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questions sur les forces spéciales

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Définition et  conception questions sur les forces spéciales

Message par col.chibani Mer 2 Juin - 1:32

Mon nouveau livre : "Une histoire des forces spéciales"


questions sur les forces spéciales 6a00e008d663eb88340120a8182f40970b-250wiMon nouveau livre sort aujourd'hui. C'est "Une histoire des forces spéciales", un ouvrage dans lequel j'ai essayé de raconter ce que sont ces unités. Comme son titre l'indique, il est en grande partie historique, car c'est aussi une réflexion sur la manière de faire la guerre depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Plusieurs chapitres sont consacrés à la seconde guerre mondiale et, dans la dernière partie, j'ai rassemblé ce que l'on peut savoir des activités du COS depuis sa création en 1992. L'Afghanistan, mais pas seulement, occupe une place de choix. J'ai tenté d'écrire un ouvrage qui ne soit pas "mytho" sur un sujet où il est très facile. A vous de juger.
Editions Jacob-Duvernet, 263 pas, 20 euros.
Voici les premières pages du livre : "Nul ne sait ce que sont les forces spéciales. Depuis la seconde guerre mondiale, dans presque toutes les armées du monde, on trouve des unités qui se reconnaissent sous ce vocable récemment apparu. Et pourtant, personne n'est jamais parvenu à en fournir une définition précise et communément acceptable. C'est un peu l'auberge espagnole : chacun y apporte ce que bon lui semble, puis lui colle cette étiquette prestigieuse.

Dans de nombreux pays, les « forces spéciales de la police » ne sont rien d'autres que nos CRS et nos gendarmes mobiles. Pour d'autres, il s'agit de super-commandos, style Rambo, capables de faire leurs cent pompes à la minute sur deux doigts. Ailleurs, des espions bardés de gadgets électroniques et détenteurs de lourds secrets. Le cinéma et la littérature s'y sont mis, offrant le pire et plus rarement le meilleur. La confusion règne dans la ménagerie : forces spéciales, commandos, troupes d'élite, agents spéciaux, unités de choc ? Autant de mots propres à faire rêver « mythos » et « fanas ». Nous voilà bien avancés !

La méthode la plus simple consiste à ne pas se faire inutilement de noeuds au cerveau, et de renoncer à trouver la plus belle définition du monde pour ensuite l'appliquer au monde réel. Nous ne partirons pas du général pour aller vers le particulier ; nous ferons l'inverse. Commençons par le réel, c'est-à-dire les unités et les hommes qui se définissent eux-même comme « spéciaux ». Puis, à partir de là, tentons d'en comprendre la logique, le fonctionnement et les limites.

Pour la France, les choses sont simples : il existe un Commandement des opérations spéciales (COS) depuis 1992. C'est là que l'on trouve nos forces spéciales. Le COS donne de lui-même une définition amusante : « Les opérations spéciales sont des actions militaires menées par des unités des forces armées spécialement désignées, organisées, entraînées et équipées, pour atteindre des objectifs stratégiques définis par le CEMA ». Ou, dit plus simplement, les opérations sont spéciales parce qu'elles sont menées par des forces spéciales. En matière de sémantique, c'est un peu le chat qui se mord la queue.

Tout cela, au fond, n'a guère d'importance. Ce qui intrigue, c'est la place qu'elles ont prises dans l'imaginaire contemporain. Elles occupent une position dominante dans la représentation que civils et militaires se font désormais de l'armée. C'est nouveau. Longtemps admiré – qu'on se souvienne de la Panzerwaffe ou, dans un genre plus correct, de la 2ème DB – le tankiste passe aujourd'hui pour un ringard vaguement graisseux. Le pilote de chasse garde une certaine aura, mais le drone menace. Le sous-marinier a disparu au fond de l'eau. Le légionnaire a toujours beaucoup de succès lorsqu'il défile sur les Champs-Elysées avec son tablier de cuir, mais s'il veut faire guerrier, il faut l'habiller autrement. Le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées françaises, le reconnaît : « Il y a toujours eu des modes dans l'armée. Aujourd'hui les forces spéciales sont à la mode ».

Mais pourquoi ? Risquons deux hypothèses : cette mode s'explique d'abord parce que les forces spéciales permettent de ré-humaniser la figure du soldat, de l'incarner d'une manière nouvelle. Les nombreux reportages télévisés qui racontent la sélection et la formation de ces unités d'élite montrent toujours, selon un scénario immuable, des individus confrontés à leur propre volonté et à leurs limites. Le « force spécial » fait d'abord appel à sa ruse et à sa force, à son cerveau et à ses muscles. Il est le servant de lui-même, alors que tous les autres militaires apparaissent désormais comme les servants de système d'armes techniques et complexes. Déshumanisés. L'empreinte émotionnelle qu'ils dégagent dans l'esprit du public n'est évidemment pas la même.




Le succès des forces spéciales s'explique par un phénomène de compensation. Plus une armée est quantitativement réduite, plus elle a besoin de troupes de grande qualité. Ainsi, les forces spéciales contemporaines ont été inventées par les Britanniques en 1940. Pour une raison simple : après la campagne de France et le repli de Dunkerque, où elle abandonne ses matériels, la British Army a quasiment disparue ! Pour porter des coups à l'ennemi, il faut dans un premier temps former de nouvelles troupes, peu nombreuses mais très efficaces. C'est la naissance des commandos. Faute d'armée, on a des forces spéciales.

La France d'aujourd'hui est dans une situation finalement assez proche. Les effectifs militaires de son armée de terre sont à un minimum historique depuis le XVIIème siècle, de l'ordre de 100.000 hommes. Sa capacité de projection est encore plus réduite puisqu'on attend d'elle qu'elle puisse engager 30.000 hommes d'un coup à l'extérieur. Ce ne sont que les effectifs du corps expéditionnaire de la prise d'Alger en 1830... On dira qu'un soldat d'aujourd'hui a une plus grande puissance qu'hier. Certes, mais c'est aussi le cas de ceux d'en face... 30.000 hommes, c'est à peine les deux tiers d'une autre expédition, celle de Bonaparte en Egypte (1798). L'ère des gros bataillons est, pour l'heure, révolue.

Alors, il faut bien compenser. Militairement et surtout symboliquement. Les politiques l'ont bien compris, appuyés en cela par les médias. Les mots « forces spéciales « semblent avoir des vertus magiques. Il suffit de les prononcer pour produire son effet. Annoncer l'envoi de forces spéciales, 200 hommes pas plus, c'est dire aux Français et aux Alliés : regardez comme nous prenons les choses au sérieux. Cela ne coûte pas très cher, nettement moins que l'envoi d'un peloton de chars Leclerc, mais ça marche à tous les coups. La communication est toujours un élément de l'action politico-militaire.

« Les forces spéciales sont un signe extérieur de richesse et de puissance » explique un bon connaisseur du dossier. « Au sein de l'Otan, par exemple, des pays s'en dotent, car cela leur évite de s'équiper de moyens plus couteux tout en faisant bonne figure auprès des Alliés ».

Autre exemple, Israël. On a vu au cours des vingt dernières années, la multiplication des forces spéciales dans les rangs de Tsahal, une armée de conscription. Pas une brigade sans ses propres unités, avec des volontaires très motivés. Résultat : le niveau moyen de l'armée s'est effondré, comme l'état-major a pu le constater lors de la guerre contre le Hezbollah en 2006. Pour le soldat ordinaire, qui plus est réserviste, la guerre était devenu l'affaire de quelques « guerriers », pas de l'armée toute entière. L'entraînement de base a dû être sérieusement repris pour « remilitariser » les troupes.

La situation américaine n'est pas plus rassurante. Les forces d'opérations spéciales (SOF) sont gigantesques: 45.000 hommes, soit presque autant que les armées hollandaises ou australiennes ! Mais si des missions « spéciales » sont confiées à tant de gens, c'est que le Pentagone estime, sans doute à juste titre, que le soldat, l'aviateur ou le marin ordinaires sont incapables de les accomplir. Qu'ils n'ont pas le niveau scolairesou l'ouverture culturelle suffisantes pour mener une guerre au sein des populations. Et même pour faire la guerre d'infanterie traditionnelle. (...)

[size=12]McChrystal semble être un militaire chimiquement pur. Telles sont les forces spéciales d'aujourd'hui et ce n'est pas sans poser de problèmes. Comme nous le verrons dans ce livre, les inventeurs des forces spéciales durant la seconde guerre mondiale furent tous des marginaux et des originaux qui n'auraient pas trouvé leur place dans le système militaire classique. Ils « pensaient autrement » et c'est pour cela qu'ils surent « faire la guerre autrement ».

La question qui se pose aujourd'hui dans toutes les grandes armées, aux Etats-Unis et en France notamment, est la suivante : peut-on institutionnaliser l'originalité ? Peut-on transformer les bons élèves en marginaux ? De la réponse à cette question dépend la capacité des Occidentaux à inventer de nouvelles formes de guerre, adaptées au monde d'aujourd'hui. Et non à copier ce qui fut fait, par exemple, durant la guerre d'Algérie.

En devenant une armée comme les autres, avec leurs règlements et leurs procédures spécifiques, les forces spéciales courent le risque de perdre ce qui fait leur intérêt : la souplesse et l'inventivité. S'appliqueraient alors à elles la phase du maréchal de Saxe : « Lorsqu'ils ne savent plus quoi faire, ils font ce qu'ils savent faire ». Leurs chefs en sont conscient : « Les forces spéciales n'ont pas de concept à proprement parler, car un concept d'emploi est un carcan. Or, nous devons agir autrement, à côté, en marge », explique l'un d'eux.

Pas si facile. Leur action se situe dans un « zone grise » entre celles des troupes classiques et des services secrets. D'un côté, une forte visibilité - de l'autre la clandestinité. Celle-ci est l'apanage de la DGSE ou de la CIA, pas des forces spéciales. Comme le dit très justement un responsable français : « le gouvernement doit, à tout moment, pouvoir revendiquer ce que fait le COS ». Pour le service action de la DGSE, c'est une autre histoire... Pas de clandestinité donc, mais de la discrétion.

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Définition et  conception Re: questions sur les forces spéciales

Message par col.chibani Mer 2 Juin - 18:19

Forces spéciales

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


L'expression de forces spéciales (FS) désigne, selon la définition de l'OTAN, les unités spécifiquement formées, instruites et entraînées pour mener un éventail de missions particulières, allant des « opérations spéciales » dans le cadre d’un conflit classique à celles relevant de la guerre non conventionnelle


La définition de forces spéciales s’applique aux unités en mesure de mener, de façon autonome, des opérations d’une durée pouvant aller de quelques heures à plusieurs semaines, dans un contexte hautement hostile. Agissant avec un effectif réduit contre des adversaires nettement plus nombreux, elles font appel à toutes sortes de techniques et tactiques particulières dans le but d’exploiter les points faibles de l’ennemi et d’en tirer un avantage décisif.

En temps de paix, elles permettent au pouvoir politique d'assurer le règlement de situations de crise qui ne peuvent trouver de solutions par la voie diplomatique ou par des actions militaires classiques. En temps de guerre, leur emploi s’inscrit dans un cadre stratégique pour apporter une contribution majeure à la victoire.

Les interventions menées par des forces spéciales au cours de ces dernières décennies permettent de distinguer plusieurs types de missions spécifiques : recherche et transmission de renseignements ; libérations d’otages, de prisonniers et évacuation de ressortissants nationaux ; neutralisation d’objectifs vitaux pour l’adversaire ; préparation de sites et accueil d’unités conventionnelles dans le cadre d’interventions extérieures ; contrôle avancé et guidage d’aéronefs pour des opérations aéroportées ou des frappes aériennes ; opérations psychologiques (PSYOPS) ; protection de personnalités (VIP) ou de sites sensibles à l’étranger ; formation, assistance et encadrement de mouvements ou pays amis pour la conduite d’opérations militaires, d’action de guérilla ou de contre-guérilla. Ces missions peuvent être réalisées en liaison avec une force nationale ou alliée, ou bien encore de façon autonome sur les arrières de l’adversaire.

Avant toute chose, les forces spéciales sont des unités destinées à opérer dans un contexte stratégique pour mener des opérations à haute signification politique ou contre des objectifs d’intérêt majeur. Par leur nature même, il n’est pas concevable qu’elles soient utilisées pour des actions défensives. Leur contrôle opérationnel est en principe confié aux plus hautes autorités militaires compte tenu de la nature de leur mission. Une autorité d’emploi de haut niveau et une chaîne de commandement très courte sont nécessaires, en effet, pour assurer la rapidité de leur mise en action. Sur le plan opérationnel, elles doivent être en mesure d’agir de façon autonome en milieu hostile, même pour une longue période. Cette autonomie s’applique non seulement à tous les domaines de l’exécution de la mission, mais également à ceux de sa planification et de la préparation. La particularité de ces unités de combat est aussi d’intervenir en très petit nombre, notamment grâce à leur haut niveau de formation et d’entraînement, à la qualité des équipements utilisés et à la diversité des moyens et techniques d’infiltration et d’exfiltration employés. C’est ce petit nombre qui assure leur très bon rapport coût-efficacité et qui les différencie des forces dites conventionnelles, qu’il s’agisse d’unités d’élite ou de troupes spécialisées (c’est ce que certains appellent « coefficient de forces » ou « démultiplicateur de forces »).

Opérations spéciales et opérations clandestines

Les missions des forces spéciales excluent, en principe, les opérations clandestines qui revêtent souvent un caractère illégal. Ces dernières sont menées pour l’essentiel par la branche « action » des services secrets, qui ne sont pas à proprement parler des forces spéciales même si certaines caractéristiques (sélections très difficiles, formation pointue, etc.) créent des points communs entre ces deux types d'unités.

Dans certains pays, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni, les forces spéciales peuvent être engagées pour des opérations clandestines.

En ce qui concerne la France, le Commandement des opérations spéciales est considéré comme le bras armé de la DRM (Direction du renseignement militaire) ; de plus le COS complète les unités du service action de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure).

Dans le reste de l'Europe continentale, en revanche, les forces spéciales ne peuvent pas être engagées de cette manière [réf. nécessaire] et opèrent toujours en uniforme et sont protégées par les conventions de Genève. A mi-chemin entre ces deux possibilités, il est possible d'envisager des opérations combinées.

Forces spéciales policières

Exercice du GSG-9 allemand en 2005.Les opérations de police judiciaire sont réservées en priorité aux groupes spécialisés des forces de police, ou de gendarmerie, sauf cas particuliers. La plupart des forces spéciales, comme le Special Air Service britannique, la Delta Force ou les SEAL américains, est formée aux opérations antiterroristes, mais prioritairement pour des opérations à l'étranger. La possibilité pour ces unités d'intervenir sur le territoire national dépend des pays : au Royaume-Uni, le Special Air Service est chargé des missions de contre-terrorisme intérieur, alors qu'aux États-Unis, les forces armées ne peuvent intervenir sur le territoire qu'à titre exceptionnel.

Les forces de polices ont également des unités spécialisées dont les caractéristiques générales présentent des similitudes avec les forces spéciales militaires, et peuvent être considérées comme des forces spéciales de police ou de gendarmerie. De plus, certaines ont un statut militaire (gendarmerie, carabiniers, guardia civil), et la possibilité d'être envoyées à l'étranger (protection de diplomates) et même parfois sont intégrées aux commandements d'opérations spéciales nationaux.

Citons notamment les groupes antiterroristes GSG-9 allemand, le GIGN ou le RAID français, l’ESI belge, le HRT du FBI et autres groupes SWAT.

Forces spéciales et forces d’élite

Ces missions s’inscrivent dans un cadre essentiellement stratégique. De nombreuses unités d’élite, aéroportées ou à vocation particulière telles que la 11e brigade parachutiste et la Légion étrangère françaises, le corps des marines et les unités aéroportées américaines (82e et 101e divisions aéroportées et 173e brigade aéroportée), le Parachute Regiment et les Royal Marines britanniques, la brigade parachutiste Folgore et le régiment San Marco italien ou bien encore les divisions aéroportées de la Garde russe ne sont pas considérées comme unités de forces spéciales suivant la définition OTAN. Même si, dans certains cas, elle intègre une composante pouvant mener des opérations spéciales limitées.

Il arrive que ces unités, en mesure de conduire un éventail de missions très étendu, allant du combat en terrain accidenté ou en zone urbaine aux raids commandos ou d’action directe dans la profondeur du dispositif adverse, soient appelés à tort forces spéciales ou forces d'opérations spéciales.

Ceci dit, certaines unités aéroportées ou d’infanterie de marine peuvent, à l’occasion, se voir attribuer des missions particulières relevant, par certains côtés, des opérations spéciales ou de guerre non conventionnelle (reconnaissance derrière les lignes adverses, action de guérilla, sabotage et destruction, etc.)

Dans de nombreuses armées, ce sont bien souvent, faute de mieux, les parachutistes et les fusiliers marins qui sont chargés de ces missions

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