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Israël-Américaine
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Israël-Américaine
Israël-Américaine
Israël et les États-Unis entretiennent des relations militaires très étroites en raison des intérêts économiques américains dans la région du Moyen-Orient (doctrine Kissinger) ainsi que du travail du lobby pro-israélien aux États-Unis qui influence sensiblement la politique américaine dans cette région. Le lobby pro-israélien sert de courroie de transmission de la politique israélienne aux USA, préparant les projets de lois soumis au vote du Congrès des USA en fonction des priorités israéliennes, coordonnant et transmettant de l'information issue du gouvernement des USA vers le gouvernement israélien tout en s'impliquant dans des opérations d'espionnage au profit de la police secrète israélienne.
Dans l'ouvrage "The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy", John Mearsheimer et Stephen Walt remettent en question le bénéfice tiré d'un tel soutien à Israël arguant que les intérêts américains auraient été mieux servi si les États-Unis eurent entretenu des relations avec le monde arabe fondées sur le respect mutuel
Bien que n'étant pas membre de l'OTAN, Israël est le pays qui, chaque année, bénéfice le plus de l'assistance militaire des États-Unis depuis le revirement de la France. Israël est non seulement un acheteur majeur d'armes américaines mais il développe également de nombreux programmes de recherche-développement militaire en coopération avec les États-Unis.
Chronologie d'un soutien indéfectible
Alors que la politique américaine au Moyen-Orient était relativement désintéressée avant la Seconde Guerre mondiale, la période d'après-guerre vit un regain d'intérêt croissant des États-Unis pour cette région du monde. À cela trois raisons : la menace soviétique, l'apparition de l'État d'Israël, la découverte des gisements de pétrole.
Au lendemain de la création de l'État d'Israël, les États-Unis durent redéfinir leur stratégie militaire pour endiguer la sphère d'influence soviétique et prévenir la course aux armements au Proche-Orient. À l'époque le fournisseur d'armes désigné d'Israël est la France : la France fournit à Israël des équipements militaires tels que le chasseur-bombardier Dassault Mystère II. La France assiste et soutien le programme militaire nucléaire israélien. Initialement les États-Unis ne cédèrent pas face à la pression d'Israël pour lui vendre des armements sophistiqués. Mais devant la vente d'avions de combat de l'URSS à l'Irak et à la République arabe unie, "à circonstance exceptionnelle mesure exceptionnelle", les États-Unis décident de vendre des missile anti-aérien Hawk à Israël "sans que cela ne puisse en aucune manière signifier de changement de politique américaine dans cette région". En cas de conflit, les missiles Hawk sont "censés être uniquement des armes de défense". Plus tard lorsque la Jordanie menace de se tourner vers l'URSS pour acheter des armes, les États-Unis acceptent de lui vendre, ainsi qu'à Israël, des chars d'assaut et des avions à réaction pour contrer l'influence soviétique.
Au début des années 60, les États-Unis cherchent à établir un accord de limitation à la course à l'armement au Moyen-Orient. Mais cette initiative fut rendue vaine lorsque fut dévoilé qu'en réalité les États-Unis, via l'Allemagne de l'Ouest, fournissent des armes à Israël depuis 1962 en vertu d'un accord secret prévoyant de vendre à Israël des armes pour un montant de 80 millions de dollars. Cet accord fut finalement révélé publiquement: les États-Unis livrèrent alors à Israël des chars M48 et des avions de combat Douglas A-4 Skyhawk.
En 1967, l'attitude des États-Unis marque un tournant après la Guerre des Six Jours lorsque de nombreux pays arabes, au nombre desquels l'Égypte, penchent durablement du côté soviétique. En 1968, bénéficiant d'un fort soutien du Congrès des États-Unis,le Président Lyndon Johnson décide la vente d'avions de combat F-4 Phantom II à Israël rompant ainsi l'équilibre de soutien militaire entre Israël et les pays arabes. Toutefois pour endiguer l'influence soviétique, les États-Unis fourniront quand même certains pays arabes comme le Liban, la Jordanie et l'Arabie saoudite.
En 1973, lors de la Guerre du Kippour, les États-Unis organisent un important pont aérien (nom de code:Operation Nickel Grass) pour fournir des armements et des vivres à Israël. Face à la recrudescence du soutien de l'URSS aux pays arabes, les États-Unis livrèrent plus de 22 000 tonnes de chars de combat, d'artillerie et de munitions à Israël. Par la mer les États-Unis acheminèrent également 33 000 tonnes de matériel, 40 F-4 Phantoms, 36 A-4 Skyhawks et 12 C-130 Hercules pour remplacer les pertes israéliennes.
En 1980, sous l'administration Reagan, la coopération entre Israël et les États-Unis se renforce.
En 1981, le ministre de la défense israélien Ariel Sharon et le Secrétaire à la Défense des États-Unis Caspar Weinberger ratifient l'accord "Strategic Cooperation Agreement" établissant un cadre de coopération entre les deux pays en matière de sécurité. En 1983, les deux pays forment une alliance militaire: les armées des deux pays organisent des exercices militaires conjointement; les États-Unis construisent les infrastructures pour les stocks d'armes d'Israël.
En 1987, les États-Unis accordent à Israël le statut d'allier majeur hors OTAN donnant droit à Israël d'acheter de l'armement américain au même titre qu'un pays membre de l'OTAN. Israël devient alors le pays le plus fourni au monde en armement américain.
En 1991, lors de la Guerre du Golfe, pour aider Israël à contrer les missiles Scud de l'Irak, les États-Unis lui livrent des systèmes de missiles sol-air Patriot, rompant de ce fait l'alliance américano-arabe. Sous l'administration Clinton, le gouvernement américain permet à Israël d'acheter pour plus de 700 millions de dollars de matériel pour moderniser son armement: des avions de chasse, des hélicoptères, des systèmes de missiles JDAM. Des accords importants de coopération militaires sont également établis.
Sous l'administration Bush, la coopération s'accroit davantage; Israël passe commande pour un grand nombre d'avions de combat F-16 Falcon. En 2006, durant la Guerre du Liban, les États-Unis livrent Israël en kérosène et en armes de précision.
En 2008-2009, lors de l'attaque israélienne sur la Bande de Gaza. Les États-Unis cherchent à affréter un navire marchand à partir de la Grèce pour livrer plusieurs centaines de tonnes d'armes à Israël révèlent des documents consultés par Reuters. Selon le Military Sealift Command de la marine américaine, le navire transporterait 325 conteneurs standards de 20 pieds contenant des "munitions" et effectuerait deux trajets entre le port grec d'Astakos et le port israélien d'Ashdod entre la mi-janvier et la fin du mois.
Israël et les États-Unis entretiennent des relations militaires très étroites en raison des intérêts économiques américains dans la région du Moyen-Orient (doctrine Kissinger) ainsi que du travail du lobby pro-israélien aux États-Unis qui influence sensiblement la politique américaine dans cette région. Le lobby pro-israélien sert de courroie de transmission de la politique israélienne aux USA, préparant les projets de lois soumis au vote du Congrès des USA en fonction des priorités israéliennes, coordonnant et transmettant de l'information issue du gouvernement des USA vers le gouvernement israélien tout en s'impliquant dans des opérations d'espionnage au profit de la police secrète israélienne.
Dans l'ouvrage "The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy", John Mearsheimer et Stephen Walt remettent en question le bénéfice tiré d'un tel soutien à Israël arguant que les intérêts américains auraient été mieux servi si les États-Unis eurent entretenu des relations avec le monde arabe fondées sur le respect mutuel
Bien que n'étant pas membre de l'OTAN, Israël est le pays qui, chaque année, bénéfice le plus de l'assistance militaire des États-Unis depuis le revirement de la France. Israël est non seulement un acheteur majeur d'armes américaines mais il développe également de nombreux programmes de recherche-développement militaire en coopération avec les États-Unis.
Chronologie d'un soutien indéfectible
Alors que la politique américaine au Moyen-Orient était relativement désintéressée avant la Seconde Guerre mondiale, la période d'après-guerre vit un regain d'intérêt croissant des États-Unis pour cette région du monde. À cela trois raisons : la menace soviétique, l'apparition de l'État d'Israël, la découverte des gisements de pétrole.
Au lendemain de la création de l'État d'Israël, les États-Unis durent redéfinir leur stratégie militaire pour endiguer la sphère d'influence soviétique et prévenir la course aux armements au Proche-Orient. À l'époque le fournisseur d'armes désigné d'Israël est la France : la France fournit à Israël des équipements militaires tels que le chasseur-bombardier Dassault Mystère II. La France assiste et soutien le programme militaire nucléaire israélien. Initialement les États-Unis ne cédèrent pas face à la pression d'Israël pour lui vendre des armements sophistiqués. Mais devant la vente d'avions de combat de l'URSS à l'Irak et à la République arabe unie, "à circonstance exceptionnelle mesure exceptionnelle", les États-Unis décident de vendre des missile anti-aérien Hawk à Israël "sans que cela ne puisse en aucune manière signifier de changement de politique américaine dans cette région". En cas de conflit, les missiles Hawk sont "censés être uniquement des armes de défense". Plus tard lorsque la Jordanie menace de se tourner vers l'URSS pour acheter des armes, les États-Unis acceptent de lui vendre, ainsi qu'à Israël, des chars d'assaut et des avions à réaction pour contrer l'influence soviétique.
Au début des années 60, les États-Unis cherchent à établir un accord de limitation à la course à l'armement au Moyen-Orient. Mais cette initiative fut rendue vaine lorsque fut dévoilé qu'en réalité les États-Unis, via l'Allemagne de l'Ouest, fournissent des armes à Israël depuis 1962 en vertu d'un accord secret prévoyant de vendre à Israël des armes pour un montant de 80 millions de dollars. Cet accord fut finalement révélé publiquement: les États-Unis livrèrent alors à Israël des chars M48 et des avions de combat Douglas A-4 Skyhawk.
En 1967, l'attitude des États-Unis marque un tournant après la Guerre des Six Jours lorsque de nombreux pays arabes, au nombre desquels l'Égypte, penchent durablement du côté soviétique. En 1968, bénéficiant d'un fort soutien du Congrès des États-Unis,le Président Lyndon Johnson décide la vente d'avions de combat F-4 Phantom II à Israël rompant ainsi l'équilibre de soutien militaire entre Israël et les pays arabes. Toutefois pour endiguer l'influence soviétique, les États-Unis fourniront quand même certains pays arabes comme le Liban, la Jordanie et l'Arabie saoudite.
En 1973, lors de la Guerre du Kippour, les États-Unis organisent un important pont aérien (nom de code:Operation Nickel Grass) pour fournir des armements et des vivres à Israël. Face à la recrudescence du soutien de l'URSS aux pays arabes, les États-Unis livrèrent plus de 22 000 tonnes de chars de combat, d'artillerie et de munitions à Israël. Par la mer les États-Unis acheminèrent également 33 000 tonnes de matériel, 40 F-4 Phantoms, 36 A-4 Skyhawks et 12 C-130 Hercules pour remplacer les pertes israéliennes.
En 1980, sous l'administration Reagan, la coopération entre Israël et les États-Unis se renforce.
En 1981, le ministre de la défense israélien Ariel Sharon et le Secrétaire à la Défense des États-Unis Caspar Weinberger ratifient l'accord "Strategic Cooperation Agreement" établissant un cadre de coopération entre les deux pays en matière de sécurité. En 1983, les deux pays forment une alliance militaire: les armées des deux pays organisent des exercices militaires conjointement; les États-Unis construisent les infrastructures pour les stocks d'armes d'Israël.
En 1987, les États-Unis accordent à Israël le statut d'allier majeur hors OTAN donnant droit à Israël d'acheter de l'armement américain au même titre qu'un pays membre de l'OTAN. Israël devient alors le pays le plus fourni au monde en armement américain.
En 1991, lors de la Guerre du Golfe, pour aider Israël à contrer les missiles Scud de l'Irak, les États-Unis lui livrent des systèmes de missiles sol-air Patriot, rompant de ce fait l'alliance américano-arabe. Sous l'administration Clinton, le gouvernement américain permet à Israël d'acheter pour plus de 700 millions de dollars de matériel pour moderniser son armement: des avions de chasse, des hélicoptères, des systèmes de missiles JDAM. Des accords importants de coopération militaires sont également établis.
Sous l'administration Bush, la coopération s'accroit davantage; Israël passe commande pour un grand nombre d'avions de combat F-16 Falcon. En 2006, durant la Guerre du Liban, les États-Unis livrent Israël en kérosène et en armes de précision.
En 2008-2009, lors de l'attaque israélienne sur la Bande de Gaza. Les États-Unis cherchent à affréter un navire marchand à partir de la Grèce pour livrer plusieurs centaines de tonnes d'armes à Israël révèlent des documents consultés par Reuters. Selon le Military Sealift Command de la marine américaine, le navire transporterait 325 conteneurs standards de 20 pieds contenant des "munitions" et effectuerait deux trajets entre le port grec d'Astakos et le port israélien d'Ashdod entre la mi-janvier et la fin du mois.
Syfou- Adminstrateur
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