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Marine de guerre russe
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Marine de guerre russe
Flotte maritime militaire de Russie
Commandant en chef des forces navales russes : L'amiral Vladimir Sergueevitch Vyssotskiï depuis 2007.
Материал из Википедии — свободной энциклопедии La flotte maritime militaire de Russie (en russe, Военно Морской Флот (ВМФ) - Voienno- Morskoi Flot (VMF)) est la composante navale des forces armées de la Fédération de Russie. La désignation internationale des navires de guerre russe est "RFS" - "Russian Federation Ship".
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Histoire
Elle est la descendante de la puissante marine soviétique qui trouve elle-même ses origines dans la marine impériale russe.
Marine impériale russe
Son état-major était à partir du début du XIXe Siècle à l'amirauté de Saint-Pétersbourg.
Marine soviétique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marine_sovi%C3%A9tique
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Flottes
Flotte du Nord
Flotte du Pacifique
Flotte de la mer Noire
Flotte de la Baltique
Flottille de la mer Caspienne ((ru) : Каспийская флотилия)
Commandant en chef des forces navales russes : L'amiral Vladimir Sergueevitch Vyssotskiï depuis 2007.
Материал из Википедии — свободной энциклопедии La flotte maritime militaire de Russie (en russe, Военно Морской Флот (ВМФ) - Voienno- Morskoi Flot (VMF)) est la composante navale des forces armées de la Fédération de Russie. La désignation internationale des navires de guerre russe est "RFS" - "Russian Federation Ship".
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Elle est la descendante de la puissante marine soviétique qui trouve elle-même ses origines dans la marine impériale russe.
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Dernière édition par syfou le Ven 2 Avr - 9:04, édité 1 fois
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Re: Marine de guerre russe
Inventaire en 2008
À la fin 2008, la Flotte maritime militaire de Russie disposait d'un peu moins de 300 navires de combat (dont 59 sous-marins, 1 porte-avions, 30 grands bâtiments de surface et 1 grand bâtiment amphibie) représentant moins d’un million de tonnes :
14 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) ;
8 sous-marin nucléaires lanceurs de missiles de croisière navals ;
19 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) ;
18 sous-marins classiques ;
1 porte-avions ;
6 croiseurs lance-missiles nucléaires ou classiques ;
19 destroyers lance-missiles ;
5 frégates ;
90 corvettes et corvettes lance-missiles ;
48 bâtiments de guerre des mines divers ;
1 transport de chalands de débarquement (TCD) ;
26 bâtiments de débarquement de chars ;
16 navires amphibies à effet de surface ;
Et quelques autres.
Constructions navales russes
En 2008, la filière de la construction navale russe comprend environ 170 entreprises – dont 45 chantiers navals – employant plus de 200 000 personnes. L’essentiel de l’activité est concentré dans le nord du pays (Baltique, mer Blanche et région de Mourmansk). La conception des navires est assurée par des instituts et des bureaux d’études de Saint-Pétersbourg et les réparations de tous types de bâtiments se font habituellement aux chantiers Zvezdotchka (Severodvinsk) et Zvezda (Bolchoï Kamen). La construction des sous-marins a lieu au chantier Sevmach pour les SNLE, aux chantiers de l’Amirauté (Saint-Pétersbourg) et à Krasnoe Sormovo (Nijny-Novgorod) pour le conventionnel. La construction des bâtiments de surface (de classe corvettes à destroyers) se fait à Saint-Pétersbourg au Chantier du Nord ou à l’Usine de la Baltique, ainsi qu’à Iantar (Kaliningrad). Sevmach, qui a obtenu le retrofit du porte-aéronefs Amiral Gorchkov vendu à l’Inde, construira les futurs grands bâtiments de surface de la Marine russe en substitution du chantier ukrainien de Nikolaev. Quant à la production de petits navires, elle a lieu à l’intérieur des terres, en particulier sur la Volga (chantiers de Rybinsk, Iaroslav, Zelenodolsk) .
Futur
Projet de porte-avions
La Marine russe a planifié la construction d’un second porte-avions après 2015. Il rejoindra l' "Amiral Kouznetsov". L'objectif étant de disposer à moyen terme d’un groupe aéronaval dans chacune des flottes du Pacifique et du Nord. À plus long terme (20 ou 30 ans), la cible est de 3 porte-avions par groupe aéronaval, soit 6 au total.
Nouvelle base de sous-marins nucléaires
La Russie va construire une nouvelle base de sous-marins nucléaires dans la péninsule du Kamchatka La ville de Vilyuchinsk devrait accueillir une base moderne pour les forces sous-marines de la Flotte du Pacifique dans les 2 ou 3 prochaines années. La base est conçue pour recevoir des nouveaux sous-marins stratégiques. De plus une nouvelle base pour bâtiments de surface doit être construite dans la baie d’Avachinskaya à Petropavlovsk-Kamtchatski
Wikipedia
À la fin 2008, la Flotte maritime militaire de Russie disposait d'un peu moins de 300 navires de combat (dont 59 sous-marins, 1 porte-avions, 30 grands bâtiments de surface et 1 grand bâtiment amphibie) représentant moins d’un million de tonnes :
14 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) ;
8 sous-marin nucléaires lanceurs de missiles de croisière navals ;
19 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) ;
18 sous-marins classiques ;
1 porte-avions ;
6 croiseurs lance-missiles nucléaires ou classiques ;
19 destroyers lance-missiles ;
5 frégates ;
90 corvettes et corvettes lance-missiles ;
48 bâtiments de guerre des mines divers ;
1 transport de chalands de débarquement (TCD) ;
26 bâtiments de débarquement de chars ;
16 navires amphibies à effet de surface ;
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Constructions navales russes
En 2008, la filière de la construction navale russe comprend environ 170 entreprises – dont 45 chantiers navals – employant plus de 200 000 personnes. L’essentiel de l’activité est concentré dans le nord du pays (Baltique, mer Blanche et région de Mourmansk). La conception des navires est assurée par des instituts et des bureaux d’études de Saint-Pétersbourg et les réparations de tous types de bâtiments se font habituellement aux chantiers Zvezdotchka (Severodvinsk) et Zvezda (Bolchoï Kamen). La construction des sous-marins a lieu au chantier Sevmach pour les SNLE, aux chantiers de l’Amirauté (Saint-Pétersbourg) et à Krasnoe Sormovo (Nijny-Novgorod) pour le conventionnel. La construction des bâtiments de surface (de classe corvettes à destroyers) se fait à Saint-Pétersbourg au Chantier du Nord ou à l’Usine de la Baltique, ainsi qu’à Iantar (Kaliningrad). Sevmach, qui a obtenu le retrofit du porte-aéronefs Amiral Gorchkov vendu à l’Inde, construira les futurs grands bâtiments de surface de la Marine russe en substitution du chantier ukrainien de Nikolaev. Quant à la production de petits navires, elle a lieu à l’intérieur des terres, en particulier sur la Volga (chantiers de Rybinsk, Iaroslav, Zelenodolsk) .
Futur
Projet de porte-avions
La Marine russe a planifié la construction d’un second porte-avions après 2015. Il rejoindra l' "Amiral Kouznetsov". L'objectif étant de disposer à moyen terme d’un groupe aéronaval dans chacune des flottes du Pacifique et du Nord. À plus long terme (20 ou 30 ans), la cible est de 3 porte-avions par groupe aéronaval, soit 6 au total.
Nouvelle base de sous-marins nucléaires
La Russie va construire une nouvelle base de sous-marins nucléaires dans la péninsule du Kamchatka La ville de Vilyuchinsk devrait accueillir une base moderne pour les forces sous-marines de la Flotte du Pacifique dans les 2 ou 3 prochaines années. La base est conçue pour recevoir des nouveaux sous-marins stratégiques. De plus une nouvelle base pour bâtiments de surface doit être construite dans la baie d’Avachinskaya à Petropavlovsk-Kamtchatski
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Re: Marine de guerre russe
la Marine russe devrait disposer de 50 sous-marins nucléaires (vice-amiral)
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Selon un scénario optimal, la Marine russe devrait être dotée de près de 50 sous-marins nucléaires, a déclaré le chef adjoint de l'état-major de la Marine russe, le vice-amiral Oleg Bourtsev au micro de la radio Echo de Moscou.
"Le nombre de sous-marins nucléaires mis à la disposition de la Marine russe ne doit pas être inférieur à 40-50 unités", a indiqué le vice-amiral avant de rappeler que neuf sous-marins français, américains et britanniques étaient en service permanent dans la mer.
"Pour les contrer, nous devons avoir deux ou trois sous-marins nucléaires en mer. Leur présence dans la mer servira de facteur de dissuasion", a ajouté M.Bourtsev.
Actuellement, la Marine russe dispose de près de 60 sous-marins stratégiques, polyvalents et diesel.
Interrogé par la radio sur un éventuel retard de la Russie par rapport à la Chine qui construit deux ou trois sous-marins par an, le vice-amiral a répondu: "Il n'y aura pas de retard. Actuellement, le sous-marin de la classe Iassen suit des essais de navigation et cette année, tous les essais seront terminés pour le sous-marin de la classe Lada".
Le sous-marin nucléaire d’attaque polyvalent du projet 885 du type Iassen remplacera prochainement d’emblée plusieurs submersibles en dotation. Pour les spécialistes, son apparition créera une véritable révolution. De par sa furtivité, le Iassen surpasse le sous-marin nucléaire américain Seawolf. De plus, il sera beaucoup plus fonctionnel : son armement (plusieurs types de missiles de croisière et de torpilles) lui permettra de mener à bien toute une gamme de missions en mer et avec la même facilité pourchasser les porte-avions adverses ou porter des frappes massives de missiles sur son littoral.
MOSCOU, 20 mars- RIA Novosti
http://fr.rian.ru
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Selon un scénario optimal, la Marine russe devrait être dotée de près de 50 sous-marins nucléaires, a déclaré le chef adjoint de l'état-major de la Marine russe, le vice-amiral Oleg Bourtsev au micro de la radio Echo de Moscou.
"Le nombre de sous-marins nucléaires mis à la disposition de la Marine russe ne doit pas être inférieur à 40-50 unités", a indiqué le vice-amiral avant de rappeler que neuf sous-marins français, américains et britanniques étaient en service permanent dans la mer.
"Pour les contrer, nous devons avoir deux ou trois sous-marins nucléaires en mer. Leur présence dans la mer servira de facteur de dissuasion", a ajouté M.Bourtsev.
Actuellement, la Marine russe dispose de près de 60 sous-marins stratégiques, polyvalents et diesel.
Interrogé par la radio sur un éventuel retard de la Russie par rapport à la Chine qui construit deux ou trois sous-marins par an, le vice-amiral a répondu: "Il n'y aura pas de retard. Actuellement, le sous-marin de la classe Iassen suit des essais de navigation et cette année, tous les essais seront terminés pour le sous-marin de la classe Lada".
Le sous-marin nucléaire d’attaque polyvalent du projet 885 du type Iassen remplacera prochainement d’emblée plusieurs submersibles en dotation. Pour les spécialistes, son apparition créera une véritable révolution. De par sa furtivité, le Iassen surpasse le sous-marin nucléaire américain Seawolf. De plus, il sera beaucoup plus fonctionnel : son armement (plusieurs types de missiles de croisière et de torpilles) lui permettra de mener à bien toute une gamme de missions en mer et avec la même facilité pourchasser les porte-avions adverses ou porter des frappes massives de missiles sur son littoral.
MOSCOU, 20 mars- RIA Novosti
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Re: Marine de guerre russe
Le navire de la Marine russe a commencé à escorter un nouveau convoi au large de la Corne Africaine
Le navire anti-sous-marin «Amiral Vinogradov» a commencé mardi à escorter un nouveau convoi de 15 navires commerciaux à travers les régions dangereuses au large de la Corne Africaine et dans le golfe d’Aden.
Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense les bâtiments de guerre de la Flotte russe du Pacifique sécurisent depuis le 22 décembre la navigation dans les zones, où les pirates sont particulièrement actifs.
11.01.2011
http://french.ruvr.ru
Le navire anti-sous-marin «Amiral Vinogradov» a commencé mardi à escorter un nouveau convoi de 15 navires commerciaux à travers les régions dangereuses au large de la Corne Africaine et dans le golfe d’Aden.
Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense les bâtiments de guerre de la Flotte russe du Pacifique sécurisent depuis le 22 décembre la navigation dans les zones, où les pirates sont particulièrement actifs.
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Re: Marine de guerre russe
Huit nouveaux sous-marins pour la Marine russe d'ici 2020
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La Marine russe envisage d'acquérir d'ici 2020 au moins huit sous-marins nucléaires de type Severodvinsk, a annoncé vendredi à RIA Novosti l'amiral Vladimir Vissotski, commandant en chef des forces navales.
"On compte acquérir, d'ici 2020, au moins huit sous-marins nucléaires polyvalents de ce type", a précisé l'amiral, interrogé sur leur quantité.
Selon lui, le premier exemplaire du sous-marin subira des essais en mer en août de l'année en cours.
RIA Novosti
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La Marine russe envisage d'acquérir d'ici 2020 au moins huit sous-marins nucléaires de type Severodvinsk, a annoncé vendredi à RIA Novosti l'amiral Vladimir Vissotski, commandant en chef des forces navales.
"On compte acquérir, d'ici 2020, au moins huit sous-marins nucléaires polyvalents de ce type", a précisé l'amiral, interrogé sur leur quantité.
Selon lui, le premier exemplaire du sous-marin subira des essais en mer en août de l'année en cours.
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Re: Marine de guerre russe
Le sous-marin nucléaire russe Severodvinsk finalement livré en 2012
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Le premier sous-marin nucléaire d’attaque polyvalent Severodvinsk de classe Iassen, ou "projet 885", sera livré à la Marine russe dans un an, en 2012, a annoncé vendredi à RIA Novosti le PDG du chantier naval de Sevmach à Severodvinsk (nord) Andreï Diatchkov.
"Les délais de livraison du Severodvinsk au ministère de la Défense sont reportés d'un an. Pour deux raisons: d'abord, la qualité de pièces détachées qui nous ont été livrées. Ensuite, le sous-marin est doté de systèmes de missiles dont les essais ne sont pas terminés. Il s'agit de la même situation qu'avec le missile Boulava (missile balistique russe tiré depuis les sous-marins en immersion, dont seulement dix tirs d'essai sur 17 ont été couronnés de succès)", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Les représentants du ministère de la Défense et les constructeurs du sous-marin avaient auparavant annoncé à plusieurs reprises que ce dernier serait livré à la Marine russe en 2010, puis la livraison avait été reportée jusqu'à 2011.
MOSCOU, 2 décembre - RIA Novosti
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Le premier sous-marin nucléaire d’attaque polyvalent Severodvinsk de classe Iassen, ou "projet 885", sera livré à la Marine russe dans un an, en 2012, a annoncé vendredi à RIA Novosti le PDG du chantier naval de Sevmach à Severodvinsk (nord) Andreï Diatchkov.
"Les délais de livraison du Severodvinsk au ministère de la Défense sont reportés d'un an. Pour deux raisons: d'abord, la qualité de pièces détachées qui nous ont été livrées. Ensuite, le sous-marin est doté de systèmes de missiles dont les essais ne sont pas terminés. Il s'agit de la même situation qu'avec le missile Boulava (missile balistique russe tiré depuis les sous-marins en immersion, dont seulement dix tirs d'essai sur 17 ont été couronnés de succès)", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Les représentants du ministère de la Défense et les constructeurs du sous-marin avaient auparavant annoncé à plusieurs reprises que ce dernier serait livré à la Marine russe en 2010, puis la livraison avait été reportée jusqu'à 2011.
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Re: Marine de guerre russe
La marine russe achète des SNLE, mais les problèmes ne sont pas réglés
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Sous-marin nucléaire "Iouri Dolgorouki"
La marine russe a finalement commandé cinq nouveaux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) du type 955 Borei A, se voyant d'ailleurs contrainte de respecter une partie des conditions imposées par le constructeur, Groupe unifié de construction navale russe (OSK).
La signature des contrats a couronné de longues et épuisantes négociations et s'est déroulée en la présence du président russe Vladimir Poutine: les mécanismes de concertations opérationnelles de paramètres du programme d'État de commande d'armements n'ont toujours pas été rôdés.
Les sous-marins commandés
La marine russe a passé commande d'une série de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. La concertation du montant de la commande a été extrêmement longue et a fini par attirer l'attention de Vladimir Poutine.
Au final, trois contrats ont été signé: le premier stipule la construction d'un sous-marin lanceur d’engins, en vertu du second une série de quatre bâtiments identiques sera assemblée, et le troisième contrat prévoit l'élaboration d'un projet amélioré en vertu duquel les cinq sous-marins en question seront construits.
Toutefois, malgré la signature des contrats en présence du président lui-même, la guerre des prix est loin d'être achevée: ce n'est que partie remise. "Nous sommes tombés d'accord pour renégocier les prix en 2015. Si le constructeur justifie des dépenses significatives et qu'il nous les soumet pour estimation, nous pourrions les accepter, c'est-à-dire revoir le prix", a déclaré à la presse le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, à l'issue de la réunion.
Les chevaux de bataille de la guerre nucléaire
L'objet du contrat est constitué par cinq sous-marins nucléaires stratégiques lanceurs d’engins du type 955 modifié (autrefois la presse le citait parfois sous la désignation de 955 U) Borei A. A en juger par les sources non classifiées, il s'agit d'un bâtiment sérieusement remanié par rapport au type initial 955.
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Rappelons qu'à ce jour deux navires du type 955 Borei ont déjà été construits, à savoir le K-535 Iouri Dolgorouki, dont les essais sont pratiquement terminés, et le K-550 Alexandre Nevski, dont les tests n'ont fait que commencer en automne 2011.
Le troisième sous-marin lanceur d’engins, Vladimir Monomakh, est en construction. Au total, le programme d'État pour l'armement à l'horizon 2020 (GPV 2020) stipule la fabrication de huit sous-marins du type 955 (auparavant on annonçait la construction de 10 bâtiments). Ainsi, le contrat signé clôt la question de la construction des sous-marins lanceurs d’engins de cette série pour les années à venir.
On ne dispose pas d'informations relatives à la mise en chantier du premier sous-marin de la nouvelle série (il s'appellerait Saint Nicolas, sans que cela ne soit confirmé officiellement), toutefois personne ne cherche à dissimuler le fait que sa coque est à un stade avancé aux chantiers navals.
Selon la déclaration faite par le directeur du chantier naval de Sevmach, Andreï Diatchkov, en décembre dernier, le quatrième sous-marin de la série devait être mis en chantier en 2012 (probablement après la récente signature officielle des contrats). En 2012 également il est prévu de mettre en chantier les coques numéro 5 et 6.
Les nouveaux sous-marins seront dotés d'équipements de bord modifiés (notamment de matériel hydroacoustique) et bénéficieront surtout d'un compartiment de missiles agrandi. Les trois premiers sous-marins étaient équipés de 16 silos destinés à abriter les missiles R-30 Boulava, or le Saint Nicolas inaugure une série de cinq coques disposant, selon certaines informations, de 20 silos.
L'importance de changements apportés au type Borei A par rapport au projet de départ est facile à apprécier quand on prend on compte le prix de conception: 39 milliards de roubles (près d'un milliard d'euros), soit 1,5 fois le coût d'un sous-marin de série. A titre de comparaison, le projet modifié du sous-marin polyvalent du type 885M Iassen M a coûté l'année dernière au budget russe 19 milliards de roubles (près de 40% du prix d'un sous-marin stipulé par le contrat).
Il est toutefois possible que dans le contrat aient été intégrées certaines autres dépenses relatives à la conception du sous-marin, encourues déjà de fait par le concepteur mais non incluses dans le prix des bâtiments de série. Ce procédé est relativement commun, surtout aujourd'hui lorsqu'un constructeur qui signe un contrat de fabrication en série d'un matériel militaire exige souvent le remboursement ne serait-ce que partiel de ses dépenses de recherche-développement, ainsi que de mise au point du premier produit de la série.
Il est d'ailleurs tout aussi traditionnel pour les chantiers navals russes de camoufler dans le montant total du contrat de fourniture de sous-marins de série leurs dépenses de construction de toute sorte de sous-marins expérimentaux et spéciaux.
La victoire tactique des chantiers navals
Les circonstances des pourparlers relatifs au contrat en question sont à la fois scandaleuses et atypiques pour la pratique de passation de commandes de matériel de guerre en 2011-12.
Pour commencer, il s'agit d'un précédent curieux. A en juger par les informations relayées par la presse, les contrats ont été signés selon les conditions formulées par le Groupe unifié de construction navale (OSK). La signature avait été précédée par l'effort du ministère russe de la Défense pour obtenir une réduction (jusqu'à 30%, selon diverses informations). Cette tentative a été contrée par la direction d'OSK.
En 2012, Roman Trotsenko, président du groupe OSK, a jusqu'au bout fait la guerre aux militaires qui exigeaient la même réduction de 30% du prix du sous-marin du type 885 Iassen. Selon son argumentation, son prix ne prévoyait qu'une rentabilité de 6% de ses usines et il n'allait pas travailler à perte. Au final, OSK a obtenu des conditions tant soit peu acceptables, toutefois elle n'a reçu la commande de 2011 qu'en novembre de l'année dernière, et le règlement du problème avait nécessité l'intervention du puissant vice-premier ministre russe de l'époque, Igor Setchine.
La situation s'est réitérée avec le type Borei. D'après les sources disponibles, OSK insistait sur la confirmation du prix total des cinq sous-marins à hauteur de 130 milliards de roubles (3,25 milliards d'euros). Le ministère russe de la Défense rejetait d'entrée de jeu cette approche et réduisait dès le départ le montant de plusieurs dizaines de milliards de roubles. La situation était dans une impasse.
Le vice-premier ministre russe en charge de l'industrie de l'armement, Dmitri Rogozine, n'a pas joué un rôle clair dans cette affaire. Or, c'est à lui qu'incombe la tâche de régler les conflits entre les généraux du ministère de la Défense et les capitaines de l'industrie militaire par le biais de la Commission militaro-industrielle. Il s'est avéré incapable de couper le nœud gordien de contradictions entre le ministre de la Défense Serdioukov et le président d'OSK Roman Trotsenko, tous les deux étant incroyablement têtus.
En fait, Dmitri Rogozine n'a fait qu'assister dans le meilleur des cas à l'aggravation progressive du problème qui a fini par atteindre le niveau du président russe Vladimir Poutine en contournement du premier ministre Dmitri Medvedev.
Au final, OSK a apparemment obtenu des conditions à la limite du confortable (124 milliards de roubles, conformément aux prévisions contenues dans le programme d'Etat GPV 2020). Par ailleurs, le constructeur s'est assuré une marge importante de manœuvre sous la forme de la clause concernant les éventuelles dépenses après 2015.
Les problèmes sont réglés? Ils ne font que commencer
Toutefois, c'est là que commence le plus intéressant. Premièrement, on est amené à se poser des questions sur le processus de production. Il est bien connu que les premiers sous-marins du type 955 étaient largement assemblés à partir de compartiments de sous-marins du type 971 inachevés à l'époque soviétique. Et selon certaines informations, il s'agissait même de sous-marins retirés du service et envoyés à la casse (cela concernait au moins les enveloppes des coques solides).
Ce procédé a finalement permis de construire les bâtiments dans les délais et en réduisant les coûts (en économisant au moins le travail, car les sections de la coque ne constituent pas la partie la plus coûteuse d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins). Cependant, où trouvera-t-on désormais des sections toute faites? Il va donc falloir rétablir la production en quantité suffisante d'aciers spéciaux de classe navale autrefois fabriqués à Zaporojie (en Ukraine). On ignore quel sera le coût de ce processus (et surtout le temps qu'il prendra).
Le second problème est nettement plus grave et il ne concerne pas directement OSK. Nous venons d'assister à une nouvelle manifestation de la "gestion manuelle" (le règlement des problèmes au cas par cas par les dirigeants supérieurs du pays), qui s'est effectuée en plus à un niveau très élevé dans un contexte de blocages continus des mécanismes de concertations des paramètres du programme d'État de commande d'armements.
La nomination en décembre 2011 d'un partisan actif d'un Etat fort, Dmitri Rogozine, à la tête de l'industrie militaire russe et de la Commission militaro-industrielle auprès du gouvernement, n'a toujours pas conduit à un progrès significatif dans l'élaboration de procédures automatiques d'harmonisation des intérêts de l'industrie et de l'armée.
On assiste de nouveau à la bataille, constatée déjà l'année dernière, que le ministère russe de la Défense livre pour obtenir des réductions, et qui est souvent victorieuse: les fournisseurs d'armes concèdent des remises dans le cadre du programme d'État de commande d'armements pourvu que le contrat soit signé. Personne n'est manifestement disposé à réfléchir aux répercussions de ces concessions sur la qualité et les délais des travaux. Ni aux dépenses supplémentaires réelles qu'engendrera l'exécution d'un contrat dont la rentabilité a été réduite à zéro.
OSK s'est pourtant rebellé est s'est obstiné. Au final, le dialogue s'est avéré impossible: l'intervention de Vladimir Poutine a été nécessaire. Le danger est grand qu'à l'avenir les plus importants contrats signés dans le cadre du programme GPV 2020 avec les géants de l'industrie de la défense, tels que OSK, soient également subordonnés à la prise de décisions au cas par cas à un niveau élevé sans le moindre rapport avec les procédures uniques de passation de commandes dans le domaine de la défense.
Certes, la "gestion manuelle" mentionnée ci-dessus est une tactique qui permet de résoudre une multitude de problèmes séparés mais elle crée un problème stratégique. Il ne s'esquisse certainement qu'à l'horizon d'une planification à long terme. Mais est-il seulement possible de parler du long terme dans l'industrie de l'armement russe d'aujourd'hui si "l'accord supplémentaire d'après 2015" fait plutôt songer à la procrastination dans l'espoir que le problème se résorbera tout seul?
L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction
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Sous-marin nucléaire "Iouri Dolgorouki"
La marine russe a finalement commandé cinq nouveaux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) du type 955 Borei A, se voyant d'ailleurs contrainte de respecter une partie des conditions imposées par le constructeur, Groupe unifié de construction navale russe (OSK).
La signature des contrats a couronné de longues et épuisantes négociations et s'est déroulée en la présence du président russe Vladimir Poutine: les mécanismes de concertations opérationnelles de paramètres du programme d'État de commande d'armements n'ont toujours pas été rôdés.
Les sous-marins commandés
La marine russe a passé commande d'une série de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. La concertation du montant de la commande a été extrêmement longue et a fini par attirer l'attention de Vladimir Poutine.
Au final, trois contrats ont été signé: le premier stipule la construction d'un sous-marin lanceur d’engins, en vertu du second une série de quatre bâtiments identiques sera assemblée, et le troisième contrat prévoit l'élaboration d'un projet amélioré en vertu duquel les cinq sous-marins en question seront construits.
Toutefois, malgré la signature des contrats en présence du président lui-même, la guerre des prix est loin d'être achevée: ce n'est que partie remise. "Nous sommes tombés d'accord pour renégocier les prix en 2015. Si le constructeur justifie des dépenses significatives et qu'il nous les soumet pour estimation, nous pourrions les accepter, c'est-à-dire revoir le prix", a déclaré à la presse le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, à l'issue de la réunion.
Les chevaux de bataille de la guerre nucléaire
L'objet du contrat est constitué par cinq sous-marins nucléaires stratégiques lanceurs d’engins du type 955 modifié (autrefois la presse le citait parfois sous la désignation de 955 U) Borei A. A en juger par les sources non classifiées, il s'agit d'un bâtiment sérieusement remanié par rapport au type initial 955.
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Rappelons qu'à ce jour deux navires du type 955 Borei ont déjà été construits, à savoir le K-535 Iouri Dolgorouki, dont les essais sont pratiquement terminés, et le K-550 Alexandre Nevski, dont les tests n'ont fait que commencer en automne 2011.
Le troisième sous-marin lanceur d’engins, Vladimir Monomakh, est en construction. Au total, le programme d'État pour l'armement à l'horizon 2020 (GPV 2020) stipule la fabrication de huit sous-marins du type 955 (auparavant on annonçait la construction de 10 bâtiments). Ainsi, le contrat signé clôt la question de la construction des sous-marins lanceurs d’engins de cette série pour les années à venir.
On ne dispose pas d'informations relatives à la mise en chantier du premier sous-marin de la nouvelle série (il s'appellerait Saint Nicolas, sans que cela ne soit confirmé officiellement), toutefois personne ne cherche à dissimuler le fait que sa coque est à un stade avancé aux chantiers navals.
Selon la déclaration faite par le directeur du chantier naval de Sevmach, Andreï Diatchkov, en décembre dernier, le quatrième sous-marin de la série devait être mis en chantier en 2012 (probablement après la récente signature officielle des contrats). En 2012 également il est prévu de mettre en chantier les coques numéro 5 et 6.
Les nouveaux sous-marins seront dotés d'équipements de bord modifiés (notamment de matériel hydroacoustique) et bénéficieront surtout d'un compartiment de missiles agrandi. Les trois premiers sous-marins étaient équipés de 16 silos destinés à abriter les missiles R-30 Boulava, or le Saint Nicolas inaugure une série de cinq coques disposant, selon certaines informations, de 20 silos.
L'importance de changements apportés au type Borei A par rapport au projet de départ est facile à apprécier quand on prend on compte le prix de conception: 39 milliards de roubles (près d'un milliard d'euros), soit 1,5 fois le coût d'un sous-marin de série. A titre de comparaison, le projet modifié du sous-marin polyvalent du type 885M Iassen M a coûté l'année dernière au budget russe 19 milliards de roubles (près de 40% du prix d'un sous-marin stipulé par le contrat).
Il est toutefois possible que dans le contrat aient été intégrées certaines autres dépenses relatives à la conception du sous-marin, encourues déjà de fait par le concepteur mais non incluses dans le prix des bâtiments de série. Ce procédé est relativement commun, surtout aujourd'hui lorsqu'un constructeur qui signe un contrat de fabrication en série d'un matériel militaire exige souvent le remboursement ne serait-ce que partiel de ses dépenses de recherche-développement, ainsi que de mise au point du premier produit de la série.
Il est d'ailleurs tout aussi traditionnel pour les chantiers navals russes de camoufler dans le montant total du contrat de fourniture de sous-marins de série leurs dépenses de construction de toute sorte de sous-marins expérimentaux et spéciaux.
La victoire tactique des chantiers navals
Les circonstances des pourparlers relatifs au contrat en question sont à la fois scandaleuses et atypiques pour la pratique de passation de commandes de matériel de guerre en 2011-12.
Pour commencer, il s'agit d'un précédent curieux. A en juger par les informations relayées par la presse, les contrats ont été signés selon les conditions formulées par le Groupe unifié de construction navale (OSK). La signature avait été précédée par l'effort du ministère russe de la Défense pour obtenir une réduction (jusqu'à 30%, selon diverses informations). Cette tentative a été contrée par la direction d'OSK.
En 2012, Roman Trotsenko, président du groupe OSK, a jusqu'au bout fait la guerre aux militaires qui exigeaient la même réduction de 30% du prix du sous-marin du type 885 Iassen. Selon son argumentation, son prix ne prévoyait qu'une rentabilité de 6% de ses usines et il n'allait pas travailler à perte. Au final, OSK a obtenu des conditions tant soit peu acceptables, toutefois elle n'a reçu la commande de 2011 qu'en novembre de l'année dernière, et le règlement du problème avait nécessité l'intervention du puissant vice-premier ministre russe de l'époque, Igor Setchine.
La situation s'est réitérée avec le type Borei. D'après les sources disponibles, OSK insistait sur la confirmation du prix total des cinq sous-marins à hauteur de 130 milliards de roubles (3,25 milliards d'euros). Le ministère russe de la Défense rejetait d'entrée de jeu cette approche et réduisait dès le départ le montant de plusieurs dizaines de milliards de roubles. La situation était dans une impasse.
Le vice-premier ministre russe en charge de l'industrie de l'armement, Dmitri Rogozine, n'a pas joué un rôle clair dans cette affaire. Or, c'est à lui qu'incombe la tâche de régler les conflits entre les généraux du ministère de la Défense et les capitaines de l'industrie militaire par le biais de la Commission militaro-industrielle. Il s'est avéré incapable de couper le nœud gordien de contradictions entre le ministre de la Défense Serdioukov et le président d'OSK Roman Trotsenko, tous les deux étant incroyablement têtus.
En fait, Dmitri Rogozine n'a fait qu'assister dans le meilleur des cas à l'aggravation progressive du problème qui a fini par atteindre le niveau du président russe Vladimir Poutine en contournement du premier ministre Dmitri Medvedev.
Au final, OSK a apparemment obtenu des conditions à la limite du confortable (124 milliards de roubles, conformément aux prévisions contenues dans le programme d'Etat GPV 2020). Par ailleurs, le constructeur s'est assuré une marge importante de manœuvre sous la forme de la clause concernant les éventuelles dépenses après 2015.
Les problèmes sont réglés? Ils ne font que commencer
Toutefois, c'est là que commence le plus intéressant. Premièrement, on est amené à se poser des questions sur le processus de production. Il est bien connu que les premiers sous-marins du type 955 étaient largement assemblés à partir de compartiments de sous-marins du type 971 inachevés à l'époque soviétique. Et selon certaines informations, il s'agissait même de sous-marins retirés du service et envoyés à la casse (cela concernait au moins les enveloppes des coques solides).
Ce procédé a finalement permis de construire les bâtiments dans les délais et en réduisant les coûts (en économisant au moins le travail, car les sections de la coque ne constituent pas la partie la plus coûteuse d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins). Cependant, où trouvera-t-on désormais des sections toute faites? Il va donc falloir rétablir la production en quantité suffisante d'aciers spéciaux de classe navale autrefois fabriqués à Zaporojie (en Ukraine). On ignore quel sera le coût de ce processus (et surtout le temps qu'il prendra).
Le second problème est nettement plus grave et il ne concerne pas directement OSK. Nous venons d'assister à une nouvelle manifestation de la "gestion manuelle" (le règlement des problèmes au cas par cas par les dirigeants supérieurs du pays), qui s'est effectuée en plus à un niveau très élevé dans un contexte de blocages continus des mécanismes de concertations des paramètres du programme d'État de commande d'armements.
La nomination en décembre 2011 d'un partisan actif d'un Etat fort, Dmitri Rogozine, à la tête de l'industrie militaire russe et de la Commission militaro-industrielle auprès du gouvernement, n'a toujours pas conduit à un progrès significatif dans l'élaboration de procédures automatiques d'harmonisation des intérêts de l'industrie et de l'armée.
On assiste de nouveau à la bataille, constatée déjà l'année dernière, que le ministère russe de la Défense livre pour obtenir des réductions, et qui est souvent victorieuse: les fournisseurs d'armes concèdent des remises dans le cadre du programme d'État de commande d'armements pourvu que le contrat soit signé. Personne n'est manifestement disposé à réfléchir aux répercussions de ces concessions sur la qualité et les délais des travaux. Ni aux dépenses supplémentaires réelles qu'engendrera l'exécution d'un contrat dont la rentabilité a été réduite à zéro.
OSK s'est pourtant rebellé est s'est obstiné. Au final, le dialogue s'est avéré impossible: l'intervention de Vladimir Poutine a été nécessaire. Le danger est grand qu'à l'avenir les plus importants contrats signés dans le cadre du programme GPV 2020 avec les géants de l'industrie de la défense, tels que OSK, soient également subordonnés à la prise de décisions au cas par cas à un niveau élevé sans le moindre rapport avec les procédures uniques de passation de commandes dans le domaine de la défense.
Certes, la "gestion manuelle" mentionnée ci-dessus est une tactique qui permet de résoudre une multitude de problèmes séparés mais elle crée un problème stratégique. Il ne s'esquisse certainement qu'à l'horizon d'une planification à long terme. Mais est-il seulement possible de parler du long terme dans l'industrie de l'armement russe d'aujourd'hui si "l'accord supplémentaire d'après 2015" fait plutôt songer à la procrastination dans l'espoir que le problème se résorbera tout seul?
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