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Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)

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Personne à contacter Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)

Message par Sphinx Lun 14 Juin - 0:59

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie - Armée du peuple (espagnol : Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia – Ejército del Pueblo, généralement appelées FARC, l'acronyme exact étant FARC-EP), sont la principale guérilla communiste colombienne impliquée dans le conflit armé colombien.

L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[2], des États-Unis d'Amérique, de la Nouvelle-Zélande et de l'Union européenne, depuis 2005 par ces dernières entités.


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1930-1966 : les origines

Au cours des années 1930, la Colombie voit se développer un puissant mouvement paysan visant à l'obtention d'une réforme agraire. Ce mouvement débouche sur la dislocation de plusieurs grandes haciendas en particulier dans le Cundinamarca et le Tolima et sur la création de zones d'autodéfenses paysannes, souvent de sensibilité communiste, pour défendre les terres prises aux haciendas dans des zones reculées du pays. Ces luttes agraires seront quelques années plus tard un terreau pour les FARC .

Le 9 avril 1948, le leader populiste du Parti libéral colombien Jorge Eliécer Gaitán est assassiné, créant une profonde blessure dans la société colombienne, et déclenchant plusieurs jours d'émeutes à Bogotá (le Bogotazo, qui fera des centaines de morts). La période qui suit, jusqu'au début des années 1960, dite La Violencia, reste la plus violente de l'histoire de la Colombie. Elle fera entre 100 000 et 300 000 victimes. Jusqu'en 1953, le conservateur Laureano Gómez, élu le 26 novembre 1949 durant une élection qui se tient dans un climat d'extrême violence politique (et de laquelle s'était retiré le candidat libéral Darío Echandía), incapable de rétablir la situation, devient extrêmement impopulaire aux yeux du peuple et des élites conservatrices comme libérales. Afin de rétablir l'ordre, l'armée, sous le commandement du général Gustavo Rojas Pinilla, prend le pouvoir en 1953.

Le nouveau gouvernement militaire offre l'amnistie aux bandits et aux guérilleros, en échange de la livraison de leurs armes, ce que la plupart font. Cependant, certains groupes, dont des communistes, refusant de rendre leurs armes, se retirent dans des zones isolées où ils cessent leurs opérations. Le conflit reprend toutefois dès que, au milieu des années 1950, Rojas Pinilla lance d'importantes attaques contre les zones d'autodéfense paysannes.

Le pouvoir militaire cesse en 1958 à la faveur d'un accord entre conservateurs et libéraux, avec le support de dissidents du pouvoir militaire. Ces derniers mettent sur pied un accord de partage du pouvoir connu sous le nom de Front national, ne mettant pas fin aux zones d'autodéfense qui subsistent dans des zones reculées du pays, en particulier dans le département de Huila et le sud du Tolima, dans un contexte où le parti communiste prône officiellement la « combinaison de toutes les formes de lutte », y compris la lutte armée, depuis son congrès de 1961. En 1964, sous la pression de députés conservateurs qui dénoncent depuis 1961 la présence de seize « républiques indépendantes » où l'autorité de l'État est bafouée, dont la République de Marquetalia, le président Guillermo León Valencia prend la décision de reprendre ces zones par la force avec le soutien des États-Unis.

L'attaque de l'armée sur la République de Marquetalia commence le 27 mai 1964, jour considéré depuis par les FARC comme celui de leur fondation . Les guerrilleros, sous la direction de Manuel Marulanda Vélez et de Jacobo Arenas (ce dernier missionné par le Parti communiste colombien), résistent quelques semaines mais doivent fuir la zone. De petits groupes de guérilla provenant des « Républiques » vaincues se réorganisent sous le nom de Bloc Sud (Bloque Sur). Ils forment un premier « État-major conjoint », sous la direction de Ciro Trujillo, Manuel Marulanda et Jacobo Arenas. Les FARC ne sont réellement fondées qu'en 1966 sous ce nom, lors de la « deuxième conférence de la guérilla »
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Personne à contacter Re: Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)

Message par Sphinx Lun 14 Juin - 1:11

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Fondateurs des FARC à Marquetalia. De gauche à droite : Fernando Bustos,
Manuel Marulanda (chef des FARC jusqu'à sa mort en 2008), Jaime Guaracas
(ancien membre du secrétariat des FARC), Miguel Pascuas
(qui dirige actuellement le sixième front des FARC), Rigoberto
(ou Joselo) Lozada, membre de l'État-Major des FARC, abattu
par l'armée en 1992, et le «commandant Nariño» (qui deviendra
membre du secrétariat des FARC sous le nom
de Efraín Guzmán et mourra en 2003.

___

1966-1980 : la stagnation

Le groupe le plus nombreux de la guérilla, placé sous le commandement de Ciro Trujillo, dans les départements du Quindío et du Caldas est pratiquement anéanti par l'armée et Ciro Trujillo est abattu en 1967. Cette défaite coûte aux FARC les deux tiers de leurs effectifs. Pour se remettre de ces coups sévères, la guérilla se replie vers ses bases traditionnelles du Huila et du Tolima, dans le prolongement des « républiques indépendantes », là où elle dispose d'une certaine base sociale. Cela lui permet de se remettre progressivement sur pied. Au cours de cette période se tiennent la troisième (1968) et la quatrième (1970) conférence des FARC, cette dernière consolidant la notion de « front », qui sera par la suite à la base de l'organisation des FARC.

En 1974, la cinquième conférence des FARC décide la création du « secrétariat de l'État-major », leur instance dirigeante jusqu'à aujourd'hui. Le secrétariat était composé de Manuel Marulanda, Jacobo Arenas, Martin Villa, Nestor Arenas et Rigoberto Lozada, tous des anciens de Marquetalia. Les FARC « grandissent en silence », et comptent alors six fronts. Elles parviennent à se substituer à l'État dans des zones reculées où celui-ci est absent, surtout en périphérie du territoire colombien dans des zones nouvellement colonisées.

La marginalisation des FARC est aussi politique : Le Parti communiste, qui dirige toujours les FARC, ne pense pas que les conditions de la prise de pouvoir par les armes soient réunies et privilégie la lutte urbaine. En 1978, date à laquelle se tient la sixième conférence de la guérilla, les FARC comptent environ 900 combattants. Politiquement, l'attrait de la lutte armée (menée par les FARC mais aussi par l'ELN et l'EPL) empêche les scores d'une gauche qui peine à prendre ses distances avec la voie des armes de dépasser 3 % ou 4 % dans la plupart des élections.[img]

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Manuel Marulanda, chef historique des FARC.

1982-1990 : L'expérience de l'Union Patriotique

L'année 1982 marque un tournant dans l'organisation des FARC, avec la tenue de leur VIIe conférence suivie d'un « plenum amplifié » quelques mois plus tard. Considérant que la situation leur est favorable, les FARC décident de doubler le nombre de leur fronts (de 24 à 48 fronts) en s'implantant sur tout le territoire national, et se donnent 8 ans pour prendre le pouvoir. Cette ambition est symbolisée par l'ajout à leur sigle des lettres EP : Ejército del Pueblo (Armée du Peuple). Les années 1980 marquent également un tournant avec le trafic de drogue et le début des enlèvements contre rançon.

Malgré les ambitions renforcées des FARC, un processus de négociation s'engage entre le gouvernement de Belisario Betancur et les mouvements armés, aboutissant en 1984 à signature d'un cessez-le-feu entre le gouvernement et les FARC, les accords de La Uribe, signés le 28 mars 1984. Ces accords prévoyaient une cessation complète des hostilités entre les FARC et le gouvernement dans un délai de deux mois. À la suite de ces accords, les FARC créent en 1985 l'Union Patriotique (en), aux côtés du Parti Communiste colombien. Mais malgré le cessez-le-feu et l'accord de La Uribe, les membres de l'Union Patriotique sont tués massivement : de 1985 à 1994, entre 3 000 et 5 000 membres ou sympathisants de l'UP ont été assassinés, notamment les candidats aux élections présidentielles Jaime Pardo Leal (1987) et Bernardo Jaramillo Ossa (en) (1990), ainsi que 9 autres parlementaires de la même formation de gauche. Les coupables de ces assassinats seraient, selon les cas, les forces de l'ordre, des politiciens, des narcotraficants, mais aussi les paramilitaires qui commencent à émerger. Cet épisode a parfois été qualifié de génocide politique, et renforce les FARC dans leur conviction que la lutte armée est la seule voie possible vers la prise du pouvoir. Les FARC ont également, pendant cette période, tué des leaders de partis gouvernementaux. Dès 1987, le cessez-le-feu est en pratique rompu, les liens se distendent entre les FARC et l'Union Patriotique, et les FARC reprennent leur confrontation avec le gouvernement, dans un contexte de violence généralisée dans le pays, non seulement par l'affrontement entre les guerrillas et l'État, mais aussi par l'essor de la criminalité organisée et du narcotrafic.

À la mort de Jacobo Arenas en août 1990, Manuel Marulanda prend seul la tête du mouvement, secondé par des cadres communistes comme Raul Reyes formé en République démocratique allemande. Selon Jean-Jacques Kourliandsky, spécialiste de l'Amérique latine à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) Marulanda n'était pas un idéologue mais "avant tout un militaire" donc "très pragmatique". Sous sa direction, les FARC s'associent aux traficants de drogue, qui peuvent produire la cocaïne sur les territoires dont les FARC ont le contrôle en contrepartie du versement à la guérilla d'une partie de leurs bénéfices
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Personne à contacter Re: Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)

Message par Sphinx Lun 14 Juin - 1:19

1990-1998 : Vers la guerre de mouvement

Alors que 1991, dans un contexte international défavorable aux guerrillas marxistes, voit plusieurs groupes armés (le M-19, la majeure partie de l'EPL, le Movimiento Armado Quintín Lame) déposer les armes pour s'inscrire dans un processus de paix qui aboutira à la rédaction de la Constitution de 1991. À l'inverse, les FARC s'inscrivent plus que jamais dans la lutte armée, rompent les liens avec le Parti communiste colombien, trop affaibli après l'expérience de l'Union Patriotique pour prétendre imposer sa volonté à des FARC plus puissantes que jamais. En 1991, le gouvernement prend le contrôle de La Uribe (Meta), siège traditionnel du secrétariat des FARC. Les FARC ripostent par une démonstration de force sous la forme d'une campagne militaire de six mois. En 1993, lors de leur IXe conférence nationale, les FARC écrivent un nouveau «plan stratégique» vers la prise du pouvoir.

Entre 1995 et 1998, les FARC atteignent une puissance militaire sans précédent, et pour la première fois dans leur histoire, ont la capacités de mobiliser des centaines de combattants pour attaquer avec succès des bases militaires ou des villes, tuant ou séquestrant de nombreux militaires ou officiers de police. La plus spectaculaire de ces opérations est sans doute la prise de Mitú, capitale du Vaupés, en 1998, petite ville qu'ils contrôlent pendant plus de 24h. Au cours de ces opérations, les FARC font prisonniers plus de 500 militaires ou policiers.

1998-2002 : Le processus de paix du Caguán

Le président Andrés Pastrana avait concédé aux FARC le 7 novembre 1998 une zone démilitarisée, appelée «zone de détente», de 42 000 km2 couvrant cinq municipes dans les départements du Meta et du Caquetá, dont San Vicente del Caguán et La Uribe. Cette démilitarisation, préparée par une rencontre entre Marulanda et Pastrana à veille de la prise de fonction de ce dernier, a pour but d'établir des pourparlers de paix entre le gouvernement et la guérilla (négociations «au milieu de la guerre», sans accord de cesser-le-feu, contrairement au processus de paix des années 1980). Mais, dès le 7 janvier 1999, jour de l'ouverture officielle des pourparlers dans la zone de détente, les espoirs de paix sont douchés par la «chaise vide» laissée par Manuel Marulanda, qui inflige ainsi un camouflet public au président Pastrana. Par ailleurs, les FARC profitent de la zone démilitarisée pour y établir des camps d'entraînement et l'utilisent comme base arrière pour des opérations ayant lieu à proximité. Ils expulsent de la zone tous les représentants de l'État (juges, fonctionnaires etc.). Bien que, dans la suite du processus, deux rencontres directes entre Pastrana et Marulanda aient pu avoir lieu, le processus de paix s'embourbe, à l'exception notable du thème de l'échange de prisonniers : En 2001, un échange de prisonniers a lieu entre le gouvernement (qui libère 14 guérilleros) et la guérilla, qui libère 55 membres de la force publique. Peu de temps après, les FARC libèrent unilatéralement 304 membres de la force publique (soldats ou policiers) faits prisonniers lors des grandes offensives de la deuxième moitié des années 1990, mais n'obtiennent pas la libération des quelque 500 guérilleros prisonniers.

Au début des années 2000, les FARC sont au faîte de leur puissance militaire et certains analystes pensent même qu'ils sont en capacité de renverser le gouvernement en quelques années . Ils disposent de quelque 17 000 combattants répartis en 60 fronts opérant dans tout le pays, y compris dans les banlieues de Bogotá ou Medellín grâce à leurs milices urbaines, et 172 municipes sur les 1090 que compte le pays sont dépourvus de présence militaire ou policière permanents suite aux actions de la guérilla contre leurs installations.

A partir de 2000, les FARC commencent à pratiquer l'enlèvement d'hommes politiques comme Alan Jara, gouverneur du Meta, enlevé le 15 juillet 2001. C'est d'ailleurs l'enlèvement spectaculaire du sénateur Jorge Géchem Turbay le 20 février 2002 (par le détournement d'un avion entre Neiva et Bogotá) qui conduit Andrés Pastrana à décréter la fin de la zone démilitarisée. L'enlèvement de la franco-colombienne Íngrid Betancourt le 23 février attire l'attention de l'opinion internationale sur le conflit.

2002-2010 : Les FARC face à la «sécurité démocratique»

Le président Alvaro Uribe, élu en 2002 puis réélu en 2006, mène depuis 2002 une politique de lutte militaire contre la rébellion (politique dite de «sécurité démocratique»). Entre la reprise des opérations militaires en 2002 par les présidents Andrés Pastrana puis Álvaro Uribe et 2008, les FARC auraient perdu 8 000 combattants et le contrôle d’une vingtaine de territoires, zones de production de drogues qui leur assuraient des revenus substantiels. Le 1er mars 2008, Raul Reyes, porte-parole du groupe, est tué par un bombardement de l'armée colombienne sur un camp des FARC en territoire équatorien. C'est la première fois dans l'histoire du groupe qu'un membre du Secrétariat, l'instance suprême des FARC, est tué au combat. Six jours plus tard est annoncé de l'assassinat de Manuel Muñoz Ortiz alias Iván Ríos, également membre du Secrétariat, par son garde du corps sous la pression des opérations militaires. En une semaine, ce sont donc deux membres du Secrétariat qui tombent au combat. Plus grave encore pour l'organisation, Manuel Marulanda Vélez est mort le 26 mars 2008 (de mort naturelle selon les FARC), laissant les FARC orphelines de leur fondateur et leader. C'est Alfonso Cano qui reprend en mai 2008 le poste de Commandant en chef. L'organisation est également frappée par d'importantes désertions, comme celle de la commandante du front 47 des FARC, Nelly Avila Moreno, alias Karina, qui s'est rendue aux autorités le 19 mai 2008. Selon l'administration colombienne, environ 9 000 personnes auraient déserté les rangs des FARC pour bénéficier d'un programme de réinsertion ces dernières années.

Le rejet des FARC dans une partie importante de la population colombienne est tel que lors de la manifestation du 4 février 2008, près de deux millions de Colombiens dans l'ensemble du pays sont descendus dans la rue, protestant contre les actions des FARC et ses prises d'otages. Toutefois, malgré leur impopularité et les nombreux revers militaires des années 2000, dans des régions comme la Cordillère occidentale, les FARC conservent en 2008 le contrôle de certaines zones où elles représentent la seule autorité et sont à même de contrôler les mouvements de la population, de disposer d'un réseau d'informateurs civils qui leur permet de déjouer les attaques de l'armée, de protéger la production de drogue et d'exercer des pouvoirs de police. Dans ces zones peu peuplées où elle est présente depuis des décennies, la guérilla continue de bénéficier d'un certain degré de soutien de la population.

Développement parallèle du paramilitarisme
Les pouvoirs pris par les FARC dans les années 80 et 90 ont entraîné le développement des groupes paramilitaires d'extrême-droite, également très violents, reprochant à l'État son inaction ou sa complicité implicite face aux exactions des FARC. Ces groupes ont d'abord été régionaux et d'ampleur modeste, puis se sont unis à partir de 1997 sous le nom d'Autodéfenses Unies de Colombie (AUC). En 2001, la plupart des ONG considèrent que les AUC sont à l’origine de plus de morts que les FARC. Selon la Commission colombienne des juristes, entre 2002 et 2006, on enregistre près de 20 000 homicides par an en Colombie, dont plus de 60 % sont commis par les paramilitaires et 25 % par les guérillas (FARC et ELN). Les AUC seraient aussi responsables de la grande majorité des 3,5 millions de déplacés par la guerre . (près de 3 000 000 de personnes selon le rapport de mars 2008 de la Croix Rouge).

La loi justice et paix (2003) proposant une amnistie large aux paramilitaires ou guérrilleros démobilisés a permis parallèlement de désarmer progressivement certains groupes paramilitaires, en particulier les AUC, officiellement démantelées en 2006. Ce processus a mis au jour de nombreux liens entre les paramilitaires et des hommes politiques de tous niveaux, y compris dans l'entourage du président Uribe. L'ex-sénateur Mario Uribe Escobar, ancien président du Congrès (Parlement) et cousin du président Uribe, a même été arrêté le 22 avril à Bogotá pour liens présumés avec les paramilitaires. Ce scandale est appelé Scandale de la parapolitique.

La dissolution officielle des Autodéfenses unies de Colombie n'a pas mis fin au phénomène paramilitaire en Colombie, et de nouveaux groupes paramilitaires ont émergé rapidement comme les Águilas Negras.

la suite sur:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_arm%C3%A9es_r%C3%A9volutionnaires_de_Colombie
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Personne à contacter Re: Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)

Message par Sphinx Lun 14 Juin - 1:21

Des soldats colombiens libérer les otages des rebelles de longue date

BOGOTA, Colombie – Des soldats dimanche libéré deux policiers de haut rang qui ont été parmi les captifs de la Colombie-rebelles plus longue tenue dans un raid dans les jungles du sud, le président Alvaro Uribe a annoncé.
Les deux Gen Luis Mendieta et le colonel Enrique Murillo ont été capturés par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, FARC, dans le Novembre 1998 siège de la capitale provinciale à distance est de Mitu.
Uribe n'a pas fourni de détails sur les secours, autres que de dire: «Le combat se poursuit." Le dimanche était le 53ème anniversaire de Mendieta.
Général Javier Florez a dit le sauvetage s'est produite dans la province sud-est du Guaviare. "Les otages libérés se portent bien. Ils ne sont pas blessés", at-il ajouté.
Uribe a parlé par téléphone avec la femme de Mendieta, Maria Teresa Paredes, et avec la mère de Murillo, Robertina Sanchez.
«Je suis la plus heureuse des femmes dans le monde," a dit en sanglotant Paredes Radio Caracol. «Dieu a entendu nos prières."
Militaire de sauvetage d'otages sont une question délicate en Colombie.
De nombreuses familles des captifs public dissuader le gouvernement de montage de telles opérations. La crainte que la guérilla, comme ils l'ont fait dans le passé, l'exécution de leurs proches au premier signe d'attaque.
En Juillet 2008, les soldats se faisant passer pour des membres d'une mission humanitaire libéré l'ancienne candidate présidentielle Ingrid Betancourt, trois entrepreneurs américains et 11 policiers et militaires détenus par les FARC.
Mais cela a été le dernier sauvetage militaire jusqu'à dimanche.
Les FARC continuent à occuper environ 20 policiers et de soldats.
Elle a libéré deux officiers en Mars dans ce qu'il dit serait la libération unilatérale d'otages dernière jusqu'à ce que le gouvernement s'engage à un échange de rebelles emprisonnés.
Le gouvernement de Uribe, qui quitte ses fonctions le 7 août, a rejeté l'idée d'un échange de prisonniers et les exigences des rebelles libèrent tous leurs captifs et de renoncer à l'enlèvement.
(Corrige la version Ce que Uribe ne mentionne pas la force aérienne, le nom du deuxième otage à Enrique, Luis STED )

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Personne à contacter Re: Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)

Message par Droit_De_l'Homme Lun 14 Fév - 3:50

Les Farc ont remis de fausses coordonnées pour la libération de deux otages

BOGOTA - Le gouvernement colombien s'est dit dimanche "scandalisé" suite à la libération avortée de deux otages de la guérilla des Farc, qui a remis "de fausses coordonnées", concernant les lieux de libération des deux hommes, sites où les opérations militaires avaient été suspendues.

"En dépit du respect par le gouvernement de ses engagements, les Farc ont commis un acte qui nous scandalise", a déclaré à la presse, Eduardo Pizarro, le délégué de la présidence pour ce processus de libération.

"Les Farc ont remis aujourd'hui des coordonnées (des lieux de libération dans le département de Tolima (centre). Les hélicoptères se sont rendus dans les zones et les otages ne sont pas dans le Tolima, mais dans le département de Cauca (sud-ouest)", a-t-il ajouté.

"Cette conduite étrange, dérangeante des Farc nous inquiète beaucoup", a-t-il encore déclaré.

Les processus de libération d'otages des Farc sont accompagnées de protocoles de sécurité complexes, impliquant notamment l'arrêt de la part de l'armée des opérations militaires dans les régions où ces personnes sont libérées pendant 36 heures.

Certains affirment de ce fait que ces protocoles peuvent être instrumentalisés pour permettre le transit de membres des Farc.

"Pourquoi les Farc ont remis des coordonnées dans le sud du Tolima alors que les otages étaient" ailleurs, s'est interrogé le responsable.

"Le gouvernement évaluera demain avec la Croix-Rouge (partie prenante au processus) ce qui est arrivé et prendra une décision sur les futures libérations", a-t-il ajouté.

Auparavant, le Comité international de la Croix-Rouge avait annoncé que la libération des deux otages, prévue dimanche, était repoussée, sans donner d'explication.

Le caporal Salin Sanmiguel, enlevé le 23 mai 2008 et âgé de 25 ans, devait retrouver sa femme et sa fille.

Le major de police Guillermo Solorzano, 34 ans, enlevé le 4 juin 2007, était lui attendu par sa mère, trois frères, son épouse et sa fille à Bogota.

Un troisième homme, le policier Carlos Ocampo, enlevé en décembre, a lui bien été libéré, avait annoncé le CICR.

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Personne à contacter Re: Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)

Message par Droit_De_l'Homme Jeu 17 Fév - 2:59

La guérilla des Farc a libéré deux otages


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La guérilla colombienne des Farc a libéré mercredi deux otages enlevés en 2007 et 2008 qui devaient l'être dimanche mais n'avaient pas été trouvés par la mission humanitaire partie les récupérer, suscitant une controverse avec le gouvernement.

"Le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) confirme la libération du major Solorzano et du caporal Sanmiguel", a déclaré à la presse Maria Cristina Rivera, une porte-parole de cet organisme partie prenante au processus de libération.

Quelques minutes à peine après ces déclarations, vers 16h00 (22h00 HB), un hélicoptère parti récupérer les deux hommes s'est posé à Cali, à 500 km au sud-ouest de Bogota. De là, les deux otages libérés devaient prendre un avion pour rejoindre leurs proches les attendant sur un aéroport militaire de Bogota.

Le caporal de l'armée Salin Sanmiguel, âgé de 25 ans, avait été enlevé le 23 mai 2008. Quant au major de police Guillermo Solorzano, 34 ans, il a passé presque quatre ans entre les mains de la guérilla, depuis le 4 juin 2007.

Tous deux font partie d'un groupe de cinq otages que la guérilla s'était engagée le 8 décembre à libérer sans contrepartie, bien qu'elle avait annoncé, en mars 2010 qu'elle ne relacherait plus d'otages de manière unilatérale.

Les deux hommes devaient être libérés dimanche, mais la mission humanitaire ne les avait pas trouvés.

Le gouvernement s'était dit scandalisé et avait accusé les Farc d'avoir transmis de fausses coordonnées géographiques du lieu de remise. (belga)

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Personne à contacter Re: Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC)

Message par Daûphin_zz_47 Mer 9 Nov - 13:45

Les guérilleros des Farc rejettent l'appel à déposer les armes

Les guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont rejeté l'appel du président Juan Manuel Santos à déposer les armes, après la mort de leur chef Alfonso Cano lors d'un raid de l'armée vendredi dans le sud-ouest du pays.

«Ce n'est pas la première fois que les opprimés et les exploités de Colombie ont à pleurer l'un de leurs grands chefs», déclare le mouvement armé d'extrême gauche dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche sur le site d'information www.anncol.info, qui relaie fréquemment ses messages.

«Ce ne sera pas non plus la première fois qu'ils doivent remplacer ceux qui sont tombés, avec courage et dans la certitude absolue de la victoire. La paix en Colombie ne viendra pas de la démobilisation de la guérilla mais de la disparition définitive des causes du soulèvement», ajoutent les Farc.

Leader des Farc tué

Le groupe dénonce dans ce communiqué le «triomphalisme» de l'«oligarchie» colombienne après la mort de Cano: «On entend leurs rires joyeux et leurs cris de victoire enthousiastes. Tout le monde au sein de l'establishment pense que c'est la fin de la guérilla en Colombie».

Alfonso Cano a été tué vendredi lors d'une opération militaire dans la jungle de la région montagneuse de Cauca. Il dirigeait les Farc depuis le décès d'une crise cardiaque, en 2008, du fondateur du mouvement, Manuel Marulanda Velez.

Si sa mort ne signifie pas la fin d'une guerre qui dure depuis près de cinquante ans, elle porte un coup très dur à la rébellion. L'armée a d'abord bombardé un repaire des Farc dans la région de Cauca puis des soldats ont été héliportés pour ratisser le secteur. Cano, qui était âgé de 63 ans, a trouvé la mort peu après dans une fusillade.

Des images de son cadavre ont été diffusées à la télévision. Son amie a également été tuée dans l'opération, ainsi que plusieurs autres guérilleros.

Quel successeur?

Le gouvernement avait offert 3,7 millions de dollars pour tout renseignement menant à sa capture. Cano avait échappé en juillet à une opération contre un camp où il se trouvait, prenant la fuite quelques heures avant l'arrivée des militaires.

«Il s'agit du coup le plus dévastateur jamais porté à ce mouvement», s'était félicité vendredi le président Juan Manuel Santos, lors d'une brève allocution télévisée. «Je tiens à adresser le message suivant à chaque membre de cette organisation: déposer les armes ou vous finirez en prison ou au cimetière. Nous aurons la paix», avait ajouté le chef de l'Etat.

Les Farc ont perdu ces quatre dernières années plusieurs dirigeants dans la guerre que leur mène le gouvernement colombien, dont le chef militaire Mono Jojoy, il y a un an. Politique plutôt que militaire, Cano, avec ses lunettes rondes et sa barbe grisonnante qu'il avait rasée dernièrement, incarnait un mouvement en perte de vitesse et aux troupes amaigries.

Traque des rebelles dans des endroits reculés

Militant communiste depuis son adolescence, issu de la classe moyenne de Bogota, il avait participé aux pourparlers de paix des années 1990 avant d'accéder à la tête de l'organisation. Sa mort est une victoire stratégique pour Juan Manuel Santos, élu l'an passé, qui a promis de mener une lutte sans merci aux guérilleros.

Des noms de successeurs possibles circulent, comme ceux d'Ivan Marquez et de Timoleon Jimenez, surnommé «Timotchenko». Le succès de l'opération montre que les forces colombiennes, soutenues par la technologie de l'armée américaine, sont maintenant capables de traquer les rebelles jusque dans les lieux les plus reculés.

Les Farc contrôlaient il y a de longues années des secteurs entiers du territoire colombien.

Reuters
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Message par Syfou Mer 16 Nov - 20:56

Les FARC ont désigné leur nouveau chef, Timoleon Jimenez, dit "Timochenko"

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La guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) a désigné Timoleon Jimenez alias "Timochenko" pour succéder à son chef Alfonso Cano, tué lors de combats début novembre, selon un communiqué daté du 5 novembre, cité par plusieurs médias colombiens.

A la tête de l'un des "fronts" les plus importants de la guérilla, avec quelque 800 hommes, Timoleon Jimenez était présenté par les spécialistes comme l'option la plus "guerrière" pour reprendre le flambeau d'Alfonso Cano, à la tête des FARC depuis la mort, en mars 2008, de leur fondateur, Manuel Marulanda.

Médecin de formation et membre des FARC depuis le début des années 1980, "Timochenko" faisait partie du secrétariat de sept membres chargé de diriger les FARC et aurait été le numéro trois de cette organisation.

Selon le spécialiste du conflit Ariel Avila, enquêteur au sein de l'institut d'études Corporacion Nuevo Arco Iris, Timoleon Jimenez était aussi le chef des "services d'espionnage et de contre-espionnage" de la guérilla. Il aurait été formé dans plusieurs pays d'Europe de l'Est.

De son vrai nom Rodrigo Londono Echeverry, "Timochenko" serait âgé de 52 ans, selon la justice américaine, qui le recherche pour trafic de cocaïne vers les Etats-Unis et pour des meurtres liés à ce trafic. Une récompense de cinq millions de dollars est offerte pour des informations permettant de mener à lui.

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