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Politique extérieure de la France

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Personne à contacter Politique extérieure de la France

Message par Syfou Ven 21 Jan - 23:36

La politique étrangère de la France, ou diplomatie française, est la politique menée par la France vis-à-vis des autres pays en vue de favoriser ses intérêts géostratégiques, politiques, et économiques [/

L'histoire de la France est depuis très longtemps marquée par son influence sur le plan international.

Au Moyen Âge

Les Carolingiens accédèrent au pouvoir après avoir soutenu le pape contre les Lombards en Italie. Charlemagne multiplie les contacts avec l'Empire byzantin, qui lui propose de réunifier l'Empire romain, et entretient de bonnes relations avec le calife abasside de Bagdad, Harun ar-Rachid.
Au Moyen Âge, plusieurs féodaux sont détenteurs de patrimoines en dehors du royaumes : Normands puis Angevins en Angleterre, Champenois en Navarre, Angevins en Italie, et avec les croisades de nombreux domaines de Terre Sainte sont créés par des nobles français - impliquant de fait la France dans les relations internationales.

L'autorité internationale qu'exerça Saint Louis l'amena à arbitrer plusieurs conflits entre les souverains européens.

Tout au long du Moyen Âge, la politique extérieure était gérée par les souverains en personne à l’aide de conseillers diplomatiques tels Philippe de Commines pour Louis XI. L’envoi d’ambassades temporaires laissa progressivement place à des délégations permanentes.

Le poste de secrétaire d'État du roi apparaît au XVe siècle : ces haut fonctionnaires ont pour mission de fournir des informations sur la province et les pays étrangers

 l'époque moderne

Le rôle de la France se prolonge avec les guerres d'Italie au cours du XVIe siècle et la France ne tarde pas à être la seule puissance européenne faisant contrepoint avec les Habsbourg. Le catholique François Ier négociera notamment avec les princes protestants d'Allemagne et les sultans musulmans de l'Empire ottoman.

En 1589, Louis de Revol devient le premier secrétaire d'État chargé de l'étranger, c'est-à-dire l'ancêtre des ministres des Affaires étrangères. Il fait son rapport au roi chaque matin, aidé par un commis et six clercs.

À l'issue des grandes découvertes, les Français ne tardent pas à suivre les Espagnols et les Portugais dans la conquête du Nouveau Monde puis de l'Afrique.

Sous Louis XIV et ses successeurs, le prestige de la France abouti à faire du français une langue internationale. Parmi les conseillers du roi figure le secrétaire d’État aux Affaires étrangères.

En 1626, le secrétariat d’État s'organise en deux puis en trois bureaux spécialisés chacun dans une zone géographique. Le secrétariat devient une véritable administration à partir du XVIIIe siècle, regroupant un bureau des archives, une caisse de financement, des interprètes et un jurisconsulte.

Après la Révolution française et l'Empire, la France conserve suffisamment d'importance pour disposer d'un représentant au congrès de Vienne.

Le rôle du ministère des Affaires étrangères

Sous la Ve République, le ministère des Affaires étrangères est chargé des relations avec les États étrangers. Il a la responsabilité d'informer le président de la République française de l’évolution de la conjoncture internationale et de la situation politique, économique et culturelle des autres pays en s'appuyant sur les rapports des ambassades et des consulats de France à l’étranger.

Si le président de la République a fait, depuis De Gaulle, de la diplomatie un « domaine réservé », le ministre des Affaires étrangères reste en théorie l'initiateur de la politique extérieure de la France et propose les orientations de la politique internationale du pays.

Son administration joue un rôle de représentant de la France auprès des gouvernements étrangers et des organisations internationales. Chaque ambassadeur de France représente le président de la République auprès des autorités de son pays de résidence. Sa fonction lui donne autorité pour négocier et signer des accords au nom de la France.

Enfin, le ministère des Affaires étrangères doit protéger les intérêts français à l’étranger et porter assistance aux ressortissants français hors du territoire, essentiellement par l'intermédiaire de ses consulats.

La diplomatie française en chiffres

Deuxième réseau diplomatique au monde, le réseau des représentations diplomatiques de la France compte actuellement 158 ambassades et 97 postes consulaires répartis sur les cinq continents. La France est également représentée de façon permanente au sein de 17 missions multilatérales (ONU, OSCE, FAO…).

En 2007, le budget du ministère, s'élevait à 4,5 milliards d’euros. Le ministère des Affaires étrangères et européennes participe à hauteur de 50 % à l'ensemble du budget de l'action extérieure de la France tous ministères confondus.

Le ministère des Affaires étrangères et européennes emploie près de 16 500 personnes répartis en cinq catégories : les agents titulaires recrutés sur concours, les agents contractuels en CDD ou CDI, les militaires et le personnel recruté sur place qui constitue la majorité de ces agents. Plus de 50 % des effectifs sont missionnés sur le programme axé sur l’action de la France en Europe et dans le monde.

Il y a plus d'un siècle, la France a initié la création d'un vaste réseau d'établissements culturels à travers le monde. Composé des instituts et centres culturels français ainsi que des établissements gérés par l'Alliance française, celui-ci compte aujourd'hui 144 instituts et centres culturels implantés dans 92 pays, 222 Alliances françaises subventionnées par le ministère et 174 Services de Coopération et d'Action Culturelle et assimilés. L'apprentissage de la langue française y tient une place importante. Le réseau scolaire compte, lui, environ 253 établissements scolaires français à l’étranger de la maternelle à la terminale avec près de 160 000 élèves dont 46 % de Français.

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Dernière édition par Syfou le Ven 21 Jan - 23:43, édité 1 fois
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Personne à contacter Re: Politique extérieure de la France

Message par Syfou Ven 21 Jan - 23:41

( 1945-2003)

Problématique : Comment évolue la politique extérieure française ? Existe-t-il des constantes dans la diplomatie ? Quels sont les thèmes du positionnement de la France dans les relations internationales ?


I 1945 –1958 : De l’empire à l’Europe.
Dissoudre l’empire colonial et construire l’Europe. La France cherche à se maintenir parmi les grandes puissances.

a) La construction de l’Europe, l’occasion d’un rapprochement avec l’Allemagne.


Au sortir de la Guerre, la France participe à l’occupation de l’Allemagne. Elle adopte alors une politique intransigeante vis à vis de l’Allemagne.
Mais dès 1948, la France se retrouve, malgré ses réticences, dans l’obligation de participer avec les E-U et le R-U à ce qui a constitué l’embryon de la RFA : La trizone.
En 1950, le ministre des affaires étrangères français Robert Schuman et Jean Monnet, réalisent une déclaration où ils envisagent la création d’une fédération européenne et où ils annoncent la mise en commun des productions d’acier et de charbon de plusieurs pays européens dont la France et l’Allemagne. C’est la CECA ( Communauté européenne du Charbon et de l’Acier) née en 1951 qui se profile ici (Allemagne, Belgique, Italie, France, Luxembourg, Pays-Bas. Côté allemand, ce rapprochement doit beaucoup à la volonté du chancelier Konrad Adenauer. ( Chancelier de 1949 à 1963 ).
Si la France, accepte cette coopération dans le domaine économique, son Assemblée Nationale rejette par contre en 1954, le projet de CED ( Communauté européenne de Défense. Pour résumer, beaucoup de députés craignent la remise en cause dans ce domaine de la souveraineté française.
Ce contretemps appelé à durer finalement ( on s’en rend compte aujourd’hui) ne remet pourtant pas en cause le rapprochement Franco-allemand. En effet en 1954, la France reconnaît la souveraineté totale de l’Allemagne. La construction d’une organisation économique se poursuit en Europe.
En 1957, le traité de Rome établit un marché commun associant les 6 pays participant déjà à la CECA.


Conclusion : La France a donc un rôle majeur dans la construction européenne. Cette construction participe à l’établissement d’une paix durable entre la France et l’Allemagne.


b) Les relations avec les deux grands.


Pendant cette période, l’enjeu pour la France est de s’affirmer face aux deux grands vainqueurs de la seconde guerre mondiale. Elle y parvient partiellement, Winston Churchill contribue à la faire accepter parmi les puissances occupantes de l’Allemagne. La France obtient également un siège au conseil de sécurité de l’ONU.


La France fait partie des puissances occidentales ( Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni, Danemark, Islande, Italie, Norvège, Portugal, E-U et Canada) qui s’inquiètent de la progression du communisme en Europe et dans le monde. Elle signe en 1949, le traité de Washington qui donne naissance à l’Alliance Atlantique. Pour la période, il faut tenir compte de l’adhésion à l’OTAN également de la Grèce et de la Turquie (1952) et de l’Allemagne en 1955.


Les limites de la puissance française apparaissent cependant à l’occasion de la crise de Suez en octobre 56. En effet, la France comme le Royaume-Uni sont à cette occasion confrontés à la double opposition des Etats-Unis et de l’URSS qui les oblige à se retirer d’Egypte à la suite de leur opération « mousquetaire ».


c) Les conséquences sur la politique étrangère française du déchirement colonial.


Dans la crise de Suez, le contexte colonial, n’est pas à négliger. En effet, la France est engagée de puis 1946, dans des conflits coloniaux. Au total, entre 1946 et 1958, la France connaît 12 ans de conflits coloniaux (Indochine, Algérie, Madagascar). Or sur la question coloniale, la France subit les attaques de l’ONU, des Etats-Unis et de l’URSS. Ce fut notamment, le cas en octobre 56, quand la France capture par un détournement d’avion le leader indépendantiste algérien Ben Bella.


Conclusion : La France parvient à se maintenir dans le concert des nations mais les limites de son rayonnement sont déjà évidentes à l’heure où s’étiole l’empire colonial.


II 1958-1969 : Avec de Gaulle, l’affirmation de la politique d’indépendance nationale.


De Gaulle en tant que président de la 5ème république, mène la politique étrangère de la France. Dans ce domaine, il conserve de ses premières amours politiques et de son engagement dans la guerre, un attachement jaloux à la souveraineté nationale.


a) Les moyens d’une indépendance nationale.


Pour accroître la crédibilité de la France sur la scène internationale Il développe une politique de dissuasion nucléaire. En avril 1960, éclate la première bombe nucléaire Française. Il fait augmenter les crédits accordés à la défense. En 1963, il refuse un projet de force nucléaire multilatérale.


Cette politique d’indépendance passe également par un refus de l’hégémonie américaine. On parle souvent de 1966, mais dès 1959, la France retire ses forces navales méditerranéennes de l’OTAN. Elles seront suivies en 1963, par les forces de l’Atlantique. Enfin en 1966, la France retire l’ensemble de ses forces militaires du commandement intégré de l’OTAN. Les bases de cette organisation sur le territoire français sont d’ailleurs démantelées.


b) Une politique d’équilibre entre les deux grands.


Cette attitude est complétée par une politique d’équilibre entre les deux grands qui n’est pas sans provoquer la colère des Etats-Unis.


Ainsi en 1960, Nikita Khrouchtchev est en visite à Paris. En juin 1966, de Gaulle est à son tour en URSS. Il se rend également en Pologne en 1967 et en Roumanie en 1968. Entre temps en 1964, la France à reconnu la République Populaire de Chine. En 1966, comble des provocations, à Phnom Penh (Cambodge), de Gaulle prononce un discours où il condamne l’intervention américaine au Vietnam.


c) La politique européenne de Gaulle.


En ce qui concerne la construction européenne, de Gaulle est contre une Europe supranationale. Il s’inquiète également de l’influence des Etats-Unis en Europe. C’est pourquoi il s’oppose à l’intégration dans la CEE du Royaume-Uni. Il a certainement en tête cette déclaration faite par Winston Churchill « Sachez que chaque fois qu’il nous faudra choisir entre l’Europe et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ».


De Gaulle, poursuit le rapprochement avec l’Allemagne. Par exemple en janvier 1963, est signé à Paris, un traité de coopération Franco-allemande.


d) La volonté de renforcer l’influence française dans le monde.


La coopération est renforcée. Une part importante du revenu national lui est consacrée. Dans le même ordre d’idée des accords de défense ou d’assistance sont signés avec des Etats africains, anciennes colonies pour la plupart.


De Gaulle soutien également les aspirations nationales. En juillet 1967, il affiche son soutien au mouvement indépendantiste du Québec. Il déclare, en effet, « vive le Québec libre ». Ce discours l’amène d’ailleurs à écourter son séjour au Canada.


Dans les années 60, la politique française devient favorable aux pays arabes. Par exemple, à la suite de la guerre des six jours en 1967, il condamne les annexions israéliennes. A cette occasion, il utilise une expression ambiguë qui continue à susciter de nombreux commentaires. Il déclare, en effet au sujet des israéliens : « un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ».


Conclusion : De Gaulle eu donc deux objectifs majeurs : maintenir pour la France le statut de grande puissance, préserver la souveraineté et l’indépendance nationale.

III Ruptures et continuité dans la politique étrangère française depuis 1969.


Les successeurs de Gaulle poursuivent-ils sa politique ?


a) Georges Pompidou.


Il poursuit de nombreux aspects de la politique Gaullienne. En 1970, il se rend en visite en URSS. En 1971, Léonid Brejnev lui rend la visite. La même année, il réalise une tournée en Afrique. Sous son mandat des armes sont vendues à la Libye. La politique de dissuasion nucléaire est maintenue.


Mais, il est favorable à une accélération de l’élargissement de la CEE.En 1972, les Français répondent positivement au référendum sur le principe d’un élargissement de la CEE au Royaume-Uni. En 1973, la Grande-Bretagne, l‘Islande et le Danemark adhèrent à l’Europe.


b) Valéry Giscard d’Estaing.


VGE maintient le contact avec l’URSS. En 1974, Brejnev est en France. En 1975 VGE se rend en URSS et rendez vous compte, il fleurit la tombe de Lénine. En 1975, il réunit une conférence sur la coopération économique internationale. Il mène également une politique favorable aux pays arabes au moyen-orient. Sous son mandat, l’intégration croissante dans l’Union européenne se poursuit. Ainsi en 1979, a lieu la première élection du parlement européen au suffrage universel.


c) François Mitterrand.


Avec François Mitterrand se poursuit la politique franco-africaine des réseaux héritée en partie de l’ère gaullienne. Mais on assiste sous son mandat à un rapprochement dans les faits avec les Etats-Unis. En 1991, la France participe à la coalition pendant la guerre du Golfe. J-P Chevènement, ministre des affaires étrangères n’accepte pas lui cette attitude et démissionne. Sous son mandat débute la baisse des budgets militaires, les essais nucléaires sont d’ailleurs suspendus, même si la défense française reste basée sur le principe de dissuasion.


d) Jacques Chirac.


Jacques Chirac est un gaulliste, mais durant sont premier mandat, sa politique étrangère n’est pas tout à fait orthodoxe. Certes, il reprend en juin 1995, les essais nucléaires, mais en 1995, la France réintègre l’OTAN. La France s’engage à Nice à contribuer à la mise en place d’un corps d’armée européen (plusieurs dizaines de milliers d’hommes). L’influence de la France recule en Afrique et le couple franco-allemand bat de l’aile. La politique pro-arabe de la France est poursuivie au Proche-orient. Par exemple en 1996 ; Jacques Chirac répond sévèrement à un agent de sécurité israélien qui bousculait des journalistes alors qu’il bavardait avec des palestiniens dans le vieux jérusalem. La visite rendue par Dominique de Villepin à Yasser Arafat s’inscrit dans la même logique. Il faut noter une petite inflexion de la politique étrangère avec Lionel Jospin ; car en 2000. En voyage officiel en Israël, le Premier ministre condamne les " attaques terroristes " du Hezbollah. Les étudiants de l'université de Bir Zeit lui jettent des pierres.

C’est cette année que Jacques Chirac adopte face aux Etats-Unis une posture gaullienne en refusant dans la crise irakienne le recours à la force avant la fin de la mission des inspecteurs de l’ONU. Cette attitude l’amène à se rapprocher de l’Allemagne.

Conclusion : On constate que sous de Gaulle, les pivots de la politique étrangère française sont établis. Malgré tout, sur la longue durée, on observe que l’intégration de la France dans l’Union européenne va croissante. On constate également que la France perd de son influence en Afrique.

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Personne à contacter Re: Politique extérieure de la France

Message par Droit_De_l'Homme Mer 23 Fév - 16:05

Martine Aubry : "La diplomatie française n'existe plus"

La première secrétaire du PS dénonce une diplomatie élyséenne faite de "coups médiatiques".

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Mercredi, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a estimé que, "aujourd'hui, il est clair que la diplomatie française n'existe plus", en commentant la tribune très critique d'un groupe de diplomates contre la politique extérieure de la France parue dans Le Monde. "Aujourd'hui, il est clair que la diplomatie française n'existe plus, on confond les contrats et la diplomatie, et c'est pour ça que la France se rétrécit dans le monde, que sa voix ne porte plus", a déclaré Martine Aubry sur RMC et BFM TV.

"Quand vous avez les policiers, les CRS, les magistrats, les enseignants, le personnel hospitalier et aujourd'hui les diplomates qui manifestent ou disent que ça ne peut pas durer, c'est que vraiment la République va mal, et moi, je dis au président Reprenez de la hauteur, essayez de considérer que la République, c'est l'intérêt général", a-t-elle ajouté. "Des ambassadeurs, vous vous rendez compte, qui disent au président de la République Vous ne pensez qu'à des coups médiatiques, la France n'existe plus, elle n'a plus de voix dans le monde, c'est terrible !" a-t-elle lancé, jugeant que les Français également sont "extrêmement inquiets de l'image abîmée de la France".

"Kadhafi, ce type est effrayant "

"La France doit défendre les droits de l'homme partout, elle ne doit pas considérer que la diplomatie, c'est des coups médiatiques comme le président nous en fait à chaque fois qu'il sort d'une réunion de l'Union européenne ou d'un G20 et d'un G8. Il explique à chaque fois qu'il a réglé les problèmes du monde", mais "on se rend compte ensuite que ce n'est pas exactement le cas", a aussi dénoncé la maire de Lille.

"Le gouvernement n'a pas été clair pour l'Égypte, comme pour la Tunisie ; aujourd'hui, il faut dire très simplement que Kadhafi ne peut plus rester là", a aussi affirmé Martine Aubry à propos de la situation en Libye. "Ce type est effrayant", a-t-elle estimé, demandant de nouveau que le Conseil de sécurité de l'ONU saisisse la Cour pénale internationale. Lors de son discours, "on avait l'impression d'un homme qui était en dehors de lui-même", "ses propos étaient hallucinants, effrayants", a-t-elle dit.

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Message par Daûphin_zz_47 Dim 27 Fév - 13:20

Hamon : "Le problème de la politique étrangère de la France, c'est Sarkozy"


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Le porte-parole du PS reproche au chef de l'État d'avoir aligné la politique étrangère de la France sur les États-Unis.

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a estimé dimanche que le départ attendu de Michèle Alliot-Marie du gouvernement constituait "une fin assez logique". "Nous réclamions, au PS, sa démission depuis quelques semaines. On a pu mesurer le conflit d'intérêts dans lequel était Madame Alliot-Marie lors de sa visite en Tunisie. C'est la fin d'un épisode qui ne paraît pas très glorieux. Elle aura montré une forme de myopie ou d'aveuglement en essayant de se justifier sur le bien-fondé de sa visite", a déclaré Benoît Hamon, invité du Forum de Radio J.

"Il fallait qu'elle démissionne, mais je crois que le problème de la politique étrangère française, ce n'est ni Madame Alliot-Marie, ni Alain Juppé, ni qui que ce soit d'autre. C'est Nicolas Sarkozy. C'est lui qui a choisi d'aligner la politique étrangère de la France sur les États-Unis en intégrant le commandement militaire intégré de l'Otan, c'est lui qui a affaibli les moyens matériels de la diplomatie", a accusé le porte-parole du PS. Le chef de l'État a mené "une politique étrangère qui nous aura marginalisés à la fois dans le monde arabe, mais aussi en Afrique noire", a-t-il ajouté en évoquant un "ratage" et un "fiasco total".

Interrogé sur Alain Juppé, le probable remplaçant de Michèle Alliot-Marie au Quai d'Orsay, Benoît Hamon a rappelé que le maire de Bordeaux "avait critiqué la réduction des moyens du ministère des Affaires étrangères". "J'espère qu'il sera aussi critique dans l'exercice de ses responsabilités qu'il l'était avant d'être ministre des Affaires étrangères... Mais j'observe qu'avant d'être ministre de la Défense, il avait critiqué le fait que la France" rejoigne totalement le commandement intégré de l'Otan pour finalement "s'aligner sur la position de Nicolas Sarkozy".

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Message par Droit_De_l'Homme Mar 1 Mar - 8:08

Henri Guaino, conseiller spécial de Sarkozy, reconnaît un séjour "privé" en Libye

Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a passé ses vacances de Noël en Libye, bien avant le début de la révolte populaire qui menace le régime du colonel Mouammar Kadhafi, lors d'un séjour privé, révèlent Les Inrockuptibles à paraître mercredi.

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Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire, M. Guaino confirme avoir passé "quatre jours et quatre nuits" autour de la Saint-Sylvestre chez l'ambassadeur de France à Tripoli à titre "privé".

"Je n'ai rencontré personne, sur le tarmac, qui m'a offert de me transporter en avion privé", a assuré la "plume" du chef de l'Etat en référence à la polémique sur les vacances de Noël tunisiennes qui ont provoqué le départ du gouvernement, dimanche, de Michèle Alliot-Marie. "Nous avons même payé nos billets d'entrée pour nos visites archéologiques. J'ai payé notre billet d'avion", a-t-il poursuivi, avant de préciser qu'il n'avait pas rencontré d'officiels libyens. "Il faut sortir de la paranoïa, il n'y avait aucune rencontre, aucune discussion, aucune invitation officielle", a insisté Henri Guaino.

Le conseiller du président a également indiqué avoir informé Nicolas Sarkozy et le secrétaire général de l'Elysée de l'époque Claude Guéant. Henri Guaino confie que Nicolas Sarkozy lui a alors demandé: "tiens, qu'est-ce que tu vas faire là-bas ?"

Outre le séjour tunisien de MAM, qui avait profité de l'avion d'Aziz Miled, un ami homme d'affaires réputé proche du clan Ben Ali, le Premier ministre François Fillon a lui aussi été épinglé pour avoir passé ses vacances de Noël en Egypte, à l'invitation du président déchu Hosni Moubarak.

Dans la soirée sur France 3, Henri Guaino a regretté un "amalgame" entre ces affaires n'ayant "aucun rapport entre elles" et dénoncé aussi le fait d'avoir été "enregistré à (son) insu" lors d'un échange téléphonique avec Les Inrockuptibles.

"Vous trouvez normal qu'un journaliste vous appelle, vous demande si vous avez passé vos vacances en Libye. On vous enregistre à votre insu, on en fait une interview sans vous prévenir. Est ce que vous trouvez ça déontologiquement normal ?", a-t-il demandé.

"Et ce n'est pas tout, après on fait une dépêche et on mélange avec les vacances de François Fillon en Egypte, celles de Mme Alliot-Marie en Tunisie, ça s'appelle de l'amalgame (...) Mais ça ne fait rien il faut instiller le soupçon !", a protesté le conseiller du chef de l'Etat. "On va jusqu'où?"

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Message par Droit_De_l'Homme Mar 1 Mar - 8:13

C'est vraiment la fête de la politique extérieure française!! Laughing apparemment ils aiment les dictateurs!!oups! l'argent des dictateurs que je voulais dire! Exclamation ils défendent la démocratie et liberté .... Arrow
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Message par Syfou Mer 23 Mai - 22:30

FRANCE : L'ancienne vice-consule à Ouagadougou devient conseiller Afrique de Hollande

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FRANCE - LE 23 MAI 2012 - KOACINAUTE -

Le pôle diplomatique de L’Elysée comprend ainsi, sous l’autorité du conseiller diplomatique et sherpa G8, Paul Jean-Ortiz, un adjoint par ailleurs conseiller pour les affaires européennes (Philippe Léglise-Costa, un « védrinien » qui a été conseiller Europe au sein du cabinet d’Hubert Védrine quand celui-ci était le patron du Quai d’Orsay), un conseiller Afrique (Hélène Le Gal), un conseiller affaires stratégiques et Asie (Christian Lechervy), un conseiller Afrique du Nord, Moyen-Orient, Nations unies (Emmanuel Bonne), un conseiller Russie, Balkans, ex-CEI, Amériques, politique extérieure de l’Union européenne (Fabien Penone) et, enfin, un conseiller G8-G20, enjeux globaux (Matthieu Peyraud). Ce qui fait du pôle diplomatique le premier par le nombre de conseillers. C’est dire que la politique extérieure de la France se fera, dans la tradition de la Vème République, à l’Elysée et que la hiérarchisation est claire : Jean-Ortiz n’est pas que conseiller diplomatique et sherpa de Hollande ; il est également le patron du pôle diplomatique. C’est sous son autorité que travailleront les conseillers.

La parité n’étant pas la règle (loin de là) au sein du corps diplomatique français, Hélène Le Gal est habituée à être « la première femme qui… ». Elle est donc la première femme chargée de l’Afrique à L’Elysée comme elle a été la première femme à la tête du consulat général de France à Québec (un poste convoité, Québec étant considéré par les diplomates français comme le consulat général le plus influent avec celui de Jérusalem).

A 45 ans, Le Gal a déjà un beau parcours diplomatique (et politique) à son actif. Diplômée de Sciences Po-Paris, elle a été vice-consule à Ouagadougou (1988-1990), deuxième secrétaire (1994-1996) puis première secrétaire (1996-1998) à Tel-Aviv, première secrétaire à Madrid (1998-2000), conseillère technique au cabinet du ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, le socialiste Charles Josselin (2000-2002), première secrétaire à la représentation de la France auprès du comité politique et de sécurité de l’Union européenne à Bruxelles, chargée des questions de défense (2002-2005), auditrice à l’Institut d’études diplomatiques (mai-juillet 2003), sous-directrice Afrique centrale et orientale à l’administration centrale (août 2005-2009). C’est alors qu’elle rejoindra Québec où elle prendra ses fonctions le 1er septembre 2009.

Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères et européennes, l’avait proposée comme ambassadeur à Kigali afin de remplacer Laurent Contini qui n’était pas dans les « petits papiers » du patron du Quai d’Orsay (qui, lui-même, n’est pas dans les « petits papiers » de Paul Kagamé, le président rwandais). Mais Kigali refusera son agrément, provoquant ainsi de nouvelles tensions avec Paris.

Un contretemps dans la carrière d’Hélène Le Gal qui lui permet, six mois plus tard, de prendre le chemin du 2, rue de l’Elysée, où les « conseillers Afrique » ont leurs bureaux. Une adresse discrète, de l’autre côté du palais de L’Elysée, qui fait fantasmer bien des leaders politiques africains. Mais on y a constaté que le niveau d’information et la capacité d’analyse étaient rarement à la hauteur de l’intitulé du titre. Trop souvent, ils prennent le point de vue des « leaders » politiques (pouvoir comme opposition) comme étant le reflet des préoccupations des populations. C’est rarement vrai. Il n’est jamais que l’expression de leurs propres ambitions.

Hélène Le Gal a fait ses classes africaines sur le terrain burkinabè. En des temps incertains. Le 15 octobre 1987, Blaise Compaoré avait pris la suite de Thomas Sankara. L’ambassade de France vivait verrouillée, porte après porte, et j’ai le souvenir de l’inquiétude qu’exprimait Daniel T.J. Guilbert, alors conseiller commercial, craignant une résurgence des violences. C’est Alain Deschamps qui était alors ambassadeur à Ouaga (fils d’Hubert Deschamps, gouverneur de la France d’outre-mer, qui a été un des meilleurs connaisseurs de Madagascar). Dans la capitale burkinabè, Le Gal va vivre la mise en œuvre de la « Rectification », le 11 mars 1989, qui visait à décrisper la vie politique et à libéraliser l’activité économique. Un recentrage plutôt qu’une rupture. Enfin, on pouvait le penser.

D’autres penseront différemment. Henri Zongo et Jean-Baptiste Lingani, les deux autres compagnons « historiques » de Sankara, seront condamnés à mort et fusillés en septembre 1989. Motif : comportement « militaro-fasciste ». Les pires dérives étaient à craindre. Il n’en sera rien. Le premier congrès du Front populaire, qui se tiendra à Ouaga du 1er au 4 mars 1990, va être l’occasion de déterminer les grandes options futures. Le Burkina Faso entreprenait de changer de physionomie. Le Gal avait déjà retrouvé Paris et l’administration centrale.

Après vingt-quatre années de carrière diplomatique, elle se retrouve au cœur du saint des saints. Avant de quitter Québec, le 9 mai 2012, Philippe Zeller, ambassadeur de France au Canada, lui a remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur (elle est déjà chevalier de l’Ordre national du mérite). A cette occasion, Le Gal a rappelé sa motivation profonde, une « vocation » dit-elle : « être au service de la France ». « Je me bats pour mes dossiers. J’ai besoin de défendre des causes dont la plus élevée est la paix, le rapprochement entre les Nations ». Citant André Malraux, elle a rappelé que « l’honneur d’une Nation, c’est ce qu’elle offre au monde ». Et ces simples mots justifient, sans doute, son engagement diplomatique. A Québec, où elle avait été nommée le jour de son anniversaire (21 avril), elle s’était réjouie de travailler, une fois encore, dans une zone francophone, ayant eu l’occasion, par le passé, de travailler sur le dossier de la francophonie (notamment, je pense, au cabinet de Charles Josselin).

A L’Elysée, elle va recevoir l’appui « technique » de Thomas Mélonio, délégué national Afrique du Parti socialiste (et à ce titre représentant du PS au sein du département Afrique de l’Internationale socialiste) et jusqu’à présent économiste à l’Agence française de développement (AFD). Diplômé de l’Ecole des hautes études commerciales (HEC), titulaire d’un master et d’un doctorat d’économie (Sciences-Po/OFCE), Mélonio a rejoint l’AFD en 2005. Rédacteur en chef adjoint de la revue Afrique contemporaine, rédacteur en chef de La Lettre des économistes de l’AFD, il a été nommé, en septembre 2007, au département de la recherche de l’AFD, ses sujets d’étude portant sur « les liens entre capital humain et développement ». Il est l’auteur de l’essai : Quelle politique africaine pour la France en 2012 ?. Plus militant* que Le Gal, Mélonio se trouve aussi, de par son activité au sein du PS et de l’IS, au contact avec les opposants aux régimes en place. Et l’intérêt qu’il leur portait quand il n’était qu’un des cadres du PS pourrait peser différemment dans sa gestion des affaires africaines dès lors qu’il se trouve à L’Elysée.

* Commentant la politique africaine de Nicolas Sarkozy, Mélonio a dit, dans un entretien avec Congo-Liberty, « que la cohérence de l’action du président sortant est introuvable ! Passéiste dans son discours de Dakar, tourné vers le développement des entreprises dans le discours du Cap, très ambiguë dans l’affaire de L’Arche de Zoé, favorable à la normalisation des relations avec le Rwanda sous Kouchner, mais crispé à nouveau avec le retour d’Alain Juppé, l’action du président a manqué cruellement de constance ». A l’occasion de cet entretien, Mélonio a été interrogé sur la signification du slogan de l’AFD : « De la coopération au développement » qui laisserait penser que la coopération « aura été globalement un échec » (selon Congo-Liberty). Or, le ministère de la Coopération devient, sous François Hollande, le ministère du Développement (cf. LDD France 0599/Jeudi 17 mai 2012). A ce sujet, Mélonio précise : « Le débat est en partie sémantique, mais il est certain que le mot de coopération, qui est un beau mot, « agir ensemble », évoque les années 1960 et 1970. Il a donc pris un sens un peu péjoratif avec le temps. Depuis les questions d’environnement, d’inégalités, ont aussi pris une importance grandissante, c’est pourquoi il est sans doute préférable effectivement de parler de développement ».

Jean-Pierre BEJOT
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