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Forces armées de Côte d'Ivoire

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Personne à contacter Forces armées de Côte d'Ivoire

Message par Sphinx Sam 20 Mar - 20:26

Philippe Mangou

Le Général de Division Philippe Mangou, est l'actuel Chef d'État-Major des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI).

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Formation

Le 1er octobre 1978 il fait son entrée dans l’armée ivoirienne, après avoir obtenu à l’Université de Cocody, le Diplôme d’étude universitaire général (DEUG II) en droit.

Il reçoit sa formation militaire à l’École des Forces armées (EFA) de Bouaké, puis intègre le Bataillon blindé (BB) d’Akouédo.

Lieutenant-colonel, il va suivre, dans le cadre de sa formation en stratégie militaire, plusieurs stages dans certaines écoles spécialisées en France.

Carrière

Philippe Mangou sera muté à la Garde républicaine d’Abidjan à Treichville, en qualité de commandant en second de cette unité, autrefois rattachée à la Présidence de la République ; ce, jusqu’en 2000.

En 2000, il est appelé au cabinet du ministre d’État chargé de la Défense, Moïse Lida Kouassi.

En septembre 2002, lorsque la rébellion éclate, le lieutenant-colonel Mangou est nommé porte-parole des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci)

Ensuite, le Général de Division Mathias Doué, lui confie le commandement du théâtre des opérations des FANCI, avec pour base Yamoussoukro.

En 2004, il est nommé Chef d'État Major des Armées (CEMA) par le président Laurent Gbagbo. Il est le neuvième CEMA de l'histoire du pays. Il remplace le Général de division Mathias Doué qui a occupé le poste pendant 4 années.

Famille

Fils de pasteur, ayant reçu une éducation religieuse, il a été décoré « officier de l’ordre du mérite national », «médaillé or et argent de la française» et «médaillé de la MICECI». Philippe Mangou est marié et père de six enfants.

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Personne à contacter Re: Forces armées de Côte d'Ivoire

Message par Sphinx Sam 20 Mar - 20:36

Forces de défense et de sécurité

Les Forces de défense et de sécurité (FDS), ex-Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) sont les forces militaires de Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire est en effectif la seconde puissance militaire en Afrique de l'Ouest derrière le Nigéria. La politisation, l'approche ethnique et le manque de plan d'équipement a considérablement affaibli et désorganisé l'armée ivoirienne. Le coup d'État de 1999, la scission de l'armée et l'emploi de mercenaires en sont la parfaite illustration. Depuis 2003, un effort est fait au niveau de l'équipement mais il faudra plusieurs decennies pour que le retard en matière de formation et le retour à une discipline républicaine ne soit acquis. L'armée ivoirienne est alliée au Forces armées Nigérianes, Angolaises, Sud-africaines et à Israël qui est devenu le principal fournisseur et formateur des forces ivoiriennes.

Effectifs réels

Les FDS comptent 50 000 hommes en août 2007. La Garde présidentielle compte 2 500 hommes, les réservistes sont au nombre de 12 000. En décembre 2002, 3 000 volontaires ont été recrutés.Par ailleurs,chaque année la Gendarmerie recrute par un concours direct et forme environ 1800 élements,à travers ses deux écoles de formation,Situé respectivement à Abidjan et à Toroguhé.Enfin, une cinquantaine de mercenaires ont été recrutés pour l'offensive de novembre, mais leur retrait a été annoncé.

Armée de l'air : 1 200 hommes ;
Marine : 2 800 hommes ;
Armée de terre :30 000 hommes ;
Gendarmerie nationale ivoirienne : 13 000 hommes.


Troupes mercenaires

Les forces armées ivoiriennes ne sont pas composées de troupes mercenaires. Ces mercenaires n'étaient disponible que pendant les combats mais sous la pression de la France ils sont rentrés. Il ne reste que quelques uns qui sont plutôt des techniciens pour l'écoute électronique ou des conseillers pour l'entrainement des forces spéciales.

Organisation

Les FDS sont dirigées par le général de division Philippe Mangou, anciennement commandant du théatre des opérations centre comprenant notamment la zone de Yamoussoukro, et principal stratège de l'opération Dignité de novembre 2004. Il succéde à Mathias Doué.

Les Forces de défense et de sécurite sont composées de :

FANCI : Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (forces terrestres, marine, forces aériennes) : 50 000 hommes
Gendarmerie nationale
Police nationale
Agents des eaux et forêts
Douanes ivoiriennes
Régions militaires

La Côte d'Ivoire est divisée en cinq régions militaires, chacune sous la responsabilité d'un colonel.

La Ire région militaire concentre l'essentiel des effectifs, autour d'Abidjan. Les unités qui y sont basés sont :

un bataillon de réaction rapide, le 1er bataillon de commandos parachutistes ;
un bataillon d'infanterie ;
un bataillon blindé ;
un bataillon d'artillerie et de défense anti-aérienne.
La IIe région militaire, quartier-général à Daloa, a un bataillon d'infanterie.

La IIIe région militaire, quartier-général à Bouaké, a un bataillon d'infanterie délocalisé à Anyama, un bataillon d'artillerie et un bataillon du génie délocalisé à Adjamé.

La IVe région militaire, quartier-général à Korhogo, a uniquement une compagnie territorialle.

La Ve région militaire, est créée temporairement dans l'ouest, à cause de la guerre civile du Libéria.

Réarmement de 2003

Les FANCI ont bénéficié d'un programme de réarmement de 44,15 milliards CFA inscrits au budget sur la période septembre 2002-janvier 2004. L'armée de terre bénéficie de l'achat de :

blindés :
13 VAB (véhicules de l’avant blindés) ;
des véhicules blindés Casspir ;
des véhicules blindés SAMIL 4x4 ;
13 BMP-1
30 BTR-60, et 6 BTR-80
13 BRDM-2
10 RG-31 dit MAMBA MK II;
14 M3 panhard VTT
6 M3 panhard twin 20mm (anti-aérien)
7 ERC-90 "sagaie"
8 AML-90
6 AML-60
22 UAZ-3151 jeep 4x4
10 chars d'assaut T-55,
De l'artillerie lourde :
des dizaines de missiles antichars type konkur
6 BM-21 (LRM)
obusiers automoteurs 122mm ;
environ 5 000 obus de même calibre ;
200 mortiers de 120/82 mm ;
une trentaine de canons de 20 et 23 mm ;
plusieurs dizaines de canons de 90 mm ;
De moyens de transport accrus :
200 camions de transport de troupe ;
milliers de grenades à main ;
des grenades à fragmentation et anti-véhicules pour bazookas ;
plus de 200 lances-roquettes type RPG-7 et RPG 28 en provenance pour la plupart de Chine;
100 mitrailleuses lourdes ;
200 mitrailleuse légère Neguev
plusieurs dizaines de fusils de précision Dragunov ;
5 000 fusils d’assaut (dont des Kalachnikovs et des 56-1) ;
des quantités importantes de munitions (notamment pour pistolet-mitrailleur, fusil d'assaut et mitrailleuses).
L'aviation a été équipée de :

deux bombardiers légers Strikemaster MK.87 ;
des drones israéliens type Hunter ;
4 hélicoptères Puma 330L IAR ;
4 hélicoptères de combat Mi-24P/V/D ;
deux hélicoptères Mi-8 V ;
deux MiG-23 MLD monoplaces livrés mais jamais utilisés.
4 Soukhoï Su-25 K/UB. (Deux ont détruits par l'armée française sur le tarmac de l'aéroport de Yamoussoukro alors qu'ils étaient rentrés de missions sur Bouaké)
L'armée ivoirienne a de plus reçu l'appui de 46 conseillers militaires israéliens, qui ont notamment mis en œuvre les drones vendus par Israël à la Côte d'Ivoire. Ces conseillers militaires ont quitté la Côte d'Ivoire le 9 novembre 2004.

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Message par Sphinx Dim 15 Aoû - 1:01

Armée ivoirienne : le refus du déclassement
Fichiers joints
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Personne à contacter Re: Forces armées de Côte d'Ivoire

Message par Sphinx Dim 15 Aoû - 1:15

Nouveaux grades dans l`armée : Les hommes forts du système Gbagbo

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Les généraux et officiers supérieurs qui viennent d'être promus à des grades supérieurs constituent, à n'en point douter, les hommes clés du système sécuritaire de Laurent Gbagbo.

Philippe Mangou : fidèle chef d'état-major

A 58 ans, Philippe Mangou, ancien étudiant de la faculté de droit de l'université d'Abidjan est sans doute au sommet de sa gloire. Une position qui fait aussi de lui, l'un des hommes forts du régime de Laurent Gbagbo. La récente promotion dont il vient de bénéficier, est là pour le démontrer. Après avoir suivi une formation militaire à l'Ecole des forces armées (Efa) de Bouaké, en 1978, Philippe Mangou est affecté au bataillon blindé d'Akouédo. De là, il gravira les échelons de l'armée (chef de peloton au bataillon blindé, commandant d'escadron au bataillon blindé, commandant de brigade à l'Ecole des Forces armées, directeur de l'instruction à l'Ecole nationale des sous-officiers d'active de Bouaké, chef du bureau instruction au bataillon blindé, commandant en second du bataillon blindé, chef de corps intérimaire et chef de corps du bataillon blindé). Au moment où Laurent Gbagbo arrive au pouvoir en 2000, le lieutenant-colonel Philippe Mangou est le sous-directeur chargé de la doctrine et de l'emploi au ministère de la défense, dirigé par un faucon du pouvoir Fpi, Lida Kouassi Moïse. Devenu porte-parole des Forces armées de Côte d'Ivoire (Fanci), à la faveur de la crise armée de septembre 2002, il cède vite ce fauteuil puisqu'il est ''bombardé'' commandant du théâtre des opérations. Une sorte de chef d'état-major adjoint qui lui permet, tout en prouvant son dévouement pour la patrie, de se mettre en valeur. De source proche de la grande muette, il fut, une des pièces-maîtresses de l'opération ''Dignité'' au cours de laquelle un camp français a été bombardé en 2004 (et qui a conduit, en représailles, à la destruction d'une bonne partie de l'aviation ivoirienne par l'armée française). Au cours de cette même année, précisément en novembre, il devient le chef d'état-major de l'armée ivoirienne dont les effectifs sont estimés à une cinquantaine d'hommes, avec le grade de colonel-major. En décembre, pour lui permettre d'assurer convenablement ses nouvelles fonctions, Laurent Gbagbo décide de le promouvoir général de brigade (le nouveau chef d'état-major ayant sous son commandement des généraux). Deux ans après, soit le 1er décembre 2007, Philippe Mangou devient général de division. Cela a fait jaser, dans un premier temps avant que certains observateurs se mettent à prédire un clash entre le chef d'état-major de l'armée ivoirienne et Laurent Gbagbo. C'est d'ailleurs dans ce contexte qu'est intervenue sa nomination, le 1er août dernier, au grade de général de corps d'armée.

Général Edouard Tiapé Kassaraté : inamovible commandant supérieur de la gendarmerie

L'inamovible commandant supérieur de la gendarmerie est aussi un fidèle parmi les fidèles du système-Gbagbo. Avec sa promotion au grade de général de corps d'armée, il rentre dans l'histoire de la gendarmerie nationale de Côte d'Ivoire dans la mesure où il est le premier gendarme à être aussi gradé. Selon son curriculum vitae, c'est en 2005 que Laurent Gbagbo, chef suprême des armées, confie à ce Saint-Cyrien, les rênes de la gendarmerie nationale. Et, depuis, bien plus que son remplacement que d'aucuns avaient, tôt prédit, Edouard Tiapé Kassaraté, le natif de Carié (Tabou) a gravi les différents échelons des forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire. Général de brigade à partir de décembre 2005, il est promu général de division le 1er août 2007. Avant de débarquer à la tête de la gendarmerie nationale en octobre 2005, Edouard Tiapé Kassaraté était le commandant du palais présidentiel, d'abord avec les galons de colonel puis de colonel-major. Et, avant d'être propulsé au devant de la scène médiatico-politique, le commandant supérieur de la gendarmerie a notamment siégé, trois ans durant (de 1996 à 1999) au conseil national de sécurité et commandant de la troisième légion de Bouaké. Sa particularité dans le système tient du fait que la gendarmerie est l'un des corps de l'armée ivoirienne qui a accompagné Laurent Gbagbo au pouvoir, après les « élections calamiteuses de 2000 », lorsque Robert Guéï a voulu s'imposer. Selon la légende, c'est le ralliement des gendarmes qui a fait céder les militaires, plutôt favorables au chef du Comité national de salut public (Cnsp). Pour près de 10.000 hommes dont il dispose, Edouard Tiapé Kassaraté a également les équipements qu'il faut pour assurer la défense du régime au pouvoir. Ces équipements auraient même suscité quelques jalousies chez les militaires.

Général Marc Aka Kadjo

Autant, il paraît moins connu, autant Marc Aka Kadjo jouit de la confiance du chef suprême des armées. Selon la légende, c'est à la faveur des événements de novembre 2004 que le commandant des forces aériennes ivoiriennes s'est illustré de fort belle manière, ''tapant'' ainsi dans l'œil de Laurent Gbagbo. En effet, au moment où les soldats français étaient en train de détruire les aéronefs ivoiriens en guise de représailles au bombardement de leur camp à Bouaké, Marc Aka Kadjo, alors colonel serait allé intimer l'ordre aux Français de mettre un terme à leur besogne. Ce, au moment où ''tout le monde se cherchait''. C'est, semble-t-il, cet acte de bravoure qui a convaincu le chef de l'Etat de confier le commandement des forces aériennes à ce pilote de l'air. Depuis novembre 2004, Marc Aka Kadjo qui pilote bien souvent le Fokker 100 ou le Gruman présidentiel avec à son bord, Laurent Gbagbo, a sous ses ordres, près de 12.000 hommes qui ont espéré parader dans de nouveaux engins, à la faveur du cinquantenaire, célébré, samedi dernier. Le message : «si je tombe, vous tombez aussi», lancé par le chef de l'Etat s'adresse bien à lui aussi.

Gal Dogbo Blé Brunot : gère le dernier cercle de sécurité

Laurent Gbagbo a renouvelé sa confiance au chef de corps de la garde républicaine, l'ex-colonel-major Brunot Dogbo Blé. Il cumule la fonction de commandant militaire du Palais présidentiel, depuis 2005. Son parcours récent dans l'armée est éloquent. En 2000, il est promu chef de la garde républicaine. Une année avant, il a été successivement commandant d'escadron blindé, chef bureau organisation instruction, commandant en second et chef de corps du bataillon blindé. En 1987, il était chef du peloton blindé d'Akouédo. Pour ce qui est de sa formation militaire, Brunot Dogbo Blé est entré en service en 1983. Trois ans après, il a subi la formation d'officier à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, en France. En 1987, l'officier s'est perfectionné à l'Ecole de l'arme blindée cavalerie de Saumur où il est retourné en 1990. Six ans plus tard, il obtient le diplôme d'état-major à l'Ecole des forces armées de Bouaké.

Agé de 51 ans, marié et père de trois enfants, le Gal Dogbo Blé est titulaire d'une maîtrise en Sciences économiques option économie publique de l'université d'Abidjan-Cocody. Il a été décoré deux fois de la médaille des forces armées (2007) et de chevalier de l'ordre national. Catégorique, il est de ceux qui pensent qu'« on ne parle pas de liberté de presse» en période guerre. L'opposition houphouétiste retient de lui qu'il a tué dans l'œuf, par des « menaces », son projet de descente sur le palais présidentiel, en septembre 2006.

Général Guiai Bi Poin, mission : dissuader fauteurs de troubles et bandits

De général de brigade, Georges Guiai Bi Poin (gendarme) a été promu général de division. Il a été fait commandant du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), créé par décret n°2005-245 du samedi 02 juillet 2005. Le général est, depuis lors, incontestablement, l'un des garants de la sécurité urbaine. Son unité placée sous la tutelle du ministère de la Défense lutte contre le banditisme et la criminalité urbaine. Le commandant du Cecos exerce son autorité sur l'ensemble des moyens de l'armée, de la gendarmerie et de la police, selon ses prérogatives officielles. Le contact permanent du Centre avec les populations est perceptible à la présence de patrouilles pédestres et motorisées dans le district d'Abidjan. Outre des véhicules tout terrain (4x4) surmontés d'armes lourdes (des mitrailleuses, des douze-sept, des roquettes propulsées par gaz ou Rpg, par exemple), les éléments du Cecos, parfois protégés de gilets pare-balles, se servent aussi de kalachnikovs. Deux opérations dites “plan week-end'' et “mirador'' initiées récemment, les amènent à veiller au grain, respectivement sur les axes Abidjan-Bassam et sur l'autoroute du Nord. Mais sa réputation, le général l'a bâtie dans la répression du grand banditisme avec la mise en déroute de nombreux gangsters. On lui colle aussi la renommée de bête noire des putschistes eu égard à la gestion qu'il fait des rumeurs de coup d'Etat. En effet, à part qu'à la moindre menace de trouble, il remplit le tout Abidjan de ses hommes, il a fait des prises impressionnantes. Le mercredi 5 mai dernier, par exemple, ce sont les hommes de Guiai Bi Poin, avec la gendarmerie, qui découvrent des armes de guerre à Anyama. Alors colonel, en 2004, Guiai Bi P. Georges s'est fait remarquer par sa rigueur dans la ''crise des chars français''. Il avait crânement mené les négociations face aux hommes du colonel Destremon commandant des troupes françaises, opposées à de jeunes Ivoiriens, devant l'hôtel Ivoire. Dans la suite de l'affaire, le colonel de la gendarmerie a accusé, sans ambages, les soldats français d'avoir « tiré directement sur la foule (…) sans sommation ».

Gal Firmin Détoh Létoh : l'étoile montante

Désormais général de brigade, l'ex-colonel-major, est commandant des Forces terrestres, depuis avril 2009. Firmin Détoh Létoh a succédé à ce poste au général Julien Adou Akaffou, décédé le 19 janvier 2009. Mais avant d'hériter de ce poste, l'officier supérieur a été, de 2005 à 2009, le premier préfet militaire du département de Duékoué. Sorti de l'Ecole des Forces armées, Promotion Rigueur, il est officier d'infanterie, spécialité techniques aéroportées, dont il a obtenu le diplôme à Pau (France), en 1984. Détoh Létoh a commandé les fusiliers marins commandos ainsi que le 1re bataillon des commandos et de parachutistes. Il est chevalier de l'Ordre national. Homme de rigueur, il a fait ses preuves sur le front ouest, dans la guerre qu'a connue la Côte d'Ivoire en 2002.

Marc Dossa & Bidi Ignace

Source:Abidjan.net
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Personne à contacter Re: Forces armées de Côte d'Ivoire

Message par Sphinx Ven 25 Fév - 23:04

12 soldats pro-Gbagbo tués à l'ouest du pays

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Les affrontements jeudi entre forces de l'ordre loyales à Laurent Gbagbo et éléments de l'ex- rébellion des Forces nouvelles à l'ouest du pays ont fait 12 soldats pro-Gbagbo tués et un du côté des Forces nouvelles, selon un communiqué du chef de l'ex-rébellion, Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara engagé dans un bras de fer autour du fauteuil présidentiel avec le président sortant ivoirien.

Selon le communiqué, les combats ont débuté aux environs de 5h00 du matin (locale et TU) dans le village de Boyapleu, localité située entre Zouhan-Hounien et Danané (600 km d'Abidjan) lorsque « des miliciens et mercenaires libériens, aidés de quelques soldats des Forces de défense et de sécurité stationnées à Zouan-hounien, ont attaqué les Forces nouvelles ».

Le bilan de M. Soro fait état d'un soldat tué du côté des Forces nouvelles et de 12 soldats dans le rang des Forces de défense et de sécurité.

« Un véhicule de type 4x4 surmonté de mitrailleuse a été récupéré, de même que 15 fusils AK 47, des centaines de munitions et des obus de mortier », précise le communiqué.

L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) s'est inquiétée jeudi d'une « telle confrontation (qui) risque de constituer la reprise du conflit armé et donc une violation du cessez-le-feu ». L'ex-rébellion dont le leader Guillaume Soro a été nommé Premier ministre par Alassane Ouattara, engagé dans un bras de fer avec Laurent Gbagbo autour du fauteuil présidentiel, occupe la moitié nord du pays depuis son coup d'Etat manqué en septembre 2002 contre le régime de Laurent Gbagbo.

Ces combats constituent depuis 2004 l'affrontement le plus grave entre les deux forces armées qui s'étaient engagées dans la formation d'une nouvelle armée ivoirienne dans le cadre de l' accord de paix inter ivoirien signé en mars 2007.

La fracture s'est dessinée depuis l'élection présidentielle du 28 novembre dernier remportée par Alassane Ouattara, selon la Commission électorale désavouée par le Conseil constitutionnel qui a proclamé le président sortant réélu.

La tension s'est accrue davantage, notamment à Abidjan, depuis l'appel de M. Ouattara à manifester dans les rues, à la manière égyptienne ou tunisienne, pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir.

Le quartier d'Abobo, favorable à Alassane Ouattara, a été le théâtre de violents affrontements avec l'utilisation d'armes lourdes entre les forces fidèles à Laurent Gbagbo et un « commando invisible » puissamment armé.

Mardi, les affrontements ont fait entre trois et une dizaine d'éléments tués parmi les forces pro-Gbagbo. Les affrontements se sont poursuivis jeudi à Abobo obligeant des habitants à fuir en masse les lieux pour se réfugier dans d'autres quartiers de la capitale économique ivoirienne.

Des affrontements ont été également signalés dans le quartier d'Attécoubé, non loin du siège de l'ONUCI. Aucun bilan n'était disponible en fin de soirée.

Les violences post-électorales en Côte d'Ivoire ont fait plus de 300 morts depuis la mi-décembre, selon l'Onu.

Source : Xinhua
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Personne à contacter Re: Forces armées de Côte d'Ivoire

Message par Syfou Lun 11 Juil - 1:23

Nommé CEMA des FRCI: Les défis qui attendent Bakayoko

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Spoiler:
Promu Général de Division et nommé chef d’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), le jeudi 7 juillet dernier, Soumaïla Bakayoko a la lourde responsabilité d’organiser et de mettre en place la nouvelle armée ivoirienne. Vu le contexte dans lequel cette nomination intervient, il est clair que la tâche du nouveau Général trois étoiles de l’Armée de Terre s’annonce, à la fois, rude et exaltante. En effet, plusieurs défis majeurs s’imposent au nouveau patron de l’armée ivoirienne. D’abord, celui de la réorganisation d’une armée fragilisée par les nombreuses crises sociopolitiques, qui ont marqué le pays durant ces dix dernières années.

Réorganiser une armée fragilisée

De 2000 à 2011, l’armée ivoirienne, s’immisçant très souvent dans la politique, a fait face à des dissensions internes, allant jusqu’à des affrontements entre frères d’arme. Le comble de cette division est né de la partition qui a suivi le déclenchement de la crise armée du 19 septembre 2002. Avec, d’un côté, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et de l’autre côté, les Forces armées des Forces Nouvelles. Après plusieurs tentatives de rapprochement, suscitées et appuyées par les différents accords politiques, les deux armées avaient fini par se retrouver avec la création d’un Centre de commandement intégré (CCI). Cette unité, composée d’éléments FDS et FAFN, menait des patrouilles mixtes dans différentes zones du pays. Cependant, avec la récente crise post-électorale, les choses se sont plutôt dégradées. Là, dans un souci de survie contre la barbarie du régime illégal de Laurent Gbagbo, plusieurs jeunes volontaires se sont armés pour aller au front. Et aujourd’hui, tout ce beau monde se réclame aussi des FRCI. Ce qui, bien sûr, ne facilite pas les choses. Le Général Bakayoko, avec l’appui des structures techniques comme le PNRRC (Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire) et le PNSC (Programme national du service civique), devra donc faire un grand nettoyage. Aussi aura-t-il pour mission d’extirper des rangs des FRCI les brebis galeuses qui ne cessent de ternir l’image des soldats.

L’ordre, le respect et la discipline

Parallèlement à la réorganisation, le nouveau CEMA et son équipe devront insuffler un nouvel esprit au sein de « la grande muette ». Il s’agit d’un esprit républicain, qui prend en compte l’ordre, le respect et la discipline. Soumaila Bakayoko et ses hommes en ont conscience. Car, c’est bien dans cette optique que les militaires se sont retrouvés en atelier, les 22, 23 et 24 juin derniers à Grand-Bassam, autour du thème «quelle armée pour la Côte d’Ivoire nouvelle ?». Après trois jours de réflexion, plusieurs recommandations avaient été faites. Ce sont entre autres, l’intégration de 11.000 ex-éléments FAFN dans l’Armée nouvelle, la lutte contre le racket et la corruption, la formation et la sensibilisation au respect des droits de l’homme, la mise en adéquation du recrutement, des formations, des emplois avec les besoins réels…et surtout, le retour aux valeurs républicaines, le rapprochement du commandement des troupes, la transparence dans la gestion des ressources allouées aux unités et l’occupation quotidienne des troupes. Ce sont là, selon les conclusions de l’atelier de Grand-Bassam, des facteurs qui devront contribuer à l’instauration de la cohésion au sein de l’Armée nouvelle.

Diawara Samou
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Message par Sphinx Dim 15 Jan - 13:49

Tournée du chef d’état-major général dans les commandements des forces (terre-air-marine nationale)

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Spoiler:

Dans le cadre de la sensibilisation du personnel sur les instructions données par le Chef de l’Etat, le Général de Division SOUMAILA BAKAYOKO, Chef d’Etat-Major Général des Forces Républicaines, après sa rencontre avec les unités rattachées le lundi 09 janvier dernier au Camp GALLIENI, a poursuivi sa tournée dans les différents commandements des forces (Armée de terre, Air et Marine nationale) les 10, 11 et 13 janvier 2012. Il était accompagné pour la circonstance des chefs de divisions et bureaux de l’Etat-Major Général des FRCI.

Etape des Forces Terrestres: ancien camp AKOUEDO.

Honneurs rendus au Général SOUMAILA BAKAYOKO, à 15 heures par une compagnie aux ordres du Capitaine SEAHET DE GOHOUO du 1er Bataillon de Commandos et de parachutistes (1er BCP).

Etape des Forces Aériennes : Base aérienne d’ABIDJAN.

Honneurs rendus au Général SOUMAILA BAKAYOKO, à 09 heures par une compagnie aux ordres du Capitaine BAHI OMER de la Base aérienne d’ABIDJAN (BAA).

Etape de la Marine Nationale : Base annexe du PLATEAU.

Honneurs rendus au Général SOUMAILA BAKAYOKO, à 09 heures par une compagnie aux ordres du Capitaine TAPIE ZAHIBO MARCELLIN de la Base annexe du plateau.


A ces différentes étapes, Le Général de Division SOUMAILA BAKAYOKO, Chef d’Etat-Major Général des FRCI a, en compagnie de la haute hiérarchie militaire, rencontré toutes les unités des Forces concernées et leur a adressé le même message.

Il a, d’entrée de jeu, remercié ses proches collaborateurs pour la présence de leurs hommes et présenté ses vœux les meilleurs pour cette nouvelle année. Il a affirmé son satisfécit pour la bonne exécution des missions de sécurisation des élections législatives et des fêtes de fin d’année 2011. En exécution des instructions du Président de la République relatives aux récents dérapages de certains éléments des FRCI à VAVOUA et à SIKENSI, le Chef d’Etat-Major Général a axé son message sur trois (03) points importants :
- L’encasernement des troupes et la formation,
- La discipline et la cohésion au sein des FRCI,
- Le professionnalisme dans l’exécution de la mission essentielle des FRCI, à savoir la défense de l’intégrité territoriale.

Concernant le premier point, il urge de former les troupes encasernées pour l’acquisition de certificats d’armes N°1 et N°2. Cette formation, a-t-il dit, s’adresse d’abord aux militaires du rang mais n’exclut pas autres catégories de militaires qui devront bénéficier, elles aussi, du renforcement des capacités de formations (aux plans commandement, technique et opérationnel).

Quant au deuxième point, il s’est voulu très clair en mettant en garde tous les soldats : « On ne peut pas confier la défense et la sécurité de notre pays, la Côte d’Ivoire, à des indisciplinés ». il a rappelé à chaque catégorie de militaires, le rôle à jouer pour redorer l’image des FRCI et y ramener la discipline. C’est une responsabilité partagée :
- Aux officiers : être des modèles et des guides dans la dignité, l’honneur et la compétence ;
- Aux sous-officiers : servir de courroie de transmission dans la chaine de commandement en étant fidèles aux chefs ;
- Aux militaires du rang : être animés d’un esprit de discipline et avoir le souci de la formation continue afin d’éviter d’être à la traine.

Enfin, pour le dernier point, le Chef d’Etat-Major Général s’est attardé sur l’esprit de discipline et de professionnalisme qui doivent guider les FRCI dans l’exercice de leurs missions. Il a avancé que tout commence par une bonne organisation. Il a levé l’équivoque sur les absences injustifiées des militaires au service, la tenue des FRCI, l’identification des personnels et des véhicules, les avancements au titre de l’année 2011, la création de l’Armée de réserve, le projet d’attribution des terrains aux militaires dénommé « promotion immobilière SOPHIA » et l’attitude de réserve à adopter dans les centres d’instruction : Désormais, a-t-il conclu, « …. les absents auront leurs soldes suspendues avant d’être radiés…. Bientôt, il y aura une tenue spécifique aux FRCI. A partir de cet instant, nous allons traquer tous ceux qui la porteront illégalement pour commettre de sales besognes et ternir notre image. La période de grâce est terminée. Nous allons sanctionner …… ; nous allons établir de nouvelles pièces d’identité des militaires régulièrement inscrits dans nos rangs et identifier tous nos véhicules. A partir de cet instant, on procèdera au contrôle systématique de tout militaire …. l’avancement a connu beaucoup de retard avec la crise que nous avons connue. Les omissions seront rattrapées. Je sanctionnerai les omis qui manifesteront de l’indiscipline …. l’Armée de réserve, projet cher au Président de la République, comportera tous les ex-combattants qui n’ont pas pu intégrer l’Armée nouvelle. Ils seront regroupés sur des sites de service civique d’actions au développement (SCAD) pour des formations qualifiantes en vue de leur insertion dans le tissu socio-économique et y seront formés pour participer aux missions militaires internationales …. j’ai fait convoquer le promoteur immobilier à mon cabinet pour me faire le point. Je n’admettrai pas une quelconque escroquerie sur mes hommes. Si c’est le cas, les juridictions compétentes seront saisies pour le remboursement immédiat des fonds aux adhérents…. Je sanctionnerai également sans recours, tous les encadreurs qui politisent la formation dans les casernes».

Au total, le Chef d’Etat-Major Général des FRCI a réitéré toute sa confiance aux chefs militaires et soldats pour l’application de ces mesures afin de donner à la Côte d’Ivoire une Armée modèle et moderne et l’inscrire au rang des pays émergents.

Après chaque adresse aux troupes, le Général BAKAYOKO a eu un entretien à huis clos avec tous les officiers des différents commandements pour les dernières recommandations.

Source: BIPA
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