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L'impérialisme occidental
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algeriedrs :: Zones de conflits dans le monde :: Conflits, tensions, guerre et terrorisme :: Crises, tensions, troubles et guerres civiles
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L'impérialisme occidental
USA,Israel, G.B....
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Dernière édition par sphinx le Lun 17 Oct - 0:10, édité 1 fois
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Re: L'impérialisme occidental
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Re: L'impérialisme occidental
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Civilisés? Barbares ? Terroristes?
Qui sont les barbares ?
Livres :De Youssef Seddik " Connais-toi, toi même ! "
Qui sont les barbares ? Bonne question surtout quand on sait que ce mot dans son sens originel, signifiait en arabe tous les habitants de la Berbérie. C'est d'ailleurs dans ce sens qu'il a été utilisé par les historiens arabes dont notamment Ibn Khaldoun ,lui-même originaire de cette région qui au fil du temps a pris le nom de Maghreb.
A l'époque romaine, le barbare n'était pas cet être sauvage,tel que voulait le décrire plus tard les colonisateurs européens.Il était seulement d'une civilisation différente et que les Romains essayaient de comprendre et de découvrir. Les empereurs acceptaient des mercenaires berbères à côté des Goths des Francs et des Alamans.
Au fil du temps, le mot barbare a pris , comme tant d'autres, des connotations péjoratives teintées de xénophobie. Il prenait désormais la signification d'étrange ou de sauvage, selon le contexte et le message que l'interlocuteur désire transmettre.
Quelqu'un est barbare, quand il est sauvage, mais aussi quand il est étrange c'est-à-dire, en d'autres termes, différent.
C'est justement dans ce contexte que Youssef Seddik se pose la question.
Contrairement à Amin Mâalouf qui reste inquiet face aux tensions engendrées par la confrontation des identités et des cultures, l'auteur du présent ouvrage annonce la couleur, sans contours ni tergiversations : " J'ai beau connaître et aimer vos Ovide et vos Baudelaire, vos Shakespeare et vos Sénèque, votre savoir à vous ne m'a pas accueilli "
Il se montre déçu des attitudes xénophobes que prennent certains, face à tous ceux qui sont différents d'eux.
Il est amer et regrette cet effort qu'il a fourni pour connaître des civilisations et des cultures différentes de la sienne, car il n'a pas eu la monnaie de sa pièce. Il se sent rejeté, et il n'est pas le seul, par ceux-là même qu'il a essayé sa vie durant, de comprendre : " . Il m'a au contraire, à chaque instant, repoussé soit vers des terres froides où je ne me reconnaissais qu'en changeant de peau, négociant un blanchiment de ce que je suis, soit vers des banlieues où se traite ma culture d'Arabe comme on traite une matière dont le droit de cité serait si peu recommandable qu'il est indispensable de la déporter dans les vagues régions de l'islamologie et de l'orientalisme "
Finalement qui est le barbare ?
Par référence au nouveau sens qu'a pris ce terme, c'est évidemment tout celui qui rejette l'autre parce qu'il est différent, avec toute la partialité et le subjectivisme d'un être borné.
Cela dénote d'une peur et d'un complexe qu'on ne finira jamais de psychanalyser.
Pour l'auteur, la réponse est à puiser dans notre vécu d'Arabes musulmans : " Si je risque une réponse qui ne serait pas l'expression déguisée du ressentiment, je me dois de la puiser du fond de mon vécu d'Arabe d'Islam."
C'est en effet en puisant de notre vécu qu'il importe de bien connaître et d'étudier de manière objective, qu'on parviendra à dépasser tous les préjugés et toutes les idées préconçues, qui engendrent les tensions et les animosités.
Livres :De Youssef Seddik " Connais-toi, toi même ! "
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Re: L'impérialisme occidental
Qui sont les terroristes ?
La plupart des idées couramment exprimées concernant les terroristes et les raisons pour lesquelles ils veulent nous détruire, reposent sur des conceptions erronées et alimentent la désinformation. Beaucoup d’hommes politiques et d’observateurs de ces questions ont soutenu que la pauvreté et le manque de formation de populations démunies sont à la source du terrorisme, en dépit de toutes les données disponibles qui montrent que la plupart des terroristes sont issus de la classe moyenne et ont souvent des diplômes de l’enseignement supérieur. Dans ce petit livre à la fois très riche, argumenté, et étayé par des données quantitatives très révélatrices, Alan B. Krueger, professeur d’économie et de politiques publiques à Princeton soutient que si nous voulons réussir à diagnostiquer les causes du terrorisme et à mettre en place des ripostes efficaces nous devons penser le problème en empruntant le raisonnement des économistes.
Spécialiste des questions sociales controversées, comme par exemple les effets du salaire minimum et de l’éducation sur le crimes « de haine », l’auteur examine les facteurs qui poussent certains individus à se lancer dans une action terroriste, en s’appuyant sur l’analyse des caractéristiques personnelles et sociales des terroristes ainsi que des conditions économiques, sociales et politiques des sociétés dont ils sont originaires. Il recense les pays dont viennent le plus fréquemment les terroristes, et ceux qui ont la plus forte probabilité de devenir leur cible. En passant en revue les conséquences économiques et psychologiques du terrorisme il contribue à mettre en perspective le phénomène, et son impact le plus souvent limité sur nos sociétés. Son analyse économique des conditions spécifiques qui favorisent les choix des terroristes (à partir de tel pays et contre telle ou telle cible) viennent ainsi compléter les analyses économiques des conditions générales qui font de notre époque une période d’intensification des activités terroristes de toutes sortes (Voir sur ce point mon article « Fractionnalisation et terrorismes : la perspective organisationnelle » dans le n°1, juillet-septembre 2007, des Cahiers de la Sécurité, qui figure également sur mon site http://www.jjrosa.com/).
Ce petit livre, qui se lit très aisément, se structure ainsi en trois chapitres qui sont respectivement consacrés aux caractéristiques des terroristes, aux pays d’origine et aux pays cibles, et enfin à l’évaluation des conséquences. L’auteur définit le terrorisme comme une tactique d’action violente faisant partie d’une catégorie de criminalité qui englobe également les crimes « de haine » (contre des groupes ou individus singularisés par leur religion, leur race, ou leur ethnie) qu’il a préalablement étudiés en profondeur. Il montre par exemple que ces derniers, dans l’Allemagne contemporaine, ne sont pas particulièrement liés au niveau du chômage ou de la pauvreté. De même les terroristes du Moyen-Orient, par exemple ceux du Hezbollah qui ont été abattus au Liban, ne viennent d’un milieu social défavorisé que pour un peu plus d’un quart d’entre eux, proportion notablement inférieure à celle touchée par la pauvreté dans l’ensemble de la population libanaise. Et si leur âge est plus souvent compris entre 18 et 25 ans ils bénéficient d’une formation primaire, secondaire et supérieure qui est équivalente à, et parfois plus élevée que, celle de la population dans son ensemble. Dans une analyse économétrique plus sophistiquée il apparaît que l’école secondaire joue un rôle positif sur l’enrôlement dans le Hezbollah tandis que la pauvreté réduit au contraire la probabilité d’une telle participation. Confirmée par d’autres études du même genre portant sur d’autres organisations et d’autres pays, cette analyse aboutit à la conclusion que les adhérents à des organisations terroristes appartiennent plutôt à des catégories aisées et bien éduquées de la population. Les individus moins favorisés sont davantage concernés par leurs propres problèmes matériels immédiats plutôt que par des considérations idéologiques et politiques, et d’autre part, les organisations terroristes préfèrent recruter les individus les plus compétents. Ce n’est pas la pauvreté qui cause le terrorisme.
Bien que les données sur la répartition géographique du terrorisme soient globalement insuffisantes, il apparaît que la plupart du temps (dans 88% des cas) les actes terroristes interviennent dans le pays d’origine des agresseurs. Le terrorisme « international » est, en réalité, essentiellement local. Le cas du 11 septembre est donc tout à fait atypique. Et bien que dans 62 % des agressions les religions des agresseurs et celles des victimes soient différentes, la probabilité que deux personnes tirées au hasard dans le monde soient de deux religions différentes est de 77%, ce qui signifie que les actes terroristes ne sont pas particulièrement polarisés par des considérations religieuses.
Une analyse des pays d’origine et de destination montre que les principaux pays d’origine des terroristes se distinguent par l’importance de leur population, la faiblesse des droits politiques, et le peu de distance par rapport aux pays cibles. Pour ces derniers les caractéristiques les plus déterminantes sont le niveau de revenu par tête et des libertés civiles, ainsi que le volume de leur population, leur statut d’occupant d’un autre pays, tandis que la distance par rapport aux pays d’origine réduit pour eux la probabilité de devenir une cible.
Cependant, la relative rareté des données devrait inciter les responsables de la lutte anti-terroriste à concentrer leurs efforts sur la connaissance statistique du phénomène s’ils veulent améliorer l’efficacité de leurs actions.
S’agissant enfin des effets du terrorisme, l’auteur conclut plutôt à la faiblesse des conséquences économiques, de façon moins certaine à des effets psychologiques réels, tenant peut-être principalement à l’incompréhension du phénomène qui est source de crainte diffuse, et à des effets politiques assez bien documentés en termes électoraux (comme l’illustre par exemple le cas en Espagne du Parti Populaire après les attentats de 2004), ce qui n’est pas très étonnant si l’on considère que le terrorisme est une criminalité à but affiché principalement politique.
Le lecteur de cet intéressant ouvrage finira probablement sa lecture en ayant sensiblement changé sa perception du phénomène étudié, ce qui, somme toute, n’est pas si fréquent et ouvre certainement la voie à une meilleure définition des politiques publiques.
Par:Posted by Jean-Jacques Rosa
La plupart des idées couramment exprimées concernant les terroristes et les raisons pour lesquelles ils veulent nous détruire, reposent sur des conceptions erronées et alimentent la désinformation. Beaucoup d’hommes politiques et d’observateurs de ces questions ont soutenu que la pauvreté et le manque de formation de populations démunies sont à la source du terrorisme, en dépit de toutes les données disponibles qui montrent que la plupart des terroristes sont issus de la classe moyenne et ont souvent des diplômes de l’enseignement supérieur. Dans ce petit livre à la fois très riche, argumenté, et étayé par des données quantitatives très révélatrices, Alan B. Krueger, professeur d’économie et de politiques publiques à Princeton soutient que si nous voulons réussir à diagnostiquer les causes du terrorisme et à mettre en place des ripostes efficaces nous devons penser le problème en empruntant le raisonnement des économistes.
Spécialiste des questions sociales controversées, comme par exemple les effets du salaire minimum et de l’éducation sur le crimes « de haine », l’auteur examine les facteurs qui poussent certains individus à se lancer dans une action terroriste, en s’appuyant sur l’analyse des caractéristiques personnelles et sociales des terroristes ainsi que des conditions économiques, sociales et politiques des sociétés dont ils sont originaires. Il recense les pays dont viennent le plus fréquemment les terroristes, et ceux qui ont la plus forte probabilité de devenir leur cible. En passant en revue les conséquences économiques et psychologiques du terrorisme il contribue à mettre en perspective le phénomène, et son impact le plus souvent limité sur nos sociétés. Son analyse économique des conditions spécifiques qui favorisent les choix des terroristes (à partir de tel pays et contre telle ou telle cible) viennent ainsi compléter les analyses économiques des conditions générales qui font de notre époque une période d’intensification des activités terroristes de toutes sortes (Voir sur ce point mon article « Fractionnalisation et terrorismes : la perspective organisationnelle » dans le n°1, juillet-septembre 2007, des Cahiers de la Sécurité, qui figure également sur mon site http://www.jjrosa.com/).
Ce petit livre, qui se lit très aisément, se structure ainsi en trois chapitres qui sont respectivement consacrés aux caractéristiques des terroristes, aux pays d’origine et aux pays cibles, et enfin à l’évaluation des conséquences. L’auteur définit le terrorisme comme une tactique d’action violente faisant partie d’une catégorie de criminalité qui englobe également les crimes « de haine » (contre des groupes ou individus singularisés par leur religion, leur race, ou leur ethnie) qu’il a préalablement étudiés en profondeur. Il montre par exemple que ces derniers, dans l’Allemagne contemporaine, ne sont pas particulièrement liés au niveau du chômage ou de la pauvreté. De même les terroristes du Moyen-Orient, par exemple ceux du Hezbollah qui ont été abattus au Liban, ne viennent d’un milieu social défavorisé que pour un peu plus d’un quart d’entre eux, proportion notablement inférieure à celle touchée par la pauvreté dans l’ensemble de la population libanaise. Et si leur âge est plus souvent compris entre 18 et 25 ans ils bénéficient d’une formation primaire, secondaire et supérieure qui est équivalente à, et parfois plus élevée que, celle de la population dans son ensemble. Dans une analyse économétrique plus sophistiquée il apparaît que l’école secondaire joue un rôle positif sur l’enrôlement dans le Hezbollah tandis que la pauvreté réduit au contraire la probabilité d’une telle participation. Confirmée par d’autres études du même genre portant sur d’autres organisations et d’autres pays, cette analyse aboutit à la conclusion que les adhérents à des organisations terroristes appartiennent plutôt à des catégories aisées et bien éduquées de la population. Les individus moins favorisés sont davantage concernés par leurs propres problèmes matériels immédiats plutôt que par des considérations idéologiques et politiques, et d’autre part, les organisations terroristes préfèrent recruter les individus les plus compétents. Ce n’est pas la pauvreté qui cause le terrorisme.
Bien que les données sur la répartition géographique du terrorisme soient globalement insuffisantes, il apparaît que la plupart du temps (dans 88% des cas) les actes terroristes interviennent dans le pays d’origine des agresseurs. Le terrorisme « international » est, en réalité, essentiellement local. Le cas du 11 septembre est donc tout à fait atypique. Et bien que dans 62 % des agressions les religions des agresseurs et celles des victimes soient différentes, la probabilité que deux personnes tirées au hasard dans le monde soient de deux religions différentes est de 77%, ce qui signifie que les actes terroristes ne sont pas particulièrement polarisés par des considérations religieuses.
Une analyse des pays d’origine et de destination montre que les principaux pays d’origine des terroristes se distinguent par l’importance de leur population, la faiblesse des droits politiques, et le peu de distance par rapport aux pays cibles. Pour ces derniers les caractéristiques les plus déterminantes sont le niveau de revenu par tête et des libertés civiles, ainsi que le volume de leur population, leur statut d’occupant d’un autre pays, tandis que la distance par rapport aux pays d’origine réduit pour eux la probabilité de devenir une cible.
Cependant, la relative rareté des données devrait inciter les responsables de la lutte anti-terroriste à concentrer leurs efforts sur la connaissance statistique du phénomène s’ils veulent améliorer l’efficacité de leurs actions.
S’agissant enfin des effets du terrorisme, l’auteur conclut plutôt à la faiblesse des conséquences économiques, de façon moins certaine à des effets psychologiques réels, tenant peut-être principalement à l’incompréhension du phénomène qui est source de crainte diffuse, et à des effets politiques assez bien documentés en termes électoraux (comme l’illustre par exemple le cas en Espagne du Parti Populaire après les attentats de 2004), ce qui n’est pas très étonnant si l’on considère que le terrorisme est une criminalité à but affiché principalement politique.
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Re: L'impérialisme occidental
Si il y a du terrorisme c'est parce que il y a de l'impérialisme. Et il n'y a personne d'autre que l'occident pour coloniser ceux qui n'ont pas les moyens de résister. Les exemples sont nombreux au cours de l'histoire : les croisades, la colonisation du continent africain par la France, la Belgique, l'Indochine, l'Irak, l'Afghanistan, L'Afrique du Sud, La Palestine...etc...
En tous les cas, la résultante de cette volonté de l'occident d'étendre sa main mise sur le monde et sur d'autres modes de vie que le notre, s'est pratiquement toujours terminé dans un bain de sang : L'Algérie (où officiellement, il n'y a toujours pas eu de conflit armé), la Russie qui s'est cassée les dents en Afghanistan...etc... Alors dans ces cas là il y a deux méthodes pour ces pays de résister à "l'envahisseur" : la méthode ouverte et la méthode sournoise. La méthode ouverte consiste à se faire soutenir par une nation plus forte militairement parlant (la Russie, Les États-unis, La France, L'Angleterre) alors que la méthode sournoise est celle ou les combattants prennent les armes qu'ils ont pour tenter de faire partir l'intrus.
La guerre froide étant terminée, on assiste à une recrudescence de la méthode sournoise. Quel autre moyen possible pour l'habitant de se défendre aujourd'hui contre les grosses machines de guerre que la frappe chirurgicale et imprévisible?
Je ne cautionne pas ces méthodes (que ce soit celle des nations impérialiste ou bien les actes de terrorismes), mais elles sont existantes et par conséquent non négligeables. Ces actes isolés ,qui le sont de moins en moins, sont la conséquence de la politique extérieure de l'Europe, des USA et des autres que je ne cite pas. La guerre change de visage, et je crois que les pays militarisés aux règles établies pour les guerres académiques ne peuvent pas faire grand choses contre ces formes d'attaques.
Moralité : si l'homme blanc était resté chez lui, on n'en serait certainement pas là. Mais l'homme blanc est grand et fort et il veut voir au delà de ses frontières, et une fois qu'il a vu ce n'est pas suffisant, il veut que le "barbare" vive comme lui, l'homme civilisé, parce qu'il est trop prétentieux pour comprendre que tout le monde ne vit pas comme lui.
Alors est-ce une histoire de peur, de complexe de supériorité, ou bien de connerie tout simplement? A vous de choisir!
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Re: L'impérialisme occidental
Des révoltes téléguidées par des organisations affiliées aux Etats-Unis
Le vent de révolte qui continue de souffler sur des pays arabes est l’œuvre des associations affiliées ou financées par le gouvernement des Etats-Unis, selon un blog d’une internaute citant des sources fiables. Dans son blog, elle lève le voile et explique que «les révolutions du clic» ont toutes été orchestrées par des organisations affiliées aux Etats-Unis.
Après la révolution de Tunisie,
Les mêmes slogan et logo
Dans l’affiche qui devait servir de propagande à la marche du 12 février, on retrouve le même logo et le même slogan qui, selon le blog, proviendraient de l’association OTPOR, qui est un mouvement de jeunes activistes apparu en 2000 en Serbie dans le but de faire tomber le régime de Milosevich, une révolution financée par le NED.
Cette révolution a été exportée par la suite pour donner une série de révolutions qu’on appelle les révolutions de couleurs ou des fleurs. En Géorgie (révolution des roses), en 2003 avec le groupe de résistance civique Kmara, puis en Ukraine (révolution orange) en 2004 avec le groupe de résistance Pora…
avec toujours le même logo. A côté du NED, d’autres organisations made in USA, dont l’ONG américaine Freedom House qui a engagé deux cadres du «Centre pour la résistance non violente», Aleksandar Maric et Stanko Lazendic, comme conseillers en Ukraine, active dans le même but.
Cette ONG a pour objectif d’exporter les valeurs américaines et son président actuel, James Woolsey, a été directeur de la CIA de 1993 à 1995. Ainsi, il apparaît clairement que cette série de révolutions a été guidée par les Etats-Unis.
Pour plus d’explication, le blog est revenu sur la révolution de «lotus» en Egypte, pour dévoiler encore que la «jeunesse du 6 avril» est un groupe de jeunes activistes qui fait partie de l’AYM (Alliance for Youth Movement) américaine dont le but est d’identifier, de connecter et de supporter de par le monde des jeunes activistes qui utilisent la technologie dans le but de s’organiser pour provoquer un changement social.
Grâce à cette organisation, ces jeunes, «identifiés», ont bénéficié d’entraînement pour apprendre à utiliser la technologie (Facebook, Twitter…) pour changer le monde… par l’organisation d’opérations de désobéissance civile dans des pays sous régime totalitaire…
selon les USA. Parmi les jeunes Egyptiens, un certain Wael Ghonim, qui est le responsable marketing de Google pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et proche de M. El Baradei. Ce jeune est l’un des quatre administrateurs de la première page Facebook, qui est devenu un siège virtuel pour le mouvement de protestation, selon un collaborateur dans l’opposition politique.
M. Ghonim a également mis en place le site officiel de la campagne pour le leader de l’opposition, Mohamed El Baradei et s’est porté volontaire en tant que consultant technique pour les autres groupes d’opposition, selon Ziad Al Alimi, un haut conseiller de M. El Baradei, dont les principaux conseillers sont Brzezinski, Armitage et Shimon Peres.
Grâce à cette organisation, ces jeunes, «identifiés», ont bénéficié d’entraînement pour apprendre à utiliser la technologie (Facebook, Twitter…) pour changer le monde… par l’organisation d’opérations de désobéissance civile dans des pays sous régime totalitaire… selon les Etats-Unis. Le fondateur de cette organisation est un certain Jared Cohen, ex-conseiller de Condoleezza Rice… et directeur de Google Ideas.
Par M. Zemmour
Le vent de révolte qui continue de souffler sur des pays arabes est l’œuvre des associations affiliées ou financées par le gouvernement des Etats-Unis, selon un blog d’une internaute citant des sources fiables. Dans son blog, elle lève le voile et explique que «les révolutions du clic» ont toutes été orchestrées par des organisations affiliées aux Etats-Unis.
Après la révolution de Tunisie,
Les mêmes slogan et logo
Dans l’affiche qui devait servir de propagande à la marche du 12 février, on retrouve le même logo et le même slogan qui, selon le blog, proviendraient de l’association OTPOR, qui est un mouvement de jeunes activistes apparu en 2000 en Serbie dans le but de faire tomber le régime de Milosevich, une révolution financée par le NED.
Cette révolution a été exportée par la suite pour donner une série de révolutions qu’on appelle les révolutions de couleurs ou des fleurs. En Géorgie (révolution des roses), en 2003 avec le groupe de résistance civique Kmara, puis en Ukraine (révolution orange) en 2004 avec le groupe de résistance Pora…
avec toujours le même logo. A côté du NED, d’autres organisations made in USA, dont l’ONG américaine Freedom House qui a engagé deux cadres du «Centre pour la résistance non violente», Aleksandar Maric et Stanko Lazendic, comme conseillers en Ukraine, active dans le même but.
Cette ONG a pour objectif d’exporter les valeurs américaines et son président actuel, James Woolsey, a été directeur de la CIA de 1993 à 1995. Ainsi, il apparaît clairement que cette série de révolutions a été guidée par les Etats-Unis.
Pour plus d’explication, le blog est revenu sur la révolution de «lotus» en Egypte, pour dévoiler encore que la «jeunesse du 6 avril» est un groupe de jeunes activistes qui fait partie de l’AYM (Alliance for Youth Movement) américaine dont le but est d’identifier, de connecter et de supporter de par le monde des jeunes activistes qui utilisent la technologie dans le but de s’organiser pour provoquer un changement social.
Grâce à cette organisation, ces jeunes, «identifiés», ont bénéficié d’entraînement pour apprendre à utiliser la technologie (Facebook, Twitter…) pour changer le monde… par l’organisation d’opérations de désobéissance civile dans des pays sous régime totalitaire…
selon les USA. Parmi les jeunes Egyptiens, un certain Wael Ghonim, qui est le responsable marketing de Google pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et proche de M. El Baradei. Ce jeune est l’un des quatre administrateurs de la première page Facebook, qui est devenu un siège virtuel pour le mouvement de protestation, selon un collaborateur dans l’opposition politique.
M. Ghonim a également mis en place le site officiel de la campagne pour le leader de l’opposition, Mohamed El Baradei et s’est porté volontaire en tant que consultant technique pour les autres groupes d’opposition, selon Ziad Al Alimi, un haut conseiller de M. El Baradei, dont les principaux conseillers sont Brzezinski, Armitage et Shimon Peres.
Grâce à cette organisation, ces jeunes, «identifiés», ont bénéficié d’entraînement pour apprendre à utiliser la technologie (Facebook, Twitter…) pour changer le monde… par l’organisation d’opérations de désobéissance civile dans des pays sous régime totalitaire… selon les Etats-Unis. Le fondateur de cette organisation est un certain Jared Cohen, ex-conseiller de Condoleezza Rice… et directeur de Google Ideas.
Par M. Zemmour
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Re: L'impérialisme occidental
La révolution peut-elle s'exporter en Algérie et au Maroc ?
Le vent de la révolution qui souffle sur le monde arabo-musulman va-t-il submerger l'Algérie et le Maroc ? Pour une partie de la presse, si révolte il doit y avoir elle touchera l'Algérie, le nouveau maillon faible du Maghreb. La monarchie marocaine, profondément ancrée dans l'histoire et incarnée par un roi "moderne", proche de ses sujets, serait moins vulnérable. Pour l'heure, dans les deux pays, la contestation est mesurée et les pouvoirs en place semblent indéboulonnables. En Algérie, les opposants au régime peinent à mobiliser les foules. Le dernier rassemblement dans le centre de la capitale n'a réuni que quelques centaines de personnes. Face à elles, les forces de sécurité étaient autrement plus nombreuses.
C'est par centaines de milliers (des dizaines, selon la police) que les Marocains ont défilé dans plus de cinquante villes du royaume pour réclamer une démocratisation du régime et l'instauration d'une monarchie constitutionnelle. Mais ni slogan ni pancarte pour réclamer le départ du roi Mohammed VI.
Entre les manifestants esseulés d'Alger et la foule bon enfant de Rabat se lisent deux histoires différentes. En Algérie, un seul parti politique s'est engagé dans le mouvement de contestation : le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) du docteur Saïd Sadi. Or ses effectifs sont maigres. La division qui règne parmi les responsables du mouvement de protestation n'arrange pas les choses. Ceux venus du syndicalisme et du monde associatif entendent s'appuyer sur la société civile et les forces sociales pour obtenir un changement de système. Avant de descendre dans la rue, ils veulent prendre le temps de construire une plate-forme de revendications. A l'inverse, ceux issus du monde politique sont pressés. Leur priorité est de s'inscrire dans le mouvement général de contestation qui secoue le monde arabe. Résultat, la Coordination qui les réunissait a volé en éclats.
Mais l'échec de la contestation en Algérie tient à une autre raison, plus profonde. Si les Algériens hésitent à braver l'interdiction de manifester contre un pouvoir qu'ils détestent dans leur majorité, c'est que le souvenir des violences des années 1990 demeure vivace. Quelque 200 000 Algériens - essentiellement des civils - ont péri durant la "sale guerre" entre forces de sécurité et "barbus". Rares sont les familles qui n'ont pas perdu un proche durant cette décennie. Mobiliser un peuple qui a enduré tant de souffrances n'est pas chose aisée.
Le Maroc n'a pas connu une telle tragédie et, depuis la disparition d'Hassan II, la peur de descendre dans la rue a disparu. Le pays offre-t-il pour autant l'image d'une "démocratie qui est en train de mûrir", comme l'a dit le porte-parole du gouvernement, Kalid Naciri, au lendemain des manifestations du 20 février ?
La réalité est moins flatteuse pour la monarchie. Les maux qui accablent la Tunisie, l'Egypte et les autres pays de la région sont aussi ceux du Maroc de Mohammed VI : une société de plus en plus inégalitaire, fermée aux jeunes en quête d'un emploi (fussent-ils diplômés de l'université), un pouvoir absolu concentré entre les mains du monarque et de son proche entourage, des partis politiques déconsidérés, des scrutins aux résultats dictés par le Palais royal, une justice aux ordres, une presse surveillée de près.
S'y ajoute la corruption qui gangrène le trône jusqu'à son sommet. Dans le télégramme d'un diplomate américain, révélé par le site WikiLeaks, un homme d'affaires confie que les "pratiques de corruption" se sont "institutionnalisées" avec l'avènement de Mohammed VI, en 1999 : "Dans quasiment tous les grands projets immobiliers du royaume", on retrouve "l'intérêt commercial du roi et d'une poignée de ses conseillers". Dans un autre "mémo " , un ancien ambassadeur américain, resté proche du Palais royal, déplore "l'effroyable rapacité de l'entourage du roi". Au lendemain de la marche du 20 février, le souverain, installant les nouveaux membres du Conseil économique et social, un organisme sans réel pouvoir, a vanté le "modèle singulier de démocratie et de développement" mis en place, par lui, au Maroc. "En installant le Conseil économique et social, a dit le souverain, nous donnons une forte impulsion à la dynamique réformatrice que nous avons enclenchée." Il y a fort à parier que les animateurs du Mouvement pour le changement ne l'entendent pas ainsi. Et pas seulement eux : déjà, deux formations politiques, dans la foulée des manifestations, ont commencé à plaider en faveur d'une réforme constitutionnelle. Pour Mohammed VI aussi, l'avenir s'annonce plein de dangers.
Jean-Pierre Tuquoi (Service International)
http://lemonde.fr
Le vent de la révolution qui souffle sur le monde arabo-musulman va-t-il submerger l'Algérie et le Maroc ? Pour une partie de la presse, si révolte il doit y avoir elle touchera l'Algérie, le nouveau maillon faible du Maghreb. La monarchie marocaine, profondément ancrée dans l'histoire et incarnée par un roi "moderne", proche de ses sujets, serait moins vulnérable. Pour l'heure, dans les deux pays, la contestation est mesurée et les pouvoirs en place semblent indéboulonnables. En Algérie, les opposants au régime peinent à mobiliser les foules. Le dernier rassemblement dans le centre de la capitale n'a réuni que quelques centaines de personnes. Face à elles, les forces de sécurité étaient autrement plus nombreuses.
C'est par centaines de milliers (des dizaines, selon la police) que les Marocains ont défilé dans plus de cinquante villes du royaume pour réclamer une démocratisation du régime et l'instauration d'une monarchie constitutionnelle. Mais ni slogan ni pancarte pour réclamer le départ du roi Mohammed VI.
Entre les manifestants esseulés d'Alger et la foule bon enfant de Rabat se lisent deux histoires différentes. En Algérie, un seul parti politique s'est engagé dans le mouvement de contestation : le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) du docteur Saïd Sadi. Or ses effectifs sont maigres. La division qui règne parmi les responsables du mouvement de protestation n'arrange pas les choses. Ceux venus du syndicalisme et du monde associatif entendent s'appuyer sur la société civile et les forces sociales pour obtenir un changement de système. Avant de descendre dans la rue, ils veulent prendre le temps de construire une plate-forme de revendications. A l'inverse, ceux issus du monde politique sont pressés. Leur priorité est de s'inscrire dans le mouvement général de contestation qui secoue le monde arabe. Résultat, la Coordination qui les réunissait a volé en éclats.
Mais l'échec de la contestation en Algérie tient à une autre raison, plus profonde. Si les Algériens hésitent à braver l'interdiction de manifester contre un pouvoir qu'ils détestent dans leur majorité, c'est que le souvenir des violences des années 1990 demeure vivace. Quelque 200 000 Algériens - essentiellement des civils - ont péri durant la "sale guerre" entre forces de sécurité et "barbus". Rares sont les familles qui n'ont pas perdu un proche durant cette décennie. Mobiliser un peuple qui a enduré tant de souffrances n'est pas chose aisée.
Le Maroc n'a pas connu une telle tragédie et, depuis la disparition d'Hassan II, la peur de descendre dans la rue a disparu. Le pays offre-t-il pour autant l'image d'une "démocratie qui est en train de mûrir", comme l'a dit le porte-parole du gouvernement, Kalid Naciri, au lendemain des manifestations du 20 février ?
La réalité est moins flatteuse pour la monarchie. Les maux qui accablent la Tunisie, l'Egypte et les autres pays de la région sont aussi ceux du Maroc de Mohammed VI : une société de plus en plus inégalitaire, fermée aux jeunes en quête d'un emploi (fussent-ils diplômés de l'université), un pouvoir absolu concentré entre les mains du monarque et de son proche entourage, des partis politiques déconsidérés, des scrutins aux résultats dictés par le Palais royal, une justice aux ordres, une presse surveillée de près.
S'y ajoute la corruption qui gangrène le trône jusqu'à son sommet. Dans le télégramme d'un diplomate américain, révélé par le site WikiLeaks, un homme d'affaires confie que les "pratiques de corruption" se sont "institutionnalisées" avec l'avènement de Mohammed VI, en 1999 : "Dans quasiment tous les grands projets immobiliers du royaume", on retrouve "l'intérêt commercial du roi et d'une poignée de ses conseillers". Dans un autre "mémo " , un ancien ambassadeur américain, resté proche du Palais royal, déplore "l'effroyable rapacité de l'entourage du roi". Au lendemain de la marche du 20 février, le souverain, installant les nouveaux membres du Conseil économique et social, un organisme sans réel pouvoir, a vanté le "modèle singulier de démocratie et de développement" mis en place, par lui, au Maroc. "En installant le Conseil économique et social, a dit le souverain, nous donnons une forte impulsion à la dynamique réformatrice que nous avons enclenchée." Il y a fort à parier que les animateurs du Mouvement pour le changement ne l'entendent pas ainsi. Et pas seulement eux : déjà, deux formations politiques, dans la foulée des manifestations, ont commencé à plaider en faveur d'une réforme constitutionnelle. Pour Mohammed VI aussi, l'avenir s'annonce plein de dangers.
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Re: L'impérialisme occidental
Révolution Citoyenne en Égypte et Tunisie : Il faut exporter la révolution en Afrique et vers l'Asie.
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d'Anticipation Politique (LEAP), dont les prédictions sont normalement très près de la réalité, le retour de la crise économique se fera sentir avant le mois de mai de cette année. Après cela, le mouvement révolutionnaire mondiale sera probablement d'avantage en mode réaction car les événements iront très vite. D'où l'importance de former des noyaux solides de citoyens conscients de ce qui ce passe.
Alors que les Égyptiens subissent la tentative de contre-révolution fomentée par les forces spéciales égyptiennes, en Tunisie, berceau de la révolte Nord-Africaine, les luttes de classes se polarisent. Même les chefs d'État Jordaniens et Yéménites sentent déjà la contestation monter et se voient forcer d’initier des réformes d’urgence pour limiter la contestation. Le prince Moulay Hicham du Maroc, conscient de la situation mondiale, a déclaré hier «que le Maroc n’est pas encore atteint mais que tous les systèmes autoritaires seront affectés par la vague de protestation». Il s'interroge également à savoir si la contestation sera d'abord sociale ou bien aussi politique tant il y a de la division au sein-même de l'élite politique du pays.
À l'instar des révoltes en Afrique du Sud, les mouvements de contestations doivent se répandre sur toute l'Afrique pour imposer une prise en main de leur économie. Les révoltes populaires doivent se concentrer sur la lutte contre le capitalisme qui les affligent tous, tel sera l'adage de l'unité des peuples. La contestation doit s'exporter aux quatre coins de l'Afrique, mais également vers l'Asie. Les Africains et les Égyptiens en première ligne, doivent exiger la destruction du mur qui les séparent de la bande de Gaza. Le peuple Palestinien a vécu trop longtemps clôturé, ce seront les masses citoyennes qui mettront fin au conflit entre Israël et les peuples musulmans. La révolution pourra ainsi poursuivre son chemin vers l'Asie, où le bassin de population le plus imposant sur la planète pourra enfin exiger la fin du système économique qui les affligent et qui les contraints à des métiers et des heures de travail qu'on ne voudrait pas ici. Tout cela pour un salaire de moins de 100$ par mois. TOUS les peuples ont intérêts à soutenir les révoltes populaires d'Afrique et d'ailleurs, nous DEVONS afficher notre unité!
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Re: L'impérialisme occidental
L'Afghanistan : un business américain.
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Re: L'impérialisme occidental
Trafic d'opium par l'élite OTAN French Connection
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Re: L'impérialisme occidental
Libye : l'UE ne parvient pas à dissimuler sa division
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Certains dénoncent une aventure motivée par les intérêts pétroliers ou bien encore par la volonté de déloger Kadhafi. Loin de la mission de protection des populations civiles prévue par la résolution onusienne.
Les voies s'élèvent de plus en plus pour réclamer plus de clarté dans les opérations militaires qui sont menées par la coalition en Libye. Si l'Union européenne a adopté à l'unisson lundi 21 mars des sanctions renforcées contre le régime de Kadhafi, elle ne parvienne pas à dissimuler de profondes divisions en son sein sur l'opération militaire déclenchée samedi par la coalition internationale.
Opposé à l'offensive, le Premier ministre bulgare Boïko Borissov a dénoncé une "aventure" motivée par des intérêts pétroliers.
Même au sein de la coalition --à laquelle participent du côté de l'UE la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, la Belgique, le Danemark, la Grèce, et l'Espagne-- des voix dissonantes se font entendre.
"Cela ne devrait pas être une guerre contre la Libye" mais l'application stricte de la résolution de l'ONU, a jugé le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, à son arrivée à une Réunion avec ses homologues européens à Bruxelles. Il a annoncé vouloir vérifier la conformité des premiers bombardements effectués avec la résolution de l'ONU.
Et il a plaidé, à l'instar du Luxembourg, pour que l'Otan prenne le relais de la "coalition de volontaires" en Libye, alors que la France ou la Turquie s'opposent elles à ce que l'Alliance atlantique soit en première ligne de crainte de s'aliéner l'opinion arabe
Un but inavoué
Au-delà, c'est le but de l'opération qui sème le doute parmi les 27. "Est-ce qu'il s'agit de protéger des civils ? D'instaurer un statu quo ? De liquider Kadhafi ? La coalition n'est pas très claire là-dessus", remarque un diplomate d'un pays européen non impliqué.
Le chef de la diplomatie britannique William Hague a laissé entendre que le colonel Kadhafi pouvait être pris pour cible par les frappes internationales, tout en refusant de "spéculer" sur les objectifs choisis par la coalition.
Ajoutant à la confusion, le Premier ministre belge Yves Leterme a lui aussi estimé que l'objectif était "clairement" de déloger le colonel Kadhafi.
A Bruxelles, il s'agit de "voir ce que l'UE peut faire de plus en soutien à la résolution" de l'ONU, sur le plan humanitaire et de l'aide à long terme, a indiqué la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.
Des sanctions renforcées
Cela passe avant tout par des sanctions renforcées. Les ministres ont porté lundi de 27 à 38 le nombre de membres du régime visés par des gels d'avoirs et des interdictions de visa.
L'UE a également a porté de cinq à quatorze le nombre d'entité financières dans sa ligne de mire, ajoutant des fondations, des banques, des compagnies d'investissement et des entités d'Etat. La liste sera publiée mardi.
Selon des diplomates, du fait des réticences des Italiens, le secteur des hydrocarbures reste toutefois largement épargné par le train de sanctions adopté lundi, alors que la société pétrolière National Oil Company (NOC) figure sur les sanctions décidées jeudi dernier par l'ONU.
Cela devrait être toutefois corrigé d'ici mercredi par un train de sanctions supplémentaires mettant en oeuvre la décision onusienne.
L'UE planche aussi sur une opération humanitaire, par exemple la mise en place d'un corridor aérien ou maritime pour évacuer des civils, selon des diplomates.
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Re: L'impérialisme occidental
Libye:Paris et Washington d'accord sur le rôle de l'Otan
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont convenu que l'Alliance atlantique devait jouer un rôle important dans cette intervention,
Paris et Washington ont annoncé mardi soir être parvenus à un accord sur le rôle de l'Otan dans la coalition, mais l'ont présenté de façons sensiblement différentes. Pour la Maison-Blanche, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne sont tombés d'accord pour que l'Otan puisse jouer un «rôle clef» dans le commandement de l'opération. Une expression que ne reprend pas la présidence française, qui évoque simplement un entretien téléphonique au cours duquel Barack Obama et Nicolas Sarkozy «se sont entendus sur les modalités d'utilisation des structures de commandement de l'Otan en soutien de la coalition».
L'Otan a de son côté accepté de se charger de l'embargo sur les armes mais laissé en suspens la question du commandement politico-militaire des opérations, que Paris veut voir rester aux mains de la coalition internationale.
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Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont convenu que l'Alliance atlantique devait jouer un rôle important dans cette intervention,
sans toutefois lui en confier la direction politique de crainte de heurter les susceptibilités des pays arabes.
Paris et Washington ont annoncé mardi soir être parvenus à un accord sur le rôle de l'Otan dans la coalition, mais l'ont présenté de façons sensiblement différentes. Pour la Maison-Blanche, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne sont tombés d'accord pour que l'Otan puisse jouer un «rôle clef» dans le commandement de l'opération. Une expression que ne reprend pas la présidence française, qui évoque simplement un entretien téléphonique au cours duquel Barack Obama et Nicolas Sarkozy «se sont entendus sur les modalités d'utilisation des structures de commandement de l'Otan en soutien de la coalition».
L'Otan a de son côté accepté de se charger de l'embargo sur les armes mais laissé en suspens la question du commandement politico-militaire des opérations, que Paris veut voir rester aux mains de la coalition internationale.
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Re: L'impérialisme occidental
l'axe du mal s'est déplacé vers la Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire : le régime de la « voyoucratie » selon Obama
Le président américain Barack Obama accuse le président Laurent Gbagbo de se servir de « voyous » pour se maintenir au pouvoir. Ils sont en effet nombreux ces vagabonds – sens littéral de voyou dans le dictionnaire Hachette – qui tournoient autour des institutions ivoiriennes. Avec un casier judiciaire bien fourni. Citons pêle-mêle :
•Paul Yao Ndré, l'homme qui a dit non. Le juriste ivoirien le plus doué de sa génération, agrégé en droit constitutionnel et président du conseil constitutionnel ivoirien.
•Gilbert Marie N'Gbo Aké, intellectuel reconnu, doyen honoraire de l'université d'Abidjan et premier ministre ivoirien.
•Jacqueline Lohouès Oble, la première femme agrégée de droit privé en Afrique subsaharienne, ministre de l'Education.
Les 26 et 27 mars, dans un autre registre, près d'un million de « voyous » bravaient la guérilla urbaine et envahissaient la place de la République pour réitérer leur soutien à leur Président. Plusieurs milliers d'entre eux sont même prêts à s'enrôler dans l'armée pour la défense des institutions ivoiriennes.
Répondant ainsi à l'appel de Charles Blé Goudé qui, s'il était Français pendant la Collaboration, aurait mérité de la France libre et du général de Gaulle le titre d'officier de la Légion d'honneur. En Côte d'Ivoire, le ministre de la Jeunesse figure sur toutes les listes américano-européennes sanctionnant les obstacles à la paix.
De nombreux intellectuels africains se retrouvent également parmi ces « délinquants ». Tierno Monénembo, Calixte Beyala, Gaston Kelman, Pierre Sané, etc. ont tous dit non à « la recolonisation de l'Afrique ».
Sont-ils tous ces « voyous » que cite Obama et qui permettent à Laurent Gbagbo de se maintenir au pouvoir ? En réalité, le voyou - selon Hachette- est un individu louche, vivant en marge des lois. Et en Côte d'Ivoire, de la tentative de renversement de l'ordre légal aux résultats du scrutin présidentiel de 2010 – sans oublier Marcoussis – la « voyoucratie » n'a qu'une seule obsession, rester en marge de la loi suprême ivoirienne.
Une démocratie à l'odeur de souffre
Cette puissante pensée politique impose aux pays pauvres une démocratie à l'odeur de souffre. Une démocratie où la défense des intérêts nationaux habille habilement les droits de l'homme. Une « pétrocratie » où, comme en Irak et en Libye, de « généreux bienfaiteurs » désintéressés larguent bombes et armes pour redonner le sourire aux populations martyrisées.
En Côte d'Ivoire, dans le silence de la presse bien pensante, l'Onuci et les forces françaises appuient les forces rebelles. Une vaste offensive militaire d'est en ouest a déjà fait basculer dans la rébellion les villes de Bondoukou, Duékoué, Daloa et Tiébissou.
Pendant ce temps, aux Nations unies, la France manœuvre pour interdire à l'armée ivoirienne le droit à la légitime défense. La faillite morale est à son paroxysme. L'injustice répétée, le désespoir et la colère conduisent, jour après jour, de nombreux Ivoiriens vers l'extrémisme.
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Re: L'impérialisme occidental
Sarkozy et Obama s'affrontent sur la Libye
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Français et Britanniques disposent de beaucoup moins d'appareils d'attaque au sol et leurs avions de ce type sont moins performants. Si bien que l'Otan ne pourra pas aider les rebelles aussi efficacement que précédemment. Privées de ces soutiens (et très mal organisées), les forces de l'opposition ne pourront pas, selon toute vraisemblance, prendre Tripoli dans les semaines à venir.
Ce repli américain - et ses conséquences prévisibles- a donné lieu à une vive altercation entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy la semaine dernière et fait toujours l'objet de fortes tensions entre l'Elysée et la Maison Blanche.
D'après plusieurs sources, les deux hommes se sont durement affrontés lundi dernier lors de la visioconférence du « Quad » (à laquelle participent aussi Angela Merkel et David Cameron).
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Re: L'impérialisme occidental
L’impérialisme français sur tous les fronts
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La France est en guerre : en Afghanistan, en Libye, mais aussi en Côte d’Ivoire et ailleurs… Il y aurait au total près de 10 000 soldats de l’armée française engagés dans onze « opérations extérieures » incluant le Tchad, le Kosovo, le Liban, la République centrafricaine, les régions du Sahel et les côtes somaliennes… Avec au final toujours aussi peu de réactions.
Quand ce n’est pas un soutien franc et massif comme celui du PS, d’abord à propos de la Libye, par la voix de Jean-Marc Ayrault devant le Parlement le 22 mars : « Nous avons suffisamment dénoncé la perte de crédibilité de la France au démarrage des révolutions arabes pour ne pas saluer son engagement aux côtés du peuple libyen. Nous approuvons donc une opération que nous avons souhaitée, dans le cadre que nous voulions, celui des Nations unies, et nous nous félicitons des premiers résultats obtenus ». Le même s’est félicité cette semaine de « l’heureuse issue » de la crise ivoirienne.
Ce sont pourtant toujours les mêmes ficelles, au nom du « droit d’ingérence humanitaire » et de l’ONU, ici pour mettre en place une zone d’exclusion aérienne comme en Libye et protéger les populations civiles, là pour les protéger cette fois des exactions de Gbagbo mais apparemment pas de celles de Ouattara ni de ses alliés... Avec la même propension à interpréter les dites résolutions pour passer à l’offensive…
Pourtant, il n’est pas si sûr que l’influence de l’impérialisme français en sorte renforcée. Les opérations militaires ne cessent de s’enliser en Libye où l’Otan a pris dès les premiers jours la direction des opérations malgré les rodomontades de Sarkozy.
En Côte d’Ivoire, Gbagbo est viré mais Ouattara aura bien du mal à s’imposer, après être arrivé dans les fourgons de l’ex-armée coloniale.
L’impérialisme français, durement affaibli, multiplie les interventions pour continuer à exister. Mais pour s’émanciper, les peuples ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Les soutenir ici, c’est commencer par mettre fin à l’intervention de notre propre impérialisme.
Jean-François Cabral
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La France est en guerre : en Afghanistan, en Libye, mais aussi en Côte d’Ivoire et ailleurs… Il y aurait au total près de 10 000 soldats de l’armée française engagés dans onze « opérations extérieures » incluant le Tchad, le Kosovo, le Liban, la République centrafricaine, les régions du Sahel et les côtes somaliennes… Avec au final toujours aussi peu de réactions.
Quand ce n’est pas un soutien franc et massif comme celui du PS, d’abord à propos de la Libye, par la voix de Jean-Marc Ayrault devant le Parlement le 22 mars : « Nous avons suffisamment dénoncé la perte de crédibilité de la France au démarrage des révolutions arabes pour ne pas saluer son engagement aux côtés du peuple libyen. Nous approuvons donc une opération que nous avons souhaitée, dans le cadre que nous voulions, celui des Nations unies, et nous nous félicitons des premiers résultats obtenus ». Le même s’est félicité cette semaine de « l’heureuse issue » de la crise ivoirienne.
Ce sont pourtant toujours les mêmes ficelles, au nom du « droit d’ingérence humanitaire » et de l’ONU, ici pour mettre en place une zone d’exclusion aérienne comme en Libye et protéger les populations civiles, là pour les protéger cette fois des exactions de Gbagbo mais apparemment pas de celles de Ouattara ni de ses alliés... Avec la même propension à interpréter les dites résolutions pour passer à l’offensive…
Pourtant, il n’est pas si sûr que l’influence de l’impérialisme français en sorte renforcée. Les opérations militaires ne cessent de s’enliser en Libye où l’Otan a pris dès les premiers jours la direction des opérations malgré les rodomontades de Sarkozy.
En Côte d’Ivoire, Gbagbo est viré mais Ouattara aura bien du mal à s’imposer, après être arrivé dans les fourgons de l’ex-armée coloniale.
L’impérialisme français, durement affaibli, multiplie les interventions pour continuer à exister. Mais pour s’émanciper, les peuples ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Les soutenir ici, c’est commencer par mettre fin à l’intervention de notre propre impérialisme.
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Re: L'impérialisme occidental
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COMBATS EN AFGHANISTAN par origine90000]
COMBATS EN AFGHANISTAN par origine90000]
L’on doit ces images à un soldat de la 3ème compagnie du 35ème Régiment d’Infanterie de Belfort, qui a armé le détachement de Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) de la Task Force La Fayette, qui rassemble les unités de l’armée de Terre déployées en Afghanistan.
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Re: L'impérialisme occidental
Libye: 2è attaque de Drone contre un système de défense anti-aérien à Tripoli (CNN)
Un drone a pris pour cible un système de défense anti-aérien dans la ville de Tripoli, au nord ouest de la Libye, rapporte dimanche la chaine d'information US CNN en citant l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Un porte parole de l'OTAN précise que l'aéronef téléguidé a frappé, dans la nuit de samedi à dimanche, un système de défense anti-aérien de type SA-8.
CNN indique, dans ce cadre, que le Pentagone n'a pas souhaité faire de commentaire sur les attaques des drones US en Libye, conformément à une ligne de conduite adoptée à ce sujet.
Une première frappe, effectuée samedi, avait détruit un lanceur de roquettes monté par les forces pro-Kadhafi dans les environ de Misrata, rappelle CNN.
Les drones sont la toute dernière technologie utilisée en Libye par les forces de l'OTAN dan le cadre d'une mission mandatée par l'ONU pour assurer la protection des civiles contre le régime libyen et veiller au respect d'une zone d'exclusion aérienne.
Les Etats Unis ont déjà utilisé les drones dans les zones de conflit tel qu'en Afghanistan et au Pakistan. Ces aéronefs téléguidés peuvent effectuer des frappes précises et collecter des renseignements.
http://atlasinfo.fr
Un drone a pris pour cible un système de défense anti-aérien dans la ville de Tripoli, au nord ouest de la Libye, rapporte dimanche la chaine d'information US CNN en citant l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Un porte parole de l'OTAN précise que l'aéronef téléguidé a frappé, dans la nuit de samedi à dimanche, un système de défense anti-aérien de type SA-8.
CNN indique, dans ce cadre, que le Pentagone n'a pas souhaité faire de commentaire sur les attaques des drones US en Libye, conformément à une ligne de conduite adoptée à ce sujet.
Une première frappe, effectuée samedi, avait détruit un lanceur de roquettes monté par les forces pro-Kadhafi dans les environ de Misrata, rappelle CNN.
Les drones sont la toute dernière technologie utilisée en Libye par les forces de l'OTAN dan le cadre d'une mission mandatée par l'ONU pour assurer la protection des civiles contre le régime libyen et veiller au respect d'une zone d'exclusion aérienne.
Les Etats Unis ont déjà utilisé les drones dans les zones de conflit tel qu'en Afghanistan et au Pakistan. Ces aéronefs téléguidés peuvent effectuer des frappes précises et collecter des renseignements.
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Re: L'impérialisme occidental
Howard Dean: "Nous devons quitter l'Irak"
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Re: L'impérialisme occidental
De la chasse à l’homme ou le nouveau paradigme de la stratégie de puissance
La mise en échec du cycle des « révoltes » dans sa variante arabe en Libye où une guerre d’agression de type néocolonial menée par des puissances au lourd passif colonial et belliqueux est en cours pour le contrôle des ressources de ce pays d’Afrique du Nord a conduit les stratèges de l’hégémonie géopolitique par l’ingénierie du chaos par le bas à revoir leur paradigme et à revenir à une approche plus conventionnelle de l’hégémonie.
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Ce réalignement des objectifs s’avéra d’autant plus nécessaire pour les pays de la coalition que la guerre de l’information, assurée dans le monde Arabe par des chaînes satellitaires du Golfe arabo-persique, montre clairement ses limites en se décrédibilisant auprès des opinions arabes. Que ce soit face à l’enlisement du conflit libyen, à la résistance du gouvernement syrien ou l’ambivalence du président Yéménite, il semble bien que les méthodes utilisés jusqu’ici, on ne peut plus « révolutionnaires » puisque alliant les nouvelles technologies de l’internet à la guerre de subversion, n’aient atteint un seuil critique au-delà duquel aucune avancée n’est possible.
En Libye, les mentors de l’agression militaire contre ce pays n’ont trouvé, après bien des péripéties (changement de stratégie et adoption de trois opérations militaires en moins d’un mois) qu’une ultime solution : l’élimination physique du dirigeant libyen et si possible de toute sa descendance. D’une part, la disparition du dirigeant libyen représente aux yeux des dirigeants de la coalition la fin du blocage, voire l’enlisement du conflit et d’autre part la destruction des infrastructures de base de la Libye est un gage de futurs contrats de reconstruction au bénéfice exclusif des multinationales américaines et européennes.
Par ailleurs, il semblerait également que malgré l’accélération de la mise sur pied d’unités militaires rebelles ayant la capacité de communiquer avec des officiers de liaison de l’OTAN et leur équipement en systèmes d’armes assez élaborés pour le type de conflit en cours en Libye (missiles antichars canons sans recul, etc.) les rebelles n’auraient presque aucune chance de l’emporter sur le terrain et ce, malgré un soutien aérien tactique assuré par l’aviation de l’OTAN.
Indubitablement, ce scénario infernal qui touche également plus ou moins le Yémen et surtout la Syrie, deux autres pays arabes de l’ancien front du refus et de la résistance, se caractérise par son manque de subtilité, voire une absence totale d’imagination. Signe irrécusable du désarroi dans lequel sont plongés nombre de pays occidentaux, dont les économies sont en crise aigües, ne survivant plus que par l’émission de faux billets fiduciaires, de fraudes massives et de trafic de stupéfiants.
C’est dans ce climat morose, noirci un peu plus par les conséquences du désastre nucléaire ayant affecté trois réacteurs de la centrale nipponne de Fukushima (soumis à une censure qui ne dit pas son nom) que les États-Unis d’Amérique annoncent le 2 mai 2011 par la voix de leur président l’élimination au Pakistan du chef présumé de l’organisation fantôme connue sous le nom d’Al-Qaida, Oussama Benladen, recherché depuis 1998.
En faisant cette annonce non dénuée de calculs électoraux à propos d’une cible expirée, depuis longtemps hors des nouveaux paradigmes des relations internationales et n’ayant aucune valeur symbolique, les Etats-Unis auraient opté pour un risque certain d’alimenter les théories du complot: si, d’une part, ils tentent de justifier auprès d’une opinion interne assez crédule que cet homme a été la cause de la récession, des baisses des indices boursiers et des guerres (et de presque tous les maux du néolibéralisme), les très nombreuses zones d’ombre entourant les détails assez rocambolesques, voire invraisemblables de son élimination, l’absence d’images et par-dessus tout la déclaration selon laquelle sa dépouille aurait été jetée dans l’océan sont de nature à jeter un sérieux doute chez le plus crédule des observateurs.
En fait, cette opération psychologique est plutôt dirigée à remonter le moral des troupes et à sauvegarder l’image d’une Amérique forte, voire invincible sur tous les fronts. D’ailleurs, la secrétaire d’État US, Mme Hillary Rodham Clinton s’est empressée de discourir sur l’invincibilité de son pays tout en exhortant ses ennemis à capituler sans attendre. Curieusement, Al-Qaida, antithèse des dirigeants Arabes, aura servi les intérêts stratégiques US jusqu’au bout. D’’abord contre les soviétiques, puis en justifiant l’invasion de deux pays musulmans, voire une présence militaire dans cinq autres et enfin, remonter le moral des financiers à une période critique marquée par un déficit sans précédant des économies américaine, européenne et japonaise et l’enlisement dans trois guerres inutiles (Afghanistan/Pakistan, Irak, Libye) et la menace d’une guerre globale dont l’épicentre serait le Moyen-Orient et l’épineuse question de la survie d’Israël, dans les cinquante prochaines années. Thème majeur et principal motif sous-jacent des initiateurs des révoltes dans le monde arabe et au-delà.
Cependant, vraie ou fausse (car des experts croient que Ben Laden serait mort depuis longtemps) cette annonce ne va manquer à être utilisée contre ceux que l’Amérique a mis dans son collimateur. Parmi ces derniers, le dirigeant libyen, coupable d’avoir induit l’Occident en erreur concernant ses réserves d’or qu’il gardé chez lui en Libye au grand dam du chef de la réserve fédérale US, Bernanke, grand faussaire devant l’éternel selon un grand nombre de bloggeurs américains.
Contre toute attente, la résistance du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, que nombre d’experts s’attendaient à voir fuir en moins de trois jours, d’où la rumeur de sa prétendue fuite au Venezuela savamment répandue par la Grande Bretagne dès le début de la guerre, a radicalisé les tenants du capital transnational qui veulent désormais son élimination pure et simple, soit un assassinat. Mission confiée aux forces de l’OTAN, organisation dévoyée reconvertie depuis une décennie en bras armé des tenants de la finance transnationale, spécialisée dans les assassinats et les massacres de civils non combattants comme actuellement en Afghanistan ou jadis en Serbie et en Algérie.
La frustration des dirigeants européens et plus particulièrement des britanniques face à la résistance du gouvernement de Tripoli et sa capacité à survivre malgré ses très faibles ressources défensives s’est accentuée ces derniers jours après l’échec d’au moins treize tentatives de décapitation surprise menées par des avions de l’OTAN. Il est clair à travers les multiples déclarations bellicistes du ministre britannique des affaires étrangères (classé à droite au sein de la mouvance conservatrice) que le dirigeant libyen soit directement pris pour cible par les bombardiers de la coalition et éventuellement pas des commandos spéciaux…
Une première tentative visant l’élimination physique du colonel Kadhafi fut menée par des F-16 danois dès les premiers jours de l’offensive. Selon des sources anonymes, cette opération que Copenhague n’a ni confirmé ni démenti, aurait été ordonnée par le secrétaire général de l’OTAN en personne.
Depuis une semaine, des avions britanniques tentent avec l’appui logistique et informationnel de drones US de repérer les emplacements de tous les membres de la famille Kadhafi en vue d’une élimination physique directe. D’après un officiel d’un pays d’Europe du Sud-est parlant sous couvert d’anonymat, des Tornado italiens seraient également mobilisés à cette fin.
Quoi qu’il en soit, il est presque tout à fait certains que les appareils de l’OTAN menant des raids ciblés sur les résidences du dirigeant libyen, ont décollés de bases aériennes italiennes.
Assez étrangement, la faible performance de la coalition en Libye (d’Odyssey Dawn, l’opération est confiée par les Américains à l’OTAN sous le nom de code Unified Protector avant d’adopter un profil bas) est observée avec minutie par deux pays dans le collimateur de Washington. Pour les Nord-coréens qui ne cessent de subir, depuis l’incident de l’île de Yeonpyeong en mer jaune intervenu en novembre 2010, d’intenses provocations de la part des Sud-coréens et de leurs protecteurs américains (dont la diffusion de tracts promettant une « révolte » dans le style de celle ayant affecté des pays arabes à Pyong-yong), la situation en Libye ne fait que conforter leurs analyses et leur point de vue concernant la sauvegarde et le renforcement de leur arsenal nucléaire. Car la Libye tout comme l’Irak avant elle, font partie des pays qui avaient accepté un désarmement partiel pour se prémunir d’une agression ; les faits prouvèrent le contraire et c’est somme toute logique : dans le contexte actuel des relations internationales caractérisé par la guerre multidimensionnelle et tout azimuts, voire sans limites, tout État qui aurait le malheur de se désarmer se condamnerait de facto à une agression.
Des officiels Nord-coréens éprouvent d’énormes difficultés à comprendre comment un pays comme la Libye arrive à résister aux forces américaines et atlantiques tout en ayant à combattre une grave rébellion interne provoquée par les milieux bourgeois de la société libyenne. Des officiels chinois en contact avec la Corée du Nord font d’ailleurs état d’étranges commentaires faits par les dirigeants de ce pays sur ce qui se passe dans le monde arabe en estimant que leurs capacités n’étaient après tout pas en aussi mauvais état qu’ils ne le pensaient face à la gigantesque machine de guerre américaine.
Cependant, la Corée du Nord n’est pas le seul pays lointain qui s’intéresse de très près à la guerre libyenne ; le gouvernement de Myanmar ou l’ancienne Birmanie s’y intéresse tout autant : Dès les premiers soubresauts des révoltes arabes dans les régimes pro-américains de Tunisie et en Égypte, les autorités militaires de Myanmar ont procédé à la nomination d’un civil à la tête de l’exécutif. Cette réaction rappelle celle ayant succédé à l’invasion américaine de l’Irak en 2003 : la chute de Bagdad avait en effet conduit les autorités birmanes à transférer la capitale du littoral vers l’hinterland en plein milieu de la jungle…
Pour le voisinage régional de la Libye, l’élimination du dirigeant libyen ne pourrait avoir qu’un impact politique fort limité et la guerre civile entre les tribus libyenne, loin de s’arrêter, ne fera qu’empirer. Les franges pauvres des populations libyennes soutenant Kadhafi n’auront d’autre choix que de combattre les franges bourgeoises adhérant au néolibéralisme et au sionisme derrière la rébellion armée. Dans tous les cas, la persistance de la guerre et la mise à sac de la Libye par les pays de la coalition créera un immense vacuum étatique et sécuritaire propice à tous les dérapages, de la prolifération d’organisations terroristes transfrontalières à la guerre régionale interétatique, voire une remise en cause de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
Ce qui paraît probable est que si la Tunisie semble le pays qui souffrira le plus -et non seulement sur le plan économique- de la tourmente libyenne au cas où il aura un gouvernement n’adhérant pas au nouvel ordre mondial, ce sont l’Algérie et l’Egypte qui pourraient être menacés. Si certains dignitaires tribaux Algériens et Égyptiens évoquent ouvertement la possibilité d’aller combattre les forces de l’OTAN si jamais celles-ci interviennent au sol en Libye, il demeure incertain que ces deux pays, les plus peuplés du monde dit arabe puissent entrer dans un conflit ouvert avec l’OTAN sur le littoral libyen. Mais ils joueront certainement un rôle similaire à celui qu’ont joué la Syrie et l’Iran en Irak sous l’occupation américaine.
La chute du rempart libyen entrainera une grave perturbation de l’espace sahélien et possiblement l’installation de bases occidentales en parallèle avec des noyaux d’activisme liés au phénomène connu sous le nom d’Al-Qaida. Ces deux menaces vont heurter de front les intérêts stratégiques de l’Algérie tout en assurant une certaine conjonction entre l’espace sahélien ouest-africain avec l’espace sahélien oriental dans lequel la sécurité de l’Egypte est menacée en amont. Ce sera le prélude à la création de la fameuse ceinture de feu séparant hermétiquement l’espace géopolitique arabe du nord du reste de l’Afrique subsaharienne tout en s’assurant le contrôle de la mer rouge et de la mer d’Oman.
D’autre part, le contrôle de la Libye par un régime fantoche (monarchique ou pas) totalement affidés aux USA, la Grande Bretagne et la France, entrainera l’encerclement de l’Egypte à l’est (laquelle sera opposée à Israël au Nord-Est, au Soudan au Sud et à la Libye à l’Ouest) et l’Algérie (volatibilité au Sahel, tensions récurrente avec le Maroc et la menace libyenne)
Plus globalement, la perte de la Libye aura des conséquences pour la Russie qui y perdra un bon client en matière d’armement russe, probablement des ports d’escale en Méditerranée et des ressources pétrolières et gazières au profit de l’OTAN. Néanmoins, plus encore avec les crises libyenne et syrienne, que ce soit au niveau officiel ou à travers ses médias et ses chaînes d’information, la Russie apparaît de plus en plus comme une puissance altermondialiste offrant nettement un autre son de cloche que ceux des puissances américano-atlantiques.
L’autre grand perdant est la Chine, dont la politique africaine pourrait enregistrer son premier sérieux revers. Prélude à son écartement de l’ensemble du continent par les puissances coloniales qui voyaient d’un très mauvais œil l’implantation de la Chine en Afrique, chasse gardée des multinationales occidentales. L’abstention de la Chine lors du vote de la résolution 1970 aurait été motivée par le désir de Pékin de ménager l’Arabie Saoudite et le Qatar, mais il n’en demeure pas moins que ce faisant, ce grand pays émergeant risque fort de perdre tous les acquis qu’il a pu enregistrer jusque là en Afrique au bénéfice des puissances coloniales.
L’acharnement des milieux financiers internationaux et transnationaux à déclencher des guerres s’accroît à mesure que s’aggrave la crise dans laquelle sont plongés la plupart des pays occidentaux, Japon y compris. Va-t-on vers une troisième guerre mondiale afin de réguler et reconfigurer les structures géoéconomiques et stratégiques au profit des tenants du système dominant à l’échelle planétaire ?
En l’espace de quelques années, le paradigme de la puissance s’est considérablement transformé. Jadis, on ciblait un empire dans le cadre d’une identification manichéenne entre le bien et le mal en omettant soigneusement de personnaliser le conflit. Actuellement, on personnifie l’ensemble du conflit dans un seul homme. Cette approche dans laquelle la chasse à l’homme joue un rôle prépondérant rend caduc l’ensemble des progrès réalisés jusqu’ici en matière de droit international et viole de facto l’ensemble des coutumes du droit des gens. C’est la nouvelle face de l’hégémonie néolibérale visant non seulement l’indépendance et la spécificité culturelles des peuples mais désormais leur indépendance économique et politique.
Ce nouvel ordre néolibéral possède ses propres « valeurs » et ne tolère aucune valeur non marchande. D’où son aversion pour l’honneur, la vérité ou le courage (valeurs aristocratiques et patriarcales menaçant les fondements du marché qu’il faut éliminer au profit des nouvelles qualités consuméristes basées sur l’adhésion passionnée et irréfléchie, le mensonge et la lâcheté) ou son hostilité pour tout ce qui peut entraver sa vision du monde, réduite à une recherche effrénée et sans fin de nouveaux marchés. Ultime gage de sa survie.
Par:Wissem Chekkat
La mise en échec du cycle des « révoltes » dans sa variante arabe en Libye où une guerre d’agression de type néocolonial menée par des puissances au lourd passif colonial et belliqueux est en cours pour le contrôle des ressources de ce pays d’Afrique du Nord a conduit les stratèges de l’hégémonie géopolitique par l’ingénierie du chaos par le bas à revoir leur paradigme et à revenir à une approche plus conventionnelle de l’hégémonie.
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Ce réalignement des objectifs s’avéra d’autant plus nécessaire pour les pays de la coalition que la guerre de l’information, assurée dans le monde Arabe par des chaînes satellitaires du Golfe arabo-persique, montre clairement ses limites en se décrédibilisant auprès des opinions arabes. Que ce soit face à l’enlisement du conflit libyen, à la résistance du gouvernement syrien ou l’ambivalence du président Yéménite, il semble bien que les méthodes utilisés jusqu’ici, on ne peut plus « révolutionnaires » puisque alliant les nouvelles technologies de l’internet à la guerre de subversion, n’aient atteint un seuil critique au-delà duquel aucune avancée n’est possible.
En Libye, les mentors de l’agression militaire contre ce pays n’ont trouvé, après bien des péripéties (changement de stratégie et adoption de trois opérations militaires en moins d’un mois) qu’une ultime solution : l’élimination physique du dirigeant libyen et si possible de toute sa descendance. D’une part, la disparition du dirigeant libyen représente aux yeux des dirigeants de la coalition la fin du blocage, voire l’enlisement du conflit et d’autre part la destruction des infrastructures de base de la Libye est un gage de futurs contrats de reconstruction au bénéfice exclusif des multinationales américaines et européennes.
Par ailleurs, il semblerait également que malgré l’accélération de la mise sur pied d’unités militaires rebelles ayant la capacité de communiquer avec des officiers de liaison de l’OTAN et leur équipement en systèmes d’armes assez élaborés pour le type de conflit en cours en Libye (missiles antichars canons sans recul, etc.) les rebelles n’auraient presque aucune chance de l’emporter sur le terrain et ce, malgré un soutien aérien tactique assuré par l’aviation de l’OTAN.
Indubitablement, ce scénario infernal qui touche également plus ou moins le Yémen et surtout la Syrie, deux autres pays arabes de l’ancien front du refus et de la résistance, se caractérise par son manque de subtilité, voire une absence totale d’imagination. Signe irrécusable du désarroi dans lequel sont plongés nombre de pays occidentaux, dont les économies sont en crise aigües, ne survivant plus que par l’émission de faux billets fiduciaires, de fraudes massives et de trafic de stupéfiants.
C’est dans ce climat morose, noirci un peu plus par les conséquences du désastre nucléaire ayant affecté trois réacteurs de la centrale nipponne de Fukushima (soumis à une censure qui ne dit pas son nom) que les États-Unis d’Amérique annoncent le 2 mai 2011 par la voix de leur président l’élimination au Pakistan du chef présumé de l’organisation fantôme connue sous le nom d’Al-Qaida, Oussama Benladen, recherché depuis 1998.
En faisant cette annonce non dénuée de calculs électoraux à propos d’une cible expirée, depuis longtemps hors des nouveaux paradigmes des relations internationales et n’ayant aucune valeur symbolique, les Etats-Unis auraient opté pour un risque certain d’alimenter les théories du complot: si, d’une part, ils tentent de justifier auprès d’une opinion interne assez crédule que cet homme a été la cause de la récession, des baisses des indices boursiers et des guerres (et de presque tous les maux du néolibéralisme), les très nombreuses zones d’ombre entourant les détails assez rocambolesques, voire invraisemblables de son élimination, l’absence d’images et par-dessus tout la déclaration selon laquelle sa dépouille aurait été jetée dans l’océan sont de nature à jeter un sérieux doute chez le plus crédule des observateurs.
En fait, cette opération psychologique est plutôt dirigée à remonter le moral des troupes et à sauvegarder l’image d’une Amérique forte, voire invincible sur tous les fronts. D’ailleurs, la secrétaire d’État US, Mme Hillary Rodham Clinton s’est empressée de discourir sur l’invincibilité de son pays tout en exhortant ses ennemis à capituler sans attendre. Curieusement, Al-Qaida, antithèse des dirigeants Arabes, aura servi les intérêts stratégiques US jusqu’au bout. D’’abord contre les soviétiques, puis en justifiant l’invasion de deux pays musulmans, voire une présence militaire dans cinq autres et enfin, remonter le moral des financiers à une période critique marquée par un déficit sans précédant des économies américaine, européenne et japonaise et l’enlisement dans trois guerres inutiles (Afghanistan/Pakistan, Irak, Libye) et la menace d’une guerre globale dont l’épicentre serait le Moyen-Orient et l’épineuse question de la survie d’Israël, dans les cinquante prochaines années. Thème majeur et principal motif sous-jacent des initiateurs des révoltes dans le monde arabe et au-delà.
Cependant, vraie ou fausse (car des experts croient que Ben Laden serait mort depuis longtemps) cette annonce ne va manquer à être utilisée contre ceux que l’Amérique a mis dans son collimateur. Parmi ces derniers, le dirigeant libyen, coupable d’avoir induit l’Occident en erreur concernant ses réserves d’or qu’il gardé chez lui en Libye au grand dam du chef de la réserve fédérale US, Bernanke, grand faussaire devant l’éternel selon un grand nombre de bloggeurs américains.
Contre toute attente, la résistance du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, que nombre d’experts s’attendaient à voir fuir en moins de trois jours, d’où la rumeur de sa prétendue fuite au Venezuela savamment répandue par la Grande Bretagne dès le début de la guerre, a radicalisé les tenants du capital transnational qui veulent désormais son élimination pure et simple, soit un assassinat. Mission confiée aux forces de l’OTAN, organisation dévoyée reconvertie depuis une décennie en bras armé des tenants de la finance transnationale, spécialisée dans les assassinats et les massacres de civils non combattants comme actuellement en Afghanistan ou jadis en Serbie et en Algérie.
La frustration des dirigeants européens et plus particulièrement des britanniques face à la résistance du gouvernement de Tripoli et sa capacité à survivre malgré ses très faibles ressources défensives s’est accentuée ces derniers jours après l’échec d’au moins treize tentatives de décapitation surprise menées par des avions de l’OTAN. Il est clair à travers les multiples déclarations bellicistes du ministre britannique des affaires étrangères (classé à droite au sein de la mouvance conservatrice) que le dirigeant libyen soit directement pris pour cible par les bombardiers de la coalition et éventuellement pas des commandos spéciaux…
Une première tentative visant l’élimination physique du colonel Kadhafi fut menée par des F-16 danois dès les premiers jours de l’offensive. Selon des sources anonymes, cette opération que Copenhague n’a ni confirmé ni démenti, aurait été ordonnée par le secrétaire général de l’OTAN en personne.
Depuis une semaine, des avions britanniques tentent avec l’appui logistique et informationnel de drones US de repérer les emplacements de tous les membres de la famille Kadhafi en vue d’une élimination physique directe. D’après un officiel d’un pays d’Europe du Sud-est parlant sous couvert d’anonymat, des Tornado italiens seraient également mobilisés à cette fin.
Quoi qu’il en soit, il est presque tout à fait certains que les appareils de l’OTAN menant des raids ciblés sur les résidences du dirigeant libyen, ont décollés de bases aériennes italiennes.
Assez étrangement, la faible performance de la coalition en Libye (d’Odyssey Dawn, l’opération est confiée par les Américains à l’OTAN sous le nom de code Unified Protector avant d’adopter un profil bas) est observée avec minutie par deux pays dans le collimateur de Washington. Pour les Nord-coréens qui ne cessent de subir, depuis l’incident de l’île de Yeonpyeong en mer jaune intervenu en novembre 2010, d’intenses provocations de la part des Sud-coréens et de leurs protecteurs américains (dont la diffusion de tracts promettant une « révolte » dans le style de celle ayant affecté des pays arabes à Pyong-yong), la situation en Libye ne fait que conforter leurs analyses et leur point de vue concernant la sauvegarde et le renforcement de leur arsenal nucléaire. Car la Libye tout comme l’Irak avant elle, font partie des pays qui avaient accepté un désarmement partiel pour se prémunir d’une agression ; les faits prouvèrent le contraire et c’est somme toute logique : dans le contexte actuel des relations internationales caractérisé par la guerre multidimensionnelle et tout azimuts, voire sans limites, tout État qui aurait le malheur de se désarmer se condamnerait de facto à une agression.
Des officiels Nord-coréens éprouvent d’énormes difficultés à comprendre comment un pays comme la Libye arrive à résister aux forces américaines et atlantiques tout en ayant à combattre une grave rébellion interne provoquée par les milieux bourgeois de la société libyenne. Des officiels chinois en contact avec la Corée du Nord font d’ailleurs état d’étranges commentaires faits par les dirigeants de ce pays sur ce qui se passe dans le monde arabe en estimant que leurs capacités n’étaient après tout pas en aussi mauvais état qu’ils ne le pensaient face à la gigantesque machine de guerre américaine.
Cependant, la Corée du Nord n’est pas le seul pays lointain qui s’intéresse de très près à la guerre libyenne ; le gouvernement de Myanmar ou l’ancienne Birmanie s’y intéresse tout autant : Dès les premiers soubresauts des révoltes arabes dans les régimes pro-américains de Tunisie et en Égypte, les autorités militaires de Myanmar ont procédé à la nomination d’un civil à la tête de l’exécutif. Cette réaction rappelle celle ayant succédé à l’invasion américaine de l’Irak en 2003 : la chute de Bagdad avait en effet conduit les autorités birmanes à transférer la capitale du littoral vers l’hinterland en plein milieu de la jungle…
Pour le voisinage régional de la Libye, l’élimination du dirigeant libyen ne pourrait avoir qu’un impact politique fort limité et la guerre civile entre les tribus libyenne, loin de s’arrêter, ne fera qu’empirer. Les franges pauvres des populations libyennes soutenant Kadhafi n’auront d’autre choix que de combattre les franges bourgeoises adhérant au néolibéralisme et au sionisme derrière la rébellion armée. Dans tous les cas, la persistance de la guerre et la mise à sac de la Libye par les pays de la coalition créera un immense vacuum étatique et sécuritaire propice à tous les dérapages, de la prolifération d’organisations terroristes transfrontalières à la guerre régionale interétatique, voire une remise en cause de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
Ce qui paraît probable est que si la Tunisie semble le pays qui souffrira le plus -et non seulement sur le plan économique- de la tourmente libyenne au cas où il aura un gouvernement n’adhérant pas au nouvel ordre mondial, ce sont l’Algérie et l’Egypte qui pourraient être menacés. Si certains dignitaires tribaux Algériens et Égyptiens évoquent ouvertement la possibilité d’aller combattre les forces de l’OTAN si jamais celles-ci interviennent au sol en Libye, il demeure incertain que ces deux pays, les plus peuplés du monde dit arabe puissent entrer dans un conflit ouvert avec l’OTAN sur le littoral libyen. Mais ils joueront certainement un rôle similaire à celui qu’ont joué la Syrie et l’Iran en Irak sous l’occupation américaine.
La chute du rempart libyen entrainera une grave perturbation de l’espace sahélien et possiblement l’installation de bases occidentales en parallèle avec des noyaux d’activisme liés au phénomène connu sous le nom d’Al-Qaida. Ces deux menaces vont heurter de front les intérêts stratégiques de l’Algérie tout en assurant une certaine conjonction entre l’espace sahélien ouest-africain avec l’espace sahélien oriental dans lequel la sécurité de l’Egypte est menacée en amont. Ce sera le prélude à la création de la fameuse ceinture de feu séparant hermétiquement l’espace géopolitique arabe du nord du reste de l’Afrique subsaharienne tout en s’assurant le contrôle de la mer rouge et de la mer d’Oman.
D’autre part, le contrôle de la Libye par un régime fantoche (monarchique ou pas) totalement affidés aux USA, la Grande Bretagne et la France, entrainera l’encerclement de l’Egypte à l’est (laquelle sera opposée à Israël au Nord-Est, au Soudan au Sud et à la Libye à l’Ouest) et l’Algérie (volatibilité au Sahel, tensions récurrente avec le Maroc et la menace libyenne)
Plus globalement, la perte de la Libye aura des conséquences pour la Russie qui y perdra un bon client en matière d’armement russe, probablement des ports d’escale en Méditerranée et des ressources pétrolières et gazières au profit de l’OTAN. Néanmoins, plus encore avec les crises libyenne et syrienne, que ce soit au niveau officiel ou à travers ses médias et ses chaînes d’information, la Russie apparaît de plus en plus comme une puissance altermondialiste offrant nettement un autre son de cloche que ceux des puissances américano-atlantiques.
L’autre grand perdant est la Chine, dont la politique africaine pourrait enregistrer son premier sérieux revers. Prélude à son écartement de l’ensemble du continent par les puissances coloniales qui voyaient d’un très mauvais œil l’implantation de la Chine en Afrique, chasse gardée des multinationales occidentales. L’abstention de la Chine lors du vote de la résolution 1970 aurait été motivée par le désir de Pékin de ménager l’Arabie Saoudite et le Qatar, mais il n’en demeure pas moins que ce faisant, ce grand pays émergeant risque fort de perdre tous les acquis qu’il a pu enregistrer jusque là en Afrique au bénéfice des puissances coloniales.
L’acharnement des milieux financiers internationaux et transnationaux à déclencher des guerres s’accroît à mesure que s’aggrave la crise dans laquelle sont plongés la plupart des pays occidentaux, Japon y compris. Va-t-on vers une troisième guerre mondiale afin de réguler et reconfigurer les structures géoéconomiques et stratégiques au profit des tenants du système dominant à l’échelle planétaire ?
En l’espace de quelques années, le paradigme de la puissance s’est considérablement transformé. Jadis, on ciblait un empire dans le cadre d’une identification manichéenne entre le bien et le mal en omettant soigneusement de personnaliser le conflit. Actuellement, on personnifie l’ensemble du conflit dans un seul homme. Cette approche dans laquelle la chasse à l’homme joue un rôle prépondérant rend caduc l’ensemble des progrès réalisés jusqu’ici en matière de droit international et viole de facto l’ensemble des coutumes du droit des gens. C’est la nouvelle face de l’hégémonie néolibérale visant non seulement l’indépendance et la spécificité culturelles des peuples mais désormais leur indépendance économique et politique.
Ce nouvel ordre néolibéral possède ses propres « valeurs » et ne tolère aucune valeur non marchande. D’où son aversion pour l’honneur, la vérité ou le courage (valeurs aristocratiques et patriarcales menaçant les fondements du marché qu’il faut éliminer au profit des nouvelles qualités consuméristes basées sur l’adhésion passionnée et irréfléchie, le mensonge et la lâcheté) ou son hostilité pour tout ce qui peut entraver sa vision du monde, réduite à une recherche effrénée et sans fin de nouveaux marchés. Ultime gage de sa survie.
Par:Wissem Chekkat
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Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
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Re: L'impérialisme occidental
Libye: le Congrès donne encore du fil à retordre à Obama
La guerre en Libye devient de plus en plus impopulaire. Selon un récent sondage CBS, 6 Américains sur 10 pensent que les États-Unis ne devraient pas participer au conflit.
Emmanuel PARISSE
Agence France-Presse
Washington
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Re: L'impérialisme occidental
«Nous sommes en train de perdre en Libye»
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Les occidentaux pourraient très bien perdre la guerre en Libye et se retrouver à la fois avec Mouammar Kadhafi fermement accroché à son pouvoir sur l'ouest du pays et la rebellion passant sous le contrôle des éléments islamistes. Un scénario catastrophe qui semble aujourd'hui très vraisemblable à l'ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU, John Bolton, qui l'expose longuement dans une tribune publiée par le site The Daily Beast.
Une tonalité que l'on retrouve également dans le Los Angeles Times qui souligne pour sa part que les poursuites engagées contre Kadhafi pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale ne vont faire que «renforcer sa détermination à se battre et sa résistance à quitter le pouvoir et chercher un sanctuaire à l'étranger».
John Bolton attribue avant tout à «l'incompétence présidentielle» (celle d'Obama) ce qu'il considère comme «l'impasse libyenne». Il reprend d'abord les critiques déjà souvent entendues contre l'intervention américaine en Libye. Les raisons avancées –protéger les civils– même si elles sont généreuses n'ont rien à voir avec les intérêts stratégiques américains et ce n'est pas avec des sentiments qu'on mène la politique étrangère d'une puissance.
Il ajoute que Barack Obama a lui-même donné des arguments à ceux qui contestent l'intervention en Libye en déclarant lors de son discours sur le retrait d'Afghanistan: «Il est temps de se concentrer sur la construction d'une nation, ici à la maison.»
John Bolton ajoute que l'erreur initiale d'Obama a été de ne pas chercher à obtenir l'autorisation du Congrès pour utiliser la force et mener une vraie guerre et chercher au contraire à obtenir l'aval de la Ligue arabe et du Conseil de sécurité de l'ONU qui au final ne lui sont d'aucune utilité ou presque.
Il lui reproche enfin d'avoir fixé des contraintes opérationnelles trop grandes et de ce fait l'opération militaire initiale n'a pas eu le poids et la durée suffisants pour rapidement détruire les capacités de Mouammar Kadhafi. Ce qui aurait dû être une intervention brutale et puissante est devenue, notamment pour des questions de multilatéralisme, une opération longue, de plus de cent jours aujourd'hui, lente et inefficace.
Mouammar Kadhafi en a tiré les conclusions qui s'imposent: «Notre résolution est faible, notre engagement incertain et notre volonté d'établir un gouvernement pro-occidental minime», assène Bolton. Ce qui veut dire que Kadhafi reste déterminé à se battre et que l'Otan pour sortir de cette impasse va être de plus en plus enclin à accepter une négociation qui laissera au dictateur libyen le contrôle d'une partie du pays.
REUTERS/Finbarr O'Reilly
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Les occidentaux pourraient très bien perdre la guerre en Libye et se retrouver à la fois avec Mouammar Kadhafi fermement accroché à son pouvoir sur l'ouest du pays et la rebellion passant sous le contrôle des éléments islamistes. Un scénario catastrophe qui semble aujourd'hui très vraisemblable à l'ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU, John Bolton, qui l'expose longuement dans une tribune publiée par le site The Daily Beast.
Une tonalité que l'on retrouve également dans le Los Angeles Times qui souligne pour sa part que les poursuites engagées contre Kadhafi pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale ne vont faire que «renforcer sa détermination à se battre et sa résistance à quitter le pouvoir et chercher un sanctuaire à l'étranger».
John Bolton attribue avant tout à «l'incompétence présidentielle» (celle d'Obama) ce qu'il considère comme «l'impasse libyenne». Il reprend d'abord les critiques déjà souvent entendues contre l'intervention américaine en Libye. Les raisons avancées –protéger les civils– même si elles sont généreuses n'ont rien à voir avec les intérêts stratégiques américains et ce n'est pas avec des sentiments qu'on mène la politique étrangère d'une puissance.
Il ajoute que Barack Obama a lui-même donné des arguments à ceux qui contestent l'intervention en Libye en déclarant lors de son discours sur le retrait d'Afghanistan: «Il est temps de se concentrer sur la construction d'une nation, ici à la maison.»
John Bolton ajoute que l'erreur initiale d'Obama a été de ne pas chercher à obtenir l'autorisation du Congrès pour utiliser la force et mener une vraie guerre et chercher au contraire à obtenir l'aval de la Ligue arabe et du Conseil de sécurité de l'ONU qui au final ne lui sont d'aucune utilité ou presque.
Il lui reproche enfin d'avoir fixé des contraintes opérationnelles trop grandes et de ce fait l'opération militaire initiale n'a pas eu le poids et la durée suffisants pour rapidement détruire les capacités de Mouammar Kadhafi. Ce qui aurait dû être une intervention brutale et puissante est devenue, notamment pour des questions de multilatéralisme, une opération longue, de plus de cent jours aujourd'hui, lente et inefficace.
Mouammar Kadhafi en a tiré les conclusions qui s'imposent: «Notre résolution est faible, notre engagement incertain et notre volonté d'établir un gouvernement pro-occidental minime», assène Bolton. Ce qui veut dire que Kadhafi reste déterminé à se battre et que l'Otan pour sortir de cette impasse va être de plus en plus enclin à accepter une négociation qui laissera au dictateur libyen le contrôle d'une partie du pays.
- Spoiler:
- Photo: Rebelles libyens, à Ajdabiyah, le 21 mars 2011.
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Re: L'impérialisme occidental
Propagande impérialiste des va t’en guerre: le complot fabriqué contre l’ambassadeur saoudien à Washington pour impliquer l’Iran…
http://resistance71.wordpress.com/
Les Etats-Unis donnent le feu vert à Israël pour attaquer l’Iran
Le complot terroriste fabriqué donne le prétexte pour une intervention suite à la visite de Panetta le 3 Octobre à Tel Aviv.
Par Paul Joseph Watson
Le 13 Octobre 2011
Url de l’article original:
http://www.infowars.com/sources-us-gives-israel-green-light-for-iran-strike/print/
http://resistance71.wordpress.com/
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Re: L'impérialisme occidental
Agitation diplomatico-militaire autour de l'Iran
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- Spoiler:
Israël a procédé, le 3 novembre, à un exercice de simulation d'attaque à la roquette sur une infrastructure civile, en plein débat sur une possible attaque contre l'Iran.
Le débat s'intensifie, en Israël et aux Etats-Unis, sur une possible attaque militaire contre l'Iran. Téhéran répond par des menaces... à quelques jours d'un nouveau rapport de l'AIEA sur le nucléaire iranien.
Décryptage.
Après la montée des discours belliqueux à Washington en octobre, c'est au tour d'Israël de débattre d'une éventuelle frappe contre les installations nucléaires de l'Iran. Les autorités iraniennes répondent par des menaces. Faut-il craindre une escalade militaire au Proche Orient? Décryptage.
En Israël...
En Israël, des fuites organisées dans les médias alimentent ces derniers jours un débat sur d'éventuelles frappes contre l'Iran que Tel Aviv, Washington et d'autres capitales occidentales soupçonnent de chercher à se doter d'armes nucléaires. Ce débat met à jour les dissensions au sein de l'administration israélienne au sujet d'une attaque contre les installations nucléaires iraniennes.
Le sujet oppose le chef du gouvernement, Benyamin Netanyahu, associé au ministre de la Défense, Ehud Barak, et au chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman, qui prônent "l'option militaire", au reste du cabinet, mais surtout aux responsables des agences de sécurité, qui privilégient les sanctions économiques pour faire pression sur Téhéran: le chef d'état-major, le général Benny Gantz, le patron du Mossad, Tamir Pardo, le chef du renseignement militaire, le général Aviv Kochavi, et le chef du Shin Beth (Sécurité intérieure), Yoram Cohen sont hostiles à une telle opération anti-iranienne, d'après les médias.
La suite de l'article:
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/agitation-diplomatico-militaire-autour-de-l-iran_1047743.html
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