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Régime politique rwandais

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Personne à contacter Régime politique rwandais

Message par Syfou Lun 9 Aoû - 23:05

Le Rwanda est une république démocratique de type présidentiel. Le Président est élu au suffrage universel ; le parlement est constitué de deux chambres : l'Assemblée nationale et le Sénat. Les partis politiques, indépendamment de leurs activités habituelles, se réunissent dans un Forum de concertation, dont les décisions sont prises par consensus.

Le pouvoir judiciaire est constitué de la Cour Suprême, la Haute cour de la République, de Tribunaux de provinces, de Tribunaux de Districts et de Villes, et de juridictions spécialisées : Gacaca (justice traditionnelle villageoise), militaires, etc.

La politique du Rwanda est fortement imprégnée des conséquences du génocide des Tutsi de 1994, du contexte du mal-développement, et de l'instabilité de l'Afrique des grands lacs (Burundi, Ouganda, Est de la République démocratique du Congo).

Le 8 juin 2007, l'Assemblée Nationale du Rwanda abolit la peine de mort, pour tout type de condamnés. Cette mesure est entrée en vigueur le 25 juillet 2007, et aura pour effet direct de voir 600 condamnés à mort voir leur sentence transformée en prison à vie. L'abolition de la peine de mort était l'une des exigences de la communauté internationale pour que les procédures judiciaires à l'encontre des génocidaires dont le dossier est traité par le TPIR soient transférées à la juridiction nationale rwandaise en prévision de la dissolution du tribunal international pour le Rwanda en 2008. La présidence portugaise de l'Union européenne a salué l'abolition de la peine de mort comme « une étape fondamentale vers la promotion des droits de l'homme et traduit la détermination inébranlable d'assurer la justice et la réconciliation au Rwanda 13 ans après le génocide ».

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Personne à contacter Re: Régime politique rwandais

Message par Syfou Lun 9 Aoû - 23:09

Des élections pour conforter Kagame

Présidentielle . Avec un très bon bilan économique, l’homme fort de Kigali va entamer son second mandat.

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Un scrutin joué d’avance. La réélection, aujourd’hui, du président rwandais Paul Kagame ne fait aucun doute au terme d’une campagne à sens unique face à trois candidats mineurs. L’homme fort de Kigali, qui a dirigé le pays en sous-main de 1994 à 2003 avant de se faire élire pour un premier septennat, a fait le vide autour de lui. Kagame peut se prévaloir d’un bilan économique impressionnant seize ans après le génocide, qui a tué 800 000 Tutsis et laissé le Rwanda exsangue.

«Dragon». Pour la première fois dans l’histoire du pays, l’autosuffisance alimentaire a été atteinte. Le Rwanda exporte même des denrées agricoles vers ses voisins. Dans un pays trop petit, où le manque de terres agricoles a été l’une des causes des tensions entre Hutus et Tutsis, ce n’est pas un exploit négligeable. Le produit intérieur brut a doublé depuis 2005. La croissance attendue en 2010 est de 6%. Le Rwanda, du moins sa capitale Kigali, est en passe de devenir un petit «dragon» africain. Paul Kagame ambitionne d’en faire un «hub» régional au cœur de la région. A la grande satisfaction des bailleurs de fonds internationaux, qui financent près de la moitié du budget, le Rwanda est considéré comme le pays le moins corrompu d’Afrique centrale. Kagame entend aussi poursuivre son effort en faveur de la promotion des femmes, qui forment déjà la moitié du gouvernement.

Ce bilan de premier de la classe n’a pourtant pas réussi à faire oublier de sérieuses zones d’ombre. Depuis le début de l’année, incidents et atteintes aux droits de l’homme n’ont cessé de se multiplier. Ces deux derniers mois ont vu l’assassinat, au Rwanda, du rédacteur en chef adjoint d’Umuvugizi, Jean-Léonard Rugambage, et du vice-président du parti Vert, André Kagwa Rwisereka. Le pouvoir nie toute implication dans ces disparitions de personnalités indépendantes, qui lui portent tort. Reste que la suspension d’une trentaine de médias en pleine campagne électorale témoigne d’une intolérance croissante à la critique.

Plus embarrassant encore : la tentative d’assassinat ratée du général Kayumba Nyamwasa, en juin à Johannesburg. Nyamwasa et le colonel Karegeya, ex-chef des services secrets rwandais, sont tous deux des compagnons de la première heure de Kagame : ils ont fui en exil en février, de peur d’être arrêtés pour un prétendu complot. Désormais, les deux hommes, qui savent tout des secrets de Paul Kagame, appellent à renverser sa «dictature».

Mandat. Dernière menace, celle posée par Victoire Ingabire : cette jeune politicienne hutue, rentrée au pays en janvier, avait l’intention de se présenter à la présidentielle. Elle n’a pas pu faire enregistrer son parti et la justice la poursuit désormais pour «négation» du génocide et pour des liens présumés avec les FDLR, des miliciens hutus extrémistes réfugiés au Congo voisin. Plus fort mais plus isolé que jamais, Paul Kagame, 52 ans, s’apprête-t-il à entamer son second et dernier mandat comme le stipule la Constitution ? Ou sera-t-il tenté de faire sauter ce dernier verrou ?

Par CHRISTOPHE AYAD
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Personne à contacter Re: Régime politique rwandais

Message par Syfou Mer 11 Aoû - 18:24

Présidentielle au Rwanda : Plébiscite pour le président sortant

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Sans surprise, Paul Kagame remporte l’élection présidentielle au Rwanda, assurant ainsi la gouvernance du pays pour les sept prochaines années. Le président-candidat a remporté 92,9% des votes, selon des résultats partiels basés sur 11 des 30 circonscriptions du pays, a annoncé le responsable des sondages nationaux, Chrysologue Karangwa.

Après l’annonce des résultats du scrutin, Kagame a remercié ses partisans. « C’est la victoire du peuple du Rwanda », a-t-il lancé à la foule rassemblée dans le stade de Kigali. Les résultats partiels concernant les votes des Rwandais à l’étranger, donnaient 96,7% de voix au président sortant.
Néanmoins, les résultats du scrutin sont en légère baisse par rapport à ceux de 2003, où Kagame a remporté 95% des voix. Cette seconde élection post-génocide a été supervisée par environ 1.400 observateurs, parmi lesquels 214 étrangers pour le compte de l’Union africaine ou du Commonwealth. Ainsi, le chef du Front patriotique du Rwanda (FPR-ex-rébellion tutsie) poursuivra son règne sur le pays aux milles collines.
Kagame est arrivé à la tête du pays après avoir mis fin au génocide de 1994, où ses compères Tutsis ont subi des pires crimes contre l’humanité de la part des Hutus (ex-élite du pays). Depuis lors, il dirige le pays d’une main ferme ne laissant aucune brèche qui pourrait pousser ses opposants à renverser la donne. Selon les observateurs, le scrutin s’est déroulé dans des conditions plutôt satisfaisantes et aucun incident n’a été signé selon la commission électorale (NEC). Les 15.507 bureaux de vote ont ouvert à 6 heures locales (8h GMT) et la mobilisation des 5,2 millions d’électeurs a été « très impressionnante ». En prévision de la célébration de la victoire de Paul Kagame, le FPR a invité les Rwandais à se rassembler le soir même (lundi) au grand stade Amahoro de la capitale pour une « veillée » des résultats avec « boissons et repas gratuits ».
La campagne électorale a été, cependant, entachée par de vives tensions. Kigali a été le théâtre de plusieurs attentats. Le pouvoir a été montré du doigt et reconnu coupable des répressions et d’actes de terreur contre l’opposition, notamment les vieux dirigeants du FPR. Selon les propos de Carina Tertsakian de HRW, rapportés par l’AFP, « le bon déroulement du scrutin n’est pas une surprise : aucun des challengers de Kagame ne constituait une menace et les véritables opposants ont été empêchés de se présenter ».
Seize ans après le génocide qui a provoqué la mort d’un million de Tutsis et de Hutus, une nouvelle page s’ouvre au pays des mille collines décidé d’en finir avec l’ère de violence et d’instabilité.
Des progrès notables ont été enregistrés dans la voie du redressement et de la reconstruction nationale ; un taux de croissance de 7% malgré un enclavement et l’absence de ressources naturelles, la consolidation des acquis sociaux et l’amélioration du revenu de la population, le recul de la corruption dans le pays « le moins corrompu d’Afrique ».

Par:Rym Boukhalfa.
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Personne à contacter Re: Régime politique rwandais

Message par Daûphin_zz_47 Jeu 9 Sep - 23:09

Chronologie du Rwanda (1897-2010)

1897 : début de la présence allemande sur cette région dominée par un monarque tutsi.

Mai 1916 : conquête du Rwanda par les troupes belges. La puissance coloniale, militaires et missionnaires en tête, contribuera à aiguiser les antagonismes traditionnels entre Hutus et Tutsis. D'abord en misant sur l'élite tutsi, puis en travaillant, notamment sous l'influence du clergé flamand, à la promotion des Hutus.

1946 : l'ONU confirme la tutelle,donnée par la Société des Nations en 1922, de la Belgique sur le Rwanda.

1959 : révolte des paysans hutus contre la tutelle tutsi. Plusieurs milliers de Tutsis sont massacrés. D'autres, par dizaines de milliers fuient le pays.

1962 : indépendance du Rwanda. Les Hutus proclament la République.

1963 : répression contre les Tutsis : près de 20 000 tués. Nouvel exode de ces derniers vers l'Ouganda, le Zaïre, le Burundi et la Tanzanie. La moitié de la population tutsi est ainsi réfugiée à l'étranger.

Février 1973 : nouveaux massacres de Tutsis par les Hutus.

Juillet 1973 : Juvénal Habyarimana prend le pouvoir à l'issue d'un coup d'état militaire.

1975 : fondation du parti unique, le Mouvement républicain national pour le développement (MRND).

1979 : création, au Kenya, de la Rwandese National Union (Ranu) -dominée par les Tutsis. Elle se transformera plus tard en Front patriotique rwandais (FPR), basé en Ouganda.

1982 : le Rwanda ferme sa frontière avec l'Ouganda afin de mettre un terme au retour de réfugiés tutsis expulsés par le gouvernement ougandais.

1990 : en octobre, le FPR attaque sur la frontière Nord, depuis l'Ouganda. Début de la guerre civile ; des dizaines de milliers de morts en trois ans. Intervention des troupes françaises, belges et zaïroises (opération «Noroît»).

1991 : reconnaissance du multipartisme.

1992
Avril : formation d'un gouvernement de compromis ouvert à l'opposition, FPR excepté.
Mars : création de la Coalition pour la Défense de la République (CDR), qui rassemble les ultras Hutus et organise les milices interahamwe, ce qui signifie «ceux qui combattent ensemble». Massacre de Tutsis dans le Bugesera.
Juillet : cessez-le-feu. Des négociations de paix s'ouvrent à Arusha (Tanzanie) entre le pouvoir hutu, l'opposition démocratique et le FPR.
Août-décembre : massacres organisés de Tutsis et d'opposants hutus, notamment à l'instigation des milices pro-gouvernementales interahamwe.

1993
Février : le FPR invoque la poursuite des tueries et le non respect des accords d'Arusha pour déclencher une nouvelle offensive, stoppée au nord de Kigali grâce à l'appui français. De 750 000 à un million de paysans quittent le Nord et fuient en direction de Kigali.
Août : signature des accords de paix d'Arusha.
Début d'une campagne haineuse sur les ondes prônant implicitement ou explicitement l'élimination physique des Tutsis. Décembre : après plus de trois ans de présence, les troupes françaises de l'opération «Noroît» (600 militaires) quittent le Rwanda et cèdent la place à la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR).

1994
Janvier : blocage des accords d'Arusha, notamment en raison du refus par les faucons de l'entourage présidentiel, partisans du «hutu power» de mettre en place un gouvernement de transition élargi au FPR.
6 avril : un sommet régional se réunit à Dar es-Salaam (Tanzanie). Attentat contre l'avion ramenant les présidents du Rwanda et du Burundi, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira, qui s'écrase dans les jardins de la présidence. Dans la nuit, des massacres de Tutsis commencent à Kigali. Assassinat du Premier Ministre, Agathe Uwilingiyimana, et de dix Casques bleus belges chargés de sa protection. Dans la soirée, des unitésdu FPR font mouvement dans le Nord. Extension des massacres à l'extérieur de Kigali.
Avril-mai : les massacres prennent une ampleur considérable. L'élimination des Tutsis et des opposants hutus est systématiquement pratiquée par les miliciens interahamwe, avec le concours des Forces armées rwandaises (FAR).
9-17 avril : intervention militaire de la France et de la Belgique pour l'évacuation de leurs ressortissants (opération «Amaryllis»).
16 avril : le Gouvernement belge décide de retirer ses troupes de la MINUAR (780 militaires).
21 avril : le Conseil de sécurité réduit de 2 500 à 270 l'effectif de la MINUAR.
11-12 mai : mission à Kigali du Haut Commissaire des Nations unies pour les Droits de l'Homme. Il prononce le mot de «génocide» (on estimera plus tard à 800 000 le nombre de victimes du génocide).
17 mai : le Conseil de sécurité étend la mission de la MINUAR à la protection des populations et autorise pour cela le déploiement de 5 500 Casques bleus au Rwanda (MINUAR II).
22 juin : sur proposition de la France, la résolution 929 du Conseil de sécurité autorise une intervention armée humanitaire au Rwanda pour une durée de deux mois afin de protéger les civils et d'assurer la distribution de l'aide humanitaire. Début de l'opération «Turquoise».
4 juillet : Butare et Kigali tombent aux mains du FPR. La France crée une «zone humanitaire sûre» dans le sud-ouest, autour de Kibuye, Gikongoro et Cyangugu, où se réfugient les Hutus qui fuient l'avancée du FPR.
13 juillet : début de l'exode massif vers Goma, au Zaïre, de Rwandais fuyant l'avancée des forces du FPR. On comptera jusqu'à 2 millions de réfugiés à l'étranger - dont 1,7 million au Zaïre, et 300 000 en Tanzanie - ainsi que trois millions de déplacés à l'intérieur du pays.
17 juillet : le FPR atteint Ruhengeri et Gisenyi et déclare la fin de la guerre.
19 juillet : un gouvernement d'union nationale est formé à Kigali.
10 août : début du déploiement de la MINUAR II dans la zone de sécurité.
21 août : fin de l'opération "Turquoise" menée par les soldats français. Jusqu'à la fin de septembre, environ 500 militaires français restent présents au Zaïre, en appui logistique au bataillon interafricain.
Novembre : création du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR).
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Personne à contacter Re: Régime politique rwandais

Message par Daûphin_zz_47 Ven 10 Sep - 0:36

1995
Avril : l'attaque par l'Armée patriotique du Rwanda (APR, bras armé du FPR) des camps de réfugiés hutus situés au sud du pays dans la zone de l'opération «Turquoise» fait des centaines de victimes. Les extrémistes hutus utilisaient ces camps comme bases pour mener des opérations de déstabilisation contre le nouveau régime.
Juin : les autorités de Kigali imposent au Conseil de Sécurité de l'ONU une réduction drastique du mandat et des effectifs de la MINUAR.
Août : éviction des opposants hutus nommés au gouvernement en vertu des accords d'Arusha, dont le Premier ministre Faustin Twagiramungu. Ils contestaient le régime de parti unique imposé par le FPR et les exactions commises à l'encontre des Hutus. Plus tard, d'autres ministres hutus proches du FPR seront à leur tour écartés.

1996
8 mars : retrait des derniers contingents de la MINUAR.
Octobre : début du démantèlement par la force des camps de réfugiés rwandais du Kivu (Zaïre) par l'APR, assistée par l'Ouganda et le Burundi. 500 000 réfugiés hutus rentrent au Rwanda. Plus de 200 000 Hutus fuyant vers l'intérieur du Zaïre seront massacrés par les troupes de la rébellion de Laurent Désiré Kabila, assisté dans sa conquête du pouvoir par Kigali. La Tanzanie expulse près de 300 000 réfugiés hutus, et le Burundi en renvoie 90 000.
Mai 1997 : appuyé par les troupes rwandaises et ougandaises, Laurent Désiré Kabila prend le pouvoir à Kinshasa (Zaïre, qui est rebaptisé République démocratique du Congo).
Février 1998 : l'homme fort du régime, le vice-président et ministre de la défense Paul Kagame, renforce son pouvoir en prenant la présidence du FPR. Plusieurs opposants sont assassinés, aussi bien au Rwanda qu'à l'étranger.
Intensification de la violence déclenchée par les incursions de la rébellion hutu dirigée par d'anciens acteurs du génocide, dont certains sont rentrés clandestinement dans le sillage des réfugiés. L'APR exerce une répression brutale.
Novembre 1999 : le Rwanda annonce qu'il suspend sa coopération avec le Tribunal pénal international pour le Rwanda après la remise en liberté par le TPIR pour vice de procédure, d'un ancien haut fonctionnaire accusé de génocide, Jean-Bosco Barayagwiza, directeur des affaires politiques au ministère des Affaires étrangères au moment du génocide.
Mars 2000 : Pasteur Bizimungu, président depuis l'arrivée du FPR au pouvoir, démissionne. Hutu, il symbolisait la réconciliation nationale. Paul Kagame lui succède à la présidence le mois suivant.
Décembre 2000 : interventions de l'armée rwandaise au Burundi et au Congo.

2001
Mars : l'éviction du ministre de l'Intérieur marque une nouvelle étape dans le durcissement du régime.
Avril-juin : la cour d'assises de Bruxelles condamne 4 Rwandais, coupables de crimes de guerre lors du génocide, à des peines de 12 à 20 ans de prison, en vertu dune loi belge qui accorde la compétence universelle pour les crimes de guerre.
Juin : l'Assemblée nationale de transition (ANT) vote une résolution demandant l'inculpation de Pasteur Bizimungu qui vient d'annoncer la création d'un parti indépendant.
Octobre : les Rwandais élisent parmi la population 240 000 juges qui formeront les juridictions gacaca. Celles-ci seront chargées de juger, en 5 ans, 120 000 prisonniers inculpés de génocide. N'y sont jugés que les « exécutants ». Les planificateurs et les violeurs sont pris en charge par des tribunaux classiques ou par le TPIR à Arusha, en Tanzanie.
Novembre : les présidents ougandais Yoweri Museveni et rwandais Paul Kagame s'engagent, dans le cadre d'un accord conclu à Londres, à «ne pas tolérer» des groupes dissidents «qui déstabilisent» les relations entre les deux pays.

2002
Janvier : l'éruption du volcan Nyiragongo, dans l'est du Congo, entraîne l'exode de dizaines de milliers d'habitants de la région vers la ville rwandaise de Gisenyi.
Avril : ouverture, le 2, du procès, devant le TPIR à Arusha, de quatre hauts gradés accusés d'avoir organisé le génocide de 1994. Le lendemain, le procès est ajourné.
Arrestation de l'ex-président Pasteur Bizimungu accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat.
Octobre : le Rwanda rapatrie officiellement le dernier soldat de son contingent en RDC.
Novembre : l'ONG International Crisis Group dénonce "la dérive autoritaire" du gouvernement.

2003
Mai : nouvelle Constitution, qui autorise le multipartisme tout en l'encadrant.
25 août : première élection présidentielle présentée comme pluraliste par Kigali. Le président Kagame remporte le scrutin avec 95% des suffrages.
Octobre : la coalition autour du parti du président Kagame remporte la majorité absolue à la Chambre des députés lors de législatives marquées, selon l'Union européenne, par des irrégularités et des fraudes.

2004
7 juin : condamnation à 15 ans de prison de l'ancien président Pasteur Bizimungu.
26 octobre : accord signé à Kigali, sous l'égide des Etats-Unis, entre la RDC, le Rwanda et l'Ouganda. Les trois pays s'engagent à coopérer en vue de neutraliser les groupes armés opérant dans la région.

2005
10 mars : début des sessions de jugement des tribunaux gacaca. 11 0000 Rwandais, pour la plupart hutus, fuient dans les pays voisins la mise en place de ces tribunaux.
30 mars : les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), impliqués dans le génocide de 1994 et dans la guerre qui ravage le Kivu (Congo) où ils sont réfugiés depuis 1994, annoncent leur intention de cesser la lutte armée contre le pouvoir tutsi rwandais.
Juillet : plusieurs dizaines de milliers de prisonniers sont remis en liberté, définitive ou conditionnelle, par décret présidentiel.
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Personne à contacter Re: Régime politique rwandais

Message par Daûphin_zz_47 Ven 10 Sep - 0:39

2006
24 novembre : Kigali rompt ses relations diplomatiques avec la France après l'émission, par le juge Bruguière de mandats d'arrêt contre des proches de Paul Kagame.
13 décembre : le Père Athanase Seromba, premier prêtre catholique à être jugé par le TPIR, est condamné à quinze ans de prison pour sa participation au génocide de 1994.

2007
6 avril : l'ex-président Bizimungu est gracié après cinq années passées en prison.
25 juillet : abolition de la peine de mort, y compris pour les crimes de génocide. Celle-ci était une des conditions posées par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour le transfert devant la justice rwandaise d'accusés devant être initialement jugés par le TPIR.

2008
15 septembre : le FPR au pouvoir remporte les élections législatives avec 78% des voix.
5 décembre : la République Démocratique du Congo et le Rwanda signent à Kigali un accord pour le désarmement des milices hutues rwandaises des FDLR, basées dans l'est du pays depuis le génocide de 1994 au Rwanda.
12 décembre : un rapport de l'ONU accuse Kigali de soutenir la rébellion congolaise de Laurent Nkunda, qui a provoqué depuis l'automne le déplacement de 200 000 personnes dans le Nord-Kivu, dans l'est de la RDC.
18 décembre : le TPIR condamne le colonel Théoneste Bagosora, surnommé "le colonel de l'apocalypse", ainsi que deux autres ex-officiers de l'armée, à la prison à vie pour "génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre".

2009
20 janvier : plus de 3000 soldats rwandais entrent au Congo. Les armées du Congo et du Rwanda s'attaquent ensemble aux bases arrière des milices hutues rwandaises installés dans l'est congolais. Ils quittent le pays fin février.
6 août : rencontre à Goma (RDC) entre Paul Kagame et Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo, après dix ans de rupture diplomatique.
Septembre : Alfred Mukezamfura, président du Parlement de 2003 à 2008, est condamné à la prison à perpétuité pour sa participation au génocide de 1994.
Novembre : Le Rwanda, pays de tradition francophone, adhère au Commonwealth, et, parrallèlement, rétablit ses relations diplomatiques avec la France.

2010
Avril : l'opposante Victoire Ingabire, candidate à l'élection présidentielle, est brièvement arrêtée sous l'accusation de "propagation de l'idéologie du génocide", et de "divisionnisme ethnique". Elle est empêchée de se présenter à la présidentielle. Deux généraux de premier plan, Emmanuel Karenzi Karake et Charles Muhire, sont suspendus et arrêtés.
Juin : Jean-Léonard Rugambage, rédacteur en chef adjoint d'un journal indépendant est assassiné. Il avait mis en cause les autorités dans une tentative de meurtre d'un général en exil en Afrique du Sud, Faustin Nyamwasa.
Bernard Ntaganda, candidat à la présidentielle est arrêté. Il est lui aussi accusé de "divisionnisme ethnique".
Juillet : André Rwisereka, vice-président du Parti démocratique vert, est assassiné, trois semaines avant l'élection présidentielle.
9 août : élection présidentielle sans suspense, tout adversaire susceptible d'empêcher la réélection de Paul Kagame ayant été écarté.

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