algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Conflits du Caucase 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

algeriedrs
Bienvenue sur le forum non officiel de l'Etoile Nord-Africaine;

Afin de profiter pleinement de certains sujets sur le forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre espace si vous ne l'êtes pas encore.

Conflits du Caucase 120px-10

http://www.intervalle-dz.com/
algeriedrs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Sondage
Derniers sujets
»  Direction de la Sécurité Intérieure (D.S.I)
Conflits du Caucase EmptyVen 26 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15

» Guide 2013 de Recrutement de l’Armée Algérienne
Conflits du Caucase EmptyVen 26 Avr - 15:19 par ZIGHOUD15

» National security2 of Algéria
Conflits du Caucase EmptyVen 26 Avr - 15:14 par ZIGHOUD15

» National security2 of Algéria
Conflits du Caucase EmptyLun 20 Fév - 15:04 par ZIGHOUD15

» Les exercices militaires russo-biélorusse
Conflits du Caucase EmptyMer 28 Sep - 16:45 par ZIGHOUD15

» nouvelle grille de lecture du monde
Conflits du Caucase EmptySam 20 Aoû - 18:47 par ZIGHOUD15

» Lobbyisme et démocratie
Conflits du Caucase EmptySam 19 Mar - 9:19 par ZIGHOUD15

» La fin des « guerres à bon marché » pour les États-Unis
Conflits du Caucase EmptyJeu 10 Mar - 14:04 par ZIGHOUD15

» BRICS
Conflits du Caucase EmptyJeu 10 Mar - 13:58 par ZIGHOUD15

» LA MATRICE DU TERRORISME
Conflits du Caucase EmptyVen 10 Sep - 20:41 par ZIGHOUD15

» Dhû-l-Qarnayn ou le bicornu ....
Conflits du Caucase EmptySam 21 Aoû - 22:46 par ZIGHOUD15

» Définition et conception ?!
Conflits du Caucase EmptyLun 21 Juin - 17:39 par abdelmalek

» Gendarmerie Nationale
Conflits du Caucase EmptySam 19 Juin - 12:12 par abdelmalek

» Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
Conflits du Caucase EmptyMer 16 Juin - 10:31 par abdelmalek

» إنتخابات الجزائر الجددة
Conflits du Caucase EmptyMar 24 Sep - 1:02 par Sphinx

» Zouaves ! qui sont ?
Conflits du Caucase EmptyDim 22 Sep - 22:22 par Sphinx

» Les alliés locaux de la colonisation algérienne
Conflits du Caucase EmptyMar 25 Juin - 22:18 par Sphinx

» Carthage et l'occident ...
Conflits du Caucase EmptyVen 21 Juin - 21:38 par Sphinx

» الأمير عبد القاد ر بن محي الدین
Conflits du Caucase EmptyLun 17 Juin - 23:35 par Sphinx

» Wilaya 5 historique en Oranies ( 1954/1962 )
Conflits du Caucase EmptySam 6 Oct - 19:16 par Sphinx

» dépenses militaires mondiales
Conflits du Caucase EmptyDim 6 Mai - 16:38 par ZIGHOUD15

» algerian barkhane la citadelle
Conflits du Caucase EmptyVen 27 Avr - 16:27 par ZIGHOUD15

» cabale
Conflits du Caucase EmptyMer 25 Avr - 16:06 par ZIGHOUD15

Galerie


Conflits du Caucase Empty
Mai 2024
DimLunMarMerJeuVenSam
   1234
567891011
12131415161718
19202122232425
262728293031 

Calendrier Calendrier

Connexion

Récupérer mon mot de passe

Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Conflits du Caucase

2 participants

Aller en bas

Personne à contacter Conflits du Caucase

Message par Syfou Mer 31 Mar - 10:40

Le Caucase est le théâtre de plusieurs conflits armés internes et régionaux. Il constitue une région pétrolière stratégique, traversée par les oléducs reliant la Mer caspienne à la Mer Noire, où Moscou maintient une présence militaire. Une multitude de familles ethno-linguistiques composent les républiques du Caucase nord.

Histoire

Atteint par les navigateurs grecs de Milet, au VIIIe siècle av. J.-C., le littoral de la mer Noire est jalonné de plusieurs colonies. Le Caucase est alors peuplé de non indo-européens (Ibérie du Caucase) et d'indo-européens (Albanie du Caucase, Cimmériens, Alains), qui subissent les influences mèdes, perses, parthes et romaines, et qui sont partiellement christianisés au IVe siècle. Point de contact entre les civilisations byzantine et arabe pendant le haut Moyen Âge, le Caucase subit à partir du XIe siècle la domination des Seldjoukides, puis, au XIIIe siècle, les invasions mongoles. Entre le XIe et le milieu du XIIIe siècles, une brillante civilisation s'épanouit pourtant dans les royaumes chrétiens d'Arménie et de Géorgie. Après la conquête de Constantinople (1453), ces royaumes, isolés du monde chrétien, se replient sur eux-mêmes et passent au XVIe siècle sous domination ottomane à l'ouest et perse à l'est, tandis que les Circassiens et les Nogays tiennent le versant nord.

Pénétration russe

La pénétration russe au Caucase débute au XVIIe siècle, mais la russification n'est effectivement entreprise qu'à la fin du XVIIIe siècle ; après l'annexion de la Géorgie centrale en 1801, la guerre contre la Perse et l'Empire ottoman (1805-1829) permet aux Russes de s'emparer de la région d'Erevan. Si les chrétiens du Caucase accueillent plutôt bien l'arrivée des Russes, la farouche résistance des montagnards musulmans ne prend fin qu'avec la reddition, en 1859, de l'émir Chamil.

L'intérêt stratégique de la Russie pour le Caucase, entre mer Noire et mer Caspienne, a été décisif dans sa politique d'expansion du XVIIIe au XIXe siècles. La Russie, avec sa population en croissance rapide, s'est agrandie dans toutes les directions depuis le XVIe siècle (Finlande, mer Baltique, Oural, Sibérie, bouches du Danube, Caucase, Caspienne, Turkestan). Les Cosaques russes s'installent dans la plaine tchétchène à la fin du XVIe siècle. À la fin du XVIIIe siècle, la Géorgie et l'Arménie s'adressent à la Russie pour lui demander sa protection contre les incursions musulmanes.

Parmi les peuples musulmans submergés par l'avancée militaire, territoriale et démographique de l'Empire russe à cette époque, en direction de la région de la mer Noire et du Caucase, on trouve les Tcherkesses (ou Adyguéens), dont il ne reste plus grand-chose aujourd'hui dans la région, les Tatars de Crimée et les Tchétchènes, qui forment tous les trois encore de nos jours, plus de deux cents ans après, de grosses diasporas (surtout en Turquie). L'histoire de ces diasporas est méconnue en Europe, au contraire de celles des Arméniens ou des Assyriens chrétiens. Ce recul des populations locales, dont celle des Tchétchènes, face à l'avancée militaro-coloniale russe et de son avant-garde cosaque, a permis aux colons slaves et chrétiens (russes, biélorusses et ukrainiens) envoyés par le gouvernement russe de repeupler la région de la mer Noire jusqu'aux contreforts septentrionaux de Transcaucasie. Les meilleures terres occupées furent confisquées et données aux Cosaques, les autochtones étant poussés vers les hautes vallées peu fertiles des montagnes du Caucase septentrional.

En fait, tout comme la mer Caspienne à l'est, les gouvernements impériaux russes rêvaient de faire de la mer Noire une mer 100% russe, surtout le détroit du Bosphore avec Istanbul, afin d'accéder directement à la Méditerranée. Certains groupes nationalistes arméniens — et minoritaires dans la très prospère communauté arménienne ottomane — ont ainsi été instrumentalisés par les Russes au XIXe siècle, mais aussi par les Allemands, les Français et les Britanniques. Le but de la Russie était de se proclamer protectrice du peuple arménien tout entier ainsi que de tous les chrétiens du Proche-Orient, afin d'affaiblir plus encore, voire d'anéantir son rival, l'Empire ottoman, de permettre ainsi à la Russie de continuer son expansion en prenant pied en Asie Mineure depuis le Caucase fraîchement conquis (Tcherkessie, Tchétchénie, Daghestan, Arménie, Géorgie, Azerbaïdjan) et d'atteindre, outre les gisements de pétrole de la région de la mer Caspienne (Bakou) qu'elle possédait depuis peu, les régions potentiellement pétrolifères d'Iran et de Mésopotamie (Irak) qu'elle voulait disputer aux autres grandes puissances. Toute la région comprenant au nord la mer Noire et le Caucase, de la Crimée jusqu'à la Caspienne, au sud l’Empire ottoman en Anatolie et au Proche-Orient ainsi que plus à l'est l’Empire perse jusqu'en Afghanistan, était à l'époque vouée à la convoitise gourmande et concurrentielle des puissances russe, allemande, austro-hongroise, britannique et française. La Première Guerre mondiale verra l’aboutissement meurtrier de cette politique dans une partie de cette vaste région.

Période soviétique

À la suite de la Révolution russe, les territoires caucasiens se regroupent dans la République démocratique fédérative de Transcaucasie, qui proclame son indépendance le 24 février 1918 mais éclate rapidement, avec l'indépendance de la République démocratique de Géorgie le 26 mai et celles de la République démocratique d'Arménie et de la République démocratique d'Azerbaïdjan le 28 mai. Ces républiques ne sont indépendantes que quelques années avant d'être soviétisées : la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan est proclamée le 28 avril 1920, la République socialiste soviétique d'Arménie le 29 novembre de la même année, et la République socialiste soviétique de Géorgie le 25 février 1921. Du 12 mars 1922 au 5 décembre 1936, elles sont regroupées au sein de la République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie, membre de l'Union soviétique.

À la fin de l'année 1936, la Transcaucasie est dissoute, laissant à nouveau place aux trois républiques. Celles-ci sont, de juillet 1942 à janvier 1943, le théâtre d'une vaste offensive allemande dont le pétrole de Bakou est un des objectifs. Adolf Hitler, ayant envahi l’Union soviétique en 1941, essaie alors de se frayer un chemin vers les champs pétrolifères de Bakou, pour alimenter son appareil de guerre proche de la pénurie. Ses services secrets réussissent à infiltrer de façon superficielle certains peuples du Caucase du Nord, prêts à collaborer avec l’Allemagne pour s’émanciper du joug russe. La réaction de Staline, effrayé par la perspective d’une révolte musulmane manipulée en Ciscaucasie, est immédiate et radicale : un million et demi d’hommes sont déportés en masse vers les steppes de l’Asie centrale. Ces « peuples punis » n’ont été réhabilités qu’en 1956 par Khrouchtchev, qui les autorise à rentrer au pays, dans des régions alors désertifiées ou peuplées par d’autres ethnies qui ont entre-temps repris les terres.

De la fin de la Seconde Guerre mondiale à l'effondrement de l'empire soviétique, les pays du Caucase suivent l'histoire de l'URSS. Entre la mort de Staline et la chute de l'URSS, la région connut un calme relatif ponctué de courtes crises qui venaient rappeler à chaque décennie l’équilibre précaire de la région. Des émeutes eurent lieu en Tchétchénie en 1957, à la suite de l’opposition de la population aux installations pétrolières qui dégradaient la qualité de l’environnement. Ce mouvement cachait mal l’hostilité grandissante de la population à l'égard de la présence soviétique et le peu de bénéfice que les Tchétchènes tiraient de la production et du transit d’hydrocarbures sur leur territoire. En 1978, la Géorgie fut secouée par des manifestations massives d’étudiants et de citoyens qui contestaient le projet de Brejnev de priver le géorgien de son statut de langue d’État de la république de Géorgie : cette réforme maladroite avait alors enflammé les passions identitaires, et ce feu ne s’éteindra plus jusqu’à l’indépendance de la Géorgie, une décennie plus tard. L'Abkhazie demanda également pendant cette période post-stalinienne son rattachement à la République socialiste fédérative soviétique de Russie pour faire la jonction avec les Abkhazes de Transcaucasie. Le terrain était préparé pour une rupture : en filigrane s’exprimait l’appel, de plus en plus pressant, des nationalismes et des revendications identitaires. La chute de l'URSS allait leur permettre de s’exprimer.
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Conflits du Caucase

Message par Syfou Mer 31 Mar - 10:43

Indépendances et conflits

Après 1989, la disparition de l'URSS a permis la création de trois nouveaux États (l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan), anciennes républiques soviétiques, alors que les six républiques dites « autonomes » de Ciscaucasie sont restées au sein de la Fédération de Russie. Les trois nouveaux États indépendants ont été confrontés à de graves difficultés économiques et déchirés par de multiples conflits : l'Arménie et l'Azerbaïdjan se disputent le Haut-Karabagh, alors que la Géorgie doit faire face au séparatisme en Abkhazie, ainsi qu'en Ossétie du Sud et en Adjarie.

Peu de temps avant la dislocation de l'Union soviétique en 1991, un mouvement d'indépendance se forme en Tchétchénie, alors que la Russie refuse d'accepter toute sécession. Le général Djohar Doudaev, ancien pilote de chasse de l’Armée rouge, prend le pouvoir à la suite d'un coup d'État mené le 5 septembre par un « Comité exécutif du Congrès national tchétchène ». Le discours anti-communiste, nationaliste et social de Doudaev s'oriente vite vers un discours de libération nationale et religieuse avec une référence historique forte, ce qui enflamme les masses. L'indépendance est déclarée le 2 novembre 1991. Doudaev devient vite le symbole de la lutte pour l’émancipation visée par les insurrections de Chamil au XIXe siècle. L'Ingouchie se sépare de la Tchétchénie rebelle le 4 juin 1992, en affirmant son attachement au centre fédéral.

Sous différents prétextes, deux guerres sanglantes et destructrices entre la Tchétchénie et la Russie éclatent en 1994-1995 et en 1999-2000.

La guerre d'Ossétie du Sud de 2008 a opposé la Géorgie et sa province séparatiste d'Ossétie du Sud depuis le 7 août 2008. La province a été soutenue militairement par des forces de l'armée russe et par une autre province séparatiste géorgienne, l'Abkhazie. Le conflit a envenimé les relations russo-géorgiennes, déjà très tendues.

Un échiquier politique



Wikipedia
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Conflits du Caucase

Message par Syfou Mer 31 Mar - 10:46

Russie: 9 morts dans deux attentats au Daguestan, dont un attentat suicide

Neuf personnes ont été tuées mercredi dans deux attentats dans la ville de Kizliar au Daguestan (Caucase russe), dont l'un commis par un kamikaze, ont indiqué les autorités, deux jours après un double attentat suicide meurtrier dans le métro de Moscou.
"Il y a neuf morts", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police locale, précisant que la plupart semblaient être des policiers.
Selon l'agence Interfax qui cite le ministère local de l'Intérieur, il s'agit de sept policiers, d'un enquêteur et d'un habitant.
La première explosion s'est produite à 08H40 (04H40 GMT) et a été provoquée par une voiture piégée qui a explosé dans la cour du bâtiment de la police, a indiqué de son côté le comité d'enquête du parquet dans un communiqué, qui ne recense pour sa part que sept morts.
Selon les données préliminaires, deux policiers se trouvaient à bord du véhicule et sont morts dans l'explosion. Des passants ont également été blessés.
Vingt minutes plus tard, un kamikaze déguisé en policier s'est fait exploser au même endroit, là où les enquêteurs étaient rassemblés pour examiner les circonstances de la première explosion, selon le comité.
"Par suite de cette deuxième explosion, selon des données préalables, cinq policiers sont morts, dont le chef de la police de Kizliar", précise le communiqué.
Ces explosions surviennent deux jours après le double attentat dans le métro de Moscou, qui a fait 39 morts et que les autorités ont attribué à deux femmes kamikazes liées à des groupes rebelles du Caucase du Nord.

http://www.leparisien.fr
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Conflits du Caucase

Message par Sphinx Dim 4 Avr - 14:22

Un attentat fait dérailler un train de marchandises dans le Caucase russe

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

MOSCOU — L'explosion d'un engin sur une voie de chemin de fer a fait dérailler tôt dimanche un train de marchandises au Daguestan, région troublée du Caucase russe sans faire de victimes, et une enquête pour terrorisme a été ouverte, a rapporté une agence de presse russe.

"A 03H50 (23H50 GMT), il y a eu une explosion sur la voie ferrée près du village de Pervomaiskoye, qui a fait dérailler la locomotive et huit wagons d'un train de marchandises," selon porte-parole du FSB (services spéciaux) cité par l'agence Interfax.

"Il n'y a eu ni morts ni blessés", a-t-on ajouté de même source.

Les autorités ont ouvert une enquête pour "terrorisme, trafic d'armes et fabrication illégale d'armes et d'explosifs" a précisé Interfax citant la police des transports du ministère régional de l'Intérieur à Makhachkala.

L'explosion principale a été provoquée par une charge équivalente à 5 kilogrammes de TNT tandis qu'un dispositif secondaire placé à quelques mètres du premier contenait l'équivalent d'un kilogramme de TNT, a précisé à Interfax le porte-parole du FSB.

Un train de passagers venant de la ville sibérienne de Tyumen et allant à Bakou (Azerbaïdjan) devait passer sur la même voie deux heures plus tard. Les chemins de fer ont réussi à bloquer le train en attendant les réparations, selon Interfax.

Lundi, deux attentats suicide avaient fait quarante morts dans le métro de Moscou. Une adolescente, originaire du Daguestan, est l'auteur d'un des attentats de Moscou revendiqués par un groupe islamiste du Caucase.

Un policier a été tué et un autre blessé samedi lors d'une fusillade dans la région du Daguestan.

Les combattants islamistes ont accru leurs attaques ces derniers temps contre les autorités russes dans le Caucase.

Plus de onze mille policiers devaient patrouiller dans Moscou pendant le week-end pascal pour veiller à la sécurité des fidèles assistant aux célébrations de la Pâque orthodoxe dans une atmosphère de peur avivée par l'attentat du métro de Moscou.

Source:Google
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Conflits du Caucase

Message par Sphinx Jeu 13 Mai - 21:53

Cinq morts dans une attaque au Daguestan

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

MOSCOU — Cinq ouvriers ont été tués jeudi dans une attaque au Daguestan, une république du Caucase russe en proie à une rébellion, a annoncé le comité d'enquête du parquet russe, qui avait fait état auparavant de huit victimes.

"Dans la nuit du 12 au 13 mai, des personnes non identifiées ont mis le feu à une antenne de téléphonie mobile dans le district de Sergokalinsk au Daguestan", a annoncé le comité dans un communiqué.

"Vers 10H30 (06H30 GMT), un engin a explosé au passage d'un véhicule avec à son bord des ouvriers (devant réparer l'antenne), faisant cinq morts. Trois policiers, qui accompagnaient les ouvriers, ont été blessés", a-t-il ajouté.

Plus tôt, un porte-parole des services de sécurité du Daguestan (FSB) et les enquêteurs du parquet avaient fait état d'un bilan de huit morts et de quatre blessés.

Plusieurs républiques du Caucase russe sont le théâtre d'une violente rébellion islamiste. Des attaques et des attentats y ont lieu presque chaque jour, mais ils visent généralement les représentants des forces de l'ordre.

La rébellion islamiste milite pour l'instauration d'un Emirat dans l'ensemble du Caucase russe et trouve son origine dans les deux guerres de Tchétchénie. Ces rebelles ont revendiqué le double attentat suicide dans le métro de Moscou qui avait fait quarante morts le 29 mars.

Le chef du FSB, Alexandre Bortnikov, a par ailleurs annoncé jeudi que trois complices présumés de cet attentat avaient été tués après avoir opposé une résistance armée pendant une opération des forces de l'ordre visant à les arrêter.

Le Daguestan, d'où étaient originaires les deux kamikazes du métro moscovite, est l'une des républiques du Caucase les plus instables. Des attentats suicide y ont fait douze morts le 31 mars.

Les ONG de défense des droits de l'homme soulignent que les exactions commises par les forces russes alimentent l'insurrection dans le Caucase, en particulier les arrestations illégales, les enlèvements et les exécutions extrajudiciaires.

AFP
Sphinx
Sphinx
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 8044
Age : 38
Emploi/loisirs : Mat
Humeur : Peu importe.
Date d'inscription : 19/12/2008
Localisation : S.B.A

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Conflits du Caucase

Message par Syfou Sam 21 Aoû - 23:59

Vers un affrontement militaire plus large entre la Russie et les États-Unis ?

Dans la nuit du 7 août, coïncidant avec la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Beijing, le Président de Géorgie, Saakashvili, ordonnait d’attaquer militairement tous azimuts la capitale de l'Ossétie du Sud, Tskhinvali.

Les bombardements aériens et les attaques au sol visaient surtout des cibles civiles, notamment des zones résidentielles, des hôpitaux et l'université. La capitale provinciale de Tskhinvali a été détruite. Selon des sources russes et occidentales, environ 1.500 victimes civiles ont résulté des attaques. « Les bombardements aériens et l’artillerie ont laissé la capitale provinciale sans eau, nourriture, électricité et gaz. Les civils horrifiés se sont glissés hors des sous-sols dans les rues pendant que le combat se calmait, pour rechercher des provisions. » (AP, 9 août 2008). Selon les informations reçues, environ 34.000 civils d’Ossétie du Sud se sont enfuis vers la Russie. (Deseret Morning News, Salt Lake City, 10 août 10 2008)

L'importance et le timing de cette opération militaire doivent être soigneusement analysés. Ils ont des implications de grande envergure.

La Géorgie est un avant-poste des États-Unis et des forces de l'OTAN, aux frontières immédiates de la Fédération Russe et à proximité du théâtre de guerre du Moyen-Orient, en Asie Centrale. L’Ossétie du Sud est aussi au carrefour stratégique de l’itinéraire des pipelines pétrolier et gazier.

La Géorgie n’agit pas militairement sans l'assentiment de Washington. Le chef de l'État géorgien est un mandataire étasunien et la Géorgie est de fait un protectorat des États-Unis.

Qui est à l'origine de cet ordre du jour militaire ? Quels intérêts sert-il ? Quel est l’objectif de cette opération militaire ?

Il est évident que les attaques ont été soigneusement coordonnées par l'armée étasunienne et l'OTAN.

Moscou a accusé l'OTAN d’« encourager la Géorgie. » Le Ministre russe des Affaires Étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné l'impact déstabilisateur de l’aide militaire « étrangère » à la Géorgie :

«Tout confirme nos nombreuses mises en garde adressées à la communauté internationale sur la nécessité de prêter attention à l'achat massif d'armes de la Géorgie durant plusieurs années. Maintenant, nous voyons comment sont utilisées ces armes et les troupes spéciales géorgiennes, formées par des spécialistes étrangers » a-t-il déclaré. (Moscou accuse l'OTAN d'avoir « encouragé la Géorgie » à attaquer l'Ossétie du Sud, Russia Today, 9 août 2008.)

Dmitri Rogozine, l’émissaire de Moscou à l'OTAN, a envoyé une note officielle aux représentants de tous les pays membres de l'OTAN :

«La Russie a déjà entamé des consultations avec les ambassadeurs des pays de l'OTAN et les délibérations avec les représentants militaires de l'OTAN seront tenues demain. Nous les dissuaderons de continuer à apporter de l’aide supplémentaire à Saakachvili.»

C'est une agression non dissimulée, accompagnée d’une guerre de propagande de masse.

(Voir Moscou accuse l'OTAN d'avoir « encouragé la Géorgie » à attaquer l'Ossétie du Sud, Russia Today, 9 août 2008)

Selon Rogozine, la Géorgie avait initialement prévu de :

« Commencer une action militaire contre l'Abkhazie. Toutefois, « la région fortifiée abkhaze s'étant avérée imprenable par les formations armées géorgiennes, une autre tactique a donc été choisie, dirigée contre l'Ossétie du Sud » qui est plus accessible territorialement. L'émissaire n’a aucun doute sur le fait que Mikheil Saakashvili a convenu de ses actions avec les « parrains », « ceux avec qui il négocie l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. » (RIA Novosti, 8 août 2008)

Contrairement à ce qui a été transmis par les rapports médiatiques occidentaux, Moscou s’attendait aux attaques. Il était prévu qu’elles coïncident avec l'ouverture des jeux olympiques, surtout pour éviter la couverture médiatique en première page de l'opération militaire géorgienne.

Le 7 août, les forces russes étaient en état de préparation avancée. La contre-attaque a été rapidement menée.

Les parachutistes russes ont été envoyés de Russie, d’’Ivanovo, de Moscou et des divisions aéroportées de Pskov. Des tanks, des véhicules blindés et plusieurs milliers de fantassins se sont déployés. Les frappes aériennes russes ont surtout ciblé les installations militaires de Géorgie, notamment la base militaire de Gori.

L'attaque militaire géorgienne a été brisée par la grande démonstration de force des militaires russes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Cette image de la télévision montre les véhicules militaires russes se déplaçant vers
la capitale de l'Ossétie du Sud, Tskhinvali, le vendredi 8 août 2008. (AP/APTN)


Acte de provocation ?

Les militaires et les planificateurs du renseignement étasunien et de l’OTAN examinent invariablement divers « scénarios » pour proposer une opération militaire, c'est-à-dire, dans ce cas, une attaque géorgienne largement dirigée contre des cibles civiles, en vue d'occasionner des victimes civiles.

L'examen de scénarios est une pratique courante. Avec ses capacités militaires limitées, la victoire géorgienne et l'occupation de Tskhinvali étaient une impossibilité dès le départ. Et c’était connu et compris des planificateurs militaires étasuniens et de l'OTAN.

Une catastrophe humanitaire plutôt qu'une victoire militaire faisait partie intégrante du scénario. L'objectif était de détruire la capitale provinciale, tout en infligeant d’importantes pertes en vies humaines.

Si l'objectif était de rétablir le contrôle politique géorgien sur le gouvernement provincial, l'opération aurait été mise en œuvre selon une modalité très différente, avec des forces spéciales occupant les principaux bâtiments publics, les réseaux de communication et les institutions provinciales, plutôt que par un raid de bombardement tous azimuts sur les quartiers résidentiels, les hôpitaux, sans oublier l'université de Tskhinvali.

La réponse russe était tout à fait prévisible.
La Géorgie a été « encouragée » par l'OTAN et les États-Unis. Washington et le siège de l'OTAN à Bruxelles étaient tous deux extrêmement conscients de ce qui se passerait en cas de contre-attaque russe.

La question est : est-ce une provocation délibérée destinée à déclencher la réponse militaire des Russes, pour les aspirer dans une confrontation militaire élargie avec la Géorgie (et les forces alliées), qui pourrait dégénérer en guerre ?

La Géorgie a le troisième plus grand contingent dans les forces de la coalition en Irak, après les États-Unis et le Royaume-Uni, avec environ 2.000 hommes. Selon les informations reçues, les troupes géorgiennes en Irak sont en train d'être rapatriés sur des avions militaires étasuniens, pour combattre les forces russes. (Voir Debka.com, 10 août 2008.)

Les États-Unis, Israël et l'OTAN sont mêlés à la planification des attaques

À la mi-juillet, les troupes étasuniennes et géorgiennes ont tenu un exercice militaire commun dénommé « réponse immédiate » impliquant respectivement 1.200 Étasuniens et 800 Géorgiens.

Le 12 juillet, une annonce du Ministère géorgien de la Défense déclarait que les troupes étasuniennes et géorgiennes « s’entraînent durant trois semaines sur la base militaire de Vaziani » près de la capitale géorgienne, Tbilissi. (AP, 15 juillet 2008) Ces exercices, qui se sont achevés à peine une semaine avant l’attaque du 7 août, étaient la répétition générale évidente d’une opération militaire qui, selon toute probabilité, avaient été planifiée en étroite coopération avec le Pentagone.

La guerre contre l’Ossétie du Sud n'était pas censée être gagnée afin de restaurer la souveraineté géorgienne sur l'Ossétie du Sud. Elle est destinée à déstabiliser la région tout en déclenchant un affrontement des États-Unis et de l'OTAN contre la Russie.

Le 12 juillet, coïncidant avec le début des jeux de guerre de la Géorgie et des États-Unis, le Ministère russe de la Défense a démarré ses propres manœuvres militaires dans la région du Nord Caucase. Le démenti habituel à la fois de Tbilissi et de Moscou fut que : les exercices militaires n’ont « rien à voir » avec la situation en Ossétie du Sud. (Ibid)

Ne nous faisons pas d'illusions. Il ne s'agit pas d'une guerre civile. Les attaques font partie intégrante d’une guerre plus large au Moyen-Orient et en Asie Centrale, qui incluent les préparatifs de guerre des États-Unis, d’Israël et de l’OTAN vis-à-vis de l’Iran.

Rôle des conseillers militaires israéliens

Bien que l'OTAN et les conseillers militaires étasuniens n'aient pas participé à l'opération militaire elle-même, ils ont participé activement à la planification et la logistique des attaques. Selon des sources israéliennes (Debka.com, 8 août 2008), l’attaque terrestre du 7 août 2008 avec des chars et de l'artillerie, a été « aidée par les conseillers militaires israéliens. » Israël a aussi fourni à la Géorgie des véhicules aériens sans pilote Hermes-450 et Skylark, qui ont été utilisés dans les semaines précédant les attaques du 7 août.

La Géorgie a également acquis, selon un rapport dans le journal Rezonansi (6 août, en géorgien, traduction de la BBC) « quelques armes puissantes grâce à l’amélioration d’avions Su-25 et de systèmes d'artillerie en Israël. » Selon Haaretz (10 août 2008), les Israéliens sont actifs dans la fabrication militaire et le conseil en sécurité en Géorgie.

Les forces russes combattent désormais directement contre l’armée géorgienne, entraînée par les États-Unis et l’OTAN, et associée à des conseillers israéliens. Et l’aviation de guerre russe a attaqué dans la banlieue de Tbilissi l’usine d’avions militaires qui fabrique la version améliorée du jet de combat Su-25, avec l'appui technique d'Israël. (CTV.ca, 10 août 2008)

Lorsqu'on la regarde dans le contexte plus large de la guerre au Moyen-Orient, la crise en Ossétie du Sud pourrait conduire à l'escalade, notamment à la confrontation directe entre les forces russes et l'OTAN. Si cela devait se produire, nous serions face à la crise la plus grave dans les relations entre les États-Unis et la Russie depuis la crise des missiles de Cuba en octobre 1962.

La Géorgie, un poste avancé des États-Unis et de l’OTAN

La Géorgie appartient à une alliance militaire de l'OTAN (GUAM), depuis avril 1999, au tout début de la guerre contre la Yougoslavie. Elle a aussi un accord de coopération militaire bilatérale avec les États-Unis. Ces accords militaires sous-jacents ont servi à protéger les intérêts pétroliers anglo-américains dans le bassin de la Mer Caspienne ainsi que les itinéraires des pipelines. Les États-Unis et l'OTAN sont présents militairement en Géorgie, et travaillent en étroite collaboration avec les forces armées géorgiennes. Depuis la signature de l'accord GUAM en 1999, la Géorgie a bénéficié d'une considérable aide militaire étasunienne.

Il y a tout juste quelques mois, en mi-mai, le Ministère russe de la Défense a accusé Washington, « affirmant que l'assistance militaire à la Géorgie des États-Unis, ainsi que de l'OTAN et des israéliens, déstabilisait la région. » (La Russie affirme que la Géorgie développe son armement, Wired News, 19 mai 2008).

Selon le Ministère russe de la Défense :

« La Géorgie a reçu 206 chars, dont 175 unités ont été fournies par les États de l'OTAN, 186 véhicules blindés (126 de l'OTAN), 79 canons (67 de l'OTAN), 25 hélicoptères (12 de l'OTAN), 70 mortiers, dix systèmes de missiles sol-air, 8 avions sans pilote de facture israélienne, et d'autres armes. En outre, les pays de l'OTAN ont fourni quatre avions de combat à la Géorgie. Le Ministère russe de la Défense a dit qu'il était prévu de fournir à la Géorgie 145 véhicules blindés, 262 canons et mortiers, 14 avions de combat dont quatre chasseurs Mirazh-2000, 25 hélicoptères de combat, 15 avions étasuniens Black Hawk, 6 systèmes de missiles sol-air et autres armes. » (Agence de presse Interfax, Moscou, 7 août 2008.)

L’assistance des États-Unis, de l’Otan et d’Israël, en vertu des accords de coopération militaire, implique un flux constant de matériel militaire perfectionné ainsi que de la formation et des services de conseil.

Selon des sources militaires étasuniennes (du porte-parole des États-Unis en Europe), les États-Unis ont plus de 100 « instructeurs militaires » en Géorgie. Un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, a déclaré « qu'il n'est pas envisagé de redéployer les quelque 130 soldats étasuniens et contractants civils, qui, dit-il, sont stationnés dans les environs de Tbilissi. » (AFP, 9 août 2008). En fait, la présence militaire des États-Unis et de l'OTAN en Géorgie est à plus grande échelle que ce qui est reconnu dans les déclarations officielles. L’effectif du personnel de l'OTAN, agissant en Géorgie en qualité de formateur et de conseiller militaire, n'a pas été confirmé.

Bien que n'étant pas officiellement membre de l'OTAN, l’armée de Géorgie est totalement intégrée dans les procédures de l'OTAN. En 2005, le Président géorgien annonçait fièrement l'inauguration de la première base militaire, qui « répond parfaitement aux normes de l'OTAN. » Immédiatement après l'inauguration de la base de Senakskaya à l’ouest de la Géorgie, Tbilissi a annoncé l'ouverture d'une deuxième base militaire à Gori, qui elle aussi « se conformera à la réglementation de l'OTAN aussi bien en termes de besoins militaires que de conditions sociales. » (Ria Novosti, 26 mai 2006). Ria Novosti, 26 mai 2006

La base de Gori a servi à former les troupes géorgiennes envoyées pour combattre sous commandement étasunien sur le théâtre de la guerre en Irak.
Il est intéressant de noter que, dans le cadre d'un accord entre Tbilissi et Moscou le 31 mars 2006, les deux bases militaires russes de Géorgie datant de l’ère soviétique, Akhalkalaki et Batoumi, ont été fermées. (Ibid.) Le retrait a commencé à Batoumi en mai de l'année dernière, 2007. Les dernières troupes russes ont quitté l'installation militaire de Batoumi en début juillet 2008, à peine une semaine avant le début des manœuvres de la Géorgie et des États-Unis et à peine un mois avant les attaques contre l'Ossétie du Sud.

La connexion israélienne

Israël fait maintenant partie de l’axe militaire anglo-américain, qui sert les intérêts des géants pétroliers occidentaux au Moyen-Orient et en Asie Centrale.

Israël est partenaire dans l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) qui amène du pétrole et du gaz à l'Est de la Méditerranée. Plus de 20 pour cent du pétrole des Israéliens est importé de l'Azerbaïdjan, une grande partie transitant par le pipeline BTC. Dirigé par la British Petroleum, le pipeline BTC a radicalement changé la géopolitique en Méditerranée orientale et au Caucase :

«Le pipeline BTC a considérablement change le statut des pays de la région et cimenté une nouvelle alliance pro-occidentale. Ayant influé pour la construction de l'oléoduc vers la Méditerranée, Washington a pratiquement mis en place un nouveau bloc avec l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie et Israël.» ( Komerzant, Moscou, 14 juillet 2006)

Cette décision étasunienne, de rapatrier les troupes géorgiennes, suggère que Washington a l'intention d’aggraver le conflit, en se servant des troupes géorgiennes comme de la chair à canon contre un énorme déploiement de forces russe.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bien que les rapports officiels déclarent que l'oléoduc BTC « achemine le pétrole vers le marché occidental », ce qui est rarement reconnu, c'est qu’une partie du pétrole de la Mer Caspienne serait directement convoyé vers Israël, en passant par la Géorgie. À cet égard, un projet de pipeline israélo-turc a aussi été envisagé, ce qui permettrait de relier Ceyhan au port israélien d'Ashkelon et de là, à travers le principal pipeline d’Israël, vers la Mer Rouge.

L'objectif d'Israël n'est pas seulement de prendre le pétrole de la mer Caspienne pour ses propres besoins de consommation, mais aussi de jouer un rôle clef dans la réexportation de ce pétrole vers les marchés asiatiques depuis le port d'Eilat à travers la Mer Rouge. Les implications stratégiques de ce réacheminement du pétrole de la mer Caspienne sont d'une grande portée. (Pour plus de détails, voir de Michel Chossudovsky, La guerre contre le Liban et la bataille pour le pétrole, Global Research, juillet 2006.)

Ce qui est envisagé, c’est de relier le pipeline BTC au pipeline trans-israélien d’Eilat à Ashkelon, aussi connu sous le nom de Tipline d'Israël, depuis Ceyhan au port israélien d'Ashkelon. http://www.eapc.co.il/pipelines.html

«La Turquie et Israël sont en train de négocier la construction d'un projet de plusieurs millions de dollars sur l'énergie et l'eau, qui transportera de l'eau, de l'électricité, du gaz naturel et du pétrole à travers des pipelines vers Israël, avec renvoi du pétrole d’Israël vers l'Extrême-Orient.

La nouvelle proposition turco-israélienne en cours de discussion verrait le transfert d'eau, d'électricité, de gaz naturel et de pétrole vers Israël grâce à quatre pipelines sous-marins.» http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1145961328841&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull

« Le pétrole de Bakou peut être transporté jusqu’à Ashkelon via ce nouveau pipeline et vers l'Inde et l'Extrême-Orient - via la Mer Rouge -.»

«Ceyhan et le port méditerranéen d'Ashkelon sont situés à seulement 400 km de distance. Le pétrole peut être transporté vers la ville en navires-citernes ou via un pipeline sous-marin spécialement construit. Depuis Ashkelon le pétrole peut être convoyé à travers des pipelines qui existent déjà vers le port d'Eilat sur la Mer Rouge, et de là il peut être transporté vers l'Inde et d'autres pays asiatiques sur des navires-citernes. » (REGNUM)

Israël est susceptible à cet égard de jouer un rôle stratégique majeur dans la « protection » du transport en Méditerranée orientale et des corridors sortant de Ceyhan. Simultanément, Israël participe aussi à la canalisation de l'aide et de la formation militaire vers la Géorgie et l'Azerbaïdjan.

En 1999, un accord bilatéral de coopération militaire de grande portée a été passé entre Tbilissi et à Tel-Aviv, à peine un mois avant que l'OTAN parraine l’accord du GOUAM. Il a été signé à Tbilissi par le Président Chevardnadze et le Premier Ministre israélien de l’époque, Benyamin Netanyu. Ces divers accords de coopération militaire sont en fin de compte destinés à saper la présence de la Russie et son influence dans le Caucase et en Asie Centrale.

Dans une déclaration pour la forme, Tel-Aviv s'est engagé, suite à des discussions bilatérales avec Moscou, le 5 août 2008, à réduire son aide militaire à la Géorgie.

Réponse de la Russie

En réponse aux attaques, les forces conventionnelles russes sont intervenues avec des troupes au sol. Des chars et des véhicules blindés ont été envoyés. L’armée de l'air russe a aussi été impliquée dans une série de contre-attaques aériennes contre les positions militaires géorgiennes, en particulier contre la base militaire de Gori.

Les médias occidentaux ont décrit les Russes comme seuls responsables de la mort de civils, tout en reconnaissant en même temps (confirmé par la BBC) que la plupart des victimes dans la population civile étaient au début le résultat des attaques aériennes et au sol de la Géorgie.

Sur la base des sources russes et occidentales, le nombre des premiers morts en Ossétie du Sud est au moins de 1.400 (BBC), la plupart sont des civils. « Le chiffre des victimes géorgiennes va de 82 morts, dont 37 civils, à environ 130 morts . . . Une frappe aérienne russe contre Gori, une ville géorgienne près de l'Ossétie du Sud, a laissé 60 morts, dont de nombreux civils, a dit un Géorgien. » (BBC, 9 août 2008). Les sources russes évaluent à 2.000 le nombre de victimes civiles en Ossétie du Sud.

Rappelant la guerre froide, un processus d'escalade et de confrontation se déroule entre la Russie et les États-Unis.

Sommes-nous face à un acte de provocation, en vue de déclencher un conflit plus large ? Soutenue par la propagande médiatique, l'alliance militaire occidentale a l'intention d'utiliser cet incident pour affronter la Russie, comme en témoignent les récentes déclarations de l'OTAN.


Lire l’article en anglais War in the Caucasus: Towards a Broader Russia-US Military Confrontation ?, 10 août 2008.


Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Conflits du Caucase

Message par Syfou Sam 14 Juil - 23:55

Caucase: sept morts dont un soldat russe dans des affrontements dans le Daguestan

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Six rebelles et un soldat russe ont été tués dans le Daguestan, lors d'un affrontement entre des rebelles et les troupes russes dans cette république instable du Caucase russe voisine de la Tchétchénie, a indiqué samedi un porte-parole des forces de sécurité à l'agence Interfax.
Un affrontement a éclaté dans la nuit de vendredi à samedi sur une route au sud de la ville principale du Daguestan, Makhachkala, et s'est poursuivi dans les forêts et les vignes environnantes où les forces de l'ordre russes ont poursuivi les combattants.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/caucase-sept-morts-dont-un-soldat-russe-dans-des-affrontements-dans-le-daguestan-14-07-2012-2090118.php
Syfou
Syfou
Adminstrateur
Adminstrateur

Masculin
Nombre de messages : 5687
Age : 41
Emploi/loisirs : Les souvenirs s'envolent aussitot la la porte ouverte .
Humeur : Bien / H.M.D / Toujours.
Date d'inscription : 11/01/2010
Localisation : Dans un autre repère !

Revenir en haut Aller en bas

Personne à contacter Re: Conflits du Caucase

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum