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Actualité israëlienne
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abdelmalek
Sphinx
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algeriedrs :: Actualité politique, économique, monétaire, financière, sociale et environnementale :: Actualité politique, sociale et environnementale internationale :: Actualité politique,sociale et environnementale en Asie
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Actualité israëlienne
Rappel du premier message :
Peres, Livni, Olmert, Barak, sans oublier l'inénarrable Olivier Rafkowitz, chargé des relations publiques francophone de Tsahal : chaque fois qu'ils prononcent ce mot, ils ont l'air d'expectorer, de cracher un gros mot. Ils ne disent jamais « Hamas », mais « Khamas », remplaçant le « H » par un « kh », équivalent de la jota espagnole.
Hamas, acronyme de harakat al-muqâwama al-'islâmiya (حركة المقاومة الإسلامية) - mouvement de la résistance islamique - s'écrit avec un « h », ح en arabe, mais dans leur bouche, le ح devient خ .
Or, khamas, en hébreu moderne, veut dire « vol, spoliation»!
Ainsi donc, le message subliminal qui sort de la bouche du moindre porte-parole de l'État-voyou, chaque fois qu'il parle du « khamas », est d'emblée négatif, aussi bien pour les oreilles hébreues que pour les oreilles arabes, puisque, en arabe, la lettre « khâ » exprime la ...merde. Une mère de famille dit à son enfant : « ne touche pas ça, c'est khâ ». Ainsi pour tout Arabe, le ministre égyptien des Affaires étrnagères mérite bien son nom puisqu'il s'appelle Abul Gheith (littéralement le père de la merde).
Ce choix délibéré de la part des Grands Linguistes Israéliens est d'autant plus pervers que le « Chet » (ח), la huitième lettre de l'alphabet hébreu, représente traditionnellement la lumière et la vie. Mais il ne faut s'étonner de rien de la part de chefs qui ont choisi le shabbat de la Hannoukah – la Fête des Lumières - pour déclencher leur opération « plomb jeté » (et non pas « plomb durci », comme on s'obstine à nous le répéter) sur Gaza.
La question que je me pose est celle-ci : les correspondants et envoyés spéciaux des médias audiovisuels occidentaux en Israël, qui reprennent presque tous cette prononciation israélienne de « khamas » sont-ils conscients qu'ils se font complices de l'utilisation d'une ALSDM (arme linguistique secrète de destruction massive) ?
Les juristes internationaux devraient de toute urgence se pencher sur la notion de crime de guerre linguistique.
Ayman El Kayman, enquêteur de l'AIEL (Agence internationale de l'énergie linguistique)
Peres, Livni, Olmert, Barak, sans oublier l'inénarrable Olivier Rafkowitz, chargé des relations publiques francophone de Tsahal : chaque fois qu'ils prononcent ce mot, ils ont l'air d'expectorer, de cracher un gros mot. Ils ne disent jamais « Hamas », mais « Khamas », remplaçant le « H » par un « kh », équivalent de la jota espagnole.
Hamas, acronyme de harakat al-muqâwama al-'islâmiya (حركة المقاومة الإسلامية) - mouvement de la résistance islamique - s'écrit avec un « h », ح en arabe, mais dans leur bouche, le ح devient خ .
Or, khamas, en hébreu moderne, veut dire « vol, spoliation»!
Ainsi donc, le message subliminal qui sort de la bouche du moindre porte-parole de l'État-voyou, chaque fois qu'il parle du « khamas », est d'emblée négatif, aussi bien pour les oreilles hébreues que pour les oreilles arabes, puisque, en arabe, la lettre « khâ » exprime la ...merde. Une mère de famille dit à son enfant : « ne touche pas ça, c'est khâ ». Ainsi pour tout Arabe, le ministre égyptien des Affaires étrnagères mérite bien son nom puisqu'il s'appelle Abul Gheith (littéralement le père de la merde).
Ce choix délibéré de la part des Grands Linguistes Israéliens est d'autant plus pervers que le « Chet » (ח), la huitième lettre de l'alphabet hébreu, représente traditionnellement la lumière et la vie. Mais il ne faut s'étonner de rien de la part de chefs qui ont choisi le shabbat de la Hannoukah – la Fête des Lumières - pour déclencher leur opération « plomb jeté » (et non pas « plomb durci », comme on s'obstine à nous le répéter) sur Gaza.
La question que je me pose est celle-ci : les correspondants et envoyés spéciaux des médias audiovisuels occidentaux en Israël, qui reprennent presque tous cette prononciation israélienne de « khamas » sont-ils conscients qu'ils se font complices de l'utilisation d'une ALSDM (arme linguistique secrète de destruction massive) ?
Les juristes internationaux devraient de toute urgence se pencher sur la notion de crime de guerre linguistique.
Ayman El Kayman, enquêteur de l'AIEL (Agence internationale de l'énergie linguistique)
Dernière édition par sphinx le Mar 15 Juin - 11:23, édité 3 fois
Sphinx- Adminstrateur
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Re: Actualité israëlienne
j'ai vu un documentaire avant hier:une table ronde animé par khan chaine parlementaire française:ou un juif de france qui est installé a shangai depuis plus de 10 ans avec sa famille:la comunauté juif en chine pour préparé l'avenir d'israel car il dit que le changement viendra de chine dans le monde et la future puissance économique et militaire sera la chine ;pour quant la communauté algerienne en chine qui prépare ce changement mondial.il faut y croire.
abdelmalek- Adm
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Re: Actualité israëlienne
Netanyahu met en garde le Liban et le Hamas
«Je veux que cela soit clair pour le Hamas, et aussi pour le gouvernement libanais que l'on considère responsable de la violente provocation contre nos soldats: ne mettez pas à l'épreuve notre détermination à défendre les civils et les soldats d'Israël», a-t-il déclaré dans une déclaration remise aux médias.
Cette déclaration, en hébreu et sous forme de texte et de vidéo, intervient au lendemain des plus graves incidents frontaliers israélo-libanais depuis 2006, dans lesquels ont été tués un journaliste et deux soldats libanais, et un colonel israélien.
Vendredi, une roquette tirée depuis la bande de Gaza, territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a explosé dans la ville israélienne d'Ashkelon (sud). Lundi, des roquettes vraisemblablement tirées depuis le territoire égyptien ont atteint la station israélienne d'Eilat, sur la mer Rouge, et la ville jordanienne voisine d'Aqaba.
L'Egypte a imputé les attaques sur Eilat à des militants palestiniens basés à Gaza qui se seraient introduits dans la péninsule égyptienne du Sinaï, bien que le Hamas ait rejeté toute responsabilité dans ces tirs.
«Notre politique est claire», a encore déclaré M. Netanyahu. «Israël répond, et continuera à répondre avec force à toute attaque contre ses civils et ses soldats».
Dans un communiqué séparé en langue anglaise, Le Premier ministre israélien s'est adressé à la communauté internationale.
«Tirer des missiles sur des civils est un crime de guerre, et des attaques délibérées contre des soldats sont de flagrants actes d'agression», a-t-il dit. «Israël attend que la communauté internationale condamne de telles attaques dans les termes les plus fermes possibles».
«Au sein de la communauté internationale, tous ceux qui veulent la paix devraient soutenir le droit d'Israël à se défendre contre ceux qui attaquent les innocents et cherchent à détruire la paix», a-t-il ajouté.
http://www.cyberpresse.ca
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a adressé mercredi une sévère mise en garde aux voisins de son pays, au lendemain d'un accrochage meurtrier à la frontière israélo-libanaise et après des tirs de roquette sur le sud d'Israël.
«Je veux que cela soit clair pour le Hamas, et aussi pour le gouvernement libanais que l'on considère responsable de la violente provocation contre nos soldats: ne mettez pas à l'épreuve notre détermination à défendre les civils et les soldats d'Israël», a-t-il déclaré dans une déclaration remise aux médias.
Cette déclaration, en hébreu et sous forme de texte et de vidéo, intervient au lendemain des plus graves incidents frontaliers israélo-libanais depuis 2006, dans lesquels ont été tués un journaliste et deux soldats libanais, et un colonel israélien.
Vendredi, une roquette tirée depuis la bande de Gaza, territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a explosé dans la ville israélienne d'Ashkelon (sud). Lundi, des roquettes vraisemblablement tirées depuis le territoire égyptien ont atteint la station israélienne d'Eilat, sur la mer Rouge, et la ville jordanienne voisine d'Aqaba.
L'Egypte a imputé les attaques sur Eilat à des militants palestiniens basés à Gaza qui se seraient introduits dans la péninsule égyptienne du Sinaï, bien que le Hamas ait rejeté toute responsabilité dans ces tirs.
«Notre politique est claire», a encore déclaré M. Netanyahu. «Israël répond, et continuera à répondre avec force à toute attaque contre ses civils et ses soldats».
Dans un communiqué séparé en langue anglaise, Le Premier ministre israélien s'est adressé à la communauté internationale.
«Tirer des missiles sur des civils est un crime de guerre, et des attaques délibérées contre des soldats sont de flagrants actes d'agression», a-t-il dit. «Israël attend que la communauté internationale condamne de telles attaques dans les termes les plus fermes possibles».
«Au sein de la communauté internationale, tous ceux qui veulent la paix devraient soutenir le droit d'Israël à se défendre contre ceux qui attaquent les innocents et cherchent à détruire la paix», a-t-il ajouté.
http://www.cyberpresse.ca
Syfou- Adminstrateur
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Date d'inscription : 11/01/2010
Re: Actualité israëlienne
israel s'enerve planifie agresse tue viole ,mais les pays arabe devant leur responsabilité historique ,car nous sommes devant un dilem qui marque que les arabes ont proposés plusieurs cadress de paix ,mais le loup sioniste évite toutes paix bicause you ave, no gazoline.
abdelmalek- Adm
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Date d'inscription : 28/03/2009
Re: Actualité israëlienne
soigné et operer des malades arabes a ikhilov c'est bien, on peut en parler et dire que vous mérité une médaille des arabes pour le travaille que vous faites;mais malheureusement la désolation et les meurtres quantifiaient et qualifiaient de bcp de palestinien meurtrie dans leur chairs ,vous ne faites pas bcp pour denoncer ces camps de concentration créer par l'état israélien .j'ai vu un documentaire sur arte des juifs allemands comment ont les traités la différence n'est pas grande;est ce que vous êtes des ogres du nazisme. je pense que non,alors faites plus pour la paix, Et venir dans les pays arabes pour former vos cousins arabes a une technologies médicales que vous maitrisez et dieu peut être vous le rendra .
abdelmalek- Adm
- Nombre de messages : 1145
Date d'inscription : 28/03/2009
Re: Actualité israëlienne
Le James Bond turc qui inquiète Israël
Le dernier épisode de la franchise turque à succès, The Valley of the Wolves, revient sur l’attaque israélienne d’une flottille humanitaire au large de Gaza. Programme controversé : de la poudre, un public, et beaucoup de nationalisme.
"Je ne sais pas quelle partie de cette terre vous a été promise. Mais je vous promets de vous envoyer six pieds sous terre." Entre deux explosions de décors et quelques ralentis iconiques, la punchline façon Michael Bay du Proche-Orient donne déjà le ton du film, The Valley of the Wolves – Palestine.
Elle est scandée par le héros Polat Alemdar, un équivalent turc de James Bond qui officie depuis 2003 dans la série télévisée très populaire, The Valley of the Wolves, et ses déclinaisons au cinéma.
Dans ses dernières aventures, le héros local s’offre une virée punitive en Israël, pour venger les victimes de l’attaque (bien réelle) d’une flottille humanitaire à destination de Gaza le 31 mai dernier. Quelques semaines avant sa sortie officielle, cette relecture subversive de l’actualité récente crée déjà la polémique, et pourrait, selon des observateurs, troubler encore un peu plus les relations diplomatiques entre la Turquie et Israël.
Des explosions au service d’une cause
Prévue dans les cinémas pour le 28 janvier, The Valley of the Wolves – Palestine débute par la reconstitution de l’attaque de la flottille humanitaire (Mavi Marmara), qui avait coûté la vie à 9 militants turcs pro-palestiniens.
L’abordage par l’armée israélienne, diffusé en boucle sur tous les canaux d’information du monde, avait suscité l’indignation de la communauté internationale et gelé les relations entre Ankara et Jérusalem.
C’est ici qu’intervient le héros du film, Polat Alemdar (incarné par Necati Sasmaz), dépêché en Israël pour retrouver les commanditaires de l’attaque et venger ses victimes.
Car le dernier volet de la franchise The Valley of the Wolves est bien un film d’action, un blockbuster monstre (plus de 10 millions de dollars de budget, le plus important de l’histoire du cinéma turc) qui joue sur les vieux codes hollywoodiens : héros sacrificiel, ennemis caricaturés (voir le militaire borgne) et nationalisme affirmé.
Les mêmes éléments qui ont fait le succès des précédents films The Valley of the Wolves (Irak, 2006, Gladio, 2008), mais dont la transposition en Palestine répond à d’autres enjeux, selon ses auteurs :
"Nous souhaitons interpeller les consciences, a déclaré au New York Times l’un des trois scénaristes du film, Bahadir Ozdener. Tout ce que nous voulons c’est la liberté pour le peuple palestinien innocent et tourmenté, qui vit dans des conditions inhumaines dans la plus grande prison du monde."
Un "danger pour la communauté juive"
Si la note d’intention, recueillie en septembre dernier sur le tournage, peut difficilement être contestée, les premières images du trailer diffusées en continu dans les salles de cinéma turques et à la télévision ont rapidement suscité la controverse.
[url][/url]
Elles montrent des militaires du Tsahal tirer à vue dans les rues de Cisjordanie sur des Palestiniens désarmés, de dos et le visage masqué, ou des femmes innocentes enfermées dans des geôles crasseuses…
Pas vraiment de quoi redorer l’image d’Israël en Turquie, selon le quotidien Haaretz, qui rappelle que la série The Valley of the Wolves a été "sévèrement critiquée pour son contenu nationaliste et sa glorification de la violence."
Suite à la diffusion de l’épisode The Valley of the Wolves-Ambush, dans lequel des agents du Mossad kidnappaient des enfants turcs, le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, avait ainsi réclamé une intervention directe du gouvernement turc contre la série.
"J’ai dit à l’ambassadeur turc que c'est une situation intolérable qui met en danger la communauté juive, les émissaires d'Israël et les touristes venant en Turquie" avait écrit le vice-ministre sur son twitter à la fin de la rencontre.
http://www.lesinrocks.com
Droit_De_l'Homme- Adm
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Re: Actualité israëlienne
Jérusalem Hôtel démoli, chances de négociations ...
Jérusalem Hôtel démoli, chances de négociations « ruinées »
La démolition, hier par Israël, d’un ancien hôtel à Jérusalem-Est, dans le cadre de sa politique de colonisation, « a ruiné toute chance de reprise des négociations de paix », selon le porte-parole de l’Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina, qui estime aussi qu’« en opérant de la sorte, Israël a ruiné tous les efforts américains ». Des logements neufs destinés aux colons israéliens devraient être construits sur le site de l’ancien hôtel Shepherd, situé dans la partie orientale de Jérusalem annexée en 1967. L’hôtel Shepherd, chargé d’histoire, a appartenu à la famille de l’ancien Grand mufti de Jérusalem Amine al Husseini, et a servi de résidence à cette figure de proue de la Grande Révolte palestinienne, de 1936 à 1939 contre les Britanniques et les sionistes, jusqu’à sa compromission durant la Seconde Guerre mondiale avec les nazis.
http://www.lalsace.fr
Jérusalem Hôtel démoli, chances de négociations « ruinées »
La démolition, hier par Israël, d’un ancien hôtel à Jérusalem-Est, dans le cadre de sa politique de colonisation, « a ruiné toute chance de reprise des négociations de paix », selon le porte-parole de l’Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina, qui estime aussi qu’« en opérant de la sorte, Israël a ruiné tous les efforts américains ». Des logements neufs destinés aux colons israéliens devraient être construits sur le site de l’ancien hôtel Shepherd, situé dans la partie orientale de Jérusalem annexée en 1967. L’hôtel Shepherd, chargé d’histoire, a appartenu à la famille de l’ancien Grand mufti de Jérusalem Amine al Husseini, et a servi de résidence à cette figure de proue de la Grande Révolte palestinienne, de 1936 à 1939 contre les Britanniques et les sionistes, jusqu’à sa compromission durant la Seconde Guerre mondiale avec les nazis.
http://www.lalsace.fr
Droit_De_l'Homme- Adm
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Re: Actualité israëlienne
Israël est pratiquement invisible! ou est passée la communauté internationale!! la Cote d'ivoire, le Soudan, le Nigéria,..l'Iran la Corée S.N,...Etc!! y a quelqu'un!?
Droit_De_l'Homme- Adm
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Localisation : Sur Terre.!.(Lune prévue)
Re: Actualité israëlienne
Droit_de_l'homme a écrit:Israël est pratiquement invisible! ou est passée la communauté internationale!! la Cote d'ivoire, le Soudan, le Nigéria,..l'Iran la Corée S.N,...Etc!! y a quelqu'un!?
Si ya leur esclaves les ricains
Daûphin_zz_47- Adm
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Localisation : tlc
Re: Actualité israëlienne
Raison pour la quelle j'ai lancé l'appel aux uns!!esclave était considéré chose! que allah me pardonne!!
Droit_De_l'Homme- Adm
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Date d'inscription : 22/07/2010
Localisation : Sur Terre.!.(Lune prévue)
Re: Actualité israëlienne
Israël en état d’alerte après le transit de navires de guerre iraniens par le canal de de Suez. Le cruiser Kharg transporte des missiles pour le Hezbollah qu’il doit décharger à Beyrouth.
L’autorisation vendredi 18 février par Le Caire du transit de deux vaisseaux de guerre iraniens par le canal de Suez sur leur chemin de la Méditerranée a amené plus que jamais Israël et l’Iran à une confrontation navale selon un rapport de DEBKAFILE : Israël a appris que le croiseur iranien Kharg transporte des missiles à longue portée pour le Hizballah qu’il prévoit de décharger dans un port syrien ou à Beyrouth. Israel on high alert for Iranian warships’ Suez transit. Kharg brings missiles http://www.debka.com/article/20686/
Le porte-parole P.J Crowley du Département d’État des États-Unis a dit qu’il était « fortement sceptique » sur la prétention syrienne que la visite des deux bateaux était pour un entrainement. « Si les bateaux passent par le canal, nous évaluerons ce qu’ils font réellement.
Ce n’est pas vraiment au sujet des bateaux C’est au sujet de ce que les bateaux transportent, ce qu’est leur destination, ce qu’est la cargaison, où ils vont et pour quel avantage, » a indiqué Crowley au cours d’une conférence de presse. Il a répondu ensuite aux questions sur la révélation de DEBKAFILE que le Karg transportait des missiles pour Hizballah et il a indiqué que les USA et tous les autres membres de l’ONU ont été autorisés par le vote des sanctions de l’ONU contre l’Iran, à des recherches à bord des navires iraniens soupçonnés de transporter des armes illégales.
Le passage des bateaux de guerre par Suez a été retardé par l’aménagement par Le Caire et Téhéran d’une inspection par la marine égyptienne des cargaisons des navires.
En Israël, le gouvernement et les fonctionnaires militaires se sont jetés instamment sur la manière d’empêcher ces missiles d’atteindre les terroristes libanais. La lourde pression israélienne et des USA a échoué à dissuader les dirigeants militaires de l’Egypte de laisser passer la flottille iranienne par Suez. La voie navigable a été maintenant ouverte pour que l’Iran livre des armes lourdes en Syrie et au Liban - en premier lieu, et par la suite pour essayer de casser le blocus naval d’Israël sur la bande de Gaza et d’apporter au Hamas, les munitions lourdes qu’ils étaint impossibles de transporter par les tunnels de contrebande.
*http://desinfos.com
L’autorisation vendredi 18 février par Le Caire du transit de deux vaisseaux de guerre iraniens par le canal de Suez sur leur chemin de la Méditerranée a amené plus que jamais Israël et l’Iran à une confrontation navale selon un rapport de DEBKAFILE : Israël a appris que le croiseur iranien Kharg transporte des missiles à longue portée pour le Hizballah qu’il prévoit de décharger dans un port syrien ou à Beyrouth. Israel on high alert for Iranian warships’ Suez transit. Kharg brings missiles http://www.debka.com/article/20686/
Le porte-parole P.J Crowley du Département d’État des États-Unis a dit qu’il était « fortement sceptique » sur la prétention syrienne que la visite des deux bateaux était pour un entrainement. « Si les bateaux passent par le canal, nous évaluerons ce qu’ils font réellement.
Ce n’est pas vraiment au sujet des bateaux C’est au sujet de ce que les bateaux transportent, ce qu’est leur destination, ce qu’est la cargaison, où ils vont et pour quel avantage, » a indiqué Crowley au cours d’une conférence de presse. Il a répondu ensuite aux questions sur la révélation de DEBKAFILE que le Karg transportait des missiles pour Hizballah et il a indiqué que les USA et tous les autres membres de l’ONU ont été autorisés par le vote des sanctions de l’ONU contre l’Iran, à des recherches à bord des navires iraniens soupçonnés de transporter des armes illégales.
Le passage des bateaux de guerre par Suez a été retardé par l’aménagement par Le Caire et Téhéran d’une inspection par la marine égyptienne des cargaisons des navires.
En Israël, le gouvernement et les fonctionnaires militaires se sont jetés instamment sur la manière d’empêcher ces missiles d’atteindre les terroristes libanais. La lourde pression israélienne et des USA a échoué à dissuader les dirigeants militaires de l’Egypte de laisser passer la flottille iranienne par Suez. La voie navigable a été maintenant ouverte pour que l’Iran livre des armes lourdes en Syrie et au Liban - en premier lieu, et par la suite pour essayer de casser le blocus naval d’Israël sur la bande de Gaza et d’apporter au Hamas, les munitions lourdes qu’ils étaint impossibles de transporter par les tunnels de contrebande.
*http://desinfos.com
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Re: Actualité israëlienne
Des câbles secrets montrent le plan de bataille d’Israël contre la déclaration palestinienne à l’ONU
Des documents du ministère israélien des Affaires étrangères donnent un aperçu des instructions remises à ses envoyés pour contrecarrer la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien.
Israël a commencé à mobiliser ses ambassades pour la bataille contre la reconnaissance à l’ONU, en septembre prochain, d’un Etat palestinien, en ordonnant à ses diplomates de faire savoir que cela délégitimerait Israël et ruinerait toute chance de futures négociations de paix.
Il est demandé aux envoyés de faire pression sur les plus hauts fonctionnaires possibles dans leurs pays de service, de rallier le soutien des communautés juives locales, d’assaillir les médias avec des articles argumentant contre la reconnaissance et même de demander qu’un haut responsable israélien appelle ou rende une visite éclair s’ils pensent que cela pourrait aider.
Le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Rafael Barak, et les chefs des divers départements du ministère ont envoyé, au cours de la semaine dernière, des câbles classés secrets, exposant brièvement aux ambassades le plan de bataille, après avoir ordonné auparavant à tous les diplomates du pays d’annuler les vacances qu’ils auraient prévues de prendre pour septembre. Le contenu de ces câbles est parvenu à Haaretz et sont rapportés en intégralité dans cet article.
« L’objectif que nous avons fixé est d’avoir un maximum de pays qui s’opposent au processus de reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU », a écrit Barak aux ambassadeurs israéliens dans ce câble, qui a été envoyé le 2 juin. « L’effort palestinien doit être assimilé à un processus qui érode la légitimité de l’Etat d’Israël. [...] L’argument de base est qu’en poursuivant ce processus à l’ONU, les Palestiniens essayent de réaliser leurs objectifs d’une manière autre que des négociations avec Israël, et cela viole le principe selon lequel la seule voie pour résoudre ce conflit passe par des négociations bilatérales ».
Chaque envoyé a reçu l’ordre de mettre au point un plan pour le pays dans lequel il ou elle est en service et de le présenter au ministère des Affaires étrangères dès le 10 juin.
« Le but est d’obtenir que le pays dans lequel vous êtes en service vote contre un Etat palestinien », a écrit Barak. « Votre plan doit inclure d’approcher les politiciens les plus importants, de mobiliser les multiplicateurs de force appropriés comme les communautés juives locales, les organisations non-gouvernementales, de se servir des médias, d’influencer l’opinion publique locale et utiliser la diplomatie publique a destination de toutes les communautés appropriées ».
Barak a également informé ces émissaires que le ministère avait établi un « Forum de Septembre », dirigé par le directeur de son Département pour le Proche-Orient, Yaakov Hadas.
« Cette équipe analyse les manœuvres possibles des Palestiniens et les options ouvertes pour Israël de ruiner ce processus, et elle assemble un plan médiatique, un plan de diplomatie publique et un plan diplomatique », a écrit Barak. « Vous devez rapporter vos activités au Forum de Septembre une fois par semaine ».
« Cette mission qui nous a été assignée n’est pas une mission facile », concluait ce câble. « Mais je suis sûr qu’en additionnant nos forces, nous ferons de notre mieux pour atteindre le but que nous nous sommes fixé. »
Une source au ministère des Affaires étrangères a dit que cette directive envoyée aux ambassadeurs, à la fois par le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et le directeur général du ministère, est de ne pas renoncer à l’avance à quelque pays que ce soit et de travailler à obtenir une audience avec les plus hauts fonctionnaires possibles dans chaque pays.
Dimanche dernier, le 5 juin, le chef du département Europe Occidentale du ministère, Naor Gilon, a envoyé un câble de suivi aux ambassades dans tous les pays de l’Union Européenne. Un câble similaire a été envoyé par le chef du département Eurasie, Pinhas Avivi, aux représentants des pays de l’UE d’Europe de l’Est et de l’ancienne Union Soviétique.
Dans ce câble, Gilon demandait aux ambassadeurs de préparer des plans « qui conduiront le pays dans lequel vous servez à s’opposer ou à s’abstenir durant le vote à l’ONU ».
Il divisait les pays de l’UE en trois groupes :
* Les pays qui ont déjà exprimé leurs objections à une action palestinienne unilatérale. Une source du ministère des affaires étrangères à placé l’Allemagne et l’Italie dans cette catégorie.
* Les pays dont la position n’est pas claire, en particulier les membres de l’ancien bloc de l’Est qui avaient déjà reconnu un Etat palestinien en 1988. Ils comprennent la République Tchèque, la Slovaquie, la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie. Dans deux semaines, Lieberman et le Premier ministre Benjamin Netanyahou, ont prévu de se rendre séparément dans ces pays, dans un effort pour les persuader de voter contre un Etat palestinien.
* Les pays qui tendent à se mettre automatiquement du côté des Palestiniens et dont l’on s’attend à ce qu’ils soutiennent un Etat palestinien, parmi ceux-ci, la Suède, l’Irlande, la Belgique et le Portugal.
Gilon a écrit que le ministère des Affaires étrangères pense que les 27 membres de l’UE « auront des difficultés à parvenir à une décision consensuelle sur la reconnaissance d’un Etat palestinien, comme cela s’est produit au regard de la reconnaissance du Kosovo. Il est quand même clair que la bureaucratie européenne à Bruxelles essayera d’engager le dialogue avec les Palestiniens dans un effort de modérer la résolution onusienne, afin que les membres de l’UE puissent la soutenir. »
« Chacun connaît la position du pays dans lequel il est en service », a écrit Gilon. « Notre but est de créer un élan contre la reconnaissance d’un Etat palestinien en septembre, en créant un bloc significatif d’Etats européens qui exprime sa opposition aussitôt que possible à une action palestinienne unilatérale ». Un autre objectif est d’essayer de persuader ces pays qui ont déjà dit qu’ils voteraient en faveur de la manœuvre palestinienne de se retenir de déclarer publiquement leur position.
Gilon a fixé aux ambassadeurs la tâche d’essayer d’inciter autant de politiciens et de décideurs politiques que possible à, soit faire des déclarations publiques , soit émettre des déclarations s’opposant à la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien. Il leur a également donné pour instruction d’occasionner des reportages médiatiques et des éditoriaux négatifs s’opposant aux manœuvres palestiniennes.
Il a été demandé aux ambassadeurs d’informer le Forum de Septembre de toutes les demandes qu’ils reçoivent des dirigeants de leurs pays respectifs de s’entretenir au téléphone avec le Président Shimon Perès, Netanyahou ou Lieberman, et d’indiquer si une visite diplomatique de hauts responsables israéliens avant septembre pouvait aider à persuader les hauts responsables dans les pays où ils servent.
Mais un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères a dit que malgré les efforts qui seront déployés, seuls quelques pays, dont les Etats-Unis, le Canada et quelques pays européens, voteront contre la reconnaissance d’un Etat palestinien lors du vote de l’Assemblée Générale,. L’estimation du ministère est que la plupart des pays asiatiques, africains et sud-américains voteront pour.
Barak Ravid
Des documents du ministère israélien des Affaires étrangères donnent un aperçu des instructions remises à ses envoyés pour contrecarrer la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien.
Israël a commencé à mobiliser ses ambassades pour la bataille contre la reconnaissance à l’ONU, en septembre prochain, d’un Etat palestinien, en ordonnant à ses diplomates de faire savoir que cela délégitimerait Israël et ruinerait toute chance de futures négociations de paix.
Il est demandé aux envoyés de faire pression sur les plus hauts fonctionnaires possibles dans leurs pays de service, de rallier le soutien des communautés juives locales, d’assaillir les médias avec des articles argumentant contre la reconnaissance et même de demander qu’un haut responsable israélien appelle ou rende une visite éclair s’ils pensent que cela pourrait aider.
Le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Rafael Barak, et les chefs des divers départements du ministère ont envoyé, au cours de la semaine dernière, des câbles classés secrets, exposant brièvement aux ambassades le plan de bataille, après avoir ordonné auparavant à tous les diplomates du pays d’annuler les vacances qu’ils auraient prévues de prendre pour septembre. Le contenu de ces câbles est parvenu à Haaretz et sont rapportés en intégralité dans cet article.
« L’objectif que nous avons fixé est d’avoir un maximum de pays qui s’opposent au processus de reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU », a écrit Barak aux ambassadeurs israéliens dans ce câble, qui a été envoyé le 2 juin. « L’effort palestinien doit être assimilé à un processus qui érode la légitimité de l’Etat d’Israël. [...] L’argument de base est qu’en poursuivant ce processus à l’ONU, les Palestiniens essayent de réaliser leurs objectifs d’une manière autre que des négociations avec Israël, et cela viole le principe selon lequel la seule voie pour résoudre ce conflit passe par des négociations bilatérales ».
Chaque envoyé a reçu l’ordre de mettre au point un plan pour le pays dans lequel il ou elle est en service et de le présenter au ministère des Affaires étrangères dès le 10 juin.
« Le but est d’obtenir que le pays dans lequel vous êtes en service vote contre un Etat palestinien », a écrit Barak. « Votre plan doit inclure d’approcher les politiciens les plus importants, de mobiliser les multiplicateurs de force appropriés comme les communautés juives locales, les organisations non-gouvernementales, de se servir des médias, d’influencer l’opinion publique locale et utiliser la diplomatie publique a destination de toutes les communautés appropriées ».
Barak a également informé ces émissaires que le ministère avait établi un « Forum de Septembre », dirigé par le directeur de son Département pour le Proche-Orient, Yaakov Hadas.
« Cette équipe analyse les manœuvres possibles des Palestiniens et les options ouvertes pour Israël de ruiner ce processus, et elle assemble un plan médiatique, un plan de diplomatie publique et un plan diplomatique », a écrit Barak. « Vous devez rapporter vos activités au Forum de Septembre une fois par semaine ».
« Cette mission qui nous a été assignée n’est pas une mission facile », concluait ce câble. « Mais je suis sûr qu’en additionnant nos forces, nous ferons de notre mieux pour atteindre le but que nous nous sommes fixé. »
Une source au ministère des Affaires étrangères a dit que cette directive envoyée aux ambassadeurs, à la fois par le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et le directeur général du ministère, est de ne pas renoncer à l’avance à quelque pays que ce soit et de travailler à obtenir une audience avec les plus hauts fonctionnaires possibles dans chaque pays.
Dimanche dernier, le 5 juin, le chef du département Europe Occidentale du ministère, Naor Gilon, a envoyé un câble de suivi aux ambassades dans tous les pays de l’Union Européenne. Un câble similaire a été envoyé par le chef du département Eurasie, Pinhas Avivi, aux représentants des pays de l’UE d’Europe de l’Est et de l’ancienne Union Soviétique.
Dans ce câble, Gilon demandait aux ambassadeurs de préparer des plans « qui conduiront le pays dans lequel vous servez à s’opposer ou à s’abstenir durant le vote à l’ONU ».
Il divisait les pays de l’UE en trois groupes :
* Les pays qui ont déjà exprimé leurs objections à une action palestinienne unilatérale. Une source du ministère des affaires étrangères à placé l’Allemagne et l’Italie dans cette catégorie.
* Les pays dont la position n’est pas claire, en particulier les membres de l’ancien bloc de l’Est qui avaient déjà reconnu un Etat palestinien en 1988. Ils comprennent la République Tchèque, la Slovaquie, la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie. Dans deux semaines, Lieberman et le Premier ministre Benjamin Netanyahou, ont prévu de se rendre séparément dans ces pays, dans un effort pour les persuader de voter contre un Etat palestinien.
* Les pays qui tendent à se mettre automatiquement du côté des Palestiniens et dont l’on s’attend à ce qu’ils soutiennent un Etat palestinien, parmi ceux-ci, la Suède, l’Irlande, la Belgique et le Portugal.
Gilon a écrit que le ministère des Affaires étrangères pense que les 27 membres de l’UE « auront des difficultés à parvenir à une décision consensuelle sur la reconnaissance d’un Etat palestinien, comme cela s’est produit au regard de la reconnaissance du Kosovo. Il est quand même clair que la bureaucratie européenne à Bruxelles essayera d’engager le dialogue avec les Palestiniens dans un effort de modérer la résolution onusienne, afin que les membres de l’UE puissent la soutenir. »
« Chacun connaît la position du pays dans lequel il est en service », a écrit Gilon. « Notre but est de créer un élan contre la reconnaissance d’un Etat palestinien en septembre, en créant un bloc significatif d’Etats européens qui exprime sa opposition aussitôt que possible à une action palestinienne unilatérale ». Un autre objectif est d’essayer de persuader ces pays qui ont déjà dit qu’ils voteraient en faveur de la manœuvre palestinienne de se retenir de déclarer publiquement leur position.
Gilon a fixé aux ambassadeurs la tâche d’essayer d’inciter autant de politiciens et de décideurs politiques que possible à, soit faire des déclarations publiques , soit émettre des déclarations s’opposant à la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien. Il leur a également donné pour instruction d’occasionner des reportages médiatiques et des éditoriaux négatifs s’opposant aux manœuvres palestiniennes.
Il a été demandé aux ambassadeurs d’informer le Forum de Septembre de toutes les demandes qu’ils reçoivent des dirigeants de leurs pays respectifs de s’entretenir au téléphone avec le Président Shimon Perès, Netanyahou ou Lieberman, et d’indiquer si une visite diplomatique de hauts responsables israéliens avant septembre pouvait aider à persuader les hauts responsables dans les pays où ils servent.
Mais un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères a dit que malgré les efforts qui seront déployés, seuls quelques pays, dont les Etats-Unis, le Canada et quelques pays européens, voteront contre la reconnaissance d’un Etat palestinien lors du vote de l’Assemblée Générale,. L’estimation du ministère est que la plupart des pays asiatiques, africains et sud-américains voteront pour.
Barak Ravid
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Re: Actualité israëlienne
l'affaire des salaires des fonctionnaires de ghaza:magnifique,nous sommes les meilleurs.
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Re: Actualité israëlienne
Israël: des milliers de manifestants contre les loyers trop chers
Des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv contre le coût élevé de l'habitat et l'aggravation des disparités sociales, a constaté un correspondant de l'AFP. Les prix du logement ont connu une envolée ces deux dernières années.
Arrivés de tout le pays, les manifestants sont venus de se solidariser avec des centaines de campeurs installés depuis plusieurs jours au coeur de la métropole israélienne pour protester contre la politique sociale du gouvernement.
Ils ont déployé des banderoles disant "nous voulons la justice pas la charité" ou "toute une génération veut un avenir". Le mouvement s'est amplifié ces derniers jours.
Il a touché toute une série de villes israéliennes et a gagné en popularité, en dépit de mises en garde de députés de droite, qui accusent l'opposition de gauche de le manipuler.
Révolte contre la vie chère
Il y a quelques semaines, une révolte contre la hausse des prix avait démarré par un appel au boycott lancé sur Facebook contre le fromage blanc - un produit de base du régime alimentaire israélien - et abouti à la baisse de son coût d'achat.
La hausse vertigineuse des loyers a rendu quasi-impossible l'accès à la propriété pour les jeunes couples, en particulier à Tel-Aviv.
Visiblement conscient des enjeux électoraux de ce vent de fronde, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de dégager des terrains à bâtir, d'écourter la procédure d'accès au logement et de favoriser l'habitat à loyer modéré.
ats
Des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv contre le coût élevé de l'habitat et l'aggravation des disparités sociales, a constaté un correspondant de l'AFP. Les prix du logement ont connu une envolée ces deux dernières années.
Arrivés de tout le pays, les manifestants sont venus de se solidariser avec des centaines de campeurs installés depuis plusieurs jours au coeur de la métropole israélienne pour protester contre la politique sociale du gouvernement.
Ils ont déployé des banderoles disant "nous voulons la justice pas la charité" ou "toute une génération veut un avenir". Le mouvement s'est amplifié ces derniers jours.
Il a touché toute une série de villes israéliennes et a gagné en popularité, en dépit de mises en garde de députés de droite, qui accusent l'opposition de gauche de le manipuler.
Révolte contre la vie chère
Il y a quelques semaines, une révolte contre la hausse des prix avait démarré par un appel au boycott lancé sur Facebook contre le fromage blanc - un produit de base du régime alimentaire israélien - et abouti à la baisse de son coût d'achat.
La hausse vertigineuse des loyers a rendu quasi-impossible l'accès à la propriété pour les jeunes couples, en particulier à Tel-Aviv.
Visiblement conscient des enjeux électoraux de ce vent de fronde, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de dégager des terrains à bâtir, d'écourter la procédure d'accès au logement et de favoriser l'habitat à loyer modéré.
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Re: Actualité israëlienne
Oh les pauvres ils n'ont que peu construit sur les terres d'autrui!!!! il leur faut encore!!!ils ont pitiés de leurs concitoyens!(LOYER CHER)! !(Palestiniens)! ils n'ont qu'a dormir dehors ils sont habitués! vive la justiceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
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Re: Actualité israëlienne
c'est un peuple maudit c'est pour cela qui essaye de corrompre tout ce qu'il touche::il nous font croire que le monde leur appartient.
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Re: Actualité israëlienne
Apparemment c'est le cas Docteur!!! et malheureusement ce monde va vers une appartenance quasiment lobbyiste pour l'intérêt de leur futur TH. donc
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Re: Actualité israëlienne
un monde unique qui leur appartient :dommage que nous n'avons pas un grand homme qui mettra le défi de remettre notre aura le plus haut.je rêve mais la vie sera pleine de rebondissement et ce 21eime siécle donnera sa suprise l'histoire est témoin.
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Re: Actualité israëlienne
je ne m'étonne pas de la lettre semi officielle des ae aux ambassadeurs dans le monde pour contrer la reconnaissance de l'ETAT DE PALESTINE.
mais je suis persuadé qu'une autre méthode existe et elle est bien cogité:celle de déstabilisé les payss arabes(en commence par l'égypte la syrie ect...) créer un apostat
créer un apostat en europe et en amérique latine;cad la violence la plus atroce(ils peuvent le faire car ils ont les moyens des superpuissances).
mais je suis persuadé qu'une autre méthode existe et elle est bien cogité:celle de déstabilisé les payss arabes(en commence par l'égypte la syrie ect...) créer un apostat
créer un apostat en europe et en amérique latine;cad la violence la plus atroce(ils peuvent le faire car ils ont les moyens des superpuissances).
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Re: Actualité israëlienne
Je pense qu'ils parviennent a le faire car il réfléchissent beaucoup plus!! cela justifie la raison d'en avoir les moyens des superpuissances!!! déstabiliser les pays Arabes, une théorie de complot mise en place depuis très longtemps!!le coeur de cette théorie!!(Crise financière M!!La faillite de Lehman Brothers en septembre 2008! qui a marqué un tournant dans la crise financière apparue pendant l'été 2007 aux États-Unis. Comment expliquer un tel effondrement du système financier mondial ???...suite ...suite...Etc!
Donc je pense qu'il nous faut conjuguer le verbe(OSER)
Donc je pense qu'il nous faut conjuguer le verbe(OSER)
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Re: Actualité israëlienne
Israël fait son apparition dans le Printemps Arabe
Après être prudemment resté tapi dans l’ombre pendant près de huit mois, le temps de comprendre la signification et les dangers du Printemps Arabe, Israël s’est soudainement réveillé mardi dernier. Dans une manouvre sans précédent, le président israélien Shimon Pérès a convié les médias arabes à une conférence de presse pour déclarer qu’Israël soutenait un changement de régime à Damas.
Jusque là, Israël avait bien pris soin de ne pas s’identifier au Printemps Arabe, préférant se focaliser sur les conséquences des changements de régime plutôt qu’encourager les révolutionnaires sur les barricades. Dans le cas de la Syrie, Israël a même été soupçonné de soutenir en secret le régime du président Bachar el-Assad, voyant en lui un mur dressé entre Israël et le déluge que représenterait une prise de pouvoir par les Frères Musulmans.
Mardi, Pérès a dissipé d’un seul coup cette ambiguïté stratégique. « Assad doit partir. Plus tôt il partira, mieux se sera pour son peuple », a déclaré Pérès. Le président israélien a salué les manifestants syriens, déclarant : « Il est facile [pour les Syriens] de descendre dans la rue et de manifester, mais lorsque [l'armée syrienne] vous tire dessus ? C’est stupéfiant. Leur courage et leur fermeté sont honorables. »
Pérès a insisté sur le fait que le changement de régime à Damas serait dans les intérêts de la paix arabo-israélienne. Il a exprimé sa confiance qu’un régime successeur à Damas conclurait un traité de paix avec Israël – « Ceux qui recherchent la paix prévaudront ».
C’est une performance innovatrice. Pourquoi Israël a-t-il choisi de se débarrasser de son ambiguïté stratégique envers la Syrie ? Après tout, Israël ne sait que trop bien qu’un changement de régime n’importe où dans le monde arabe dans les conditions actuelles ne peut agir que contre ses intérêts. L’Egypte est un cas typique, où lorsque les dirigeants par intérim remettront le pouvoir à un gouvernement élu – s’ils le font -, il devra prendre en compte le fort souhait populaire pour une politique étrangère qui prenne ses distances avec les Etats-Unis et Israël.
Une large majorité d’Egyptiens exigera que leur gouvernement s’éloigne de toute forme de coopération étroite avec Israël sur les questions économiques et de sécurité, et Israël observe avec appréhension la perspective d’une amélioration des liens entre l’Egypte et l’Iran. Le chef du renseignement militaire israélien, le Général Aviv Kochavi, a fait récemment une déclaration étonnante, disant que l’Iran finançait secrètement les Frères Musulmans égyptiens. Bref, Israël n’a pas lieu d’être optimiste sur les conséquences d’un changement de régime en Syrie.
Apparemment, le calcul de Pérès est tout autre. Ce qui ressort est qu’Israël a évalué froidement qu’un changement de régime à Damas n’est pas d’actualité. Patrick Seal, le célèbre auteur arabisant, l’a résumé ainsi la semaine dernière : « La situation n’a pas atteint sa masse critique. Damas ne s’est pas soulevée, les services de sécurité ne sont pas encore divisés, l’économie ne s’est pas effondrée. Le régime a l’air faible, mais l’opposition semble encore plus faible. Plus le sang coule, plus il est difficile de trouver une solution. Une solution ou une autre devra être négociée. Si aucune solution n’est trouvée, il y aura la guerre civile ».
De même, Israël serait démoralisé de ne voir aucun signe d’une action internationale concertée, comme cela s’est produit en Libye. Au contraire, les coups et les humiliations qu’elles prennent de Mouammar Kadhafi dans la guerre libyenne, ne peuvent que rendre encore plus circonspectes les nations occidentales sur la sagesse d’ouvrir un front syrien dans un futur proche.
Les pays du BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – en compagnie du Liban, ont étouffé les manouvres occidentales au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, ne serait-ce que pour débattre de la Syrie. La récente visite à Damas du secrétaire général de la Ligue Arabe, Nabil el-Araby, a montré que, dans cette région, le vent tourne en faveur d’Assad.
La Turquie snobe à nouveau Israël
Ces derniers temps, Israël a placé, pendant un moment, tous ces espoirs sur la restauration de ses liens moribonds avec la Turquie en matière de sécurité et sur la possibilité de monter, ensuite, un mouvement en tenailles contre la Syrie, par le nord et le sud. Les choses semblaient bien engagées ces dernières semaines pour une normalisation des relations israélo-turques, alors que les diplomates des deux pays s’activaient pour surmonter le lourd héritage de l’attaque israélienne contre le convoi d’aide humanitaire vers Gaza, parti d’Istanbul l’année dernière, qui a tué neuf citoyens turcs.
Toutefois, il apparaît maintenant qu’Ankara s’accroche obstinément à des excuses officielles israéliennes, lesquelles ne sont pas près d’arriver puisque cela équivaudrait à accuser l’armée israélienne. Les Turcs menacent maintenant de punir Israël.
« La balle est dans le camp israélien. S’ils décident de s’excuser, alors tout ira bien. Dans le cas contraire, nous devrons passer au plan B », a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable turc. Il a ajouté que la Turquie envisageait de prendre des mesures afin d’entreprendre une action judiciaire contre les commandos israéliens qui ont orchestré cette attaque contre le convoi humanitaire, et qu’elle pourrait également « réduire encore sa représentation diplomatique et différer son accord lorsque Israël voudra nommer un nouvel envoyé à Ankara. »
Le ministère turc des Affaires étrangères a sorti une déclaration critiquant le dernier geste israélien de créer de nouvelles colonies en terre palestinienne.
Un peu plus tôt, samedi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dans une allocution, à Istanbul, lors d’une conférence d’envoyés palestiniens, a dit en présence du chef de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas : « A moins que nous ne recevions des excuses officielles pour les neuf citoyens turcs qui ont été tués, tant que les familles de ces victimes ne seront pas indemnisées et tant que le blocus de Gaza ne sera pas levé, les relations entre nos pays [la Turquie et Israël] ne seront pas normalisées ». Il a menacé de se rendre à Gaza.
Ankara savait que ces exigences étaient humiliantes et que même si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou voulait les prendre en considération dans un esprit de realpolitik ou de pragmatisme, l’opinion publique israélienne ne le permettrait pas. Il est possible de percevoir que les Turcs, délibérément, veulent juste rendre les choses très difficiles pour Israël de réparer les liens qui ont été rompus. En ce moment précis, les Turcs semblent avoir soudainement perdu leur ardeur visant à la « normalisation » avec Israël, que les Américains ont encouragée.
La secrétaire d’Etat US Hillary Clinton s’est rendue en Turquie, il y a 10 jours, et a fait des remarques flatteuses sur le destin plus large de ce pays comme leader du Moyen-Orient. Le nouveau patron de la CIA, David Petraeus, a fait d’Istanbul sa première escale après avoir quitté son commandement en Afghanistan. Tout laissait croire que la Turquie mordrait à cette proposition alléchante d’agir comme tête de pont pour une intervention concertée en Syrie.
Mais Ankara a pesé minutieusement les avantages de devenir l’instigatrice d’un changement de régime à Damas et la Turquie semble être arrivée à la conclusion que les dangers pour sa propre intégrité territoriale dépassent largement les avantages politiques promis par Washington, quels qu’ils soient. Dit simplement, cela ne convient pas à la Turquie d’être vue, en ce moment-même, comme marchant main dans la main avec Israël. Par conséquent, les espoirs israéliens de rompre leur isolement régional en réinventant un axe avec la Turquie contre la Syrie se dissipent.
Le facteur décisif pour Ankara est que les développements syriens prennent un dangereux tournant en direction d’une guerre religieuse totale où tous les coups sont permis, comme au Liban dans les années 80, chose qui serait effroyable si elle se produisait près de ses frontières.
La séquence d’événements, déclenchée par le meurtre horrible de trois familles de la tribu alaouite par des extrémistes salafistes dans la ville de Homs, à proximité de la frontière turque, témoigne des graves conséquences du risque de déraillement du mouvement démocratique en Syrie, qu’Ankara a soutenu ces derniers mois.
Une vague de ressentiment anti-salafiste se répand dans la région parmi les Chiites et les Alaouites [1]. Cette réaction sévère ravive les passions religieuses et sectaires qui étaient endormies. Ankara peut sentir que des extrémistes salafistes, dont beaucoup sont affiliés à al-Qaïda et sont des vétérans endurcis de la guerre d’Irak, ont infiltré les manifestations.
Si une guerre civile à la libanaise éclate en Syrie, ce sera une question de temps pour que la Turquie s’enflamme à son tour. En Turquie, les Chiites et les Alévis (qui constituent près de 20% de la population) s’impliqueront instinctivement dans le maelström syrien. Dans la société turque, les tensions entre Alévis et Salafistes couvent juste en dessous de la surface.
Les groupes alévis en Turquie ont formé une organisation parapluie connue sous le nom de Fondation Alévie-Bektachie, qui publie régulièrement des rapports afin de sensibiliser la communauté mondiale sur les prétendues « violations des droits visant les Alévis sur la base de l’inégalité et de la discrimination » et de « crimes de haine » par des éléments salafistes associés à la communauté Fethullah Gülen. [2]
Le dernier rapport alévi, intitulé « Les Alévis en tant que cible de la communauté », expose en détail que la communauté Gülen des Salafistes en Turquie mène une « propagande macabre contre les Alévis », en disant que ces derniers ont « pris le pouvoir sur la justice et l’armée ; qu’en Turquie, il y a une laïcité sectaire ; qu’une élite alévie est autorisée à régner sur les masses sunnites » ; etc.
Le retour de bâton kurde
Mais ce dont la Turquie doit vraiment se prémunir est le retour de bâton kurde quasi certain, dont les signes apparaissent déjà. Le soutien de la Turquie à l’opposition syrienne a déjà entraîné une certaine proximité entre les Kurdes et Damas.
Poussée le dos au mur, Damas peut riposter contre l’ingérence turque en accordant la citoyenneté syrienne aux colons kurdes dans le Nord-Est de la Syrie, en particulier les Qamishlis, ce qui causera inévitablement de forts maux de tête à Ankara sur le long terme.
Il est clair que les groupes kurdes se dissocient des Salafistes dans le Nord de la Syrie et qu’ils marquent leur volonté de travailler avec le régime syrien. Il se dit que si la situation se détériore, Damas pourrait ne pas avoir d’autre option que d’armer les groupes kurdes pour contrer les Salafistes.
En somme, Ankara doit prendre conscience de marcher sur des oeufs en poussant le régime syrien vers un point de non-retour. La vérité vraie est que les Kurdes adopteront invariablement une attitude d’opposition à l’approche choisie par Ankara. Abdullah Öcalan, le dirigeant du Parti des Travailleurs Kurdes (PKK) en Turquie, a vécu pendant de nombreuses années en exil en Syrie.
L’ingérence turque en Syrie a poussé les dirigeants kurdes de premier plan, Djalal Talabani (le Président irakien) et Massoud Barzani (le Président de la région du Kurdistan), à exprimer leur soutien à Damas. (Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a aussi exprimé sa solidarité avec le régime syrien en signant un accord pour la fourniture de 150.000 barils de pétrole à la Syrie.)
Une fois encore, c’était une victoire historique de la « diplomatie coercitive » de la Turquie, lorsqu’en 1998, Ankara amassa des troupes sur la frontière syrienne, en menaçant d’envahir [la Syrie] et en réussissant à littéralement intimider Damas pour qu’elle accepte de « démilitariser » la région frontalière avec la Turquie – et d’expulser Öcalan.
A présent, dans le contexte de l’ingérence turque dans la situation actuelle, Damas a envoyé ses forces spéciales dans la région frontalière avec la Turquie, après une absence de 13 années.
En plus de cela, Damas a choisi d’envoyer à la frontière la Quinzième Division de son armée, qui est majoritairement constituée de Sunnites et qui est sous le commandement d’officiers syriens sunnites – démontant ainsi l’affirmation gratuite d’Ankara que les officiers sunnites de l’armée syrienne sont sur le point de déserter le régime.
Dans l’ensemble, Israël a correctement évalué que les Turcs commencent à recevoir le message syrien et qu’ils s’apprêtent à baisser de ton.
Ankara est en train de mettre un terme à sa rhétorique anti-syrienne et ravive progressivement sa vieille plate-forme de « zéro problèmes » avec ses coriaces voisins.
L’ironie est qu’Ankara est obligée de raviver sa bonhomie avec l’Iran et de lancer une offensive militaire concertée contre la guérilla kurde au nord de l’Irak, à la suite de la tuerie de 13 soldats turcs, le 14 juillet, dans la province de Diyarbakir, à l’Est de la Turquie.
Dans un coup de maître au timing impeccable, l’armée iranienne a débuté, le 16 juillet, ses opérations contre les rebelles kurdes dans les montagnes de Kandil, au Nord de l’Irak. Dans une manouvre parallèle, l’armée turque a depuis commencé également une opération en territoire irakien, à la frontière avec la province de Hakkari, à l’Est de la Turquie.
Ankara fait bonne contenance et soutient que les opérations iraniennes et turques ne sont pas coordonnées. C’est peut-être vrai officiellement. D’ailleurs, Téhéran ne conteste pas cette affirmation turque. Mais les Israéliens sont très futés et sentent parfaitement bien de quoi il retourne – que quelqu’un est en train de rafraîchir la mémoire de la Turquie, laquelle a toujours un problème kurde non résolu bien à elle et que c’est sa priorité, et dans lequel elle a une communauté d’intérêts avec la Syrie, l’Irak et l’Iran.
Evidemment, Israël a conclu que l’axe syro-iranien reste parfaitement intact malgré l’immense pression que l’Arabie Saoudite exerce sur Assad afin qu’il rompe avec Téhéran ; que le régime syrien n’est pas près de s’effondrer malgré la pression concertée de la Turquie, de l’Arabie Saoudite, de la France et des Etats-Unis ; et, que le Qatar, le plus rapide à comprendre de tous les pays du Golfe, anticipe que le Printemps Arabe en Syrie sera une autre paire de manches qu’en Libye et que Doha, qui ne fait pas le poids et ne voudrait pas se ridiculiser, n’aspire probablement pas à entrer dans la bataille.
Soit dit en passant, le Qatar a fermé son ambassade à Damas et s’est retiré à la suite des attaques contre les ambassades américaine et française et contre le bureau d’al-Jazeera dans la capitale syrienne. Qui plus est, Israël estime que la Turquie a commencé à faire progressivement marche arrière par rapport à son ingérence en Syrie.
Somme toute, le spectre qui hante Israël est que si les turbulences en Syrie diminuent, l’attention de la communauté internationale se reportera inévitablement sur la question palestinienne. Abbas réitère son intention de chercher la reconnaissance de la Palestine à l’ONU, lors de la prochaine assemblée générale qui se déroulera en septembre à New York.
L’appel enthousiaste de Pérès est une tentative maligne d’attiser le feu en Syrie. Rien ne vaudrait une guerre civile à la libanaise qui éclaterait dans le croissant fertile et que les Arabes, les Kurdes et les Turcs se massacrent les uns les autres.
A aucun moment, depuis l’apparition du Printemps Arabe au Maghreb, en décembre dernier, qui a pris la vie d’un vendeur ambulant en Tunisie, on n’aurait pu prévoir que le jour arriverait où Israël deviendrait son propre porte-drapeau dans le Levant. Le Proche-Orient ne cesse jamais de créer des surprises.
M. K. Bhadrakumar
Notes du Traducteur
[1] Les Alaouites ou Alévis : On trouve originellement les Alaouites, dynastie marocaine originaire du Tafilalet, aux portes du Sahara. Fondée au XVIIe siècle, ses chérifs revendiquent une ascendance remontant à Ali, le gendre du Prophète. Ils ont pris le pouvoir après les Saadiens. Ils gouvernent le Maroc depuis 1666.
On trouve également des Alaouites, dit aussi Nousayri, en Syrie. Il s’agit d’une secte de l’islam chiite qui a été fondée au IXe siècle. Les Alaouites, bien que très minoritaires, sont au pouvoir en Syrie.
Les sectes minoritaires issues du chiisme sont : les Druzes (au Liban, en Syrie et en Israël), les Alaouites (en Syrie), les Azéris (en Azerbaïdjan, en Iran et en Russie), les Ismaéliens (en Syrie et au Yémen), les Zaydites (au Yémen) et les Alévis (en Turquie).
Ces derniers forment une importante minorité religieuse en Turquie. Les Alévis représentent au sein de l’islam un courant original issu du chiisme, gnostique et déiste, mais remarquable par son humanisme et son approbation de la laïcité (leur rempart face à la majorité sunnite). Ils s’affirment désormais ouvertement dans le jeu politique turc. Ils comptent aujourd’hui, en Turquie, environ 25 millions d’adeptes, dont 5 millions de Kurdes.
Les Alévis, qui forment la variante spécifiquement turque des Alaouites, s’en distinguent en ce qu’ils s’éloignent moins de l’islam chiite traditionnel que leurs homologues arabes de Syrie (ou de la province turque méridionale d’Iskenderun). Cependant, le culte qu’ils vouent à Ali les fait passer pour des hérétiques aux yeux des Sunnites, dont ils ont subi les persécutions au cours des siècles. Aussi, pour se protéger, dissimulent-ils souvent leur appartenance religieuse. Cette prudence (qui se double d’une pratique systématique de la taqiyya – dissimulation – pour toutes les questions touchant à leur dogme) rend difficile leur recensement.
- Les Alévis ne se rendent pas à la mosquée.
- Les Alévis sont musulmans, mais ils s’éloignent de la doctrine coranique à travers le temps. Ils prennent comme successeur de Mohammed : Haziret Ali.
- Ils accordent beaucoup d’importance au 12 Imams, avec Ali en haut de la hiérarchie.
- Ils accordent beaucoup d’importance à l’être humain.
- Il n’y a pas de distinction entre homme et femme.
- Pas d’obligation en pèlerinage et aux tabous alimentaires.
- Pas d’ablution.
- Pas de jeûne pendant le mois de ramadan, mais pendant le mois de Muharram (Martyr Hüseyin à Kerbala). Il dure douze jours, un pour chaque imam.
- Pas de pèlerinage à La Mecque, mais au tombeau de Haci Bektash.
- Pas de clergé mais des guides spirituels, descendants des douze Imams ou de Bektashi sar Selluk, qui ont, en plus de leurs fonctions spirituelles, des fonctions juridiques.
- Pas de vérité révélée, la connaissance est une conquête.
- Tabous alimentaires particuliers : interdiction de manger du lapin et du cheval. Ils mangent du porc.
- Cérémonie mixte avec usage ritualisé d’alcool.
- Hostile à un culte fait de pratiques ostentatoires.
- Choix obligatoire, pour chaque nouveau membre, d’un compagnon (Musahib) qui est un frère juré.
La mystique musulmane à laquelle se rattache l’alévisme s’enracine dans le rapport dialectique entre l’« apparent » et le « caché ». Tout est sujet d’interprétation, même le texte du Coran.
Ils portent de turbans rouges à 12 tranches en signe de commémoration des douze imams. La Vie d’Ali est transposée sur leur propre histoire, Kerbela, Chah Ismail (se présentant comme la manifestation d’Ali) est sans cesse présent dans les poèmes, chants, proverbes et adages.
(source : Labidi Karim Mohamed)
[2] La communauté religieuse de Fethullah Gülen a infiltré la police, la justice et l’AKP, le parti au pouvoir en Turquie. Fidèle à ses méthodes, le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a monopolisé la campagne électorale, occupé les écrans de télévision et sillonné la Turquie au pas de charge, assurant deux à trois meetings par jour. Après les élections législatives du 12 juin, le leader turc est resté aux commandes du pays pour quatre années supplémentaires. Mais dans l’ombre, un puissant lobby socio-religieux, la communauté de Fethullah Gülen, pèse de tout son poids dans la société turc. (source : Le Monde)
Après être prudemment resté tapi dans l’ombre pendant près de huit mois, le temps de comprendre la signification et les dangers du Printemps Arabe, Israël s’est soudainement réveillé mardi dernier. Dans une manouvre sans précédent, le président israélien Shimon Pérès a convié les médias arabes à une conférence de presse pour déclarer qu’Israël soutenait un changement de régime à Damas.
Jusque là, Israël avait bien pris soin de ne pas s’identifier au Printemps Arabe, préférant se focaliser sur les conséquences des changements de régime plutôt qu’encourager les révolutionnaires sur les barricades. Dans le cas de la Syrie, Israël a même été soupçonné de soutenir en secret le régime du président Bachar el-Assad, voyant en lui un mur dressé entre Israël et le déluge que représenterait une prise de pouvoir par les Frères Musulmans.
Mardi, Pérès a dissipé d’un seul coup cette ambiguïté stratégique. « Assad doit partir. Plus tôt il partira, mieux se sera pour son peuple », a déclaré Pérès. Le président israélien a salué les manifestants syriens, déclarant : « Il est facile [pour les Syriens] de descendre dans la rue et de manifester, mais lorsque [l'armée syrienne] vous tire dessus ? C’est stupéfiant. Leur courage et leur fermeté sont honorables. »
Pérès a insisté sur le fait que le changement de régime à Damas serait dans les intérêts de la paix arabo-israélienne. Il a exprimé sa confiance qu’un régime successeur à Damas conclurait un traité de paix avec Israël – « Ceux qui recherchent la paix prévaudront ».
C’est une performance innovatrice. Pourquoi Israël a-t-il choisi de se débarrasser de son ambiguïté stratégique envers la Syrie ? Après tout, Israël ne sait que trop bien qu’un changement de régime n’importe où dans le monde arabe dans les conditions actuelles ne peut agir que contre ses intérêts. L’Egypte est un cas typique, où lorsque les dirigeants par intérim remettront le pouvoir à un gouvernement élu – s’ils le font -, il devra prendre en compte le fort souhait populaire pour une politique étrangère qui prenne ses distances avec les Etats-Unis et Israël.
Une large majorité d’Egyptiens exigera que leur gouvernement s’éloigne de toute forme de coopération étroite avec Israël sur les questions économiques et de sécurité, et Israël observe avec appréhension la perspective d’une amélioration des liens entre l’Egypte et l’Iran. Le chef du renseignement militaire israélien, le Général Aviv Kochavi, a fait récemment une déclaration étonnante, disant que l’Iran finançait secrètement les Frères Musulmans égyptiens. Bref, Israël n’a pas lieu d’être optimiste sur les conséquences d’un changement de régime en Syrie.
Apparemment, le calcul de Pérès est tout autre. Ce qui ressort est qu’Israël a évalué froidement qu’un changement de régime à Damas n’est pas d’actualité. Patrick Seal, le célèbre auteur arabisant, l’a résumé ainsi la semaine dernière : « La situation n’a pas atteint sa masse critique. Damas ne s’est pas soulevée, les services de sécurité ne sont pas encore divisés, l’économie ne s’est pas effondrée. Le régime a l’air faible, mais l’opposition semble encore plus faible. Plus le sang coule, plus il est difficile de trouver une solution. Une solution ou une autre devra être négociée. Si aucune solution n’est trouvée, il y aura la guerre civile ».
De même, Israël serait démoralisé de ne voir aucun signe d’une action internationale concertée, comme cela s’est produit en Libye. Au contraire, les coups et les humiliations qu’elles prennent de Mouammar Kadhafi dans la guerre libyenne, ne peuvent que rendre encore plus circonspectes les nations occidentales sur la sagesse d’ouvrir un front syrien dans un futur proche.
Les pays du BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – en compagnie du Liban, ont étouffé les manouvres occidentales au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, ne serait-ce que pour débattre de la Syrie. La récente visite à Damas du secrétaire général de la Ligue Arabe, Nabil el-Araby, a montré que, dans cette région, le vent tourne en faveur d’Assad.
La Turquie snobe à nouveau Israël
Ces derniers temps, Israël a placé, pendant un moment, tous ces espoirs sur la restauration de ses liens moribonds avec la Turquie en matière de sécurité et sur la possibilité de monter, ensuite, un mouvement en tenailles contre la Syrie, par le nord et le sud. Les choses semblaient bien engagées ces dernières semaines pour une normalisation des relations israélo-turques, alors que les diplomates des deux pays s’activaient pour surmonter le lourd héritage de l’attaque israélienne contre le convoi d’aide humanitaire vers Gaza, parti d’Istanbul l’année dernière, qui a tué neuf citoyens turcs.
Toutefois, il apparaît maintenant qu’Ankara s’accroche obstinément à des excuses officielles israéliennes, lesquelles ne sont pas près d’arriver puisque cela équivaudrait à accuser l’armée israélienne. Les Turcs menacent maintenant de punir Israël.
« La balle est dans le camp israélien. S’ils décident de s’excuser, alors tout ira bien. Dans le cas contraire, nous devrons passer au plan B », a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable turc. Il a ajouté que la Turquie envisageait de prendre des mesures afin d’entreprendre une action judiciaire contre les commandos israéliens qui ont orchestré cette attaque contre le convoi humanitaire, et qu’elle pourrait également « réduire encore sa représentation diplomatique et différer son accord lorsque Israël voudra nommer un nouvel envoyé à Ankara. »
Le ministère turc des Affaires étrangères a sorti une déclaration critiquant le dernier geste israélien de créer de nouvelles colonies en terre palestinienne.
Un peu plus tôt, samedi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dans une allocution, à Istanbul, lors d’une conférence d’envoyés palestiniens, a dit en présence du chef de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas : « A moins que nous ne recevions des excuses officielles pour les neuf citoyens turcs qui ont été tués, tant que les familles de ces victimes ne seront pas indemnisées et tant que le blocus de Gaza ne sera pas levé, les relations entre nos pays [la Turquie et Israël] ne seront pas normalisées ». Il a menacé de se rendre à Gaza.
Ankara savait que ces exigences étaient humiliantes et que même si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou voulait les prendre en considération dans un esprit de realpolitik ou de pragmatisme, l’opinion publique israélienne ne le permettrait pas. Il est possible de percevoir que les Turcs, délibérément, veulent juste rendre les choses très difficiles pour Israël de réparer les liens qui ont été rompus. En ce moment précis, les Turcs semblent avoir soudainement perdu leur ardeur visant à la « normalisation » avec Israël, que les Américains ont encouragée.
La secrétaire d’Etat US Hillary Clinton s’est rendue en Turquie, il y a 10 jours, et a fait des remarques flatteuses sur le destin plus large de ce pays comme leader du Moyen-Orient. Le nouveau patron de la CIA, David Petraeus, a fait d’Istanbul sa première escale après avoir quitté son commandement en Afghanistan. Tout laissait croire que la Turquie mordrait à cette proposition alléchante d’agir comme tête de pont pour une intervention concertée en Syrie.
Mais Ankara a pesé minutieusement les avantages de devenir l’instigatrice d’un changement de régime à Damas et la Turquie semble être arrivée à la conclusion que les dangers pour sa propre intégrité territoriale dépassent largement les avantages politiques promis par Washington, quels qu’ils soient. Dit simplement, cela ne convient pas à la Turquie d’être vue, en ce moment-même, comme marchant main dans la main avec Israël. Par conséquent, les espoirs israéliens de rompre leur isolement régional en réinventant un axe avec la Turquie contre la Syrie se dissipent.
Le facteur décisif pour Ankara est que les développements syriens prennent un dangereux tournant en direction d’une guerre religieuse totale où tous les coups sont permis, comme au Liban dans les années 80, chose qui serait effroyable si elle se produisait près de ses frontières.
La séquence d’événements, déclenchée par le meurtre horrible de trois familles de la tribu alaouite par des extrémistes salafistes dans la ville de Homs, à proximité de la frontière turque, témoigne des graves conséquences du risque de déraillement du mouvement démocratique en Syrie, qu’Ankara a soutenu ces derniers mois.
Une vague de ressentiment anti-salafiste se répand dans la région parmi les Chiites et les Alaouites [1]. Cette réaction sévère ravive les passions religieuses et sectaires qui étaient endormies. Ankara peut sentir que des extrémistes salafistes, dont beaucoup sont affiliés à al-Qaïda et sont des vétérans endurcis de la guerre d’Irak, ont infiltré les manifestations.
Si une guerre civile à la libanaise éclate en Syrie, ce sera une question de temps pour que la Turquie s’enflamme à son tour. En Turquie, les Chiites et les Alévis (qui constituent près de 20% de la population) s’impliqueront instinctivement dans le maelström syrien. Dans la société turque, les tensions entre Alévis et Salafistes couvent juste en dessous de la surface.
Les groupes alévis en Turquie ont formé une organisation parapluie connue sous le nom de Fondation Alévie-Bektachie, qui publie régulièrement des rapports afin de sensibiliser la communauté mondiale sur les prétendues « violations des droits visant les Alévis sur la base de l’inégalité et de la discrimination » et de « crimes de haine » par des éléments salafistes associés à la communauté Fethullah Gülen. [2]
Le dernier rapport alévi, intitulé « Les Alévis en tant que cible de la communauté », expose en détail que la communauté Gülen des Salafistes en Turquie mène une « propagande macabre contre les Alévis », en disant que ces derniers ont « pris le pouvoir sur la justice et l’armée ; qu’en Turquie, il y a une laïcité sectaire ; qu’une élite alévie est autorisée à régner sur les masses sunnites » ; etc.
Le retour de bâton kurde
Mais ce dont la Turquie doit vraiment se prémunir est le retour de bâton kurde quasi certain, dont les signes apparaissent déjà. Le soutien de la Turquie à l’opposition syrienne a déjà entraîné une certaine proximité entre les Kurdes et Damas.
Poussée le dos au mur, Damas peut riposter contre l’ingérence turque en accordant la citoyenneté syrienne aux colons kurdes dans le Nord-Est de la Syrie, en particulier les Qamishlis, ce qui causera inévitablement de forts maux de tête à Ankara sur le long terme.
Il est clair que les groupes kurdes se dissocient des Salafistes dans le Nord de la Syrie et qu’ils marquent leur volonté de travailler avec le régime syrien. Il se dit que si la situation se détériore, Damas pourrait ne pas avoir d’autre option que d’armer les groupes kurdes pour contrer les Salafistes.
En somme, Ankara doit prendre conscience de marcher sur des oeufs en poussant le régime syrien vers un point de non-retour. La vérité vraie est que les Kurdes adopteront invariablement une attitude d’opposition à l’approche choisie par Ankara. Abdullah Öcalan, le dirigeant du Parti des Travailleurs Kurdes (PKK) en Turquie, a vécu pendant de nombreuses années en exil en Syrie.
L’ingérence turque en Syrie a poussé les dirigeants kurdes de premier plan, Djalal Talabani (le Président irakien) et Massoud Barzani (le Président de la région du Kurdistan), à exprimer leur soutien à Damas. (Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a aussi exprimé sa solidarité avec le régime syrien en signant un accord pour la fourniture de 150.000 barils de pétrole à la Syrie.)
Une fois encore, c’était une victoire historique de la « diplomatie coercitive » de la Turquie, lorsqu’en 1998, Ankara amassa des troupes sur la frontière syrienne, en menaçant d’envahir [la Syrie] et en réussissant à littéralement intimider Damas pour qu’elle accepte de « démilitariser » la région frontalière avec la Turquie – et d’expulser Öcalan.
A présent, dans le contexte de l’ingérence turque dans la situation actuelle, Damas a envoyé ses forces spéciales dans la région frontalière avec la Turquie, après une absence de 13 années.
En plus de cela, Damas a choisi d’envoyer à la frontière la Quinzième Division de son armée, qui est majoritairement constituée de Sunnites et qui est sous le commandement d’officiers syriens sunnites – démontant ainsi l’affirmation gratuite d’Ankara que les officiers sunnites de l’armée syrienne sont sur le point de déserter le régime.
Dans l’ensemble, Israël a correctement évalué que les Turcs commencent à recevoir le message syrien et qu’ils s’apprêtent à baisser de ton.
Ankara est en train de mettre un terme à sa rhétorique anti-syrienne et ravive progressivement sa vieille plate-forme de « zéro problèmes » avec ses coriaces voisins.
L’ironie est qu’Ankara est obligée de raviver sa bonhomie avec l’Iran et de lancer une offensive militaire concertée contre la guérilla kurde au nord de l’Irak, à la suite de la tuerie de 13 soldats turcs, le 14 juillet, dans la province de Diyarbakir, à l’Est de la Turquie.
Dans un coup de maître au timing impeccable, l’armée iranienne a débuté, le 16 juillet, ses opérations contre les rebelles kurdes dans les montagnes de Kandil, au Nord de l’Irak. Dans une manouvre parallèle, l’armée turque a depuis commencé également une opération en territoire irakien, à la frontière avec la province de Hakkari, à l’Est de la Turquie.
Ankara fait bonne contenance et soutient que les opérations iraniennes et turques ne sont pas coordonnées. C’est peut-être vrai officiellement. D’ailleurs, Téhéran ne conteste pas cette affirmation turque. Mais les Israéliens sont très futés et sentent parfaitement bien de quoi il retourne – que quelqu’un est en train de rafraîchir la mémoire de la Turquie, laquelle a toujours un problème kurde non résolu bien à elle et que c’est sa priorité, et dans lequel elle a une communauté d’intérêts avec la Syrie, l’Irak et l’Iran.
Evidemment, Israël a conclu que l’axe syro-iranien reste parfaitement intact malgré l’immense pression que l’Arabie Saoudite exerce sur Assad afin qu’il rompe avec Téhéran ; que le régime syrien n’est pas près de s’effondrer malgré la pression concertée de la Turquie, de l’Arabie Saoudite, de la France et des Etats-Unis ; et, que le Qatar, le plus rapide à comprendre de tous les pays du Golfe, anticipe que le Printemps Arabe en Syrie sera une autre paire de manches qu’en Libye et que Doha, qui ne fait pas le poids et ne voudrait pas se ridiculiser, n’aspire probablement pas à entrer dans la bataille.
Soit dit en passant, le Qatar a fermé son ambassade à Damas et s’est retiré à la suite des attaques contre les ambassades américaine et française et contre le bureau d’al-Jazeera dans la capitale syrienne. Qui plus est, Israël estime que la Turquie a commencé à faire progressivement marche arrière par rapport à son ingérence en Syrie.
Somme toute, le spectre qui hante Israël est que si les turbulences en Syrie diminuent, l’attention de la communauté internationale se reportera inévitablement sur la question palestinienne. Abbas réitère son intention de chercher la reconnaissance de la Palestine à l’ONU, lors de la prochaine assemblée générale qui se déroulera en septembre à New York.
L’appel enthousiaste de Pérès est une tentative maligne d’attiser le feu en Syrie. Rien ne vaudrait une guerre civile à la libanaise qui éclaterait dans le croissant fertile et que les Arabes, les Kurdes et les Turcs se massacrent les uns les autres.
A aucun moment, depuis l’apparition du Printemps Arabe au Maghreb, en décembre dernier, qui a pris la vie d’un vendeur ambulant en Tunisie, on n’aurait pu prévoir que le jour arriverait où Israël deviendrait son propre porte-drapeau dans le Levant. Le Proche-Orient ne cesse jamais de créer des surprises.
M. K. Bhadrakumar
Notes du Traducteur
[1] Les Alaouites ou Alévis : On trouve originellement les Alaouites, dynastie marocaine originaire du Tafilalet, aux portes du Sahara. Fondée au XVIIe siècle, ses chérifs revendiquent une ascendance remontant à Ali, le gendre du Prophète. Ils ont pris le pouvoir après les Saadiens. Ils gouvernent le Maroc depuis 1666.
On trouve également des Alaouites, dit aussi Nousayri, en Syrie. Il s’agit d’une secte de l’islam chiite qui a été fondée au IXe siècle. Les Alaouites, bien que très minoritaires, sont au pouvoir en Syrie.
Les sectes minoritaires issues du chiisme sont : les Druzes (au Liban, en Syrie et en Israël), les Alaouites (en Syrie), les Azéris (en Azerbaïdjan, en Iran et en Russie), les Ismaéliens (en Syrie et au Yémen), les Zaydites (au Yémen) et les Alévis (en Turquie).
Ces derniers forment une importante minorité religieuse en Turquie. Les Alévis représentent au sein de l’islam un courant original issu du chiisme, gnostique et déiste, mais remarquable par son humanisme et son approbation de la laïcité (leur rempart face à la majorité sunnite). Ils s’affirment désormais ouvertement dans le jeu politique turc. Ils comptent aujourd’hui, en Turquie, environ 25 millions d’adeptes, dont 5 millions de Kurdes.
Les Alévis, qui forment la variante spécifiquement turque des Alaouites, s’en distinguent en ce qu’ils s’éloignent moins de l’islam chiite traditionnel que leurs homologues arabes de Syrie (ou de la province turque méridionale d’Iskenderun). Cependant, le culte qu’ils vouent à Ali les fait passer pour des hérétiques aux yeux des Sunnites, dont ils ont subi les persécutions au cours des siècles. Aussi, pour se protéger, dissimulent-ils souvent leur appartenance religieuse. Cette prudence (qui se double d’une pratique systématique de la taqiyya – dissimulation – pour toutes les questions touchant à leur dogme) rend difficile leur recensement.
- Les Alévis ne se rendent pas à la mosquée.
- Les Alévis sont musulmans, mais ils s’éloignent de la doctrine coranique à travers le temps. Ils prennent comme successeur de Mohammed : Haziret Ali.
- Ils accordent beaucoup d’importance au 12 Imams, avec Ali en haut de la hiérarchie.
- Ils accordent beaucoup d’importance à l’être humain.
- Il n’y a pas de distinction entre homme et femme.
- Pas d’obligation en pèlerinage et aux tabous alimentaires.
- Pas d’ablution.
- Pas de jeûne pendant le mois de ramadan, mais pendant le mois de Muharram (Martyr Hüseyin à Kerbala). Il dure douze jours, un pour chaque imam.
- Pas de pèlerinage à La Mecque, mais au tombeau de Haci Bektash.
- Pas de clergé mais des guides spirituels, descendants des douze Imams ou de Bektashi sar Selluk, qui ont, en plus de leurs fonctions spirituelles, des fonctions juridiques.
- Pas de vérité révélée, la connaissance est une conquête.
- Tabous alimentaires particuliers : interdiction de manger du lapin et du cheval. Ils mangent du porc.
- Cérémonie mixte avec usage ritualisé d’alcool.
- Hostile à un culte fait de pratiques ostentatoires.
- Choix obligatoire, pour chaque nouveau membre, d’un compagnon (Musahib) qui est un frère juré.
La mystique musulmane à laquelle se rattache l’alévisme s’enracine dans le rapport dialectique entre l’« apparent » et le « caché ». Tout est sujet d’interprétation, même le texte du Coran.
Ils portent de turbans rouges à 12 tranches en signe de commémoration des douze imams. La Vie d’Ali est transposée sur leur propre histoire, Kerbela, Chah Ismail (se présentant comme la manifestation d’Ali) est sans cesse présent dans les poèmes, chants, proverbes et adages.
(source : Labidi Karim Mohamed)
[2] La communauté religieuse de Fethullah Gülen a infiltré la police, la justice et l’AKP, le parti au pouvoir en Turquie. Fidèle à ses méthodes, le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a monopolisé la campagne électorale, occupé les écrans de télévision et sillonné la Turquie au pas de charge, assurant deux à trois meetings par jour. Après les élections législatives du 12 juin, le leader turc est resté aux commandes du pays pour quatre années supplémentaires. Mais dans l’ombre, un puissant lobby socio-religieux, la communauté de Fethullah Gülen, pèse de tout son poids dans la société turc. (source : Le Monde)
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Re: Actualité israëlienne
Colonies: la construction de 900 logements à Jérusalem-Est approuvée
Le ministère de l'Intérieur a donné son approbation définitive à la construction de 900 nouveaux logements près du quartier de colonisation de Har Homa à Jérusalem-Est, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère.
"C'est un programme qui a été approuvé par le comité régional (de projets et de construction) il y a deux ans", a indiqué Efrat Orbach.
"Selon la procédure en Israël, il fallait adopter des amendements, il a donc finalement été approuvé aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Cet accord marque la dernière étape avant la mise en oeuvre d'un projet qui a suscité de vives critiques des Palestiniens comme de la communauté internationale.
Ces constructions vont largement étendre la superficie du quartier de colonisation de Har Homa, situé près de la ville palestinienne de Bethléem en Cisjordanie.
Hagit Ofran, responsable de la question des colonies au sein du mouvement pacifiste La paix maintenant a qualifié ce feu vert du ministère de l'Intérieur de "très grave" en raison de la localisation des nouveaux logements.
"Cela ajoute une nouvelle ligne à Har Homa qui entrave la continuité du territoire entre Jérusalem-Est et Bethléem et crée une barrière supplémentaire à la possibilité de faire de Jérusalem-Est la capitale palestinienne dans le cadre d'une solution à deux Etats", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï, cité par le site internet Ynet, a lié ce projet à la vague de contestation actuelle qui dénonce notamment la flambée des prix de l'immobilier.
M. Yishaï a assuré que le projet, bien que lancé il y a deux ans, aiderait à satisfaire les revendications des manifestants en proposant des logements à des prix accessibles.
"Nous continuons à construire à Jérusalem comme nous le faisons à travers tout le pays. La crise de l'immobilier est grave et nous ne pouvons pas interrompre les projets", a-t-il déclaré.
M. Yishaï a également ordonné à son cabinet de promouvoir la construction d'habitations de taille modeste dans le quartier de colonisation "dans un effort pour permettre aux citoyens israéliens d'acheter un appartement".
Aux yeux de la communauté internationale, les colonies israéliennes sont illégales, qu'elles aient ou non été autorisées par le gouvernement de l'Etat hébreu.
Plus de 300.000 Israéliens habitent dans les colonies de Cisjordanie occupée, un nombre en augmentation constante. Environ 200.000 autres se sont installés dans une douzaine de quartiers de colonisation érigés à Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 1967, où vivent quelque 270.000 Palestiniens.
Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix, enlisées depuis près d'un an, les Palestiniens comptent demander en septembre à l'ONU l'admission en son sein d'un Etat de Palestine.
Pour reprendre les discussions, les responsables palestiniens exigent un nouveau moratoire de la colonisation, y compris à Jérusalem-Est, auquel Israël s'est refusé malgré d'intenses pressions internationales.
lepoint.fr
Le ministère de l'Intérieur a donné son approbation définitive à la construction de 900 nouveaux logements près du quartier de colonisation de Har Homa à Jérusalem-Est, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère.
"C'est un programme qui a été approuvé par le comité régional (de projets et de construction) il y a deux ans", a indiqué Efrat Orbach.
"Selon la procédure en Israël, il fallait adopter des amendements, il a donc finalement été approuvé aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Cet accord marque la dernière étape avant la mise en oeuvre d'un projet qui a suscité de vives critiques des Palestiniens comme de la communauté internationale.
Ces constructions vont largement étendre la superficie du quartier de colonisation de Har Homa, situé près de la ville palestinienne de Bethléem en Cisjordanie.
Hagit Ofran, responsable de la question des colonies au sein du mouvement pacifiste La paix maintenant a qualifié ce feu vert du ministère de l'Intérieur de "très grave" en raison de la localisation des nouveaux logements.
"Cela ajoute une nouvelle ligne à Har Homa qui entrave la continuité du territoire entre Jérusalem-Est et Bethléem et crée une barrière supplémentaire à la possibilité de faire de Jérusalem-Est la capitale palestinienne dans le cadre d'une solution à deux Etats", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï, cité par le site internet Ynet, a lié ce projet à la vague de contestation actuelle qui dénonce notamment la flambée des prix de l'immobilier.
M. Yishaï a assuré que le projet, bien que lancé il y a deux ans, aiderait à satisfaire les revendications des manifestants en proposant des logements à des prix accessibles.
"Nous continuons à construire à Jérusalem comme nous le faisons à travers tout le pays. La crise de l'immobilier est grave et nous ne pouvons pas interrompre les projets", a-t-il déclaré.
M. Yishaï a également ordonné à son cabinet de promouvoir la construction d'habitations de taille modeste dans le quartier de colonisation "dans un effort pour permettre aux citoyens israéliens d'acheter un appartement".
Aux yeux de la communauté internationale, les colonies israéliennes sont illégales, qu'elles aient ou non été autorisées par le gouvernement de l'Etat hébreu.
Plus de 300.000 Israéliens habitent dans les colonies de Cisjordanie occupée, un nombre en augmentation constante. Environ 200.000 autres se sont installés dans une douzaine de quartiers de colonisation érigés à Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 1967, où vivent quelque 270.000 Palestiniens.
Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix, enlisées depuis près d'un an, les Palestiniens comptent demander en septembre à l'ONU l'admission en son sein d'un Etat de Palestine.
Pour reprendre les discussions, les responsables palestiniens exigent un nouveau moratoire de la colonisation, y compris à Jérusalem-Est, auquel Israël s'est refusé malgré d'intenses pressions internationales.
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Re: Actualité israëlienne
Le budget israélien de la Défense dans le collimateur
Depuis le début de l’été dernier, Israël est confronté à un mouvement de contestation sociale de forte ampleur à cause de l’augmentation du coût de la vie, bien que le pays affiche une croissance relativement élevée et un taux de chômage de 5,5%.
Au début du mois de septembre, ce mouvement a rassemblé 450.000 personnes (selon les organisateurs) sur 7,7 millions d’habitants, ce qui en a fait la plus importante manifestation de l’histoire d’Israël, que certains ont appelé la « révolte des tentes ». Ces manifestants, issus – dans leur grande majorité – de la classe moyenne ont dénoncé les disparités salariales ainsi que le coût trop élevé de l’énergie et du logement.
Pour tenter d’éteindre cette grogne sociale, le gouvernement israélien a mis en place une commission, présidée par l’économiste Manuel Trajtenberg. Et cette dernière vient de rendre ses recommandations.
Ainsi, elle préconise de stimuler la construction de logements sociaux et la gratuité de l’éducation pour les enfants dès l’âge de 3 ans. Et comme il n’est pas question de creuser le déficit budgétaire pour financer ces mesures, la commission a proposé d’augmenter les impôts (revenu, entreprises et patrimoine) et de diminuer de 500 millions d’euros les dépenses militaires israéliennes.
« Il n’est pas facile de diminuer le budget de la défense compte tenu des menaces qui nous entourent mais l’heure est venue de changer les équilibres » a ainsi expliqué Manuel Trajtenberg. Cette recommandation a, semble-t-il, reçu un accueil favorable chez le ministre israélien des Finances, Yuval Steinitz. Ce dernier a dénoncé l’opacité du budget de la Défense étant donné que, selon lui, l’armée israélienne a toujours refusé le moindre contrôle de ses comptes ainsi que les « privilèges » dont bénéficieraient les soldats de Tsahal.
Pour autant, comme l’environnement géostratégique d’Israël est pour le moins instable, avec la menace de mouvements comme le Hamas au sud et le Hezbollah au nord, la déstabilisation de la Syrie, la brouille avec la Turquie et l’inconnue que représente l’évolution de l’Egypte après le renversement du président Moubarak, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, ainsi que le chef d’état-major, le général Benny Gantz, ont eu beau jeu d’avancer les arguments contre une réduction des dépenses militaires du pays.
Ainsi, Ehud Barak a prévenu qu’il s’oppeserait à toute baisse de son budget, lequel devrait atteindre 10 milliards d’euros, environs, en 2012. Et le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a quant à lui réaffirmé que la défense resterait une priorité.
Opex360
Depuis le début de l’été dernier, Israël est confronté à un mouvement de contestation sociale de forte ampleur à cause de l’augmentation du coût de la vie, bien que le pays affiche une croissance relativement élevée et un taux de chômage de 5,5%.
Au début du mois de septembre, ce mouvement a rassemblé 450.000 personnes (selon les organisateurs) sur 7,7 millions d’habitants, ce qui en a fait la plus importante manifestation de l’histoire d’Israël, que certains ont appelé la « révolte des tentes ». Ces manifestants, issus – dans leur grande majorité – de la classe moyenne ont dénoncé les disparités salariales ainsi que le coût trop élevé de l’énergie et du logement.
Pour tenter d’éteindre cette grogne sociale, le gouvernement israélien a mis en place une commission, présidée par l’économiste Manuel Trajtenberg. Et cette dernière vient de rendre ses recommandations.
Ainsi, elle préconise de stimuler la construction de logements sociaux et la gratuité de l’éducation pour les enfants dès l’âge de 3 ans. Et comme il n’est pas question de creuser le déficit budgétaire pour financer ces mesures, la commission a proposé d’augmenter les impôts (revenu, entreprises et patrimoine) et de diminuer de 500 millions d’euros les dépenses militaires israéliennes.
« Il n’est pas facile de diminuer le budget de la défense compte tenu des menaces qui nous entourent mais l’heure est venue de changer les équilibres » a ainsi expliqué Manuel Trajtenberg. Cette recommandation a, semble-t-il, reçu un accueil favorable chez le ministre israélien des Finances, Yuval Steinitz. Ce dernier a dénoncé l’opacité du budget de la Défense étant donné que, selon lui, l’armée israélienne a toujours refusé le moindre contrôle de ses comptes ainsi que les « privilèges » dont bénéficieraient les soldats de Tsahal.
Pour autant, comme l’environnement géostratégique d’Israël est pour le moins instable, avec la menace de mouvements comme le Hamas au sud et le Hezbollah au nord, la déstabilisation de la Syrie, la brouille avec la Turquie et l’inconnue que représente l’évolution de l’Egypte après le renversement du président Moubarak, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, ainsi que le chef d’état-major, le général Benny Gantz, ont eu beau jeu d’avancer les arguments contre une réduction des dépenses militaires du pays.
Ainsi, Ehud Barak a prévenu qu’il s’oppeserait à toute baisse de son budget, lequel devrait atteindre 10 milliards d’euros, environs, en 2012. Et le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a quant à lui réaffirmé que la défense resterait une priorité.
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Re: Actualité israëlienne
Israël: cabinet de sécurité pour frapper l'Iran, le chef d'état-major aux Etats-Unis
JERUSALEM - La majorité du cabinet de sécurité est favorable a des frappes contre l'Iran même sans approbation américaine, rapporte jeudi le quotidien Maariv, alors que le chef d'état-major israélien Benny Gantz est parti pour sa première visite officielle en Amérique du Nord.
Huit des 14 ministres du cabinet de sécurité sont en faveur d'une frappe préventive contre les installations nucléaires iraniennes, même sans approbation américaine, écrit jeudi Ben Caspit, éditorialiste de Maariv, citant des sources politiques.
Il faut noter que le cabinet de sécurité doit encore tenir une réunion décisive sur le sujet et que ces estimations sont fondées sur des discussions secrètes qui se tiennent entre le Premier ministre et ses ministres, précise-t-il.
M. Netanyahu n'a consulté ni le cabinet de sécurité ni le Forum des huit, un cabinet composé de ses ministres les plus proches, depuis son retour d'une visite à Washington le 7 mars, ce qui inquiète les opposants à une frappe, note M. Caspit.
En outre, le général Gantz est parti jeudi pour le Canada puis les Etats-Unis, où il doit s'entretenir avec ses homologues et des responsables gouvernementaux, militaires et de sécurité de la coopération militaire et des défis de sécurité communs, selon un communiqué militaire.
Le général Gantz, nommé en février 2011, avait déjà rencontré en janvier son homologue américain, le général Martin Dempsey, lors de la visite en Israël de ce dernier, qui avait plaidé pour des concertations continues entre Israël et les Etats-Unis et réaffirmé l'alliance entre les deux pays.
M. Netanyahu et le président israélien Shimon Peres, se sont rendus à Washington début mars pour discuter avec le président américain Barack Obama, essentiellement du dossier nucléaire iranien.
M. Netanyahu multiplie depuis des mois les déclarations sur une éventuelle intervention militaire israélienne afin d'empêcher Téhéran d'effectuer des progrès irréversibles vers l'arme atomique.
Le président américain a répété qu'il privilégiait la voie diplomatique et les sanctions face à l'Iran mais prévenu qu'il n'excluait pas le recours à la force en dernier ressort. La fenêtre qui permet de résoudre cette question de façon diplomatique est en train de se rétrécir, a lancé M. Obama mercredi.
©AFP
JERUSALEM - La majorité du cabinet de sécurité est favorable a des frappes contre l'Iran même sans approbation américaine, rapporte jeudi le quotidien Maariv, alors que le chef d'état-major israélien Benny Gantz est parti pour sa première visite officielle en Amérique du Nord.
Huit des 14 ministres du cabinet de sécurité sont en faveur d'une frappe préventive contre les installations nucléaires iraniennes, même sans approbation américaine, écrit jeudi Ben Caspit, éditorialiste de Maariv, citant des sources politiques.
Il faut noter que le cabinet de sécurité doit encore tenir une réunion décisive sur le sujet et que ces estimations sont fondées sur des discussions secrètes qui se tiennent entre le Premier ministre et ses ministres, précise-t-il.
M. Netanyahu n'a consulté ni le cabinet de sécurité ni le Forum des huit, un cabinet composé de ses ministres les plus proches, depuis son retour d'une visite à Washington le 7 mars, ce qui inquiète les opposants à une frappe, note M. Caspit.
En outre, le général Gantz est parti jeudi pour le Canada puis les Etats-Unis, où il doit s'entretenir avec ses homologues et des responsables gouvernementaux, militaires et de sécurité de la coopération militaire et des défis de sécurité communs, selon un communiqué militaire.
Le général Gantz, nommé en février 2011, avait déjà rencontré en janvier son homologue américain, le général Martin Dempsey, lors de la visite en Israël de ce dernier, qui avait plaidé pour des concertations continues entre Israël et les Etats-Unis et réaffirmé l'alliance entre les deux pays.
M. Netanyahu et le président israélien Shimon Peres, se sont rendus à Washington début mars pour discuter avec le président américain Barack Obama, essentiellement du dossier nucléaire iranien.
M. Netanyahu multiplie depuis des mois les déclarations sur une éventuelle intervention militaire israélienne afin d'empêcher Téhéran d'effectuer des progrès irréversibles vers l'arme atomique.
Le président américain a répété qu'il privilégiait la voie diplomatique et les sanctions face à l'Iran mais prévenu qu'il n'excluait pas le recours à la force en dernier ressort. La fenêtre qui permet de résoudre cette question de façon diplomatique est en train de se rétrécir, a lancé M. Obama mercredi.
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