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Armée de terre Française
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Armée de terre Française
L'armée de terre est l'une des quatre composantes des forces armées françaises. Comme les trois autres armées (la marine nationale, l'armée de l'air et la gendarmerie nationale), elle est placée sous la responsabilité du président de la République, chef des armées.
En opération, les unités de l'armée de terre sont placées sous l'autorité du chef d'état-major des armées (CEMA). Le chef d'état-major de l'armée de terre est responsable, devant le CEMA et le ministre de la Défense, de l'organisation, de la préparation, de l'emploi de ses forces ainsi que de la planification et la programmation de ses moyens, équipements et matériels futurs.
En 2008, l'Armée de Terre compte un effectif de 133 947 hommes et femmes tous volontaires (professionnels) étant donné que le service militaire a été suspendu en 1997, puis plus de 24 000 civils.
Organisation
L'organisation de l'armée de terre est fixée par le chapitre 2 du titre II du livre II de la troisième partie du code de la défense, résultat de la codification notamment du décret no 2000-559 du 21 juin 2000.
Aux termes de l'article R.3222-3 du code de la défense, l'Armée de terre comprend :
l'état-major de l'armée de terre (EMAT), qui assure la direction générale et la gestion de l'ensemble des composantes ;
l'inspection de l'armée de terre ;
la Direction des ressources humaines de l'armée de terre (DRHAT)
les forces ;
une organisation territoriale (5 régions « terre » : Île-de-France, nord-ouest, sud-ouest, sud-est et nord-est);
les services ;
les organismes chargés de la formation du personnel et de l'enseignement militaire supérieur.
Toutes ces composantes sont placées sous le commandement du chef d'état-major de l'armée de terre.
En opération, les unités de l'armée de terre sont placées sous l'autorité du chef d'état-major des armées (CEMA). Le chef d'état-major de l'armée de terre est responsable, devant le CEMA et le ministre de la Défense, de l'organisation, de la préparation, de l'emploi de ses forces ainsi que de la planification et la programmation de ses moyens, équipements et matériels futurs.
En 2008, l'Armée de Terre compte un effectif de 133 947 hommes et femmes tous volontaires (professionnels) étant donné que le service militaire a été suspendu en 1997, puis plus de 24 000 civils.
Organisation
L'organisation de l'armée de terre est fixée par le chapitre 2 du titre II du livre II de la troisième partie du code de la défense, résultat de la codification notamment du décret no 2000-559 du 21 juin 2000.
Aux termes de l'article R.3222-3 du code de la défense, l'Armée de terre comprend :
l'état-major de l'armée de terre (EMAT), qui assure la direction générale et la gestion de l'ensemble des composantes ;
l'inspection de l'armée de terre ;
la Direction des ressources humaines de l'armée de terre (DRHAT)
les forces ;
une organisation territoriale (5 régions « terre » : Île-de-France, nord-ouest, sud-ouest, sud-est et nord-est);
les services ;
les organismes chargés de la formation du personnel et de l'enseignement militaire supérieur.
Toutes ces composantes sont placées sous le commandement du chef d'état-major de l'armée de terre.
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Re: Armée de terre Française
Clip armée de terre : Une force en action
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Re: Armée de terre Française
La DGA livre les derniers VAB équipés de tourelleaux téléopérés
La Délégation générale pour l’armement (DGA) a terminé la livraison de 60 véhicules de l’avant blindé (VAB) équipés de tourelleaux téléopérés (TOP) le 17 avril dernier. Ces 60 premiers exemplaires destinés au théâtre afghan avaient fait l’objet d’une acquisition en « urgence opérationnelle » fin avril 2008.
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Conformément au calendrier prévu, ces véhicules blindés ont été livrés entre la fin de l’année 2008 et le début 2009. Les tourelleaux téléopérés permettent au tireur de mettre en œuvre une mitrailleuse de 12,7 mm tout en restant protégé à l’intérieur du véhicule.
Cette commande spécifique de 60 tourelleaux, s’inscrit dans le cadre d’un marché global de plus de 500 exemplaires destinés à équiper les VAB de l'armée de Terre.
Sources : DGA
Droits : SIRPA Terre 2009
La Délégation générale pour l’armement (DGA) a terminé la livraison de 60 véhicules de l’avant blindé (VAB) équipés de tourelleaux téléopérés (TOP) le 17 avril dernier. Ces 60 premiers exemplaires destinés au théâtre afghan avaient fait l’objet d’une acquisition en « urgence opérationnelle » fin avril 2008.
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Conformément au calendrier prévu, ces véhicules blindés ont été livrés entre la fin de l’année 2008 et le début 2009. Les tourelleaux téléopérés permettent au tireur de mettre en œuvre une mitrailleuse de 12,7 mm tout en restant protégé à l’intérieur du véhicule.
Cette commande spécifique de 60 tourelleaux, s’inscrit dans le cadre d’un marché global de plus de 500 exemplaires destinés à équiper les VAB de l'armée de Terre.
Sources : DGA
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Re: Armée de terre Française
Repotage sur l'armée de terre
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Re: Armée de terre Française
Recrutement
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Re: Armée de terre Française
Recrutement
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Re: Armée de terre Française
La DGA livre trois drones SDTI de nouvelle génération à l’armée de terre
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La direction générale de l’armement (DGA) vient de livrer le dernier des trois véhicules aériens SDTI (système de drones tactiques intérimaire) de nouvelle génération, commandés en août 2009 à Sagem (groupe Safran) dans le cadre du plan de relance de l’économie. Cette acquisition, d’un montant de 5 millions d’euros, comprend également un volet de soutien initial (lot de rechanges et documentations techniques).
Aéronef sans pilote embarqué de 350 kg, le SDTI n’a besoin d’aucune piste d’aviation : il décolle à l’aide d’une catapulte et est récupéré après une descente sous parachute, une fois sa mission achevée. Le SDTI peut opérer plusieurs heures jusqu’à une centaine de kilomètres de son site de déploiement tout en envoyant, en temps réel, à sa station de contrôle ou à un terminal opéré par les troupes au sol, les images et informations collectées par ses caméras optique (jour) et infrarouge (nuit).
Les 3 nouveaux véhicules aériens qui viennent d’être livrés sont dotés d'ailes allégées, permettant d'accroître leur autonomie, en particulier en conditions d'altitude et de températures élevées.
Mis en œuvre par le 61e régiment d’artillerie de Chaumont depuis 2004, le SDTI est employé pour des missions de recueil du renseignement, d’acquisition d’objectifs et dans le cadre de missions de protection des forces.
Employé au Kosovo de décembre 2007 à août 2008, le SDTI est déployé sur le théâtre afghan depuis octobre 2008. Il a effectué plus de 260 missions à partir de la base opérationnelle avancée de Tora en Surobi.
Source:defense.gouv
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La direction générale de l’armement (DGA) vient de livrer le dernier des trois véhicules aériens SDTI (système de drones tactiques intérimaire) de nouvelle génération, commandés en août 2009 à Sagem (groupe Safran) dans le cadre du plan de relance de l’économie. Cette acquisition, d’un montant de 5 millions d’euros, comprend également un volet de soutien initial (lot de rechanges et documentations techniques).
Aéronef sans pilote embarqué de 350 kg, le SDTI n’a besoin d’aucune piste d’aviation : il décolle à l’aide d’une catapulte et est récupéré après une descente sous parachute, une fois sa mission achevée. Le SDTI peut opérer plusieurs heures jusqu’à une centaine de kilomètres de son site de déploiement tout en envoyant, en temps réel, à sa station de contrôle ou à un terminal opéré par les troupes au sol, les images et informations collectées par ses caméras optique (jour) et infrarouge (nuit).
Les 3 nouveaux véhicules aériens qui viennent d’être livrés sont dotés d'ailes allégées, permettant d'accroître leur autonomie, en particulier en conditions d'altitude et de températures élevées.
Mis en œuvre par le 61e régiment d’artillerie de Chaumont depuis 2004, le SDTI est employé pour des missions de recueil du renseignement, d’acquisition d’objectifs et dans le cadre de missions de protection des forces.
Employé au Kosovo de décembre 2007 à août 2008, le SDTI est déployé sur le théâtre afghan depuis octobre 2008. Il a effectué plus de 260 missions à partir de la base opérationnelle avancée de Tora en Surobi.
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Re: Armée de terre Française
armée de terre
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Re: Armée de terre Française
Légion étrangère
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La Légion étrangère est un corps d'armée de l'armée de terre française formé en 1831 pour contourner l'interdiction d'intégrer des étrangers dans l'armée française. La Légion est toujours réservée aux hommes dont l'âge est compris entre 17 ans et demi et 40 ans. Ce corps a compté depuis sa création et jusqu'en 1963 plus de 600 000 soldats composé d'une majorité d'Allemands, suivi de 3 fois et demi moins d'Italiens, puis Belges, mais aussi de Français, d'Espagnols et de Suisses. De nombreuses autres nationalités sont représentées. Ce corps d'armée reste pour certain un moyen d'immigration privilégié et sécurisé, mais pour la plupart, le prestige de la Légion et l'amour du pays demeurent la cause de leurs volontariat. D'autres y entrent afin d'oublier leurs passés. Les motifs de l'engagement ainsi que le recrutement restent aujourd'hui dans la culture mystérieux et énigmatique. Les légionnaires, aussi appelés les Képis blancs ont participé à de très nombreuses campagnes et champ de batailles autours du monde, telles que les conquêtes coloniales, les deux Guerres Mondiales, l'Indochine et l'Algérie, ce qui leur vaut un prestige très important. Ce corps d'armée s'unit également autours d'une importante tradition. Ses caractéristiques font l'objet de nombreuses œuvres artistiques qui contribuent à forger une culture de la Légion étrangère dans le domaine civile.
L'uniforme de la légion étrangère se distingue des autres. Il est composé des rangers réglementaires communes, d'un pantalon beige, de la ceinture réglementaire, d'une chemise beige clair, d'épaulettes vertes et rouges, ainsi que du célèbre Képi Blanc, qui fait partie intégrante de la gloire de ce corps. En effet, à l'origine, celui-ci était beige, mais suite aux longues expositions des soleils orientaux et à des lavages répétés, celui-ci s'est blanchi années après années.
La légion compte aujourd'hui plusieurs régiments dans divers armes, notamment dans l'infanterie et le Génie. Certaines troupes de la légion sont aéroportées.
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La Légion étrangère est un corps d'armée de l'armée de terre française formé en 1831 pour contourner l'interdiction d'intégrer des étrangers dans l'armée française. La Légion est toujours réservée aux hommes dont l'âge est compris entre 17 ans et demi et 40 ans. Ce corps a compté depuis sa création et jusqu'en 1963 plus de 600 000 soldats composé d'une majorité d'Allemands, suivi de 3 fois et demi moins d'Italiens, puis Belges, mais aussi de Français, d'Espagnols et de Suisses. De nombreuses autres nationalités sont représentées. Ce corps d'armée reste pour certain un moyen d'immigration privilégié et sécurisé, mais pour la plupart, le prestige de la Légion et l'amour du pays demeurent la cause de leurs volontariat. D'autres y entrent afin d'oublier leurs passés. Les motifs de l'engagement ainsi que le recrutement restent aujourd'hui dans la culture mystérieux et énigmatique. Les légionnaires, aussi appelés les Képis blancs ont participé à de très nombreuses campagnes et champ de batailles autours du monde, telles que les conquêtes coloniales, les deux Guerres Mondiales, l'Indochine et l'Algérie, ce qui leur vaut un prestige très important. Ce corps d'armée s'unit également autours d'une importante tradition. Ses caractéristiques font l'objet de nombreuses œuvres artistiques qui contribuent à forger une culture de la Légion étrangère dans le domaine civile.
L'uniforme de la légion étrangère se distingue des autres. Il est composé des rangers réglementaires communes, d'un pantalon beige, de la ceinture réglementaire, d'une chemise beige clair, d'épaulettes vertes et rouges, ainsi que du célèbre Képi Blanc, qui fait partie intégrante de la gloire de ce corps. En effet, à l'origine, celui-ci était beige, mais suite aux longues expositions des soleils orientaux et à des lavages répétés, celui-ci s'est blanchi années après années.
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Re: Armée de terre Française
Création
La Légion étrangère est créée par ordonnance le 9 mars 1831 par le roi Louis-Philippe, à l'instigation du maréchal Soult, ministre de la Guerre. Elle rassemble, à cette date, les différents corps étrangers de l'armée française, dont les gardes suisses, issus de la paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan, le régiment Hohenlohe. Cette troupe nouvelle est destinée à combattre hors du Royaume (en Algérie). La Légion étrangère ne peut combattre qu'outre-mer sauf si la métropole est envahie.
Loi du 9 mars 1831 :
qui autorise la formation d'un légion d'étrangers en France, et de corps militaires composés d'indigènes et d'étrangers, hors du territoire continental.
Art.1. Il pourra être formé dans l'intérieur du royaume une légion d'étrangers ; mais ne pourra être employée que hors du territoire continental du Royaume.
2. Les généraux en chef, commandant les pays occupés par les armées françaises hors du territoire continental, pourront être autorisés à former des corps militaires composés d'indigènes et d'étrangers.
Les premiers cantonnements des dépôts de la Légion sont implantés à Langres, Bar-le-Duc, Agen et Auxerre. Les anciens des gardes suisses et du régiment Hohenlohe sont placés dans le 1er bataillon. Les 2e et 3e reçoivent les Suisses et les Allemands, le 4e est réservé aux Espagnols et Portugais, le 5e aux Sardes et Italiens, le 6e aux Belges et Hollandais et le 7e aux Polonais.
Au commencement, la Légion constitue un moyen très efficace pour retirer les éléments les plus « indésirables » de la société française du XIXe siècle. Dans ses rangs, se trouvent des meurtriers, des évadés, des mendiants, des criminels de droit commun mais surtout des immigrés non désirés, opposants au Régime.
À l'origine le légionnaire est très mal formé, peu ou pas payé, et reçoit le plus sommaire en matière d'équipement, de vêtements et de nourriture. La motivation des hommes est alors au plus bas, car les raisons de rejoindre la Légion sont le plus souvent le désespoir et l'instinct de survie plutôt que le patriotisme. Certains légionnaires tentent très probablement d'échapper à de graves problèmes. Les conditions de vie et de travail sont terribles et les premières campagnes provoquent de lourdes pertes. En conséquence, les désertions posent un problème important à la Légion. Forger une force de combat efficace à partir d'un groupe de soldats peu motivés, représente une entreprise des plus difficiles. Dans ce but, la Légion développe d'emblée une discipline stricte, dépassant de loin celle imposée à l'armée française régulière.
La Légion étrangère est créée par ordonnance le 9 mars 1831 par le roi Louis-Philippe, à l'instigation du maréchal Soult, ministre de la Guerre. Elle rassemble, à cette date, les différents corps étrangers de l'armée française, dont les gardes suisses, issus de la paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan, le régiment Hohenlohe. Cette troupe nouvelle est destinée à combattre hors du Royaume (en Algérie). La Légion étrangère ne peut combattre qu'outre-mer sauf si la métropole est envahie.
Loi du 9 mars 1831 :
qui autorise la formation d'un légion d'étrangers en France, et de corps militaires composés d'indigènes et d'étrangers, hors du territoire continental.
Art.1. Il pourra être formé dans l'intérieur du royaume une légion d'étrangers ; mais ne pourra être employée que hors du territoire continental du Royaume.
2. Les généraux en chef, commandant les pays occupés par les armées françaises hors du territoire continental, pourront être autorisés à former des corps militaires composés d'indigènes et d'étrangers.
Les premiers cantonnements des dépôts de la Légion sont implantés à Langres, Bar-le-Duc, Agen et Auxerre. Les anciens des gardes suisses et du régiment Hohenlohe sont placés dans le 1er bataillon. Les 2e et 3e reçoivent les Suisses et les Allemands, le 4e est réservé aux Espagnols et Portugais, le 5e aux Sardes et Italiens, le 6e aux Belges et Hollandais et le 7e aux Polonais.
Au commencement, la Légion constitue un moyen très efficace pour retirer les éléments les plus « indésirables » de la société française du XIXe siècle. Dans ses rangs, se trouvent des meurtriers, des évadés, des mendiants, des criminels de droit commun mais surtout des immigrés non désirés, opposants au Régime.
À l'origine le légionnaire est très mal formé, peu ou pas payé, et reçoit le plus sommaire en matière d'équipement, de vêtements et de nourriture. La motivation des hommes est alors au plus bas, car les raisons de rejoindre la Légion sont le plus souvent le désespoir et l'instinct de survie plutôt que le patriotisme. Certains légionnaires tentent très probablement d'échapper à de graves problèmes. Les conditions de vie et de travail sont terribles et les premières campagnes provoquent de lourdes pertes. En conséquence, les désertions posent un problème important à la Légion. Forger une force de combat efficace à partir d'un groupe de soldats peu motivés, représente une entreprise des plus difficiles. Dans ce but, la Légion développe d'emblée une discipline stricte, dépassant de loin celle imposée à l'armée française régulière.
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Re: Armée de terre Française
Conquête de l'Algérie
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Créée pour combattre « hors du territoire continental du Royaume », la Légion étrangère est stationnée en Algérie, où elle participe à la conquête et à la mise en valeur du territoire .
En 1832, la Légion est employée au dessèchement des marais dans la région d’Alger. Les 1er et 3e bataillons s’emparent d’une redoute à Maison carrée, aujourd’hui El Harrach, quartier au sud est d’Alger, pour sécuriser la zone, 300 légionnaires campent près du marabout de Sidi Mohamed Tittery lorsque la tribu des El Ouffia s’agite. Le 23 mai, une colonne, sous les ordres du commandant Salomon de Mussis, comprenant 27 légionnaires commandés par le lieutenant Châm et 25 chasseurs d’Afrique, patrouille dans la région. Le commandant pousse une reconnaissance avec les chasseurs et laisse les légionnaires au bivouac. Le 17 avril 1832, les légionnaires sont attaqués par 75 cavaliers arabes. Le petit détachement est exterminé. Le lieutenant Châm est le 1er officier mort au combat à la Légion.
En 1834, les Espagnols du 4e bataillon sont démobilisés et autorisés à rentrer dans leur pays, en proie à la guerre civile. Le 7e bataillon est ramené à Oran et prend alors le numéro 4.
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Re: Armée de terre Française
Guerres carlistes
La guerre civile déchire l’Espagne. Afin d'aider Isabelle II, Adolphe Thiers, alors ministre de l'Intérieur, réussit à convaincre le Gouvernement d'envoyer la Légion étrangère en Espagne, sous les ordres du colonel Bernelle, qui devient maréchal de camp au titre espagnol.
Deux jours plus tard, le 8 juin 1835, Louis-Philippe donne son accord et la Légion étrangère est cédée le 28 du même mois. Par ordonnance royale, la Légion ne fait plus partie de l'armée française.
La "division étrangère" prend part à diverses opérations vers Puente la Reyna, Larraga et Oteyza. Les 16 et 17 janv. 1836, elle affronte les carlistes, à Arlaban près de Vittoria en Navarre. Aux applaudissements de l’armée royale, le général Cordova, général en chef donne la Légion en exemple à ses soldats.
Le colonel Conrad, maréchal de camp au titre espagnol est tué à la tête de ses troupes au combat de Barbastro.
La solde impayée, les vivres faisant souvent défaut, l’habillement non renouvelé, la dette espagnole pour la solde du personnel, le matériel et l’armement s’élève à 612 727,42 francs. Le 8 décembre 1838, la Reine décrète la dissolution de la Légion étrangère. Alors, les 63 officiers, les 159 sous-officiers et militaires du rang survivants traverseront les Pyrénées et arriveront à Pau le 10 janvier 1839, terminant ainsi l’épopée de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’ancienne Légion étrangère ».
Algérie pour la nouvelle Légion
Le 16 décembre 1836, après le passage de la Légion étrangère dans les rangs de l'armée espagnole, Louis-Philippe décide de la création d'une nouvelle Légion afin de renforcer les troupes françaises en Algérie.Trois bataillons sont alors créés pour combler le vide laissé par les départs en Espagne. En 1840, deux autres, les 4e et 5e, sont formés à Pau et à Perpignan avec les survivants de l'aventure espagnole, anciens légionnaires comme carlistes. Ces bataillons viennent rapidement compléter le dispositif et renforcer les troupes françaises de l'armée d'Afrique.
La Crimée (1854 - 1856)
Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s'installer en Corse, à Bastia, afin d'y former le dépôt de guerre destiné à alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.
Les deux régiments de Légion participent, au sein de la « Brigade étrangère », aux batailles de l’Alma, le 20 septembre 1854 et au siège de Sébastopol durant l'hiver 1854-1855. Le manque d'équipement est particulièrement éprouvant et le choléra frappe le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventres de cuir (surnom donné aux légionnaires par les Russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), se comportent admirablement.
Le 21 juin 1855, les compagnies d'élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.
Le 8 septembre, c'est l'assaut final et, le 10, le 2e régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.
Campagne d'Italie
Comme l'armée d'Afrique, la Légion participe à la campagne d'Italie. Elle s'illustre notamment au cours de la bataille de Magenta le 4 juin 1859.
Le 24 juin, les légionnaires se heurtent aux Autrichiens au cours de la bataille de Solférino.
La guerre civile déchire l’Espagne. Afin d'aider Isabelle II, Adolphe Thiers, alors ministre de l'Intérieur, réussit à convaincre le Gouvernement d'envoyer la Légion étrangère en Espagne, sous les ordres du colonel Bernelle, qui devient maréchal de camp au titre espagnol.
Deux jours plus tard, le 8 juin 1835, Louis-Philippe donne son accord et la Légion étrangère est cédée le 28 du même mois. Par ordonnance royale, la Légion ne fait plus partie de l'armée française.
La "division étrangère" prend part à diverses opérations vers Puente la Reyna, Larraga et Oteyza. Les 16 et 17 janv. 1836, elle affronte les carlistes, à Arlaban près de Vittoria en Navarre. Aux applaudissements de l’armée royale, le général Cordova, général en chef donne la Légion en exemple à ses soldats.
Le colonel Conrad, maréchal de camp au titre espagnol est tué à la tête de ses troupes au combat de Barbastro.
La solde impayée, les vivres faisant souvent défaut, l’habillement non renouvelé, la dette espagnole pour la solde du personnel, le matériel et l’armement s’élève à 612 727,42 francs. Le 8 décembre 1838, la Reine décrète la dissolution de la Légion étrangère. Alors, les 63 officiers, les 159 sous-officiers et militaires du rang survivants traverseront les Pyrénées et arriveront à Pau le 10 janvier 1839, terminant ainsi l’épopée de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’ancienne Légion étrangère ».
Algérie pour la nouvelle Légion
Le 16 décembre 1836, après le passage de la Légion étrangère dans les rangs de l'armée espagnole, Louis-Philippe décide de la création d'une nouvelle Légion afin de renforcer les troupes françaises en Algérie.Trois bataillons sont alors créés pour combler le vide laissé par les départs en Espagne. En 1840, deux autres, les 4e et 5e, sont formés à Pau et à Perpignan avec les survivants de l'aventure espagnole, anciens légionnaires comme carlistes. Ces bataillons viennent rapidement compléter le dispositif et renforcer les troupes françaises de l'armée d'Afrique.
La Crimée (1854 - 1856)
Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s'installer en Corse, à Bastia, afin d'y former le dépôt de guerre destiné à alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.
Les deux régiments de Légion participent, au sein de la « Brigade étrangère », aux batailles de l’Alma, le 20 septembre 1854 et au siège de Sébastopol durant l'hiver 1854-1855. Le manque d'équipement est particulièrement éprouvant et le choléra frappe le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventres de cuir (surnom donné aux légionnaires par les Russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), se comportent admirablement.
Le 21 juin 1855, les compagnies d'élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.
Le 8 septembre, c'est l'assaut final et, le 10, le 2e régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.
Campagne d'Italie
Comme l'armée d'Afrique, la Légion participe à la campagne d'Italie. Elle s'illustre notamment au cours de la bataille de Magenta le 4 juin 1859.
Le 24 juin, les légionnaires se heurtent aux Autrichiens au cours de la bataille de Solférino.
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Re: Armée de terre Française
Expédition du Mexique
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Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, mais une pétition de ses officiers adressée au ministre de la Guerre a pour effet d'envoyer le régiment étranger au Mexique mais ces officiers seront punis.
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate d'escorter des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustre le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui reste dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée.
Le régiment se déplace ensuite vers les Terres chaudes et est réorganisé en 4 bataillons en 1864. Parallèlement, le dépôt du régiment quitte temporairement Sidi bel-Abbès pour Aix-en-Provence afin de faciliter le recrutement et l'envoi de renforts au Mexique.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oaxaca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
Total des pertes dans l’expédition du Mexique : 22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires.
L'accord passé avec l'empereur Maximilien indiquait que la Légion étrangère devait passer au service du Mexique ; comme l'aventure française au Mexique tourne au désastre, la Légion rentre en France.
Guerre franco-allemande de 1870
Le 19 juillet 1870, la guerre franco-allemande éclate entre la France et la Prusse. Cette guerre se déroule sur le sol de France, où la Légion n'a pas, normalement, à intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais la situation est si critique que le gouvernement fait appel aux troupes d’Afrique.
Deux bataillons sont formés pour servir en métropole. Les légionnaires allemands, le drapeau du régiment et la musique restent, eux, à Sidi bel-Abbès. Pendant ce temps, un 5e bataillon est créé sur le sol national pour incorporer les étrangers qui veulent servir leur patrie d'adoption. Celui-ci se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d’Algérie se fondent avec les rescapés des combats d’Orléans mais ils connaissent la défaite avec l’armée de l’Est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la Commune de Paris en avril et mai 1871. Le 11 juin, le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments reprennent le chemin de l’Algérie.
Tonkin
Le 18 novembre 1883, les 600 premiers légionnaires débarquent au Tonkin. Ils participent aux colonnes de l’amiral Courbet qui lutte contre les Pavillons noirs.
Le 16 décembre, les légionnaires accomplissent leur premier fait d'armes en terre asiatique en prenant la citadelle de Son Tay. Renforcés par le 2e bataillon à partir de février 1884, les légionnaires s'emparent de la forteresse de Bac Ninh.
Du 26 janvier au 3 mars 1885, la citadelle de Tuyen Quang, défendue par une majorité de légionnaires est assiégée.
Le 1er janvier 1885, les 3e et 4e bataillons du 1er régiment étranger arrivent au Tonkin et sont intégrés au 2e Étranger. Le 3e bataillon tient une place particulière lors de la prise de Lang Son le 4 février. Le 4e bataillon du 2e Étranger, débarqué à Formose en janvier 1885 combat les Chinois sur place jusqu'à l'armistice franco-chinois du 21 juin 1885. Il rejoint ensuite son corps au Tonkin.
Après la conquête, vient la phase de pacification qui, comme en Algérie est une lutte permanente contre les bandes armées.
Dahomey (1892 - 1894)
En 1892, le roi Behanzin menace le comptoir de Porto Novo et la France décide d'intervenir. Un bataillon étranger de marche est constitué à partir de deux compagnies du 1er Étranger et de deux autres du 2e Étranger. Il est placé administrativement sous le commandement de ce dernier. Le commandant Faurax en prend la tête.
De Cotonou, les légionnaires doivent s'emparer d’Abomey, la capitale du mutin. Deux mois et demi sont nécessaires pour atteindre la cité au prix de combats répétés contre les soldats, et surtout les amazones du roi. Celui-ci capitule et il est capturé par les légionnaires en janvier 1894.
Soudan français (1892 - 1893)
Une compagnie de marche est formée par le 2e Étranger et transportée à Kayes (actuel Mali) afin de soumettre les sultans Ahmadou et Samory Touré. Une fois sa mission accomplie avec succès, la compagnie est dissoute à son retour à Saïda le 24 juin 1893.
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Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, mais une pétition de ses officiers adressée au ministre de la Guerre a pour effet d'envoyer le régiment étranger au Mexique mais ces officiers seront punis.
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate d'escorter des convois entre Veracruz et Puebla. Mais la 3e compagnie s'illustre le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui reste dans l'histoire comme l'illustration du sacrifice au nom de la parole donnée.
Le régiment se déplace ensuite vers les Terres chaudes et est réorganisé en 4 bataillons en 1864. Parallèlement, le dépôt du régiment quitte temporairement Sidi bel-Abbès pour Aix-en-Provence afin de faciliter le recrutement et l'envoi de renforts au Mexique.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oaxaca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains.
Total des pertes dans l’expédition du Mexique : 22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires.
L'accord passé avec l'empereur Maximilien indiquait que la Légion étrangère devait passer au service du Mexique ; comme l'aventure française au Mexique tourne au désastre, la Légion rentre en France.
Guerre franco-allemande de 1870
Le 19 juillet 1870, la guerre franco-allemande éclate entre la France et la Prusse. Cette guerre se déroule sur le sol de France, où la Légion n'a pas, normalement, à intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais la situation est si critique que le gouvernement fait appel aux troupes d’Afrique.
Deux bataillons sont formés pour servir en métropole. Les légionnaires allemands, le drapeau du régiment et la musique restent, eux, à Sidi bel-Abbès. Pendant ce temps, un 5e bataillon est créé sur le sol national pour incorporer les étrangers qui veulent servir leur patrie d'adoption. Celui-ci se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d’Algérie se fondent avec les rescapés des combats d’Orléans mais ils connaissent la défaite avec l’armée de l’Est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la Commune de Paris en avril et mai 1871. Le 11 juin, le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments reprennent le chemin de l’Algérie.
Tonkin
Le 18 novembre 1883, les 600 premiers légionnaires débarquent au Tonkin. Ils participent aux colonnes de l’amiral Courbet qui lutte contre les Pavillons noirs.
Le 16 décembre, les légionnaires accomplissent leur premier fait d'armes en terre asiatique en prenant la citadelle de Son Tay. Renforcés par le 2e bataillon à partir de février 1884, les légionnaires s'emparent de la forteresse de Bac Ninh.
Du 26 janvier au 3 mars 1885, la citadelle de Tuyen Quang, défendue par une majorité de légionnaires est assiégée.
Le 1er janvier 1885, les 3e et 4e bataillons du 1er régiment étranger arrivent au Tonkin et sont intégrés au 2e Étranger. Le 3e bataillon tient une place particulière lors de la prise de Lang Son le 4 février. Le 4e bataillon du 2e Étranger, débarqué à Formose en janvier 1885 combat les Chinois sur place jusqu'à l'armistice franco-chinois du 21 juin 1885. Il rejoint ensuite son corps au Tonkin.
Après la conquête, vient la phase de pacification qui, comme en Algérie est une lutte permanente contre les bandes armées.
Dahomey (1892 - 1894)
En 1892, le roi Behanzin menace le comptoir de Porto Novo et la France décide d'intervenir. Un bataillon étranger de marche est constitué à partir de deux compagnies du 1er Étranger et de deux autres du 2e Étranger. Il est placé administrativement sous le commandement de ce dernier. Le commandant Faurax en prend la tête.
De Cotonou, les légionnaires doivent s'emparer d’Abomey, la capitale du mutin. Deux mois et demi sont nécessaires pour atteindre la cité au prix de combats répétés contre les soldats, et surtout les amazones du roi. Celui-ci capitule et il est capturé par les légionnaires en janvier 1894.
Soudan français (1892 - 1893)
Une compagnie de marche est formée par le 2e Étranger et transportée à Kayes (actuel Mali) afin de soumettre les sultans Ahmadou et Samory Touré. Une fois sa mission accomplie avec succès, la compagnie est dissoute à son retour à Saïda le 24 juin 1893.
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Re: Armée de terre Française
Guinée (1894)
Un bataillon de marche constitué de deux compagnies des deux régiments étrangers est créé au début de l'année 1894 pour pacifier le Niger. La victoire des légionnaires à la forteresse d'Ouilla et les patrouilles de police dans la région accélèrent la soumission des tribus. Mais 51 légionnaires doivent y être hospitalisés en raison de maladies tropicales et de dysenterie.
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Madagascar (1895 - 1905)
En 1895, un bataillon de marche, formé par les 1er et 2e Étrangers est envoyé à Madagascar afin de participer au corps expéditionnaire qui a pour mission de réduire l'insurrection.
Le bataillon étranger forme alors le fer de lance de la colonne lancée sur Tananarive. Mais si la faible intensité des combats ne permet pas aux légionnaires de montrer leur bravoure, ils laissent 226 des leurs, morts sur la Grande Île, dont à peine un dixième pour faits de guerre. Les autres, comme une grande partie du corps expéditionnaire, meurent des conditions climatiques et des maladies tropicales.
Le bataillon rentre en Algérie en décembre 1895. Mais dès 1896, le général Gallieni, appelé à réduire une deuxième insurrection malgache, demande à partir avec 600 légionnaires afin de pouvoir « mourir convenablement » le cas échéant. Un nouveau bataillon de marche est donc formé pour cette expédition. Des renforts suivent car les opérations de pacification durent jusqu'en 1905. Là encore, l'ennemi le plus redoutable est la fièvre.
Première Guerre mondiale
Dès août 1914, des milliers d'étrangers, présents en métropole ou dans les colonies, rejoignent les rangs de la Légion, afin de prouver leur attachement et leur reconnaissance à la France. Au total ce sont 42 883 volontaires, représentant pas moins de 52 nationalités, qui forment les 5 régiments de marche, où servent en majorité des Russes, des Italiens, des Suisses, des Belges et des Britanniques. Suite aux nombreuses pertes subies par ces unités et au retour de la plupart de ces premiers engagés dans leurs pays d'origine, le commandement décide, le 11 novembre 1915, la création du RMLE : Régiment de marche de la Légion étrangère ; sur le front français, celui-ci est engagé en Artois, dans la Somme et à Verdun. Avec le RICM, le RMLE sera le régiment le plus décoré de France.
La Légion fournit en outre un bataillon qui, amalgamé avec deux autres bataillons de zouaves et de tirailleurs algériens, constitue le RMA, Régiment de Marche d'Algérie, qui combat à Gallipoli (1915) et rejoindra l'armée d'Orient sur le front de Salonique (1916-1918).
Au total, plus de 6 000 légionnaires trouvent la mort sur les champs de bataille de France ou des Balkans ; à titre d'exemple, le RMLE perd à lui seul 115 officiers tués, dont 2 colonels, 12 commandants et 21 capitaines.
Maroc
1914 : Bataille d'Elhri
Maroc précolonial
Un bataillon de marche constitué de deux compagnies des deux régiments étrangers est créé au début de l'année 1894 pour pacifier le Niger. La victoire des légionnaires à la forteresse d'Ouilla et les patrouilles de police dans la région accélèrent la soumission des tribus. Mais 51 légionnaires doivent y être hospitalisés en raison de maladies tropicales et de dysenterie.
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Madagascar (1895 - 1905)
En 1895, un bataillon de marche, formé par les 1er et 2e Étrangers est envoyé à Madagascar afin de participer au corps expéditionnaire qui a pour mission de réduire l'insurrection.
Le bataillon étranger forme alors le fer de lance de la colonne lancée sur Tananarive. Mais si la faible intensité des combats ne permet pas aux légionnaires de montrer leur bravoure, ils laissent 226 des leurs, morts sur la Grande Île, dont à peine un dixième pour faits de guerre. Les autres, comme une grande partie du corps expéditionnaire, meurent des conditions climatiques et des maladies tropicales.
Le bataillon rentre en Algérie en décembre 1895. Mais dès 1896, le général Gallieni, appelé à réduire une deuxième insurrection malgache, demande à partir avec 600 légionnaires afin de pouvoir « mourir convenablement » le cas échéant. Un nouveau bataillon de marche est donc formé pour cette expédition. Des renforts suivent car les opérations de pacification durent jusqu'en 1905. Là encore, l'ennemi le plus redoutable est la fièvre.
Première Guerre mondiale
Dès août 1914, des milliers d'étrangers, présents en métropole ou dans les colonies, rejoignent les rangs de la Légion, afin de prouver leur attachement et leur reconnaissance à la France. Au total ce sont 42 883 volontaires, représentant pas moins de 52 nationalités, qui forment les 5 régiments de marche, où servent en majorité des Russes, des Italiens, des Suisses, des Belges et des Britanniques. Suite aux nombreuses pertes subies par ces unités et au retour de la plupart de ces premiers engagés dans leurs pays d'origine, le commandement décide, le 11 novembre 1915, la création du RMLE : Régiment de marche de la Légion étrangère ; sur le front français, celui-ci est engagé en Artois, dans la Somme et à Verdun. Avec le RICM, le RMLE sera le régiment le plus décoré de France.
La Légion fournit en outre un bataillon qui, amalgamé avec deux autres bataillons de zouaves et de tirailleurs algériens, constitue le RMA, Régiment de Marche d'Algérie, qui combat à Gallipoli (1915) et rejoindra l'armée d'Orient sur le front de Salonique (1916-1918).
Au total, plus de 6 000 légionnaires trouvent la mort sur les champs de bataille de France ou des Balkans ; à titre d'exemple, le RMLE perd à lui seul 115 officiers tués, dont 2 colonels, 12 commandants et 21 capitaines.
Maroc
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Re: Armée de terre Française
Syrie
Depuis que les barons Francs fondent un grand empire chérifien sur les côtes d’Asie Mineure, dont les vestiges subsistent encore, la France se sent attirée vers la Syrie. Avant la 1re Guerre mondiale, la Syrie est un vaste carrefour entre l’Orient et l’Occident, qui se compose en plus de l’actuel Syrie, du Liban, de la Palestine et de la Transjordanie. Mosaïque de petits peuples, elle subit la férule des Turcs.
À l’issue de la Grande Guerre, la Syrie est un agrégat de races hostiles en heurt perpétuel d’aspirations, soi-disant nationales, de convictions religieuses opposées et exaspérées. L’anarchie chronique passe à l’état aigu. Les Accords Sykes-Picot répartissent les territoires occupés par les Turcs. Le 25 avril 1920, la Société des Nations attribue à la France le protectorat sur la Syrie actuelle et le Liban. La Palestine et la Transjordanie passe sous protectorat britannique.....
Seconde Guerre mondiale
La déclaration de guerre du 3 septembre 1939 provoque un changement sensible au sein des effectifs légionnaires : ainsi les Espagnols, en grande majorité rescapés républicains de la guerre civile, représentent jusqu'à 28% du total ; les opposants politiques européens, réfugiés ou expulsés de leur pays d'origine : Italiens, Allemands et Autrichiens, montent jusqu'à près de 17%. Cette vague de nouveaux engagés permet de porter le nombre de légionnaires à 48 924 inscrits sur les rôles au 9 mai 1940 ; ce chiffre ne sera jamais dépassé, pas même lors de la guerre d'Indochine.
Cet afflux de volontaires permet de créer plusieurs nouvelles unités:
la 13° DBLE (demi-brigade de la Légion étrangère), participe à l'expédition de Norvège et débarque à Narvik. Puis elle se scinde en deux et une moitié rejoint le Maroc et la seconde devient l'une des toutes premières unités constituées à rejoindre les FFL en Grande Bretagne. Cette unité participe aux campagnes de Dakar, du Gabon, d'Erythrée, de Syrie, de Bir Hakeim, d'El Alamein, puis le débarquement en Italie.
le 6e REI fidèle au gouvernement de l'Etat français, qui participe à la campagne de Syrie,
les 11e et 12e REI, qui participent à la Campagne de France en mai-juin 1940 ;
le GRD 97 (Groupement de reconnaissance divisionnaire n°97) qui est engagé en mai-juin 40 ;
par ailleurs, au camp pyrénéen de Barcarès, sont mis sur pied trois autres régiments, les 21e, 22e et 23e RMVE, ou régiments de marche de volontaires étrangers, unités éphémères dont les personnels rejoindront le RMLE après avoir été décimés sur lme front de France.
le 1er régiment étranger d'infanterie de marche (REIM) qui participe en 1943 à la campagne de Tunisie.
De 1944-1945, le RMLE, le 1er REC et la 13e DBLE participent aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne.
Après 1945, de nombreux anciens soldats de la Wehrmacht rejoignent la Légion, augmentant de façon très importante sa combativité et son efficacité.
Bataille de Narvik
Bataille de Bir Hakeim
Bataille d'El Alamein
Tunisie
août 1944 : Débarquement de Provence
Depuis que les barons Francs fondent un grand empire chérifien sur les côtes d’Asie Mineure, dont les vestiges subsistent encore, la France se sent attirée vers la Syrie. Avant la 1re Guerre mondiale, la Syrie est un vaste carrefour entre l’Orient et l’Occident, qui se compose en plus de l’actuel Syrie, du Liban, de la Palestine et de la Transjordanie. Mosaïque de petits peuples, elle subit la férule des Turcs.
À l’issue de la Grande Guerre, la Syrie est un agrégat de races hostiles en heurt perpétuel d’aspirations, soi-disant nationales, de convictions religieuses opposées et exaspérées. L’anarchie chronique passe à l’état aigu. Les Accords Sykes-Picot répartissent les territoires occupés par les Turcs. Le 25 avril 1920, la Société des Nations attribue à la France le protectorat sur la Syrie actuelle et le Liban. La Palestine et la Transjordanie passe sous protectorat britannique.....
Seconde Guerre mondiale
La déclaration de guerre du 3 septembre 1939 provoque un changement sensible au sein des effectifs légionnaires : ainsi les Espagnols, en grande majorité rescapés républicains de la guerre civile, représentent jusqu'à 28% du total ; les opposants politiques européens, réfugiés ou expulsés de leur pays d'origine : Italiens, Allemands et Autrichiens, montent jusqu'à près de 17%. Cette vague de nouveaux engagés permet de porter le nombre de légionnaires à 48 924 inscrits sur les rôles au 9 mai 1940 ; ce chiffre ne sera jamais dépassé, pas même lors de la guerre d'Indochine.
Cet afflux de volontaires permet de créer plusieurs nouvelles unités:
la 13° DBLE (demi-brigade de la Légion étrangère), participe à l'expédition de Norvège et débarque à Narvik. Puis elle se scinde en deux et une moitié rejoint le Maroc et la seconde devient l'une des toutes premières unités constituées à rejoindre les FFL en Grande Bretagne. Cette unité participe aux campagnes de Dakar, du Gabon, d'Erythrée, de Syrie, de Bir Hakeim, d'El Alamein, puis le débarquement en Italie.
le 6e REI fidèle au gouvernement de l'Etat français, qui participe à la campagne de Syrie,
les 11e et 12e REI, qui participent à la Campagne de France en mai-juin 1940 ;
le GRD 97 (Groupement de reconnaissance divisionnaire n°97) qui est engagé en mai-juin 40 ;
par ailleurs, au camp pyrénéen de Barcarès, sont mis sur pied trois autres régiments, les 21e, 22e et 23e RMVE, ou régiments de marche de volontaires étrangers, unités éphémères dont les personnels rejoindront le RMLE après avoir été décimés sur lme front de France.
le 1er régiment étranger d'infanterie de marche (REIM) qui participe en 1943 à la campagne de Tunisie.
De 1944-1945, le RMLE, le 1er REC et la 13e DBLE participent aux campagnes d'Italie, de France et d'Allemagne.
Après 1945, de nombreux anciens soldats de la Wehrmacht rejoignent la Légion, augmentant de façon très importante sa combativité et son efficacité.
Bataille de Narvik
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Re: Armée de terre Française
Rapport de l’armée de terre sur les sociétés militaires privées - commentaires
Par:Jean-Marc Trappler
Les sociétés militaires privées (SMP) opérant en Irak et en Afghanistan ont fait l’objet d’un rapport détaillé :http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/cahiers_drex/cahier_recherche/SMP.pdf
par l’armée de terre française. Ces sociétés sous-traitantes tant de sécurité que de missions de guerre ont la particularité de ne « coûter » que lorsqu’elles sont véritablement employées alors qu’une armée s’entretient et « coûte » en permanence ce qui pourrait tenter certains Etats à user des services de ces sociétés (SMP) dont les acteurs, intérimaires, ne sont payés qu’à « l’acte ». L’étudetire des enseignements de l’emploi, devenu fréquent, de ces « forces intérimaires »
Enseignements
Enseignement n° 1 :
Employer des Sociétés Militaires Privées peut se justifier pour permettre aux forces armées de se recentrer sur leur coeur de métier.
Enseignement n° 2 :
Les SMP sont un acteur récent sur les théâtres d’opération de l’époque contemporaine. Elles représentent une force importante. Il est nécessaire de ne pas ignorer leur présence pour qu’elles ne deviennent pas un poids contraignant pour les forces armées. Enseignement n° 3 : Sans organe de recensement, il est impossible de comptabiliser le nombre de contractors agissant à l’échelle mondiale.
Enseignement n° 4 :
L’insécurité mondiale est telle qu’à l’heure actuelle, les États, mais aussi les ONG, entreprises et journalistes recourent aux SMP.
Enseignement n° 5 :
Les militaires sont souvent tentés par une seconde carrière. Pour certains d’entre eux, le choix se porte vers celle de contractor, parfois dans la continuité des aptitudes professionnelles acquises au cours de leur carrière.
Enseignement n° 6 :
La loi française sur le mercenariat (qui n’est pas synonyme de SMP) est largement inspirée du Protocole de 1977 additionnel aux Conventions de Genève de 1949. Ses critères de définition du mercenaire étant cumulatifs, elle est difficilement applicable.
Enseignement n° 7 :
Les SMP sont des entreprises à but lucratif. Aucune loi en France n’empêche la création d’une telle société, mais ce statut d’entreprise n’existe pas non plus.
Enseignement n° 8 :
Les contractors français ne peuvent pratiquer en France puisqu’il n’y existe aucune SMP (à part Secopex). En revanche les compétences des Français sont appréciées par les pays anglo-saxons.
Enseignement n° 9 :
La fourniture de services de protection est complémentaire au renseignement. L’insécurité endémique et le désintérêt des forces armées pour les missions de protection des noncombattants provoquent un afflux de SMP sur les théâtres d’opérations.
Enseignement n° 10 :
La logistique est le domaine le plus traditionnellement externalisé. Il reste le service le plus important de la sous-traitance.
Enseignement n° 11 :
La frontière entre le service de conseil militaire et opérationnel est floue. Il est alors facile et tentant pour les SMP de la franchir.
Enseignement n° 12 :
Les débordements et abus des mercenaires de la décolonisation ont conduit les États et institutions à se doter des lois nationales et internationales. Cependant celles-ci ne semblent pas adaptées à la régulation aujourd’hui de certains débordements et abus des contractors.
Enseignement n° 13 :
L’emploi des SMP est un enjeu complexe. Il est essentiel de s’adapter à leur présence et d’adopter des mesures de contrôles efficaces.
Enseignement n° 14 :
Les SMP ont besoin d’être bien encadrées pour devenir des acteurs non étatiques de la Défense légitime.
En France, la limite entre le mercenariat et les SMP est troublée par la loi pénalisant le mercenariat. Cette loi pourrait vaciller et engager l’Elysée à reconsidérer la question, voire à une légalisation. Les militaires ne voient pas l’affaire d’un mauvais œil puisqu’ils pourraient ainsi y saisir une possibilité de reclassement fortement rémunératrice, une fois leur carrière achevée.
Il ne faudrait pas cependant que les armées régulières servent de giga-centres de formations à de futurs mercenaires qui seraient ainsi formés gratuitement au profit de ces sociétés qui n’auraient qu’à se baisser pour ramasser les compétences chèrement acquises de petits malins qui quitteraient l’institution avant que leur formation ne soit amortie.
A contrario, l’Etat pourrait y voir son intérêt puisqu’il ne paierait les soldats mercenaires qu’au moment de leur usage, soldats qui, après tout, seraient engagés à la place de troupes régulières, certainement plus couteuses. Le danger (en est-ce un ?) serait ainsi de voir se constituer des réserves de soldats issues des rangs des armées régulières en attente d’affectation mercenaire ; ils pourraient être plusieurs milliers intéressés par ces jobs rémunérateurs.
D’avis négatifs en avis négatifs, les débats font rage et la loi de 2003 exclu aujourd’hui les potentielles SMP françaises d’un marché fort juteux jouant des coudes juridiques pour trouver des « sous-solutions » au problème voire pas de solution du tout perdant ainsi des revenus substantiels dans un marché où notre absence risque de peser sur une partie d’une économie qui nous échappe.
Il convient de préciser que le mercenariat s’exerce dans des cadres contractuels d’Etat à Etat, à ne pas confondre avec les soldats de fortune qui louent leurs expertises à qui veut bien payer.
Le mercenariat trouverait sa place naturelle dans le cadre de la surveillance maritime de certaines zones à risque, ainsi que sur des théâtres d’opérations extérieures comme en Irak ou en Afghanistan (pays qui vient d’interdire justement la présence de certaines SMP). Les SMP pourraient également dispenser des formations de sécurités dans les entreprises et organismes tant nationaux qu’internationaux exposés aux dangers du terrorisme notamment. Cette loi de 2003 a, en France, contribué diaboliser le mercenariat. Les mercenaires ne sont pas des individus dangereux bardés de cartouches, de grenades et de kalachnikovs mais bien des experts bardés de formations et de diplômes militaires les rendant aptes à poursuivre des carrières distinctes que celles institutionnelles, souvent au profit de leurs pays respectifs d’ailleurs, dans des missions choisies et dont les idéaux ne sont pas loin de ceux revendiqués par ceux servant dans des armées régulières. Trop de vertu en la matière conduit à la stupidité et c’est peut être le moment de changer d’attitude sur le sujet. Sans trop de publicité, nous savons que l’Elysée y travaille. Cela permettrait aussi, et ce n’est pas neutre, de désengorger l’ANPE de listes d’anciens militaires et soldats à courtes carrière qui pourront ainsi exercer leurs talents et expertises au profit de la communauté et aussi, de nos idéaux aux seins de SMP nationales ou internationales leur conférant un vrai statut et existence sociale reconnue. Tous n’auront pas la même chance de reclassement en la matière et ce ne sera que plus juste, un instructeur de tir pourra enfin postuler à un poste d’instructeur de tir et un spécialiste des mines à un poste de démineur, au lieu de se voir proposer des postes de gardiens de square… Cette possibilité pourra servir d’émulation et pousser les candidats à être plus performants, plus actifs, plus demandeurs de formations durant leur passage dans les armées régulières qui en seront les premières bénéficiaires. L’impact sera également positif puisqu’il allègerait considérablement les moyens mis en place pour la reconversion si tant est que le militaire partant souhaite repartir vers les cieux des SMP.
La loi devra fixer les règles comme celle de l’ouverture du feu, des détentions et usages d’explosifs et moyens lourds hors contrôle institutionnel. Il suffira de prendre exemple sur ce qui se pratique déjà dans le monde anglo-saxon et d’adapter. Aujourd’hui, en France, les débouchés pour anciens militaires existent au travers de l’offre des sociétés de sécurité et de gardiennage qui pourraient évoluer vers le statut de SMP, les armes et le feu en plus.
Par:Jean-Marc Trappler
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Re: Armée de terre Française
Cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de Terre (CISPAT)
Activée depuis le 1er septembre 2004, la cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de Terre (CISPAT) s'inscrit dans un dispositif global de gestion de crise, dans une situation individuelle ou collective ayant un fort impact psychologique sur l'ensemble du groupe. Elle intervient sous la responsabilité du commandement pour son déploiement opérationnel.
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Ses objectifs sont :
la prise en charge psychologique rapide des victimes d'événements graves
le soutien psychologique éventuel de l'entourage direct des victimes (entourage professionnel, personnel, sauveteurs )
un rôle de conseil dans le domaine de l'hygiène mentale auprès des responsables de la gestion de crise.
Son action est ponctuelle et peut durer de 24 heures à 15 jours selon le nombre de militaires à soutenir.
Composée d'un ou deux psychologues, la CISPAT intervient en France métropolitaine, dans les DOM et dans les COM, au profit des forces pré-positionnées, et sur les théâtres d'opérations dépourvus de cellule médico-psychologique. Depuis le 18 avril 2009, la directive du dispositif du soutien psychologique en zone de combat définit également le déploiement de façon permanente d'un psychologue de la CISPAT en Afghanistan. Son objectif est de maintenir la capacité opérationnelle des unités. Le psychologue de théâtre est alors un appui au commandement, il assure le soutien psychologique du personnel et veille à la prise en compte des conséquences psychologiques pendant et après la mission. Pour cela, le psychologue s'appuie sur les autres acteurs du soutien : le médecin d'unité, l'officier environnement humain (OEH), le référent section, les aumôniers. Les psychologues de la cellule se relaient régulièrement pour remplir cette mission.
Sources : CISPAT
Droits : Armée de Terre
http://www.defense.gouv.fr
Activée depuis le 1er septembre 2004, la cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de Terre (CISPAT) s'inscrit dans un dispositif global de gestion de crise, dans une situation individuelle ou collective ayant un fort impact psychologique sur l'ensemble du groupe. Elle intervient sous la responsabilité du commandement pour son déploiement opérationnel.
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Ses objectifs sont :
la prise en charge psychologique rapide des victimes d'événements graves
le soutien psychologique éventuel de l'entourage direct des victimes (entourage professionnel, personnel, sauveteurs )
un rôle de conseil dans le domaine de l'hygiène mentale auprès des responsables de la gestion de crise.
Son action est ponctuelle et peut durer de 24 heures à 15 jours selon le nombre de militaires à soutenir.
Composée d'un ou deux psychologues, la CISPAT intervient en France métropolitaine, dans les DOM et dans les COM, au profit des forces pré-positionnées, et sur les théâtres d'opérations dépourvus de cellule médico-psychologique. Depuis le 18 avril 2009, la directive du dispositif du soutien psychologique en zone de combat définit également le déploiement de façon permanente d'un psychologue de la CISPAT en Afghanistan. Son objectif est de maintenir la capacité opérationnelle des unités. Le psychologue de théâtre est alors un appui au commandement, il assure le soutien psychologique du personnel et veille à la prise en compte des conséquences psychologiques pendant et après la mission. Pour cela, le psychologue s'appuie sur les autres acteurs du soutien : le médecin d'unité, l'officier environnement humain (OEH), le référent section, les aumôniers. Les psychologues de la cellule se relaient régulièrement pour remplir cette mission.
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Re: Armée de terre Française
"Près de 20 % de nos soldats souffrent de troubles psychologiques"
À la tête de la cellule psychologique de l'armée de terre, le lieutenant Marchand tente de prévenir les souffrances psychiques des militaires français. La confrontation quotidienne à la violence et à la mort peut provoquer des blessures invisibles.
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Le lieutenant-colonel Marchand a été six fois en Afghanistan au cours des dernières années. Responsable de la cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de terre (Cispat), il est sur le point de repartir pour Chypre, où il va accueillir les hommes du 126e régiment d'infanterie qui reviennent d'Afghanistan. Depuis juin, tous les soldats français engagés dans ce pays y font un passage obligé de trois jours, avant de rentrer chez eux.
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Ces dernières années, Américains et Britanniques ont publié des chiffres inquiétants sur les troubles psychiques de leurs soldats. Selon les statistiques militaires américaines, environ 20 % des soldats déployés en Irak souffrent du "syndrome de stress post-traumatique", or 50 % d'entre eux ne vont pas consulter. Un rapport, publié fin juillet, indique également que le taux de suicide au sein de l'armée américaine est désormais légèrement supérieur au taux de suicide civil aux États-Unis, pour la première fois depuis la guerre du Vietnam. Entre le 1er octobre 2008 et le 30 septembre 2009, 160 soldats américains en activité se sont donnés la mort.
Qu'en est-il en France ? Comment se portent les militaires français, et notamment les quelque 3 850 soldats engagés en Afghanistan ? Depuis la fin des années 1990, et notamment à la suite de la guerre en ex-Yougoslavie et de la multiplication des opérations extérieures, la "Grande Muette" se réforme, mettant en place un dispositif de prévention des troubles psychologiques. François-Xavier Marchand fait le point sur les améliorations et les lacunes de la prise en charge au sein de l'armée de terre.
http://www.france24.com
À la tête de la cellule psychologique de l'armée de terre, le lieutenant Marchand tente de prévenir les souffrances psychiques des militaires français. La confrontation quotidienne à la violence et à la mort peut provoquer des blessures invisibles.
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Le lieutenant-colonel Marchand a été six fois en Afghanistan au cours des dernières années. Responsable de la cellule d'intervention et de soutien psychologique de l'armée de terre (Cispat), il est sur le point de repartir pour Chypre, où il va accueillir les hommes du 126e régiment d'infanterie qui reviennent d'Afghanistan. Depuis juin, tous les soldats français engagés dans ce pays y font un passage obligé de trois jours, avant de rentrer chez eux.
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Ces dernières années, Américains et Britanniques ont publié des chiffres inquiétants sur les troubles psychiques de leurs soldats. Selon les statistiques militaires américaines, environ 20 % des soldats déployés en Irak souffrent du "syndrome de stress post-traumatique", or 50 % d'entre eux ne vont pas consulter. Un rapport, publié fin juillet, indique également que le taux de suicide au sein de l'armée américaine est désormais légèrement supérieur au taux de suicide civil aux États-Unis, pour la première fois depuis la guerre du Vietnam. Entre le 1er octobre 2008 et le 30 septembre 2009, 160 soldats américains en activité se sont donnés la mort.
Qu'en est-il en France ? Comment se portent les militaires français, et notamment les quelque 3 850 soldats engagés en Afghanistan ? Depuis la fin des années 1990, et notamment à la suite de la guerre en ex-Yougoslavie et de la multiplication des opérations extérieures, la "Grande Muette" se réforme, mettant en place un dispositif de prévention des troubles psychologiques. François-Xavier Marchand fait le point sur les améliorations et les lacunes de la prise en charge au sein de l'armée de terre.
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