Palestine par le Haavara entre août 1933 et la fin de 1939 fut de 8,1 millions de livres, soit 139,57 millions de marks allemands (ou l'équivalent de plus de 40 millions de dollars). Ce montant incluait 33,9 millions de marks allemands (13,8 millions de dollars) fournis par la Reichsbank en application de l'Accord.

L'historien Edwin Black a estimé que 70 millions de dollars supplémentaires ont pu être transférés en Palestine par des accords commerciaux corollaires avec l'Allemagne, et des transactions bancaires internationales. Les fonds allemands eurent un impact majeur sur un pays aussi sous-développé que l'était la Palestine dans les années 30, remarque-t-il. Plusieurs entreprises industrielles majeures furent créées avec les capitaux venant d'Allemagne, incluant les entreprises de canalisations «Mekoroth» et de textile «Lodzia». L'afflux des produits et des capitaux du Haavara, conclut Edwin Black, «produisit une explosion économique en Palestine juive» et fut «un facteur indispensable dans la création de l'Etat d'Israël».

L'Accord du Haavara contribua grandement au développement juif en Palestine, et ainsi, indirectement, à la fondation de l'Etat d'Israël. Un bulletin de janvier 1939 du Ministère allemand des Affaires Etrangères rapportait, avec quelque inquiétude, que «le transfert de propriétés juives en-dehors d'Allemagne [par l'Accord du Haavara] contribuait d'une manière non négligeable à la construction d'un Etat juif en Palestine».

D'anciens officiels de la compagnie du Haavara en Palestine confirmèrent ces vues dans une étude détaillée de l'Accord de Transfert, publiée en 1972 : «L'activité économique rendue possible par l'afflux de capitaux allemands et les transferts du Haavara aux secteurs privé et public, furent de la plus grande importance pour le développement du pays. De nombreuses industries nouvelles et d'entreprises commerciales s'établirent en Palestine juive, et de nombreuses entreprises qui sont extrêmement importantes, encore aujourd'hui, pour l'économie de l'Etat d'Israël, doivent leur existence au Haavara». Le Dr Ludwig Pinner, un représentant du Haavara à Tel-Aviv pendant les années 30, commenta plus tard que les immigrants exceptionnellement compétents du Haavara «contribuèrent de manière décisive» au développement économique, social, culturel et éducatif de la communauté juive de Palestine.

L'Accord de Transfert fut l'exemple le plus extrême de la coopération entre l'Allemagne de Hitler et le Sionisme international. Par cet accord, le Troisième Reich de Hitler fit plus que tout autre gouvernement pendant les années 30 pour soutenir le développement juif en Palestine.
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 22:30

Les Sionistes proposent une alliance militaire avec Hitler

Au début de janvier 1941, une petite mais importante organisation sioniste soumit une proposition formelle aux diplomates allemands à Beyrouth, en vue d'une alliance politico- militaire avec l'Allemagne en guerre. La proposition fut faite par le groupe clandestin extrémiste «Combattants pour la Liberté d'Israël», plus connu sous le nom de Lekhi ou Groupe Stern. Son leader, Abraham Stern, avait récemment rompu avec le groupe nationaliste radical «Organisation Militaire Nationale» (Irgoun Zvai Leumi) à propos de l'attitude à tenir envers la Grande-Bretagne, qui avait efficacement interdit la poursuite de la colonisation juive en Palestine. Stern considérait la Grande-Bretagne comme l'ennemi principal du Sionisme.
Cette proposition sioniste proposition «pour la solution de la question juive en Europe et la participation active du NMO [Lekhi] à la guerre aux cotés de l'Allemagne» mérite d'être citée plus en détails :

Dans leurs discours et déclarations, les principaux dirigeants de l'Allemagne nationale-socialiste ont souvent souligné qu'un Ordre Nouveau en Europe requiert comme préalable une solution radicale de la question juive par l'évacuation («l'Europe libérée des Juifs»).
L'évacuation des masses juives d'Europe est une condition préalable pour résoudre la question juive. Cependant, la seule manière de la réaliser totalement est l'installation de ces masses dans la patrie d'origine du peuple juif, la Palestine, et par l'établissement d'un Etat juif dans ses limites historiques.

Le but de l'activité politique, et des années de combat du Mouvement pour la Liberté d'Israël, l'Organisation Militaire Nationale en Palestine (Irgoun Zvai Leumi), est de résoudre le problème juif de cette manière et ainsi de libérer complètement le peuple juif pour toujours.

Le NMO, qui connaît bien la bonne volonté du gouvernement du Reich allemand, et ses représentants, dans le cadre des activités sionistes en Allemagne et du programme sioniste d'émigration, est d'avis que :

1. Des intérêts communs peuvent exister entre un Ordre Nouveau européen basé sur le concept allemand et les véritables aspirations nationales du peuple juif, telles qu'incarnées par le NMO.

2. La coopération est possible entre la Nouvelle Allemagne et une Judaïté («Hebräertum») nationale-populaire rénovée.

3. L'établissement de l'Etat juif historique sur une base nationale et totalitaire, et lié par traité au Reich allemand, serait dans l'intérêt du maintien et du renforcement futur de la position et de la puissance de l'Allemagne au Proche-Orient.

Sur la base de ces considérations, et à la condition que le gouvernement du Reich allemand reconnaisse les aspirations nationales du Mouvement pour la Liberté d'Israël, mentionnées ci-dessus, le NMO en Palestine propose de prendre part activement à la guerre aux côtés de l'Allemagne.


Cette proposition du NMO pourrait inclure une activité militaire, politique, et de renseignement à l'intérieur de la Palestine, et après certaines mesures organisationnelles, également en-dehors. En parallèle, les hommes juifs d'Europe seraient entraînés militairement et organisés dans des unités militaires sous la direction et le commandement du NMO. Ils prendraient part à des opérations de combat dans le but de conquérir la Palestine, si un tel front devait s'ouvrir.

La participation indirecte du Mouvement pour la Liberté d'Israël à l'Ordre Nouveau en Europe, déjà dans la phase préparatoire, combinée avec une solution radicalement positive du problème juif européen, sur la base des aspirations nationales, mentionnées ci-dessus, du peuple juif, renforcerait grandement le fondement moral de l'Ordre Nouveau aux yeux de toute l'humanité.

La coopération du Mouvement pour la Liberté d'Israël serait aussi en Accord avec un récent discours du Chancelier du Reich allemand, dans lequel Hitler assurait qu'il utiliserait toute combinaison et coalition pour isoler et vaincre l'Angleterre.

Il n'existe pas de traces d'une réponse allemande. Une acceptation était très improbable de toute manière, parce qu'à ce moment la politique allemande était résolument pro-arabe. Il est remarquable que le Groupe Stern chercha à conclure un pacte avec le Troisième Reich à une époque où des bruits selon lesquels Hitler préparait l'extermination des Juifs, étaient déjà largement en circulation. Apparemment, soit Abraham Stern ne crut pas à ces bruits, soit il voulait collaborer avec l'ennemi mortel de son peuple pour aider à la formation d'un Etat juif.
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 22:38

Sionisme et sioniste Untit109

Un membre important du Lekhi à l'époque où le Groupe fit cette proposition était Yitzhak Shamir, qui plus tard devint Ministre des Affaires Etrangères d'Israël, et ensuite pendant les années 80 et jusqu'en juin 1992, Premier Ministre. En tant que chef des opérations du Lekhi, après la mort de Stern en 1942 [tué par l'Armée britannique, NDT], Shamir organisa de nombreuses actions terroristes, incluant l'assassinat du Ministre britannique du Moyen-Orient, Lord Moyne, en novembre 1944, et le meurtre du médiateur suédois des Nations Unies, le comte Bernadotte, en septembre 1948. [Photo : Yitzhak Shamir.]

Des années plus tard, lorsque Shamir fut interrogé sur la proposition [faite aux Allemands] de 1941, il confirma qu'il était au courant de la proposition d'alliance faite par son organisation, avec l'Allemagne en guerre.


Conclusion

En dépit de l'hostilité fondamentale entre le régime de Hitler et le Judaïsme international, pendant plusieurs années les intérêts des Sionistes juifs et des Nationaux-socialistes allemands coïncidèrent. En collaborant avec les Sionistes en vue d'une solution humaine et mutuellement désirable à un problème complexe, le Troisième Reich consentait à sacrifier des échanges extérieurs, à détériorer ses relations avec la Grande-Bretagne, et à mécontenter les Arabes. En effet, durant les années 30 aucune nation ne fit plus que l'Allemagne de Hitler en faveur des objectifs lointains des Sionistes juifs.

Source:

____________________________________________________
Journal of Historical Review 13/4, (May-June 1993), 29ff. Les notes en bas de page de Mark Weber ont été supprimées du texte reproduit ci-dessus. L'article complet est disponible sur le site de l'IHR. Pour d'autres informations sur ce sujet, voir l'étude d'Ingrid Weckert (hors-site) sur l'émigration juive hors du Troisième Reich, disponible au CODOH.
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Message par Sphinx Sam 1 Mai - 23:12

Juifs et Sionistes contrôlent l'Internet


"La critique anti-sioniste/anti-juive est bloquée comme étant de "la promotion de la haine", mais la critique anti-musulmane/anti-arabe est tolérée car considérée comme "liberté d'expression"."

Un éditorial paru récemment dans le vénérable journal égyptien Al-Ahram (fondé en 1875) met en garde :

"Le fait qu'il faut relever est que l'Internet est majoritairement aux mains des Juifs (Google, Yahoo, Facebook), et, étant donné l'organisation et la puissance du lobby israélien aux Etats-Unis et en Europe, la capacité de surveiller, exploiter et stocker des quantités infinies de données à caractère personnel ainsi que le contrôle de l'accès à certaines informations nous met tout à coup face au spectre du contrôle des âmes et des corps décrit par Orwell. Le monde très lucratif de Google et des autres est un atout pour les propriétaires qui sont sionistes. Le milliardaire Sergei Brin co-fondateur de Google a récemment fait un don incroyable (cool) d'un million de dollars à la Hebrew Immigrant Aid Society, qui finance les Juifs de la diaspora à s'installer en Israël. Des blogs et des sites YouTube considérés comme néfastes ont "disparu" sans aucune explication. La critique anti-sioniste/anti-juive est bloquée comme étant de "la promotion de la haine", mais la critique anti-musulmane/anti-arabe est tolérée car considérée comme "liberté d'expression".

Zut ! Et c'était censé être un secret. Les Egyptiens ont pu s'inspirer de cette page (ci-dessous) de la dernière édition (2002) des Protocoles des Sages de Sion:

"Nous devons prendre un soin tout particulier et minutieux dans le traitement de cette question. Sous le titre du Département Central de l'Internet, nous allons créer des outils Internet avec des noms à consonance inoffensive tels que "Google", "Facebook", "Yahoo" et "Twitter." Nous allons présenter ces outils Internet comme un moyen de faciliter la communication et la diffusion mondiale de l'information. En vérité, ceux-ci nous fourniront des données cruciales pour notre projet de contrôle de l'esprit [page 521]. En outre: (1) nous inonderons l'Internet avec de la pornographie gratuite de manière à corrompre les mœurs des nations (2) nous allons noyer sous ennemis avec un déluge d'e-mails indésirables (junk e-mail) appelés "spam" (du nom d'un produit dérivé à base de viande de porc, réduisant ainsi la suspicion de notre participation), et (3) nous nous allons recruter des agents qui se feront passer pour des Nigérians, qui vont envoyer des e-mails pour escroquer des personnes innocentent et utiliser ces fonds à notre cause."

Sérieusement les gars, nous avons besoin d'une meilleure sécurité ...

Source: Judeosphere
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Message par Sphinx Dim 2 Mai - 13:31

Obama face aux démons des Etats-Unis

Rush Limbaugh ou les dérapages d’un conservateur influent

Sionisme et sioniste 3c227d10

Cet animateur radio ultraconservateur et très influent, est célèbre pour son acharnement contre Obama. Il a diffusé dans son émission une chanson, "Barack, the magic negro", dont les paroles affirment qu'Obama ne doit son succès qu'au sentiment de culpabilité de certains Blancs. Puis il a proposé de revenir à la ségrégation dans les bus scolaires après qu'un élève blanc y a été frappé par des élèves noirs. Récemment, il n'a pas hésité à comparer Obama à Hitler. L'idée a fait florès, puisque Lyndon Larouche, un politicien marginal, a édité des posters d'Obama avec une moustache à la Hitler ou en uniforme nazi. Un moyen douteux de légitimer leurs propres attaques racistes.


news.fr.msn.com
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Message par Syfou Mer 1 Sep - 2:06

Politique sioniste

Chronologies

02/11/1917
Publication de la déclaration Balfour, sous la forme d’une lettre adressée par le secrétaire aux colonies, à Lord Rothschild, chef de la communauté juive anglaise.

Cher Lord Rothschild,
J'ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l'adresse des aspirations sionistes, déclaration soumise au cabinet et approuvée par lui.

« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non-juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays. »
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

Arthur James Balfour
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Message par Syfou Mer 1 Sep - 2:15

Les courants du Sionisme

1•Sionisme politique versus Sionisme pragmatique
2•Les débuts du Sionisme socialiste
3•Le révisionisme


•Sionisme politique versus Sionisme pragmatique

1897 à 1904
Sous la présidence d’Herzl, le mouvement sioniste est caractérisé par la domination des politiques sur les pragmatiques, deux tendances qui ont profondément marqué les premières décennies du sionisme sur la stratégie à suivre :
- Les pragmatiques ont déjà plusieurs années d’activité lorsque le premier congrès est convoqué. Pour cette tendance, l’Etat Juif doit se construire par un effort de longue haleine pour augmenter la population juive d’Eretz Israël : Achat de terrains, création de colonies agricoles, développement de l’activité économique. - Herzl n’a pas inventé le sionisme, mais il est le premier grand sioniste politique. Pour lui, le Sionisme progressera si les Juifs se prennent au sérieux et militent parmi les nations pour obtenir une chartre qui garantirait le futur Etat Juif et qui permettrait un développement illimité.
Herzl et le mouvement sioniste mettront l’essentiel de leurs efforts dans l’obtention de cette chartre. Une fois la chartre obtenue, l’élan du sionisme sera irrésistible : plus rien n’empêchera les riches de donner pour le foyer national, les terres pourront être rachetées par milliers de dounam, et l’immigration se fera plus facilement.

03/07/1908
Révolte des « Jeunes Turcs » dans l’Empire ottoman. Le Sultan est contraint de rétablir la constitution de 1876, créant un nouveau parlement. Cette révolution donne de l’espoir aux sionistes.

1911
Les deux tendances sionistes se réconcilient et adoptent le programme du sionisme synthétique qui donne la place, tant à l’effort continu de colonisation, qu’à celui fait en vue d’obtenir une chartre. Le scientifique allemand Otto Warburg succède à David Wolffsohn comme président. Warburg sera Prix Nobel de médecine en 1931, pour ses découvertes sur la respiration cellulaire et les systèmes enzymatiques

•Les débuts du Sionisme socialiste

1905
Sionisme et sioniste Adgord10

Des Olim de Russie fondent en Eretz Israël du Hapo’el Hatzaïr (Le Jeune Ouvrier), le premier parti socialiste sioniste. La lutte des classes est délaissée à la faveur du socialisme agricole, moyen de libération de l’homme. Inspirés des idées de Tolstoï, le Hapo’el Hatzaïr trouve un véritable maître à penser dans Aharon David Gordon (1856-1922).
Né en Russie, A.D Gordon est très tôt un membre du mouvement Hibbat Sion. Il fait son Aliyah en 1904. Il vit à Petah Tikva et à Rishon LeSion avant de s’installer en Galilée en 1919. Il vivra alors dans le kibboutz Degania, où il mourra en 1922.
A.D Gordon passera le plus clair de ses journées à travailler la terre, écrivant son œuvre philosophique et poétique la nuit. Pour lui, le principal changement de l’être juif passe par le travail de la terre. Il ne fait pas référence aux classes ni aux mouvements sociaux. L’unité de sa philosophie est la Kvoutsa, le groupe, qui s’installe à un endroit et se délivre de sa condition exilique en délivrant la terre de sa torpeur :
« Le peuple Juif a été complètement dénaturé et emprisonné entre les murailles des villes pendant presque 2 000 ans. Nous avons été habitués à presque tous les styles de vie, excepté une vie de labeur – un labeur fait de notre initiative et pour notre plaisir. Cela demandera les plus grands efforts de rendre ce peuple normal à nouveau. Il nous manque le principal ingrédient à la vie nationale. Il nous manque l’habitude du travail… Car c’est le travail qui lie un peuple à son sol et à sa culture nationale.[…]
En venant rétablir notre chemin parmi les nations de la terre, nous devons être sûrs d’emprunter la bonne voie. Nous devons créer une nouvelle personne, une personne humaine dont l’attitude envers les autres personnes est emprunte de fraternité et dont l’attitude envers la nature et ce qu’elle contient est inspirée des sentiments nobles de créativité aimant la vie. » A.D. Gordon, Nos Tâches futures, 1920

1907
Sionisme et sioniste Boroch10

Premier congrès des Poalé Sion (les Ouvrier de Sion), mouvement principal du sionisme socialiste. Le Poalé Sion naît à la suite du refus du BUND, le parti communiste juif, d’accepter le sionisme. Le Poalé Sion fait donc une synthèse des idées marxistes et sionistes : oui au socialisme, mais dans le cadre national du peuple Juif, dans un foyer national en Eretz Israël. Oui au sionisme, mais uniquement sur les bases d’un projet social. Le principal idéologue des Poalé Sion est Ber Dov Borochov. Dans son idéologie, le socialisme sans le sionisme ne transformera pas les Juifs. Peuple majoritairement bourgeois, c’est seulement dans le cadre d’une société séparée que les Juifs retrouveront la physionomie d’un peuple normal, où la classe prolétaire pourra obtenir la place qui lui revient.
Comme de nombreux sionistes, Borochov s’oppose à ce que les Juifs émigrent dans d’autre pays qu’Eretz Israël. Toutefois, son argumentation n’est pas nationaliste, elle est socialiste :
« Au lieu d'aller dans des pays au développement économique trop élevé pour les immigrants juifs, il faut partir dans des pays dont le niveau de développement est largement inférieur à la production juive, de sorte que les juifs prennent une position dominante dans ce pays et ne restent pas confinés dans des travaux marginaux comme c'était le cas dans les anciennes communautés juives et les pays d'émigration. Il est nécessaire que la transmigration juive se défasse de son caractère de simple immigration et devienne une colonisation. »
De même que Ahad HAam insiste sur la transformation culturelle que le sionisme doit insuffler à la vie juive, Borochov met en avant la transformation sociale que le sionisme va produire sur les masses juives.

1920
La Histadroute (Organisation), centrale syndicale, est fondée par le Hapoel Hatzaïr et le Achdut Ha'avoda (anciennement Poalé Sion).

1930
Le Hapoel Hatzaïr et le Achdut Ha'avoda fusionnent et donnent naissance au Mapaï, Mifleguete Poalé Israël (Le Parti des Travailleurs d’Israël), rapidement dominé par Ben Gourion.



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Message par Syfou Mer 1 Sep - 2:31

Le révisionisme

01/11/1923
Sionisme et sioniste Jaboti10

Jabotinsky publie son célèbre article : La « Muraille d'acier » dans laquelle est exprimée l’essentiel de la doctrine révisionniste en matière de gestion du « problème » arabe. Son regard est éminemment réaliste. Aucune illusion n’est entretenue sur la possibilité de parvenir à un accord avec les Arabes :
« Les Arabes de Palestine n'accepteront jamais la transformation de la Palestine arabe en un pays à majorité juive ».
Bien qu’Eretz Israël appartienne au peuple Juif, le retour des Juifs y est un mouvement de colonisation :
« Que le lecteur passe en revue tous les exemples de colonisation dans d'autres contrées. Il n'en trouvera pas un seul où elle se soit faite avec l'accord des indigènes. »
La pensée de Jabotinsky n’a rien de raciste. Sa pensée ne se laisse pas déborder par les sentiments :
« Sur le plan émotionnel, j'éprouve à l'égard des Arabes les mêmes sentiments qu'envers les autres peuples : une indifférence polie. »
Il n’envisage pas non plus d’expulser les Arabes :
« Sur un plan politique, [...] je considère qu'il est absolument impossible d'expulser de quelque manière que ce soit les Arabes de Palestine, où vivront toujours deux peuples. » Pour Jabotinsky, seul le mépris des Arabes peut faire croire que l’on parviendra à un accord avec eux. Les prémisses morales de la muraille d’acier sont des prémisses de respect : « Ils sont aussi fins psychologues que nous. On peut leur raconter ce qu'on voudra, ils lisent aussi bien dans notre cœur que nous dans le leur ».
La solution de cette réalité, c’est la « muraille d’acier ». S’imposer par la force. Ne laisser transparaître aucune faiblesse aux yeux des arabes. Compter sur la force d’une armée juive pour imposer une réalité dans laquelle la supériorité stratégique des Juifs résignera les Arabes à un accord.

1925
Sionisme et sioniste Jabo-b10

Création du Betar (Brit Trumpeldor – Alliance de Trumpeldor) le mouvement de jeunesse du sionisme révisionniste. Le Betar s’inspire des idées de son fondateur, Jabotinsky sur l’importance de l’aspect militaire dans la vie nationale : Entraînements paramilitaires, uniformes, parades, défilés rythment la vie de ce mouvement qui est autant un mouvement paramilitaire qu’un mouvement de jeunesse. Le Betar fera des centaines de milliers d’adhérents, principalement parmi les masses d’Europe orientale. En 1939, le Betar de Pologne compte 100 000 adhérents. Son dirigeant est Menahem Begin.

1925
Sionisme et sioniste Mouvem10

Jabotinsky crée l'« Union mondiale des sionistes révisionnistes » ayant son siège à Paris. Le révisionnisme, c’est la révision de la politique britannique en Palestine mandataire, qui a amputé les deux tiers de ce qui devait former le foyer national Juif pour en faire un Etat arabe dirigé par la dynastie hachémite. Mais le révisionnisme ne se positionne pas dans le sionisme uniquement sur cette question. Si son programme demande l’établissement d’un Etat Juif sur les deux rives du Jourdain, il propose aussi l’établissement d’une société basée sur le libéralisme économique, par opposition aux idées socialistes qui dominent à l’époque la vie du Yishouv juif, et sur le libéralisme politique, inspirée du modèle anglais.

1935
Sionisme et sioniste Zeev_j10

Les révisionnistes quittent l’Organisation Mondiale du Sionisme devant son refus de revendiquer ouvertement un Etat Juif. Pour Jabotinsky, la rupture avec la Grande-Bretagne est déjà consommée, et il convient, pour le bon fonctionnement du Yishouv juif selon la « muraille d’acier », d’affirmer avec clarté que le but des sionistes est l’établissement d’un Etat Juif. La gauche y est opposée, elle qui cherche encore un compromis avec la Grande-Bretagne. Jabotinsky crée la « Nouvelle Organisation Sioniste », organisation rivale de celle que les révisionnistes viennent de quitter, mais qui n’en aura jamais l’importance.

Source:Histoire des juifs.com
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Message par Syfou Mer 1 Sep - 2:40

Diaspora juifs


¤ France
¤ Etats-Unis
¤ L'Empire byzantin

¤ Algérie

¤ Maroc
¤ Tunisie
¤ Egypte
¤ Grande-Bretagne
¤ Espagne
¤ Allemagne
¤ Pologne
¤ Russie
¤ Italie
¤ Autriche
¤ Hollande
¤ Irak
¤ Iran
¤ Arabie
¤ Syrie
¤ Turquie
¤ Yemen
¤ Roumanie
¤ Ukraine
¤ Lituanie
¤ Grèce

Les Juifs en Algérie - Chronologie

1817
Rabbi Shmouel Abbou monte d’Algérie en Eretz Israël. Consul d’honneur de la France, il aide à l’acquisition de terres à Rosh Pina, une des premières localités fondées par les Juifs à l’époque moderne, en 1887.

1830
Sionisme et sioniste Marech10

La France conquiert l’Algérie. Le général de Bourmont et le Dey d'Alger signent un acte de capitation qui garantit le respect par les français de toutes les religions. Les Juifs d’Algérie obtiennent ainsi l’égalité avec les Musulmans et ne sont plus considérés comme des Dhimmis.

Dhimis?Allez vers le droit musulman:

http://www.intervalle-dz.com/religionsrites-et-pratiques-f10/le-droit-musulman-t2194.htm
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Message par Syfou Mer 1 Sep - 3:16

Suite:Les Juifs en Algérie - Chronologie

1865
Sionisme et sioniste Napole10

Napoléon III émet un décret qui permet aux Juifs et aux Musulmans d'Algérie qui le désireraient de devenir citoyens français.

07/11/1870
Crémieux, ministre de la justice dans le premier gouvernement de la troisième république, émet un décret qui octroie aux Juifs d’Algérie la nationalité française. Il sont environ 35 000 à l’acquérir. Le décret s’exprime dans ces mots : « Les Israëlites indigènes des départements de l'Algérie sont déclarés citoyens français ; en conséquence, leur statut réel et leur statut personnel seront, à compter de la promulgation du présent décret, réglés par la loi française. Toutes dispositions législatives, décret, règlement ou ordonnance contraires sont abolis ».

01/05/1898
Sionisme et sioniste Drumon10

Emeutes antisémites à Alger. Suite aux émeutes, Edouard Drumont est élu député de cette ville.

08/11/1942
Opération Torch : 400 résistants français, dont environ 300 Juifs, arrêtent les généraux de Vichy et neutralisent pendant 15 heures le 19ème corps d'armée vichyste d'Alger. Cette action de résistance facilitera grandement la tâche du débarquement des alliés.

08/11/1942

Sionisme et sioniste Giraud10

Les alliés débarquent en Algérie. Le général Giraud, sur lequel les américains se reposent jusqu’à ce que le général de Gaulle prenne les affaires en main, réabroge le décret Crémieux, déjà abrogé par Pétain en 1940.
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Message par Syfou Sam 6 Nov - 19:56

Le vrai visage du sionisme: temoignage d'un juif

[url]