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Forces spéciales Britanniques

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Personne à contacter Forces spéciales Britanniques

Message par Sphinx Lun 26 Jan - 18:37

Les Commandos britanniques (British Commandos) furent les premières unités militaires de raid, non rattachées à un régiment, créées par l'armée britannique pendant la Seconde Guerre mondiale dès en juin 1940 qui, employées de manière non conventionnelle et en dehors des tactiques militaires habituelles pour l'époque, avaient pour but d'attaquer, désorganiser et mener des opérations de reconnaissance sur les forces allemandes sur le continent européen.
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Personne à contacter Re: Forces spéciales Britanniques

Message par Daûphin_zz_47 Dim 20 Fév - 15:04

Special Air Service

Forces spéciales Britanniques Untitl47

Le SAS (abréviation de Special Air Service) est une unité de forces spéciales des forces armées britanniques, créée en 1941 par le lieutenant David Stirling avec des volontaires britanniques. Cette unité s'est fait connaître pendant la Seconde Guerre mondiale pour des raids menés derrière les lignes allemandes en Afrique du Nord.

Dissoute après la guerre, l'unité a été recréée au Royaume-Uni dans les années 1950. En 2010, elle existe toujours et est considérée par les spécialistes comme l'une des références mondiales en matière de forces spéciales et d'unité de contre-terrorisme.

Sa devise est : « Who Dares Wins » (« Qui ose gagne »).

Le front africain

En 1941, pendant la guerre des Britanniques contre l'Afrika Korps commandé par Erwin Rommel en Afrique du Nord, un jeune lieutenant écossais propose de former une nouvelle unité destinée à frapper l'ennemi sur ses bases arrières (aérodromes et ravitaillement, entre autres). Constituée de petites unités de commandos, elle ferait preuve d'agilité et de précision. Au départ, ce projet ne fait guère l'unanimité au sein de l'état-major. Le peu d'hommes demandés, la détermination de David Stirling et de son adjoint Paddy Mayne et l'appui du futur maréchal Archibald Wavell (1883-1950, PC, GCB, GCSI, GCIE, CMG, MC) viennent à bout des dernières réticences.

La Special Air Service Brigade s'installe donc sur la base de Kabrit, sur les bords du canal de Suez et est constituée d'une soixantaine d'hommes qui forment le L Detachment.

Après des raids menés en collaboration avec le Long Range Desert Group commandé par le futur général David Lloyd Owen CB, OBE, DSO, MC (1917-2001), où les hommes du SAS font sauter des avions sur les aérodromes italiens et allemands (24 avions à Tamet le 14 décembre 1941, 37 avions le 20…), le haut commandement britannique applique à plus grande échelle l'idée de Stirling, et commence à réfléchir sérieusement à l'utilisation de ce nouvel atout. Chaque raid effectué permet de mettre hors d'état de nuire plus de 20 appareils et d'endommager les aérodromes plus efficacement que les bombardiers, avec un moindre coût en hommes (en comptant tout de même les pertes évidentes dues à l'ennemi et au désert).

Les Français libres

Très tôt après avoir commencé ses opérations, Stirling se rendit compte que les hommes dont il aurait besoin devraient être formés aux actions commandos. Mais il disposait de peu de temps et prit des hommes qui avaient déjà une formation avancée. En Égypte, il y avait des parachutistes français, trop peu nombreux pour remplir des missions, mais qui ne demandaient qu'à participer à l'effort commun et qui avaient déjà participé à des opérations de destruction en France, comme celle de la centrale de Pessac (mai 1941). Stirling demanda donc à ses supérieurs que ces Français lui soient rattachés.

Cette unité de Français libres ne dépendant pas du commandement britannique, Stirling prit sur lui de demander directement au général de Gaulle la « permission » de lui emprunter ces quelques hommes.

Au début, de Gaulle refusa qu'une seule partie de ses troupes soit placée sous commandement direct d'un officier britannique dans une unité britannique. Selon les témoins, Stirling, furieux, aurait dit en anglais : « Il est aussi têtu qu'un officier anglais ! »

De Gaulle, comprenant alors que celui-ci était écossais, aurait fait volte-face et lui aurait souhaité bonne chance pour la suite des opérations. (Pourtant la politique de De Gaulle n'était pas anglophobe mais consistait à vouloir démontrer que la France continuait le combat par elle-même, sans être une légion aux ordres des Alliés)

En janvier 1942, la 1re compagnie de chasseurs parachutistes du capitaine Georges Bergé est envoyée à Kabrit. À la recherche de parachutistes pour renforcer sa brigade, Stirling intègre les Français libres, qui forment le French Squadron du SAS ; les premiers sticks français ou franco-britanniques sont engagés dès fin mai 1942. Un raid est mené contre l'aérodrome de Candie-Héraklion en Crête le 13 juin 1942 par un commando de 6 hommes, conduit en Crête en sous-marin, légèrement équipés (colt 45, poignard, compas et vingt bombes Lewis chacun). Ils détruisent 22 avions de la base aérienne allemande. Le lendemain, le chasseur parachutiste Pierre Leostic (17 ans) est abattu par les Allemands, le lieutenant Costas Pétrakis et le capitaine Lord Jellicoe réchappent de l'opération, le commandant Bergé, le caporal Jacques Mouhot et le chasseur parachutiste Jack Sibard sont arrêtés.

Devant les attaques du SAS, des gardes sont placés sur les aérodromes pour protéger les avions, empêchant les hommes du SAS de poser leurs bombes. Aussi Stirling équipe-t-il la brigade de jeeps munies de 3 à 5 mitrailleuses chacune, avec lesquelles il lance des attaques surprises qui leur permettent d'avoir momentanément une puissance de feu supérieure à l'ennemi et de détruire les avions, avant de s'enfuir dans le désert. À Sidi Hanneisch (juillet 1942), 18 jeeps détruisent une trentaine de Heinkel 111.

Malgré l'échec du raid contre le port de Benghasi (les forces impliquées étaient trop nombreuses selon les critères SAS) et la capture de son chef lors d'une mission en Tunisie, le SAS gagne le droit de continuer le combat sur le front européen après le débarquement des Britanniques et des Américains en Afrique du Nord. De plus, même si Bergé fut capturé peu de temps après Stirling, et que les SAS d'Afrique du Nord furent décimés, l'idée d'un corps cosmopolite était acquise.

Lors de la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945, il n'y avait plus que 22 membres français des SAS survivants sur les 215 SAS français engagés avant le 8 novembre 1942 qui dépendaient des FAFL soit 90% de pertes.

Le front européen

La SAS Brigade, malgré la capture du lieutenant-colonel Stirling, forme un corps intégré dans les plans de l'état-major. L'unité, placée sous les ordres du général de brigade Roddy Mc Leod, compte désormais quatre régiments et une compagnie.

Les SAS ont fait la preuve de leur efficacité et ils sont connus de l'état-major allemand. Hitler avait lui-même émis un ordre, fin 1942, afin que tous les commandos qui tombaient entre les mains de ses soldats soient considérés comme des espions et fusillés séance tenante :

« Les troupes SAS prisonnières seront remises immédiatement à l'unité de la Gestapo la plus proche. Ces hommes sont très dangereux.
La présence de troupes SAS dans n'importe quel secteur doit être immédiatement signalée. Elles seront exterminées sans pitié. Adolf Hitler »
La brigade SAS[modifier]La brigade est alors formée de deux régiments britanniques :

le 1er régiment de SAS aux ordres de Paddy Mayne
le 2e régiment de SAS aux ordres du (futur) colonel Brian Franks.
Elle comprend également des régiments étrangers

le 3e régiment de SAS (3e RCP) (Français) sous le commandement du capitaine Pierre Château-Jobert alias « Conan »
le 4e régiment de SAS (2e RCP) (Français) sous le commandement du commandant Pierre-Louis Bourgoin
le 5e régiment de SAS (Belge) sous le commandement du capitaine Eddy Blondeel.
Chaque régiment comprend 40 sticks (groupes de 10 hommes).

La brigade SAS est employée sur le front européen dès le débarquement pour des missions d'ordre stratégique. Ainsi, parmi les premières troupes alliées de l'opération Overlord, 36 Français libres du 4e SAS sont parachutés le 6 juin vers 00h30 en Bretagne afin de harceler les moyens de communication et empêcher des renforts allemands d'atteindre la tête de pont en Normandie.

De même, toujours dans la nuit du 5 juin, des sticks du 1st SAS sont largués dans le Morvan dans le cadre de la mission Houndsworth et dans la Vienne (mission Bulbasket). Dans les semaines qui suivent, les autres régiments sont déployés en France derrière les lignes ennemies afin de harceler les Allemands en retraite après les débarquements en Normandie et en Provence.

La Bretagne

Théâtre le plus important de l'engagement des SAS en France, la Bretagne comptait à la veille du débarquement de nombreuses troupes allemandes qui pouvaient renverser le cours de la bataille de Normandie. Les Alliés, soucieux de fixer ces troupes, envoyèrent donc les SAS qui, aidés de la Résistance bretonne, devaient harceler l'ennemi et l'obliger à rester sur place. Dans la nuit du 5 juin, 4 sticks précurseurs (35 hommes du 4th SAS) reprennent contact avec le sol français, devenant ainsi les premiers soldats alliés de l'armée regroupée pour Overlord à poser le pied en France. Ainsi, dans le cadre de la mission Dingson, les sticks des lieutenants Marienne et Déplante sont parachutés près de Plumelec et Lilléran dans le Morbihan. Ils perdent ce soir-là leur premier homme, le caporal Émile Bouetard, un Breton, l'un des premiers morts d'Overlord. Plus au Nord, dans le cadre de la mission Samwest, les lieutenants Botella et Deschamps et leurs hommes tombent en bordure de la forêt de Duault où ils installent une base.

Rapidement le contact est pris avec la Résistance bretonne. Les maquisards sont nombreux, certes, mais mal encadrés, mal formés et quasiment sans matériel. Les SAS prennent donc en main l'instruction ainsi que l'approvisionnement en armes, tout en menant des actions de sabotage visant les moyens de communications, de ravitaillement et de déplacement des Allemands. Dans les forêts bretonnes, très bien adaptées aux besoins des maquisards, les Allemands se sentent en danger et ne se déplacent plus qu'en fortes colonnes, peu discrètes mais plus sûres. Cela permet alors de mieux surveiller ces déplacements et de demander l'intervention de l'aviation alliée.

Le commandement allemand décide de réagir, car il craint l'ouverture d'un second front en Bretagne après celui de la Normandie. La Gestapo, la Milice française et des éléments russes « blancs » de la Wehrmacht sont déployés et montrent qu'ils sont capables de tout pour retrouver les parachutistes et les résistants soutenus par la population civile.

Les deux bases de commandement des groupes SAS, la forêt de Duault (Côtes-du-Nord) et le village de Saint-Marcel (Morbihan) sont attaquées à quelques jours d'intervalle, les 12 et 18 juin 1944. Mais les Allemands, malgré des pertes sévères, ne parviennent pas à encercler ces bases, et obtiennent uniquement la dispersion des combattants.

Les SAS (qui sont alors près de 450) sont répartis au sein des différents bataillons FFI où ils servent d'instructeurs. Par radio, d'importantes quantité d'armes et de matériel sont demandées et permettent d'armer plusieurs milliers d'hommes. Début août, lorsque les Américains entrent en Bretagne, l'ordre d'insurrection générale est donnée ce qui facilite la progression des unités blindées et la libération de la région.

Le 4th SAS paya cher cette efficacité : 77 tués, 197 blessés sur 450 engagés (sans parler des pertes de la Résistance).

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Message par Daûphin_zz_47 Dim 20 Fév - 15:11

Suite des opérations

Fin juillet et dans le courant du mois d'août, le 3rd SAS intervient en Vendée, dans le Finistère, le Limousin, les monts du Lyonnais et en Saône-et-Loire. Les opérations se poursuivent ensuite pour le 4th SAS sur la Loire (opération Spencer), et certains SAS prennent part à la libération de Paris.

Après Paris, les régiments sont réorganisés. Le commandant Jacques Pâris de Bollardière prend le commandement du 3rd SAS, et le commandant Puech-Samson, adjoint de Bourgoin, celui du 4th SAS. Au cours de l'hiver 1944, les SAS sont envoyés d'urgence dans les Ardennes belges (opération Franklin). Le 3rd SAS et le 4th SAS opèrent ensuite début avril 1945 aux Pays-Bas lors de l'opération Amherst.

À la fin de la guerre, la brigade SAS fut démantelée. Elle renaquit de ses cendres, à la fin des années 1950, afin de contrer la guérilla communiste malaise, tout en empêchant que la décolonisation de ce pays ne provoque l'établissement d'un gouvernement communiste. Il s'agit d'un exploit que les Américains, avec plus d'hommes et de matériel, n'arrivèrent pas à faire au Viêt Nam.

Liste des opérations du SAS

On dénombre plus de 80 opérations effectuées par le Special Air Service durant la Seconde Guerre mondiale qui sont listées dans Liste des opérations du SAS.

Opérations de la Seconde Guerre mondiale:

Spoiler:

Opérations de l'après-guerre

Ce qui suit est une liste des opérations du Special Air Service après la seconde guerre mondiale.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_op%C3%A9rations_du_SAS

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Message par Daûphin_zz_47 Dim 20 Fév - 16:42

Opérations de l'après-guerre

On dénombre plus de 30 opérations, connues, effectuées par le Special Air Service, ou dans lesquelles elle a participé d'une manière ou d'une autre (en tant que conseillers par exemple), après la Seconde Guerre mondiale qui sont listées dans Liste des opérations du SAS.

Guerres contre les guérillas communistes

Les unités SAS sont dissoutes à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En juin 1947, les derniers restes de la brigade SAS sont regroupés dans le régiment de réserve Artists Rifles recréé pour l'occasion, et rapidement renommé 21st Battalion, The Special Air Service Regiment (Artists Rifles).

Le conflit face à l'Insurrection communiste malaise conduit le général Mike Calvert, ancien commandant de la SAS brigade, à créer les Malayan Scouts (SAS) en 1950.

En 1952, les Malayan Scouts (SAS) sont réorganisés pour former le 22 Special Air Service (22 SAS) de service actif. En 1959, un second régiment de réserve, le 23 Special Air Service Regiment (23 SAS), est créé à partir de la Reserve Reconnaissance Unit (RRU), unité précédemment appelée Intelligence School No.9 et descendante du MI9.

Après la Malaisie, les SAS opéreront contre d'autres guérillas anticoloniales ou communistes : au sultanat d'Oman et Mascate en 1958-1959, à Bornéo lors de la Konfrontasi de 1963 à 1966, de 1970 à 1976 à nouveau à Oman lors de la guerre du Dhofar (bataille de Mirbat en 1972), ainsi qu'au Kenya et au Yémen…

L'Irlande du Nord

Les SAS ont été engagés dans le conflit nord-irlandais dès le début des « Troubles », en 1969, le premier déploiement remontant apparemment à 1966. Ce déploiement en vêtements civils à l'intérieur du Royaume-Uni était hors norme pour le SAS, qui voyait l'occasion de tester les techniques contre-insurrectionnelles et contre-terroristes qu'il développait.

Les détachements SAS se limitaient à la collecte de renseignement, et pour ce faire, utilisaient parfois des femmes du Women's Royal Army Corps (WRAC) pour le travail en civil, des couples attirant moins l'attention que des hommes seuls. A l'été 1969, le D Squadron du 22 SAS fut déployé en uniforme dans la province. Cependant, la guerre du Dhofar sollicita à partir de 1971 l'essentiel des ressources du SAS, réduisant drastiquement le nombre d'hommes déployés en Irlande du Nord.

En 1971, la 39 Brigade à Belfast organisa le travail de surveillance en civil avec la création d'une unité dédiée, la Military Reaction Force (MRF). En octobre 1972, renseignée par un agent double, l'armée républicaine irlandaise provisoire (PIRA) attaqua un véhicule banalisé de la MRF, tuant un soldat. Un audit par une équipe comprenant au moins un membre du SAS mena à la réorganisation de ces activités.

Les opérations furent placées sous un contrôle plus centralisé, et accompagnées d'un meilleur entraînement, par la création d'une Special Reconnaissance Unit (SRU) comptant 130 personnels. Le SAS était largement impliqué dans ces activités, puisque selon un rapport de 1974, un officier et 30 soldats de la SRU devaient « reprendre » leur service au 22 SAS après une période d'environ quatre mois. L'unité de surveillance en civil fut surtout connue sous le nom de 14 Intelligence Company (14 Int).

En partie organisée par le SAS, elle était la seule unité de renseignement de l'armée britannique ne dépendant pas de l'Intelligence Corps. Elle fournissait un détachement (« the Det ») à chacune des trois brigades stationnées en Irlande du Nord. Des individus du SAS et du SBS y étaient régulièrement affectés, mais l'unité était cantonnée à un rôle de renseignement uniquement.

En janvier 1976, le gouvernement britannique annonça publiquement l'envoi du D Squadron en Irlande du Nord. Le SAS opérait en constituant des postes d'observation pour collecter du renseignement, en tendant des embuscades sur des caches d'armes de la PIRA, et en menant des arrestations de suspects dangereux. Il se peut également que des opérations secrètes en République d'Irlande aient eu lieu : le SAS fut accusé par la PIRA d'avoir enlevé un de ses membres, Sean McKenna, en République d'Irlande en mars 1976, et des SAS furent arrêtés par la police irlandaise quelques kilomètres au sud de la frontière en mai 1976, provoquant un incident diplomatique.

En 1978, plusieurs « bavures » du SAS lors d'embuscades entraînèrent la mort de civils. Avant même ce déploiement, le SAS était déjà devenu la cible de la communication de l'IRA et des mouvements pour les droits civiques, qui accusaient le SAS à chaque fois qu'une opération en civil était connue (en fait, généralement effectuées par la 14 Intelligence Company) ainsi que d'être responsables de meurtres sectaires commis par des extrémistes loyalistes.

Les actions du SAS à cette époque étaient parfois mal menées, finissant par des échecs et causant la ruine de milliers d'heures d'efforts de renseignement . Le 2 mai 1980, lors d'un raid hâtivement préparé sur une maison à Belfast, une unité de SAS se trompa de maison. Le groupe de l'IRA visé par le raid put mettre en batterie une mitrailleuse M60 et tua le capitaine Herbert Westmacott.

En conséquence, au début des années 1980, le système de déploiement par lequel les escadrons faisaient chacun leur tour une rotation de quelques mois fut arrêté et remplacé par une troop ayant reçu une formation et une préparation spécifiques à l'Irlande du Nord. Cette troop, parfois appelée Ulster Troop, était placée avec la 14 Intelligence Company sous un commandement commun appelée Intelligence and Security Group (Northern Ireland).

En plusieurs occasions, grâce à de bons renseignements, le SAS parvint à tendre des embuscades contre des membres de l'IRA en pleine action. Le 8 mai 1987, vingt-quatre soldats du SAS, visiblement bien informés à l'avance, attendirent un groupe de la PIRA devant dynamiter un poste de police à Loughgall. Le groupe SAS en embuscade fut même mis au courant par radio du modèle et de l'immatriculation d'un véhicule volé pour commettre l'attentat avant que le propriétaire eut prévenu les autorités du vol.

Les huit hommes de l'IRA furent abattus après qu'ils eurent ouvert le feu sur le poste de police et déclenché l'explosion. Deux innocents en voiture arrivèrent sur les lieux pendant la fusillade, les SAS les prirent pour des complices et ouvrirent le feu, tuant l'un d'entre eux.

L'opération "Flavius". En mars 1988, des SAS en civil surveillèrent trois membres de l'IRA à Gibraltar qui préparaient la pose d'une bombe. Alors qu'ils étaient suivis à pieds, une voiture de police ne participant pas à l'opération alluma sa sirène, faisant se retourner un des hommes qui regarda un des SAS dans les yeux. Craignant d'être repérés, les SAS sortirent leurs armes et, craignant que les membres de l'IRA ne soient armés ou ne déclenchent une bombe par une commande à distance, les abattirent.
Il s'avéra que les trois personnes abattues n'étaient pas armées et que leur bombe n'était pas encore posée, déclenchant une nouvelle fois une controverse sur les actions du SAS.

Le contre-terrorisme[modifier]Suite au catastrophique dénouement de la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich en septembre 1972, les pays occidentaux créèrent des unités antiterroristes, soit à partir de zéro (GIGN en France, GSG 9 en Allemagne), soit en formant des unités déjà existantes à l'antiterrorisme. C'est cette dernière solution qui fut retenue au Royaume-Uni, le SAS ayant déjà proposé un concept d'unité contre-terroriste auparavant.

Entre autres entraînements, les hommes étaient toujours formés au tir à l'arme de poing depuis 1966, alors que le A squadron avait été confronté à la guérilla urbaine à Aden. Une unité, le Counter-Revolutionary Warfare (CRW) Wing (« escadre de guerre contre-révolutionnaire »), était chargée de développer les tactiques et les techniques face aux nouvelles menaces. En 1972, le CRW Wing ne comprenait qu'une petite équipe de quatre instructeurs et officiers dont la mission était de diriger la formation d'un détachement d'une vingtaine d'hommes. La création de l'équipe contre-terroriste fut appelée opération Pagoda.

Le CRW Wing est aussi chargé d'étudier les matériels à utiliser ; il a notamment eu l'idée des grenades incapacitantes (Stun Grenades). Un des premiers achats fut une flotte de Ranger Rover. Ce véhicule fut choisi car dans le scénario classique, l'équipe d'alerte devait voyager rapidement par route pour se rendre sur les lieux de l'incident, et sur place, pouvait avoir besoin de véhicules tout-terrain pour mener un assaut à travers un terrain peu praticable. La Range Rover avait la réputation d'être le véhicule le plus adapté pour un usage à la fois hors route et sur route.

À partir de 1977, chaque squadron du 22 SAS fut chargé à tour de rôle de constituer l'équipe antiterroriste pendant une période de six mois. Cette équipe est appelée Special Projects (SP) team, aussi surnommée Counter-Terrorist (CT) team ou Pagoda Team. L'escadron est divisé en deux équipes d'une vingtaine d'hommes, appelées Red Team et Blue Team. L'équipe, en alerte permanente pour réagir à tout incident, alterne des périodes d'entraînement, des déploiements en Irlande du Nord (à l'époque où le SAS y était actif), et des exercices à l'étranger.

L'intervention contre-terroriste la plus connue du SAS est sans aucun doute l'opération Nimrod : il s'agissait de libérer le personnel pris en otage le 30 avril 1980 dans l'ambassade d'Iran à Princes Gate. Après six jours de siège, l'assaut fut ordonné et la gestion de la situation fut confiée par la police au SAS. La SP Team du B Squadron descendit en rappel depuis le toit de l'ambassade et entra simultanément par plusieurs fenêtres et entrées du bâtiment.

La soixantaine de SAS libérèrent dix-huit des dix-neuf otages, dont deux blessés, en tuant cinq terroristes et en faisant prisonnier le sixième, sans mort de leur côté, mais avec un homme gravement brûlé. Cette intervention couronnée de succès et très médiatisée par les chaînes de télévision qui couvraient l'affaire a beaucoup marqué l'opinion publique et est souvent associée au SAS depuis.

Une autre intervention eut lieu lorsque des détenus mutinés de la prison de Peterhead en Écosse prirent en otage un gardien, en 1987. Après cinq jours de situation sans issue, la Red Team du D Squadron intervint dans une opération-éclair, utilisant des grenades flashbang et à gaz CS ainsi que des matraques (ils n'eurent pas à utiliser leurs armes à feu) et libéra l'otage. Dans la foulée, les gardiens de la prison reprirent le contrôle de la prison.

Des troupes du SAS auraient également joué un rôle dans l'arrestation d'auteurs présumés des attentats du 21 juillet 2005 à Londres, en fournissant des experts en méthodes d'ouverture de portes par des explosifs au groupe d'intervention du Metropolitan Police Service.

Outre ces opérations effectives, l'équipe contre-terroriste du SAS a également été mise en alerte lors de plusieurs évènements, parmi lesquels le détournement d'un avion à Stansted en janvier 1975, le siège d'un groupe de l'IRA à Balcombe Street en décembre 1975, du siège de l'ambassade de Libye à Londres en avril 1984[24], et le détournement du vol 805 des Ariana Afghan Airlines à Stansted en février 2002.

Suite aux attentats de Londres, une équipe du SAS d'alerte serait basée dans Londres même.

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Message par Daûphin_zz_47 Dim 20 Fév - 16:48

Observateurs et conseillers

Le SAS étudie les prises d'otages ayant eu lieu dans d'autres pays pour en tirer des leçons. Il envoie généralement des hommes sur place comme observateurs et conseillers. Il peut aussi arriver qu'il s'agisse d'hommes du Special Boat Service (SBS) : lors d'une double prise d'otages en Hollande en mai 1977, des SBS étaient présents.

La plus célèbre des prises d'otages impliquant des observateurs du SAS est probablement celle du détournement du vol Lufthansa 181 à Mogadiscio en octobre 1977. Deux hommes du SAS, le sergent Barry Davies et le commandant Alastair Morrison, accompagnaient l'unité contre-terroriste ouest-allemande GSG 9, qui libéra les otages lors d'un assaut surprise le 18 octobre appelé opération Feuerzauber (« feu magique »). Le degré de l'implication des Britanniques varie selon les sources.
Selon le commandant du GSG 9 Ulrich K. Wegener, leur seule contribution fut de leur fournir les grenades « flashbang ». Comme ces grenades contenaient trop de phosphore, Wegener décida de ne pas les utiliser à l'intérieur de l'avion à cause des risques d'incendie mais seulement à l'extérieur. Les SAS réfléchirent aussi à un plan d'assaut, mais le GSG 9 préféra utiliser sa propre tactique qui consistait à pénétrer par toutes les entrées et sorties de l'avion simultanément.

Le SAS a réalisé un « débriefing » des unités impliquées dans prise d'otages d'Ouvéa plus détaillé que ce qui a eu lieu en France même. Le commandant en second du CRW et l'officier commandant la SP Team ont assisté au siège de Waco en 1993. Le 22 SAS a demandé à envoyer des observateurs à Marignane lors de la prise d'otages du Vol 8969 Air France en 1994. Des observateurs SAS ont également été présents lors de la prise d'otages de l'ambassade japonaise de Lima par le mouvement révolutionnaire Tupac Amaru, celle du théâtre de Moscou, et celle de Beslan.

Les Malouines

Le SAS joua un rôle important lors de la guerre des Malouines qui oppose l'Argentine au Royaume-Uni en 1982. Le SAS, en parallèle au SBS, exécuta des missions de reconnaissance et d'action commando.

La première étape de l'action britannique fut la reprise de la Géorgie du Sud (opération Paraquet) par la M Company, 42 Commando Royal Marines, accompagnée du D Squadron 22 SAS et de la 2 Section, Special Boat Squadron (SBS). Les premières tentatives de reconnaissance du SAS se soldèrent par des échecs : la Moutain Troop, déposée sur le glacier Fortuna, fut dépassée par les conditions météorologiques extrêmes, et demanda à être exfiltrée. Deux hélicoptères s'écrasèrent en tentant de récupérer les SAS, un troisième, surchargé, évacua les forces spéciales et les équipages des machines perdues. La tentative suivante, utilisant des embarcations Gemini, échoua également, notamment à cause du manque de fiabilité des moteurs. L'île fut finalement reprise lorsque les Argentins se rendirent.

Pour la reprise des Malouines elles-mêmes, le G Squadron fut chargé de missions de reconnaissances, et le D Squadron était gardé en réserve pour des actions offensives. Lors d'une reconnaissance rapprochée, une patrouille du Squadron G restera en observation « à proximité immédiate » de troupes argentines pendant 26 jours d'affilée.

Bien que cette guerre n'ait touché que les îles Malouines, un raid fut envisagé contre l'aéroport de Rio Grande, sur le continent, d'où opéraient les Super-Étendard de la marine argentine, lesquels étaient armés de missiles Exocet qui représentaient une grande menace pour la flotte britannique. Le raid prévu était calqué sur celui d'Entebbe en 1976 : deux gros-porteurs Hercules C-130 devaient débarquer le B Squadron ayant pour mission de détruire la base et de s'exfiltrer à pied vers le Chili par une marche de 80 km. Ce raid, jugé suicidaire par les SAS et qui entraîna une quasi-mutinerie de l'escadron, ne fut jamais mené, car il signifiait perdre un escadron entier, ce que les Britanniques ne pouvaient se permettre.

Dans la nuit du 14 mai 1982, le D Squadron mena un raid contre l'aérodrome de Pebble Island où ils y détruisent 11 avions argentins (principalement des FMA IA 58 Pucará d'attaque légère), grâce aux informations d'une reconnaissance faite dans la nuit du 11 au 12 mai (opération Prelim).

Le 18 mai, un hélicoptère Sea King faisant un transbordement du HMS Hermes au HMS Intrepid s'écrase en mer (probablement à cause d'un oiseau ayant été aspiré dans un moteur). 22 soldats britanniques sont tués, dont 20 hommes du SAS. Pour combler les pertes, des éléments du B Squadron seront acheminés en renfort.

Lors du débarquement à port San Carlos le 21 mai, le D Squadron mena un raid de diversion à Darwin. La quarantaine d'hommes harcela les positions argentines avec des mortiers, des missiles Milan et des mitrailleuses L7. Le commandant local crut être attaqué par un bataillon ennemi de 600 hommes. Le lendemain matin, l'escadron SAS qui s'était replié sur le mont Osborne fut survolé par un Pucará. Les SAS avaient reçu en urgence des États-Unis quelques missiles sol-air FIM-92 Stinger, et un tir abattit le Pucará.

Le 25 mai, agissant sur un renseignement disant que le Mont Kent n'est pas défendu par les Argentins, le commandant du D Squadron y établit un poste d'observation, rejoint par le reste de l'escadron le 28 mai. Les SAS tinrent le mont Kent pendant deux jours, ayant plusieurs affrontements avec les forces spéciales argentines.

Dans la suite du conflit, les B et D Squadrons effectuèrent eux aussi des missions d'observations et de renseignement. Le 2 juin, un tel poste tenu par les SAS ouvrit le feu sur une patrouille se dirigeant vers eux. Il s'agissait d'une patrouille du SBS qui s'était égarée. Le sergent Ian « Kiwi » Hunt du SBS fut tué. Le 10 juin, un poste d'observation établi près de Many Branch Point pour surveiller Port Howard sur Falkland occidentale fut repéré par les troupes argentines. Le capitaine John Hamilton, commandant la 19 (Mountain) Troop fut tué et un de ses hommes capturé.

Dans la nuit du 13 au 14 juin, les forces spéciales effectuèrent une diversion près de port Stanley en prévision de l'assaut du 2 Para sur Wireless Ridge. Une troop du D Squadron et six hommes de la 3 Section SBS embarquèrent dans des embarcations du 1st Raiding Squadron Royal Marines. Un navire-hôpital argentin repéra les embarcations et les illumina avec ses projecteurs. Le feu ennemi obligea la force britannique à annuler son opération.

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Message par Daûphin_zz_47 Dim 20 Fév - 16:57

La guerre du Golfe

En 1988 intervient une restructuration indirecte lorsque le ministère de la Défense britannique crée une structure de commandement unifiée pour ses forces spéciales nommé DSF (Directorate of Special Forces), inspiré du modèle américain, le United States Special Operations Command créé quelques mois auparavant

Les SAS s'illustrent aussi pendant la guerre du Golfe. Le 2 août 1990, jour de l'invasion du Koweit par l'Irak, le vol commercial British Airways BA 149 en partance pour Kuala Lumpur (Malaisie) fait une escale à Koweït City. Neuf personnes qui avaient embarqué à la dernière minute se seraient éclipsées avant que les passagers ne soient arrêtés par les militaires irakiens. Ces mystérieux hommes ont été suspectés d'être des SAS, mais le gouvernement britannique a démenti que des militaires se trouvaient à bord. Selon le journaliste Steve Davis, ces hommes étaient des membres du service d'opérations clandestines du MI6 appelée Increment .

Lors de l'offensive contre l'Irak en 1991, les SAS réitèrent leurs exploits de la Seconde Guerre mondiale à bord de Land Rover puissamment armées. Leurs missions comprennent l'observation et l'attaque de points importants du désert (postes de commandement en particulier), puis le quadrillage du désert à la recherche des lanceurs mobiles de missiles Scud lancés sur Israël et l'Arabie saoudite.

Un groupe de huit hommes du squadron B, nommé Bravo 2-0, reçut pour mission de localiser une zone de lancement de missiles Scud, de surveiller la route proche reliant Bagdad à la Jordanie – qui était la principale voie de ravitaillement de l'Irak, – d'en couper le trafic et de neutraliser toute activité ennemie dans la zone. Cette équipe fut repérée par un jeune berger irakien qui donnera l'alerte le deuxième jour de la mission. Se repliant, pourchassés par l'ennemi, la patrouille se scinda en deux groupes, un de cinq hommes et un de trois. Trois membres furent tués et quatre autres furent capturés.

Le dernier, Chris Ryan, réussit à marcher pendant huit jours dans le désert jusqu'à la frontière syrienne, souvent en plein jour et à la vue de l'ennemi. Ryan reçut la médaille militaire pour son acte incroyable. Depuis son départ des SAS en 1994 après dix ans de service, Chris Ryan a écrit une succession de livres à succès dont Land of Fire, et participé comme conseiller aux jeux vidéo Project IGI et IGI 2 : Covert Strike.

Les guerres de l'ex-Yougoslavie

Les SAS furent aussi présent dans la guerre en Bosnie-Herzégovine dès novembre 1992, diverses unités prenant place en plusieurs endroits du pays. Il n'y eu pas de participation au combats, mais il faut noter toutefois qu'un squadron entier aurait été infiltré au cœur de Sarajevo en mai 1995 pour une opération visant à libérer une trentaine de soldats britanniques retenus en otages par les forces serbes de Bosnie-Herzégovine.

L'opération ne fut pas menée en raison de la libération anticipée de ces soldats quelques jours plus tard. La guerre terminée, les SAS restent dans le pays un certain temps, remarqués par des missions concernant l'arrestation de six Serbes accusés de crimes de guerre en 1996-1997.

Des opérateurs des SAS reviendront dans les Balkans lors de la guerre du Kosovo en 1999, pour des missions dont le contenu reste secret, bien qu'il soit certain qu'ils aient eu pour mission le guidage de frappes aériennes. Un d'entre eux périt au combat durant ces opérations .

Guerre d'Afghanistan[modifier]Les SAS furent largement engagés dans la guerre d'Afghanistan. Les squadrons A et G (environ 100 hommes) du SAS lancèrent une attaque, fin novembre ou début décembre 2001, sur un camp d'entraînement d'Al-Qaïda près de la frontière pakistanaise.

L'opération TT constitue la plus grande mission du régiment depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette mission, qui aurait pu (comme l'espéraient les services de renseignement) déboucher sur la capture ou la mort d'Oussama ben Laden, est racontée en détail. En quatre heures de combat, les SAS revendiquèrent jusqu'à 73 ennemis tué, pour quatre SAS blessés (dont un amputé à la cheville). Après avoir reconsidéré l'opération, les SAS s'aperçurent que n'importe quelle unité d'infanterie aurait pu être engagée pour une telle mission. En 2006, les SAS se plaignent d'ailleurs d'avoir été dans le passé récent trop employés pour des missions non-spéciales.

En août 2010, le bilan humain sur ce théâtre d'opérations est d'un officier et trois réservistes du SAS tués et de plusieurs dizaines de blessés.

Guerre en Irak

La participation britannique à la guerre d'Irak depuis 2003 inclut aussi celle des régiments SAS. Les missions sont proches de celles de 1991 : l'une d'elle concerne, fin janvier 2003, la reconnaissance par des hommes du 22 SAS et de la Delta Force (déposés par un hélicoptère Chinook ayant décollé de Azraq al-Shishan, en Jordanie) de plusieurs sites de missiles Scud repérés par satellites, pour déterminer s'il s'agissait de véritables lanceurs ou de leurres, et la surveillance de plusieurs postes de commandement irakiens. Fin mars 2003, des opérateurs du même régiment et des « collègues » du Special Air Service Regiment australien attaquèrent un centre de stockage suspecté de contenir des « armes de destruction massive » situé à 320 km à l'ouest de Bagdad, et de deux bases aériennes référencées H2 et H3.

Durant leur séjour, les SAS ont perdu sept des leurs et une trentaine furent grièvement blessés.

Organisation

Le Special Air Service Regiment

Le Special Air Service Regiment est, en 2010, divisé en trois bataillons :

le 21 Special Air Service Regiment (Artists) (Reserve) basé à Londres
le 22 Special Air Service Regiment, basé à Credenhill près d'Hereford
le 23 Special Air Service Regiment (Reserve), basé à Birmingham
Le 22 SAS, le plus célèbre, est d'active (appartenant à l'armée régulière), alors que les deux autres sont de réserve (Territorial Army). Il est soutenu par des unités de l'Army Air Corps et du Royal Corps of Signals.

Les bataillons sont divisés en sabre squadrons, plus souvent simplement appelés squadrons (que l'on peut traduire en « escadrons », terme qui désigne des unités équivalentes à des compagnies d'infanterie).

Fin 2010, suite à des critiques sur les missions et les performances des unités de réservistes et essentiellement des coupes budgétaires dans le budget de la défense britannique, il est envisagé de réduire leur rôle et de supprimer leurs unités. Le 23 SAS, qui avec 200 réservistes est en sous-effectif depuis les années 1990, est particuliérement visé.

Missions

Le SAS est une unité aux missions variées :
reconnaissance et surveillance pour la collecte de renseignement (repérages d'unités adverses)
action « coup de poing » (recherche et destruction d'objectifs-clés dans le dispositif de l'adversaire, capture de chefs de guerre ennemis)
contre-terrorisme, sur le territoire britannique ou à l'étranger
actions de soutien et d'influence (formations de militaires étrangers, actions civilo-militaires)
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Message par Daûphin_zz_47 Dim 20 Fév - 17:01

Sélection et formation

Lors des premières opérations du 22 SAS en Malaisie, il s'avéra qu'un grand nombre de ses hommes ne convenaient pas pour ce travail. En 1952, le commandant du 22 SAS ordonna au major John Woodhouse d'établir un processus d'évaluation et sélection des recrues pour ne garder que les candidats ayant l'endurance et l'autodiscipline nécessaires.

Selon une description datant de 2002, la Selection course est organisée au rythme de deux sessions par an, chacune comptant environ 150 candidats initialement. La première phase, dite Aptitude Phase, dure quatre semaines et sert à faire un « dégrossissage » pour éliminer les soldats pas assez motivés ou pas en assez bonne forme physique, tout en les entraînant à la navigation en vue de la phase suivante. Les soldats passent le Basic Infantry Battle Fitness Test : une marche de 12,8 km avec un sac de 25 kg qui doit être faite en deux heures. La première semaine comporte des cours de navigation terrestre et diverses marches dans les Brecon Beacons au pays de Galles. Elle se termine par une marche passant par la montagne Pen y Fan, surnommée la « danse du Fan ».

La semaine suivante, les candidats doivent effectuer cinq marches de navigation encadrées par les formateurs, puis, lors de la troisième semaine, cinq autres marches sans encadrement, par groupes de quatre, deux, puis en solitaire. Toutes ces marches doivent être faites dans un temps limite correspondant à une vitesse moyenne de 4 km/h. Si un candidat ne respecte pas cette limite, il reçoit un avertissement. Au bout de trois échecs, il est renvoyé dans son unité d'origine. Lors de la quatrième semaine, d'autres marches chronométrées ont lieu, suivies d'une épreuve finale appelée Endurance, une marche de 64 km en terrain très accidenté, en portant un sac de 25 kg et un fusil à terminer en moins de 20 heures. Au total, les candidats auront marché dans cette phase plus de 445 km de terrain difficile.

Après cette première élimination, les futurs SAS suivent un deuxième programme où ils reçoivent une formation sur les armements britanniques et étrangers, qu'ils seront amenés à utiliser (ou à subir), et effectuent un séjour de six semaines en jungle à Bornéo ou au Belize.

La troisième phase est un stage Survival, Evasion, Resistance and Extraction (SERE, que l'on peut traduire par « survie, évasion, résistance et fuite », auparavant appelée Escape and Evasion) de quatre semaines comprenant un interrogatoire de 24 heures pendant lequel ils ne doivent pas dire autre chose que leur nom, grade, matricule et date de naissance.

SAS célèbres

Seconde Guerre mondiale

David Stirling, cofondateur du SAS
Jock Lewes, cofondateur du SAS
Paddy Mayne, adjoint de Stirling
Colonel John « Johnny » Cooper, chauffeur de Stirling en Afrique du Nord jusqu'à sa capture.
Colonel Brian Franks, chef de corps du 2e SAS en 1944-1945
Colonel « Jim » Johnson colonel du 21 SAS (TA)
Fitzroy Maclean, diplomate écossais, aventurier, écrivain, et politicien
Wilfred Thesiger, surtout célèbre pour ses explorations du désert de 1945 à 1950
André Zirnheld, premier officier parachutiste français tué au combat, le 27 juillet 1942, en Libye. Fait Compagnon de la Libération, médaillé de la Croix de guerre 1939-1945 avec deux palmes, et de la Military Cross. Célèbre pour son poème qu'on rebaptisera La Prière du para, adoptée depuis par toutes les troupes parachutistes françaises et chant de tradition de l'EMIA.
Lieutenant Colonel Pierre-Louis Bourgoin, (1907-1970) commandant le 4e bataillon SAS français (futur député de Paris), l'unique parachutiste manchot au monde, parachuté en Bretagne dans la nuit du 9-10 juin 1944, avec un parachute bleu-blanc-rouge, cadeau des Anglais.
Capitaine Pierre Marienne, (1908-1944), 4e SAS : 1er Français Libre et probable 1er militaire allié, parachuté dans le cadre de l'opération Overlord, en Bretagne, à Plumelec, Morbihan dans la nuit du 5-6 juin 1944. Il fut assassiné par des miliciens le 12 juillet 1944 à Kerihuel, Plumelec.
Caporal Emile Bouétard, (1915-1944), 4e SAS : 1er Français Libre et probable 1ermilitaire allié, mort au combat, dans le cadre de l'opération l'opération Overlord, en Bretagne à Plumelec.
Lieutenant Raymond (John) van der Heyden, SAS belge, premier allié à pénétrer en uniforme en Allemagne, du mauvais côté de la ligne Siegfried avec son escadron de 10 hommes.
Après la Seconde Guerre mondiale[modifier]Andy McNab, pseudonyme d'un des membres de la patrouille Bravo 2-0 lors de la guerre du Golfe (1990-1991), connu pour son livre racontant la mission.
Chris Ryan, un autre membre de la patrouille Bravo 2-0, également auteur de livres sur la mission et d'autres

b]ouvrages de fiction.[/b]

Bear Grylls, ancien SAS, est connu pour son émission seul face à la nature, où il présente dans des conditions hostiles, tout autour du monde, des techniques de survie principalement apprises dans les SAS.
Peter de la Billière, commandant des SAS puis commandant en chef des forces britannique lors de la guerre du Golfe

Conclusion

Les théories du major Stirling se sont révélées être si pertinentes que les commandos modernes s'en sont tous plus ou moins inspirés. Désormais, les états-majors ne remettent plus en question la validité des idées de Stirling.

Aujourd'hui, les SAS restent une des plus grandes références mondiales dans leur domaine, ce qui ne peut rendre leur histoire que plus intéressante.

http://fr.wikipedia.org
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Message par Droit_De_l'Homme Mar 1 Mar - 5:22

Les forces spéciales britanniques sont intervenues en Libye

Forces spéciales Britanniques Sas_1834523c

Contrairment à ce qu’avait affirmé, la semaine passée, la chaîne d’informations Sky News, ce ne sont pas les hommes du Special Boat Service mais ceux du Special Air Service qui ont été mobilisés pour intervenir en Libye.

Et c’est ce que ces derniers ont fait, au cours d’une audacieuse opération planifiée pour évacuer 150 employés britanniques de compagnies pétrolières, qui étaient alors sous la menace de mercenaires à la solde du régime du colonel Kadhafi.

Pour cette opération, les hommes du SAS ont d’abord rejoint Tripoli en civil et via des vols commerciaux. Une fois arrivés à l’ambassade britannique, ils ont reçu leurs équipements arrivés par valise diplomatique.

Ensuite, ces militaires d’élites se sont rendus sur les sites pétroliers afin de rassembler les ressortissants britanniques qui s’y trouvaient. Pendant ce temps, trois avions C130 Hercules de la RAF ont été mis en alerte à Malte.

Après avoir avoir été conduits vers des points de ralliement dans le désert libyen et que les hommes du SAS – avec l’aide d’agents de sécurité de compagnies pétrolières – ont aménagé sommairement des pistes pour permettre à des avions de se poser, les 150 civils ont alors pu embarquer, en deux temps, à bord de deux C130 Hercules ayant discrètement décollé de Malte, sans la moindre autorisation de survol du territoire libyen. D’où la nécessité pour les deux appareils de la RAF de voler à très basse altitude, afin de rester sous la zone de détection des radars libyens.

Selon le quotidien The Daily Telegraph, l’opération d’évacuation était toujours en cours le 27 février au soir. Outre les 150 employés des compagnies pétrolières, il y aurait encore environ 400 ressortissants britanniques bloqués en Libye.

Par ailleurs, le dipositif militaire mis en place par Londres fait également appel à la frégate Cumberland. Le bâtiment de la Royal Navy a accosté à Benghazi pour prendre à son bord 200 civils, dont 50 ressortissants britanniques.

http://www.opex360.com
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/africaandindianocean/libya/8346608/Libya-SAS-drafted-in-to-rescue-hundreds-of-Britons.html
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Message par Syfou Mar 31 Jan - 0:05



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